Nombre de messages : 261 Âge : 38 Date d'inscription : 19/02/2020
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 23 ans Taille : 152 cm Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Solange d'Escault [Terminé] Mer 19 Fév 2020 - 20:35
Possessions & Equipements :
Solange, dans son voyage pour rejoindre Diantra – et par là même son fiancé – a emporté beaucoup d’affaires avec elle. Elle possède ainsi en propre trois malles remplies de robes de soie, de satin et de divers tissus précieux, ainsi que des sous-vêtements de prix (comme des corsets ou des jupons). Deux coffrets à bijoux - contenant diverses bagues, colliers et boucles d'oreille parés de joyaux complètent son trousseau et forme également sa dot, ainsi qu’une bourse de pièces d’or et d’argent. Elle voyage sur une jument grise pommelée fort docile et calme, qu'elle possède depuis peu. Enfin, elle possède l'hôtel particulier des Prademont à Diantra depuis son récent mariage avec le Sieur Charles de Prademont.
Apparence :
Taille : 1m52
Couleur des yeux : Bleu
Solange est une jeune fille de très petite taille. Mesurant 1m52 pour 40 kilos environ, son charme réside dans ses magnifiques cheveux noirs, abondants et épais, qu’elle n’a jamais coupé. Des yeux d’un bleu profond sur une peau aussi pâle que du lait, une poitrine mise en valeur sous une étoffe bien coupée : elle possède une beauté plutôt conventionnelle, bien qu’elle soit trop maigre pour les canons du temps, et que ses hanches soient bien trop étroites. Un de ses défauts majeurs est malheureusement sa main gauche. Brûlée par les flammes d’une lampe à huile, elle en a conservé de hideuses cloques et des marques indélébiles qu’elle cache désormais sous un gant de linon blanc, tant cette vue lui fait horreur.
D’une complexion délicate, elle semble pouvoir se briser au moindre coup. Elle a d’ailleurs des os assez fragiles, qu’une mauvaise chute pourrait casser. Elle est d’ailleurs souvent malade et doit rester au chaud pour être en bonne santé.
D’une très grande coquetterie, Solange est toujours habillée à la dernière mode. Elle aime les tissus de soie et de velours, de taffetas, de satin et de fourrure. Elle aime se parer de bijoux, ce dont ses parents n’ont jamais osé l’en priver : elle a donc, dans son trousseau de mariage, des parures précieuses, et même une tiare pour orner son abondante chevelure bouclée. Eduquée dans la pudeur, Solange n’a guère de robe décolletée, mais elle s’ingénie à dessiner des robes pleines de rubans de couleurs vives, dont les plis des jupes sont rehaussés de nombreux jupons de baptiste.
Par ailleurs, elle a été éduquée comme une noble, seigneurs d’une ville – ainsi, sa démarche et ses manières sont aisées et assurées. On lui a appris des années durant à se montrer gracieuse, à danser et à se conduire comme une véritable demoiselle de haut parage.
Personnalité :
Éduquée, plutôt raffinée, Solange a une conscience aigüe de sa noblesse et de ses devoirs. Ainsi, elle ne rechigne pas à devoir se marier pour assurer la descendance de la seigneurerie de son père, car elle sait que c’est là la destinée et le travail principal d’une fille. Bien qu’elle ne soit pas stupide, car la demoiselle sait faire montre de verve et déteste tout ce qui est morne, plat et « petit », elle n’a jamais été encouragé à penser réellement par elle-même. Pour le moment donc, elle agit plutôt sous les ordres de quelqu’un – que ce soit son père, sa mère, ou son fiancé – en se laissant guider avant de prendre la moindre décision d’importance.
Néanmoins, elle est bien décidée à administrer la maisonnée de son mari et, plus tard, après le décès de ses parents, sa propre ville. Elle a donc une grande envie d’apprendre, de grandir, de se faire des relations, des amis qui tromperont à la fois sa solitude et en qui elle pourra avoir confiance. Sa jeunesse est là à la fois un atout, puisqu’elle lui inspire dynamisme et enthousiasme, mais également un terrible défaut, car la jeune noble est encore désespérément naïve et ignorante des intrigues de palais. Souvent capricieuse, parfois puérile, elle n’est convaincue que d’une seule chose : l’apparence est une pièce maitresse dans son jeu, et n’ayant jamais eu à compter pour sa propre garde-robe, Solange n’aura aucun scrupule à dépenser l’argent de son mari pour se faire coudre des toilettes dignes d’une grande dame, se rendre la plus belle possible pour éblouir et séduire tout un chacun.
