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 Ishobel, rate des villes devenue rate des champs

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Ishobel Khanyë
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Ishobel Khanyë


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MessageSujet: Ishobel, rate des villes devenue rate des champs   Ishobel, rate des villes devenue rate des champs I_icon_minitimeJeu 18 Fév 2021 - 18:58

Identité
Nom/Prénom : Ishobel Khanyë
Âge/Date de naissance : 118 ans
Sexe : Féminin
Race : Elfe
Faction : Clans nomades
Alignement : Loyal bon
Liens notables : Son père, Elyas, qui est désormais son gardien et mentor jusqu'à ce qu'elle atteigne la majorité.

Particularité : Est à la fois d'origine Taledhel par sa mère et Ornedhel par son père.
Sa pommette gauche est marquée d'une très discrète cicatrice juste sous l'oeil.

Métier : Herboriste, apprentie magicienne
Classe d'arme : Aucune


Possessions & Equipements :
Sacoche remplie d'herbes, plantes, pierres, fils, sables, poudres, etc. Tout son attirail d'herboriste. Et son focaliseur, les boucles d'oreilles offertes par sa mère à son centième anniversaire.

Apparence :

  • Taille : 1m80
  • Couleur des yeux : Verts forêts

Désormais presque adulte, Ishobel est dans la "courte" moyenne chez les elfes, et bien qu'il ne soit pas extraordinaire qu'elle soit svelte, elle n'a absolument pas la moindre forme athlétique, semblant un peu fragile de sa carrure.
Son apparence globale est le produit étonnant de son "hybridation" (si on peu l'appeler ainsi). À la fois elfe des Noss et de pierre, elle n'a ni la peau immaculée de sa mère, ni celle bronzée de son père, se retrouvant dans un agréablement entre-deux d'un beige à peine bronzé. Ses étonnants cheveux auburn lui ont sans cesse faits des misères dans la cité autrefois, puisqu'ils la rendaient facile à remarquer. Striés de fines mèches d'argent qui n'ont rien à voir avec la fatigue de sa jeune âme, cette particularité étant de naissance, rappel son ascendance Taledhel.
Ses yeux sont aussi verts que les arbres les plus anciens des forêts qu'elle n'a habité que tardivement dans sa vie. Là où ils brillaient auparavant de la curiosité de la jeunesse, ils se sont profondément assombris depuis la mort de sa mère, reflétant la rancune qu'elle éprouve envers son père.
Elle ne s'est pas encore habituée à la mode vestimentaire des elfes de Noss et s'habille donc toujours comme une citadine, une robe bien malcommode dans la forêt, d'une riche teinte d'azure, agrémentée d'atours dorés. Ishobel porte également de jolies boucles d'oreilles en triangles que lui offrit sa mère lorsqu'elle atteignit l'âge de l'adolescence. Elle se sert d'ailleurs de l'une d'entre elles comme focaliseur.

Personnalité :
Dans la cité, on lui a appris à maîtriser ses émotions et à ne jamais se laisser emporter par celles-ci. C'est d'ailleurs un apprentissage qui a été sérieusement renforcé par son maître lors de son apprentissage de la magie. Depuis toujours, elle a donc considéré les émotions comme des faiblesses, des barrières à son développement, et s'est toujours refusé d'en vivre, qu'elles soient bonnes ou mauvaises.
C'était le cas jusqu'à la mort de sa mère. Ce jour-là, ce fut comme si tout ressentit qu'elle avait réprimé dans sa vie avait décidé d'exploser au même moment. La force de sa détresse s'était même présentée en douleur physique. Depuis, ses émotions sont instables, elle ne parvint plus à garder un calme absolu en toute circonstance, et par conséquent, elle peine à retrouver le contrôle de la magie. Elle a un terrible deuil à vivre avant de réussir à passer cette étape.
Pour l'instant, elle est donc remplie de rancune, envers son père qu'elle tient responsable de la mort de sa mère, et envers elle-même, se reprochant de ne pas avoir pu la sauver. Elle se laisse beaucoup aller à la colère et à la tristesse sans parvenir à se contenir. Bien qu'elle aurait préféré rentrer à la cité pour poursuivre son apprentissage de la magie, Ishobel s'est vue contrainte de rester avec Elyas jusqu'à sa majorité. De toute façon... bien qu'il soit la cause, à ses yeux, de tous ses tourments, il est aussi le seul qui est capable de la ramener au calme lors de ses effusions émotives, et il la protège donc... contre elle-même.

