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 Aldir de Rochefouchart

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Aldir de Rochefouchart
Humain
Aldir de Rochefouchart


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Date d'inscription : 10/10/2021

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Âge : 21 ans
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MessageSujet: Aldir de Rochefouchart   Aldir de Rochefouchart I_icon_minitimeDim 10 Oct 2021 - 16:54

Aldir de Rochefouchart
   
Nom/Prénom : Aldir de Rochefouchart
   Âge/Date de naissance : Panahos, Ie ennéade de Karfias, An  997, Cycle X (21 ans)
   Sexe : Masculin
   Race : Humain
   Faction : Péninsule
   Alignement : Chaotique neutre
   Liens notables : Eomer de Rochefouchart, Père, décédé en l'an 6 au combat
Sylvana de Rochefouchart, née de Cassel, Mère, décédée en l'an 11 d'un affliction pulmonaire
Ernest de Rochefouchart, Seigneur de Rochefouchart, Capitaine de l'ordre du Merle, membre du Conseil d'Erac, frère aîné, né en 980 (38 ans)
Sophie de Rochefouchart, née de Castelbroc, épouse d'Ernest, 30 ans, noble issue d'une famille eracienne et alliée.
Podric de Rochefouchart, 3 ans, neveu et héritier de la seigneurie
Clément de Rochefouchart, nouveau-né, neveu et héritier de la seigneurie de Castelbroc
Renaud d'Erac, Duc d'Erac, Seigneur (et allié) des de Rochefouchart
Robert d'Orfe, Seigneur d'Orfe et Sénéchal, surnommé "La Brute d'Erac", mentor

   Particularité : Ses yeux verts très clairs intriguent, tout comme sa tignasse indisciplinée et blanche de naissance. Aldir dégage quand il se déplace une impression de félinité. Il a un charme certain et sait en jouer.


   Métier : Chevalier
   Classe d'arme : A distance (Maître archer) / Corps-à-corps (dague)
   


   Possessions & Equipements :
   Il possède un arc court à double cambrure (pour améliorer le tir à distance), un carquois ainsi que deux dagues d'excellente facture. Il porte non pas une armure lourde mais une armure en cuir, privilégiant la légéreté, la vitesse de déplacement et l'esquive à la protection de sa tenue. Il a également une chambre à sa disposition tant à Rochefouchart que dans le château du Duc, et un cheval qui lui ressemble, fin et rapide. Pour le reste, particulièrement économe à la limite de la radinité, sauf en ce qui concerne l'entretien de son armure, ses armes ou son cheval, il met ses gains, principalement liés à la chasse, de côté et préfère porter sa tenue militaire plutôt qu'une tenue civile. Il en possède deux, pour les missions diplomatiques, payées par son frère. Depuis l'an 17, il est l'heureux propriétaire d'une chienne de guerre au pelage blanc nommée Natik.

   Apparence : Cheveux blancs, yeux verts, charmant (voire charmeur) bien plus que charismatique, Aldir possède une démarche qui lui est propre. Il semble être chez lui peu importe l'endroit où il se trouve. Sa vitesse de déplacement est difficilement compréhensible. S'il a le temps ou qu'il compte rester sur place, ses gestes seront lents et mesurés, mais s'il doit se déplacer d'un point A à un point B, il le fera souvent en courant, sautant au dessus d'obstacles si nécessaire. On le voit rarement assis, s'il se repose, cela sera debout, le dos appuyé contre un mur. S'il paraît détendu, ses yeux sont toujours en éveil et ceux qui le connaissent savent que ses réflexes sont aiguisés.
   

  • Taille : Il mesure 1m75 pour 67 kilos. Musclé, mais pas trop, grand, mais pas trop, il parait vif, agile et souple.
       
  • Couleur des yeux : Vert très clair
       


   Personnalité :
   Aldir aime manger et est plutôt gourmand, mais il se refuse à boire de l'alcool, à l'exception du repas du soir, qu'il accompagne parfois d'un unique verre de vin. Il évite les tavernes mais n'hésitera pas à faire le coup de poing pour défendre un camarade pris dans une bagarre ou pour défendre son honneur. Il aime les femmes et sait jouer de son physique avantageux pour se faire remarquer d'elle, jouant de sa séduction naturelle sans forcément chercher à conclure. On lui prête de nombreuses aventures mais aucune relation sentimentale sérieuse et il n'a jamais ni confirmé ni démenti les aventures qu'on lui prête. Si certains maris ont pu soupçonner avoir été fait cocus par lui, la preuve n'a pas pu être faite. Et comme il a la réputation d'un combattant aguerri malgré son jeune âge, le provoquer en duel reste une idée dangereuse.

Lorsqu'il travaille les arts guerriers, il est plus que sérieux. Il s'entraîne régulièrement, tant à l'arc qu'au combat rapproché ou au tir monté et étudie aussi les batailles racontées dans les livres pour en apprendre plus sur les stratégies militaires. Il travaille sa furtivité à la chasse ainsi que sa vitesse et son esquive en chassant dans les rues des villages où il se trouve les chats de gouttière. Si cette attitude prête à sourire, lui s'en moque, car il est convaincu de l'efficacité de la méthode. Ses hommes l'apprécient car il se refuse à les exposer inutilement et combat à leurs côtés. Malgré son jeune âge, il s'est forgé une solide réputation, tant de combattant que d'officier.

Mais niveau réputation, il est encore loin d'égaler son frère, qui mène une vie absolument irréprochable. Si son aîné n'est pas un grand guerrier, c'est un érudit, excellent diplomate, mari et père exemplaire, avec un sens inné des affaires et qui a su gagner la confiance du Duc Renaud d'Erac au point d'être nommé Capitaine de l'Ordre du Merle, ordre le plus prestigieux du duché. A côté de lui, Aldir a un côté chien fou, mais qu'on lui pardonne facilement, car "Bon sang ne saurait mentir". Puis il est plus amusant à côtoyer que son frère trop sage et trop sérieux.

   Capacités magiques :
   Aucune

Histoire

Une enfance insouciante

La Seigneurie vassale du Duché d'Erac, Rochefouchart, est dirigée par Eomer de Rochefouchart, qui épouse en 978 Sylvana de Rochefouchart, née de Cassel, eraçonne elle aussi, et cette union engendre en 980 l'héritier de la Seigneurie, Ernest de Rochefouchart. Le couple seigneurial souhaite donner un frère ou une soeur à Ernest mais malgré plusieurs tentatives, le projet n'aboutit pas. C'est donc une grande surprise quand, en 997, une seconde grossesse est menée à terme. Le nouveau-né, Aldir, s'avère rapidement très différent de son aîné. Ernest a hérité des qualités de sa mère, l'érudition, le flair politique, le sens du commerce et rapidement, on constate qu'Aldir a pris les qualités du père, courageux, belliqueux, passionné par les armes et les belles histoires contant des batailles épiques.

Enfant tardif, Aldir est couvé par ses parents. L'héritier, c'est Ernest et c'est lui qui porte le poids de prendre la relève de son père le jour où ce dernier disparaîtra. Aldir ne ressent pas ce poids sur ses épaules et vit tout comme un jeu. Il est moins doué que son frère pour la lecture et l'érudition en général mais se débrouille quand même, il adore monter à cheval sans avoir de dispositions exceptionnelles pour la cause et adore manier des armes. On lui pardonne facilement ses bêtises enfantines liées à un trop plein d'énergie, d'autant plus qu'il est très sérieux dans ses études martiales. La voie de la chevalerie lui semble toute tracée.

Mais cette voie implique qu'il doive partir à l'âge de 7 ans rejoindre la cour d'un autre seigneur et y apprendre les codes de la chevalerie jusqu'à l'âge de 15 ans. Et cette perspective n'enchante ni son père, ni sa mère, qui décident de postposer d'un an le départ du cadet et rechignent à lui chercher un seigneur acceptant de le prendre comme page. Et c'est donc avec son père qu'Aldir joue à l'échanson, au page et à l'écuyer, à sa plus grande joie.

