Nombre de messages : 37 Âge : 27 Date d'inscription : 10/02/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 203 ans Taille : 1m46 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Telchar Long-Nez [Terminé] Ven 20 Déc 2019 - 1:35
Possessions & Equipements : Si ce n’est ta propriété terrienne à Qiryah, dont les ridicules dimensions te permettent de pleinement t’adonner à ton activité favorite, il n’est pas véritablement d’objet auquel tu tiennes. Certains de tes costumes de spectacle peut-être, et le bouclier qui te suis à l’intérieur des arènes. Mais en dehors de cela, il n’y a que tes bêtes. À la fois tes choses et tes seules véritables amies, elles sont finalement plus ce qui fait ta personne que ta personne elle-même.
Parmi les plus proches de toi
Fafnir ; le Gobelin rouge:
Gromthi ; la chouette d'Ousomös:
Barag et Drendgal ; les chiens-ours:
Durakbar ; le félin à pointes:
Skree ; le Morgal:
Apparence :
Taille : 1m46
Couleur des yeux : Marrons
Toute ta vie on a beau t’avoir forcé au marteau et au burin, mais ton corps a soigneusement refusé de se conformer à ce que l’on attendait de lui. Tes muscles se sont tressés sous ta peau, aussi noueux que des cordes d’arrimage, mais tu ne t’es jamais dignement étoffé. En comparaison à la majeure partie de tes camarades tu parais chétif et allongé. Que l’on n’aille pas croire que tu es moins résilient pour autant. Et d’ailleurs résilient, tu l’as été assez longtemps pour que l’âge commence à te marquer. Pour que le dessous de tes yeux se creuse, que la cale sur certains de tes doigts se transforme en véritables écailles, et que ta crinière, autrefois d’un roux intense, ne commence à blanchir.
Personnalité :
Taciturne et lunatique, tu n'as jamais été particulièrement à l'aise en présence d'autres créatures pensantes. Leur simple présence t'est un insupportable défi, car les dynamiques qui régissent les interactions entre eux, tu ne les as jamais véritablement comprises. Tu es trop détaché peut-être. Trop peu intéressé par ces êtres beaucoup trop intelligents, beaucoup trop complexes pour rester logiques. Les créatures pensantes pensent, et à ton humble avis, les créatures pensantes pensent mal. Les créatures pensantes se laissent emporter dans des spirales de raisonnements affectifs qui ne sont jamais qu'à leur détriment. Elles ne se contrôlent pas. Elles ne sont pas efficaces. Elles refusent l'efficacité, et en cela, elles te sont insupportables. Les créatures pensantes sont comme Brissea. Puissantes, vives, mais faibles. Destinées à être dominées par celles ayant décidé de livrer Guerre à cette part d'elles-mêmes. Destinées à être dominées par les dignes fils de Mogar.
Mais malheureusement, et tu te hais pour cela, tu es toi aussi une créature pensante.
Capacités magiques :
Ils pensaient tes efforts mal placés, tes méthodes odieuses et tes expériences peu utiles. Répugnantes même ! S’ils savaient à quel point ils s’étaient trompés. Non, tu n’es peut-être pas le médecin qu’ils auraient voulu que tu deviennes, tes runes ne rendront peut-être pas ses forces à un soldat Dawi luttant par monts et vaux contre les Grands Vers, mais elles n’en sont pas un bijou de scellage pour autant. Spécifiques à l’extrême, tes plus belles runes sont celles que portent tes bêtes. Généralement portées par paires, elles sont écrites pour réagir à la condition physique de leurs porteurs, et leur permettre de pousser le combat le plus loin possible. Parmi les effets que tu affectionnes le plus on retrouve par exemple :
• Rune de reconstitution : Accélère drastiquement la régénération de tissus lésés lorsque le corps est en état d’alerte • Rune de rage : Augmente l’état d’excitation en réponse à une douleur intense • Rune d’acuité : Ralentit le rythme cardiaque en cas de montée d’adrénaline
Et quitte à ce que tu te retrouves face à un adversaire rechignant à pousser les animaux dans leurs retranchements, ( il est arrivé que quelques goujats s’attaquent directement à toi ! ) tu possèdes un bouclier, gravé de runes-sortilèges te permettant de toi-même « motiver » tes partenaires de combat à plus se donner.
Histoire
- Non ne tuez pas celui-là !
