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 Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE]

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Arnaud de Brochant
Humain
Arnaud de Brochant


Nombre de messages : 91
Âge : 33
Date d'inscription : 25/10/2019

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge :  23 ans
Taille
: 1m78
Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE] Empty
MessageSujet: Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE]   Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE] I_icon_minitimeDim 27 Oct 2019 - 18:18

Identité
Nom/Prénom : Arnaud, de la maison de Brochant
Âge/Date de naissance : 5ème jour de la 3ème ennéade de Barkios, en l'an 993 du Xe Cycle ; soit 23 ans.
Sexe : Masculin
Race : Humain
Faction : La Péninsule.
Alignement : Neutre bon
Liens notables : Ses parents, des maisons de Brochant et de Versmilia
Geoffroy Falkenberg, baron d'Oesgard, avec qui il a passé plusieurs années à la cour de Serramire
Fulcran d'Entianne, oncle de la baronne d'Alonna, avec qui il a passé plusieurs années à la cour de Serramire

Métier : Duc de Serramire
Classe d'arme : Corps à corps & Magie (de la vie)





Description du personnage
De qui est Arnaud de Brochant, de son apparence, de ses biens et équipements, et capacités magiques


À ****
7:9:Ka,17:XI


Mon ami, je ne pensais pas avoir à t'écrire cela, mais les Cinq en ont décidé ainsi : cela fait deux jours que j'ai un nouveau maître. Et dire qu'à notre séparation, tu prédisais mon séjour à la cour si bref ! Je t'entends encore singer la lassitude du duc Edouard devant ma balourdise. Il est vrai que jeune, j'étais fort distrait. Mais force est de constater qu'à nouveau, tu t'étais bien trompé, puisqu'après quinze années au service de feu Aymeric, c'est son fils Arnaud que je vais conseiller. Je ne pensais moi même guère survivre à feu le duc, mais les Dieux semblent vouloir se jouer de moi une fois de plus !

Dix seigneurs de Serramire, rien de moins ! Et moi qui t'avais promis de te rejoindre au monastère de *** une fois libéré de cette charge, pour que nous devisions ensemble à nouveau, comme au temps de notre noviciat. Du reste, peut-être fusse-t-il une bénédiction que les ducs me gardassent si longtemps ; je réalisais cela quand tu m'avouais ton amour du silence et du plus profond érémitisme. Les Cinq ont été bons et ont mis chaque chose à leur juste place, mon ami, tant il est vrai que je n'aurais supporté la solitude de ta retraite, ni toi mon babil de courtisan. Ma reconnaissance t'est éternelle d'avoir malgré tout répondu à mes missives si longtemps, car je l'admets : je m'étale un peu trop. D'ailleurs, j'ignore bien encore pourquoi je t'écris, douze ans après ta mort - peut-être n'est-ce après tout pas pour obtenir une réponse que j'écris, mais seulement pour moi-même.

Mais je digresse! Parlons plutôt de ce nouveau seigneur qui me fait t'écrire. Je puis bien t'en causer longuement, puisque cela fait bientôt dix ans que je le côtoie. Par avance, pardonne la faiblesse qui me fera par trop de reprise resurgir la figure de son père, tant il est vrai que si du haut de ton ultime et inatteignable retraite, Aymeric de Brochant ne doit pas t'être plus familier qu'un autre duc, sache cependant que l'homme a marqué son époque, et moi le premier, mais surtout son fils. Ce dernier, tu t'en douteras, ne manque donc pas de rappeler son père. Il en a la taille haute, le port droit, les traits fins et le regard perçant ; je crois même que l'homme en a adopté les mimiques. Dur de l'en blâmer! Arnaud était encore enfant quand son géniteur fut embastillé, et son retour s’assortit d'un tumulte durant près de quatre ans. Ainsi, mon seigneur a côtoyé son père quand ce dernier n'était rien d'autre qu'un chef de guerre ! Et lequel ! L'homme s'est hissé d'une geôle pour s'asseoir sur le trône du Roy - pas étonnant que son fils l'ait admiré et imité. Pourtant, le connaissant bien, il me faut te confier l'heur que j'ai à découvrir dans ses yeux bleus une ardeur depuis longtemps disparue chez son feu son géniteur. Aymeric avait des cendres froides dans les pupilles ; son fils, quoiqu'il ait appris de son modèle à affecter le détachement, ne peut réprimer un allant certain, que même les clercs de notre sorte n'ont sut réprimer.

