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 Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl

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Inglor Helyanwë
Elfe
Inglor Helyanwë


Nombre de messages : 30
Âge : 531
Date d'inscription : 23/10/2021

Personnage
:.: MANUSCRIT :.:
Âge : 594 ans.
Taille
: 2m02.
Niveau Magique : Maître.
Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl Empty
MessageSujet: Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl   Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl I_icon_minitimeSam 23 Oct 2021 - 16:21

Identité
Nom/Prénom : Inglor Helyanwë (signifiant “arc-en-ciel”).
Âge/Date de naissance : 594 ans, né le Tariho 45 Karfias 424:X (9ème jour, 5ème ennéade de Karfias de l'An 404 du Dixième Cycle).
Sexe : Homme.
Race : Elfe citadin.
Faction : Les Cités d'Anaëh.
Alignement : Neutre Bon.
Liens notables :
• Le Pergaën, Haut-Prêtre de Tari et Protecteur d'Holimion et supérieur direct d'Inglor.
• L'Archiviste d'Holimion.
• Elphir Finavail, ancien Maître du Repos de Tyräl et prédécesseur d'Inglor aujourd'hui décédé.


Particularité : Aucune.


Métier : Maître de l'Ordre du Repos de Tyräl.
Classe d'arme : Corps à corps (épée) / Magie de l'Immateriel (Mysticisme).


Possessions & Equipements :

• Une épée longue à une main et demie et une dague. Les deux ont été forgées après qu'il soit devenu le Maître du Repos de Tyräl.
• Une arbalète de poing énolirienne, qui ne sert que d'arme de poursuite ou de secours.
• Une armure : ses brassards, ses gantelets, ses jambières, ses épaulières, ses cubitières, et son gorgerin sont en plates, tandis que le reste de son corps est protégée par une cotte de maille. Il a également un casque.
• Pour ses voyages, Inglor a son Mathandil, une jument âgée de 11 ans qu'il a nommé Isil, pour qui il s'est également doté d'une barde, d'œillières, et de carapaçons pour le protéger en cas de combats (et notamment pour pouvoir réagir face aux dangers d'Anaëh).
• Sa garde-robe est composée de vêtements en tout genre, adaptés pour voyager, combattre, assister à des cérémonies et des fêtes (pour peu qu'il ait l'occasion d'y aller), sans oublier, bien entendu, ses vêtements religieux. Ponctuellement, Inglor arbore le voile bleu des prêtres de Tari, dont les offices lui tiennent particulièrement à cœur. La personne soigneuse sur l'apparence qu'il est l'oblige à attacher une certaine importance à son habillement lorsqu'il l'estime nécessaire.
• Inglor possèdent quelques bijoux, mais le plus important d'entre eux est une broche, celle qu'il utilise soit pour boucler ses capes, soit pour orner sa tenue, mais, surtout, qui est son focaliseur. Ce faisant, il ne se séparera jamais de ce dernier, puisqu'il lui est primordial.


Apparence :

  • Taille : 2m02.
  • Couleur des yeux : Verts.


Digne héritier des traits fins et anguleux des elfes, le visage d'Inglor se caractérise par un visage lisse duquel pointe un petit menton, et un nez affiné. Une chevelure blonde foncée et raide ondule jusqu'à son cou pour s'associer avec son teint clair quoiqu'un peu colorée par le climat insulaire d'Holimion. Des lèvres pulpeuses forment sa bouche, elle qui ne laisse si peu souvent s'échapper la voix mélodieuse d'un homme qui apprécie le silence, lui qui ne s'ose que rarement à un sourire qui offrirait radiance à son visage. Celui-ci peut alors compter sur ses grands yeux, aux iris d'un vert aussi clair que pur. Ce regard profond et intransigeant est surplombé de longs et fins sourcils. Son front et ses tempes peu proéminentes, au même titre que ses joues et sa mâchoire, rendent son visage régulièrement lisse et poli. De sous sa grande crinière peuvent parfois jaillir ses grandes oreilles pointues, pouvant parfois se mouvoir au gré des émotions ressenties par l'elfe.

