Sujet: Re: [Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah Jeu 12 Nov 2020 - 9:11
J’affichai une expression dubitative. Prendre l’air ? Ben y’avait de l’air en bas aussi !! Et j’allais le lui dire quand je remarquai l’expression des gabiers autour de moi qui se retenaient de rire. Un coup monté ? J’savais pas trop mais je préférai retenir pour cette fois une réplique bien cinglante face à ce malotru ! Et il disait en avoir marre des ronds de jambes de Papincourt. Mouais on était bien loin du personnage qu’il m’avait joué l’autre soir. Désormais ce n’était plus qu’un type désagréable et vraiment pas marrant !
Ce qui ne m’empêcha pas de reprendre ma mélodie et d’accompagner le Vol d’or jusque en pleine mer où je finis par aller remplir ma gamelle à la cambuse. Une fois mon repas servi, je m’installai prêt de Galérand et de Brancroche et bavardai joyeusement avec eux, sans plus me soucier des passagers qui … de toute façon avaient d’autres choses à faire, soit vomir leurs tripes, soit « prendre l’air ! ».
Ainsi se déroula une bonne partie de cette première énéade, rythmée par les quarts des hommes d’équipage, les cris de temps en temps du bosco qui étaient porté par le vent, le vent toujours là, toujours présent comme pour nous guider et nous garantir un voyage sans heurt.
Mais je me trompais. Au début de la seconde énéade de voyage, alors que nous n’allions pas tarder à passer au large de l’archipel de Nelen, en fin de journée, le ciel se chargea de nuages annonciateurs d’orage. Et j’étais loin du compte !
Quand au milieu de la nuit, le vent forcit brusquement, et que le Vol d’or se mit à bondir entre deux vagues, je me réveillai en sursaut, m’étant installée dans un des hamacs avec le reste de l’équipage, et bondis immédiatement pour atteindre le pont. A ma surprise, Ballast était déjà là, concentré malgré les flots de pluie qui lui dégoulinaient sur le visage et ses vêtements déjà trempés. Visiblement il tentait de guider le Vol d’or à travers cet énorme grain qui nous tombait dessus. A la barre, le capitaine s'efforçait de maintenir le cap tandis que Yann le bosco lançait des ordres, essayant de dominer le son d’un vent qui soufflait avec rage.
Louise de Fernel
Humain
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Sujet: Re: [Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah Jeu 12 Nov 2020 - 14:34
Cela avait pris du temps – beaucoup de temps – avant que les vomissements ne s’arrêtent. Quatre jours horribles à vomir tripes et boyaux, sans rien avaler d’autre qu’un peu d’eau, un peu de biscuits secs. Dans son malheur et ses tourments, il y avait pourtant une présence, celle de Dante qui a veillé sur elle, quand c’était nécessaire. L’homme de feu ne disait pas grand-chose, parfois rien du tout pendant des heures, mais elle n’avait pas besoin de paroles pour savoir. Il est là. Et le reste n’a pas vraiment d’importance. Elle se sent vraiment chanceuse de l’avoir à ses côtés, à raison…Enguerrand, lui, n’a pu compter que sur Guillaume, Nicholas préférant profiter du paysage charmant qu’offre Deejarah à chaque fois qu’il la croise. Cela étant, ce grand dadais est à peu près aussi habile que Louise quand il s’agit d’entamer une conversation. Autant dire que le jeune homme se contente de la regarder avec un sourire, souvent, sans jamais oser lui adresser la parole.
Quant au bout de ces quatre jours, Louise put enfin poser pied sur le plancher mouvant sans vomir, elle sut que les choses iraient mieux désormais. Et elles allèrent de mieux en mieux, assez pour qu’elle puisse se rendre près de son cheval, en prendre soin, s’enquérir de la santé de ses hommes et même, après quelques jours, faire quelques échanges et passes d’armes sur le pont avec Enguerrand qui a considérablement maigri, tout comme elle.