Les premières années d'Aldir sont donc pleinement heureuses et l'enfant est choyé. Tout pour lui n'est que jeu. Le seul drame, mais de taille, de ses premières années sera le Voile, qui l'inquiétera un moment avant de devenir un nouvel élément de sa vie. Il priera les dieux pour revoir la lumière du jour et sera déçu de ne pas être entendu d'eux mais à deux ans, on a l'avantage d'oublier vite et une fois la vie revenue à la normale, le Voile ne sera plus pour lui qu'une péripétie.

La mort du père

Eliam succède à son père en tant que Roy et Duc d'Erac. Leandre, considérant qu'Eliam n'a pas de sang eraçon , réclame le titre de Duc d'Erac pour lui-même, ce qui entraîne une guerre entre lui et les troupes royales. Eomer, allié de la famille d'Erac, rejoint les troupes de Leandre en compagnie de son fils cadet, âgé de 8 ans et qui va devoir quitter le giron familial pour entamer sa formation comme chevalier. Pour Eomer, c'est un peu un dernier moment père-fils avant plusieurs années. Mais le combat se solde par une défaite eraçonne et la mort d'Eomer. C'est Leandre lui-même qui ramène Aldir à son frère Ernest. Aldir est très affecté par la mort de son père et découvre que la guerre n'est pas un jeu. Il ressent une forte culpabilité de n'avoir pas pu protéger son père, bien qu'évidemment personne ne le lui reproche. Ernest, devenu Seigneur de Rochefouchart et qui n'a pas encore d'héritier, décide de garder Aldir à ses côtés, refusant de se séparer du seul être qui pourrait lui succéder s'il lui arrive malheur. C'en est fini de la voie de la chevalerie pour Aldir, mais ce n'est pas ce qui le préoccupe le plus. Il s'entraîne fort pour pouvoir défendre ceux en qui il tient et se promet qu'il ne laissera pas d'hommes mourir comme son père, inutilement.

L'explosion de l'Arcanium en l'an huit est vécue par notre jeune noble comme une première réponse des dieux à ses prières. Eliam le faux duc d'Erac et Aetius le Régent du Royaume et donc à la tête de l'armée qui a tué son père sont morts et son père vengé. A l'annonce de cette nouvelle, Aldir retrouve le sourire pour la première fois.

De la neutralité à la guerre

La guerre de succession qui suit la mort d'Eliam ne préoccupe pas du tout Aldir dans les premiers moments. Ses études, en tant qu'héritier, se complexifient et le poussent à apprendre des choses qui l'intéressent moins, comme la politique ou les règles strictes de la chevalerie. Et Aldir, qui entre dans l'adolescence, préfère s'intéresser aux femmes. Une attitude qui lui est vertement reprochée tant par son frère que par sa mère. D'après eux, il ne respecte pas les femmes. Ce n'est pas son impression à lui. Et puisque cette attitude est indigne d'un chevalier, il ne sera pas chevalier. Pour lui, n'avoir qu'une femme dans sa vie, dans un mariage qui plus est arrangé, est une hérésie. Et il n'a pas besoin d'être un chevalier pour être un grand combattant. Et maintenant qu'il est délié de cet espoir, il veut profiter de sa liberté.

Sauf que la situation politique ne lui offre pas cette liberté. Le Médian s'est scindé, Leandre, redevenu Duc, est otage de Nimmio, comte de Velteroc, qui l'a forcé à abdiquer en faveur de son fils, Harold, qui ne réclame pas la libération de son père. Ernest fait le choix de rester secrètement fidèle à Leandre, un choix dangereux à l'époque mais qui fait l'admiration de son cadet, car il est plus simple de rejoindre le camp des plus forts, celui de la ligue du Médian dirigé par Nimmio. La petite seigneurie de Rochefouchart n'a pas les moyens politiques ou militaires pour libérer Leandre. Ernest se démène pour éviter de payer le prix de son alliance avec Leandre et Aldir redouble d'assiduité dans ses études, en attendant des jours meilleurs. Le retour du cadet des d'Erac, Renaud, à qui Ernest s'allie, réjouit Aldir qui y voit une possible sortie d'une situation étriquée. Et quand la situation s'améliore avec la nomination de Renaud comme Duc, puis la fin de la Ligue du Médian, Aldir est forcé de l'admettre. Le combat n'est pas la seule voie pour vaincre, l'intelligence et le sens de la stratégie importent tout autant. Et il doit bien l'admettre : Ernest est un animal politique de premier ordre.

Mais lorsque les troupes royales menées par Louis, Régent de Ste Berthilde et Renaud, duc d'Erac partent combattre les troupes de Nimmio, accompagnés par leurs vassaux, dont Ernest, Seigneur de Rochefouchart, Aldir, qui n'a pas été autorisé à suivre son frère, puisqu'il est encore et toujours celui qui devra lui succéder s'il devait lui arriver malheur, voit l'occasion de s'amuser. Plutôt que d'étudier et de veiller sur sa mère, Aldir préfère quitter le château seigneurial pour aller chasser, le gibier, avec succès, ou la gueuse, avec beaucoup moins de réussite. Leur mère et l'épouse d'Ernest décident d'inviter Aldir aux réunions du Conseil, en tant qu'héritier. Et ça, ça amuse notre jeune adolescent. Son frère est plus que brillant dans ce domaine de la gestion et protection d'un domaine, autant qu'il se hisse à sa hauteur. Ce n'est pas une franche réussite, mais Aldir s'y montre assidu et sérieux. Les femmes du domaine sont parvenues à le canaliser sans qu'il en prenne ombrage.

Et pendant ce temps, les troupes royales vont de succès en succès et Ernest y gagne du prestige, d'abord en temps que conseiller, puis en tant qu'intendant militaire des armées eraçonnes, où il fait des étincelles, et enfin lors de la prise de Parmepeyre, qu'il capture au nom du Roy sans verser une goutte de sang. Aymeric, Duc de Serramire et fer de lance du combat contre la ligue du médian, entre en guerre à son tour du côté des troupes royales. Blanche d'Ancenis, Baronne de Hautval qui sent le vent tourné, fait allégeance au Roi et abandonne son titre au bénéfice de son aînée Alcyne avant de partir en exil. Nimmio, totalement isolé car ayant perdu ses alliés au fur et à mesure des défaites, finit assassiner par un de ses généraux et Velteroc est capturée à son tour. C'est une victoire totale pour les troupes royales et les trois plus grands seigneurs (Louis, nouveau duc de Ste Berthilde, Aymeric, Duc de Serramire et Renaud, duc d'Erac) sont acclamés à leur retour à la Capitale. Et Ernest rentre chez lui auréolé d'une nouvelle gloire et intègre le prestigieux Ordre du Merle dont il deviendra le Capitaine.

Une histoire de prestige

Le prestige du frangin impressionne Aldir... qui en ressent aussi de la jalousie. Les qualités de l'aîné sont saluées et respectées, mais lui en a d'autres, qui ne servent pas. Et s'il continue à s'entraîner dur au combat, il ne le fait plus qu'avec les maîtres d'armes que son frère lui trouve. L'arc, il s'en sert pour la chasse, et pas seulement sur les terres de son frère. Certains seigneurs acceptent que le cadet Rochefouchart abatte quelques lapins en fermant les yeux, d'autres apprécient beaucoup moins et c'est le prestige du frangin qui évite que la situation tourne mal pour le jeune Aldir, qui lui trouve grisant de jouer au braconnier, car cela l'oblige aussi à apprendre la furtivité, la fuite et la débrouillardise. Ce qui énerve son frère l'amuse beaucoup. Et la mort naturelle de leur mère n'aide pas à trouver des moyens de canaliser celui qui devient un peu un chien fou. Les sanctions ne fonctionnent qu'un temps, tout comme les récompenses en cas de bonne conduite. Gérer un adolescent n'est pas simple. C'est lorsqu'il est avec son frère, en représentation ou comme un de ses gardes, qu'Aldir a un comportement professionnel et irréprochable. Mais dès qu'il a quartier libre, il sort, participe aux bagarres dans les tavernes et maintenant qu'il grandit et s'épaissit, il commence aussi à avoir du succès avec les femmes, aidé qu'il est par un physique plutôt avantageux.