L'homme est gaillard ; quoiqu'il n'ait échappé à la pâleur serramiroise et à leurs cheveux de jais, qu'il porte d'ailleurs longs à l'image de son père, Arnaud n'a pas cette roideur qui caractérisait celui-ci. Peut-être s'agit-il là des maux qui rongeaient le corps du second et qui ont épargné le premier, ou bien c'est seulement là à l’œuvre la jeunesse dont jouit encore mon seigneur, plait à la DameDieu. Ce dernier a, du reste, tout pour en faire bon usage, lui qui a hérité de ses fiefs après de dix ans de paix, quand son père les obtenait suite à cinq de géhenne. Quelle loisance d'avouer cela, pour moi qui ait assisté aux troubles suite à la fin des Séraphins! Certes, le pays n'est pas sans dangers (il me faudrait une lettre supplémentaire pour te narrer les derniers maux dont souffre le royaume), mais pour celui qui a vécu les ravages des elfes noirs et du fratricide, c'est aux jours heureux du duc Edouard que me font penser les années passées sous la férule du fils Brochant. Il doit, il est vrai, en cela beaucoup à son père, qui a ramené la paix dans le royaume, mais c'est aussi en partie de son propre fait, puisque voilà près de sept ans qu'Arnaud dirige la marche serramiroise au nom de feu le duc.

Parfois j'envie cette félicité. Qui sait ? Fussions nous nés puissants seigneurs, peut-être les Cinq nous auraient réservé un tout autre destin ? Je ne peux te cacher que parfois, me tenant à la table des ducs, mes vœux de frugalité vacillent. Et les bêtes que sa ménagerie compte! Et les cottes dont ses coffres regorgent! Mais je m'égare. Du reste, à nous voir il y a trois jours de cela, tandis que mon seigneur s'en allait pour Diantra, je fus à peu près sûr de lui préférer mes bures à son harnois, tout noir et rutilant soit-il.

À me lire, je gage que tu t'imagines un vaniteux. Détrompes toi donc : ce n'est, je le crois, l'orgueil qui aiguillonne chez cet homme le goût de la profusion, mais bel et bien une appétence surprenante et une puissante curiosité. Qui eût cru que fils d'un homme si placide et hiératique puisse se dévoiler à son tour franc et leste ? Peut-être, à la réflexion, l'anomalie résidait chez le père, dont les années passées dans les geôles des Bastylle avait éteint le feu. En cela, je ne peux que féliciter notre propre coterie, car vois-tu, tandis qu'Aymeric séjournait dans quelque trou humide, son épouse eût l'heur d'envoyer leur fils au secret dans le prieuré de Vautravers, auprès du frère Lapipe que tu connaissais bien. Loin de brimer l'enfant pour en faire un moineau (tu me pardonneras cette pique), les nôtres ont su cultiver là sa curiosité. Ainsi, quand la plupart des siens dédaignent à cet âge là l'étude, Arnaud, lui, apprit bel et bien à apprendre. Je me suis même laissé entendre dire qu'on lui avait enseigné là quelques rudiments de l'Art, quoiqu'il n'en parle que peu, et c'est sûrement une chose sage. Après tout, dans ce Nord parfois si transi de peur face aux mystères qui lui semblent impénétrables, la magie, fut-elle celle de notre ordre bienheureux, peut susciter bien des craintes.

Mais je m'égare - vois là seulement une preuve supplémentaire de l'avidité de cet homme pour toujours plus de savoir. C'est d'ailleurs là finalement une heureuse disposition, quand on sait comment les années suivantes, Arnaud n'eût de cesse de découvrir ce que les murs d'un temple lui avaient caché. Moi-même ai-je parfois été surpris par l'intérêt qu'il pouvait porter aux comptes et aux fermages, et je gage que son père lui aussi demeura soulagé en découvrant, durant ses campagnes, le goût de son fils pour le terrible art de la guerre. J'ignore bien si feu le duc lui témoigna quelque fierté, car l'homme, il est vrai, restait bien avare du cœur. Je ne peux m'empêcher de penser, moi qui le connais bien, qu'autant d'attentes de la part d'un des grands hommes de ce Cycle, si elles ont certainement pesé sur mon nouveau maître, l'ont également exhorté à l'action. Arnaud semble résolu à faire briller son nom autant, sinon plus que celui de son père, et quoique la mort de ce dernier m'attriste, je ne peux m'empêcher de penser qu'elle offre au fils l'espace que ce cœur aventureux requérait.

De cela, nous verrons bien, tant que la DameDieu me prête encore vie longtemps, et fait, je l'espère, que je n'aie à servir un onzième maître.


Ton ami, Ignace Breguet






Histoire





À Aymeric de Brochant
4:3:Fa,992:X


Mon fils,

Le solstice prochain verra commencer la huitième année, depuis que je t'envoyais à la cour ducale. Longtemps m'as-tu accablé de t'enlever ainsi à ton foyer et à ta propre maison, mais quoique tu ne me l'aie jamais dit, je devine fort bien à ton silence que tu reconnais aujourd'hui le bien fondé de ce choix. La cour qui effrayant l'enfant apparaît désormais à l'homme comme un éden aux innombrables possibles - je ne le sais que trop bien, moi que mon père envoyât lui aussi servir son suzerain d'alors, feu l’aïeul du duc Edouard. Pour cela, je ne t'ai jamais blâmé de raréfier tes visites, ou l'éloignement qui transparaît de tes lettres, quoiqu'elles attristent grandement ta mère. Oncques mais, s'il me faut te rappeler aujourd'hui, ce n'est par égard pour tes propres parents, mais bien envers ta famille et ton nom.

