Regardez ! Un monstre? Mais non, c'est juste un infirme ! [solo]

Verimios, ennéade inconnu, an 999, cycle X, le voile

-Adam! Suis moi! Il faut sortir de la ville!

-Mon oncle! Où allons nous?

Le vieil homme ne répondit pas, tenant fermement la main du jeune garçon au cheveux brun court à peine âgés de 9 ans, portant des vêtements bleu pâles orné des symboles de la famille, alors que l'oncle avec ses quelques cheveux gris portait une armure, la rouille était peu présent mais on y voyait des signes, les deux coururent dans une ruelle sombre, les murs de pierre usées, sali par le temps et les pauvres y vivant. Adam et son oncle ne s'était jamais rendu par ici, préférant le confort de leurs cher demeures dans les haut-quartiers, ce que Adam commençait à manquer, tout ce qu'il voyait était des gens malades, crachant de sangs, pleurant, effrayé, rares priait la faveur des dieux.

-Adam! Ne t'arrête surtout pas! Il faut rejoindre la sortie!

-Mon oncle! Où est le reste de notre famille?

-Ils sont sortiront, ne t'inquiète pas!

Adam se tut, toujours la main tenu par l'oncle, se dirigeant probablement vers les portes de Saint-Berthilde, il était effrayé, que ce passait-il ? Le ciel est sombre, les dieux les ont-ils abandonné? Toujours en train de courir, ils atteignirent les portes, fermés, ils ne pouvaient sortir. Le regard stupéfait de l'oncle, tout ses efforts pour rien? Adam le regarda curieusement, avant qu'une petite fille qui courait se heurta, en faisant tombé Adam avec elle, il remarqua le visage taché de la jeune fille, et ses cheveux rousses, avant qu'elle ne prenne parole.

-Excuse-moi, je t'ai pas vu, je m'appelle Elia.

-Adam, Adam de Villiers..

***

Barkios, VI ennéades, an 17, cycle XI, Automne

L'homme se réveilla brusquement, il regarda autour de lui et vit une chambre grise, monotone, alors que les volets était fermé, assis sur le lit recouvert par la couverture de tissu troué gris, il soupira et retournât s'allonger, en lâchant un soupir d'exaspération, les mains derrière la tête, fermant les yeux, s'adonnant à ce lit inconfortable, espérant ne plus avoir de rêves de la sorte, il finit par trouver le sommeil, avant qu'il le perde lorsque quelqu'un cogna constamment fort à la porte de la chambre, en hurlant sans la moindre politesse.

- Allez ! On se réveille! L'aubergiste va pas te laisser roupiller plus longtemps!

-Oui, oui j'arrive..

Il se leva en grognant, pour s'asseoir sur le lit et il décida de se lever après une courte pause calmement, le corps lourd et les quelques cicatrices parcourant son corps. Il finit par se lever complètement et marcha lourdement à travers la chambre pour se rhabiller, il prit sur une chaise une tunique beige en le mettant rapidement et un pantalon de cuir qui n'était pas serré, mettant sur ses genoux des genouillère en acier luisant comme une lumière vif, il finit par mettre au dessus de sa tunique une armure sans épaulière en fer noirci, il ne portait aucun casque, il prit sur une commode de bois rouge vieille sur la droite du lit un bandeau, qui n'était pas sale mais blanc, il l'enrôla au dessus de son œil droite, à présent crevé, et se dirigea vers la sortie de la chambre et de rejoindre la sale commune de l'auberge, en marchant lentement et ne disant aucun mot. L'infirme rejoignit le reste du groupe autour d'un feu, qui est au centre de l’auberge, servant à cuire de la nourriture, en s'asseyant les bras posé sur ses jambes, alors que cinq autre personnes, tous des hommes, armé et équipé comme lui discutaient, c'est alors que l'autre homme de tout à l'heure, l'armure de cuir noirci sur lui et les cheveux d'un brun très foncée repoussée vers l'arrière lui parla.

-Alors Adam? T'en pense quoi?

-De quoi?

-Lorsqu'on atteindra sa tanière, on devrait essayer de le poignarder dans son sommeil?

-J'ai jamais entendu quelque chose d'aussi stupide

-Mais c'est la situation parfaite! Comme cela, il y a pas de risque qu'on se fasse bouffer.