Ernest continue de protéger Aldir et veut lui éviter de s'exposer aux combats et Aldir est un combattant. Les entraînements ne lui suffisent plus. Il veut patrouiller et traquer du brigand. Il veut que ses talents servent la gloire familiale et sa gloire à lui. Et il critique ouvertement les décisions de son frère pour signaler que lui ferait différemment. Pire, il menace de quitter la seigneurie et le Duché pour mettre ses talents aux services d'un seigneur qui sera ravi d'avoir un jeune comme lui à former ou à envoyer en mission. Ernest comprend qu'il est temps de donner un petit commandement à son cadet, sous peine de le voir mettre ses menaces à exécution. On lui confie des hommes aguerris chargés aussi de le surveiller mais assez malins que pour accepter son commandement, ainsi que des missions a priori pas trop dangereuses, histoire de l'occuper sans l'exposer de trop.

C'est en l'an 13 que lui est confiée sa première "vraie" mission : Traquer et arrêter une petite troupe de brigands qui fonctionne de manière furtive et commence à passablement énerver la population. L'enquête est confiée à Aldir, qui, plutôt que d'envoyer les espions dans les tavernes mal famées pour entendre les bruits parlant de cette petite troupe décide de les faire enquêter dans des lieux un peu plus bourgeois. Un des vétérans qui accompagne Aldir ayant émis l'hypothèse judicieuse que ces brigands avaient sans doute des goûts de luxe, c'est vers les bordels un peu huppés que les questions ont été posées et l'une des planques de la troupe découverte. L'assaut est mené et Aldir espère que cela se fera sans verser le sang, et principalement le sang de ses hommes. Mais l'un des chefs des brigands refuse de se laisser arrêter et fait le choix du combat, d'autant que face à lui se trouve celui qui reste un adolescent. Aldir remporte ce premier vrai combat et s'il reste modeste, il réalise à cet instant qu'en ayant fait couler son premier sang, il est devenu un homme.

Le chien fou s'assagit

Aldir gagne petit à petit le respect de ses hommes et il gagne aussi en influence. Son frère l'écoute et comme il est membre du conseil d'Erac et Capitaine de l'Ordre du Merle, le Duc l'écoute aussi. Convaincre Aldir de communiquer une information à son frère devient un moyen d'adresser un message au Duc. Puis l'enfant qu'il était devient un homme. Aldir ne ressemble plus trop à un enfant mignon mais plutôt à un guerrier aguerri. C'est un brillant archer, surtout pour son âge et un bon combattant à la dague. Puis il se porte souvent volontaire pour être éclaireur, le braconnage et le fait de devoir éviter une garde, une famille ou un mari pour rejoindre un lit ont aidé à améliorer sa furtivité. Et contrairement aux chevaliers et soldats qui portent souvent de lourdes armures quand ils en ont les moyens, lui se déplace avec des protections de cuir. Et il s'invente des techniques d'entraînement aussi étranges que novatrices. C'est ainsi qu'on le surprend parfois poursuivant des chats de gouttière, afin d'affuter plus encore sa furtivité et son sens de l'équilibre, sa vitesse et son esquive. Mais maintenant qu'il est reconnu, Aldir ressent moins le besoin d'exister et de sortir de l'ombre du frère. Car ils se complètent plutôt bien. A Ernest le sérieux, la diplomatie et le sens du commerce, à Aldir le combat et la sympathie (car ne pas être un modèle de vertu plait aussi) et aux deux la stratégie, sur laquelle ils se rejoignent. Aldir refuse d'exposer inutilement ses hommes, et Ernest refuse d'exposer inutilement son frère. Et ceci, c'est plutôt apprécié par les soldats.

L'invasion gobeline de 14 est l'occasion pour Aldir de gagner un peu de prestige guerrier. Il peut enfin mettre ses apprentissages en pratique et il prouve sur le terrain que la couardise ne fait pas partie de son vocabulaire. Il est aussi un excellent relais entre les combattants et le commandement, car non seulement il est le frangin de son frère, mais en prime il est furtif et rapide, pouvant remonter donner des informations ou descendre donner les nouveaux ordres. Et estafette, cela lui plait autant qu'éclaireur. Les hommes se plaisent à conter à Ernest les exploits du frangin et en rajoutent un peu, voire beaucoup. Et le danger, quand on parle de vous comme un génie, c'est qu'on en arrive à y croire.

De l'air à la place du cerveau

Repousser des gobelins n'est pas une mince gageure et les troupes eraçonnes combattent ensemble pour se débarrasser de ce fléau. Ernest est régulièrement appelé au conseil d'Erac et Aldir l'y accompagne, en tant que garde de son frère et personne de confiance. C'est alors qu'il attend à l'extérieur de la salle de réunion que le conseil se termine qu'Aldir surprend une discussion entre Robert d'Orfe, seigneur d'Orfe et réputé comme étant le meilleur combattant eraçon, surnommé "La Brute d'Erac" pour sa faculté à ne pas être tendre avec ses adversaires, et un de ses conseillers. Et Robert pose la question de savoir pourquoi l'emplumé (surnom donné à son merle de frère) continue à perdre si peu d'hommes. Le sous-entendu de couardise concernant son frère et sa seigneurie insupporte au plus haut point Aldir qui réplique que si la Brute souhaite perdre moins d'hommes, se servir de son cerveau plutôt que ses muscles serait une bonne option. Dire que Robert n'a pas apprécié est un euphémisme et il lui rétorque qu'il n'a pas de leçons à recevoir d'un lâche d'archer (car pour les combattants, les armes à distance sont les armes des lâches).

Robert a la réputation d'être un terrible combattant, il a l'expérience, le vécu et Aldir n'a pas encore 18 ans. Tout homme censé être sensé ferait un pas en arrière... mais pas Aldir. Si Robert n'a pas encore été vaincu, c'est parce qu'il n'a pas encore affronté un Aldir. Le jeunot défait ses armes, fait craquer sa nuque puis invite Robert à venir prendre sa leçon. Amusé, Robert défait aussi ses armes, histoire que "le petit ne se blesse pas dessus" puis annonce à son ami qu'il reprendra la conversation dans quelques secondes, le temps que devrait durer ce combat. Mais Aldir est vraiment doué pour l'esquive et Robert a du mal à le coincer. Les quelques secondes sont vite dépassées et Robert s'énerve, laissant une ouverture à Aldir. Du moins, notre jeune héros le vit ainsi. Son poing s'abat à pleine puissance sur l'oeil de la brute d'Erac, un coup qui aurait assommé pas mal de combattants. Mais Robert n'est pas n'importe qui. S'il gagne ses combats, ça n'est pas parce qu'il est intouchable, mais parce qu'il encaisse très bien. Et c'est un formidable coup de poing au niveau du foie qui cueille Aldir, qui ploie le genou et est incapable de bouger. Le combat est perdu et le prochain coup de Robert mettra Aldir hors combat.

C'est l'instant où Renaud, alerté par les bruits du combat (et les vivats des spectateurs) somme les deux belligérants de cesser le combat. Par fierté, Aldir se redresse pour ne pas montrer qu'il a perdu, mais ce mouvement provoque un haut le coeur et il vomit tripes et boyaux. Alors qu'une prêtresse est appelée pour soigner les deux combattants, Aldir rumine ce qu'il vit comme une humiliation publique. Mais le seigneur d'Orfe, à sa grande surprise, ne se repait pas de cette victoire, ce qui en soi pourrait être encore plus humiliant. Mais comme il salue la valeur de son adversaire, vif, teigneux, agile et puissant, Aldir dresse une oreille attentive. Et quand Robert propose à Ernest de former son jeune frère en tant qu'écuyer, ce dernier accepte, d'autant plus facilement qu'il vient enfin d'être père et que cette nouvelle fonction l'occupe pas mal. Ne plus s'inquiéter pour le cadet sera un soulagement pour le Seigneur de Rochefouchart, convaincu que Robert prendra soin de son petit frère.

