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| L'échec n'est pas une option, le choix de la servitude non plus [PV Léonie] | |
| | Auteur | Message |
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Mæriniòs Drukh'Klar
Drow
Nombre de messages : 20 Date d'inscription : 17/04/2021
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 618 ans Taille : 2m05 Niveau Magique : Maître.
| Sujet: L'échec n'est pas une option, le choix de la servitude non plus [PV Léonie] Ven 12 Nov 2021 - 22:42 | |
| 8ème ennéade de Verimios de l’An XIV du XI :
Maerinios se trouvait dans le laboratoire du temple de Kiran à concocter des remèdes pour les Drows voulant ses services. Ce qu’il détestait être de permanence dans le temple, il ne pouvait pas quitter son poste. Il devait attendre qu’on veuille de ses services et il ne voulait pas continuer ses recherches dans ce lieu qui était public. Le Noirelfe n’avait aucune envie que les communs du mortel ne connaissent le but de sa recherche. Il ne voulait même pas que son supérieur le sache, mais il lui donnait tout de même des miettes et il le laissait tranquille. Il n’aimait vraiment pas cette sensation de servir de fleur en pot. Il voulait finir la commande pour la nouvelle Légion Sainte.
Alors qu’il servait son énième flacon de soin pour un éleveur d’esclave, le Grand Prêtre se fit relever par un de ses confrères qui allait pouvoir être frustré à son tour.
En se rendant jusqu’à sa demeure, le chemin fut constellé de salutations de formalités mais aussi d’expressions sournoises. Maerinios n’était pas dupe, seul son statut de Grand Prêtre de Kiran le sauvait du premier coup de couteau dans le dos. Il était dans les profondeurs, il y avait un certain respect pour les prêtres, il n’était pas dans le quartier Doeb, c’était déjà ça et puis, il avait son ombre ; Igor avec lui.
Un messager vint le trouver alors qu’il était à quelques pas de sa demeure familiale. Il prit la missive tout en congédiant l’homme sans lui demander son reste.
Son élève l’informait que la mission était un échec. Il n’avait pas réussi à retrouver l’espion elfe qui avait reçu l’information d’un Doedhel… bon sang, ce n’était rien en soi. Il saurait se défendre de potentiels assassins et puis des Anaëh au Puy ? Que Kiran l’empoissonne sur le champ si c’était possible ! Il prit alors la plume pour donner ses instructions. L’échec se devait d’être puni.
1ère ennéade de Favrius de l’An XIV du XI : Puy d’Elda – L’Extérieur : Les Fermes d’Esclaves Au matin
Point de permanence cette fois, il faisait une pause dans ses recherches. Une pause dans ce que lui avait demandé la Maîtresse de la Douleur. Il s’était rendu compte qu’il n’avait pas vu l’extérieur et tout particulièrement sa ferme d’esclave depuis bien longtemps. Il avait mis le nez dans les comptes et avait récupéré le petit pactole mis de côté par l’intendant de l’élevage. Il n’en avait cure. Ce n’était pas ce qu’il voulait mais cela allait servir à améliorer l’infrastructure et peut être pour acheter ce qui lui manquait dans ses travaux. Il assista à l’entraînement des esclaves guerriers sur le terrain d’entraînement adéquat.
Il n’était pas particulièrement impressionné. Ces esclaves allaient servir de garde du corps aux plus offrants, ils étaient donc entraînés au combat basique. Ils n’allaient pas recevoir l’instruction digne d’un guerrier Drow. Et puis quoi encore ? Il ne resta pas longtemps, il assista avec désarroi à l’apprentissage des esclaves de maison. Cuisiniers, Lavandières, Gardiens d’enfants … cela faisait peur à voir. Heureusement, ils n’étaient qu’au début de cette instruction mais on sentait que la consanguinité commençait à faire son œuvre, d’ici peu, il faudra aller chercher du sang neuf. Il sentait que la prochaine fournée allait être catastrophique.
