Dangereuse mission...

Voyant les récents évènements précipiter le cours de l'histoire en faveur d'une guerre totale contre les drow, le gouvernement elfe avait finalement décidé de courir le risque de dépêcher un espion.

Ses états de services valurent au jeune Feanor de se voir confier la lourde tâche de s'infiltrer dans la citée drow ou au moins, repérer un mouvement de troupes significatif chez l'ennemi.

Prenant un minimum d'affaires pour ne pas être surchargé, l'elfe troqua ses habits elfiques pour de simples habits humains qui avaient le net avantage de ne pas avoir la splendide facture caractéristique de son peuple qui aurait crié à la ronde son origine.
Prenant sa mission très à coeur et sachant que le moindre faux pas lui serait fatal, il partit d'un pas résolu une belle et froide soirée de cette fin d'automne.

*Trop de jeunes elfes vigoureux sont tombé sous le coup du poison...si ces drow y sont pour quelque chose, je veux en avoir le coeur net...et remplir cette mission du mieux que je le puis sera un grand pas en avant pour obtenir des réponses...*


Voyageant rapidement de nuit pour éviter toute mauvaise rencontre, Feanor progressa en direction de la capitale de ce royaume barbare et cruel qu'il redoutait tant : le Puy d'Elda.
Contournant par le nord le lac d'Uraal, il traversa péniblement le marais de Faelia, redoutant que chacun de ses pas ne fasse le bruit de trop qui révèlerai sa présence en ce lieu malsain et invivable.

Enfin, sortant de ce marais maudit, il arriva en vue du volcan qui abritait la citée drow.
Se laissant tomber derrière un gros rocher sur ces terres stériles où la végétation était quasi inexistante, il reprit enfin son souffle après plusieurs jours de marche forcée pour tomber d'un enfer à un autre.

*Enfin...me voici arrivé sans encombres là où je vais jouer ma vie...*

Buvant une petite gorgée d'eau, il épongea la sueur qui perlait son front. Realisant alors la chaleur malgré l'hiver approchant, il eut un vertige en imaginant le climat du plein été.

*Bon...quand il faut y aller...Courage Feanor, la vie de centaines d'elfes dépend la réussite de ta mission...*

Il savait pertinemment que cela n'était pas vrai mais depuis sa rencontre avec son cousin disparu, il avait constamment le besoin de sentir un but en lui qui le fasse vibrer pour le forcer à avancer malgré le danger.
Il sortit alors de sa sacoche rapiécée et malmenée par le voyage (saleté de tissus humains...) une poudre d'un noir bleuté comme le jais.
Inspirant fortement avant de risquer une ruse qui lui ferai perdre la tête en cas d'échec, il y trempa sa main se badigeonna le visage, les mains et les avants bras de la poudre. Rajoutant une dernière touche sur le torse en cas de réel danger, il sortit un petit miroir où il contempla son oeuvre.
Parfait ! Son visage ressemblait à s'y méprendre à celui d'un elfe noir, malgré l'absence de lueur assassine au fond des yeux...

Rassuré par ce subterfuge, il faillit en oublier un élément tout aussi capital : les cheveux. Il sortit donc un baume blanc avec lequel il se lissa les cheveux en arrière, leur donnant au passage la couleur d'un blanc neige.

Malgré ces précautions, il rabattit son capuchon profondément sur son visage et ne sortit des zones d'ombres que lorsque ce fut réellement nécessaire...

[Wow ça c'est du rp prenant et percutant :D J'aime beaucoup^^ ]

Absorbé dans ses pensées pour préparer son expédition du lendemain pour retourner en ville, Feanor se relâcha...chose impensable en ces lieux si périlleux qui lui fut fatal.
Sentant brusquement deux bras puissant l'enserrer, il se crut perdu et tenta en vain de se débattre alors qu'il quittait le sol et qu'il se sentait étouffer.
Impossible de se défaire de cette puissance qui lui coupait le souffle en lui comprimant tout le haut du corps...il se sentit paniquer et commençait à se débattre de façon totalement désordonnée lorsqu'il fut soudain libre et retomba lourdement au sol.
Perturbé par cette attaque soudaine et ce style de combat inconnu, il n'eut même pas le temps de reprendre son souffle avant que la seconde charge n'arrive.