C’est avec ces mots que commençait ta véritable histoire. Toi, Telchar Long-Nez, dawi parmi d’autres. Pour tout ce que pouvaient en penser le reste du Zagazorn, naître enfant du clan Long-Nez, élevé par le clan Long-Nez et doté des talents du clan Long-Nez n’avait rien de facile. Aux yeux des autres vous êtes précieux. Un futur médecin. Un futur guérisseur. Un futur runiste, gardien de l’un des plus grands trésors de votre peuple. Aux yeux des autres vous étiez le disciple de grands maîtres, d’un clan révéré, dont l’attention et l’affection ne pouvait être qu’à l’image des soins qu’ils ont portés aux grands de ce monde à travers les temps.
Les autres ont raison.
Seulement être précieux n’est pas toujours confortable. Les attentions des maîtres pas toujours voulues, surtout lorsque vient le moment de devenir sa propre personne, et d’apporter quelque chose de nouveau. Surtout quand vient le temps d’exceller.
- Celui-là pourra m’être utile.
Aux yeux des autres, les Long-Nez sont des guérisseurs. Des êtres d’une infinie bienfaisance, dont les pierres soulagent les maux. Rares sont ceux qui s’intéressent à l’envers du décor. La médecine n’est malheureusement pas une science exacte, et son équivalent arcanique encore moins. Il suffit parfois d’un caractère pour transformer la plus excellente des runes de guérison en une arme mortelle, comme il suffit parfois d’un caractère pour transformer la plus banale des runes en un véritable Saint Graal. Tes maîtres prirent bien soin de te l’enseigner avant même l’âge de ton Kumenouth. Mais lorsque les condamnés se font rares, lorsque vient le temps d’écrire les runes destinées à soigner les vôtres, alors là c’est la vermine la première à être alphabétisée.
Pour autant que tu le saches, la chasse aux gobelins vous a toujours offerts à vous traceurs de runes de vie l’opportunité de vous exercer sur des cibles vivantes – ou presque, et pensantes – ou presque. Ainsi va la médecine. La médecine aime à se justifier, tant qu’elle peut fermer les yeux sur ses propres pratiques. Ton problème n’aura finalement été que de forcer la médecine à ouvrir les yeux.
- Je ne fais qu’essayer de faire en sorte de nous donner un canevas pour autre chose que des runes mineu…
- Telchar !
Tu en étais venu à abhorrer l’usage qu’il faisait de ton nom. Parce que c’était toujours le même. Ton tuteur beuglait ton prénom pour te faire taire lorsqu’il ne trouvait pas d’autres arguments à t’opposer. Il faisait abus de son autorité dès lors qu’il se rendait compte que tu ne faisais jamais que continuer à marcher dans ses pas, dans leurs pas à tous, et pousser leur magie et leur science plus loin. On n’obtient jamais rien sans sacrifices. On n’obtient jamais rien sans force. Jamais vous ne seriez nés si Mogar n’avait pas vaincu Brissea. Jamais vous ne seriez nés si Mogar n’avait pas fait Varri captive. Votre histoire s’inscrit dans la douleur. Il n’est rien d’acquis sans souffrance…
- Joue les gratte-plumes tant que tu veux ! Nos béliers ne se sont jamais mieux portés que depuis qu’on a mes gobelins !
Et personne ne pouvait affirmer le contraire. C’est d’ailleurs la seule raison pour laquelle ton abject manège put continuer aussi longtemps. Abject… probablement n’aurait-il pas paru aussi abject si tu n’en étais pas à l’origine. Après tout les gobelins n’étaient que de la vermine. Elever la vermine pour s’en servir de cobaye, qu’y avait-il de si abject là-dedans ? Trier les spécimens les plus résistants et les plus faibles pour obtenir le plus grand éventail possible de conditions, n’étais-ce pas là le devoir d’un scientifique ? Minimiser les risques que courraient ceux qui importent, n’étais-ce pas là le devoir du médecin ?
Pas pour toi.
Toi, tu étais doué de trop peu d’empathie pour que l’on t’y autorise. Tout cela te semblait bien trop logique, bien trop évident pour que les tiens ne finissent pas par prendre peur. Et puis… toi tu leur parlais, à ces vermines. Tu parlais peut-être plus à tes cobayes que tu ne parlais à tes congénères. De quoi serais-tu capable à terme alors, où se placerait ta limite, lorsque tu étais capable d’infliger ce genre de choses à ce qui te servait de « confidents ».