Tu sais comment le sort de mes frères, que Tari emporta tandis que je n'étais qu'enfançon, m'a toujours hanté, et quelle ne fut ma diligence à me remarier après la trépas de ma première épouse. Sans cela, notre maison serait promise au domaine aqueux de la Voilée. Je ne doutais pas un seul instant, en t'envoyant à la cour, que tu ferais rayonner là bas le nom de tes ancêtres, mais, peu importe ce qu'il t'en coûte, je te commande donc de regagner ton pays natal, non pas pour permettre la gloire ta maison : seulement sa survie. J'ai obtenu pour toi du seigneur d'Avaugour la main de sa première fille ; tu la prendras pour épouse à la ******, cela a été arrangé aussi. Je ne doute pas qu'à la lecture d'une telle nouvelle, ton cœur ne s'ébaudisse d'être ainsi joué. Ne te méprends pas ; je ne te défends pas d'oublier l'amour courtois que les bardes ressassent aux grands seigneurs, quoique j'ignore bien si la cour du duc t'a réservé quelque mie. L'un n'empêche pas l'autre, mais le devoir doit précéder le désir - pars donc sans attendre pour Brochant. Dès lors que tu seras marié, je te rendrais ta liberté, dus-tu souhaiter regagner la cour ; mais avant cela, hâte toi de me rejoindre.


Gaston, seigneur de Brochant.

Ton père.






À Aymeric de Brochant
5:3:Ba,993:X


Mon fils,

J'ignore si ta hargne à mon endroit demeure telle qu'elle l'était encore il y a trois mois, lors de ta dernière visite. Les sages prétendent que le temps seul est le médecin des peines. J'ignore si cela est vrai ou non ; apprends seulement que ton premier enfant vient de naître - ton premier fils. Peut-être la vue de ta propre descendance saura susciter en toi quelque compréhension quant à mon choix de te marier, sinon quelque amour pour ta propre épouse. Point n'est besoin d'être sage pour voir dans tes yeux que tu ne l'aimais guère, mais sache qu'en dépit de cela, elle s'est diligemment acquittée de son devoir de femme. Fais en donc autant et viens voir ton fils - les Cinq n'aiment qu'un enfant soit sans nom.


Gaston, ton père.






À Aymeric de Brochant
5:2:Ka,998:X


Mon fils,

Ton cinquième enfant vient de naître ce matin, une fille bien portante. Quoique tu refuses à l'admettre, je devine déjà depuis quelques années que ton ire s'estompe - Mahaut elle même, après ton dernier départ, m'a confié déceler dans tes yeux quelque sympathie. Ta fierté te roidira sûrement l'âme en lisant cela, et bien qu'elle me cause parfois quelque tristesse, je ne peux que tolérer ton excès ; vois là la faiblesse d'un père qui partout espère trouver la grandeur de son fils. Jusqu'à ton retour, et lorsque tu repartiras, puisque jamais ne restes tu bien longtemps, je veillerai sur tes enfants comme je le fis jadis sur toi. Sache seulement que bientôt, à mesure que les années passent, Arnaud ne saurait rester plus longtemps à Brochant, non que je n'y manque de nourrice ou que ta mère ne se lasse de son petit fils. Il n'est pas bon qu'un enfant demeure trop longtemps dans les langes - jouis donc encore un peu de ta liberté, car bientôt je l'enverrais à son tour auprès de notre nouveau duc. Puisqu'à t'entendre, Merwyn te tient en haute estime, je ne doute pas que tu sauras obtenir de lui quelque place pour ton fils à la cour, comme page auprès d'un seigneur dont le nom ne fasse pas rougir celui des Brochant.


Gaston, ton père aimant.






À Gaston, seigneur de Brochant
3:4:Ka,999:X


Père,

Il se dit par le pays que ce ne sont rien de moins que les Cinq eux-même qui ont enhardi les barons à la rébellion, pour punir les avanies du Roy, du Royaume, ou d'on ne sait-trop qui. De cela, il ne m'appartient pas d'être juge, mais alors que le tumulte s'empare de la Péninsule, il me faut avouer mes fautes, sinon aux Dieux, au moins à vous. Trop longtemps ne me suis-je terré derrière l'offense d'une union à laquelle je n'avais eu le choix, et ais-je argué mon rôle à la cour pour me détourner de mon devoir, tant de fils que de père. Aujourd'hui le duc et son allié le marquis ont décidé de marcher avec toute leur force sur les rebelles d'Oesgardie, et j'ignore si de cette entreprise, toute puissante soit-elle, je reviendrai. Adonc, mon père, je me résous à faire la paix avec vous et avec ma propre maison - dussé-je revenir que je reprendrais ma juste place à vos côté. Mais avant cela, Othar veut que épanchions pour un temps sa soif, et il me coûte, du reste, de laisser seul trop longtemps mon duc seul auprès de cet Aegar, ce gueux enrichi dont on ne sait par trop quelle menée il est devenu marquis, et à quoi sa vile nature le destine. De cela, les Cinq seuls savent - je veux néanmoins faire une dernière fois mon devoir auprès du duc avant de revenir le faire auprès de vous.


