Myosotis de Termer

Identité

Nom/Prénom : Myosotis de Termer
Âge/Date de naissance : 15 ans, l'an 2
Sexe : Damoiselle
Race : Humaine
Faction : Péninsulaire
Alignement : Loyal Bon
Liens notables : La "Famille" de Termer

Particularités :

• Excellente danseuse
  
• Maîtrise la pertuisane
  

Métier : Fille d'Adonis et de Rose
Classe d'arme : Corps à corps : pertuisane (plus proche de la Hallebarde que de la lance) et dague

Possessions & Equipements :

Une noble dans sa demeure. Tant qu'elle reste au château, elle bénéficie des largesses de ses parents jusqu'à ce qu'elle soit confiée à son époux.

Aiguille. Aiguille est une pertuisane. C'est même plus que cela : c'est sa pertuisane. Haute d'un peu plus de 2m, l'arme n'a pas été conçue pour être belle mais plutôt pour être efficace : la hampe en bois dur et poli par les entraînements, le fer est simple. Il se sépare en trois parties : une pointe effilée encadrée par et d'autre d'une lame en croissant de lune. Seul le fourreau est un peu plus fantaisiste : fait d'un long tissus récupéré à partir des oriflammes de la famille. Les parents ne doivent pas apprendre que leur cadette s'adonne aux maniement des armes, alors Myosotis la "range" dans le ciel du baldaquin.

Epingle. Epingle est une dague. Effilée, elle aussi ne respire pas le luxe mais la praticité. Provenant de l'ancienne garde du château, elle porte le blason de Termer sur le pommeau. Bien que l'envie de la mettre sous son coussin est forte, elle la range entre le matelas et le sommier.

Apparence :

• Taille : 1m 60
  
• Couleur des yeux : bleu comme les fleurs dont elle porte le nom.
  
  
• Gracieuse. C'est le seul adjectif féminin qui lui sied vraiment et qui trahit ses nobles origines. Toujours en mouvement, elle évoque la légèreté d'un papillon. Même dans sa technique de combat, elle dance autant avec son arme qu'avec son adversaire.
  
  
• Menue Elle est promise à être un peu plus grande que son aînée. Les gonflements de sa poitrine l'exaspère au plus haut point et passe beaucoup de temps à la bander soigneusement. Elle est plus musclée que ce qui est attendu par sa condition de par ses activités guerrières et paysannes.
  
  
• Garçonne Tant que les parents ne sont pas présents, elle partage les habits de son frère de lait, le fils de l'intendant. Un temps, ils étaient pris pour des jumeaux. Passant son temps à l'extérieur : à courir la lande ou à aider les serfs, elle a le teint légèrement hâlé et les mains rugueuses. Dernièrement, elle a heurté l'intendant en coupant ses cheveux, prétextant qu'ils étaient beaucoup trop longs en déclarant :  "D'ici que ma sœur aînée se marie, ils auront suffisamment repoussé pour ne pas effrayer celui que vous aurez juger bon, ou assez fou pour me prendre en épousailles. "  
  

Personnalité :

• Enjouée Vive, elle aime passer de bon moment avec ses sœurs malgré tout leurs différents. Jusqu'à peu, elle et son frère de lait étaient comme deux jumeaux. Mais celui-ci s'est entiché d'une fille, alors elle le laisse à sa bêtise. Toujours par mont et par vaux, elle connait tout les habitants des bourgs voisins et leur petits tracas. Dès qu'elle le peut, elle leur vient en aide pour les récoltes, chercher une bête perdue…
  
  
• Protectrice. Ses sœurs c'est toute sa famille. En tout cas plus que ses parents qu'elle ne voit que peu de fois l'année et qui n'ont que deux seuls mots à la bouche : mariage et argent. Alors, elle tente de les protéger : d'abord d'elles même et des mauvaises gens. Elle ne sait pas à quoi ressemble un gens mauvais, mais ce n'est pas grave, elle s'est préparée à cette éventualité depuis qu'elle a fait une mauvaise rencontre.
  
  
• Recherche de l'excellence On ne peut pas tout faire dans la vie, alors autant faire de sa vie un chef oeuvre. Enfin, ça, c'est la version politiquement correcte... La vérité se cache dans le regard sévère d'un maître d'arme. Elle avait promis, et mets donc tout en oeuvre pour tenir sa parole. Et quand elle aime, elle ne compte pas. Ni les bleus au terrain d'entrainement, ni les heures passées au soleil ou sous la pluie pour aider les paysans, ni les pas mainte fois répétés au point d'en faire saigner ses pieds.
  