-Il sentira ton odeur de bière de porc avant même que tu t'entre dans la tanière.

-Bon, mieux vaut y aller! Ce Kerkand va pas se tuer tout seul!

Ils partirent de Emilion à midi, dans une charrette conduit par leurs chauffeur, se dirigeant vers les Monts Corbeaux. Le ciel était gris, ne mettant personne réellement en bonne humeur. Seul le couinement de la roue gauche arrière et les roches se heurtant avec la charette était le seul bruit que l'on entendait, les mercenaires restait silencieux. Adam n'était pas une exception à la règle, la tête baissé en regardant les sacs des mercenaires posé sur la charrette, comme si quelques chose lui trottait la tête. Le silence finit par se briser lorsque quelqu'un prit soudainement parole, surprenant les autres.

-Alors Adam, dis-moi ce qu'un infirme fait ici? À la traque d'une créature qui risque de tous nous tuer? Faudrait être complètement débile.

-J'ai rien d'autre à faire. Maintenant ferme-là et fiche-moi la paix.

-C'est pas moi qui va te lacher la grappe, mois je te le dis, regarde le bouffon là-bas.

Une personne, qui semblait jeune, courait vers eux, criant de s'arrêter, la personne semblait avoir couru depuis une dizaine de minutes. Adam ricana en le voyant, tout comme les autres mercenaires qui eux rigolait à gorge déployés, Adam fit signe au chauffeur de s'immobiliser pour recueillir l'égaré, il ne broncha pas et ralenti les chevaux, tandis que le jeune homme commençait à s'essouffler et courait de moins en moins vite. La charrette stoppa complètement alors que le jeune homme, les mains posé sur ses jambes, reprenait son souffle. En le regardant, on vit l'allure du jeune homme, des cheveux et un accoutrement campagnard malpropre, sa barbe commençait à pousser,un paysan en somme, mais le plus surprenant était l'épée rattachait à sa taille sur un fourreau de cuir bruni. Après avoir reprit son souffle, il finit par annoncer, de sa voix masculine mais un tantinet aigu.

-Je veux vous aider! Je vais vous aidez à combattre ce Kerkand! Laissez-moi venir avec vous!

-Et pourquoi est-ce que tu veux nous aider?

-Parce qu'il de mon devoir de servir les citoyens du Nord.

Les mercenaires se regardèrent entre eux, ils finirent par rire a gueules grandes ouvertes, se moquant délibérément du jeune homme, avant que Adam lui fasse signe de monter, il avait un sourire niais lorsqu'ils acceptèrent de le laisser venir avec eux. Adam prit la poigne du jeune homme pour l'aider à monter, il était léger, il fallait l'avouer. Il prit place à la gauche de Adam, toujours avec son sourire niais, montrant ses dents étonnamment blanches. Les mercenaires continuèrent de rire, alors que le jeune homme se sentait mal à l'aise. Adam était le seul à ne plus rire et les rires cessèrent délicatement alors qu'il prit parole, regardant dans les yeux le jouvenceau. Adam vouvoyait le jeune homme, bien qu'il le trouvait ridicule d'agir comme un chevalier servant, il avait sûrement une raison d'agir ainsi.

-Alors, pourquoi votre devoir est de servir les civiles du Nord? Votre allure est tous sauf cel d'un chevalier, sans vouloir vous offenser, pour quel raison agissez-vous ainsi?

-Et bien, ma famille est au bord du gouffre, donc j'ai décidé de devenir chevalier, mais j'ai vite comprit que les coûts était élevé, j'ai seulement cet épée qui est à ma famille depuis des générations, voyez-vous, le grand-père de mon grand...

-Taisez-vous, cela ne m'intéresse guère. Et je suppose avoir la tête du Kerkand sera une récompense en somme, assez pour vous payez une armure ou quelques chose du genre, et bien sachez que la tête de la bête et de seulement deux souverains à partager, bien loin de vous payez, ne serait-ce, qu'une épaulières.

-Deux souverains!? En plus à partager! Mais pour quel raison avez-vous accepté de combattre une tel créature pour si peu!?

-Regardez-nous, vous avez à votre droite un homme avec un œil en moins, et là-bas,
à votre gauche, ce trouve les jumeaux Gros-Lards, comme vous pouvez le constater, ils ont du poids en trop, et la seul personne que l'on pourrait qualifier de normal est Kaarl, qui est devant vous. Les paysans ont personnes qui accepterait un si bas-prix, et nous avons personnes qui oserait nous engager, nous somme comme des âmes-sœurs.