La pratique était complexe, sur un sol en mouvement, mais elle a au moins appris la précision, la concentration et l’adaptation. Des compétences toujours utiles au combat, après tout. Elle n’avait plus peur désormais de s’entraîner devant tout le monde. Bien sûr, il y eut quelques échanges de regards perplexes entre Guillaume et Nicholas, qui regardaient ensuite Dante mais jamais aucun des hommes ne dit quoique ce soit à ce propos. Louise apprend, elle chute, elle fait beaucoup d’erreurs, il n’est pas rare que ses chemises aient à souffrir d’un pareil traitement mais en tout cas elle apprend. Petit à petit. A son rythme. Quoiqu’il en soit, elle a gagné en souplesse et en précision, du moins avec sa lame courte, celle que Dante lui a offerte. Il en serait autrement avec une épée, cela va sans dire. Chaque chose en son temps.
Pourtant, lorsque le navire commence à tanguer à cause de cette tempête qui approche, toutes les craintes de Louise se ravivent, évidemment. La houle est impressionnante, lui occasionnant des haut-le-cœur immondes. Dans sa cabine, elle est assise sur sa couche, toute pâle. Elle entend alors, parmi tous les bruits qui l’entourent, le seul son qui parvient à l’extirper de son refuge : le hennissement de terreur de Lasgalen. Horrifiée, elle se drape de sa cape et ouvre la porte, qui manque de lui écraser la figure, à cause de la force du vent.
La châtelaine a le souffle coupé, immédiatement trempée par la tempête de pluie, le visage fouetté par des vents violents qui l’empêchent presque de respirer. Tout le monde est sur le pont, tout le monde s’affaire. Elle essaye de passer, de se frayer un chemin, tout en gardant sa main posée sur le bastingage, son estomac agité dans tous les sens, son cœur mis à rude épreuve. Les hennissements sont terribles à entendre, elle refuse de le laisser là tout seul, elle avance donc, même si c’est difficile.
- Lasgalen !
Dante Corvac
Humain
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Sujet: Re: [Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah Sam 28 Nov 2020 - 12:04
Et sur le pont, dans les gréements, il y en a un autre qui donne un coup de main. En finissant de donner un coup de main bienvenu pour carguer les voiles, il y a un Dante très trempé qui se débat avec l'attache, les doigts gourds. Depuis le début de l'ennéade, il trime dur, dort peu, et ce rythme de vie semble lui réussir. En fait, être sur un bateau c'est un peu être comme sur la route.
Il adore les tempêtes. La majeure partie du temps. Ca tient les sens en éveil. Son corp torturé par la pluie clame sa fierté d'exister. C'est comme quand il chasse un peu. Et, telle une jument effarouchée, le Vol d'Or chevauche les vagues et les méchants roulis. Le danger de la situation actuelle ne lui échappe pas. Il faut trimer dur tout en évitant les déferlantes de travers.
C'est pendant une vague particulièrement vicelarde nettoie proprement le pont, faisant méchamment gîter que l'homme voit la porte de la cabine du capitaine s'ouvrir il n'a pas le temps de s'apesantir sur le sujet, un marin déstabilisé le percute de plein fouet quand il se retient, l'envoyant les quatres fers en l'air. Durant sa chute, Dante réussit qu'à se retenir partiellement, aussi ne n'est qu'un atterrissage brutal sur le pont, juste avnt qu'une vague ne lave le pont, l'envoyant derechef percuter le bastingage.
Putain de merde. L'homme entortille par réflexe un membre autour d'une corde, pour se stabiliser le temps de reprendre son souffle. Il a été chanceux.
Deejarah Sandrakis
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Sujet: Re: [Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah Mer 9 Déc 2020 - 21:08
J’avais rejoint mon mentor qui se tenait sur le gaillard d’avant, les bras écartés, les pieds bien campés sur le pont et le corps subissant tout entier la tempête que nous prenions de plein fouet. Et pourtant, rien ne semblait pouvoir l’arracher au navire, comme s’il ne faisait plus qu’un avec le Vol d’or. Je l’entendais ou plutôt je le voyais articuler des mots aussitôt happés par un vent qui devenait de plus en plus violent, balayant le navire de trombes d’eaux, me trempant en quelques instants seulement.
- Ballast, dis-je en criant pour dominer le son de la tempête qui semblait nous cerner de toute part.