  
• Déterminée. Quand elle prends une décision, elle s'y tient. Ce n'est pas ses parents qui l’empêcherons de poursuivre la voie qu'elle a choisi. Elle n'a peur que de deux choses : le mariage qui l'éloignerai de ses sœurs et que ces dernières souffrent.
  
  

Capacités magiques :
Aucune

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Histoire

Souvenez vous, vous êtes Myosotis

- Myosotis ! S'il te plait encore un peu ! Accroupit devant l'étal d'un tourneur de bois, le jeune garçon était fasciné par les toupies. Il faut dire qu'elles étaient de toute les couleurs et avec la vitesse, en prenait d'autre. Mais sa compagne ne l'entendait pas de cette oreille.

- Laurel. Il faut que l'on rentre. Vraiment. Je ne veux pas que ton père constate notre absence…

Les deux enfants se ressemblaient. Ils avaient la même taille, des vêtements similaires et la même crinière fauve et désordonnée. On aurait pu les prendre pour des frères. D'une certaine façon, ils l'étaient : frères de lait.
La demoiselle, au vue de la différence de longueur des cheveux entre eux, prit alors son comparse par le col et le tira en arrière. Prit par surprise, Laurel se retrouva les fesses par terre.

- Tu n'es pas marrante ! Je vais le dire à mon père !
- Je ne te crois pas ! Il te grondera pour m'avoir fait sortir du château sans autorisation ! La fillette lui tira la langue et partit en badinant dans les rues marchandes. Le garçon la suivit en riant également.

Autour des deux enfants, la ville était tout à fait charmante : il y avait à son cœur des rues marchandes qui proposait de beaux étals, de belles demeures, des jardins entretenus. Les habitants se hélaient, s'entraidaient. Les terres agricoles étaient travaillées avec amour.

Les enfants ont 6 ans, insouciants des drames qui se déroulaient à Diantra.

***

Souvenez vous, vous êtes une de Termer

"Venzence !
- On reviendra ! Et on te chassera.
- Et on te tuera. Toi et ta famille.
- Comme squ'a fait ton père avec le mien…
- Et on brûlera ton château ! Et même ta petite culotte !"

Un groupe d'enfants encerclait les deux châtelains fugueurs : Myosotis et Laurel. Certains s'étaient armés de bâtons. D'autres déjà se retroussaient les manches. Ils étaient en moyenne plus âgés qu'eux. Ils étaient furieux.
La fille ne comprenait pas ce qu'ils reprochaient à son père. Mais elle se sentait responsable car elle était la fille de son géniteur. Qu'avait il bien pu faire pour fâcher ces gens ? Elle ne le saurait jamais. Par contre elle avait appris la peur, l'amertume et le goût de son sang. Rien dans son éducation ne l'avait préparé à ça. Mais elle était convaincu d'une chose : plus jamais elle se laissera faire. Et si un jour, les enfants devenus grands se rappelaient de leur promesse, elle ne le permettrai pas. Pas aussi facilement.

***

Non contente d'avoir pris une volée en ville, la demoiselle se vit offrir une frangée d'insultes de la part de son maître de danse. En effet, suite à une douleur impromptue, elle avait fait un faux pas et lui avait écrasé le pied. Il souffrait dans son corps et dans sa fierté de Maistre. Comment s'était il  fait enfermer dans un château aussi… pittoresque alors qu'il avait enseigné aux plus grands de ce Monde !
Dans sa diarrhée verbale, la voix du professeur chevrotait.  
La fille se mordit l'intérieur des joues. Elle avait envie de pleurer, de rire, de répondre, d'hurler. Mais son éducation ne lui faisait que baisser la tête.
Comme elle détestait ce nouveau venu. Avec les événements extérieurs, les précédents instructeurs étaient partis. La plus part n'étaient pas remplacés comme le professeur de lettres, de théâtre. Et de nouveaux comme ce professeur de danse mais aussi d'étiquette et de musique avait fait leur apparition. Elle le détestait car il ne faisait que ressasser un avant qui était mieux, bien mieux que le château perdu de Termer.

L'âge de raison n'avait pas été tendre.

***

Souvenez vous, vous êtes une sœur

En observant de loin les gens sur les routes, la jeune Myosotis entendait encore et encore la menace des enfants. Elle avait peur. Non, pas pour elle, enfin si un peu, mais pour ses sœurs. C'était idiot mais elle s'inquiétait de savoir où elles pourraient trouver un toit si jamais un jour le château brûlerai.