Enjôleuse, un brin manipulatrice, elle sait parfaitement feindre pour arriver à ses fins, bien qu’elle soit d’une très grande sensibilité intérieure et qu’elle soit arrêtée par ses scrupules, car elle est profondément religieuse … même si parfois, dépassée par sa futilité, son immaturité ou son orgueil, elle n’en oublie temporairement ses principes.
Capacités magiques : Aucune
Histoire
La Demoiselle d’Escault. C’est ainsi que la population l’appelait à l’intérieur des murailles de la ville, mais il n’en avait pas toujours été ainsi.
Fruit de l’union entre une mère issue de la petite noblesse et un chevalier fort riche, Solange naquit dans un joli manoir de la cité de Prademont, durant le 6ème jour de la deuxième ennéade du mois de Karfias. Accueillie un peu froidement par une mère qui désirait ardemment un fils après cinq ans de mariage stérile, elle fut reléguée tout de suite dans une aile de la maison avec une nourrice chargée de sa sauvegarde et de son éducation. Elle ne connut pas son père tout de suite, car elle vit le jour lorsque ce dernier était parti conquérir la ville d’Etherna sur ordre de son suzerain.
Si sa mère vécue dans la crainte de ne pas voir revenir son mari, l’enfançon qu’elle était n’en sut jamais rien, sinon que sa mère était présente, et tendre à ses côtés ; mais celui qui revint dans sa demeure fut un homme qui ne lui accorda pas un regard. Tout le voisinage chantait ses louanges partout, car il s’était illustré de la plus belle des manières. Non content d’avoir exterminé nombre d’ennemis avec adresse, le Sieur Gérard Bardeau s’était jeté devant son suzerain, Gaucelm le Gras, qui allait recevoir un coup mortel. Ce faisant, le chevalier avait reçu un coup terrible de la hanche jusqu’au genou, le condamnant pour toujours à une existence d’infirme.
Heureusement, les défenseurs eurent raison de cette révolte indigne, et ce fut couvert de gloire que le Sieur Gérard, qui avait survécu de peu à ses plaies, revint en sa demeure. Pour le récompenser de ses loyaux services et de son acte de bravoure, Gaucelm le nomma ainsi seigneur de la ville d’Escault, une petite ville non loin de Prademont, dont les fières murailles n’étaient protégées que par une riche veuve qui n’avait laissé d’héritiers, mais ils ne purent y déménager que plusieurs lunes plus tard. En effet, l’état du nouveau seigneur d’Escault était préoccupant, car sa plaie s’était infectée, et on craignait à nouveau pour sa vie – chose qu’à presque trois ans, la jeune Solange ne comprit pas.
Finalement, les médecins accomplirent leur office. Bien que le nouveau seigneur, en bon homme de guerre, n’appréciât guère les circonvolutions et les débauches indécentes de joie, la ville fit grande liesse en accueillant leur nouveau maitre et sa famille, qui s’installèrent rapidement au château. Une grande cérémonie eut lieu, où Gérard d’Escault, en accord avec les prêtres, proclama la ville sous la protection particulière de Néera et d’Othar. A cette occasion, on ordonna la construction d’un Temple qui leur seraient particulièrement dédiés, afin de montrer leur foi et leur reconnaissance – bien que les Cinq ne fussent pas oubliés, car la fête de Kyria avait toujours été très importante dans la région.
Le changement de cycle, qu’on appela bientôt le Voile, exacerba plus encore la religiosité de la ville. Ainsi, on pria nuit et jour alors que le soleil ne se levait plus, que la nuit perpétuelle régna, durant cinq terribles et longs jours. Grande fut la frayeur, par la suite, de voir se lever une deuxième lune en compagnie de la première ; mais on espéra, malgré tout, que la colère des dieux était terminée.