Je le prévenais de ma présence, lui disant en un seul mot, d’autres auraient été vains, que j’étais désormais à ses côtés pour l’assister dans cette épreuve que le Vol d’or subissait pour le moment. Nous allions devoir faire en sorte que cela change. Nous allions devoir l’accompagner de notre magie pour qu’il puisse glisser dans le vent et non plus le subir.
Ballast s’y appliquait déjà, mais il lui manquait un peu de force que je lui offris, en prenant place au pied du beaupré, affrontant à mon tour les éléments. Mon regard se baissa un instant sur la figure de proue toute récente, et je souris, avant de me concentrer, décrivant quelques mouvements souples, comme si je redessinais les courbes du vent, tentant de contrôler sa force, de l’harmoniser à celle vive qui heurtait le navire, et faisait claquer ses voiles, celles-ci menançant de se rompre si très vite, nous ne reprenions pas le dessus.
De son côté, accroché à la roue du gouvernail, le capitaine tentait tant bien que mal de garder le cap, de ne pas laisser la tempête nous prendre de flanc, dans quel cas, nous serions perdus. Non, il nous fallait l’affronter pour l’apprivoiser et glisser le Vol d’or dans la seule voie possible à travers un déchaînement de puissances.
Ignorant les cris et les ordres autour de moi, ignorant le chaos d’une lutte des éléments contre les hommes d’équipage, et Jeb le rouge qui tançait notre passagère de retourner dans sa cabine, je fis le silence en moi.
Il me fallut quelques instants de concentration, il me fallut ne penser qu’air, ne penser que souffle, m’en imprégner, jusqu’à l’accompagner, suivant le même rythme choisi par mon maître, plus en douceur, plus à l’unisson, devenant le vent lui-même pour soulever le Vol d’or qui fidèle au nom de son pavillon, bondit tel le renard par-dessus une immense vague qui déjà retombait, restant un instant, très bref instant en apesanteur entre deux vagues, avant de plonger sur la seconde dans une terrible déflagration, mais retenu par nos forces conjointes, pour l’empêcher de se briser, prenant déjà son élan pour la suivante, sans s’accorder un instant de répit, filant aussi rapide que le vent, se glissant dans son souffle plutôt que de lutter contre lui.
Jeb quant à lui, avait perdu son combat contre la passagère qui finit par atteindre la voie menant à l’entrepont, puis plus bas, jusque dans les cales ou déjà Bancroche et quelques hommes tentaient de maîtriser les chevaux. Il hurla à la femme qui venait d’arriver.
- Il faut les attacher, lier leurs membres pour les empêcher de se débattre, ou sinon ils vont se blesser.
Ou alors il lui proposa une autre solution plus difficile, vu la panique complète des chevaux terrorisés. Il fallait qu’ils se couchent pour arrêter de lutter contre le tangage beaucoup trop violent pour eux habitués à un sol stable. Mais comme il l’avait déjà vu faire à leur embarquement, Bancroche ne doutait pas que cette femme sache une fois de plus les guider pour cesser vainement de lutter, de s’épuiser, ou pire, risquer de se blesser grièvement. Eux-mêmes prenaient des risques considérables en restant proche de ces animaux en paniques, mais Bancroche était prêt à faire le nécessaire pour tenter d’épargner ces pauvres créatures.
Sur le pont, une main secourable se tendit vers Dante. Jeb le rouge, l’aida à se redresser et acquiesça tout simplement en silence. Nulle parole n’était nécessaire, et puis l’homme leur avait déjà prouvé à tous qu’il savait s’en sortir à bord d’un navire. On était vraiment très loin du chevalier dont ils s’étaient un peu moqués, quelques jours auparavant dans une taverne de Papincourt.
…..
Après une lutte qui vida notre énergie à tous, la tempête sembla se calmer, et à l’instant où les nuages se firent moins noirs et où la lueur d’un nouveau jour perçait à travers eux, il me sembla alors apercevoir entre deux voiles, la silhouette sinueuse et reptilienne d’une créature immense et majestueuse, accrochant un instant de mon regard sidéré, les écailles bleutées étincelantes. La vision s’évanouit aussi vite qu’elle était apparue, comme si tout cela n’avait été que le fruit de mon imagination, ou d’une fatigue écrasante qui me vit m’agenouiller sur le pont quand les hommes autour de nous prirent le relais, pour des manœuvres plus sereines.