Capacités magiques :
Ishobel a commencé à étudier la magie de la vie il y a de cela dix-huit ans. Elle a commencé à en percevoir l'énergie à son centième anniversaire, pendant le Voile, et a dédié tout son temps à essayer de comprendre ces sensations depuis. Après quelques années à se contenter d'étudier la théorie, un maître a remarqué sa grande sensibilité à la magie et choisi de la prendre sous son aile pour quelques temps. C'est lui qui l'a initié à la magie de la vie, la seule qui intéressait de toute façon la jeune elfe alors.
Déterminée à devenir une grande guérisseuse, Ishobel a uniquement concentré son étude sur la manipulation des tissus (plus à venir)

Histoire

Favrius 18:XI

-Ça commence à faire loin, maman, t'es certaine de la direction?

Question stupide s'il en est une, Clö'dëlle ne s'égarait jamais en forêt, elfe de pierre ou pas, c'est pourquoi elle s'abstint de répondre à l'adolescente. Il n'était pas inhabituel pour la mère et la fille de s'aventurer dans les bois pour récolter des plantes diverses dont elles faisaient leur commerce. Depuis sa toute petite enfance, Ishobel était l'apprentie de sa génitrice, son assistante, sa seconde main droite, bref, toute dédiée à lui succéder assurément. Elle avait donc l'habitude des escapades en forêt, et en plus d'un siècle à l'explorer, la connaissait presque aussi bien que sa mère. Alors comment se faisait-il qu'elle n'avait plus la moindre idée d'où elles se trouvaient a ce point-ci? Il y avait déjà de longues minutes qu'elle avait perdu ses repères, et la certitude s'ancrait maintenant en elle: elle explorait aujourd'hui une région de l'Anaëh où elle n'avait jusqu'alors jamais posé le pied.

Soupirant, Ishobel déduisit qu'elle ferait mieux de conserver ses questions pour un autre moment et se concentra à poser un pied devant l'autre sans se casser la gueule. En regardant au sol, elle repérait de nombreuses plantes que récupérait habituellement sa mère pour la boutique, certaines aux puissantes propriétés guérisseuses même, mais Clö'dëlle les ignorait toutes, continuant sa route avec l'air de quelqu'un qui a un but bien précis. Avant de partir, la mère avait vaguement expliqué à la fille avoir enfin trouvé ce qu'elle cherchait depuis des années et qu'elle tenait à l'emmener avec elle. Sans se douter de quoi que ce soit, l'adolescente s'était imaginé une herbe rare, quelque végétation de grande valeur qu'elles ramèneraient avec elles. Une ressource qu'elles arracheraient à la forêt seulement pour le plus grand bien, en incantant une courte prière à Kÿria...

Karfias 907:X

C'était la première fois qu'Ishobel suivait sa mère à l'extérieur de la cité. Devenue officiellement son apprentie à l'âge de cinq ans, il était plus que temps qu'elle mette la main à l'ouvrage maintenant qu'approchait son huitième anniversaire. Armée de ses ciseaux d'argent, Clö'dëlle se pencha sur une amoncellement de lierres en fleurs aux couleurs éclatantes. Comme la petite érudite qu'elle était appelée à être, l'enfant la reconnue toute de suite et énuméra ses différentes propriétés et son utilisation en herboristerie. Satisfaite que sa fille sache qu'elle n'arrachait pas à la nature sans raison, la mère murmurait une prière rapide avant de couper les précieuses tiges.

-À qui tu parles, maman? demanda innocemment la gamine, ses sourcils auburn froncés drôlement sur son front lui donnant un air beaucoup trop sérieux pour son âge.