Il assista ensuite avec froideur à l’entraînement de la spécialité des élevages Drukh’Klar : Les esclaves sexuels. Des adolescents pour la plupart dont le corps changeait à grande vitesse, ils n’avaient pas le temps de s’y habituer qu’ils étaient déjà contraint de s’en servir. Ils avaient encore à apprendre mais c’était dans la bonne voie. Maerinios regarda un trio à l’oeuvre dans une pièce bardée de tissus rouges lorsqu’on vint le déranger.
« Gaer uk zhah, veldruk. » (Il est là, maître.)
Annonça le serviteur humain qui avait parlé en noirelfe avec un léger accent trahissant sa non naissance au Puy. Il se tourna alors vers lui aussi inexpressif qu’un caillou.
«tesso ussta baut'wael ulu skrel lil' kul'gobuss wun biu enclosure lueth sila uns'aa lil' vaanie.,, lueth dos orn zexen'uma. Ussta translator zhah naut ghil yallt, » (Dis à mon élève de mettre le prisonnier dans un enclos et amène moi le Vaanie... et tu resteras. Mon traducteur n'est pas présent, aujourd'hui. )
Le serviteur hocha alors la tête et partit à sa besogne tandis que le propriétaire des lieux fit un signe à l’instructeur de faire continuer la leçon aux trois jeunes gens dans le lit. Il ne rata aucune miette voulant s’assurer que l’apprentissage allait dans le sens de l’élevage familial. La porte s’ouvrit une nouvelle fois tandis que les gémissements commençaient à monter dans la pièce. Maerinios ne prit même pas la peine de se retourner, laissant ses mains dans le dos tandis que le serviteur obligeait l’homme à se mettre à la hauteur de son maître.
«Xun dos zhaun ele dos phuul ghil, rivvil? » (Sais-tu pourquoi tu es ici, humain ?)
Le mignon du Drow traduisit alors les paroles de ce dernier et un flottement se fit sentir tandis que l’instruction du trio était en cours. |
| | | Rénatus Babec-Roumel Drydry l'Fonda'da'mûr
Nombre de messages : 218 Âge : 30 Date d'inscription : 16/12/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 28 en Verimios 19.XI Taille : 1m76 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: L'échec n'est pas une option, le choix de la servitude non plus [PV Léonie] Sam 13 Nov 2021 - 14:11 | |
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Je n'avais plus rien à envier aux contes de mon enfance. C'est que j'étais malgré moi protagoniste d'une histoire des plus farfelues, depuis que mes esgourdes avaient succombé au vice de la curiosité ; je connaissais un terrible secret, lequel avait changé ma vie au complet.
Je me posais mille et une question à mesure que nous nous approchions du Puy d'Elda. Du Puy d'Elda ! Quel démon avait bien pu s'approprier de ma destinée, quelles atrocités me réservaient donc ces dieux de mort, que je ne souhaitais plus chérir, rejetant ainsi leurs auspices... C'est en compagnie de charmants daedhels, tout de même libre de mes mouvements il est important de le préciser, que je suivais leur caravane, perdu dans mes pensées lesquelles penchaient vers un plutôt sombre futur. Pourquoi n'avais-je tout simplement pas pris la poudre d'escampette, quand il m'avait été possible de le faire ? Et pourquoi participais-je à tout cela ? Que n'avais-je d'autres chats à fouetter que de collaborer avec des drows ? J'oubliais qu'ils ne m'avaient point laissé le choix. J'étais prisonnier sans l'être, un couteau sous la gorge menaçant à mesure que les énnéades passaient, mon libre-arbitre. Je serai bientôt au Puy d'Elda, où mon libre-arbitre aurait bien des difficultés à se manifester.