Votre fils dévoué, Aymeric.






À Gaston, seigneur de Brochant
9:3:Fa,999:X


Père,

Les doutes dont je vous faisais part un mois plus tôt se sont hélas avérés, et si le concours de Serramire et du Berthildois ont fait flancher l'Oesgardie rebelle, je suis maintenant certain que cette alliance nous mènera à la ruine. Je m’apprêtais à regagner Brochant quand la rumeur d'un complot ourdi par ce pourceau d'Aegar a transi la cour, visant rien de moins à entraîner le duc Merwyn dans sa félonie. Quoique j'ai promis de vous revenir, il me faut tenter une dernière fois de raisonner le duc. J'ai avec moi une coterie de fidèles ; nous nous sommes résolus à mettre fin à la cabale, dut-on étriller le marquis. Priez donc pour moi, père, car je puis bien revenir en héros ou ne point revenir du tout. Si Tari voulait que cela se produise, veillez, comme vous le fîtes si bien durant tant d'années, auprès de mes enfants - et fermez vos portes. Il se dit que Diantra s'est libérée des factieux - la lutte dut-elle s'emparer de Serramire, c'est au Roy qu'il nous faudrait rester fidèle.

Que les Cinq vous gardent,


Votre fils dévoué, Aymeric.






À Marcus, de la maison d'Adoran, régent de Serramire
1:2:Ba,999:X


Seigneur,

D'aucuns, je n'en doute pas, n'auront pas manqué de présenter mon absence au triomphe du Roy à Diantra pour de la tiédeur, sinon de l'amertume. Il est vrai, j'ai compté parmi les fidèles de feu le félon Merwyn, néanmoins jusqu'à ce que celui-ci ne se rebelle contre la couronne. Si d'aventure vous doutiez de mes paroles, sachez que cette même rébellion m'ôta mon père et que c'est pour son deuil que je me refusais à gagner Diantra. Vous qui devez en ce moment chevaucher vers le Nord, sachez donc que de la flétrissure de mon pays, je conçois certes de la tristesse et de l'amertume, mais non de la sédition.


Aymeric, seigneur de Brochant.






À Mahaut, de la maison d'Avaugour
6:2:Ba,1:XI


Madame,

Le mois passé vous vous lamentiez de mon départ, que je regagnais la ville dont était venu tant de malheur. Apprenez donc que tout cela changera bientôt, car vous me rejoindrez prochainement à Serramire, et que la cité ne sera rien d'autre que mienne. Loué soit le Roy qui nous envoya cet Anselme! Dire que je l'ai maudit pour cela ; mais à la réflexion, il me sera bien plus aisé d'évincer ce ladre qu'il ne l'aurait été avec le régent Marcus. Anselme est un rustre des marches, dont la rudesse ne sied ni au peuple ni à la cour. À peine ai-je fait scander mon nom que les gueux l'ont repris en cœur! Il s'en trouve même certains pour faire de l'éclipse cyclénale singulière un argument à ma cause. Bientôt, je gage que quelque intrigue fera boire au Bastylle le bouillon de onze heure - en cela, je sais la dame Victoire forte adroite. Et quoique le procédé m'exècre, nous pourrions bien recourir à la jacquerie le cas échéant. Quoiqu'il en soit, ne tardez plus : rejoigniez moi pour fin du mois pour que nous célébrions mon triomphe. Je veux en outre que vous preniez Arnaud avec vous : au train où vont mes entreprises, il lui faudra bientôt apprendre à être marquis. Demain je rencontre rien d'autre que le capitaine de la garde de Castel-Tolbioc!


Aymeric, seigneur de Brochant.

Votre époux.






Au frère Lapipe, prêtre de Nééra
2:6:Ba,1:XI


Vénérable père,

Aux côté du coursier vous trouverez un enfant, que je vous prie d'admettre au sein de votre prieuré comme novice. Autrefois, feu mon père vous tint en redevance, après qu'il vous eût sauvé des croquants noirelfiques ; néanmoins jamais n'exigea-t-il quoique ce soit en retour. En son nom, que Tari le garde, je vous demande donc cette faveur : elle n'est pas déshonorante, puisque c'est pour sa sûreté que je vous demande de garder cet enfant, qui n'est autre que mon fils. Son père est la victime d'une cabale, et je redoute pour la vie de mon enfant, tant qu'Aymeric n'aura triomphé de ses adversaires. La DameDieu aidant, cela ne devrait guère tarder ; j'enverrais alors quelqu'un récupérer mon fils.