Clö'dëlle sourit en levant ses yeux verts si pâles pour rencontrer ceux si sombres de sa fille. Il y a tant de choses que l'enfant ignore encore. L'espace d'un instant, une vague de détresse serre le coeur de la mère, parce qu'elle réalise qu'elle est seule pour tout lui apprendre, et sent le poids de ce fait peser lourd sur ses épaules. Certes, les siècles ne manqueront pas pour ouvrir les yeux d'Ishobel sur tout ce que l'univers recèle de connaissances, mais peut-elle vraiment y parvenir en étant monoparentale? Il lui fallait retrouver Elyas...

-Lorsqu'on prend à la nature, Ishobel, ça doit toujours être une bonne raison. Ce que l'on fait ici, enlever des fleurs à la terre qui les a vu naître, est contre nature. Alors on prie Kÿria pour qu'elle bénisse ce sol et s'assure que la vie qu'on a enlevée renaîtra encore plus forte.

Favrius 18:XI

Enjambant prudemment des lierres remplis d'Amaure Loth, Ishobel s'arrête subitement, prise d'un doute soudain.

-Qu'est-ce que tu as trouvé, exactement, maman? De quoi ça à l'air? Deux paires de yeux seront mieux pour regarder, alors qu'est-ce qu'on cherche?

Clö'dëlle poursuit sa marche sans répondre pendant quelques secondes, Ishobel suivant ses pas en fixant son dos, essayant de comprendre. Puis, sa mère brise le silence, et engendre le chaos dans la tête de sa fille.

-Pas quoi. Qui. J'ai retrouvé ton père.

Verimios 918:X

Ishobel n'était pas stupide. Elle était même plutôt brillante pour son âge, elle l'avait toujours été. Elle n'était peut-être encore qu'une enfant, mais elle avait assez vite compris que, qui que soit son père, et où qu'il soit, il n'était pas un elfe de pierre. Si la ressemblance entre elle et Clö'dëlle ne pouvait être niée (forme de visage identique, même nez fin, même lèvres pleines, intelligence identique dans le regard) leurs différences frappaient aussi quiconque avait des yeux pour voir.

Mais qu'importe les questions que posaient l'enfant à sa mère, celle-ci répondait toujours de façon évasive. Avec le temps, Ishobel avait compris que l'absence de son père pesait à Clö'dëlle, et avait cessé de lui demander qui il était, pour ne pas la blesser. Elle savait toutefois qu'il n'était pas mort, ça c'était certain. Parce qu'elle voyait l'amour que sa mère avait toujours pour l'être qui l'avait engrossée, cela était aussi évident que le nez au milieu de son visage. Si son père était mort, alors sa mère aurai également succombé par la force de son désespoir.

-Mais c'est un elfe Noss, hein maman? insiste-t-elle quand même, sa volonté de savoir étant plus forte que sa peine de voir la tristesse dans les yeux de sa mère.

Et Clö'dëlle n'a pas besoin de répondre, ses larmes l'ont fait tout aussi bien. Et ce jour-là, Ishobel décide qu'elle déteste cet homme aussi fort que sa mère l'aime. Parce qu'il a brisé le cœur de sa mère en les abandonnant. Parce que la vérité ne pouvait être que cela, n'est-ce pas? Il les avait abandonnées, toutes les deux! Du haut de ses 18 petites années, Ishobel avait solennellement décrété que jamais elle ne laisserait cet individu ruiner sa vie, et qu'elle protègerait sa mère de lui si jamais il reprenait contact.

Favrius 18:XI

-Non. On rentre à la maison maman, je ne veux pas voir cet homme et je ne te laisserai pas non plus...

Clö'dëlle se retourne vivement et agrippe le poignet de sa fille pour l'empêcher de partir. Le désespoir que l'adolescente voit dans les yeux de sa mère lui déchire le cœur. Cette peine profonde, Ishobel l'a vu grandir et s'épaissir jusqu'à devenir presque palpable au fil des décennies.