Si Maeriniòs, le drow à qui j'avais malgré moi des comptes à rendre, avait alors quitté Thaar pour de vraisemblablement bien pressantes affaires, du moins m'avait-il laissé sous extrême surveillance. Tout le mois de Verimios, mes jours s'étaient résumés à la recherche active d'un traître dont moi seul connaissait le visage, et ce sans que mes fanatiques noirauds ne me lâchent les souliers. Puis je l'avais enfin retrouvé et reconnu. À peine donc avais-je signalé aux reîtres de Maeriniòs l'identité du mouchard qu'ils l'avaient non sans mal fait prisonnier, et que seulement quelques jours plus tard notre caravane s'approchait dangereusement de l'empire daedhel, où je serai probablement remercié. Préférablement, avec douceur. Du moins l'espérais-je. Ma vie ne pouvait ici absoluement pas s'achever, après tout ce que j'avais enduré pour la préserver.
Si le royaume elfique était fait de branchages où la vie resplendissante offrait apaisement à qui l'observait, celui noirelfique de manière inverse était à l'image de la sombre race, obscur et effroyablement tortueux. La route aride et désertique qui nous séparait du Puy avait été en quelque sorte prémonitoire, or une fois les failles du volcan pénétrées, je ne pus plus m'imprégner de ce qui m'entourait, tant les images que mon cerveau enregistrait m'apparaissaient telles de cauchemardesques visions d'un insoutenable monde maléfique. D'ailleurs, dans l'obscurité je n'arrivais à distinguer que des silhouettes errant de couloirs en couloirs, s'évanouissant dans quelque sordide cavité ; je me fis une raison, je ne sortirais pas d'ici en fuyant, faisant de cela une certitude à laquelle me raccrocher, je me laissai guider dans le dédale puysard, à qui la chance.
Lorsque l'on me présenta à Maeriniòs, je fis montre de respect. Cependant, je restai fidèle à moi-même.
« Salutations, Maître Daedhel. Si je sais ? J'ai retrouvé vôtre cafard. Heureusement que Thaar est plus lumineuse que votre ville, sans quoi je ne l'aurais point reconnu dans une telle obscurité ! »
Je devais être dans une maison close, à en croire les gémissements proches d'êtres, j'ignorais encore qu'ils étaient des esclaves et que nous étions de fait dans l'un de ces réputés élevages d'humains.
_________________ « Un charlatan, sur un tréteau, Pantalon rouge et vert manteau, Vend à grands cris la vie; Puis échange, contre des sous, Son remède pour loups garous Et l'histoire de point en point suivie, Sur sa pancarte, D'un bossu noir qu'il délivra de fièvre quarte. »
(Verhaeren, Les Villes tentaculaires, Les Campagnes hallucinées, 1895, p. 68.) |
| | | Mæriniòs Drukh'Klar
Drow
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| Sujet: Re: L'échec n'est pas une option, le choix de la servitude non plus [PV Léonie] Ven 19 Nov 2021 - 21:58 | |
| Maeriniòs regarda alors le serviteur qui traduisit l’infâme venin de cette pourriture de Vaanie. Il se prenait encore pour quelqu’un qui avait de l’importance et il se foutait de sa trogne à lui parler ainsi ? Le Drow garda son calme, il reprit son observation des esclaves sexuels en pleine leçon et mit ses mains dans son dos.
« dos phuul incapable. » Dit-il alors après quelques secondes et même si la phrase dans son entièreté avait été compliqué à comprendre, la fin était aisément compréhensible. Mais le traducteur fit son travail et traduisit :
« Tu es un incapable. »
Incapable de retrouver un elfe parmi l’Ithri’Vaan … oui, vous allez dire que c’est assez compliqué pour le coup mais ce ne sont pas tout les Elfes qui ont rencontré un Drow puis était reparti vers l’Anaëh. Maeriniòs y allait peut être un peu fort, il avait réussi à récupérer le traître mais ce n’était pas suffisant. Bientôt, on saura partout qu’il avait participé à la préparation du poison mortel de Tebryn qui avait causé tant de pertes elfiques. Oh, il n’avait aucuns regrets, loin de là, mais cela allait être problématique surtout pour l’achat de matériaux et le fait de toujours prévoir une escorte armée s’il devait aller dans une des cités Vaanies. Maudit cancrelat.