Formation accélérée

Apprendre aux côtés du meilleur combattant eraçon est un honneur et Aldir se montre un élève particulièrement attentif. Ici, il ne se permet pas de remarques désobligeantes ou de critiques acerbes. Il écoute et il obéit. Aldir combat aux côtés de Robert et ne doit plus s'occuper de commandement durant la première année de formation. Puis il lui apprend les stratégies militaires, l'intérêt des différentes armes et comment utiliser au mieux l'environnement. Et au contact d'un homme qui a passé sa vie au combat, Aldir apprend vite. Les années qui suivent, il seconde Robert et agit comme son bras droit ou en commandant en second. Son passé d'estafette aide beaucoup et il continue ses missions d'éclaireur, qui sont deux atouts que Robert n'a pas voulu lui faire perdre. A 19 ans, alors qu'il rend visite à son frère, Aldir reçoit de ce dernier son plus beau cadeau, un chiot de guerre femelle au poil blanc, qu'il prénomme Natik. A 21 ans, ses frasques passées sont oubliées, sa formation comme chevalier achevée et Robert d'Orfe l'adoube avant de le renvoyer à son frère. C'est un guerrier aguerri qui revient au château, et plus un chien fou. Il semble avoir gagné en sagesse, et le duo des frangins se complète merveilleusement bien. En prime, Aldir est libéré d'un poids, car la naissance de l'héritier lui permet de ne plus être le successeur, poste dont il ne veut pas. C'est un combattant, il l'a toujours été et il espère devenir un grand commandant. Mais certainement pas un seigneur. Il sait qu'il n'a pas le talent pour négocier, obtenir les meilleurs prix ou faire des courbettes. Et il sera ravi de mettre sa lame au service de son neveu si son frère devait disparaître avant lui. Mais s'il continue ses missions, cette fois pour son frère, désormais[/color] notre homme part parfois à regrets jouer à l'éclaireur, car dans ces moments il ne peut emmener sa chienne, puissante mais pas discrète.

L'élévation

Aldir a 21 ans et Natik 2 quand la délégation eraçonne se rend à Diantra pour le couronnement du Roy. Lui reste sur les terres pour les défendre, placé sous l'autorité de sa belle-soeur, qui vient d'avoir un second fils et gère tous les à côtés, faisant confiance à Aldir pour tout l'aspect militaire. Des rumeurs de l'apparition de Néera parviennent jusqu'en Erac mais n'y obtiennent pas immédiatement un grand écho. Car la Duchesse Neyrelles d'Erac, née de Brochant, vient de décéder, ce qui pourrait troubler la stabilité que le Médian a mis quelques années à retrouver.   




   
HRP:


Dernière édition par Aldir de Rochefouchart le Ven 29 Oct 2021 - 19:08, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: Aldir de Rochefouchart   Aldir de Rochefouchart I_icon_minitimeMer 20 Oct 2021 - 22:25


Bonsoir o/

Après plusieurs relectures, ta fiche nous pose un problème assez fondamental. Il ne s'agit pas d'une fiche de personnage, mais plutôt une liste d'événements qui s'apparenteraient presque à un BG d'Erac. Et encore, même concernant les événements racontés, certaines choses ne sont pas reconnues telles quelles (Tibéria n'a pas été déchue par son mari, c'est au cours d'un procès qu'elle été déchue de ses titres, ayant hérité des fautes de son mari. Les filles de Blanches, ne sont pas celles d'Aetius. Et j'en passe.)

En l'état, cette fiche ne peut donc pas être validée.

Car en définitive, on n'apprend malheureusement que peu de la vision du personnage quant aux événements majeurs qui ont secoué la Péninsule et c'est bien là le cœur du problème. Par exemple, le Voile n'est qu'à peine mentionné. L'apparition toute récente de Néera n'est pas du tout évoquée.
Le but premier d'une fiche est d'insérer son personnage au cœur des événements, pas d'en faire un récital.

Outre cela, ton personnage à l'archétype du brigand ou du mercenaire plus que du chevalier.
Les jeunes nobles promis à ce statut suivent un entraînement rigoureux, apprennent certains codes, à manier certaines armes, etc. Ils commencent pages, deviennent écuyers, puis chevaliers.

Mais à 12 ans on ne participe pas à des conseils de guerre où l'on est écouté par les vétérans, on ne devient pas chevalier en courant après des chats dans les rues des villages, on se doit de respecter un code particulier, on ne prouve pas non plus sa virilité auprès des autres chevalier en allant se battre dans des tavernes et autres bouibouis, etc.

Je te mets ici le BG qui détaille précisément la parcours initiatique du chevalier, ainsi que ses équipements : https://miradelphia.forumpro.fr/t21812-chevalerie
La chevalerie est aussi un état d'esprit, pas seulement un statut. C'est un art de vivre propre à la Péninsule, à son creuset culturel (socio-religieux).

Concernant :

Citation :
un chiot de guerre femelle, prénommée Natik, qui a le pelage étrangement blanche, alors que d'ordinaire ces chiens sont sombres,

J'imagine qu'ici tu parles du chien-ours ? C'est bien ça ? Si c'est le cas, des chiens-ours au pelage blanc, ça existe, les toisons sont plutôt vastes en termes de coloris : https://miradelphia.forumpro.fr/t16162p25-les-creatures-terrestres#352665

Citation :
il met ses gains, principalement liés à la chasse

Petite précision ici, j'imagine que tu fais ça sur les terres du frère de ton personnage ? Donc avec son autorisation. Bien garder à l'esprit que chasser sur les terres d'un seigneur sans autorisation va l'encontre de la loi, il s'agit là de braconnage.


Et pour conclure j'aimerai m'assurer d'un point en particulier :

Au vu de la longue liste de liens dans ta fiche, j'aimerai être sûr que tu saches réellement ce que tu veux jouer. J'entends par là, que si tu veux jouer une terre et toute la hiérarchie en-dessous, mieux en jouer le seigneur. La PNJisation est un peu particulière et se fait souvent au cas par cas, mais dans sa globalité on évite que PNJiser des postes importants parce que ça peut verrouiller une partie du jeu auprès des autres joueurs.

Nous restons à disposition pour tes éventuelles questions !

_________________

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MessageSujet: Re: Aldir de Rochefouchart   Aldir de Rochefouchart I_icon_minitimeJeu 21 Oct 2021 - 6:13

Réponse reçue (Ceci vaut bordereau de réception, puisqu'il m'avait été demandé). J'éditerai au fur et à mesure et signalerai quand les corrections demandées seront effectuées (en strike rouge, ce que j'ai supprimé, en bleu, la correction).

Une fois n'est pas coutume, je vais commencer par la fin :
T'sisra Do'ath a écrit:
Au vu de la longue liste de liens dans ta fiche, j'aimerai être sûr que tu saches réellement ce que tu veux jouer. J'entends par là, que si tu veux jouer une terre et toute la hiérarchie en-dessous, mieux en jouer le seigneur. La PNJisation est un peu particulière et se fait souvent au cas par cas, mais dans sa globalité on évite que PNJiser des postes importants parce que ça peut verrouiller une partie du jeu auprès des autres joueurs.

