La magie Elémentaire

La Magie élémentaire
~ Mais tout a changé quand la Nation du Feu a attaqué ~

Sommaire :

1. Le quatuor élémentaire
   
   • L'hydromancie
     
   • La géomancie
     
   • L'aeromancie
     
   • La pyromancie
   
   
2. Pratiques avancées
   
   • Les combinaisons
     
   • La métamorphose

Souvent regardée comme l’école de magie la plus accessible, la manipulation des éléments n’en reste pas moins une discipline aux subtilités insoupçonnées. Eau, Air, Feu et Terre, les forces inertes de ce monde, sont en effet un carcan de création bien plus vaste que ne le réalisent majorité de jeunes mages en début d’apprentissage. Car avec le temps, et avec l’exercice, les élémentalistes les plus doués s’appliqueront à rappeler que si leur domaine est le plus abordable, il fait aussi partie de ceux possédant l'un des plafonds de compétences les plus élevés.


I. Le quatuor élémentaire



I.1. L’hydromancie

• Permet la création et la manipulation de l’élément « eau »

• Permet la détection de sources d’eau proches

Essence vitale pour certains, parfait canevas pour d’autre. L’eau est, d’entre tous, l’élément le plus versatile. Connue de tous sous ses trois états : liquide, solide et gazeux, elle est un outil précieux pour les mages quant à la compréhension de notion d’altération d’état.
Par ailleurs, le processus de condensation est un mécanisme d’altération qui vient généralement facilement aux jeunes hydromanciens, l’humidité ambiante étant au départ la principale ressource dans laquelle puiser.


I.2. La géomancie

• Permet la création et la manipulation de « roche » minérale et de métaux

Discipline autrement plus complexe que l’on ne pourrait le croire à premier vue, les géomanciens trouvent leur première épreuve dans l’identification de ce qu’ils pourront – ou ne pourront pas – manipuler. Les composants de leur matière première sont en effet non seulement d’une infinie diversité, mais en plus retrouvés dans une multitude d’autres domaines n’ayant parfois que trop peu de chose à voir avec leur domaine d’expertise.
Ce dont les géomanciens sont certains cependant, c’est que si quelque chose qui n’est ni vivant, ni de l’eau, que cela vient de la terre, et n’a été altéré de la main d’aucune créature pensante, ils possèdent sûrement un pouvoir dessus. Qu’il s’agisse de terre meuble, de sables, de gemmes, de métaux purs ou de formes hybridées, le géomancien a le pouvoir d’en manipuler la forme, la structure et l’état comme l’hydromancien est capable d’altérer l’état de l’eau… ou presque.
Altérer l'état des roches et métaux est bien plus gourmand en énergie que ce ne l'est pour l'eau. Plus une roche ou un métal demande en énergie pour changer d'état, moins son état altéré est stable, et en conséquence moins manipulable par les mages. Ainsi il est courant que des mages constatent avec terreur leur impuissance devant les laves – trop instables – dont ils sont eux-mêmes à l’origine. Sans le soutien de la pyromancie, seuls les plus excellents d’entre les plus excellents des géomanciens sauront maîtriser de telles matières. Heureusement, le phénomène est étrangement moins marqué dans le cas des métaux, même pour les plus récalcitrants d’entre eux.
De la même manière, c’est à la grande tristesse de ces mêmes mages qu’ils constateront que si le fractionnement d’une pierre en sables rend un liquide en fusion plus simple à manipuler, laisser le matériau déstructuré se figer revient à abandonner tout contrôle dessus. La légende voudrait d’ailleurs que lorsque vint le temps de punir un puissant géomancien devenu fou, les elfes l’enfermèrent dans une prison du verre le plus pur.

• À noter : Les apparences sont trompeuses, une boue n’est pas égale à une autre. Trop de jeunes géomanciens insouciants se sont fiés à leurs yeux plutôt qu’à leur magie, pour finalement se retrouver presque impuissants face à une boue tenant plus de la purée de feuilles mortes que de la terre humide.