D’un côté des maîtres au regard partagé entre éthique et ambition. De l’autre un jeune runiste profondément inconscient de la nature même de ce dilemme. Il leur fallait te punir, mais comment ? Quelle punition pourrait bien être adaptée à un dawi n’ayant jamais véritablement trahi aucune promesse ni envers son peuple, ni envers les dieux ?
- Tu ne passeras pas ton Altmenouth aujourd’hui.
- Mais p’pa, ça va faire 40 ans que tu m’enseigne ! Ça va faire 40 ans que je saigne et que je sue ! J’ai fait tout ce qu’il fallait pour devenir un Altrommi. J’ai même plus fait que ce qu’il fal…
- Justement Telchar. ton père baisse les yeux d’un air sentencieux vers toi Tu en as trop fait.
Être Pleine-Barbe n’est pas seulement être compétent. Être Pleine-Barbe c’est aussi être considéré comme fiable, et malheureusement pour toi, les Long-Nez ne te faisaient pas confiance. Et ils prirent soigneusement le temps de t’expliquer pourquoi. En long, en large et en travers. Ils étaient compréhensifs. Ils étaient patients. Jamais à aucun moment ils n’ont essayé de te diminuer… et pourtant tu t’étais senti insulté tout du long. Tu entendais sans comprendre. Tu comprenais sans accepter. Dans leur paradigme, ce qu’ils disaient ne faisait que trop de sens, sauf que tu le réalisais une fois pour toute ce jour-là : leur paradigme n’était pas le tien. Problème étant, tu étais né Long-Nez. Tu étais sous leur tutelle. Ils avaient tout pouvoir sur toi. Ce pouvoir, tu ne pourrais pas lui échapper si ce n’était pas en ses termes. Alors tu serais obligé de mentir, de te mentir à toi-même, de te transformer, et de jouer les caméléons jusqu’au jour béni de Mogar où ils te donneraient l’outil avec lequel tu pourrais renverser la dynamique.
Lentement mais sûrement, trente autres années durant, les stigmates de ta période d’apprentissage s’effacèrent. Les gobelins de ta collection, parce que les tiens avaient trop pitié de ces bêtes réduites à la servitude qu’ils méritaient furent laissés en pâture à l’âge, presque tous. Une poignée d’entre eux, c’est tout ce que tu réussis à sauver, mais c’étaient eux les plus importants. Ta plus belle création. Ces gobelins rouges qui t’assistaient candidement – du moins c’est ce que tu laissais croire – dans la tâche de médecin des bêtes. Les gobelins au moins ils te comprenaient. Après tout ils n’avaient pas le choix. Sur eux, tu avais le pouvoir, de la même manière que tes aînés avaient le pouvoir sur toi. Avec plus de poigne encore même, que tes aînés sur toi. Tes aînés, tu étais encore capable de les tromper, tu avais réussi à les tromper pendant trente ans d’ailleurs, quand les gobelins naissaient et mourraient de mort naturelle sur de moindres durées. Tes gobelins n’avaient pas ce qu’il fallait pour te défier, ils étaient domptés. Toi par contre, une fois passé ton Altmenouth, tu t’échapperais.
Tu as 102 ans et ton statut d’Altrommi n’a que quatre saisons, mais tu es un médecin compétent, et les bêtes dont tu t’occupes sont parmi les plus fortes qu’il a été donné de voir aux tiens. T’occuper des bêtes, de manière à ce qu’elles soient présentables et surtout, de manière à en tirer le meilleur prix possible auprès de la communauté des Milles-Caves, c’était ta mission. On ne te demandait rien de plus, rien de moins. Tu aurais dû rentrer au Zagazorn peu après avoir été dépêché… mais loin de l’autorité directe des Long-Nez, tu étais enfin libre. Aux yeux des dawis des Milles-Caves aussi tu étais précieux. De runistes eux non plus n’avaient pas bien souvent l’occasion d’en croiser, et de runistes connaissant aussi bien les bêtes que toi encore moins. Te creuser une petite place douillette au sein de ce monde bien plus tolérant de ce que tes aïeux appelaient des déviances ne fut pas bien difficile. Personne n’est contre un cheval qui court plus vite, contre des blessures qui cicatrisent mieux, ou un chien de garde plus féroce, surtout lorsque pour obtenir tout cela il suffit d’enfiler un collier. Et en échange, tous fermaient bien volontairement les yeux sur tes extravagances, sur ces gobelins rouges qui te suivaient, ou n’importe lequel des cadavres difformes qui emplissaient tes ordures.