Alors, non, je ne compte PNJiser personne, je ne PNJise pas, je joue mon personnage, point. Alors, puisque la liste semble longue, je vais argumenter :

Le père et la mère. Tout personnage a des parents, un fils de noble d'autant plus. Ne pas indiquer qui sont ses parents serait une faute. En prime, ils sont décédés, donc très peu de risques qu'ils soient joués (il y a bien un possible retour à la vie pour notre bon Roy, mais je doute qu'il en soit de même pour deux petits seigneurs ^^)
Ernest (l'aîné et Seigneur) : C'est un PNJ de Renaud d'Erac. Il me fallait un seigneur, c'est tombé sur lui (à mon grand désappointement, il a un nom de m***, mais il convenait). Etant un PNJ de Renaud, il ne m'appartient pas. J'ai eu son autorisation pour qu'il soit marié et père.
Ses deux fils : 3 ans et nouveau-né. Eux, je les ai "créés" pour qu'on n'imagine pas que je veuille tricher et placer Aldir à la tête de la seigneurie suite à une potentielle mort d'Ernest (vous me direz qu'Ernest et ses deux fils peuvent mourir, mais ça commence à faire beaucoup). Jouer un gamin de 3 ans ou un nouveau-né, ça peut être drôle, mais pas sur la durée. Donc pas de risque ici non plus.
Sophie de Castelbroc, épouse d'Ernest : Seul PNJ que "j'ai créé" et que je pourrais jouer.
Robert d'Orfe : Ici encore un PNJ de Renaud. Ne m'appartenant pas, je ne peux pas le jouer.

Bref, dans toute la liste, un seul PNJ jouable et que je n'ai pas l'intention de jouer. J'espère que cette réponse apaisera les craintes du staff.

Maintenant, le début :

Citation :
Et encore, même concernant les événements racontés, certaines choses ne sont pas reconnues telles quelles (Tibéria n'a pas été déchue par son mari, c'est au cours d'un procès qu'elle été déchue de ses titres, ayant hérité des fautes de son mari. Les filles de Blanches, ne sont pas celles d'Aetius. Et j'en passe.)

Pour Tiberia, j'ignorais. Pour les filles d'Aetius, je précise quand même que quand un enfant naît d'une femme mariée, son enfant est présumé être de l'époux. Sinon, cela remet en cause toutes les filiations de la Péninsule (du moins du côté du père). Que par la suite, ceci ait été nié (et c'est confirmé par la dernière intervention de Néera) ne change rien au fait qu'au moment où l'histoire se déroule, Blanche prétend (j'ai bien mis ce verbe, je n'en ai pas fait une vérité) qu'Alcyne est de sang royal et que Nimmio part en guerre pour cela (Page 2 de ce rp, dernière intervention de Blanche et Nimmio). Mais bon, comme les autres imprécisions ne sont pas relevées, pour me simplifier la vie, je vais simplifier le BG. Fiche précédente, il fallait que je démontre connaître le BG de la région d'où mon noble était originaire (bien que n'y jouant pas). Ici, j'ai un noble qui joue sur ses terres, mais plus besoin de montrer qu'on a compris le BG. Bon, ça peut s'entendre.

Bien, le chevalier maintenant. La remarque est pertinente. J'imaginais une certaine souplesse mais je me suis bercé d'illusions. Le statut de mon personnage ne m'importe pas, ce qui m'intéresse, c'est que je puisse m'amuser avec. Et chevalier, ça ne colle pas avec sa personnalité. Et sa personnalité, j'y tiens. Donc, il ne sera pas chevalier. Parce que chevalier, c'est un truc chiant et ultra codé et qu'Aldir a un côté chien fou. Il est fils de noble, il fera le désespoir de son frère, qui lui est chiant et rigide comme un chevalier lige et il sera déprécié par Renaud et les autres "vrais" chevaliers ou nobles pour ses attitudes. J'assumerai. C'est là aussi que se trouve le plaisir du jeu. Donc, je fais fi du chevalier pour refaire d'Aldir un noble, cadet d'une seigneurie, bon combattant mais avec un code fluctuant (envers les femmes). Cela collera mieux. Et ça peut se justifier, je l'avais déjà fait en indiquant que son frangin refuse de l'envoyer dans une autre seigneurie pour garder celui qui est désormais sa seule famille auprès de lui.

Concernant le Voile : Je l'aborde, sans plus, effectivement. En même temps, Aldir a trois ans à la fin du Voile. Trois ans. Cela l'aura marqué (et je l'indique, et en quoi) mais il était tellement petit (en âge) que ça ne justifie pas plus pour moi.

Concernant l'apparition de Néera : Je considère pour l'heure qu'Aldir est resté dans la Seigneurie et qu'au mieux il les considère comme des rumeurs. C'est au retour de Renaud (et de son frère) qu'il en saura plus, mais je préfère jouer cela inrp, les quêtes, sauf erreur de ma part, n'ayant pas démarré malgré l'avancée d'un mois inrp, cela reste de l'actualité et donc jouable. Et puisque ça le sera en jeu, je considère comme inutile de le mentionner dans la fiche.

J'ai réécrit le BG, j'espère dans le sens demandé, faisant plus court, insistant plus sur la vie d'Aldir durant ces périodes. Le fait qu'il ne soit pas formé pour être chevalier permettant plus de liberté, ses moments taverne choqueront, mais moins.
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MessageSujet: Re: Aldir de Rochefouchart   Aldir de Rochefouchart I_icon_minitimeJeu 21 Oct 2021 - 23:43

Suite à une discussion avec T'sisra, l'histoire doit être travaillée différemment. Je poste la proposition ici.

Histoire

Une enfance insouciante

La Seigneurie vassale du Duché d'Erac, Rochefouchart, est dirigée par Eomer de Rochefouchart, qui épouse en 978 Sylvana de Rochefouchart, née de Cassel, eraçonne elle aussi, et cette union engendre en 980 l'héritier de la Seigneurie, Ernest de Rochefouchart. Le couple seigneurial souhaite donner un frère ou une soeur à Ernest mais malgré plusieurs tentatives, le projet n'aboutit pas. C'est donc une grande surprise quand, en 997, une seconde grossesse est menée à terme. Le nouveau-né, Aldir, s'avère rapidement très différent de son aîné. Ernest a hérité des qualités de sa mère, l'érudition, le flair politique, le sens du commerce et rapidement, on constate qu'Aldir a pris les qualités du père, courageux, belliqueux, passionné par les armes et les belles histoires contant des batailles épiques.

Enfant tardif, Aldir est couvé par ses parents. L'héritier, c'est Ernest et c'est lui qui porte le poids de prendre la relève de son père le jour où ce dernier disparaîtra. Aldir ne ressent pas ce poids sur ses épaules et vit tout comme un jeu. Il est moins doué que son frère pour la lecture et l'érudition en général mais se débrouille quand même, il adore monter à cheval sans avoir de dispositions exceptionnelles pour la cause et adore manier des armes. On lui pardonne facilement ses bêtises enfantines liées à un trop plein d'énergie, d'autant plus qu'il est très sérieux dans ses études martiales. La voie de la chevalerie lui semble toute tracée.

Mais cette voie implique qu'il doive partir à l'âge de 7 ans rejoindre la cour d'un autre seigneur et y apprendre les codes de la chevalerie jusqu'à l'âge de 15 ans. Et cette perspective n'enchante ni son père, ni sa mère, qui décident de postposer d'un an le départ du cadet et rechignent à lui chercher un seigneur acceptant de le prendre comme page. Et c'est donc avec son père qu'Aldir joue à l'échanson, au page et à l'écuyer, à sa plus grande joie.

Les premières années d'Aldir sont donc pleinement heureuses et l'enfant est choyé. Tout pour lui n'est que jeu. Le seul drame, mais de taille, de ses premières années sera le Voile, qui l'inquiétera un moment avant de devenir un nouvel élément de sa vie. Il priera les dieux pour revoir la lumière du jour et sera déçu de ne pas être entendu d'eux mais à deux ans, on a l'avantage d'oublier vite et une fois la vie revenue à la normale, le Voile ne sera plus pour lui qu'une péripétie.