Mahaut, de la maison d'Avaugour, dame de Brochant


Ps : le coursier se chargera de vous remettre cent souverains ; je dormirais plus sereine en sachant que vous et vos ouailles ne manquez de rien.





Au frère Lapipe, prêtre de Nééra
2:6:Fa,2:XI


Vénérable père,

De grâce, ne m'écrivez plus! Quoique mon cœur s'apaise de savoir mon fils sain et sauf, c'est là un danger que vous ne devez plus prendre. Voilà près d'un an que je n'ai plus de nouvelle de mon époux, et il se dit qu'à Serramire, une nouvelle cabale évincera bientôt le Bastylle de la ville. Peu me chaut de ce qu'il advient du pourceau qui séquestre mon époux, mais je redoute que ne lui succède quelqu'un de pire. Quoiqu'il en soit, aucun n'a à savoir où réside mon fils, et puisqu'à vous lire, ce dernier s’accommode fort bien de la vie au sein de votre prieuré, je désire qu'il y demeure encore. Continuez donc à lui instruire les lettres et de l'amour des Cinq ; je veillerai à ce que vous demeuriez prospères. J'enverrai moi-même un coursier aux nouvelles.


Mahaut, de la maison d'Avaugour, dame de Brochant, votre débitrice.






À Mahaut, de la maison d'Avaugour, marquise de Serramire
******, 6:XI


Madame,

Je gage que la lecture de ce titre vous trouve fort étonnée. Céans je vous écris de Castel Tolbioc, où ma victoire est consommée. Clairssac maté, les Lourmel endeuillés, c'est en moi qu'ils ont reconnu leur marquis. Je puis désormais contempler du haut des remparts la misérable cellule où jadis me fit croupir Bastylle, et c'est à ce sujet que je vous écris. Je veux qu'Arnaud me rejoigne sans attendre, car bientôt je marcherai au Nord pour parachever ma victoire - ce en quoi Clairssac, hier mon ennemi, semble fort aise de m'aider. Je me suis résolu de ne point m'irriter contre vous d'avoir tenu mon fils si loin du monde durant les temps de troubles qu'a connu ma maison - c'était là le soucis d'un cœur femelle que je ne puis blâmer. Néanmoins, il tarde depuis trop longtemps désormais qu'Arnaud apprenne à agir en seigneur - en cela, je pourvoirai. Qu'il gagne donc sans attendre Serramire, où vous nous rejoindrez ensuite avec nos gens et le reste de mes enfants.


Aymeric de Brochant, marquis de Serramire.







À Mahaut, de la maison d'Avaugour, marquise de Serramire
******, 7:XI


Madame,

Hélas, la duplicité que l'on soupçonnait chez Clairssac est avérée. Dans son avanie, l'homme, non content de lorgner sur mes baronnies rebelles, s'est employé à retourner contre moi mes propres vassaux. J'ignore combien parmi les Trente a-t-il acquis à sa cause ; toujours est-il que j'entends bien punir ce factieux. En cela, Othar m'est clément, lui qui a jeté Jérôme face à aux félons d'Oesgardie. Puissent-ils s'entretuer ; je marche céans vers l'Hasseroyale et attends bien achever ces séditieux, quels qu'ils soient. Arnaud m'accompagnera ; bien qu'il soit encore jeune, il lui faut découvrir au plus vite ce qu'est la guerre, s'il veut un jour pouvoir me succéder. En mon absence, je veux que mes enfants, demeurent à Serramire, où ils seront le plus en sécurité.

Priez les Cinq pour mon succès.


Aymeric, marquis de Serramire, votre époux






À Aristide, de la maison de Brochant
****, 7:XI


Petit frère,

Tu te souviens de la geste d'Allart, celle que nous contait la vieille *** ? Depuis que je suis père à la guerre, pas un jour ne passe sans que je ne découvre des hommes semblables. Dire que des années durant, je pensais le monde limité aux murs de mon prieuré! Rien qu'en deux semaines, nous avons passé la trouée de l'Hasseroyale, vu les Hortles terribles ; aujourd'hui je t'écris de la cachematte de l'isle, dont s'échappa le fameux Walfen! Dur de comprendre pourquoi tous appréhendent la guerre ; en ce qui me concerne, elle me ravit jusque là. Nos cousins Pierre et Nestor sont aussi de cet avis là, notre oncle Evrard également! Il y a un an, j'ignorais presque tout encore de ces parents et aujourd'hui je me découvre entouré de preux. Plaise aux Cinq, bientôt tu en seras également.


Ton frère, Arnaud.