Le jeune homme se tut, le silence et le calme était de nouveau maître. La route était longue et ennuyeuse, le freluquet reprit parole en parlant de tout, les mercenaires discutant avec lui, se moquant souvent mais il ne semblait réagir, Adam était le seul à le vouvoyer, le reste le tutoyais comme si il était une vieille connaissance qu'il n'avait pas revu depuis des années, le chauffeur participait même à la conversation, donnant quelques anecdotes croustillants à propos de sa vie, l'ambiance était à présent joyeux.

-Et je me rappelle qu-

Un carreau atterrit sur son front, le corps sans vie du chauffeur tomba de la charette, les chevaqux tout affolées, le jeune homme lâcha un cri de peur qui se tut rapidement et s’affola sur le sol de la charette, l'épée de Kaarl et de Adam siffla en sortant de leurs fourreaux, un deuxième carreau retentit,
touchant à l'épaule gauche d'un des Gros-Lards qui tenait une massue, la faisant tombé sur son pied gauche, il hurla de douleur avant de tomber au sol, hors de la charrette. Les bruits de feuilles et dr pas se faisait entendre près de la forêt Dunvan, avant qu'une bande de bandits portant des cuirasses rouges avec un symbole de carreau cousu dessus. Adam n'eu pas le temps de réagir qu'un arbalète le pointa, il laissa échapper son épée sur le sol, le bruit de l'acier retentissent. Kaarl avait disparu tandis que le jeune homme était par terre, les mains levés alors que deux arbalètes le pointa.

-Nous sommes les pillards de Dunvan, au service de Farador!

L'arbalète le pointait sur le visage, le carreau prêt à lui transpercer l'autre oeil. Les mains levé, il regarda l'inidvidu, qui semblait être le leader des bandits, droit dans les yeux, lui donnant un regard froid. Ne sachant que faire, il regarda ensuite aux alentours, pas de doute, Kaarl s'était eclipsé. Les bandits donnèrent un léger coup d'oeil au contenu de la charette, l'un dit.

-Il y a rien! Juste des provisions!

-Alors on prendra ce que ces quatres ont, dis-moi, l'infirme. Combien vaut tout ton arsenal?

-Beaucoup plus que toi.

Le chef ne répondit pas, se contentant à lui rire au nez, les autres bandits réagirent de la même façon, Adam restait ferme sur son visage, le regard sombre. Le jouvenceau, qui s'était fait silencieux depuis la prise en otage, s'était levé, tremblotant. Les frères Gros-Lards eux était hors de la vision de Adam. Le chef arrêta de rire, les bras posé sur les hanches, dévisageant et scrutant l'allure de l'infirme, il grimaçait. Il finit par frappait d'un poing puissant la tête de Adam, il sentie le coup passé pendant un instant, et puis tout à coup, le noir.

***

Il se réveilla, quelques heures plus tard, le ciel était touours gris mais commencait à s'assombrir avec le crépuscule. Il vit rapidement qu'il était sans armes et ses protections en moins, allongé sur le sol d'une charette, recouvert par des barreaux. Des liens se trouvaient dans ses bras, les frères Gros-Lard et le freluquet était avec lui, eux aussi attaché et salement amoché, l'oeil gauche du jeune homme avec un beurre noire. Il finit par se lever en utilisant ses jambes et mettant ses bras sur les bancs, s'en servant de support et s'assit, il resta silencieux un certain temps, avant qu'il ne prenne parole en grognant, la voix fatigué et presque faible.

-J'ai dormi combien de temps?

-Quelques heures, tout au plus, je n'ai pas réellement prêté attention à l'heure.

-Comment vous vous êtes fait l'oeil au beurre noir?

-On m'a assomait, tout comme vous, pour les jumeaux, il y a fort à parier qu'ils lui sont arrivé la même chose, ils ont sûrement du frapper fort pour que je me réveille avant vous.

-Où allons-nous?

-Je n'en sais rien, les bandits n'ont pas osé nous le dire, mais je crois avoir entendu que nous allons rencontré ce cher Farador. Et pour éviter que vous la posiez, nous somme au coeur dans la forêt de Dunvan.

