[Une union royale] Installation des convives.

Quoique réponde Glumtol, cela sera sans doute dissipé dans le petit – non, énorme, en fait – choc que vient de subir la châtelaine.

Les Elfes, ça aurait pu passer. Leur grand roi a été gentil. Juste, il l’a touchée et Louise n’aime pas trop qu’on la touche depuis…depuis ce jour-là. Elle évite soigneusement les contacts et apprécie peu qu’on pose la main sur elle. D’ordinaire, elle fronce les sourcils quand ça arrive mais on ne fait pas la morale à un roi. A fortiori quand il mesure plus de deux mètres, qu’il est sans doute millénaire et rempli de magie. Non, face à un roi, on se tait et se taire est déjà beaucoup, quand d’autres auraient sans doute remercié, balbutié des choses idiotes pour dissimuler un trouble légitime. Cela n’a pas duré, il est reparti vers les siens, ce Belles Personnes si grandes et si agréables à regarder. Oui, les Elfes, ça aurait pu passer.

« Elle », par contre…Non. Ça ne passe pas.

Elle entendait d’une oreille les conversations des membres de sa garde, pas si éloignée d’elle. Et elle a entendu le silence. Puis le bruit d’un siège qui est tiré avec précipitation. Ce n’est qu’en croisant le regard acier d’une créature de cauchemar qu’elle comprend pourquoi soudain le silence venait de s’installer en bout de table. Le contact ne dure qu’une seconde, peut-être deux. Suffisant pour que la créature comprenne qu’elle inspire une peur terrible et une fureur immense à un petit bout de femme retenu uniquement par sa bonne éducation et le désir de ne pas faire d’esclandre à un mariage. Suffisant pour que la châtelaine blêmisse si fort que toute couleur s’est retirée de son visage et que sa main se dirige, par un réflexe acquis pendant de longues, très longues ennéades de voyage armé, vers sa ceinture exempte de toute dague. Une toux se fait entendre derrière elle, puis une main se tend, maintenant un petit carré de tissu bleu.

- Dame Louise, vous avez laissé tomber votre mouchoir…

La Noirelfe est déjà partie, laissant Louise totalement muette de stupeur et d’effroi. Enguerrand, lui, sait. Il sait tout. C’est lui qui s’est levé si vite pour rejoindre la châtelaine. C’est lui qui a rapidement déchiré la doublure de sa cape pour offrir une diversion. Il se penche à son oreille pour murmurer des paroles d’encouragement, que personne ne pourra entendre à part elle, elle qui ne quitte pas la Sombre du regard. Elle sert le mouchoir dans sa main à s’en faire mal.

Comment est-il possible qu’un tel monstre se trouve ici ? Pourquoi ? Pourquoi réunir autour d’une même table des créatures qui se sont opposées et qui s’opposeront encore ? Il est évident que si Louise avait eu son arme ici et maintenant, l’incident diplomatique aurait été inévitable. Donc elle prend sur elle, se concentrant sur la voix de son maître d’armes qui en appelle à son bon sens.

- Tenez bon, ma Dame…Dès que cela sera possible, nous nous en irons.

Elle acquiesce. En silence. Louise est trop bouleversée pour parler. Il est probable qu’elle ne dira pas un mot de la soirée. A quiconque.

Saluer l’Eldéenne aux yeux bleus n’aura pas écarté ton attention du Dawi bien longtemps. Le sourcil gauche monté plus haut encore, et l’humeur au bord du rire, tu attends d’entendre les justifications de ton interlocuteur. Très certainement l’exercice ne lui était pas habituel, parce qu’il t’avait rarement été donné de voir quelqu’un peinant autant à construire sa démonstration. La curiosité du petit homme te semblait tout de même sincère… bien que sa manière de l’exprimer soit quelque peu… pour le moins… gênante.