À Aristide, de la maison de Brochant
****, 7:XI


Petit frère,

Je comprends maintenant et je regrette mon enthousiasme. La peste tue les hommes ; les elfes noirs sont sur nous ; les morts marchent. Père a été défait.

Prie pour nous,


Arnaud.







À Aristide de Brochant,
******, an 8:XI


Mon frère,

Dur d'imaginer que la guerre et son cortège de malheur puisse assagir qui que ce soit. Durant les mois derniers, j'ai vu les preux que j'adulais se livrer à la pillerie, à l'ivresse, à l'ire la plus puissante et à la fuite la plus couarde. À Nebelheim comme à Amblère, nous tinrent plus de la bête que de l'homme, pourtant céans, dans la citadelle d'Oesgard, nous nous tenons désormais tous, apaisés. Peut-être la guerre fatigue-t-elle juste ; las de combattre, chacun s'est incliné, et, par la grâce des Cinq, c'est devant père qu'ils l'ont fait. Clairssac, les Broissieux, les Falkenberg : matés, tous ont rendu l'hommage à père. Nous reviendront bientôt triomphant à Serramire, avec dans nos bagages nul butin, sinon ceux d'hommes. Fulcran, l'oncle de la baronne d'Alonna, et Geoffroy, le futur baron d'Oesgard, sont de ce lot. Je ne peux te cacher mes doutes à l'idée de rompre le pain avec ceux qui ont tant voulu notre perte, mais je gage que c'est là une leçon de plus à apprendre de père. J'ignore si celles-ci auront un jour une fin ; parfois je crois déceler chez lui de la fierté, parfois j'ignore s'il est mon propre père. Qu'importe : tous les jours j'apprends de lui et de son entourage. Et c'est tant mieux ! On dit le Roy mort : la guerre, à n'en pas douter, va reprendre. Plait aux Cinq, tu seras à mes côtés ce jour là.


Ton frère, Arnaud.







À Arnaud, de la maison de Brochant
******, 10:XI


Fils,

Céans nos ostes passent l'ancenois à la torche, mais malgré deux premières défaites, nos ennemis se refusent à la reddition. Je les pensais prompts au bellicisme et hardis à la charge, voilà que les hommes à la chouette se cramponnent à leurs perchoirs. Cela ne fait pas nos affaires, car si je puis aisément les écraser en campagne, il m'est impossible de les assiéger sans diviser mes forces. Adonc, je te commande de lever les milices et de me les envoyer sans attendre. J'ai d'ors et déjà eu vent des succès de nos amis dans l'Eraçon, oncques mais, tu sais comme moi l'importance qui réside dans la complétion de la victoire. La Ligue est déjà vaincue, Nimmio occis : je ne puis permettre à quiconque de passer le seuil de Diantra avant moi.

Presse donc, fils.


Ton père, Aymeric.








À Aymeric de Brochant, marquis de Serramire et sénéchal du Roy
*****, an 10:XI


Mon bon père,

Voilà deux ennéades que les renforts que vous demandâtes sont partis, menés par Otto Vanhardt ; je gage qu'ils auront su vous trouver tandis que j'écris ces mots. Je sais votre attachement à la célérité dans cette guerre, et l'urgence de rendre Diantra à notre Sire ; vous ne me l'avez que trop bien expliqué et seul un fol n'y verrait là raison. Pourtant je vous prie, non, je vous implore, mon père, revenez vite à Serramire : mère n'est plus. Plus que jamais votre présence nous est nécessaire, père aimé, à moi tant qu'à vos autres enfants.

Que les Cinq vous gardent éternellement,


Arnaud, votre fils dévoué.








À Arnaud,de la maison de Brochant
******, 10:XI


Mon fils,

Il y a ****** jours, j'entrais en conquérant dans Diantra et la rendait au Roy ; avant hier, les pairs du royaumes ont fait de moi le régent du royaume. J'ignore si ces succès susciteront en toi quelque fierté filiale, tout en sachant qu'ils ne peuvent effacer la tristesse d'être orphelin. Oncques mais, je sais que même triste, tu sauras comprendre l'impérieuse nécessité qui me retint céans et me garda de voir Mahaut portée en terre. Ta hargne à mon endroit est légitime, aussi je ne te blâmerait pas de me tenir rigueur ; sache cependant que ce n'est pour mon propre plaisir que je dédaignais ainsi mes ultimes devoirs d'époux. Quoique je t'aie toujours traité comme un homme, je n'en oublie pas moins ta jeunesse : or grandir implique dolence. Oncques mais, si je ne t'ai guère ménagé durant ces années, bientôt t'accorderai-je un peu de répit. La guerre pour Diantra est terminée, mais le royaume recèle encore de nombreux troubles ; bientôt je me tournerai vers l’extrémité de la Péninsule, où la rébellion fleurit encore. Mater cette ultime poche est nécessaire avant de pouvoir mettre le royaume en coupe droite ; cependant, quand c'en sera l'heure, je te souhaite à mes côtés. Tu t'es fort bien acquitté des charges que je t'avais confié et désormais je désire que tu rejoigne la cour, comme autrefois mon père m'envoya auprès du duc d'alors pour y découvrir la politique. Il n'est jamais trop tôt pour apprendre de ce monde, et pour toi qui est jeune bachelier, trouver un bon parti. À cela, tranquillise toi, je pourvoirai aussi.