Inglor hérite également des traits elfiques pour son corps, sa silhouette. Des muscles se dessinent régulièrement sur son ventre et ses pectoraux, ses bras et ses jambes sont fins et allongés mais tout aussi musclés, ne laissant qu'une place secondaire à la chair. Seul un petit fessier n'arrondissent son corps que l'on pourrait presque qualifier de rectiligne. Inglor use, à certains moments, de vêtements amples pour parfois tromper cette impression, sans pour autant dédaigner les tenues plus cintrées qui lui siéent tout autant. D'ailleurs, il prend toujours un temps méticuleux à couvrir la moindre parcelle de son corps, hormis ses mains (et encore, il lui arrive souvent de les cercler de nombreux bijoux lorsqu'il ne porte pas des gants) et son visage (bien que, là aussi, il porte régulièrement des capuches, des écharpes, ou des vêtements à col parfois très haut). Ce faisant, il cache trois tatouages : une épée brisée est tatouée sur son omoplate droite ; un rameau culmine de son pectoral gauche jusqu'au bas de son cou ; et deux feuilles de chêne entrecroisées se dessinent sur son flanc droit. Inglor est une homme qui adopte toujours des postures aux limites du formel, se tenant toujours le dos droit et allongeant toujours ses jambes et ses bras, qu'il soit assis ou debout.


Personnalité :

Inglor est un homme dont la piété n'est plus à prouver. Adepte du Culte de Tari, et initié depuis sa plus tendre enfance à apprécier la Déesse de la Mort, il ne vit que pour sa foi et tire une immense fierté à servir la Voilée. Il tient en très haute estime chacune de ses missions et chacun de ses offices, et ne manquera pas la moindre occasion de s'adresser à Tari par ses prières. Investi de toute sa personne, il ne se refusera jamais à remplir ses missions, quelle qu'elle soit, souhaitant avant tout donner l'exemple à tous les autres Berceurs. Bien qu'Inglor soit un homme compatissant, humble et vertueux, il est également quelqu'un d'impassible et d'intransigeant. Devant toute situation, il saura garder son calme et se montrer patient, à un point où il peut paraître froid et insensible. Il ne tolère pas les impairs, et encore moins être pris de court. Cela dit, s'il se montrera très exigeant envers les autres, il le sera tout autant envers lui-même et jamais il ne daignera se penser meilleur que quelqu'un d'autre, mais simplement différent.

Le Maître des Berceurs du Repos de Tyräl est un homme connue pour être plutôt taciturne et inaccessible. Ce n'est pas pour autant qu'il refusera de la compagnie, mais il est vrai qu'Inglor est très souvent seul, sans que cela ne la dérange outre mesure, finalement. D'ailleurs, il n'apprécie pas du tout le contact physique, même le plus amical et le moins suggestif qui soit, et aura toujours un mouvement de recul ou d'éloignement lorsque quelqu'un s'approchera de trop près à son goût. Peu nombreux sont ceux qui peuvent se targuer d'être proche d'Inglor, même parmi ceux qui le côtoient de près assez souvent. Ceux-ci le décriront sans aucun doute comme quelqu'un de discret, peut-être même pudique, mais sincère, dévoué, et résolu. Il déteste farouchement les Noss, avec qui Holimion entretient des relations très tendues depuis longtemps maintenant. Inglor n'est pas connu pour être foncièrement chaleureux envers les citadins des autres Cités, hormis Enolir, mais il n'est pas non plus méprisant ou chauvin comme on pourrait le croire.


Capacités magiques :
Inglor, comme beaucoup d'elfes, a toujours porté de l'intérêt aux Arts des Arcanes, qui n'a rien de tabou en Anaëh, même lorsqu'il était encore trop jeune pour en comprendre tous les tenants et les aboutissants. Très présente dans la culture elfique, notamment dans la prêtrise qu'il a toujours voulu intégrer, la magie est devenu un enseignement que le jeune garçon n'a jamais souhaité manquer. Au contraire, c'est un aspect sur lequel il a toujours insisté pour progresser lui-même en tant que Berceur et en tant que personne, comme si c'était sur sa pratique et sa compréhension de la magie qu'il reposait. D'ailleurs, une fois devenu Maître du Repos de Tyräl, il sera tout aussi exigeant envers ses partenaires et les initiés. Selon Inglor, tout Berceur, et finalement tout magicien ne peut être un bon praticien de la magie s'il n'est pas rigoureux et intransigeant dans son apprentissage et sa progression.