-Taisez-vous en arrière!

Un homme qui semblait âgé les cria d'une voix irritante, ils se turent rapidement. La route était longue, seul bruit que l'en entendait était les bruits de pas constants des pillards, les roues de la charette brisant en deux les branches, faisant des bruits de craquements et les trottements du cheval se trouvant vers l'avant, le chef était posé dessus. Au loin, Adam cru voir une silhouette flou, les suivants de loin, il se tut et ne dis rien, même à ses compagnons. Le chef dirigea son cheval vers le coté de la charette, le regard se donnant un air menaçant, il était fixé sur l'infirme, qui lui ne le regardait pas, bien qu'il était au courant de l'action du chef. Il prit parole, d'un air hautain.

-Nous rejoindrons bientôt le quartier général des pillards de Dunvan, il va falloir vous mettre un bandeau sur les yeux, mais je vois que l'infirme en à déjà un, tenez, trois bandeaux.

Il lança au sol de la charette trois bandeaux, de lin noir, les trois le mirent rapidement, avec difficultés avec leurs liens sur leurs mains mais y réussirent tout de même. Adam lui, ne fit rien, le chef lui donna un regard noir, avant de simplement haussé des épaules et fit galloper son cheval, la silhouette du chef devenu de plus en plus petit, jusqu'à disparaitre, Adam soupira, en espérant que cela se finisse rapidement.

La charrette continua de rouler pendant plus d'un quart d'heures, les passagers étaient tous silencieux sans la moindre exception. Les pillards de Dunvan marchaient toujours d'un pas lourd et simultanément, leurs arbalètes posé sur leurs épaules, aucune discussion entre eux. Le chef n'était pas revenu depuis, quand à Adam, il était toujours contre l'idée de devoir mettre son bandeau sur ses yeux, et personne ne semblait lui faire vouloir changer d'avis. La route ne fut pas trop longue pour les passagers qu'ils commencaient à s'ennuyer à mourrir, ils virent au loin un petit campement avec une muraille de bois foncée.

Deux gardes étaient positionné dans de petite tours adjacents à la porte du campement, la charrette rentra doucement à l'intérieur sans que personne dans le camp ne proteste. L'endroit grouillait de gens avec le symbole d'un carreau posé sur leurs tuniques, ils traînèrent devant un feu tout en discutant à voix basse, certain coup d’œil sur eux. La charrette s'arrêta complètement, la porte de fer de la cage s'ouvrit en grinçant, un homme, chauve bossu et les manches de sa tunique rapiécées avait un couteau à la main, il rentra dans la cage et se baissa, il coupa les liens du jouvenceau, qui lui ne comprit rien à ce qu'il se passe, le visage éberlué avant que le colosse ne le projette de suite hors de la cage. Il fit de même pour les frères Gros-Lard, pour ensuite s'occuper d'Adam, d'on il se contenta de le tenir par le col à la place de l'envoyer dans les airs.

Le campement se trouvait contre une petite montagne, au bout il y avait une cave illuminé par les torches, le colosse tenant toujours Adam par le col le fit avancer, trois autres pillards s,occupèrent des Gros-Lard et du chevalier à en devenir. Ils avancèrent lentement jusqu'à pénétrer dans la cave, le bruit des gouttes qui tombe résonnaient dans la grotte. Le chemin parsemé de pierre et de pisse conduisit le groupe dans un endroit plus grande dans la cave, un homme, avec une capuche sur le visage s'y trouvait, assit sur une chaise de bois étrangement clair, le chef des pillards se trouvait à gauche, la posture droite et silencieux, avant de prendre parole.

-Je vous présente Farador, maître des Pillards de Dunvan. Farador, je vous présente la troupe de mercenaire que nous avons attaqué en milieu de journée, et vu leurs arsenal, nous nous sommes dit qu'ils sont les mercenaires en charge de s'occuper du kerkand, tel est la raison pour lequel nous voulions vous les présenter.

Farador ne dit rien, scrutant les quatre guignols de son regard, il ne pouvait pas croire à cela, il aurait eu l'envie de rire mais ne fit rien, préférant usée de son air calme et silencieux. Soudain, sa voix imposante et grave dit ces mots.

