C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école....
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Dardusorg Crin'D'acier
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Sujet: C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école.... Ven 6 Aoû 2021 - 13:13
Second jour 8eme ennéade de Verimios
Le soleil était bas dans le ciel, et une légère brise soufflait à travers les feuilles. La délégation naine se trouvais en Anaeh afin d’obtenir des informations cruciales. Mais, en cet instant, Dardusorg Crin D’Acier, maître alchimiste et membre du convoi diplomatique n’avait aucune concentration. Non, l’agréable chaleur des rayons célestes associée aux doux parfums de pin et de chêne le laissait rêveur : comment les elfes font-ils sans le moindre clan ?
La table convertie en bureau était couvert de tomes et de carnets remplis de notes. A son habitude, la barbe favorisait le travail dans ce chaos organisé. Mais, ne connaissant aucun elgi dans l’Enclave de Lante, cette question le rongeait. La curiosité, semblerait-il, allait le vaincre en cet instant ; Le pays des elfes proposait bien trop de divertissements pour pouvoir relire ses notes en paix.
Pipe en main, le regard posé sur les cimes et perdu dans de moultes rêveries et nuages de fumée, l’alchimiste devait en savoir plus. Il n’allait pas se le pardonner s’il rentrait au Zagazorn sans en savoir d’avantage sur ce peuple voisin dont il n’en sait trop peu.
Il éteint sa fin d’herbes à pipe, se tourna vers son compagnon de voyage, Le dénommé Yaknüt Frappe-Rune, un nain des plus réputé et respecté dans tout le Zagazorn. Et, comme ce cher élixirologue : un artisan riche en savoir. Ils se trouvaient dans la même pièce, car avaient sympathisé lors du voyage à discuter des progrès d’Yggdar à la Salle des Scriberunes et d’histoires propres à leurs clans. De manière à ce qu’ils ont fini par passer du temps à fumer et débattre ensemble.
La délégation était surveillée, mais en toute sécurité, et avait la possibilité de se déplacer aux alentours. Bien qu’avec l’histoire commune entre les elfes et nains, leur présence n’attirerai pas forcément de la bienveillance. Mais ils étaient ici en tant qu’invités, et pouvaient donc visiter les alentours sans le moindre risque.
Dardusorg lança un dernier regard à ses documents : il pouvait bien se permettre un moment pour se promener un peu. D’autant plus que cette question d’absence de clans commençait à prendre bien trop de place dans son crâne velu.
Yakknüt, que dirais-tu de s’étirer les jambes un moment ? Je pensais aller voir un peu de cette architecture par moi-même. Et pourquoi pas voir comment ils font pour former leurs savants? Veux-tu m’accompagner ?
Dernière édition par Dardusorg Crin'D'acier le Mar 10 Aoû 2021 - 13:27, édité 1 fois
Yggdar Frappe-Rune
Nain
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Sujet: Re: C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école.... Lun 9 Aoû 2021 - 11:06
Quelle aventure que celle-ci ! Quelle aventure que de se rendre jusqu’ici, au cœur des territoires Elfiques, au cœur de ce royaume à l’apparence si unie, et pourtant bien différente de celle connue par tous les Nains du Zagazorn. Les pierres de taille qui formaient les murs et les fondations des bâtiments étaient d’une blancheur très agréable, et d’une taille… Tout à fait ajustée. Nul doute qu’un bâtisseur Nain y verrait là, d’une certaine manière, l’influence Naine datant d’avant la guerre. La fameuse guerre. Celle du cinquième cycle…
Lorsque le souverain de tous les Nains avait annoncé sa volonté de reprendre les territoires perdus durant le Voile, une partie de la population accueillit ce projet avec les honneurs, et de grands « hourras ». Lorsqu’il indiqua comment il voulait reprendre ces territoires, en étudiant les Engeances de Brisséa pour apprendre comment les détruire, à défaut de les guérir, les guerriers furent surpris, de manière agréable. Les érudits, eux, comprirent que leur heure était venue. Comme durant toute leur histoire, les Nains apprenaient, et réalisaient leurs conquêtes avec l’aide des haches, des plumes et des cerveaux.
Alors, Yggdar Frappe-Rune, Archiruniste de Molgrunn, ordonna que le ou les runistes qui équiperaient potentiellement l’équipée vers Alëandir, viennent de Molgrunn, en gage d’implication du très nouvellement reformé Conseil des Archirunistes. Le seul volontaire fut Yaknüt Yoründsson, le Gromtrommi du clan Frappe-Rune.