Jusqu’à ce que ta petite place douillette ne commence à s’élargir.
Ta ménagerie s’agrandissait, et bientôt tes quartiers des Milles-Caves commencèrent à l’étouffer. Ta ménagerie s’agrandissait, et certaines de tes bêtes n’appréciaient pas la permanente obscurité des sous-sols. Et tu n’avais pas assez d’argent. Tu n’avais pas assez d’argent pour obtenir plus. Les Milles-caves n’investiraient pas leur or durement gagné dans tes lubies personnelles. Face à ton destin tu étais seul cette fois.
C’était là toute la beauté de Thaar.
Seul face à ton destin, tu en étais entier maître. Sans plus personne pour te retenir, aucune frontière ne pouvait t’arrêter. Au diable les Long-Nez et leur éthique. Au diable les Milles-Caves et l’hypocrite patriotisme qui les maintient coincés comme des taupes dans le jardin d’un autre. Tu obtiendrais ce que tu veux. Tu dompterais l’Ithri’Vaan, et lorsque ce serait fait, ils ne pourraient que te commander. Parce qu’à ce moment tu serais comme Mogar, celui qui a forgé sa voie par le feu. Tu as pris avec toi tes plus belles bêtes sachant déjà à qui tu voudrais les vendre, et sous quelles conditions. Tu rejoignais le marché méditant déjà ta trahison. Ils comprendraient plus tard que ce n’était pas là un abandon, que tu ne faisais que prendre du pouvoir, que tu le leur rendrais un jour – s’ils voulaient bien le prendre.
Te soumettre à Vel Do’Hel était la première étape de ton ascension
- Sagoram.
C’est le nom que tu lui as donné. C’est le nom dont il s’est contenté. C’est le nom qu’il oublierait presque après à peine quelques ennéades passées. Sagoram n’était pas un runiste. Sagoram n’était qu’un éleveur, un pauvre ex-marchand dont la grosse barrique Doeben avait acheté les bêtes et l’être. Sagoram ne serais jamais que le pauvre sous-fifre de Vel Do’Hel, condamné à faire en sorte qu’il puisse se permettre de jouer avec même ses animaux les plus dangereux comme il jouerait avec de pauvres chrivines. Sagoram était l’homme de l’ombre, le sans-nom, celui dont on ne se préoccupe que trop peu… mais Sagoram avait accès à la plus grande ménagerie de tout l’Ithri’Vaan, là où Telchar Long-Nez s’était toute sa vie trouvé retenu par des insécurités que ses frères et sœurs dawis refusaient de s’avouer.
Sagoram, ce sobriquet tu l’avais surtout chois pour échapper au regard limitant des Milles-Caves, à ces mêmes nains incapables de voir plus loin que le petit orteil du Prince qui les maintenait en esclavage. Sauf que si les Milles-Caves étaient peuplées de moutons, leur berger n’était malheureusement pas aussi bête qu’eux. Il ne fallut pas bien longtemps au Prince des Milles-Caves pour retrouver ta trace, pour faire de toi un traître à ton sang et à ta race, pour invoquer l’opprobre des Premiers-Fils et à jamais te séparer d’eux, toi qui menaçait le secret, toi qui avait choisi de te mettre sous le giron d’un Doeben… hypocrites descendants des Trois-Diamants. Les hypocrite ne voulaient pas de toi, mais ton or leur était précieux. Silencieux servant de Vel Do’Hel, tu n’en étais pas moins le riche Maître de son Bestiaire. Même s’ils faisaient mine de ne plus en vouloir, ta loyauté envers les tiens restait là. Jamais avant toi les nains du Sombre n’auraient pu espérer faire si bonne affaire auprès des vendeurs d'animaux de Qiryah. Jamais avant toi les nains du Sombre n’avaient eu des yeux et des oreilles tapies chez l’adversaire. Mais ils n’en firent pas cas. Ils gaspillèrent leur chance de devenir Maître d’un terrain à conquérir, tandis que ton jeu tu continuais de le jouer patiemment.