- Donc, ce sont eux qui sont censé devoir terrasser le mammifère le plus dangeureux de notre monde ? J'espère sincèrement que cela soit une plaisanterie de mauvais-goûts, il y a de forte chance qu'ils meurent dans d’atroces souffrances si il n'y a qu'eux. Et dites-moi, pour quel raison l'infirme ne porte aucun bandeau sur ses yeux et seulement sur son oeil ?

- Pour savoir lequel est ce Farador et que je l'étrangle avec mon œil.

- Je vois, je suppose que vous êtes celui qui dirige le groupe ? Vu votre visage avec toutes ces cicatrices qui sont apparu ils y a moins de deux mois, et ce vous portez, il y a de forte chance que votre profession était différent auparavant, un métier qui vous donnerai une supériorité sur ces autres mercenaires.

- Mon passé m'appartient et je souhaite qu'il en reste ainsi. Et non, je ne dirige par cette troupe, je ne suis qu'un mercenaire parmi tant d'autres. D'ailleurs, vous semblez au courant pour le kerkand, qu'avez vous à nous demander, Messire Farador ?

- je vois que l'infirme est perspicace, voyez-vous, le kerkand n'est seulement une menace pour les habitants de l'Argonnois mais pour aussi mes hommes de Dunvan, lorsqu'on apprit que des samaritains étaient assez fou pour accepter 2 souverains pour pourfendre le kerkand, ce qui est d'une stupidité grande. Je souhaite vous aidez, de un, vous donnes un meilleur prix que ce stupide 2 souverains. De deux, je ne peux envoyer plus de deux de mes groupes, au risque qu'un rival de notre associations nous attaque, je vous enverrais donc la troupe de l'Ours et la troupe du Renard.

-Voilà des noms aussi stupides que les mercenaires attaquant un kerkand pour deux souverains.

- Je vous déconseille de vous moquer de nous, vous êtes peut-être ma seul chance de vaincre cet bête mais je n'hésiterai pas à vous tuer sur le champ.

Adam hocha sa tête, la discussion fut terminé et Farador ordonna à ses hommes d'escorter les mercenaires dans des chambres vides, ils écoutèrent leurs chef et les prirent pour les emmener plus profondément dans la cave. Leurs chambres étaient vide et ne comportait que des lits, des drapes en tissu peu confortables, Adam et les autres s'endormirent avec difficultés, sachant que demain sera le grand jour.

Barkios, VI ennéades, IIème jours du voyage, an 17, cycle XI, Automne

Comme promis par ce cher Farador, le groupe fut accompagné par deux petits groupes de cinq personnes chacuns, le premier comportait des gens minces, la peau sur les os, des casque ovales, leurs visages de débiles sans cerveaux et leurs cuirasse rouges qui ne semblait pas si épaisse que cela, Adam présumait qu'ils étaient les loups, l'autre groupe comportait des colosses imposants, pour ne pas dire gros, tellements imposant que les frères Gros-Lard se sentirait mince devant eux, leurs respirations étaient aussi chaudes que celle d'un cheval, des fourrures d’animales les protégés du froids naissant dans la région, il n'était pas compliqué de deviner qu'ils étaient les ours. Ils étaient partit dès les premiers rayons de soleil, en extirpant brutalement Adam de son sommeil. De retour sur la petite routes traversant la forêt de Dunvan, ils étaient à présent à une demi journées de marches du pied des Monts Corbeaux, lieu auquel le kerkand était présent.

L'ambiance, morose et silencieuse, envahit les traqueurs, le jouvenceau se sentit emprisonné par les deux groupes de pillard. L'atmosphère amical de la veille venait de disparaitre pour ne laisser que ce silence et les expirations chauds des Ours. Adam entendu les buissons bougeaient, non par le vent mais par un mouvement brusque, il arrêta de marcher, ayant un mauvais pressentiment.

- On se bouge, le borgne ! On a pas toute la journée.

Celui qui semblait être celui qui dirige les Ours crie après Adam, grand, roux et les poils longs, le plus gros de la meute aussi. Adam ne dit rien en retour et ne fit rien aussi.
le colosse s'approcha de lui pour le pousser en avant de sa main puissante.

- T'as quoi, le bigleux ? On pas que cela à faire alors bouge ton gros...