En tant que Berceur, Inglor a été formé et entraîné à se battre. S'il a suivi une formation aiguisée aux armes et au combat en marge d'un entraînement athlétique, il a été initié au Mysticisme, cette branche de l'école de la magie immatérielle permettant au magicien de manipuler directement la trame pour entraver la construction d'un sortilège d'un autre magicien, et ainsi, à terme, lui empêcher de lancer des sorts. Cela permet aux Berceurs de remplir leur mission de chasseur de magiciens et/ou de nécromants, en privant ceux-ci de leurs armes. C'est comme si l'épéiste se retrouvait privée de son épée, ou l'archer de son arc. Les Berceurs sont des combattants, et peuvent donc incanter dans les situations les plus anxiogènes. Ils doivent pouvoir neutraliser le magicien le plus rapidement possible, avant qu'il n'ait donc le temps lancer son sortilège. Lorsqu'il s'agit d'affronter un nécromancien, le Berceur devra rompre le lien entre le magicien et sa création qui maintient cette dernière en vie. Cela exige un apprentissage des plus rigoureux, qu'Inglor serait capable de qualifier d'inachevé et d'inachevable, même après de longs siècles à l'apprendre, la comprendre, et l'exécuter.

Inglor lui-même a souvent été considéré comme un initié très assidu et sérieux, et, aujourd'hui encore, cette image lui colle à la peau. Il vouait un respect incommensurable pour cet enseignement qu'il désirait suivre depuis jeune, et prenait au sérieux chacune de ses leçons, se montrant aussi prudent avec la magie qu'avec une épée. Vues les missions des Berceurs, et l'honneur que représentait d'être l'un des leurs, il voulait rendre fiers les siens, et surtout, ne pas prendre ce qu'il apprenait à la légère. Aujourd'hui encore, il est un homme qui ne se repose jamais sur ses acquis, et il est même capable d'entendre et écouter certains conseils venant de ceux qu'il côtoie.

Sa sensibilité à la Trame n'a jamais été innée. Ou alors elle l'était mais il n'en était pas conscient ? Comme il n'était pas sûr, Inglor préférait penser qu'il ne ressentait rien de plus qu'un autre, et qu'il devait partir de zéro, comme beaucoup de magiciens avant lui. Comme les Elfes avaient des sens très aiguisés, il pensait que la perception de l'énergie pouvait se perfectionner de la même manière que le palais d'un gastronome, ou l'ouïe d'un musicien. Nul doute que l'analogie n'est pas aussi inexacte qu'elle pourrait en avoir l'air, mais c'est ainsi que pensait Inglor. En tant qu'initié de la prêtrise au départ, c'est par des techniques d'introspection qu'il essayait d'élargir ses sens, comme la méditation ou la prière, deux manières assez certaines pour accroître sa concentration et ouvrir son esprit à des choses immatérielles, non palpables, comme l'était la Trame. Plus jeune, il avait appris les bases auprès d'autres prêtres confirmés, mais, lorsqu'il a décidé de devenir Berceur, Inglor dût appréhender la magie autrement. Avec le temps, et notamment en tant que Mysticiste puisque cette école intervient directement auprès d'elle, le Maître du Repos du Tyräl peut consciemment ressentir l'énergie magique, et les déformations que chaque magicien peut en faire pour créer.