La mort du père

Eliam succède à son père en tant que Roy et Duc d'Erac. Leandre, considérant qu'Eliam n'a pas de sang eraçon , réclame le titre de Duc d'Erac pour lui-même, ce qui entraîne une guerre entre lui et les troupes royales. Eomer, allié de la famille d'Erac, rejoint les troupes de Leandre en compagnie de son fils cadet, âgé de 8 ans et qui va devoir quitter le giron familial pour entamer sa formation comme chevalier. Pour Eomer, c'est un peu un dernier moment père-fils avant plusieurs années. Mais le combat se solde par une défaite eraçonne et la mort d'Eomer. C'est Leandre lui-même qui ramène Aldir à son frère Ernest. Aldir est très affecté par la mort de son père et découvre que la guerre n'est pas un jeu. Il ressent une forte culpabilité de n'avoir pas pu protéger son père, bien qu'évidemment personne ne le lui reproche. Ernest, devenu Seigneur de Rochefouchart et qui n'a pas encore d'héritier, décide de garder Aldir à ses côtés, refusant de se séparer du seul être qui pourrait lui succéder s'il lui arrive malheur. C'en est fini de la voie de la chevalerie pour Aldir, mais ce n'est pas ce qui le préoccupe le plus. Il s'entraîne fort pour pouvoir défendre ceux en qui il tient et se promet qu'il ne laissera pas d'hommes mourir comme son père, inutilement.

L'explosion de l'Arcanium en l'an huit est vécue par notre jeune noble comme une première réponse des dieux à ses prières. Eliam le faux duc d'Erac et Aetius le Régent du Royaume et donc à la tête de l'armée qui a tué son père sont morts et son père vengé. A l'annonce de cette nouvelle, Aldir retrouve le sourire pour la première fois.

De la neutralité à la guerre

La guerre de succession qui suit la mort d'Eliam ne préoccupe pas du tout Aldir dans les premiers moments. Ses études, en tant qu'héritier, se complexifient et le poussent à apprendre des choses qui l'intéressent moins, comme la politique ou les règles strictes de la chevalerie. Et Aldir, qui entre dans l'adolescence, préfère s'intéresser aux femmes. Une attitude qui lui est vertement reprochée tant par son frère que par sa mère. D'après eux, il ne respecte pas les femmes. Ce n'est pas son impression à lui. Et puisque cette attitude est indigne d'un chevalier, il ne sera pas chevalier. Pour lui, n'avoir qu'une femme dans sa vie, dans un mariage qui plus est arrangé, est une hérésie. Et il n'a pas besoin d'être un chevalier pour être un grand combattant. Et maintenant qu'il est délié de cet espoir, il veut profiter de sa liberté.

Sauf que la situation politique ne lui offre pas cette liberté. Le Médian s'est scindé, Leandre, redevenu Duc, est otage de Nimmio, comte de Velteroc, qui l'a forcé à abdiquer en faveur de son fils, Harold, qui ne réclame pas la libération de son père. Ernest fait le choix de rester secrètement fidèle à Leandre, un choix dangereux à l'époque mais qui fait l'admiration de son cadet, car il est plus simple de rejoindre le camp des plus forts, celui de la ligue du Médian dirigé par Nimmio. La petite seigneurie de Rochefouchart n'a pas les moyens politiques ou militaires pour libérer Leandre. Ernest se démène pour éviter de payer le prix de son alliance avec Leandre et Aldir redouble d'assiduité dans ses études, en attendant des jours meilleurs. Le retour du cadet des d'Erac, Renaud, à qui Ernest s'allie, réjouit Aldir qui y voit une possible sortie d'une situation étriquée. Et quand la situation s'améliore avec la nomination de Renaud comme Duc, puis la fin de la Ligue du Médian, Aldir est forcé de l'admettre. Le combat n'est pas la seule voie pour vaincre, l'intelligence et le sens de la stratégie importent tout autant. Et il doit bien l'admettre : Ernest est un animal politique de premier ordre.

Mais lorsque les troupes royales menées par Louis, Régent de Ste Berthilde et Renaud, duc d'Erac partent combattre les troupes de Nimmio, accompagnés par leurs vassaux, dont Ernest, Seigneur de Rochefouchart, Aldir, qui n'a pas été autorisé à suivre son frère, puisqu'il est encore et toujours celui qui devra lui succéder s'il devait lui arriver malheur, voit l'occasion de s'amuser. Plutôt que d'étudier et de veiller sur sa mère, Aldir préfère quitter le château seigneurial pour aller chasser, le gibier, avec succès, ou la gueuse, avec beaucoup moins de réussite. Leur mère et l'épouse d'Ernest décident d'inviter Aldir aux réunions du Conseil, en tant qu'héritier. Et ça, ça amuse notre jeune adolescent. Son frère est plus que brillant dans ce domaine de la gestion et protection d'un domaine, autant qu'il se hisse à sa hauteur. Ce n'est pas une franche réussite, mais Aldir s'y montre assidu et sérieux. Les femmes du domaine sont parvenues à le canaliser sans qu'il en prenne ombrage.

Et pendant ce temps, les troupes royales vont de succès en succès et Ernest y gagne du prestige, d'abord en temps que conseiller, puis en tant qu'intendant militaire des armées eraçonnes, où il fait des étincelles, et enfin lors de la prise de Parmepeyre, qu'il capture au nom du Roy sans verser une goutte de sang. Aymeric, Duc de Serramire et fer de lance du combat contre la ligue du médian, entre en guerre à son tour du côté des troupes royales. Blanche d'Ancenis, Baronne de Hautval qui sent le vent tourné, fait allégeance au Roi et abandonne son titre au bénéfice de son aînée Alcyne avant de partir en exil. Nimmio, totalement isolé car ayant perdu ses alliés au fur et à mesure des défaites, finit assassiner par un de ses généraux et Velteroc est capturée à son tour. C'est une victoire totale pour les troupes royales et les trois plus grands seigneurs (Louis, nouveau duc de Ste Berthilde, Aymeric, Duc de Serramire et Renaud, duc d'Erac) sont acclamés à leur retour à la Capitale. Et Ernest rentre chez lui auréolé d'une nouvelle gloire et intègre le prestigieux Ordre du Merle dont il deviendra le Capitaine.

Une histoire de prestige

Le prestige du frangin impressionne Aldir... qui en ressent aussi de la jalousie. Les qualités de l'aîné sont saluées et respectées, mais lui en a d'autres, qui ne servent pas. Et s'il continue à s'entraîner dur au combat, il ne le fait plus qu'avec les maîtres d'armes que son frère lui trouve. L'arc, il s'en sert pour la chasse, et pas seulement sur les terres de son frère. Certains seigneurs acceptent que le cadet Rochefouchart abatte quelques lapins en fermant les yeux, d'autres apprécient beaucoup moins et c'est le prestige du frangin qui évite que la situation tourne mal pour le jeune Aldir, qui lui trouve grisant de jouer au braconnier, car cela l'oblige aussi à apprendre la furtivité, la fuite et la débrouillardise. Ce qui énerve son frère l'amuse beaucoup. Et la mort naturelle de leur mère n'aide pas à trouver des moyens de canaliser celui qui devient un peu un chien fou. Les sanctions ne fonctionnent qu'un temps, tout comme les récompenses en cas de bonne conduite. Gérer un adolescent n'est pas simple. C'est lorsqu'il est avec son frère, en représentation ou comme un de ses gardes, qu'Aldir a un comportement professionnel et irréprochable. Mais dès qu'il a quartier libre, il sort, participe aux bagarres dans les tavernes et maintenant qu'il grandit et s'épaissit, il commence aussi à avoir du succès avec les femmes, aidé qu'il est par un physique plutôt avantageux.