Il ne pu terminer sa phrase qu'une flèche le toucha à son postérieur, il hurla de douleur, ses hommes se calibrèrent vers où la flèche fut tirer et virent, notre cher Kaarl, qui venait de décocher la flèche. Le visage rouge de colère, le barbu pointa avec la main tremblante Kaarl.

- Attrapez le !

- Non ! Laissez le en paix !

Le barbu se retourna de nouveau vers Adam, une haine farouche sur son visage, il cria haut et garde d'arrêter, Kaarl baissa son arc aussi, surpris de voir qu'Adam et le reste du groupe ne sont pas des prisonniers de ce groupe de pillards, il était vrai que ces hommes n'étaient pas des enfants de cœurs, les nombreux crimes auquel ils portent sur eux en témoignent. Kaarl s'avanca doucement vers eux, le chevalier à en devenir était bien plus heureux de revoir cet homme, bien qu'il ne ui avait pas donné une bonne première impression.

- je vois que tu t'es fait de nouveaux amis, je croyais qu'ils t'emmenaient loin d'ici,
que s'est il passé ?

- Longue histoire, j'ai rencontré un dénommé Farador qui avait besoin de se débarasser de la bête, en plus de nous offrir deux de ces troupes et une plus grosse primes.

- Donc c'est beaucoup plus de chair à canon ?

- Vois cela de cet façon, si tu le préfère.

Le regard de colère et blasphémé des deux groupes apparurent de suite après la remarque de Kaarl, qui se contenta de les ignorer. Kaarl se dirigea vers vers les deux frères, ne faisant confiance à personne d'autres, le chef des Ours adressa la parole à Adam, d'un ton grave.

- Farador ne l'as pas engagé.

- Non, mais moi oui. Il le dit d'un ton ferme et donna un regard sombre au nordien.

- Alors tu payera pour lui, pas Farador.

Il marcha en boitant, la flèche toujours à son postérieur, pour prendre la position de celui qui ouvre la marche, ces hommes lui demandèrent de retirer la flèche mais il se contenta de les donner un regard noir. Adam n'avait rien dit de plus et se contentait de suivre la cadence. La troupe reprirent la marche, oubliant cet événements dans les profondeurs.

La route vers le pied des Mont Corbeaux n'étaient pas des plus joyeux, les Ours grognait et avec leurs pas lourds, et les Loups qui avançait d'un pas vif sans cesser de faire un bruit de grignotement dans leurs bouches aux dents pourris. Le chevalier à en devenir et les autre restèrent silencieux, bien qu'Adam était en quelques sortes celui qui décidait des mouvements de l'expédition, le barbu qui dirigait les Ours avait probablement un sang chaud et prendre des décisions hâtif, ce qui est pour déplaire au freluquet. Le sentier plus ou moins large qui traversent la forêt d'Unvan dirigea la troupe encore plus profondément dans les entrailles de la forêt, plus qu'environ six heures de marches avant de pouvoir atteindre la tanière du kerkand, les bandits en fremissèrent rien qu'en y pensant.

- J'ai remarqué que je n'ai pas dit mon prénom. Je suis Jeannot Le jouveanceau s'approcha d'Adam, surement pour avoir un brin de cousette.

- Un plaisir de vous rencontrer, Jeannot. Adam ne regarda pas Jeannot, il avançait droit devant lui.

- Sinon, si cela n'est pas trop indiscret, je me demande comment avez-vous perdu votre oeil ?

Adam cessa de marcher, il se retourna doucement vers Jeannot, un regard sévère se posa sur lui, qui le rendait mal à l'aise. Jeannot raval sa salive, et sourit bêtement avant de reprendre la route, Adam fit de même, plus rien ne fut prononcer pendant un long moment.
***
Cinq heures plus tard

- Foutredieux ! Les Loups ne sont pas revenu ! C'la fait une heure maintenant ! On doit y aller, ils sont tous mort. Ou sinon, ils ont prit leurs jambes à leurs cous et se sont enfui.

Si le meneur des Ours n'était pas des plus intelligents ou un fin stratège, Adam trouvait qu'il avait raison. L'expédition s'était arrêté à moins de deux kilomètres de la tanière, aucun membre n’avait aucune franche idée de quoi la tanière ressemblait, mais il y a avait de fortes chance que la bête se réfugiait une caverne ou dans la forêt, si c'était le cas, cela expliquerai l'absence des Loups, Adam savait que les kerkands avait une forte odorat, il ne serait même pas étonné que le kerkant leurs tend un piège.