- Mademoiselle, veuillez cesser vos rêveries et répondez à ma question.

Maintenant c'était l'intendant qui sur son temps apprenait aux filles l'algèbre, la rhétorique et la prose. Concernant la question, la demoiselle n'en avait aucune idée. Amaryllis se trémoussait pour répondre, Hesperis releva les épaules en désavouant sa sœur. Leurs parents faisaient des efforts pour qu'elles soient bien éduquées, elles se devaient d'en faire en retour.

***

Entre le château et la ville, il y avait une maison. Plus ou moins abandonnée, le terme de maison était même assez pompeux pour la bâtisse qui servait de refuge à un individu hors d'âge mais dont la légende était fournies. Il aurait réalisé toute sorte de crimes les plus affreux les uns que les autres, la pratique d'art interdits et des amours aussi dramatiques qu'improbables. C'est à cause de ces bruits que les deux enfants avait approché l'homme. Ils voulaient apprendre à se battre. Ils essuyèrent moult refus, quelque savates lancées de loin, mais aussi teigneux que des moustiques un soir d'été, ils avaient enfin réussi à amadouer l'ancien guerrier.

- Et toi p'tit, comment tu t'appelles ?
- Rosemary, m'sieur. Et je veux apprendre pour protéger mes sœurs.

Avec Laurel, ils avaient conclu que son identité devait rester secrète le plus possible. Et Rosemary était un nom bien choisi pour compléter le bouquet garni. Ainsi commença leur cours d'escrime, d'esquive et de passe d'arme. On a encore pas encore peur pour sa réputation à 8 ans.

***

Après le repas du soir, il était de coutume que les trois demoiselles se retrouvent entre elles. Juste elles trois. Les serviteurs était bien occupés à autre chose.

Assise sur le vieux sofa, Hespéris tira de son panier son ouvrage de couture.

- Que fais tu ?" Demanda la benjamine, qui était allongée sur le ventre au travers du canapé, ses cheveux tout autour d'elle comme un halo de fils dorés.

- Une robe pour pouvoir faire un déjeuner sur l'herbe lors des beaux jours ! On sortira aussi les chapeaux à rubans qui voleront dans la légère brise tel des oriflammes de nos cœurs aimants. " Hespéris avait répondu avec l'enthousiasme et la fougue de la jeunesse exuberante. Amaryllis regardait sa sœur comme s'il s'était s'agit d'un étrange animal.

La cadette haussa un sourcil.

- Où as-tu trouvé le tissus necessaire ? On dirait les vieux rideaux du lit à baldaquin de la chambre mauve…
- Dans la remise. Ce serait tellement dommage de laisser l'étoffe se détériorer ! Et… je n'ai plus de robes printanière à ma taille. Et que penserai nos fiancés s'ils nous voyaient pour la première fois dans des habits inadaptés ? "
- Qu'est ce qui rend une robe… "printanière" ?" avait aussitôt hasardé Amaryllis avant qu'elle n'ait le temps de se demander si elle n'avait pas commis une erreur.
- Ma très chère petite sœur, une robe printanière doit être aussi légère et délicate que les corolles des fleurs de la saison. Elle ne doit être ni trop couvrante, ni trop en montrer. Être sage et laisser présagé…
- En bref, une robe de couleur claire. Est-ce que je me trompe ? " décréta Myosotis qui s'était assise en tailleur sur le tapis. Elle tenait sur ses genoux le fer de sa pertuisane, Aiguille. La jeune fille cherchait a trouvé un moyen de protéger la lame qui pouvait être rapidement enlevé.
- Ah! Je comprends mieux… merci Myo!"
- Au plaisir, petite sœur. D'autres questions ? " La rousse n'avait pas quitté les yeux de son ouvrage.

Hesperis aimait tant ses petites sœurs qu'elle était prête à leur pardonner leurs incapacités dans les domaines les plus importants de la vie d'une demoiselle bien née. Il n'y avait là nul mépris, car elles avaient toutes deux tant de qualités, et Hesperis était là pour les aider à surmonter leur handicap. Elle soupira donc.

- C'est important, Myosotis. Imagine le bonheur de Pére et Mère s'ils nous voyaient toutes trois assorties telles un bouquet des plus belles fleurs à leur retour…. " Elle soupira à nouveau, rêveuse. " Nous nous inclinerions avec grâce pour les accueillir, et, souriants, ils nous décriraient avec force détail toutes les merveilles de la cours…." Les yeux de la demoiselle pétillaient de bonheur.
- Quand rentrent-ils d'ailleurs? " Amaryllis n'avait pas l'air de partager l'exaltation de son ainée. Elle n'était pas pressée.