Plaqué violemment au sol, sa tête heurta un gros caillou et son univers tourna l'espace d'un instant alors qu'il tentait en vain d'identifier l'impressionnante silhouette qui le surplombait et le maintenait au sol avec une puissance impressionnante.
Pour couronner le tout, une dague vint se coller à sa gorge avant de révéler son stratagème de changement de peau...

*Mais qui est-ce ??? Il est fort comme cinq ! Impossible qu'un drow ait une telle puissance...quel idiot je suis...et je me suis fais découvrir sur toute la ligne....*

Réussissant à reprendre ses esprits tandis que la voix de l'inconnue s'élevait, il fut d'abord choqué par le fait que son agresseur était une femme...
Mais en ces terres si arides, il supposait que tous les peuples devaient s'adapter pour survivre...sur le plan physique, il n'avait aucune chance, lui qui avait grandit dans les verdoyantes forêts elfiques.

Revenant à son problème présent, il fut malgré tout rassuré de constater que la voix n'avait rien de drow...même si la lame qui le maintenait au sol n'en n'était pas moins menaçante.
Il hésita tout d'abord à garder le silence pour ne pas trahir son peuple avant de réaliser qu'il perdrait peut être là une occasion d'en apprendre d'avantage sur la situation de ces terres.
Il se décida enfin à parler précautionneusement et avec humilité à cause de la lame plaquée contre sa carotide...

"Inutile de vous mentir ma dame, je suis totalement découvert...Je m'appelle Rúmil Tîwele, je ne suis qu'un simple éclaireur elfe sans importance d'un petit seigneur curieux d'en apprendre plus sur la situation du pays..."

Il hésita une seconde puis parla a nouveau mais faiblement comme si il avait du mal à respirer à cause du poids de la jeune femme.

"Puis-je me relever ? Je ne me débattrais pas, je le jure..."

Il était bien plus résistant que cela mais son instinct le poussait à flatter l'ego de la guerrière en lui montrant qu'elle avait largement le dessus...tout en évitant bien évidemment de révéler trop d'informations sur lui même pour l'instant.
Mais malgré son intention de faire relâcher sa garde à la jeune femme, il ne voulait pas en profiter pour l'attaquer mais simplement pour faire évoluer les choses et ne pas rester figés dans cette situation alors que les ombres s'agrandissaient autour d'eux, signe que l'heure de sortie des drows approchait.

Avec appréhension, il regarda au fond des grands yeux de la jeune femme et y trouva de la dureté, beaucoup...mais également une grande bonté cachée et une tension permanente...sûrement la présence des drows proche ou bien l'inquiétude pour quelque chose de cher ?

[ Merci! :D Mais, autant que je te préviennes, tu vas souffrir! ^^]

Onora ouvrit de grands yeux ronds en entendant cette espèce de gringalet minable l’appeler « ma dame ». Elle lui assena un violent coup de poing droit dans la mâchoire, produisant un craquement sinistre tandis qu’elle se déboitait sur le coup. Ce type ne connaissait vraiment rien aux amazones. Un homme ne doit jamais, au grand jamais, appeler l’une d’entre elles ainsi. Elles ne sont les dames d’aucun d’entre eux. Si jamais vous êtes un homme, et que vous devez vous adresser à elles, évitez à tout prix toutes les appellations telles que madame ou mademoiselle. Du moins, si vous tenez à la vie. Appelez-les noble guerrière ou bien ne lui donnez pas de qualificatif, c’est parfois mieux. Vous risquez d’avoir moins de problèmes ainsi. En vérité, mieux vaut pour un homme ne jamais avoir à s’adresser à elles. Il risque au mieux de servir de père à ses enfants, au pire de se faire tuer. Réjouissant non ?