- Allez Adam ! On y va à la marche rapide !

Adam était contre un arbre, et Kaarl venait de lui tapoter l'épaule, il se remit droit et couru avec les autres, il courait assez vite pour gagner plus d'une demi-heure, mais pas trop pour ne pas consommer de l'énergie et se retrouvait face-à-face au kerkand en étant essoufflés. Le feuillage se mêla à l’expédition, il était rare de ne pas se heurter à une branche ou les feuilles chatouillait les membres, Adam, Jeannot, les frères Gros-Lard et Kaarl fermait la marche, tandis que le meneur des Ours tenait son gigantesque arbalète de ses deux mains et expirer un souffle chaud tel un cheval, les autres Ours comparait à lui était de petit moutons. Adam tenait la poignée de son épée, et ses pensées ne cessèrent de s'entre-mêler. Le sang qui allait couler bientôt, son propre sang probablement, à son Oncle, qui avait tant déçu dernièrement, à ses parents qui n'avait jamais rencontrés, et qui ne voudra jamais le faire, aux dernières années en portant une armure d'acier et sauvant les innocents, mais une pensée passait avant tout.
Elia

- Je t'ai manqué ?

La voix d'une se trouva derrière son dos , douce et magnifique. Adam prit peur un instant et était à deux doigts de hurler. Il se retourna doucement pour voir la personne avec la voix si familière, elle avait des cheveux rousses aux éclats de brun, . La silhouette qui était tout sauf élégante était flou,
on ne pouvait distinguer le visage de la dame, et puis la dame s'approcha alors que tout autour des deux disparu pour se transformer en une pièce vide, seulement avec de la lumière. Elle s'approcha, t son visage se montra face à Adam, des taches de rousseurs qui se voyait à peine mais qu'Adam en connaissait touts les nombres par cœur, les cheveux ébouriffés et la robe délavé la distinguait des autres, elle souria, et Adam souria.

- Ce bandeau t'as rendu hideux. Le ton moqueur de la femme s'infiltra dans les oreilles d'Adam.

- Je sais. Tu m'as manqué Elia Adam la prit dans ses bras.

---

- Adam ! On a pas toute la journée !

Adam reprit conscience dans la forêt, seulement le bruit du vent et des animaux étaient présent, plus aucune voix d'Elia, seulement les bruits de pas qui s'éloignèrent d'eux. Adam se tourna vers Kaarl, avec un air éberlué et perdu, il baissa la tête vers le sol de boue et de terres, Kaarl ne dit rien de plus. Le silence reigna pendant plusieurs secondes, et puis Adam releva la tête avec un regard et un ton déterminé.

- Allons tuer ce kerkand.

Une minute avant la fin.
- Ils sont où là ?

Les deux mercenaires se trouvèrent dans la forêt, essayant de retrouver le reste de l'expéditon en traversant le feuillage d'Unvan. L'arme à la main, Adam essayais de repousser le feuillage bloquant sa route, alors que Kaarl se trouvait à l'arrière mettant sa main devant son visage pour éviter de se faire gifler par une branche étiré par Adam. Le duo ne cessèrent de courir tout en grognant à chaque fois qu'ils se prirent une branche dans le visage.

- Pas bien loin ! Pendant que tu rêvassais, les autres sont parti trouver le kerkand, allez on se dépeche !

- Je cours le plus vite que je peux, pas facile d'éviter ses satanés branches !

- Fais comme moi et met ta main devant ! D'ailleurs, qu'est ce que tu foutais là bas ?Kaarl demanda cela alors qu'il n'arrivait pas à comprendre ce qu'Adam était en train de faire, comme si il le prenait pour un fou.

- Je m'était égaré. Adam savait que Kaarl n'allait pas le croire, mais son ton affirma qu'il n'allait rien dire.

Il oublia donc cet histoire et changea de sujet - Si tu le dis... Allez on se hurre ou ils vont aller combattre la bête avant qu'on vient !

- Bien sur ! Rien de mieux que de s'avancer droit vers la mort ! Ce Farador a intérêt à bien payer, argh !Une branche d'un arbre mort le frappa en sifflant violemment contre la joue. Saleté de fils de p...!

