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| Qui craint le grand méchant loup? [Myosotis, Héléna] | |
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Amaryllis de Termer
Humain
Nombre de messages : 57 Âge : 42 Date d'inscription : 19/05/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 14 ans Taille : 1m55 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Qui craint le grand méchant loup? [Myosotis, Héléna] Mar 30 Juil 2019 - 23:34 | |
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8e jour de la 7e ennéade de Karfias ~ été 17e année du XIe Cycle L’éclair illumina la campagne, le grondement du tonnerre suivit aussitôt. encore et encore il se répercuta au entre les tronc épais, au travers des bois. En cette nuit d'été, le ciel avait décidé de se vider sur le monde en un rideau d'eau si épais que rien ne semblait pouvoir le percer. Un cheval déboula soudain au travers de l'averse, il galopait dans la boue, à contre courant du ruisseau qu'était devenu le chemin comme si ses passagères avait un démon à leur trousses. Dans les ténèbres seulement éclairées par les éclairs zébrant le ciels, la forêt avait une allure irréelle. Qui se risquerait à sortir de chez lui par pareil temps si ce n'était pour commettre quelque sombre méfait? Nouveau coup de tonnerre, la monture s’arrêta et se cabra soudain, prise de panique. Un tronc était tombé au travers du chemin, qu'il bouchait désormais. Les deux cavalières montaient à cru. La deuxième, la passagère, la plus petite des deux, poussa un cri étouffé par les grondements incessant du tonnerre et de la pluie et chuta piteusement dans le ruisseau boueux qu'était devenue la route qu'elles empruntaient. L'autre sauta aussitôt de sa monture pour prêter main forte à sa jeune camarade détrempées. C'était deux jeunes filles, les cheveux plaqués sur leurs visages, l'une, la petite, était blonde, l'autre la grande, était rousse. Habillée de chemises de nuit détrempées par le torrent, elles semblaient perdues, ici, au beau milieu de la forêt. Elles n'étaient pas à leur place. Une silhouette surgit soudain sur le tronc coupé. Elle portait un chapeau ciré à larges bords, une longue cape et une lanterne dont la lumière perçait à peine le torrent. Elle bondit pesamment, éclaboussant les deux nymphes qui reculèrent d'autant. La grande avait attrapé la bride de son cheval, et tenait aussi à la main un long bâton dont l’extrémité metallique et aiguisée luisait dans la lumière jaunie de la lanterne. - Qu'avons-nous là dites-donc...Si je m'y attendais. Vous vous êtes perdues mes jolies?" L'homme venait de faire un grand geste au dessus de la tête avec sa lanterne. Un eclair illumina son visage. Il souriait en admirant les deux jeunes filles. Elles avaient l'air plutôt jolies. - Moi et ma troupe de gais lurons vous invitons à partager notre petit abris. On ne peut pas vous laisser dehors par une nuit pareilles... Tu devrais lâcher ce truc avant de t'faire mal..." Il venait de donner un petit coup dans le bâton de la rousse, et avança encore d'un pas, confiant. - On pourra bien trouver une petite place pour deux filles aussi mignonnes que vous." Un éclair illumina son sourire sournois. Amaryllis était heureuse d'être tombé sur quelqu'un d'aussi serviable. Parfois, les apparences étaient trompeuses.
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| | | Myosotis de Termer
Humain
Nombre de messages : 51 Âge : 1931 Date d'inscription : 06/05/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 15 ans Taille : 1m60 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Qui craint le grand méchant loup? [Myosotis, Héléna] Dim 4 Aoû 2019 - 22:50 | |
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Cataclop, cataclop, cataclop
Chaque foulée les éloignait un peu plus de lui. Chaque foulée les éloignait un peu plus de leur aînée. Chaque foulée les rapprochait un peu plus l'une de l'autre. Chaque foulée les emportait un peu plus vers l'inconnue.
Cataclop, cataclop, cataclop Plic Ploc, Braoum, Plic ploc
Les cieux avait enrichi la mélodie de percussion et de vent. Les cieux s'étaient mis au diapason des sentiments de Myosotis. Les cieux apportaient un certain réconfort à défaut de confort.
Braoum Plic Cataclop Plop
L'eau douce s'était mélangée à celle salées des yeux bleus. L'eau, patiente sculptrice, façonnait les pierres, créait des colonnes, dessinait rivages et sillons. L'eau s'infiltrait partout. Elle cherchait à les détremper, à les lavait de leur vécu et des tâches écarlates qui étoilaient la fine étoffe brodée de leur chemise de nuit.