- Je viens des montagnes Sud-Ouest d’Anaëh. tu finis par succomber à la tentation et doucement rire Alors les paysages du Septentrion ne me dépaysent pas trop. tu reprends, plus calmement Et les grandes bâtisses non plus. Là-dessus, nous ne sommes pas en reste. le Palais et l’Académie d’Alëandir étaient probablement les plus grandes constructions à la surface du continent Mais c’est vrai, je ne suis pas particulièrement habitué à être si profond dans la roche. Les quelques constructions qu’on a à flanc de montagne restent taillées en surface. ton front se détend enfin Tu devrais venir voir par toi-même un de ces jours. Mais cela dit… tu bombes le torse et ouvres légèrement les épaules à vrai dire il n’y a pas vraiment d’endroit où je ne finisse pas par me sentir à l’étroit. Disons que même chez les elfes mes proportions sont loin d’être la norme.

Tu roules des yeux, tes souvenirs allant aux nombres de chandeliers traîtres que tu auras manqué de heurter lors de tes visites à l’Académie d’Alëandir.

- J’imagine que les tiens sont loin de tous être enchantés à l’idée de voir autant d’étrangers à ce mariage.

Tu lances, loin d’être dupe. Harald avait plus d’une fois confié lors de vos échanges épistolaires et de vos entrevues se battre contre son propre peuple, et ne pas avoir le droit à l’erreur s’il ne voulait pas le voir se retourner contre lui. Un sentiment avec lequel tu ne pouvais que rentrer en empathie, toi qui vivais presque exactement la même situation.

- Au moins tu offres un regard complice à Braähm les elfes et les nains ont ça en commun.

An 18 du Cycle XI, Bàrkios, Elenwënas de la quatrième ennéade

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Kirgan, sale du trône

Ansleubane d'Oësgard

- Il est l’heure ! La salle du trône vous attend !
La même fière bavette qui avait mené les Péninsulaires à leurs appartements était venue chercher les Oësgardiens, comme si les nains étaient soucieux à ce qu'ils reconnaissent leur guide. A moins qu'il ne s'agisse du autre naine aux vêtements semblables, car pour dire vrai la baronne de la plus Nordienne des régions n'est pas encore capable de les discerner avec une certitude absolue. Il faut avouer que pour ces gens du Nord, pour la plupart peu habitués à côtoyer des étrangers, il n'est aisé de discerner un barbu de ses semblable. Seul exception est faite de ces nains du comptoir implanté à Oësgard ainsi que les commerçant de Thanor, avec qui Oësgard fait commerce depuis déjà presque un an. Et c'est d'ailleurs avec ravissement et soulagement que la représentante d'Oësgard découvre qu'à une place de la sienne se trouve leur bon vivant de partenaire commercial que l'on préfèrerait avoir en peinture qu'à sa table, le dénommé Glumtol Barbe-de-Fer.

Arrivée parmi les dernier, car une Dame se doit d'être présentée avec élégance et goût, quitte à ce que cela ne retarde son apprêtement, la Dame d'Oësgard se présente à la cérémonie dans une robe de fourrures et de laine, alliant la sobriété d'Oësgard au raffinement de la noblesse péninsulaire. Si peu de bijoux la parent la Dame n'en a pas oublié sa tiare, symbole de sa gouvernance sur Oësgarde. Le bijou coiffe joliment son chef aux cheveux blonds, coiffés pour l'occasion de tresses semblables à celles qu'arborent les naines, car faute de ne pouvoir s'accompagner d'une Dame de cour c'est une naine qui a compensé ce manquement, généreusement choisie par la voix de Thanor parmi les siens pour tenir compagnie à la baronne, non pas comme servante mais bien comme compagnie féminine. En sa compagnie la suivent les seuls personnes qu'elle a bien pu emmener, car les nains se sont montré fort intransigeants quant au nombre d'invités dont Oësgard a pu bénéficier. Parmi eux se trouvent le Maître-Marchand responsable des affaires commerciales avec Thanor - et par extension le Zagazorn - ainsi que deux chevaliers de la garde baronniale, en qui la baronne accorde toute sa confiance pour assurer sa protection. L'un porte l'uniforme les atours de la baronnie tandis que l'autre, plus jeune, est étonnamment vêtu, d'un vêtement à carreaux ressemblant à une jupe : un vêtement traditionnel typique, dit-on, se sa contrée natale.