Ton père, Aymeric, duc de Serramire, Régent et Sénéchal du Royaume.







À Fulcran,
******, 10:XI


Fulcran, mon ami

Tu sais comme moi pourquoi mon père autrefois te fis gagner sa cour, et moi-même alors doutais grandement de pouvoir tolérer la présence de la parenté d'une ancienne ennemie. Si les années n'ont naturellement donné tort, ton départ, quant à lui, me fait réaliser à quel point ta présence à Serramire m'était en vérité chère. Je garde encore en mémoire notre souhait commun, à toi, Geoffroy et moi, de naviguer l'Olia des terres naines jusqu'au lointain estrévent, dès lors que seraient remontés au Nord nos parents. Hélas, tu le sais autant que moi, ni mon père ni ta sœur ne gagneront leurs fiefs de sitôt. Je comprends ton désir de rejoindre Alonna désormais que ta nièce s'y trouve, tout en admirant ta dévotion filiale : tu sais fort bien qu'à sa place, c'est toi que j'eus espéré baron. J'ignore encore comment Alanya sut faire plier Aymeric, car ses desseins initiaux ne laissaient la place au doute. Mais je digresse : en vérité, je crois que j'envie surtout cette liberté dont tu jouis désormais. Plait aux Cinq, un jour pourrais-je moi aussi décider à ma guise où aller et venir, sans que mon père ne me mande quelque part. De cela, je ne suis pas tout à fait sûr.


Ton ami, Arnaud







À Arnaud,
5:7:Fa,11:XI


Arnaud, mon fils

Je me figure ta colère en découvrant mon absence au moment où notre famille se réunit pour célébrer les unions de ton oncle et de ta tante, de même qu'à travers tes silences à mes lettres, je décelai de la rancœur à l'idée de quitter Serramire. Autrefois éprouvais-je une ire semblable, quand enfin heureux à une cour où mon père, pensais-je, m'avait exilé, ce dernier me commandait d'en partir promptement. La gueusaille envie souvent notre sort, et elle a ses raisons, il est vrai, mais les roturiers ignorent tout ce que noblesse oblige : et toi, mon fils, qui est au pinacle de cette même noblesse, il est attendu beaucoup de toi. Oncques mais, sache qu'après l'astreinte, la liberté viendra : ne me fais donc plus attendre et empresse toi de gagner Diantra et que nous annoncions tes fiançailles.


Ton père, Aymeric de Brochant







À Arnaud,
******, 14:XI


Arnaud, mon fils

Cela fera bientôt quatre années que je préside aux destinées de ce royaume, que longtemps j'avais cru voué la géhenne et à l'oubli. Tu sais mieux que quiconque les raisons qui m'ont poussé à descendre aussi loin de nos terres natales pour tâcher de maintenir quelque paix sur le pays, tant il est vrai que je t'abreuve régulièrement de lettres, quoique tu ne me réponde guère. Plait aux Cinq, au moins les lis-tu ; je ne désespère du reste pas qu'un jour tu me rejoignes enfin à la cour. Dans ma dernière missive, je promettais de gagner Serramire, hélas l'insurrection s'est emparée de Merval, qui des années encore après la mort de l'ineffable Cléophas demeure une épine dans mon pied. Que ce délai ne t'ébaudisse cependant : je ne veux que tu te figures mon désamour, car rien ne pourrait être moins vrai. Te savoir à Serramire, qui puisqu'en dépit de mes souhaits, m'afflige, me console également, au moment où la rumeur d'un retour des peaux vertes parcourt le pays. Je sais que ton absence céans est un bienfait de plus au Nord, auquel, en dépit de toutes les apparences, je demeure plus attaché qu'à tout, sinon toi.