Le seigneur Gérard mis du temps à s’adapter à sa nouvelle condition. Pris entre son désir de reprendre l’entrainement et la chasse, sa jambe et ses devoirs d’administrateur, il chercha rapidement du réconfort dans les bras des nombreuses prostituées de la ville qu’il faisait venir discrètement dans sa chambre. Sa femme passant son temps à accoucher d’enfants qui ne survivaient jamais plus de quelques semaines, il désespérait d’avoir des mâles, et finit bientôt par avoir une flopée de bâtards qu’il ne pouvait légitimer, et encore moins se vanter au grand jour. Quant à Solange, il en vint, de guerre lasse, à s’intéresser à elle.
Car à quatre ans, en l’an 3, malgré un tempérament curieux et vif, la petite fille se trouvait fort ignorante, retirée du monde et des hommes dans ses appartements au château. Par précaution – car en désespoir d’avoir un héritier mâle, on décida qu’il faudrait qu’elle puisse être en mesure, un jour, d’assumer la charge héréditaire dont son père avait été gratifié. On commença donc à lui donner une éducation soignée, qui occupa désormais la majorité de sa journée. Si la danse et la religion était bien entendu au programme, la lecture, l’écriture et l’arithmétique occupèrent progressivement une place prépondérante dans ses apprentissages. Au début dissipé et peu attentive, elle vint cependant, aux alentours de ses six ou sept ans, à se passionner pour la danse, la musique et, étonnamment, les chiffres. Peut-être son nouveau précepteur, Anselme Grivau, y était-il pour quelque chose ? A ses petits soins, aimable et gai, il n’hésitait pas à l’emmener dans les plaines alentours de la ville pour apprendre au grand air, la cajolant et la comblant de bonbons et de petites attentions. Elle fit ainsi, grâce à lui, de grands progrès, ce qui soulagea ses parents toujours en mal d’enfants. Enfin, ils pouvaient espérer pour l’avenir !
La mort du comte de Gaucelm fut une tragédie pour la famille d’Escault, qui voyait son ami et protecteur s’éteindre ; mais après avoir fait serment de vassalité au seigneur Grégoire d’Odélian, la vie reprit son cours. Solange croissait, disait-on, en beauté mais non point en sagesse, car son tempérament frivole et gai l’incitait plus à se concentrer sur ses toilettes qu’à s’intéresser à l’apprentissage de l’intendance et des comptes. Le jeune Charles, lui, grandissait en force, et, heureusement, semblait adorer jouer avec son épée de bois. Mais pour le seigneur, cela n’était pas le plus important – il octroya la plupart de ses chevaliers à la reconquête de la ville félonne d’Etherna, sans pouvoir se rendre en personne à l’appel du comte, à son grand désespoir. Enthousiasme au récit des survivants rentrés au bercail après avoir repris la ville, le seigneur Gérard fut d’ailleurs l’un des premiers à qualifier le comte Grégoire du surnom de « Gant-de-Velours », car il fut admiratif de voir à quel point ce dernier était miséricordieux envers les habitants d’une ville qui n’en méritait pas tant.
C’est à peu près à ce moment-là qu’Isolde d’Escault, la mère de notre jeune noble, mit au monde un fils dont la santé semblait plus solide. En l’an 5 du cycle XI, la fillette de six ans put célébrer avec ses parents le premier anniversaire du petit héritier. Une grande chasse fut organisée, où, malgré son infirmité, le seigneur désira participer. Bien mal lui en prit, car il revint sur une civière – cela marqua l’arrêt définitif de sa carrière militaire, car il était désormais astreint à rester sur une chaise toute la journée. Rien ne pouvait le mettre plus en rage, et ses accès de colère devinrent proverbiales, d’autant plus que, désormais incapable de marcher sans aide, il ne put continuer d’honorer ni son épouse ni ses conquêtes de lit comme il se devait.