I.3. L’aeromancie

• Permet de manipuler les courants aériens

• Permet dans une certaine mesure, de modifier la température ambiante

• Permet de générer et rediriger la foudre

Moins ancrée dans le physique que ses consœurs, la magie de l’air a cela de différent que son matériau est invisible, et à la limite de l’intangible. La discipline mettra donc l’accès sur la manipulation du mouvement plutôt que sur l’altération, et pour cette raison c’est au sein de cette branche que l’on retrouvera les déplacements de matière les plus impressionnants, tant par leur précision que par leur fulgurance.
Si l’air qu’ils manipulent est bien trop résistant à l’altération pour que même les plus puissants aeromanciens puissent espérer un jour y parvenir, en s’essayant à imposer à l’air les contraintes avec lesquelles jouent leurs confrères géomanciens et hydromanciens, ils sont capables de, très localement, modifier la température ambiante au point de transformer le plus brûlant des jours d’été en une contrefaçon d’hiver nordique, ou inversement.
Et c'est d'ailleurs en explorant les limites de leur capacités à échauffer l’air, que les pionniers de la discipline découvrirent leur capacité, en tant qu’aeromanciens, à conjurer la foudre


I.4. La pyromancie

• Permet de créer et manipuler des flammes

• En tant que compétence secondaire, aide à manipuler d’autres sources de chaleur

L’eau et la terre sont matière. L’air est mouvement. Le feu, lui, est énergie. À défaut de pouvoir être altéré, il est la force qui altère dans son expression la plus vive et primale. Il est donc peu étonnant que parmi les mages, dont il est le premier amour, il en existe de nombreux que l’on puisse qualifier d'avoir un tempérament de feu.
Mais quand, dans la majeure partie des peuples de Miradelphia, la croyance populaire veut des pyromanciens qu’ils soient violents et emportés, maniant leur magie comme une arme de destruction massive ( ce qui est malheureusement trop souvent vrai )... Dans les faits, la réalité est plus de nuancée, car la pyromancie ne se limite pas seulement à une pluie de flammes ardentes.
Le feu, en tant que force d’altération, a en effet nombre d’interactions avec son environnement, et qui n’impliquent pas de simplement dévorer toute matière en contact avec lui. Rien qu’au sein de l’apprentissage de la magie élémentaire, le feu en tant que symbole d’énergie, est un outil précieux aux mages quant à l'approche et la compréhension de leur propre art.
Ainsi, la maîtrise du feu donne aux hydromanciens un meilleur contrôle sur la vapeur
                                             aux géomanciens le contrôle sur la lave en fusion
                                             aux aeromanciens le contrôle total de la foudre.

• À noter : les pyromanciens les plus puissants sont capables de conjurer des flammes vives au point d’être virtuellement indistinctes de la foudre



II. Pratiques avancées



Les combinaisons

Au cours de son apprentissage, un élémentaliste peut soit choisir de continuellement parfaire sa maîtrise d’un élément, soit de petit à petit, par affinité, s’ouvrir aux autres branches de sa Voie. Ce que ces généralistes perdent en expertise dans la maîtrise de chaque élément, ils font plus que le compenser à travers le panel d’associations élémentaires auquel ils gagnent accès.
À ce jeu-là il n’est pas vraiment de limite, si ce ne sont celles de l’imaginaire et de la maîtrise du mage.



La métamorphose

Elle est l’une des pratiques les plus impressionnantes, mais aussi les moins abordables et les plus dangereuses de la Voie élémentaire. Comme son nom l’indique, la métamorphose consiste en la transformation de parties du corps du mage en l’élément de son choix. Plus que n’importe quelle autre pratique, elle demande une concentration de chaque instant, sous peine pour le mage de voir les éléments se dissiper… sans pour autant que les chairs ne reviennent.
Chose importante à retenir : il n’est aucun mage connu encore vivant qui n’ait tenté l’expérience d’une métamorphose complète. La raison en est simple, en abandonnant intégralement son corps, le mage abandonne de manière tant littérale que figurée son état d’être pensant pour devenir une créature primale, dont le comportement dépendra fortement de(s) l’élément(s) qui le compose(nt).


Petites notes de fin de parcours :
• Créer à partir de rien est toujours plus difficile
• Les éléments minéraux créés disparaissent une fois la concentration du mage brisée
• Lors de l’apprentissage de plusieurs voies, il est rare qu’un mage s’attaque à la suite à deux éléments « contraires » ( air – terre ou eau – feu )
• Les minéraux métabolisés ( sang d’animal vivant, pierres de Phish Oura ou de Félins à Pointes, carbone organique… ) sont inaccessibles aux élémentalistes