Une fois son esprit ouvert, Inglor commença à apprendre la pratique. Comme à tout magicien, on lui apprit à se lier à un objet, un fétiche ou n'importe quoi d'autre pour incanter, ce qu'on appelle le focaliseur. Cet objet avait pour but de devenir l'intermédiaire entre le magicien et la trame, comme si c'est cet objet qui serait le réceptacle de l'énergie dans laquelle le magicien puiserait pour lancer un sort. Inglor avait d'ailleurs mis du temps à trouver son propre focaliseur. Il ne possédait pas réellement d'objet auquel il était vraiment attaché, et il ne parvenait pas à se lier à des objets comme une arme ou une armure, et, à l'époque durant laquelle il était un initié, il n'était pas l'elfe le plus friand de bijoux… sauf un seul. Sans vraiment y penser au départ, Inglor arborait constamment une broche. Soit elle bouclait ses capes, soit il la portait sur ses vêtements d'un point de vue purement esthétique. Il y en avait une qu'il appréciait particulièrement, et d'expérimenter sa liaison avec. Cela s'avéra efficace, puisqu'il réussit enfin à canaliser sa magie et à incanter. Désormais, il porte constamment cette broche, où qu'il puisse l'accrocher sur sa tenue, et y accorde le plus grand soin pour, qu'aujourd'hui encore, ce bijou n'ait pas trop été altéré par le temps et l'usage. Inglor l'apprécie également car il est un objet relativement discret, bien qu'il soit visible, et surtout, il peut le sentir sur lui, sans pour autant nécessiter de le toucher ou de l'empoigner pour en s'assurer.
Ceci étant, lorsqu'il incantera, Inglor sera amené à le toucher, généralement en posant l'une de ses mains dessus, qu'il s'agisse du plat de sa main, de son poing serré sinon simplement deux doigts (son index et son majeur). Pour les sortilèges les plus simples à entraver, il lui suffira parfois de simplement visualiser son focaliseur dans son esprit, comme s'il devait retrouver dans sa mémoire le souvenir de l'avoir accroché là où il l'était réellement. Dans les deux cas, Inglor aura souvent le réflexe de tendre le bras ou la main (notamment celle qui porte son arme) vers le magicien ciblé, comme si c'était lui qui lançait un sort. Son esprit se dirigera de son focaliseur à sa cible à travers ses bras, ou même ses doigts qui dessineront des mouvements illisibles et improvisés, comme s'ils modifiaient eux-même la Trame.


Histoire :

Une Enfance baignée dans une piété pour Tari (424:X – 544:X)
Inglor est né à Holimion, ce Protectorat insulaire situé tout à l'Est d'Anaëh connu pour être le siège du Haut-Prêtre de Tari, et en général pour abriter les elfes les plus fervents adorateurs de cette dernière. Son père, Galdor, était un pêcheur. Le fils appréciait voguer sur les flots avec lui quand cela était possible, découvrant les merveilles des océans de Tari à ses côtés. C'est surtout de lui qu'Inglor héritera de sa piété envers elle. Sa mère, Lothiriel, quant à elle, était une fantassin de l'Armée locale d'Holimion. Les deux parents d'Inglor avait en commun un chauvinisme pour le moins radical. Sa mère ne cachait que rarement son mépris vis-à-vis des Noss, et même des autres Protectorats d'Anaëh, exceptés, dans une moindre mesure, ceux situés sur les Terres Ancestrales d'Holimion. Son père, lui, était moins virulent, son chauvinisme se manifestant à travers sa foi profonde envers Tari et sa grande fierté d'appartenir au Protectorat d'Holimion. De plus, Galdor et Lothiriel vouaient tout deux, à l'instar de tous leurs concitoyens (ou presque tous), un amour zélé pour la Voilée aussi fort, voire plus, qu'envers Kÿria elle-même. C'est ainsi qu'Inglor succombera lui-même aux charmes de la Voilée. Il préférait mille fois se promener sur les plages plutôt que dans les jardins. Il préférait milles fois admirer les créatures des océans que les animaux des forêts. Il préférait l'Eau à la Terre. C'était à se demander s'il ne préférait pas la Mort à la Vie. C'est ainsi que le futur Maître du Repos de Tyräl décrit ses premières années de vie.

Avant même de débuter ses Premières Classes, Inglor désirait servir la Voilée jusqu'à intégrer son Culte. Ces quelques décennies passées auprès de son précepteur ne rendaient le jeune elfe que plus résolu encore à suivre cette voie. Il y avait milles manières de rendre hommage à Tari, et tout Holimion y parvenait sans pour autant rejoindre la prêtrise, comme c'était le cas des propres parents d'Inglor. Mais, ceux-ci n'y dévouaient pas corps et âme comme le faisaient ses prêtres, eux qui renonçaient à tout pour Tari, y compris à leur propre famille pour nombre d'entre eux, et même à l'idée de fonder la leur. Déjà à cette époque, Inglor était un garçon assez silencieux et peu avenant, réfugié derrière sa foi. Il était déjà quelqu'un bien plus à l'aise pour écouter que pour parler. Cela était d'autant plus étonnant qu'il ne manquait pas de curiosité, ni aucune occasion d'apprendre et progresser dans divers domaines, qu'ils soient théoriques ou pratiques. Il avait toutefois plusieurs amis, quelques copains et copines sur qui il pouvait compter pour s'entraider sur des activités de leur modeste âge. À cette époque comme aujourd'hui, il s'en est toujours contenté. Il n'avait pas besoin de plus, et cela n'a pas changé au fil des siècles.