S'époussetant la robe, Hespé eut un sourire hésitant.
- Je ne le sais pas encore. Père et Mère ne nous laisseraient pas sans nouvelles trop longtemps ! Je les imagine très occupés, à rencontrer toutes les belles gens de la cour.
Repoussant la triste pensée, l'aînée de trio arbora un air rêveur.
 
Amarylis était passé à autre chose déjà et écoutait distraitement la réponse d'Hespéris. Ce sujet n'était pas ceux qui la passionnaient le plus. Mais pour une fois, elle pouvait se montrer rassurante.
- Alors ils vont bien! S'il avait besoin d'argent, Papa aurait écrit. Elle sourit avec innocence, et, tout aussi soudainement, entreprit de griffonner une esquisse.
 
Myosotis se leva et pris les mains de la belle brune.
- Pourquoi cet air si triste ? C'est une bonne nouvelle voyons ! Nous pouvons continuer à vaquer à nos occupations. Et Ama, n'a pas tort. Ils vont bien ! Réjouissons nous pour eux !
 
Hespé' cacha tout aussi vite le trouble de sa figue, face à la perspicacité de sa cadette, pour mieux sourire, au diapason de ses sœurs.
- Oui, tout à fait ! Assurément, Père reviendra en temps voulu avec de bonnes nouvelles, et Mère aura tant à nous raconter. J'ai hâte ! " Ses joues rosirent légèrement. "Peut-être aura-t-il enfin trouver mains à lier aux nôtres ? Oh, je l'espère tant... !"
 
Myosotis tourna la tête vers la cadette pour chercher un soutient, mais la benjamine était absorbée par son dessin.
- Quelle idée... Et si tu nous jouer un petit air ? J'ai envie de danser maintenant !
 
Amarylis avait ouvert la bouche comme pour ajouter quelque chose, mais se ravisa. Quand sa grande sœur demandait à Hesperis de jouer de la musique, elle avait fini par comprendre que c'était une manière étrange de suggérer de ne pas appesantir sur un sujet. Pourtant elle aurait bien aimé savoir pourquoi leurs parents voudraient ramener des mains. C'était étrange. surtout pour les lier ensuite.
- C'est une bonne idée, je crois.
 
Hespe' eut un petit rire de gorge. Sa cadette faisait toujours tant de manières !
-Et ils seront charmants, et nous seront heureux, et nous auront des enfants, et Père et Mère seront fiers... ! Ses rêves s'envolaient loin, mais la demande de sa sœur fit son effet et, non sans un dernier frémissement de cils en émoi, l'aînée des De Termer alla prendre place auprès de la harpe, siégeant toujours dans le petit salon où elles se plaisaient à discuter, comme accueillir leurs invités... Trop rares, au goût d'Hesperis.
Et bien, je n'ai plus qu'à me dégourdir les doigts ! Prête ? Avec un sourire léger, Hespe' enlaça l'instrument si familier, et ses doigts vinrent en chatouiller les cordes, faisant naître des notes plus légères que le fantôme d'un baiser.
 
La jeune Amarylis s'allongea sur le ventre, bras pliés, mains sur son menton pour les suivre du regard. Elle admirait tant ses sœurs. Une question la tourmentait néanmoins.
- Comment ces mains nous permettront de trouver des enfants, grande sœur ?
 
La rouquine offrit à ses sœurs sa plus belle révérence et offrit un sourire énigmatique en guise de réponse à la cadette. Puis elle ferma un instants les yeux pour s'imprégner de l'air mélodieux. Ses pieds s'élancèrent et son corps racontait autrement l'histoire du morceau musical.

***

Souvenez vous, vous êtes une femme

Sur la terre battue, deux combattants s'affrontaient. L'un avait une épée et l'autre une pertuisane. Les échanges étaient nourris sous l'œil expert d'un homme qui leu tournait autour.

-   Corrige moi enfin tes appuis Rosemary ! Tu me refais encore le coup et c'est fini !