Cela n’étonna point le vieux forgerune. De tous les runistes du Zagazorn, celui qui était le plus ouvert d’esprit, le plus calme, le plus réfléchis et sans aucun doute le plus humble, était ce vieux Nain dont l’âge dépassait les 270 années. Le Voile avait provoqué la mort des plus vieux Nains de ce monde. Tous les runistes toisant les quatre siècles d’existence, furent tués dans l’explosion volcanique de Kirgan. Tous les ancêtres vivants succombèrent à la puissante vague magique qui éteignit leurs esprits, les emmenant vers une mort atroce, mais définitive. A bientôt 272 ans, Yaknüt était sans doute l’un des nains les plus vieux du Zagazorn.
Alors, être ici, aussi loin de Molgrunn et de Kirgan, aussi loin des frontières du Zagazorn, était sans doute la chose la plus exceptionnelle qui aurait été donné de voir à ce vieux Nain au sourire angélique, alors que le crépuscule de sa vie semblait bien plus proche que l’aurore de ses jours. Et le vieux Graverune en était bien conscient, et, étrangement, il appréciait chacun de ces instants passés à crapahuter sous la canopée ; dans cet établissement qui accueillait les Nains depuis leur arrivée à la capitale Elfique. Alors forcément…
« Par les runes de Yaron ! Bien-sûr que je souhaite étirer mes guiboles ! » Le contraire aurait été étonnant, lorsque l’on connaissait le vieux Nain. Il avait beau avoir besoin d’une canne pour marcher, et ne plus pouvoir lever son bras comme avant – presque plus du tout d’ailleurs – il adorait marcher, et voir les paysages alentours. Ceux du Vallon de Molgrunn étaient les plus beaux d’entre tous. « Que Yaron guide nos pas aujourd'hui ! Mais, mon ami… » Dit-il d’une voix douce, posant une pogne ferme sur l’épaule de l’alchimiste. « Nous ne sommes point peuple à partager nos connaissances à autres que nos frères et sœurs… Bien que la présence de notre Grand-Roi ici est un signe plus qu’encourageant. Aussi, demandons à un interprète de nous suivre ! Il serait plus sage que nous ayons quelqu'un pour nous aider à communiquer, ne crois-tu pas ? »
Et alors, il se leva, prit sa canne, passa machinalement sa pogne dans son épaisse barbe, et, lorsque l’alchimiste fut prêt, prit la direction de la sortie. A ladite sortie, Yaknüt demanda à l'Elfe qui, depuis le début, se chargeait des traductions, de venir avec lui, car les deux érudits souhaitaient se rendre à l'académie. Chose pour laquelle il accepta de s'exécuter.
Dernière édition par Yggdar Frappe-Rune le Jeu 26 Aoû 2021 - 14:57, édité 3 fois
Dardusorg Crin'D'acier
Nain
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Sujet: Re: C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école.... Mar 10 Aoû 2021 - 19:41
L’élixirologue sourit légèrement : il était parfaitement clair que partager le savoir était un acte des plus sacré parmi le peuple troglodyte. D’autant plus que les rivalités entre les elfes et les nains contribuent grandement aux suspicions entre les deux espèces. Mais, une partie de son esprit ne pouvait pas non plus rejeter le fait que son corps de métier, ainsi que son clan, était fondé grâce à l’échange de savoir du IV cycle.
Trouver un équilibre pouvant satisfaire les deux points de vue allait être un défi sans pareil… Mais, quoi qu’il en soit, il était hors de question de divulguer la moindre information de valeur.
Je t’assure, que si jamais je laisse fuiter quelque chose, je t’autorise de me donner un bon coup de canne ! Mais, plus sérieusement, avec les innombrables questions et fourberies des umgi à Lante qui me divertissent avec leurs interrogations, je pense pouvoir garder le secret. La seule chose que je risque de potentiellement laisser fuiter, serait au sujet de raffinement d’ichors. Et même si nos hôtes n’ont pas mis au point une telle méthode pour en faire de même, l’information seule ne trahira rien de valeur. Au contraire, notre expertise alchimique ne ferai que gagner en prestige ! Dardusorg prit la main de son camarade de manière rassurante. Je ne dispose que de l’engouement d’une jeune barbe qui oublient parfois l’importance de la tradition, je te l’accorde. Mais je reste un maître alchimiste et raffineur d’un des plus anciens clans du Zagazorn. J’ai été formé pour maintenir le doute et le secret sur notre artisanat.
L’alchimiste pris sa sacoche à herbe à pipe, et l’accrocha à sa ceinture. Une fois dehors, les deux érudits, accompagnés des gardes dévoués à leur sécurité, prirent une des routes qui semblaient être des plus prometteur. Cette dernière se dirigeais vers ce qui semblait être un regroupement de bâtiments au loin. Sûrement un complexe. Idéalement un centre d’enseignement, voire académie. Le seul moyen de savoir était de s’en rapprocher !