Le plus étonnant pour la délégation oësgardienne, en entrant dans la salle du trône, n'est pas sa taille démesurée. Ce n'est pas non plus son plafond immensément haut, ni même l'architecture remarquablement travaillée de ses murs. Ce n'était pas non plus la somptueuse décoration, ni même les armures étincelantes de la Garde de Kirgan. Tout cela, les oësgardien l'avaient déjà constaté lors de leur visite de Thanor, peut-être bien à une moindre mensure cependant. Non, le plus surprenant n'était pas là. Le plus choquant était ailleurs, il était dans les invités présents. Des nains, ou dawis tels qu'ils se nomment, les représentants du Lion étaient assurés d'en voir. Des elfes, ils ne s'y attendaient moins. Difficile de ne pas les remarquer, eux qui dépassent de plusieurs têtes la grande majorité des invités. Et il y a même une noirelfe ? Ou peut-être que le terme griselfe irait mieux à celle-là, tant la pigmentation de sa peau ne rend pas hommage au nom de son peuple. Quelle sorte d'hybridation d'oreilles pointues peut-elle bien être ? Et que fait-elle ici ? Des question qui intriguent la baronne d'Oësgard autant qu'elles n'inquiètent son vieux chevalier de garde, ce dernier commençant à regretter d'avoir concédé confier son épée aux soin des guerriers de Glumtol.

- Notre place doit se trouver là-bas.
L'avantage lorsque l'on arrive parmi les derniers à une réception est que la plupart des places sont déjà prises, aussi la délégation oësgardienne n'a aucun mal à trouver la sienne. Saluant d'abord la famille de leur partenaire Glumtol, les nordiens saluent aimablement ce dernier, puis leurs compatriotes péninsulaires avant de prendre place sur leurs sièges respectifs. Soulagés d'être proches de connaissances, même récentes, ils le sont plus encore d'être loin du peuple de l'autre coté de l'Oliya. Car bien qu'aucun conflit n'est ouvert, Oësgard ne tient pas leurs voisins d'Anaëh en amitié pour autant. C'est peut-être dans l'espoir de se changer les idées, ou peut-être en tentative de masquer sa gêne, que la baronne s'adresse à sa voisine.
- Je suis aise de me retrouver en votre compagnie, Dame Louise. Cette réception nous semblera ainsi moins étrangère, si nous pouvons au moins comprendre nos voisins de tablée.
Face au mutisme de sa voisine, la Dame parcoure la salle du regard. Passant des sièges pour le moment vides destinés au couple du jour, c'est en croisant le regard de son chevalier qu'elle semble trouver un semblant de réconfort. La nordienne se tourne alors de nouveau vers sa voisine.
- J'ai appris hier, par Sire de Höginheim, qu'il s'était rendu dans votre fief voilà quelques mois. Est-il vrai que Fernel et parcouru de prairies, bien qu'il se trouve en bordure des Monts d'Or ?

Résumé:

Les nains n'avaient que peu de considération pour les titres de noblesse, la garde de Renaud et ses deux conseillers en furent choqués, au grand amusement du Duc. Cela ne le dérangeait pas outre mesure, d'autant qu'il n'était pas à Erac, ni en péninsule, ça lui changerait les idées, du moins jusqu'aux festivités ou il faudrait bien tenir son titre vu qu'il serait tout de même en présence d'un Roi. La chambre était très bien, même s'il s'était aperçu que son voisin (ou voisine plutôt) était une "simple" châtelaine, ce qui en soit ne le dérangeait pas personnellement, d'autant qu'elle était jolie à regarder, du moins le peu où il l'aperçu.

Renaud sortit autant que possible, pour ne pas manquer le spectacle que la ville offrait. Il se rendit vite compte que ses mouvements étaient limités, et qu'il n'avait pas le droit de se rendre ou il le souhaitait, escorté dans la moindre de ses mouvements. Les gardes en armure blanche veillaient, et à aucun moment il ne serait venu l'idée à quelqu'un de leur chercher querelle tellement ils en imposaient. Tout l'armement qui était déployé démontrait ce que les légendes disaient sur ce peuple, à savoir qu'ils n'étaient pas des novices dans l'art de la guerre. Nul doute qu'entrer en conflit avec eux était une très mauvaise idée. Ceux-ci n'avaient malheureusement rien pu faire lorsque ce fut un Dieu qui s'attaqua à eux, et au travers de catastrophes naturelles que même le bouclier le plus solide ne pouvait rien.