À l'issue de ses premières classes, Inglor envisage toujours d'intégrer le Culte de Tari, bien qu'il fallait admettre que, ces derniers temps, son souhait avait évolué. Au départ, il ne désirait que s'associer à la Voilée, devenant l'un de ses nombreux prêtres, sans même se demander s'il était prêt à gravir les échelons du clergé pour essayer, à terme, d'en devenir le Pergaën. Cependant, à Holimion, il y avait des hommes et des femmes serviteurs du Culte de Tari bien connus pour être bien différents des simples prêtres. Au sein du Haut-Temple de Tari, Inglor avait très souvent pu apercevoir, soit durant leurs entraînements, soit durant leurs offices, ces personnages honorables que l'on appelait les Berceurs. Ces combattants magiciens chassaient la nécromancie au péril de leur propre vie. À Holimion, et certainement partout en Anaëh, ces personnages étaient très honorés. Finalement, Inglor lui-même ressentait l'envie d'intégrer leurs rangs. Après tout, les choses simples et aisées n'étaient pas faites pour lui. Il était un homme complexe à la rechercher de la complexité et de la difficulté.

Ainsi, alors qu'approche cette période souvent appelée le Double Choix, ce nom n'a pas grand intérêt pour ce qui concerne Inglor. Les années filent, mais son souhaite reste le même. Sa piété ne s'est que renforcée durant ce même temps, à tel point que le jeune elfe passe beaucoup de temps au Haut-Temple, soit auprès des prêtres afin d'échanger avec eux des enseignements du Culte, de la cosmogonie, ou de la Voilée elle-même, soit seul, au pied du Tàvëlfirin, ou à tout autre endroit lui permettant de se recueillir auprès de la déesse. Certes, il avait fait son choix, depuis bien longtemps maintenant, mais il ressentait toujours le besoin de le consolider. Il ne voulait pas mal faire, et encore moins se tromper. De plus, il ne prenait pas à la légère les missions d'un prêtre ou d'un Berceur, car servir les Dieux n'étaient certainement pas quelque chose de facile ou de délicat, bien au contraire. Bien entendu, Inglor ne s'enferme pas dans un choix sans explorer d'autres aspects de la société elfique et holimone : la navigation, les arts martiaux, la pêche, et même la forge, à travers ses deux parents et leur rôle dans la société.

Inglor intègrera définitivement la Culte de Tari à l'âge de 82 ans, choisissant finalement de suivre la formation pour devenir un Berceur de l'Ordre du Repos de Tyräl, le plus célèbre de tous, ou l'un d'entre eux, à tous le moins. C'est une voie qu'il ne quittera plus jamais, et dans laquelle il se montrera comme un initié des plus prometteurs, et un fervent serviteur de la Voilée. Bien qu'il ne formulera pas de Vœu selon lequel il se tuera d'un point de vue de la société, il adoptera, durant la Cérémonie du Choix, un nom de famille différent de celui de ses deux parents. En effet, en prenant le nom d'Helyanwë, Inglor marque une certaine distance avec sa propre famille comme le font généralement les prêtres de Tari.