Ce n’est qu’après une marche accompagnée d’une grande conversation des bienfaits entre la vie à la surface, et la vie sous terre que le petit groupe arriva devant une grande bâtisse. Dardusorg ne pu laisser son visage s’émerveiller face aux détails apportés à l’édifice.
Lómion Ineinior
Modérateur
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Sujet: Re: C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école.... Mer 1 Sep 2021 - 16:13
La pâle clarté des Lueurs étreignait la nuit Léandrine. Les fioles aux eaux de chagrin jetaient aux yeux des rares marcheurs nocturnes leur lumière céruléenne que reflétaient ensuite les pierres blanches de la capitale. Les lunes s’étaient cachées, laissant aux seules ampoules de Tari la mission d’échancrer le rideau d’obscurité. L’Estel s’était tu lorsqu’était tombé le vent, laissant les rues d’Alëandir silencieuses, en attente d’une aube encore lointaine sous l’horizon.
L’Académie profitait du calme des dernières heures de la nuit. Le Doyen s’en était retourné à son bureau sous la quiétude inhabituelle des jardins et couloirs, après la douce promenade nocturne qui lui avait fait quitter le lit. La pièce brillait du même éclat bleuté des Lueurs, qui cachait habilement le tumulte résigné des parchemins qui s’accumulaient sur les meubles. Une plume dansait entre ses doigts, dessinant les courbes harmonieuses des savoirs nés des dernières recherches. Quand les raies du soleil percèrent les fenêtres, plusieurs pages d’un manuscrit s’étaient noircies sous les glyphes de l’Archimage.
Deux coups frappés sur le battant de bois se dégagèrent des bruits de couloir qui s’épaississaient avec l’aurore. La voix d’un elfe aux cheveux blancs, à la robe noisette et l’air assuré perça le cocon de calme des grimoires et de l’encre.
« – On vous demande aux murs, Heru Assaila. Ce sont les Ondur qui logent à l’Hospice des Libertaires. – Les Ondur ? »
L’absence de l’Heru Aran confinait la délégation naine à traiter avec les conseillers du Trône Blanc. Que ceux-ci n’en appellent aux érudits de l’Académie quant aux questions des savoirs magiques du peuple des Cités n’était en rien étonnant, mais la présence des serviteurs de Calimenthar entre ses murs revêtait un caractère inédit.
« – Je viens. »
Quelques gestes vinrent ordonner les parchemins et couvrir les encriers en esquissant un vague rangement. Les deux mains empressées du Doyen nouèrent une natte lâche de ses cheveux noirs et il se leva, quittant la pièce vers les extérieurs de l’Académie.
On avait fait attendre les deux nains, accompagnés d’une traductrice, sans les laisser entrer et en leur demandant de poser les armes qu’ils portaient. L’Archimage se présenta, laissant au vent le loisir de soulever les franges de tissus violines qui paraît sa robe du même. De deux pieds plus petits que le Taledhel moyen, il émanait de leur carrure trapue un sentiment de vigueur brute. Leur longues barbes aux longues tresses étaient ornées de bijoux de métal épars.
« – Aiya hér Findgrimi. Ná Heru Lómion, Assaila a Assairon. »
Le Doyen avait laissé quelques pas le séparer des Enfants d’I Artir, gommant en partie la différence de taille. La traductrice s’interposa et transcrivit ses paroles dans un Oliyan dont Lómion ne saisit pas un mot.
« – Bienvenue, maîtres nains. Je suis Lómion, Doyen de l’Académie et Archimage du Chapitre Blanc. – I Maethorion maquéta nólilma ? – Les… enfants de Mogar requièrent-ils les savoirs du Peuple des Cités ? »
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Dardusorg Crin'D'acier
Nain
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Sujet: Re: C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école.... Jeu 16 Sep 2021 - 13:49
Le doyen et la traductrice dominaient par leur taille, surtout avec les hauts plafonds et grands espaces de l’académie, accentuant la petite stature des deux visiteurs. Il était donc vrai que les elfes étaient non seulement grand de tailles, mais que leurs coutumes mettaient en avant leurs tenues amples et légères. Même leurs cheveux étaient soyeuses et légères, comme la poudreuse des hauts sommets, ou la l’onctueuse crème du début du printemps.
La langue elfique marquait un contraste clair par rapport à l’oliyan, et surtout le Khazalid. Elle sonnait à la fois légère et puissante, chose des plus dépaysant pour l’alchimiste qui buvait la moindre parole malgré son incapacité de comprendre. Mais, ce plaisir laissa rapidement place à de la frustration, à la mention du père de bataille… l’étincelle derrière le monocle laissa place à une flamme agacée, les épaules détendues se crispèrent soudainement et la respiration devint plus profonde.
Dardusorg caressait machinalement sa poche à herbe à pipe avant de prendre une grande respiration.