Après une journée onirique, la nuit était tout son contraire quand les deux voyageuses pénétraient sous la canopée. La douce chaleur de sa sœur. Le bois poli de la hampe dans sa main. L'épaisseur des rennes. Les odeurs multiples de la nuit, du cheval et de la forêt. Toutes ces choses lui rappelaient à la rousse enfant la réalité. La dure réalité.
Crac. Boum
Le cheval fit un écart pour éviter l'arbre tombé, se débarrassant au passage d'une de ses passagères. Surprise et impuissante, Myosotis ne put empêcher sa sœur d'embrasser le sol boueux. L'urgence était au cheval, il lui fallut de longues secondes pour calmer l'animal… Il ne manquerait plus qu'elles perdent leur seul bien. Puis elle sauta de l'animal, la longe à la main.
" Ama, ça va ? Récupère la couverture du cheval, tu pourras t'abriter…
Mais à t'elle eu fini sa phrase que le cheval s'agita de plus belle. Et pour cause… Une silhouette se dessina un instant à la lueur d'un éclair, tandis qu'elles furent illuminées par la lueur blafarde d'une lampe tempête. C'est visiblement une homme, et à la fraicheur de ses vêtements, de faible extraction. Le chapeau ciré à large bord ne permettait pas de voir son visage.
Myosotis, tenta de calmer ce sentiment de peur qui monter en elle. Ce n'était pas par leur naissance qu'il fallait juger les hommes. Alors, un peu sur la défensive, la pertuisane par devant elle, la demoiselle le regarda sauter au dessus du tronc. La remarque de l'homme fit basculé le curseur de personne neutre à pas très gentil. Myosotis lança les longes du cheval à sa cadette qui s'en saisit distraitement.
L'homme venait de donner un coup dans son arme, comme si cette dernière était un jouet.
Sous la lueur d'un éclair, Myosotis observait l'homme d'un regard mauvais, l'eau ruisselante dans ses cheveux ornés de fleurs. Elle recula d'un pas, ses pieds nus affermissant leurs appuis dans le torrent qu'était devenu le chemin. Il fit un pas de plus.
Soudainement, la pertuisane déchira l'air, un bruit sourd résonna lorsque le bois frappa le cou du brigand avec violence. Un cris, un éclair. Le corps de la demoiselle pivotait dans l'autre sens, l'arme l'accompagnait comme une faux. Le long manche de la lance frappa la jambe opposée de l'adversaire, qu'elle faucha.
Un éclair. Il était tombé dans la boue, la lanterne brisée, et gémissait en se tenant la jambe.
Deux amis de l'homme observaient la scène du haut du tronc renversé, interloqués parce ce qui venait de se produire. La jeune fille s'élançait déjà vers eux, l'arme en avant. L'acier brillait sous les assauts du ciel.
Le premier avait une épée. Il para maladroitement le coup que la jeune furie lui destinait. Elle était montée sur le tronc, sa sœur, tenant la longe, l'admirait avec admiration danser avec l'orage.
Les coups s’enchaînèrent, il reculait certes, mais pour l'instant il résistait aux assauts incessants de la demoiselle dont la tenue légère détrempée épousait les courbes.
Pendant ce temps, le second faisait de son mieux pour charger une arbalète aussi vite qu'il en était capable. C'était un jeune homme. Il jura. Tremblant, il avait fait tomber le carreau et dut en chercher un second dans son carquois.
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| | | Héléna Skorsheim
Humain
Nombre de messages : 60 Âge : 29 Date d'inscription : 10/02/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 32 ans Taille : 1m77 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: Qui craint le grand méchant loup? [Myosotis, Héléna] Ven 9 Aoû 2019 - 9:01 | |
| Le temps était orageux Le temps était parfait pour frapper Le temps marquera la mort des ennemis Le temps était le signe de la volonté d’Othar. Les éclairs suivaient le rythme de son coup de marteau. Car la Corneille va à la chasse à la gloire de son dieu et par la promesse faites à ses habitants.
La Corneille part à la guerre….
Dans le temps orageux qui secoua la campagne, Héléna trotta sur son cheval et son chien était en train de flairer la piste de ses proies. Ces compagnons n’avaient pas peur de la pluie, habitué par la météo difficile d’Oesgard. Cependant, la nuit n’aidait pas à se promener facilement dans la campagne. Heureusement, les éclairs lumineux aidaient à suivre son chemin et que ses proies avaient pris un chemin de terre.