-Tu resteras en retrait le temps que je lui parles. S'il ne veut pas te rencontrer, nous rentrerons dans la cité et n'en reparlerons plus jamais, promis Clö'dëlle avait de reprendre la route de façon à démontrer qu'il ne s'agissait pas d'une suggestion, mais bien d'un ordre, et l'adolescente, ne sachant mieux faire, suivi sa mère.

Même si elle comprit alors que son père avait probablement ignoré son existence, elle ne lui pardonnait pas pour autant. Si sa mère l'aimait autant, pourquoi la laissait-il languir de la sorte pendant plus d'un siècle? Les femmes  Khanyë poursuivirent leur routes pendant encore deux heures, puis Clö'dëlle signifia d'un geste à sa fille de s'arrêter et se cacher dans un arbre. De son haut perchoir, Ishobel pouvait voir clairement l'homme mystérieux qui avait marqué son enfance par sa lourde absence, et chercha à forcer son cœur à le détester, même si le simple fait de le regarder de si loin expliquait beaucoup de choses chez elle. Les cheveux très foncés, presque noirs. La peau encore plus sombre que celle de sa fille, Elyas a le même port de tête, le même mystère dans le regard.

Les minutes qui suivirent, les mots qui furent échangés, Ishobel n'en a presque rien retenu. Dû au choc qu'elle allait subir dans les instants suivants les retrouvailles entre ses parents, l'adolescente allait vivre un blocage mental qui lui ferait oublier presque tout ce qui s'était déroulé dans cette sombre clairière. Elle se souvint seulement que Clö'dëlle ne l'avait pas mentionnée, elle, sa fille. Elle avait juste pleuré, et crié son amour à Elyas, juré qu'elle n'en pouvait plus de vivre sans être aimée en retour. Et quand l'Ornedhel avait répondu qu'il ne pourrait pas l'aimer autrement qu'en amitié, ni lui ni Ishobel n'avaient été assez rapides pour empêcher la Taledhel de mettre fin à ses jours en s'ouvrant elle-même la gorge sous le regard horrifié des deux seules personnes qu'elle avait aimé.

L'adolescente se souvient vaguement d'avoir hurlé, de s'être fait mal en se jetant en bas de son perchoir et d'avoir couru jusqu'à sa mère pour plaquer ses mains sur le flux sanguin qui s'échappait de sa peau si claire qu'elle reflétait le claire de lune. Ishobel avait répété maintes fois "maman", avait pleuré, tenté d'utiliser la magie qu'elle avait commencé à étudié quelques années plus tôt, mais la vie de Clö'dëlle avait coulé entre ses doigts sans qu'elle ne parvienne à la retenir d'aucune façon.

Le Voile

Dans l'ancestrale demeure Khanyë, le silence était le plus complet. Mère et fille étaient plongées dans un silence méditatif propre à la tradition de leur famille. De nombreux cousins et autres parents très éloignés s'étaient réunis dans la pas très humble demeure de Clö'dëlle, et tous patientaient en attendant que la lumière revienne. Nul ne parlait, nul ne bougeait même, chacun profondément ancré dans ses pensés, ses prières. C'était une coutume propre à leur famille. Quelle que soit la durée de l'éclipse, ils resteraient tous dans cet état jusqu'à sa fin.

Enfin, c'est ce qu'on avait expliqué à Ishobel. Seul l'ancien, son arrière-arrière... elle ne savait plus trop combien de fois... grand-père avait le droit de bouger. Un seul petit geste, deux doigts suffisaient, pour retourner le sablier à chaque fois qu'il se vidait, soit aux demi-heures. Ainsi purent-ils compter le temps qui passait. L'adolescente avait terriblement hâte que la lumière revienne. Pas parce qu'elle ne savait pas admirer le moment, mais elle fêtait ce jour là son premier siècle de vie, et c'était un événement à marquer dans la vie d'une elfe. Quand en plus cela tombait le jour de la fin d'un cycle... C'était tout simplement fabuleux!