Mais bon, revenons à Onora et à son prisonnier à la mâchoire démise. Etant elfe, il ne risque pas grand-chose en ce qui concerne la reproduction. Les amazones sont fières et ne veulent pas de sang-mêlé, surtout s’il vient d’une race aussi peu guerrière que les elfes. Une telle engeance ne pourrait survivre dans les conditions hostiles des Terres Stériles. C’était une bonne nouvelle pour lui. De plus, n’était pas un Drow, il risquait moins de mourir. La mauvaise nouvelle, c’était qu’il avait commis une bourde en l’appelant « ma dame ». En faisait cela il avait attiré la colère de sa geôlière. Cela n’incitait pas l’amazone à le relâcher, comme il lui avait si « gentiment » demandé. Les minutes qui allaient suivre n’allaient pas être facile pour l’elfe.

« Ne m’appelles plus jamais MA DAME ! Suis-je claire ? »

Ainsi, ce gringalet déclarait n’être qu’un éclaireur sans importance. Se moquait-il d’elle ? Il n’était pas un simple éclaireur. Son déguisement, son faux teint noir… Il avait savamment pensé à tout pour paraître le plus Drow possible. Peut-être était-il bien un éclaireur, mais sans importance… Onora en doutait. Ce qui était de certain par contre, c’était qu’il ne connaissait pas la région, auquel cas il ne se serait pas aventuré dans le territoire amazone, ou bien plus prudemment. Ce dont elle était à peu près sûre aussi, c’est qu’il veuille en apprendre plus sur la situation du pays. Cela, elle voulait bien le croire. Un elfe seul dans cette région hostile n’était pas là juste pour faire du tourisme.

Onora aussi était curieuse de savoir ce que préparaient les Drows. Elle détestait rester dans l’inconnu alors que leur ennemi s’activait à on ne savait quelle plan destiné à rayer les amazones de la surface de Miradelphia. S’il venait de chez eux, peut-être pourrait-il lui apprendre quelque chose à ce sujet. A dire vrai, mieux valait pour lui avoir quelque chose à lui révéler, cela pourrait adoucir son humeur et limiter les dommages physiques qu’elle lui infligerait.

L’amazone relâcha la pression de son genou sur le torse de Rúmil et dégagea sa dague de sa gorge. Puis d’une main elle le prit par le col et le souleva sans ménagement pour le remettre debout. La légèreté de l’homme la surprit. Il ne pesait presque rien. Ce poids léger est une caractéristique du peuple sylvestre. Ils sont si légers qu’ils peuvent rester debout sur une fine branche sans la casser. Mais ça, Onora l’ignorait. Tout ce qu’elle savait, c’était que si jamais l’envie lui prenait de le lancer (envie très tentante à vrai dire), elle était à peu près sûre qu’il s’écraserait sur le volcan du Puy d’Elda, pourtant à une distance faramineuse d’elle. C’était étrange de voir un homme aussi léger. Tous les elfes étaient-ils comme ça ?

Ce n’était pas le moment de se poser cette question enfin ! Il y avait d’autres sujets plus graves et importants. La dague toujours à la main, elle l’agita devant les yeux de l’elfe.

« Tu viens de chez les Drows n’est-ce pas ? Qu’as-tu appris ? »

Elle avança dangereusement la dague de ses yeux. Le prenant par le col, elle le souleva sans faire exprès, malgré sa petite taille. Décidemment, l’envie de le lancer se faisait de plus en plus tentante.

« Ont-ils l’intention de nous attaquer ? Vont-ils s’en prendre à mes Sœurs ? »

Sa voix se faisait de plus en plus menaçante, montrant qu’elle perdait patience. Ca n’avait jamais été son point fort avec les hommes. Elles les jugeaient inintéressants, barbares et inutiles. Pour un raison inconnue, elle ne les supportait pas. Ils l’exécraient. Voila pourquoi elle n’avait pas encore choisit d’homme pour l’enfanter. Elle n’en trouvait aucun digne de cet honneur, et surtout capable de ne pas l’énerver au bout de deux secondes.