C'est fini… Combien de fois, elle avait entendu cette phrase depuis deux ans ? Beaucoup. Trop ? Cependant, la menace n'avait jamais été aussi forte que la première fois.
La première fois.
Elle faisait suite à une blessure qui avait nécessité d'ôter la chemise… et c'est ainsi que le maître d'arme découvrit la poitrine naissance de l'adolescente.
Une femme… voilà ce qu'elle était.
Une femme… qui voulait manier les armes.
Une femme… qui ce faisait passer pour un homme.
Sacrilège ? Hérésie !
Ici, une femme n'avait pas à porter une arme. Elles avaient un autre rôle : enfanter, régenter, négocier, organiser… Mais se battre !  C'était une horreur pour cet homme d'arme. Et pendant un temps, il arrêta ses cours. Cependant, les deux adolescents revenaient tout les jours. Ils savaient être aussi insistant et irritant qu'un moustique par une belle nuit d'été. Alors il céda… mais, avec Rosemary, il avait établi beaucoup de conditions. Tout d'abord, elle devait se muscler. Ce qu'elle fit en participant aux travaux des champs, par tout temps. Elle avait trouvé seule cette solution qui satisfaisait aussi le manque de bras des villageois. Puis elle devait non pas savoir se débrouiller, mais exceller aux maniements des armes. Et enfin, elle n'avait plus le doit de sortir une épée de son fourreau et c'était à la Pertuisane qu'elle devait se battre. L'arme était moins noble car elle était celle d'un garde, mais elle avait un double avantage : elle était très voyante et ne pouvait prendre en traître et elle avait une allonge qui permettrait à la jeune fille de maintenir son adversaire à distance. Tant qu'elle respectait ces conditions, alors il respecterai son engagement.

Bien que le Maître d'arme n'en avait jamais parlé avec elle, il se doutait qu'elle était l'une des damoiselles du Seigneur.

***

Dans l'entrée aux couleurs fanées qui fut un temps dans les tons jaunes, les trois sœurs attendaient en rang d'oignon l'arrivée des maîtres des lieux. Ce fut d’abord le père. De quelques pas, la mère le précédait.

- Vous voilà mes petites Roses ! Le père avait une belle voix de Baryton, qu'il savait moduler à merveille.
-  Oh mes petites Rosières ! Comme vous m'avez manqué ! Laissez moi vous admirer ! A contrario la mère avait une voix aigrelette.

La femme serra contre son cœur sa benjamine.

- Comme tu est jolie Amarilys. Bientôt tu sera comme moi : un rayon de soleil !  
- Et ta splendeur n'aura d'égale que la mienne ma fille.

Après un court instant de réflexion, la jeune fille hocha la tête sans rien dire. Satisfaits, les parents passèrent à la suivante.

-  Mysotis comme tu… Ha ! Mais qu'as-tu fais à tes resplendissants cheveux de feu ? Et ton teint ?  
- On dirait un cul-terreur !

D'horreur, la mère fit un pas en arrière, sa sensibilité esthétique avait été bouleversée. Exceptionnellement habillée d'une robe ample liée à leur condition, bien que plus à la mode de la cours depuis plusieurs mois, la jeune fille ne correspondait pas aux canons de beauté des nobles. Ce n'était pas normal. Le ton de la voix du père était très enjouée. Il savourait sa bonne blague.

- L'intendant Ewald, m'a déjà informé de ces griefs Mère. Tout devrait être entrer dans l'ordre pour le mariage d'Hesperis. Sauf s'il a lieux cette énnéade.

Le ton de la demoiselle était froid. Puis, elle s'inclina et Adonis et Rose De Termer passèrent à leur aînée.

-  Hespéris ! Quelle chance as-tu ! Tu as la fraîcheur d'une fiancée !
- Tu me rappelles ma jeunesse ! N'est pas mon très cher !  

Le regard du père avait changé devant la timide damoiselle. Il soupesait mentalement la bourse garnie qu'il avait obtenu pour le prix de la perte de sa fille.

Souvenez vous en fleur sauvage. Aimez moi. Souvenez vous de moi, plus je vous vois, plus je vous aime. Pensez à moi. Ne m'oubliez pas, Myosotis de Termer

Bonjour !

Je viens à la chasse aux nouvelles!
Es-ce que cette fiche est terminée?

A bientôt

Comme je le disais à votre chère sœur, singulière jouvencelle, vous voilà validée.
Puisse les chemins aventureux de votre terre natale vous mener aux havres des RPs légendaires.

( Et petit NB : vos personnages sont jeunes et on en a un peu discuté HRP donc pas besoin de bourrer la fiche de mentions historiques sur les guerres et successions, mais restez à l'affut pour vous intégrer bien comme il faut au contexte )

Code:

[Métier] : Demoiselle de Termer

[Sexe] : Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps (pertuisane)

[Alignement] : Loyal Bon