Nous avions traversé cette tempête, comme un cheval trop fougueux, mais le Vol d’or, s’en sortait une fois de plus indemne. Je finis par me redresser tandis que derrière moi, Galérand et le capitaine qui avait laissé la barre à Jeb, aidaient Ballast à retourner dans nos quartiers.
Je me redressai aussitôt pour l’accompagner. Et je pris soin tendrement de mon vieux mentor, l’aidant à se sécher, à se changer, l’aidant à s’allonger après avoir bu un grog digne des pirates, pour seulement me préoccuper de ma propre personne, abandonnant dans des gestes lents et fatigués, mes allures de chats détrempés.
Louise de Fernel
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Sujet: Re: [Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah Jeu 10 Déc 2020 - 14:55
Il a perdu son combat, en effet, parce que celle qui lui a fait face a montré bien plus de ténacité que ce qu’elle n’en montre d’ordinaire. Il y a une chose que ne comprennent sans doute pas les gens qui ne connaissent pas Fernel. Ou Louise. Peu importe. L’attachement qui les lie à leurs animaux est réel, sincère et sans compromission. La châtelaine a entendu les hennissements de terreur de son ami et, aussi ridicule que cela pourrait sembler aux yeux de n’importe qui, elle n’hésite pas à risquer sa vie pour lui venir en aide, alors même qu’elle n’a pas du tout le pied marin, que le bateau est soulevé par d’énormes vagues puis précipité à toute vitesse dans des creux, tandis que la pluie et le vent labourent littéralement les corps. Son corps frêle.
Elle repousse les objections de Jeb en silence, le contournant infailliblement jusqu’à ce qu’elle voie un spectacle qui la fait hurler de terreur. Dante. Son frère. Il vient d’être propulsé contre le bastingage et ne doit sa survie qu’à son geste réflexe de s’accrocher à une corde. Et il est trop loin. Elle ne peut rien faire pour lui, mais Jeb est là, il l’aide. Elle songe à le remercier, quand cela sera terminé, mais là l’urgence l’appelle et c’est détrempée qu’elle arrive auprès de Lasgalen qui rue dans sa stalle, imité en cela par les trois autres chevaux, paniqués. Enguerrand, Nicholas et Guillaume sont déjà là mais il semble que rien ne puisse les apaiser. Ils calquent leurs attitudes sur celle du hongre gris perle, qui ne peut être rassuré par une seule personne, une châtelaine dont les boucles ont été aplaties par la pluie, augmentant par là même la longueur de cette resplendissante chevelure qui est la sienne.
- Lasgalen ! Calme toi ! Regarde je suis là ! Mon ami, apaise toi, s’il te plaît !
Elle parle en cette langue que les matelots ne comprendront pas, et lève les mains vers lui, le regard implorant, avant d’être éjectée contre un pilier, à cause de la danse violente des vagues.
- Louise !!!, hurle Enguerrand.
Il se précipite, vaille que vaille, vers sa Dame et la redresse. Sa lèvre s’est fendue dans l’opération, elle est un peu étourdie mais elle reprend vite ses esprits, revenant vers son cheval, implorant son calme :
- Lasgalen, je suis là…Cela ne va pas durer, le sol va redevenir stable, s’il te plaît laisse moi entrer…Allonge toi…S’il te plaît.
Après de longues et interminables minutes de négociation en langue chantante, l’animal semble obéir et replie ses jambes sous lui, non sans trembler de tous ses membres, les oreilles aplaties sur la tête. Louise entre alors dans la stalle malmenée et se blottit contre lui, passant ses bras autour de l’encolure, enfouissant sa tête dans le pelage court, près de la crinière, y laissant au passage une trainée de sang bien rouge.
- Là…Je suis là…Tout va bien se passer...
Si les trois autres chevaux de sa suite semblent obtempérer, ce n’est pas le cas de Melkor qui tourne dans sa stalle en tempête, à l’image de celle qui les malmène tous en ce moment.
- Guillaume ! Allez près de Melkor, rassurez-le, si vous le pouvez, Claude est occupé sur le pont... - Oui Madame !