« Je te conseille de tout me dire et de ne surtout pas essayer de me mentir ! Autrement je te promets un vol plané inoubliable ! »

De la bonté dissimulée derrière ce regard dur ? Peut-être bien. Mais s'il commettait d'autres erreurs comme celle de tout àl'heure, il ne risquait pas de la voir un jour.

[HRP : mdr je regrette carrément ce ptit mot de trop, je peux pas éditer ?XD Je pensais pas morfler autant ]

Feanor avait reçu une intense formation d'espion et sa résistance à la torture était exceptionnelle malgré les apparences. Toutefois, la violence du coup l'avait surprit et, sentant sa mâchoire se déboiter, il faillit perdre le contrôle de lui même pour corriger cette petite humaine impertinente.
Mais redevenant immédiatement maître de lui même, il afficha une mine déconfite souffrant pour sa mâchoire.

Mais prêtant l'oreille à l'interrogatoire brutal qu'elle lui faisait subir, il comprit enfin qu'il était sur un territoire d'humaines en lutte contre les drows. Ses sœurs ? Difficile à croire mais cette façon de parler de son peuple évoquait la légende des amazones...Mais il devait se rendre à l'évidence...il était bel et bien en train de se prendre une raclée par une représentante de ce peuple mythique.

Toutefois, malgré la violence de cette femme, il n'arrivait désormais plus à lui en vouloir en réalisant qu'elle aussi se battait pour défendre son peuple.
Il soupira et porta ses mains à la mâchoire en la remboitant apparemment sans efforts, habitué qu'il était à décortiquer l'anatomie humanoïde.
Il sourit dans l'ombre de son capuchon et, d'une brusque poussée des jambes, bondit soudain en arrière en un superbe salto, y laissant au passage le pan de sa chemise (décidément humainement fragile) que la jeune femme tenait dans son poing.

Retombant sur ses jambes sans efforts, il tendit brusquement la main en direction de l'amazone avant qu'elle n'ait pu faire un mouvement.

"Bien, assez joué la comédie, je vois bien que tu es une puissante guerrière et je ne m'en sortirais pas indemne si je continue à jouer au sac de frappe. Je préfère collaborer car apparemment nous avons des objectifs communs..."

Il inspira, redoutant d'en dire trop...mais le combat éternel des amazones contre les drows l'impressionnait assez pour qu'il puisse leur prêter main forte.

"J'ai effectivement compris que je devais vous traiter en guerrière, mon erreur de vous considérer comme une femme commune ne se répétera pas. Quand à vous, je vous recommande également de ne pas me considérer comme un insecte."

Il ponctua d'un regard assassin qui révéla une toute autre personnalité que celle qu'il avait feint jusqu'ici. Mais il reprit alors un sourir chaleureux.

"Bien, effectivement, je reviens de la citée drows et, apparemment, ils ne sont pas sur le pied de guerre en vue de vous détruire. J'ai repéré leurs casernes mais, par manque de préparation, je n'ai pas pu aller plus avant dans la ville. Je prépare une seconde expédition pour demain matin dès les premiers rayons du soleil..."

Il croisa les bras.

"Vous savez tout, guerrière, que décidez vous maintenant ?"

Rejoindre le village des amazones ?

Cette idée surprit d'abord Feanor au plus haut point après s'être tant fait maltraité par l'une d'entre elles. Et redoutant les légendes populaires, la sécurité de son intégrité physique le préoccupait au plus haut point.

Réalisant alors le ridicule de ses préjugés, il secoua la tête et reprit le fil de ses pensées. Il avait certes besoin de préparation et passer une nuit seule sur ces terres dévastées si proches des drows ne l'enchantait bien évidemment pas le moins du monde...Mais de là à entrer en plein village inconnu remplit de furies guerrière comme celle qui venait de lui déboiter la mâchoire...