Ernest continue de protéger Aldir et veut lui éviter de s'exposer aux combats et Aldir est un combattant. Les entraînements ne lui suffisent plus. Il veut patrouiller et traquer du brigand. Il veut que ses talents servent la gloire familiale et sa gloire à lui. Et il critique ouvertement les décisions de son frère pour signaler que lui ferait différemment. Pire, il menace de quitter la seigneurie et le Duché pour mettre ses talents aux services d'un seigneur qui sera ravi d'avoir un jeune comme lui à former ou à envoyer en mission. Ernest comprend qu'il est temps de donner un petit commandement à son cadet, sous peine de le voir mettre ses menaces à exécution. On lui confie des hommes aguerris chargés aussi de le surveiller mais assez malins que pour accepter son commandement, ainsi que des missions a priori pas trop dangereuses, histoire de l'occuper sans l'exposer de trop.

C'est en l'an 13 que lui est confiée sa première "vraie" mission : Traquer et arrêter une petite troupe de brigands qui fonctionne de manière furtive et commence à passablement énerver la population. L'enquête est confiée à Aldir, qui, plutôt que d'envoyer les espions dans les tavernes mal famées pour entendre les bruits parlant de cette petite troupe décide de les faire enquêter dans des lieux un peu plus bourgeois. Un des vétérans qui accompagne Aldir ayant émis l'hypothèse judicieuse que ces brigands avaient sans doute des goûts de luxe, c'est vers les bordels un peu huppés que les questions ont été posées et l'une des planques de la troupe découverte. L'assaut est mené et Aldir espère que cela se fera sans verser le sang, et principalement le sang de ses hommes. Mais l'un des chefs des brigands refuse de se laisser arrêter et fait le choix du combat, d'autant que face à lui se trouve celui qui reste un adolescent. Aldir remporte ce premier vrai combat et s'il reste modeste, il réalise à cet instant qu'en ayant fait couler son premier sang, il est devenu un homme.

Le chien fou s'assagit

Aldir gagne petit à petit le respect de ses hommes et il gagne aussi en influence. Son frère l'écoute et comme il est membre du conseil d'Erac et Capitaine de l'Ordre du Merle, le Duc l'écoute aussi. Convaincre Aldir de communiquer une information à son frère devient un moyen d'adresser un message au Duc. Puis l'enfant qu'il était devient un homme. Aldir ne ressemble plus trop à un enfant mignon mais plutôt à un guerrier aguerri. C'est un brillant archer, surtout pour son âge et un bon combattant à la dague. Puis il se porte souvent volontaire pour être éclaireur, le braconnage et le fait de devoir éviter une garde, une famille ou un mari pour rejoindre un lit ont aidé à améliorer sa furtivité. Et contrairement aux chevaliers et soldats qui portent souvent de lourdes armures quand ils en ont les moyens, lui se déplace avec des protections de cuir. Et il s'invente des techniques d'entraînement aussi étranges que novatrices. C'est ainsi qu'on le surprend parfois poursuivant des chats de gouttière, afin d'affuter plus encore sa furtivité et son sens de l'équilibre, sa vitesse et son esquive. Mais maintenant qu'il est reconnu, Aldir ressent moins le besoin d'exister et de sortir de l'ombre du frère. Car ils se complètent plutôt bien. A Ernest le sérieux, la diplomatie et le sens du commerce, à Aldir le combat et la sympathie (car ne pas être un modèle de vertu plait aussi) et aux deux la stratégie, sur laquelle ils se rejoignent. Aldir refuse d'exposer inutilement ses hommes, et Ernest refuse d'exposer inutilement son frère. Et ceci, c'est plutôt apprécié par les soldats.

L'invasion gobeline de 14 est l'occasion pour Aldir de gagner un peu de prestige guerrier. Il peut enfin mettre ses apprentissages en pratique et il prouve sur le terrain que la couardise ne fait pas partie de son vocabulaire. Il est aussi un excellent relais entre les combattants et le commandement, car non seulement il est le frangin de son frère, mais en prime il est furtif et rapide, pouvant remonter donner des informations ou descendre donner les nouveaux ordres. Et estafette, cela lui plait autant qu'éclaireur. Les hommes se plaisent à conter à Ernest les exploits du frangin et en rajoutent un peu, voire beaucoup. Et le danger, quand on parle de vous comme un génie, c'est qu'on en arrive à y croire.

De l'air à la place du cerveau

Repousser des gobelins n'est pas une mince gageure et les troupes eraçonnes combattent ensemble pour se débarrasser de ce fléau. Ernest est régulièrement appelé au conseil d'Erac et Aldir l'y accompagne, en tant que garde de son frère et personne de confiance. C'est alors qu'il attend à l'extérieur de la salle de réunion que le conseil se termine qu'Aldir surprend une discussion entre Robert d'Orfe, seigneur d'Orfe et réputé comme étant le meilleur combattant eraçon, surnommé "La Brute d'Erac" pour sa faculté à ne pas être tendre avec ses adversaires, et un de ses conseillers. Et Robert pose la question de savoir pourquoi l'emplumé (surnom donné à son merle de frère) continue à perdre si peu d'hommes. Le sous-entendu de couardise concernant son frère et sa seigneurie insupporte au plus haut point Aldir qui réplique que si la Brute souhaite perdre moins d'hommes, se servir de son cerveau plutôt que ses muscles serait une bonne option. Dire que Robert n'a pas apprécié est un euphémisme et il lui rétorque qu'il n'a pas de leçons à recevoir d'un lâche d'archer (car pour les combattants, les armes à distance sont les armes des lâches).

Robert a la réputation d'être un terrible combattant, il a l'expérience, le vécu et Aldir n'a pas encore 18 ans. Tout homme censé être sensé ferait un pas en arrière... mais pas Aldir. Si Robert n'a pas encore été vaincu, c'est parce qu'il n'a pas encore affronté un Aldir. Le jeunot défait ses armes, fait craquer sa nuque puis invite Robert à venir prendre sa leçon. Amusé, Robert défait aussi ses armes, histoire que "le petit ne se blesse pas dessus" puis annonce à son ami qu'il reprendra la conversation dans quelques secondes, le temps que devrait durer ce combat. Mais Aldir est vraiment doué pour l'esquive et Robert a du mal à le coincer. Les quelques secondes sont vite dépassées et Robert s'énerve, laissant une ouverture à Aldir. Du moins, notre jeune héros le vit ainsi. Son poing s'abat à pleine puissance sur l'oeil de la brute d'Erac, un coup qui aurait assommé pas mal de combattants. Mais Robert n'est pas n'importe qui. S'il gagne ses combats, ça n'est pas parce qu'il est intouchable, mais parce qu'il encaisse très bien. Et c'est un formidable coup de poing au niveau du foie qui cueille Aldir, qui ploie le genou et est incapable de bouger. Le combat est perdu et le prochain coup de Robert mettra Aldir hors combat.

C'est l'instant où Renaud, alerté par les bruits du combat (et les vivats des spectateurs) somme les deux belligérants de cesser le combat. Par fierté, Aldir se redresse pour ne pas montrer qu'il a perdu, mais ce mouvement provoque un haut le coeur et il vomit tripes et boyaux. Alors qu'une prêtresse est appelée pour soigner les deux combattants, Aldir rumine ce qu'il vit comme une humiliation publique. Mais le seigneur d'Orfe, à sa grande surprise, ne se repait pas de cette victoire, ce qui en soi pourrait être encore plus humiliant. Mais comme il salue la valeur de son adversaire, vif, teigneux, agile et puissant, Aldir dresse une oreille attentive. Et quand Robert propose à Ernest de former son jeune frère en tant qu'écuyer, ce dernier accepte, d'autant plus facilement qu'il vient enfin d'être père et que cette nouvelle fonction l'occupe pas mal. Ne plus s'inquiéter pour le cadet sera un soulagement pour le Seigneur de Rochefouchart, convaincu que Robert prendra soin de son petit frère.