Un Berceur dévoué et prometteur (544:X-le Voile)
Inglor, en tant que jeune recrue du Repos de Tyräl, devait attendre encore avant de pouvoir éventuellement agir seul sur le terrain. Étant donné le danger que représentait Anaëh, et celui de se confronter à des magiciens et à des ennemis puissants, les Berceurs préféraient éviter les aventures en solitaire pour les moins expérimentés d'entre eux, même après un certain temps passé en leur sein. Comme partout finalement, une recrue avait besoin de temps auprès de ses ainés pour apprendre et progresser. Les rangs des Berceurs n'étaient pas assez étoffés pour se permettre de sacrifier inutilement leurs membres. Inglor se souvient encore de ces années passées auprès d'un homme qui l'aura longtemps influencé. Il s'agissait de nul autre que d'Elphir Finavail, lui qui dirigera le Repos de Tyräl pendant un relativement court laps de temps, avant de trépasser à Ellyrion. Inglor aura plusieurs opportunités de voyager à ses côtés, et d'en apprendre plus sur l'engagement des Berceurs, leur rôle, leurs méthodes. Ces nombreuses années auront permis à Inglor de devenir un homme plus sûr de lui, plus talentueux, et plus soucieux des codes et des dogmes qu'il a juré de protéger. Il ne s'était jamais rendu compte à quel point les enseignements qu'il reçut durant sa jeunesse n'étaient rien comparé à ce qu'il apprenait sur le terrain, auprès de ceux qui étaient des Berceurs depuis plusieurs siècles. Mais, grâce à cela, il put se satisfaire d'une chose : cette voie si sévère et difficile qu'il avait choisi, c'était bien celle qu'il voulait suivre depuis sa plus tendre jeunesse.

Moins de 150 ans plus tard, Inglor fera la rencontre d'un ennemi à la puissance rarement vue, et qui, d'ailleurs, s'avèreront être les pires ennemis d'Anaëh et des valeurs elfiques. Les Drow firent surface une première fois en l'An 300:X à travers un homme solitaire dans les rues d'Alëandir. Le jeune Inglor en avaient parfois entendu parlé, à travers des rumeurs vagues et des récits très étranges, probablement déformés par la distance l'éloignant de la capitale Elfique, et même par le temps. En tout et pour tout, on ne savait rien de cette personne solitaire jusqu'à ce qu'Anaëh soit envahie par ses semblables, plusieurs siècles plus tard. En l'An 700:X, la Bataille d'Uraal éclate, et voit une bataille très difficile des Elfes, une victoire qui n'en saura pas vraiment une, puisqu'il s'agissait, en réalité, d'un leurre, puisque les envahisseurs avaient pris les elfes de flanc et lancé une autre attaque sur Alëandir. Celle-ci sera sauvé de justesse, cette guerre emportant de nombreuses vies dans son sillage, du plus humble soldat au plus grand magicien. Inglor est un Berceur certes jeune, néanmoins endurci par près de deux siècles de formation et de progression auprès des membres expérimentés Repos de Tyräl. Malgré cela, d'aucun aurait considéré qu'il n'était pas tout à fait prêt pour affronter un ennemi aussi puissant et brutal qu'Elda. Mais, il était nécessaire de défendre les forêts, et Inglor parvint à en réchapper. Jamais il n'aurait pu pensé apercevoir de si près les ravages que pouvaient causer la nécromancie, très prisée par les eldéens. L'horreur de cette violente bataille ne fit que renforcer sa ferveur, sa foi envers son engagement, et ce qu'il est devenu. C'est ce genre d'ennemis qu'il voulait abattre, et, encore une fois dans toute sa vie, il sentait, au plus profond de lui, qu'il avait choisi la bonne voie pour y arriver.

Les 200 ans qui suivirent et furent relativement paisibles permirent à Anaëh de se remettre de ces évènements tragiques. C'est également durant cette période que le mentor d'Inglor, feu Elphir Finavail, devint le Maître du Repos de Tyräl, précisément en l'An 750:X, après le suicide de son prédécesseur, usé par une longue vie de Chasse-Mort. Inglor, quant à lui, “perd” ses deux parents durant cette période. Les guillemets se justifient par le fait que le fils n'entretenait plus vraiment de relations filiales avec eux, malgré le fait qu'il n'ait pas fait le choix formel de se considérer comme mort socialement, bien qu'il ait souvent fait comme si. C'est d'ailleurs pour cela que ce n'est pas un événement qui le rend amer ou triste, même si, bien entendu, il ne s'en réjouira pas pour autant.