Le jour du mariage arriva, et Renaud prit soin de choisir sa tenue. Des bottes de cuir marron, une tunique de soie verte légèrement bleutée qui faisait bien ressortir la couleur de ses yeux émeraude, rehaussée d'un liseré violet au col et autour de poignets. Et pour finir un pantalon noir, avec tout de même une cape drapée sur l'épaule portant sa héraldique. Il attendait quand la délégation arriva pour les inviter à se rendre dans la salle du trône. En bon Duc il attendit encore, puis partit dans les derniers.

En entrant dans la salle du trône, il vit la façon dont elle était ordonnée. Il y avait déjà beaucoup de monde bien entendu, puisqu'il avait fait exprès d'attendre, et il se perdit en contemplation des races qui se mélangeaient les unes aux autres. Pour sur qu'il y avait du beau monde, ce qui était normal pour un mariage royal. Ses gardes resteraient en retrait, mais les deux conseillers, étaient attablés avec lui. Ils découvrirent le torque, travail magnifique, qui faisait une fois de plus la démonstration du savoir nain. Renaud se permit une modification minuscule. En effet, sa place se trouvait entre Norbert et Eudes, mais il avait remarqué qu'à côté il y avait deux femmes aussi belle l'une que l'autre. Renaud déplaça donc sa place pour se retrouver aux côtés d'elles, laissant ses deux comparses à sa droite. Il s'assit après avoir vu que plusieurs invités l'étaient déjà, et il se perdit en observation, laissant trainer son oreille lorsqu'il comprenait la langue d'une discussion. Il serait temps de se mélanger plus tard.

Les choses sont donc difficiles pour la châtelaine, obligée de faire bonne figure et de se taire quand la seule envie bouillonnant sous sa carapace de glace est de se saisir de la première fourchette venue pour la planter dans l’œil de cette créature là-bas. Ce serait un tel soulagement de ses nerfs et de sa rancune. Un tel soulagement de sa peur aussi. Car elle a peur. Pire, elle est terrifiée. Et c’est bien pour cela que l’épreuve est redoutable pour elle. Des idées totalement malsaines et sanglantes affluent en son esprit, des scènes dignes des pires massacres sans que cela ne puisse se deviner sur son joli visage innocent et poupin. Non, cela ne se devine pas, pas même pour sa si jolie voisine de table qui se penche vers elle pour la distraire de ces légitimes pensées sanguinaires en lui parlant de son domaine.

Elle ne répond pas de suite.

Non pas qu’elle veuille volontairement ignorer sa compagne, c’est juste qu’elle est dans l’impossibilité de parler, inspirant profondément pour reprendre le contrôle. Après tout, Enguerrand le lui a promis à l’oreille un peu plus tôt. Dès que cela sera possible, Louise s’éclipsera pour rejoindre son appartement et s’y barricader pour la nuit. Il faudra qu’elle parle à ses hommes, leur dire d’éviter cette chose là-bas, assise à la table des rois. Leur dire de l’éviter absolument. Ces créatures ont le mal au cœur. Si tant est qu’elles en aient un, d’ailleurs.

- … nos voisins de tablée »