La prêtresse d’Othar portait son armure en laminaire d’acier qui protéger en partit son corps (Fiche) , un Kaeltz ( un Kilt) et une capuche en cuir pour la protéger de la pluie. Comme toujours, elle portait son arc, son épée batarde et deux dagues.
C’était difficile, mais, l’entrainement permettait de s’adapter à ce nouvel environnement. Puis, elle laissait son instinct et la foi guider son pas. Son compagnon canin reniflait toujours le chemin, il devenait de plus en plus excité. Helena savait que ses proies étaient proches. Elle ne tardait pas avoir sa confirmation lorsqu’elle entendit les voix et l’entrechoque des coups de lame.
« Nous y voilà. » disait-elle.
Puis, elle voyait à travers les éclairs trois silhouettes lourdes et deux silhouette légère. Elle glissa de sa monture, le laissant sur le chemin. Cependant, la jeune femme n’allait pas directement au contact, mais empreinte les buissons, se cachant derrières les arbres tout en continuant à avancer. Peu à peu, elle sut distinguer les silhouettes remarquant deux jeunes femmes en train de se faire attaquer par le trio. Elle se faufila derrière les arbres, en attendant le bon moment d’attaquer. Sans aucun doute, le trio faisait partie de la bande de brigand surnommées « Les dépeceurs » dont la jeune femme avait promis à ses habitants de mener une guerre sans merci.
La jeune femme maintenait la pression sur son adversaire, comprenant que l’homme a terre a été battue par la même jeune femme. Héléna sorti son arc courbé derrière son dos, armant d’une flèche. Lorsqu’elle vit l’homme a terre se relever pour tenter de prendre en otage la jeune fille à coté du cheval. Héléna banda son arc, décocha la flèche atteignant presque la cible. Puis, d’un tapement sec sur le dos de son chien, le canidé fonça en direction de l’arbalétrier qui prenait en joue la jeune femme à l’épée. Helena en profita pour remettre son arc, sortir de sa cachette tendant l’embuscade à ses malandrins. Elle dégaina son épée en direction de sa cible qui fit volteface en direction d’héléna. Il tentait de se préparer à se défendre, cependant, Héléna donna un violent coupé en direction de sa gorge. La gorge tranché, l’homme glissa une main vers son cou, stupéfait, fixant la prêtresse dans les yeux avant de tomber en arrière. Pendant ce temps, le chien s’était jeté sur le tireur, arrachant en partie son bras avant d’attaquer son cou, le broyant par la même occasion.
Pendant ce temps, Héléna laissait la jeune femme terminait son travail avec son adversaire, jugeant qu’elle était capable de le défaire. Cependant, Nora son chien sentait la présence d’un nouveau groupe d’individue et mieux armé. Les bruits de sabots se faisaient entendre avant d’apercevoir un groupe de cinq hommes, bien armé pour des bandits.
« Quelle bande de rat ces recrues. » ils sortirent leurs armes. « Vous allez néanmoins payer le prix ! »
Héléna s’avança vers eux avec sérénité. Elle garda la main sur son arme, dépassant Myo et faisant face à cinq hommes dont l’homme du milieu était à cheval. Puis, dans un ton calme, autoritaire, elle adressa à la jeune fille profitant de la pluie pour parler dans un ton plus bas pour éviter que les adversaires entendent.
« Toi. Si tu sais tirer. Tu vas prendre l’arbalète et abattre le cheval. » puis, elle rajouta « Maintenant. »
Elle en profita pour claquer sa langue faisant comprendre à Nora de se faufiler de nouveau dans les arbres. Puis, elle s’avança de nouveau vers les ennemis armés pour l’essentiel de lances de fortunes ou d’armes de main. Ils étaient en garde, surpris de voir affronter une personne en armure dont on ne savait pas distinguer si c’était un homme ou une femme en raison de sa taille et que son armure recouvrait une bonne partie de ses courbes. Était-il en train d’affronter un chevalier ? Un autre mercenaire ? Ils s’approchèrent d’elle et l’homme à cheval, fièrement protégée par une cotte de maille fixa la prêtresse.
« Je vois, tu penses peut-être nous faire face tout seul. Tu es suicidaire comme homme. »
« Crois-tu vraiment cela ? » adoptant une garde discrète et préparer à faire face. «Assez de parlotte. Nous avons assez perdue du temps » disait-elle dans un ton sec et calme. |
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