Les prémices d'une nouvelle ère, pour le meilleur ou pour le pire (Depuis le Voile)
À l'approche de la fin du Dixième Cycle, la paix est à nouveau menacée, et quelques temps avant la célèbre éclipse marquant la fin d'un Cycle et le début d'un nouveau que les Drows capturent Ellyrion, bien décidés à mener la vie dure à leur ennemi elfique. Mais, heureusement, leur avancée est entravée par l'arrivée de ce qu'on appelera le Voile. Mais, alors que les savoir elfiques disaient que cette période était courte, c'est bien une éclipse de plusieurs jours, sinon plusieurs mois, qui recouvrit tout Miradelphia. L'on aurait dit que cette dernière traversait le Néant véritable, tandis, que, pendant ce temps, d'étranges phénomènes se produisirent dans les Forêts d'Anaëh. De Malereg à Enolir, et d'Eteneril à Ardamir, la Symphonie se fit supposément plus forte (Inglor ne pouvait s'appuyer que sur les rumeurs qu'il pouvait entendre là et là, toute plus imprécise les unes que les autres, puisqu'il n'entendait pas la Symphonie, même après le Voile), et des racines géantes surgirent dans les forêts comme dans certaines cités qui en furent détruites. Les Cités encore debout s'émancipent un peu du pouvoir royal, comme c'est le cas d'Holimion, elle qui suivra une voie bien différente de certaines autres. Historiquement et culturellement, les citadins de l'Île de la Voilée, comme son nom l'indique, ont toujours été de fervents adorateurs de la Voilée. Le Culte de Tari est ancrée en Holimion, notamment car ce sont ses adeptes qui l'ont fondée, depuis la nuit des temps, et, malgré le réveil de Kÿria durant le Voile poussant de nombreux elfes à abandonner la pierre, les Holimons, dans leur majorité, conservent leur foi profonde envers Tari. C'est évidemment le cas d'Inglor, serviteur dévoué de cette dernière à travers son rôle de Berceur auquel il tient autant, voire plus qu'à sa propre vie.

Après le Voile, les tensions entre Noss et Cités s'exacerbent, notamment parce que beaucoup d'elfes voient l'épisode du Voile comme un signe de Kÿria incitant les Anedhels à recouvrer une vie ancestrale à laquelle les Taledhels ont renoncé. D'Holimion à Enolir, les tensions se feront très fortes, en cause l'attachement qu'ont conservé ces deux Cités envers la Voilée. Les conflits prendront même des tournures violentes peu de temps après la fin du Voile, notamment sur le Continent. C'est à cette époque que le dédain d'Inglor vis-à-vis des Noss s'exacerbe, à l'instar de nombreux Holimons, qui refusent d'abandonner leur foi et leurs coutumes, bien décidés à les protéger. Le temps n'aura, encore aujourd'hui, pas eu raison de ces rancœurs désormais bien ancrées.

Au-delà de ces dissensions internes à Anaëh, les menaces extérieures feront rapidement surface. D'abord les Humains en l'An V, puis, plus tard, les Drows, en l'An VII. Ces premiers ont sûrement cherché à enrayer le regain de vitalité de la forêt, qui, selon certains dires qu'Inglor n'a jamais pu confirmé de ses yeux vus, avaient recouvré une partie de son territoire perdu. Les humains ont alors décidé de bûcher les arbres une nouvelle fois, comme si la première ne leur suffisait pas. C'est d'ailleurs en voulant enrayer ce danger que les Cités ont sûrement manqué un autre danger venant du Sud : les Drows. Est-ce qu'ils le savaient ou était-ce un bien heureux coup du sort ? Personne ne pourrait le dire, mais cela ne changea rien à l'ampleur du danger : les Noirelfes prennent Eraison, et Anaëh se retrouve désormais prise dans l'étau de deux dangers, même si, par moments, ceux-ci paraissait si loin de l'île. Dans le même temps, le Roi disparaît, tandis qu'Ardamir prend lui-même les devants pour faire face à la menace Drow, même si tous les Protectorats s'arment face à cette menace pouvant attaquer de tous les côtés, même si tous, comme Holimion et ses Berceurs, ne prennent pas part directement aux combats.