Mais voilà que l'Ancien retournait le sablier pour la 6e fois. Les plus jeunes elfes de la famille, Ishobel comprise, peinaient à rester immobile. Le temps de méditation était brisé : ils n'arrivaient plus à se concentrer sur celle-ci. Personne n'avait encore ouvert la bouche, mais quelques uns avaient bougé légèrement pour se regarder les uns les autres, des interrogations dans les yeux. Au bout de dix heures de ce calvaire, le silence n'était plus à la résidence Khanyë : les estomacs grondaient pour briser la monotonie, et même les adultes avaient cessé leur méditation. Les elfes les plus anciens, ceux qui ne vivaient pas leur première éclipse, s'étaient levés pour discuter. Il fut décidé qu'ils continueraient dans le silence, sans manger, dormir, boire ou parler jusqu'à ce que l'éclipse ait duré vingt-quatre heures, après quoi, il serait permis de briser la tradition.

Après une journée entière d'immobilité, tous parvinrent péniblement à se relever sur leurs jambes engourdies, et se goinfrèrent pour calmer la colère de leur estomac. Les elfes les plus âgés d'alternèrent pour continuer de retourner le sablier afin de compter le temps, et les autres purent dormir.

Tous savaient qu'il se passait quelque chose d'anormal. La lumière ne revenait pas. Et si le monde sombraient dans les ténèbres pour toujours? L'inquiétude grandissait dans les coeurs, l'angoisse était palpable. On finit par fêter tout de même l'anniversaire d'Ishobel au cinquième jour, mais sans les sourires et la bonne humeur qui aurait dû être présente. Clö'dëlle lui offrit les boucles d'oreilles qui se passaient de mère en fille depuis des générations, et la fête fut terminée.

Puis, les invités partirent, ne laissant dans leur maison que la mère et la fille. La tradition était brisée, le cycle n'avait plus aucun sens. N'ayant que faire de cette nuit sans fin, les deux femmes Khanyë continuèrent de méditer. Dans le silence de nouveau absolu de sa maison, Ishobel sentit une présence qui n'avait rien de naturel. Qui ne ressemblait à rien de ce qu'elle connaissait.

Dans l'éternité de noirceur qui suit, la jeune elfe commence à étudier la magie. Elle qui ne s'était jamais intéressée à quoi que ce soit d'autre que l'herboristerie, comme sa mère, est désormais habitée d'une ambition nouvelle. Quelque chose lui avait parlé pendant qu'elle était seule. Elle n'avait pas entendu de mots, seulement une vibration dans son âme, et cette nouvelle vocation s'était imposée à elle. Peut-être était-il trop tard pour commencer une carrière de mage, mais Ishobel n'était pas du genre à se laisser abattre par un siècle de retard. Elle se plongea aussitôt dans les études occultes. Elle n'avait définitivement pas le talent de rejoindre une Académie, et la "crise" actuelle ne constituait pas le bon moment pour se chercher un mage tuteur, mais elle plongea dans la lecture des ouvrages de magie que possédait sa famille, se concentrant sur la magie de la vie.

Favrius 18:XI

Même lorsqu'il fut évident qu'elle était morte et qu'il n'y avait plus rien à faire, Ishobel était restée longtemps dans cette espèce de transe au bord de la folie. Une main touchant son oreille gauche, où pendait son focalisateur, l'autre s'agitant au dessus de la blessure, essayant de la refermer. Mais on ne peut réparer des tissus complètement morts, et il n'y avait pas de vie en Clö'dëlle. Elle n'avait tout simplement pas été capable de se concentrer suffisamment pour empêcher l'inévitable, s'étant laissée emporter par la peur et la panique de perdre la seule personne au monde qui comptait véritablement pour elle, et cela lui avait fait échouer de la sauver.

La vérité, c'était que même avec toute la concentration du monde, Ishobel n'aurait jamais réussi à sauver sa mère. La plaie était trop profonde, la blessure au-delà de ses compétences de guérisseuse. Après tout, elle n'était qu'une débutante en magie, ça ne faisait même pas encore deux décennies qu'elle pratiquait, autant dire presque rien. Sauf qu'à ce moment, l'elfe n'arrivait pas à se raisonner à ce sujet, considérant sa faute la perte de Clö'dëlle. Elle était donc déterminée à continuer, même s'il n'y avait plus rien à faire. Une détermination qui failli lui coûter la vie, si ce n'avait pas été de l'intervention d'Elyas.