A force de tergiverser, la jeune femme venait de récupérer son équipement. Il l'observa un instant en réfléchissant une ultime fois. Elle avait plus ou moins changé d'avis sur lui et lui proposait son aide. Ce n'était certes pas le genre de personne prête à l'attirer dans un piège alors qu'elle avait la possibilité de le démembrer elle même.

Il inspira et expira brusquement. Il avait décidé de lui faire confiance et de lui accorder son aide, autant aller jusqu'au bout !

"Bien, je ne vous décevrait pas. Si je peux vous aider je ferais mon possible mais en tous cas je ne vous trahirais pas. Ma seule cible restera les drows.
Toutefois, montez à cheval, je peux soutenir l'allure d'un cheval au trot sur de longues distances mais seulement sur quelques kilomètres au galop. Quoi qu'il en soit nous iront plus vite ainsi même si je suis légèrement en retrait."

Qur ces mots, il attendit que l'amazone monte la bête pour la suivre en courant d'un pas souple et léger propre à sa race qui lui permetait de courir vite et en silence tel le vent.
Formes sombres et silencieuses dans la luit tombante, ils arrivèrent vite et sans encombre en vue des terres amazones...

Feanor n'en croyait pas ses yeux. Une telle citée, entièrement tournée vers la voie guerrière, était réellement impressionnante...et intimidante.

Il ne se fit pas répéter les consignes de silence, ne tenant pas forcément à se faire repérer. Il acquiesçât donc en silence et rabaissa son capuchon profondément sur son visage après avoir effacé les dernières traces de maquillage noir. Autant limiter les risques d'agression...

Mais tout de même, avait il raison de se jeter dans la gueule du loup de cette façon ? Certes, il avait été touché par la cause de cette amazone et cette voie lui permettrait sans doute de glaner des renseignements et sur les drows et sur ce peuple méconnu de femmes indépendantes...tant qu'il en revenait vivant.

Tout en méditant sur les raisons qui avaient poussé tant de femmes à rejeter les mâles de leur espèce, il suivit Onora en silence, conformément à ses consignes, et arriva au palais en observant chaque détail de la citée.

Entendant la question de la guerrière, il réalisa qu'ils étaient temporairement seuls et il en profita donc pour répondre discrètement dans un souffle pas plus fort qu'un soupire que seul la jeune femme aurait pu entendre.

"Cela dépend, nous disposons tous d'une grande agilité et d'une furtivité naturelle, après, libre à chacun de développer nos facultés à travers les entrainements. Comme nous disposons de l'immortalité plus nous sommes âgés, plus nos expériences pourront nous offrir de ne nouvelles particularités. Pour vous répondre directement donc, je ne suis qu'un jeune elfe qui ne sort pas de l'ordinaire mais qui a simplement fait de l'art de la reconnaissance sa spécialité. Mais sachez tout de même que nous disposons de beaucoup de guerriers qui disposent d'une grande force qui, mêlée à leur agilité, leur permet de combattre à égalité avec bien des combattants des autres peuples."

Ce petit discourt avait un but simple : lui livrer de bonne foi des renseignements sur les elfes pour prouver ses bonnes intentions sans pour autant y impliquer des informations personnelles. Quoi qu'il arrive il ne devait pas laisser la moindre information réelle sur son identité, d'où notamment son pseudonyme qu'il avait utilisé pour se présenter.
Ceci dit, ce n'était pas par manque de confiance qu'il agissait de la sorte, simplement qu'un espion digne de ce nom vivait dans l'ombre et ne devait pas laisser la moindre chance à son interlocuteur de le retrouver par ses propres moyens.

"Dois-je faire quelque chose face à votre dirigeante pour respecter un quelconque protocole en plus de me taire ?"

Il posa rapidement la question car il entendit des pas approcher au loin, sûrement la palefrenière qui revenait.