Formation accélérée

Apprendre aux côtés du meilleur combattant eraçon est un honneur et Aldir se montre un élève particulièrement attentif. Ici, il ne se permet pas de remarques désobligeantes ou de critiques acerbes. Il écoute et il obéit. Aldir combat aux côtés de Robert et ne doit plus s'occuper de commandement durant la première année de formation. Puis il lui apprend les stratégies militaires, l'intérêt des différentes armes et comment utiliser au mieux l'environnement. Et au contact d'un homme qui a passé sa vie au combat, Aldir apprend vite. Les années qui suivent, il seconde Robert et agit comme son bras droit ou en commandant en second. Son passé d'estafette aide beaucoup et il continue ses missions d'éclaireur, qui sont deux atouts que Robert n'a pas voulu lui faire perdre. A 19 ans, alors qu'il rend visite à son frère, Aldir reçoit de ce dernier son plus beau cadeau, un chiot de guerre femelle au poil blanc, qu'il prénomme Natik. A 21 ans, ses frasques passées sont oubliées, sa formation comme chevalier achevée et Robert d'Orfe l'adoube avant de le renvoyer à son frère. C'est un guerrier aguerri qui revient au château, et plus un chien fou. Il semble avoir gagné en sagesse, et le duo des frangins se complète merveilleusement bien. En prime, Aldir est libéré d'un poids, car la naissance de l'héritier lui permet de ne plus être le successeur, poste dont il ne veut pas. C'est un combattant, il l'a toujours été et il espère devenir un grand commandant. Mais certainement pas un seigneur. Il sait qu'il n'a pas le talent pour négocier, obtenir les meilleurs prix ou faire des courbettes. Et il sera ravi de mettre sa lame au service de son neveu si son frère devait disparaître avant lui. Mais s'il continue ses missions, cette fois pour son frère, désormais[/color] notre homme part parfois à regrets jouer à l'éclaireur, car dans ces moments il ne peut emmener sa chienne, puissante mais pas discrète.

L'élévation

Aldir a 21 ans et Natik 2 quand la délégation eraçonne se rend à Diantra pour le couronnement du Roy. Lui reste sur les terres pour les défendre, placé sous l'autorité de sa belle-soeur, qui vient d'avoir un second fils et gère tous les à côtés, faisant confiance à Aldir pour tout l'aspect militaire. Des rumeurs de l'apparition de Néera parviennent jusqu'en Erac mais n'y obtiennent pas immédiatement un grand écho. Car la Duchesse Neyrelles d'Erac, née de Brochant, vient de décéder, ce qui pourrait troubler la stabilité que le Médian a mis quelques années à retrouver.


Dernière édition par Aldir de Rochefouchart le Jeu 28 Oct 2021 - 23:45, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: Aldir de Rochefouchart   Aldir de Rochefouchart I_icon_minitimeMer 27 Oct 2021 - 20:46


Bonsoir o/


Citation :
Le premier grand bouleversement de sa vie arrive lorsque Leandre d'Erac refuse au Roi Eliam le titre de Duc d'Erac et le revendique pour lui-même.
Ca été joué où ça ? De base le Roi Trystan occupait la place de Duc d’Erac, et après la mort de Trystan, Eliam a hérité d’Erac, donc c’est la famille d’Erac qui a voulu reprendre le duché et ça n’a pas marché parce qu’Aetius les en a empêché.
D’ailleurs, Trystan avait pris la direction d’Erac après les révoltes d’avant le Voile et a décidé, au bout du compte, d’en garder la gestion.

En somme c'est pas Léandre qui dit nique à Eliam, mais plutôt la Couronne qui lui dit de s'asseoir et de respirer un grand coup.

Citation :
Le Médian s'est scindé, Leandre, redevenu Duc, est otage de Nimmio, comte de Velteroc, qui l'a forcé à abdiquer en faveur de son fils, qui ne réclame pas la libération de son père
Si tu peux caser le nom du frère de Renaud ça m'arrange.

Citation :
Ernest fait le choix de rester fidèle à Leandre, un choix dangereux à l'époque mais qui fait l'admiration de son cadet, car il est plus simple de rejoindre le camp des plus forts, celui de la ligue du Médian dirigé par Nimmio. La petite seigneurie de Rochefouchart n'a pas les moyens politiques ou militaires pour libérer Leandre.
Son allégeance peut aller à Léandre, mais Ernest ne peut s’opposer publiquement contre le nouveau duc. C’est quelque chose qu’il a dû garder secret, sinon la seigneurie aurait terminé en miette et Ernest au bout d’une corde. Parce que si elle n'a pas les moyens de sauver Léandre, elle ne les a pas non plus pour se défendre contre le Duché.

Citation :
Et pendant ce temps, les troupes royales vont de succès en succès et Ernest y gagne du prestige, d'abord en temps que conseiller, puis en tant qu'intendant, où il fait des étincelles, et enfin lors de la prise de Parmepeyre, qu'il capture au nom du Roy sans verser une goutte de sang.
Intendant de quoi ? Où est-ce que ça été joué cette histoire de Pampeyre là ?

Citation :
Aymeric, Duc de Serramire, entre en guerre à son tour du côté des troupes royales.
C’est Aymeric qui a motivé toute l’entreprise, il en était le fer de lance. Simplement ses troupes sont arrivées peu après.

Citation :
Nimmio, totalement isolé car ayant perdu ses alliés au fur et à mesure des défaites, finit assassiner par un de ses généraux et Velteroc est capturée à son tour.
C’était quel RP ça ?

Citation :
Et Ernest rentre chez lui auréolé d'une nouvelle gloire et intègre le prestigieux Ordre du Merle dont il deviendra le Capitaine.
Ça sort d’où cet ordre ?

Citation :
ou combattre du pirate.
Mieux vaut oublier les histoires de piraterie, y a que des falaises côté mer à Erac.

Citation :
Son frère l'écoute et comme il est membre du conseil d'Erac
C’est Renaud qui a mis ça en place ? Ça vient d’où ?

Citation :
(car ne pas être un modèle de vertu plait aussi)
Ça plaira peut-être aux gueux, aux miliciens du bas peuple etc. Mais certainement pas aux nobles, mais pas du tout.

Citation :
L'invasion gobeline de 14 est l'occasion pour Aldir de gagner un peu de prestige guerrier car l'arc est une arme terriblement efficace contre cette engeance.
A Erac être un archer c'est pas fou. L’arc c’est une arme de femmelette, leur truc à eux c’est des bonhommes en armures lourdes et des gros chevaux, c’est la ligne de front.

Citation :
Robert d'Orfe, seigneur d'Orfe et réputé comme étant le meilleur combattant eraçon, surnommé "La Brute d'Erac"
C’est qui ? D’où il sort lui ?

Citation :
Formation accélérée
Ce que je dis concerne l'ensemble à partir de là jusqu'à la fin de l'histoire : si Robert le prend comme écuyer, Aldir pourra terminer chevalier. Si tant est que son passé trouble reste sous silence. Parce que Robert s’il prend un jeune pour le former, c’est pour en faire un chevalier, autrement c’est la honte pour lui.
Et à partir de l’an 10, y a plus eu de guerre, donc tu sors pas « une armée ». T’envoies des patrouilles etc, mais pas ton armée, pour combattre des incursions gobelines, de brigands, etc

Citation :
Au bout des deux ans de formation, alors qu'il est âgé de 19 ans, c'est un guerrier aguerri qui revient au château, et plus un chien fou. Aldir semble avoir gagné en sagesse, et le duo des frangins se complète merveilleusement bien.
Autant qu’il revienne après ses 21 ans, formation terminée et adoubé chevalier par Robert du coup. D’autant que le but du personnage est de « devenir un grand commandant. » et sans être chevalier ça va pas être possible.


Sinon jolie reprise, faut juste mettre les points cités au clair je pense qu'on aura de quoi faire ^^

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MessageSujet: Re: Aldir de Rochefouchart   Aldir de Rochefouchart I_icon_minitimeVen 29 Oct 2021 - 19:33

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Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}.
Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.

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MessageSujet: Re: Aldir de Rochefouchart   Aldir de Rochefouchart I_icon_minitime

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