À partir de ce moment, l'adolescente ne se souvient plus de grands choses, comme si son esprit avait volontairement effacé une partie de cette épreuve pour la protéger. Elle sait toutefois que si son père n'avait pas interrompu sa tentative désespérée de rituel, la magie aurait fini par la consumer entièrement. Puis, quelque part dans son cerveau blessé et son coeur dévasté, Ishobel avait perdu la raison. Elle avait tenté de se libérer de l'emprise d'Elyas, s'était débattue contre lui, et lorsque la réalité l'avait rattrapée et qu'elle avait compris que sa mère ne lui sourirait plus jamais, elle s'était emparé de la lame avec laquelle Clö'dëlle s'était enlevé la vie et avait tenté la même chose. Encore une fois, elle ne dut sa survie que parce que l'homme qu'elle ne connaissait même pas l'avait empêché de commettre l'irréparable. Dans leur altercation, avant qu'il ne parvienne à la désarmer, la jeune elfe s'était elle-même blessée, entaillant sa pommette gauche. Le sang chaud qui ruisselait sur sa joue acheva de la ramener à la raison. Puis, elle s'était écroulée de fatigue. Dans son sommeil, elle fut doucement bercée par le chant rassurant de la Symphonie.

Karfias 907:X

-Tu l'entends, pas vrai?

La jeune Ishobel fronce les sourcils, dévisageant sa mère avec confusion. Qu'est-ce qu'elle était supposée entendre de spécial, au juste? L'elfe tend l'oreille, regarde aux alentours, ne remarque rien de spécial. Clö'dëlle rit, avant de lui expliquer qu'il n'y a rien à voir. Observer avec les yeux, ce n'est pas entendre. La Symphonie ne s'entend même pas avec les oreilles, apparemment. C'est comme une vibration dans l'âme.

-Tu veux dire... les murmures des fleurs et les chuchotements de arbres? demande l'enfant avec tout le naturel du monde. Bien sûr, pourquoi cette question?

Il n'avait jamais traversé l'esprit d'Ishobel que la capacité de comprendre le langage de la nature n'était pas inné chez tous. En fait, elle n'y avait même jamais vraiment prêté attention, ça lui avait toujours semblé comme un lointain chant d'accueil chaque fois qu'elle sortait de la cité et mettait les pieds dans la forêt. Elle n'avait, bien sûr, pas la moindre idée qu'elle pouvait entendre la Symphonie seulement grâce au sang de son père, et que celle-ci était presque muette pour sa mère.

Favrius 18:XI

(À venir)
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MessageSujet: Re: Ishobel, rate des villes devenue rate des champs   Ishobel, rate des villes devenue rate des champs I_icon_minitimeDim 4 Avr 2021 - 21:08

Hello! Ishobel, rate des villes devenue rate des champs 315816

Je viens aux nouvelles, où en est la fiche ?
En l'absence de réponse d'ici le 16, elle sera archivée. Mais pas de panique, il te suffira de nous contacter si tu souhaites la récupérer :)
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MessageSujet: Re: Ishobel, rate des villes devenue rate des champs   Ishobel, rate des villes devenue rate des champs I_icon_minitimeMar 6 Avr 2021 - 17:48

Bonjour, j'attends des nouvelles de mes copines avec qui je devais m'inscrire et qui ont pas rejoint encore :') Plus j'ai été très occupée dernièrement, mais je n'abandonne pas ce personnage, j'ai bien l'intention de le finir ♥
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MessageSujet: Re: Ishobel, rate des villes devenue rate des champs   Ishobel, rate des villes devenue rate des champs I_icon_minitimeJeu 8 Avr 2021 - 0:38

Ça roule ! Bon courage :) Et si tu as besoin d'un coup de patte, faut pas hésiter !

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