C’est ainsi que Louise reste, jusqu’à ce que la tempête s’apaise et que tout redevienne plus ou moins calme. Elle n’a pas bougé de la stalle, elle est toujours blottie contre lui, elle ne l’a pas lâché une seule seconde. Et elle est fatiguée, trempée, blessée mais pas assez pour qu’elle s’en inquiète, de toute façon. L’important est que Lasgalen soit en vie, qu’ils soient tous en vie. Et sa première pensée objective sera pour son frère. Pour Dante. Est-il toujours à bord ? Elle se lève, les jambes engourdies, la mine pâle, le menton rougi, les cheveux collés à son visage, pour se rendre sur le pont, cherchant des yeux une seule et unique silhouette, qu’elle aperçoit là bas. Il n’aura pas le temps de dire non. Il n’aura même pas le temps de rouspéter. Elle est dans ses bras, l’enlaçant si fort qu’elle en a elle-même mal aux bras.
- Tu es toujours là…
Elle a eu peur pour lui. Elle aura toujours peur pour lui, peur qu’il lui arrive quoi que ce soit, même si elle ne lui a jamais dit. Ce geste, tout simple, tout détestable qu’il soit pour lui, lui montrera que l’affection de Louise pour cet homme-là est réelle. Et indéfectible. Quoiqu’il arrive.
Dante Corvac
Humain
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Sujet: Re: [Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah Jeu 7 Jan 2021 - 12:17
Dante est encore en vie... Mouillé jusqu'au fond des chausses, à moitié noyé, de l'eau jusque dans les oreilles et brièvement désorienté, mais il est toujours là, ne devant son salut qu'au cordage auquel il s'est agrippé, essayant de reprendre ses esprits.
UNe main se tend alors. une main large, calleuse des cordage manipulés et des armes maniées. Une main de marin.... Sans hésiter, l'Estreventin saisit sa planche de salut de se remet sur pieds avec l'aide de jeb le Rouge. Il n'y a qu'un échange de regard et deux hochements de têtes avant que els deux hommes ne retournent à leur boulot principal qui est d'assurer que cette coque de noix passe au travers cette tempête.
Ils ont travaillés dur, et après c'est d'attendre les ordres, sous la fureur des éléments. DAnte aime les orages et les ouragans. Le vent qui cinque, le bruit qui fait tintinnabuler les tympans. C'est la grâce de Zhak'bar à laquelle les forts survivent. Et d'ailleurs, tout le monde semble s'en être tiré à bon compte.
Reniflant bruyamment, l'assassin crache ensuite son surplus d'eau par dessus bord. Putain, il se sent comme une éponge, un vieux pruneau. Ses vêtements qui lui collent au corp Le font atrocement souffrir et ca le fait sourire. iL a mal, donc il est en vie.
Une petite furie brune se glisse, telle une loutre de mer, parmis les membres de l'équipage. Un petit bout de femme suivie par Enguerrand. Un petit bout de femme qui l'enserre du plus fort qu'elle peut de ses petits bras délicats, lui rappelant encore douloureusement qu'il est en vie. les prunelles dépareillées se baissent sur l'aventurière tandis qu'il marque un moment de surprise.
Deux bras secs se referment sur elle soudainement, lui rendant son étreinte pareillement. Avoir eu sa cape, il aurait camouflé Louise dans ses amples replis pour la soustraire aux regards. Dante se sait vernis. Il y a Cécilie de Missède qui règnera toujours en maitresse absolue de son coeur. Avec elle, il a tellement appris et a préparé la place pour qu'il puisse enfin s'ouvrir au monde. Il y a Shyn'Tae... Ceralyn qui a commencé à l'appeler tonton quand il l'a ramenée par la peau du cul à Nehril, ses gosses du Nid et, maintenant, cette petite créature qui vient de pousser tout ce beau monde pour finir de planter sa graine dans ce coeur ravagé.
Voyons Louve... Murmure t'il, audible d'elle seule. Je suis comme le chienden... CA va... Ca va... C'tait qu'une tempête de rien du tout. Tout le monde est vivant et en un morceau...
Dante amorce le geste de caresser les cheveux de la femme pour l'apaiser, lui parlant en estreventin de sa voix grave, rauque et calme...
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Sujet: Re: [Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah
[Papincourt] En route, vers Thaar! | Dante, Louise & Deejah