« Doyen, nous sommes honoré que tu viennes nous accueillir en personne. Ne vois aucune offense de notre part, mais la mention de Mogar nous ai encore quelque peu… frustrante… depuis les événements du Voile. Son culte est, pour ainsi dire, oublié… Même Varri est plus souvent invoqué. Pour répondre à la question, nous sommes venu afin de mieux comprendre ton peuple, Doyen. Mon confrère se nomme Yakknüt Yoründsson, maître grave-rune et je suis Dardusorg CrinD’Acier, alchimiste et maître raffineur. Serait-il envisageable d’en apprendre d’avantage sur comment ton peuple acquiert et enseigne le savoir ? »
La barbe drue avait tellement l’habitude d’être dans sa loge à travailler dans son bureau, ou à raffiner divers substances que son odorat s’était habitué aux parfums de poussières et autre diluant. Les odeurs émanant de la gigantesque bâtisse portant des notes de bois, de papier vieillis et de cire de bougie. Des odeurs que l’alchimiste connaissait, certes mais il y avait d’autres fragrances qu’il ne connaissait pas.
Chaque fibre de son corps voulait en apprendre plus sur ce bâtiment ainsi que son rôle dans cette société dont il n’en savait rien. Même les habitants d’Anaeh lui semblaient tellement étrange : une stature dépassant celle des humains, leurs fameuses oreilles en pointe, leurs traits si doux… Dardusorg se sentait rajeunir à l’état de courte barbe, où tout ce qui l’entourait attirait son attention.
Lómion Ineinior
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Sujet: Re: C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école.... Dim 13 Mar 2022 - 19:06
Les différences entre les fils de I Maethor et le peuple des Cités s’étaient révélées criantes. Les convictions de chacun heurtées par les valeurs que l’autre tenait pour fondement de moralité, les Taledhels de l’Académie et les nains avaient pourtant échangés. L’entrevue, cordiale, se vit émaillée de quelques œillades tendues et de silences sévères. Pouvait-il en être autrement pour deux peuples qui s’étaient combattu depuis aussi loin que remontait la mémoire de leurs érudits respectifs, leurs affrontements se faisant les reflets de la lutte fratricide de Calimenthar et Hiril Lothren ?
Que les nains ne se reconnaissent plus comme enfants d’I Artir et honnissent Son nom fit hausser des sourcils perplexes chez les mages. Les nains l’ayant formulé, les elfes ne firent plus mention de la paternité de Calimenthar. S’ils savaient le peuple des montagnes du Nord durement affecté par le Voile, que le nom de leur Père soit frappé d’omerta après les évènements du mois d’obscurité dépassait de loin ce qu’ils avaient pu imaginer. La fierté naine qui confinait à l’orgueil suffisant était restée dans les mémoires Taledhelles et nul ne souhaita les provoquer.
Le graveur de rune resta longtemps silencieux, laissant son compagnon mener en leur nom une grande partie des tractations. Ses joues, desquelles pendait une barbe immaculée tressée avec soin, s’agitaient à l’occasion pour compléter les dires de l’alchimiste. Fidèle à la jalousie maladive de son peuple quant aux savoirs magiques, il semblait alléger ses phrases de tout mot superflu, comme s’il craignait laisser échapper quelque information qui l’aurait compromis. Le second nain, bien plus prolixe, aborda même l’objet de ses recherches actuelles. Non sans que leurs tempes ne rosissent un peu et que la pointe de leurs oreille ne se couchent sur leur crâne, les érudits Taledhels affirmèrent que les alchimistes sylvains s’étaient montrés incapables de parvenir à un résultat concluant durant leurs investigations sur la fécondité des elfes.
Les nains s’annonçaient motivés par la nécessité et invités sous la canopée d’Anaëh par l’Heru Aran, qui s’efforçait visiblement d’incarner la disruption vis-à-vis des relations entre Haedhrim et les peuples du Nord et d’outre-Oliya. Conduits jusqu’à l’Académie pour y quérir l’aide de ses érudits, ils espéraient y trouver quelque aide pour identifier et guérir le mal inconnu qui s’était répandu chez les plus septentrionaux des leurs. Ils affirmaient avoir vu leurs frères perdre la raison et s’en retourner à une vie sauvage, leurs corps s’étant bestialisé sous l’influence, affirmaient-ils, de la déesse qu’ils nommaient Brissea et associaient à Ir Iarwin.
Tous firent par s’entendre. Le Doyen affirma que quelques volontaires suivraient l’invitation du Trône Blanc à établir un lieu de recherche commun, à la frontière des deux Royaumes et souhaita que leur collaboration serait pacifique et fructueuse, avant que la délégation naine ne s’en retourne à l’Hospice des Libertaires.
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Sujet: Re: C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école....
C'est l'histoire de deux nains, ils vont à l'école....