Ton père aimant, Aymeric de Brochant







À Arnaud,
******, 16:XI


Mon bon fils,

Je n'ignore pas que ma venue t'ait apparue semblable à une remontrance, tant il est vrai que je me suis gardé, par le passé, de te voir sous d'heureux auspices, et que je ne t'ait de fait réservé ma présence qu'aux heures sombres. Tu me reprochais de dédaigner les miens et de n'avoir d’œil que pour le Roy et de n'être parvenu au Nord qu'à la menace de l'insubordination ; c'est ce que plaident les apparences et je ne te ferai pas l'offense de trop le dénier. Sache cependant que mon absence, si elle te fut douloureuse, demeurait motivée par ma grande confiance en toi et ta vertu. En cela, ta réserve à envoyer la légion aux côtés de ces chasseurs de vers enhardis témoigne une fois de plus de ton entendement. J'ai été dur et sûrement avare envers toi, il est vrai ; sache cependant que malgré mon aridité durant les années qui me virent tant près que loin, ma fierté à ton endroit n'en est allée que croissante. Cette fierté, je m'engage à te la témoigner un peu plus, ainsi qu'à m'acquitter d'une plus grande dévotion envers toi et toute notre famille. Oncques mais, j'en attendrais tout autant de toi. Voilà donc ma promesse : lorsque tu m'auras rejoint à Diantra, nous regagnerons ensemble nos terres en compagnie du Roy et de ta promise, pour qu'en père et fils nous assurions la bonne tenue du Royaume et de Serramire, ce jusqu'à ce que notre Majesté soit en âge de décider où il souhaite résider. Quant à la femme que je te destine, j’espérais qu'un peu de mystère aiguise ta curiosité et te pousse à venir la découvrir, mais puisque je me résous désormais à la simplicité, je te révèle son nom : il ne t'agit de nulle autre que la sœur du Roy, Alcyne, dont je te donne la main. Ne me fais donc plus attendre et viens t'en à Diantra.


Ton père aimant, Aymeric







À Aymeric de Brochant, duc de Serramire, etc.
6:2:Ka,17:XI


Père,

J'ignore et je redoute désormais, après toutes ces années de colère sourde et de silence froid, que vous ne vous soyez lassés de m'attendre et que vous eussiez reporté votre amour sur mes frères, partis vous rejoindre il y a des années de cela à la cour. Le blâme m'incombe entièrement, tant il est vrai que je ne sus un temps que saisir l'offense au travers de vos demandes, quand la piété filiale m'eut exhorté à être plus docile. Vous avez toujours eu mon bien à cœur, quoique celui-là ait souvent révolté mon orgueil. C'était l'ire d'un enfant qui me dominait et j'en prends maintenant la mesure. Adonc, j'obtempérerai et gagnerai Diantra sous mois ; ce temps m'est nécessaire pour m'assurer avant la venue de l'hiver de la sûreté du Fort-Norkan, dont le silence me préoccupe. Si les Cinq sont cléments, je serais à Diantra avant les premières neiges, et prie la DameDieu que vous ne me teniez rigueur de ma trop longue et tenace opiniâtreté.

Votre fils dévoué,


Arnaud.




À Arnaud de Brochant
7:2:Ka,17:XI


Mon frère,

C'est le cœur lourd que je te révèle la terrible nouvelle. Père est mort cette nuit. A l'heure où je t'écris ces lignes, je ne sais encore rien des circonstances ; tu n'imagines pas la confusion qui règne à Diantra. La cousine Constance a prétendu ne rien savoir ; j'ai peine à la croire, tant elle semble avoir gagné en influence ces dernières années. On raconte que le roi en personne aurait demandé que Père soit inhumé en la cathédrale Sainte Deina, aux côtés des princes de la dynastie royale. Je ne suis pas le seul à penser qu'il aurait dû reposer en sa terre natale, mais personne ne nous demande notre avis. J'ignore si tu projettes encore de rejoindre la cour, ainsi que Père t'y a si longuement invité ; peut-être es-tu déjà en route, ignorant la cruelle vérité. Je fais le vœu que tu puisses, à tout le moins, assister à l'office. Ce serait là un bien maigre réconfort, mais un réconfort tout de même.


Aristide.



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MessageSujet: Re: Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE]   Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE] I_icon_minitimeLun 28 Oct 2019 - 18:22

Bonjour à toi,

Bon, pas de grande surprise : la fiche est agréable, et cette forme épistolaire est intéressante pour ce personnage qui a longtemps servit de PNJ. Elle exacerbe les sentiments, et sûrement saura être un bon point d'ancrage entre l'ancien et le nouveau Serramire. Il me semblait dur de venir après Aymeric, qui a tant fait pour sa terre et dont le joueur avait une plume incomparable. Tu m'as prouvé le contraire et je t'en remercie.
Concernant la magie, et au vu de la fiche et du contexte péninsulaire général, je t'accorde le rang d'éveillé (ou néophyte). Libre à toi de continuer sur cette voie. La Damedieu sait être bonne avec ses ouailles.
Du reste, tu sais qu'il me plairait de jouer avec toi, tant sous Alanya que sous Fulcran. N'hésite donc pas à venir me quérir quand le coeur t'en dira.

Assez de suspens, voici ma décision :

Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE] Tampon13

Code:
[Métier] : Duc de Serramire

[Sexe] : Masculin

[Classe d'arme] : Corps à corps et magie de la vie

[Alignement] : Neutre bon

Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur !
Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Arnaud de Brochant, Duc de Serramire [TERMINE]
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