À l'aube de la première décennie du Onzième Cycle, certains Protectorats connaissent quelques recrudescences des affrontements entre Noss et Citadins, dont l'épicentre est Eteniril, là où ils sont les plus violents. Dans une bien moindre mesure, Holimion et Enolir (ainsi qu'Eryndolen et Tandion, jusqu'à leur abandon) font face à des conflits similaires. Si l'Île de la Voilée en elle-même échappe à la plupart de ces affrontements, ce n'est pas le cas du reste des Terres Ancestrales. Si aucun conflit généralisé n'éclate comme à Eteniril, cela n'empêche pas des morts de par et d'autres, et c'est même durant cette période que disparaitra Elphir Finavail, le mentor et Maître de l'Ordre du Repos de Tyräl, au milieu de l'An X. Les Noss seront accusés par de nombreux Holimons, mais, faute de preuve et de cadavre. Finalement, Holimons et Noss trouveront une certaine forme d'apaisement lorsque la dépouille du chef des Berceurs sera retrouvé après un effort commun des deux parties, moins d'une année plus tard. Elphir avait été, en réalité, tué par un Leomenis qu'il avait malencontreusement croisé au cours d'une mission dans les forêts.

L'An XII voit la nomination du successeur d'Elphir accompagnée par la grande restructuration des Cités, les habitants des cités mineures s'installent dans les Cités majeures des Terres Ancestrales pour pallier à l'Exode qui a vu de nombreux elfes quitter les villes pour embrasser le mode de vie Noss. Inglor, désormais fort de presque 600 ans de vie et de son expérience, et reconnu par sa dévotion, sa piété, et son exemplarité. C'est d'ailleurs quand cette opportunité de devenir le Maître de l'Ordre se présente qu'il fait preuve, pour la première fois, d'une certaine forme d'ambition. Bien entendu, il n'est pas la seul à espérer être nommé par le Pergaën. Ce sera durant cette période qu'Inglor rencontrera ce dernier pour la toute première fois, et encore, il ne vit ni son visage, ni sa silhouette, puisqu'il était caché sous les ténèbres d'une pièce finement organisée pour le cacher. La seule chose qu'il obtint du Semi-Mort fut le son rauque de sa voix morbide, comme si une Tari implacable parlait à travers lui. Inglor fut alors choisi pour succéder à son mentor, avec la Bénédiction de Tari, et il savait que cela était potentiellement l'un des plus grands honneurs qu'il connaîtra de toute sa vie. Après une cérémonie officielle à Holimion au sein du Haut-Temple lui-même, et succedant aux funérailles d'Elphir Finavail, Inglor fut intronisé officiellement Maître de l'Ordre du Repos de Tyräl.

Depuis ce jour, bien que de nombreuses péripéties ont secoué Anaëh, notamment l'invasion gobeline ou encore la découverte de la Mare Noire et l'exploration de l'Aduram. Pourtant, Inglor ne quittera pas l'Île de la Voilée une seule fois, concentré sur ce nouveau rôle qui lui a été attribué, et désormais en droit de décider qui sera déployé sur le terrain. Holimion, contrairement à son voisin Enolir, ne prendra pas part à la Guerre de Naélis en l'An XVIII, et donc les Berceurs seront retenus par le Pergaën et par Inglor, pour peu que ceux-ci auraient acceptés de quitter l'Île et les Forêts pour aller se battre aux côtés des humains, bien que la raison fut de contrer la menace Daedhelle, qui n'auront jamais cessé leurs velléités à l'encontre du peuple elfique, ni envers leur propre voisin vaani qu'ils cherchent depuis toujours à dominer. Mais, Inglor, lui, est toujours déterminé à défendre son foyer, et c'est bien pour cela qu'il est à nouveau prêt pour chasser les nécromants auprès de ceux dont il est devenu le Maître.

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MessageSujet: Re: Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl   Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl I_icon_minitimeDim 10 Avr 2022 - 0:10

Yooooooo les elfouilles !

J'ai (enfin) terminé ma fiche ! Bon courage pour la correction Neutral


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MessageSujet: Re: Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl   Inglor Helyanwë, Maître du Repos de Tyräl I_icon_minitimeMar 26 Avr 2022 - 20:36

Les nécromanciens n'ont qu'à bien se tenir è-é


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