Tu n’as jamais rien désiré que tu n’aies pas fait ou tenté de faire. Tu n’as jamais eu d’ambition vers laquelle tu n’aies jamais marché. Alors pour toi la malenuit ne fut jamais qu’un pion de plus à déplacer dans ta partie. Mogar t’offrait une occasion inestimable d’apprendre là où étaient les désirs de tes congénères Vaanis, d’apprendre sur lesquels tu pourrais faire pression le jour venu, et d’apprendre lesquels se plieraient à ton jeu, lorsque tu menacerais de les faire dévorer par des bêtes élevées pour le Bae’d. Tes bêtes. Pas celles du Do’Hel.
Patience est mère de vertus, mais il n’est rien de moins frustrant que de livrer un duel de patience à un immortel. Vel Do’Hel, de la manière la plus surprenante qu’il y ait, était à la fois faible et fort. Attentif et négligeant. Usant de la puissance qu’il se savait avoir pour écraser les faiblesses qu’il avait du mal à se voir. Mais Vel Do’Hel était, et cela tu ne le dis pas sans raison, car de la même manière que la barrique noire donnait l’impression que jamais personne ne pourrait la déplacer, c’est un pauvre coup de vent qui l’a faite s’écrouler.
Sur les ruines de l’empire du Maître des Bêtes commencerait celui du Belluaire.
Une immense villa, 6000 souverains et l’entier pouvoir sur l’empire vivant du défunt Do’Hel ; tu n’aurais pas rêvé mieux. Les esclaves, tu n’en as pas grand-chose à faire. Que les Qiryens en fassent la traite s’ils le veulent. Les bêtes, les bêtes sont à toi. Les braconniers sont à toi. Le Bae’d est à toi… du moins ils le seraient, si tu survivais à la vague à venir. Parce que tu es un sans-nom. À leurs yeux tu n’es personne, un parvenu sans rage ni passion qu’ils pourront écraser avant de continuer leur chemin, reprenant au passage le pouvoir sur la partie de l’empire qui leur a échappé pour entrer en ta possession. Si seulement ils savaient quel était ton rôle auprès du gros… Il n’y avait personne de ton côté, mais tu n’avais besoin de personne. Tu avais les bêtes. Des bêtes soumises, dont tu étais le seul véritable maître. Des bêtes puissantes que tu avais dompté dans les larmes, la sueur et le sang. Pour ces bêtes, tu étais à la fois la main nourricière et le bras armé ayant le pouvoir de sonner le glas de leur existence. Simplettes créatures… elles verseraient le sang d’animaux plus simplets encore.
Ta première année fut difficile, tant pour toi que pour tes opposants. Toi, tu ne pouvais décemment fermer l’œil bien longtemps. Eux, beaucoup des leurs abandonnèrent leurs entrailles aux félins à pointes, aux chiens et aux rapaces. Ta première année te vit te soulever en tant que le seul être capable de canaliser toute cette bestialité, savant en ce qui concerne le monde animal au même titre que le défunt Do’Hel, même plus savant peut-être encore, mais aussi, elle te vit te soulever en tant que l’héritier de l’obèse. Entre le Conseil de Qiryah et toi, les braconniers devaient choisir à qui ils donneraient leur allégeance. Te condamneraient-ils à une lente chute en se rangeant du côté des plus fortunés, où s’attireraient-ils l’opprobre du Conseil en s’alliant au plus passionné ? Une chose était certaine : tu les paierais mieux. Tu les guiderais mieux. Ce que tu ne savais pas des jeux d’enchères du marché, tu le compensais par un savoir des bêtes qui leur donnerait bien plus d’aise pour au moins y trouver une place. Et le reste… pour le reste il suffisait de construire. Tu ne partais pas de rien après tout.
Les drows pouvaient bien tenter de faire leur grand retour. La patience n’est pas que l’apanage des immortels. Petit à petit, grain par grain tu construirais. Et tu en es certain, bientôt viendrait l’heure d’un monde sous l’Egide de Mogar.
HRP:
Inga Chante-Roche
Ancien
Nombre de messages : 79 Âge : 34 Date d'inscription : 01/09/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 105 ans Taille : 1m34 Niveau Magique : Non-Initié.
Si je jouais encore Grimeldha, elle serait venue lui chauffer les oreilles à celui-la, oh oui °-°
Bienvenue en IV, maître nain \o/
Code:
[Métier] : Belluaire
[Sexe] : Mâle
[Classe d'arme] : Aucune
[Alignement] : Chaotique Mauvais
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.