Louise croise ses doigts sur ses genoux et pose – enfin – un regard sur sa voisine qui enchaîne les propos, évoquant notamment le Seigneur de Höginheim. Louise se souvient parfaitement des circonstances qui ont amené Brohan et son fils en son domaine. Des circonstances particulièrement tristes mais qui lui ont apporté un certain réconfort. Arrivés bien après les autres, ils ont tout de même présenté leurs hommages et leurs condoléances. Un autre était là également, au regard doux et aux cheveux poivre et sel. En son for intérieur, la châtelaine se demande quand, par tous les Dieux, elle pourra avoir un souvenir agréable, quelque chose de beau qui pourrait la distraire un peu de tout ce marasme qu’est sa vie depuis de nombreux mois. Les seuls qui lui rappellent un peu de joie sont ces moments passés sous le sceau du secret, derrière des voiles thaaris, dans une ambiance lourde de parfums, d’encens et de sueur. Des regards de velours, des peaux de bronze, des cheveux d’ébène, des corps entraînés pour toutes les étreintes. Des hommes qui ne promettent rien, qui se taisent et qui ne jugent pas. De voluptueux moments sur lesquels il ne faut désormais plus compter…

- En effet. Brohan de Höginheim s’est rendu en mon fief afin de me présenter ses condoléances, en compagnie de son fils. Comment se portent-ils ?

Question de pure rhétorique et de politesse de cour. Dans le fond, elle s’en fiche. Elle n’a plus jamais eu aucun contact de quelque sorte que ce soit avec eux par la suite, il s’agit juste de faire parler la dame, pour qu’elle puisse la distraire un peu de ce feu qui lui ronge le cœur comme une gangrène qui grignote lentement mais sûrement les chairs.

- Fernel est une terre de contraste, ma Dame. Une terre du Nord que j’essaye d’ouvrir au monde après des années d’isolement décidés par mes ancêtres. Il y a des prairies et des champs, des chênaies et des chevaux. J’encourage l’artisanat et le développement des arts, j’entreprends, je découvre et j’échange.

Elle inspire et expire tout en notant l’arrivée d’un gentilhomme à la livrée qu’elle reconnaît, plissant un instant les yeux en reconnaissant les armes affichées sur ses habits. A la bonne heure. Tous les regards des convives se braqueront sur lui, la reléguant sans doute tout au bas de l’échelle, là où se trouve sa place selon les codes de Péninsule. Un Duc présent, tous les autres n’ont plus la moindre importance et ça l’arrange bien. Au moins, sa défection passera inaperçue, sans doute.

- Les Monts d’Or sont eux-mêmes remplis de contrastes. Beaux et fiers tout en étant redoutablement mortels pour qui ignore les chemins et les refuges. Imaginez Fernel en ce sens, ma Dame. Vous aurez une assez bonne vue de l’ensemble.

Un fugace sourire s’affiche sur son visage avant qu’elle n’enchaîne.

- Je n’ai jamais franchi les montagnes pour me rendre en Oesgard. Quelle ironie…Alors que je reviens d’un long voyage en Péninsule et en Estrevent…Me voilà à nouveau ici, alors que je n’ai jamais rendu visite à mes voisins.

Le brouhaha de la salle était indescriptible. Nains, Humains et Elfes prirent leurs mal en patience, cherchant les torques gravées de leurs noms qui leur indiquerait où ils devaient s’asseoir. Ça et là, les on-dit, les regards inquisiteurs, les mines fermées ou au contraire très ouvertes, dévorées par la curiosité, se mêlaient aux échos des ragots, des messes basses et des discussions volubiles, et aux pleines ventrées de rires.

Vous aussi, vous ne dérogez point à cela. Sinon une règle, cela n’est qu’un mouvement immuable qui n’échappe à aucune race, ni aucun être. Dès lors que l’on s’installe, que l’on se pose, deux choix s’offrent à nous : rester fermé sur nous même en devenant contemplatif, ou se mêler au tumulte ambiant en discutant plus fort que le voisin pour se faire entendre.

Mais tout ceci prit brutalement fin. Car alors que vous étiez tous en pleine discussion, ou en pleine contemplation, on vous força à arrêter ce que vous faisiez, par les coups de boutoir d’un garde annonçant l’arrivée… Du couple royal. Dès lors, il n’y avait plus aucune place à la discussion.

Ce RP est fermé pour éviter de créer des dissensions entre ce RP, et celui d'après. En terme de chronologie, l'arrivée du couple royal coupe court à toute discussion qui serait arrivée ici. Il n'est donc plus possible d'écrire ici. La suite a été linké dans le tout premier post MJ, au sommet de la page n°1.

Have fun !