- Je t'avais dit de mettre ta main devant ! Il faut toujours que tu fasse selon ton... Regarde ! De la lumière ! Ce doit être eux ! Kaarl pointa en direction d'une lumière cramoisi à travers leur reflet sur les feuilles le recouvrant.

- Mais qu'est ce qu'on attend ? Allons les rejoindres ! L'infirme frotta doucement sa joue qui était devenue légèrement rouge, avant de courir rejoindre la source de lumière.

Ce qu'il allait trouver de l'autre côté allait les surprendres.
Cinq minutes avant la fin.

- Kaarl n'est pas revenue, on ne peux pas attendre plus longtemps, on doit y aller !

L'expédition comportant à présent une poignée d'hommes acquescièrent suite à ce que le meneur disait, cela faisait un quart d'heures qu'Adam avait disparu dans la forêt que Kaarl était parti à sa recherche, un quart d'heures auquel l'Ours ne cessait de grogner d'impatience. Et puis il finit par se lever, lui qui s'était mit contre un rocher pour dire cela, de sa voix éraillé. Mais cela ne fut pas de l'avis de Jeannot et des deux frères Gros-Lard.

- Attendons une minute de plus ! Ils ne doivent pas être bien loin. Jeannot qui n'avait aucune envie de se retrouver avec eux eu un ton implorant qu'ils attendent. Il tenait une torche avec une flamme cramoisi.

- Écoute le jeune, ils sont surement parti parce qu'ils avaient la trouille, alors ferme-là et suis nous parce que nous, on ne vas pas reculer façe au danger ! Les Ours s'exclamèrent en groupe pour affirmer le fait qu'ils n'allaient pas reculer.

Jeannot resta là, figé tandis que les Ours reprirent leur marche vers la tanière. Les frères haussèrent les épaules et à contre-coeurs, rejoignirent le reste. Le freluquet inspira et soupira longuement, puis rejoigniy à son tour l'expédition dont le bruit des pas diminuaient petit à petit.

30 secondes avant la fin.

- Hugard ! Faut qu'on se prépare, le kerkand n'est pas à prendre à la rigolade !La voix d'un homme des Ours, un peu plus petit que le meneur et la barbe roux lui criait après. Cinq secondes ont passé

- Korven ! Dit à Gran et Borv de me donner mes carreaux ! Trois secondes ont passé

Korn hocha la tête et se tourna vers les deux frères, de grand colosse bien gras et aux crânes chauves et pointa vers leur sac sur le dos, ils hochèrent à leur tour et lancèrent leurs sac à Korn. Korn à son tour lanca à Hugard qui prit le sac d'une poigne ferme, il ouvrit son contenu et dévoila de lourd carreaux, tirables avec l'arbalète de Hugard. Cela prit en tout une vingtaine de secondes.

Adam et Kaarl apparurent en sortant de deux épais buisson, Hugard ne les vit pas puisqu'il sorti doucement un des carreaux pour admirer son trésor, des carreaux spécialement fait pour son arbalete et où un ours était gravé sur chacune d'entre eux.

- Mais qu'est ce que vous foutez là ? On croyait que vous étiez parti.

- On est toujours là, tu vois bien !

- Le bigleux ! Qu'est ce que tu foutais là-bas ?

- Ne m'appelle pas le bigleux si tu tiens à la vie. La main d'Adam se placa sur lla poignée de son épée, les Ours firent de même sauf Hugard et Korn, ce dernier s'avanca avec un sourire montrant ses dents pourris.

- Et quoi ? Tu va me trancher la tête ? Fais gaffe de bien viser avec ton œil en moins. Le visage de l'infirme s'assombri et il dégaina presque, sauf que les trentes secondes passèrent.

- Aïe ! Putain de m... L'orriculaire du meneur des ours saigna, la pointe d'une d'un carreau avait du sang taché dessus, Adam cessa de bouger et resta bouche-bée.

- On va tous mourir...

Car il savait que le kerkand pouvait sentir une goutte de sang à des lieux.

» [Solo] Le Juste ou le Bon
» De retour des sables mais non des abysses | Solo
» Que les tambours de guerre résonnent ! (Mais pas tout de suite) | Solo
» Ne surtout pas se faire remarquer [solo, mais ouvert à qui veut]
» L'Œil frémit mais jamais ne se ferme | Même un oeil ne peut tout voir (solo)

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