Quant à l’administration d’Escault en elle-même, son épouse, Clothilde, délivrée des affres de la grossesse, s’en occupa à cette époque avec une grande rigueur. Elle s’occupa de développer l’élevage de chevaux de guerre et fit cultiver aux paysans pommes, tomates et navets pour assurer un revenu et un grenier stable à la ville.
Un évènement troubla cependant la quiétude du château. En l’an 12 du cycle XI, tandis que la jeune Solange allait sur ses treize ans, l’accident de cheval du jeune Charles, alors âgé de huit ans, paralysa la maison. Alité pendant plus d’une semaine dans un coma profond, l’héritier de la maisonnée perdit la vie dans son lit, sous les yeux d’une nourrice horrifiée et de son père effondré, qui refusa tout d’abord cette perte terrible. On dit qu’il dut lui-même garder le lit plus d’un mois, l’esprit hagard, à réclamer de voir son fils d’une voix implorante et que ce fut sa dame elle-même qui dut le convaincre d’accepter la réalité. La dispute qui s’ensuivit fit même trembler les murs de pierre du château – car la famille se retrouvait désormais avec Solange, à nouveau, comme seule et unique héritière. Impossible de changer d’épouse, car elle avait été féconde, et un modèle de droiture pour chacun. Désormais, il n’y avait plus qu’à prier pour que la petite Solange reste en vie.
Brusquement, la jeune fille fut comblée d’attentions. Plus rien n’était trop beau ou bon pour elle, du moment qu’elle se pliait à l’éducation qu’on lui inculquait. Un serviteur fut exécuté pour avoir fait tomber une lampe à huile sur le poignet gauche de la jeune fille, gâchant irrémédiablement sa beauté, à tel point qu’elle dû dorénavant porter un gant, pour dissimuler les horribles traces de brûlures qui s’y étaient formées. Certaines rumeurs contèrent bien, aux alentours de ses quatorze ans, qu’elle ait pu avoir un galant, à qui elle écrivait des lettres passionnées, et qu’une servante avait même surpris un fiévreux baiser derrière une tenture ; mais qui pouvait croire que la si noble demoiselle était une dévergondée ? Par ailleurs, on ne sut jamais comment la servante disparut ; jusqu’au galant présumé qui mourut sous les coups d’un va-nu-pieds lors d’une patrouille dans les rues. Le maraud fut bien sûr exécuté et, si les pleurs de la jeune fille se firent discrets, cela n’émut pas son père outre-mesure.
Il fut finalement décidé qu’elle était désormais bonne à marier. Il n’y avait nul espoir qu’un autre héritier mâle naisse des entrailles de la dame – il fallait se résigner et trouver le meilleur parti. On fit donc un portrait de la jeune fille, qui heureusement était fort jolie, presque trop provocante pour sembler honnête, cependant. Solange prenait la chose avec philosophie. Elle aimait sa ville, plus que tout, et elle comprenait parfaitement qu’il lui fallait épouser le meilleur parti possible pour garder la ville riche et prospère. La jeune fille espérait bien que son mari soit beau – cela serait plus agréable – mais elle ne se faisait guère d’illusion. Elle préférait lutiner en secret avec son cher Anselme si galant, même si cela ne dépassait jamais la stricte décence entre eux deux. Elle ne se préoccupait guère de politique, car son père le lui avait depuis longtemps interdit, bien que la succession comtale occupât toutes les lèvres depuis des années. La veuve du comte Grégoire avait été nommé régente plusieurs années auparavant, mais son décès, puis celui du second régent, et enfin du pauvre petit Christian avait fragilisé Odélian. C’est pourquoi Gaubert, le nouveau successeur, était-il accueilli avec joie.
Solange, à presque 17 ans, eut d’ailleurs l’occasion de le rencontrer à l’occasion du serment que dût venir renouveler son père. Elle avait conscience qu’il s’agissait également de son avenir, car une suivante de sa mère lui avait confié que le cousin du nouveau comte d’Odélian était célibataire. Cependant, la demoiselle ne pensa guère à son futur époux. Elle passa son temps à se promener, à découvrir la cité – il y avait tant à voir, à connaitre ! Ne devait-on pas découvrir ce que les Cinq avait offert à ses yeux, pour devenir une bonne épouse ? Une bonne administratrice pour la ville d’Escault ? Les négociations de son mariage allèrent bon train. Charles, son potentiel promis, était avenant d’après son portrait, et il avait la charge d’Intendant Royal à la Justice. Elle ne se sentait plus de joie à l’idée d’aller à Diantra, ville mise à sac dans sa petite enfance, mais qui devait être, aujourd’hui, plus belle encore qu’avant, rêvant déjà à une existence fastueuse à la Cour – c’est ainsi qu’elle tenta de pousser son père à accepter un mariage matrilinéaire, conçu afin de ne pas fragiliser la paix au sein du comté. Malgré la dépense de sa dot, qui serait conséquente pour aider le jeune ménage à s’installer à la Cour, le contrat commercial et le simple fait de faire partie de la famille comtale était une excellente alliance, aussi le seigneur Gérard eut-il l’impression d’avoir fait une bonne affaire, sans compter que sa fille pourrait épouser, sans destabiliser la région, le cousin préféré de son suzerain. Il faudrait bien que son époux soit compétent ; mais si les Cinq étaient cléments, sa fille serait fertile en enfants. Et puisque toutes les parties étaient d’accord, il signa rapidement, afin que Solange puisse épouser en justes noces son fiancé au cours de l’hiver, un mois et demi après, le temps de coudre la fin de trousseau.
Si Dame Clothilde avait eu vent de la réputation de célibataire endurci de son futur gendre, elle ne récrimina pas. Il y avait tant à faire désormais : préparer de nouvelles toilettes pour sa fille, songer à son escorte, choisir des présents qui serait acceptables – le fait que le comte vienne de Prademont rendait la séparation et la décision moins difficile.
Quant à Solange, elle était aussi excitée qu’apeurée. Et si son fiancé ne l’aimait pas ? Et si elle n’était pas assez jolie, pas assez intelligente ? Elle ne connaissait guère le monde après tout, car elle avait conscience maintenant d’avoir été très protégée, mais elle avait toujours été à l’aise auprès des autres. Elle s’en sortirait.
Vite, elle écrivit à son fiancé avant qu'il ne la rejoigne à Odélian.
La jeune fille ne fut certes pas déçue de la beauté de son futur seigneur et maitre - bien que son rang l'ennuyait un peu. Ce n'était pas le meilleur mariage possible, mais qu'avait-elle à dire ? Dans tous les cas, la réception de mariage lui plut beaucoup. La musique, la danse, sa belle toilette, les prières communes devant les Cinq, les félicitations de toute la noblesse des environs - cela lui tournait un peu la tête. Solange tenait à peine debout lorsque ses dames de compagnie l'accompagnèrent dans sa chambre, et tâcha de ne pas montrer ses larmes alors qu'on la mettait au lit, par fierté.
Les dames faisaient leur devoir, et elle ferait le sien. Ainsi, Solange endura la douleur et l'exhibition de son corps intouché durant la nuit, se contentant de lui sourire, atrocement gênée au fond - et se sentit mieux, tandis qu'il s'endormait, satisfait, auprès d'elle. C'est ainsi qu'elle finit par s'endormir à son tour, éloignant son corps du sien, soulagée de pouvoir faire chambre à part la nuit suivante.
Il était décidé que le nouveau couple prendrait rapidement la route pour Diantra. Elle n'était guère encore à l'aise avec son nouveau mari, mais elle donnerait le change. Ils partaient pour une nouvelle vie, et elle comptait bien soutenir de son mieux son époux et Odélian, depuis la Ville du Roy.
HRP:
Baphragore de Merval
Humain
Nombre de messages : 49 Âge : 28 Date d'inscription : 30/11/2019
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 48 ans Taille : ~1m90 Niveau Magique : Arcaniste.
Une fresque médiévale du point de vue d'une jeune rosière, une famille éplorée par les incessantes morts de jeunes héritiers, un mariage à Diantra...
J'ai été agréablement surpris par l'histoire, je te laisse donc gambader notre belle Péninsule ! ^^
Code:
[Métier] : Damoiselle d'Escault
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Aucune
[Alignement] : Neutre bon
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.