Il se tourna alors vers son invité sans un sourire. Il arborait au contraire une expression neutre, ce qui n’était pas dans ses habitudes surtout lors des premiers échanges entre Léonie et le Drow.
«jhal lil' incapable shlu'ta tlu de' xxizz » (Mais les incapables peuvent être utiles.)
Dit-il tout en faisant un signe de les suivre en dehors du boudoir. Ils traversèrent de longs couloirs où des gardes étaient postés à chaque entrée et sortie. On entendit un coup de fouet puis un cri de douleur dans l’une des pièces que le couloir traversait. Un hurlement se fit entendre dans l’autre avec une odeur de cramé … bon sang, fallait vraiment trouver de la chair fraîche.
Ils sortirent d’un bâtiment pour se diriger vers un autre qui semblait être plus grand que les autres … on entendit des pleurs d’enfançon au loin. En approchant, on pouvait voir dans l’un des terrain clôturés, des enfants. Des enfants jouaient. Quoi ? Fallait bien que ça se dépense ces bestioles.
Ils entrèrent alors dans ce qui ressemblait à la nursery mais aussi aux batteries … entendez par là, les chambres à coucher du bétail, car oui. Tout les humains aux alentours sont du bétail . Deux gardes entrèrent en même dans la zone des enclos en compagnie de Maeriniòs et de leur invité. Ils purent observer un Drow emprisonné mis à tabac, son œil gauche était fermé et il avait du sang un peu partout.
Le Grand Prêtre mit alors ses mains derrière le dos tout en observant un à un Léonie et le prisonnier.
« Xun dos kyorl. Gaer phu' draa types de' incapable. Lil' bwael vel'uss shlu'ta k'jakr kla'ath lueth lil' myar vel'uss inbal chi'us dos, sold szeoussen lueth vel'uss inbal lil' xan'ss d'lil unclean wun nind norrs, » (Vois-tu. Il y a deux types d'incapables. Les bons qui peuvent encore servir et les mauvais qui vous ont trahis, vendu des secrets et qui ont la parole des impurs dans leur bouche.)
Le serviteur traduisit alors dans le basique à Léonie tandis que Maeriniòs sans avoir à bouger le petit doigt, l’anneau qui se trouvait à son cou commençait à briller d’une lumière rouge.
«Nindol nesst zhah unreliable. Uk exposed ussta szeoussen xuileb jala suldaim. Uk uriu morfel natha pact xuil lil' ogglin, ji uk zhah natha myar incompetent. Uns'aa, ukt daxunyrr. A lil' toha draeval, uk chi'us lil' phraktos. Lueth ji ol orn tlu lil' infectious vel'uss orn plynn kyon de' ilta case lueth naut lil' rah de' ilta wanre. » (Cet homme n'est pas fiable. Il a dévoilé mes secrets sans aucune honte. Il a pactisé avec l'ennemi, c'est donc un mauvais incapable. Moi, son sauveur. Il a trahi par la même occasion, les Dieux. Et ça sera donc l'Infectieuse qui s'occupera de son cas et non la main de son serviteur.)
A ses mots, la lumière de l’anneau se fit plus vive. Le prisonnier comprit alors son sort et tenta de se lever mais fut stopper net par un violent vertige. Du sang coulait de ses narines tandis que ses yeux se révulsaient et s’emplit également du précieux liquide vitale. Ses oreilles commencèrent à déverser du rouge. Le Drow se mit à tousser et un glaire rougeâtre resta dans sa main. Une pustule puis deux, puis trois firent leur apparition sur son visage et éclatèrent presque immédiatement dans une giclée de pus.
Cela dura presque deux minutes. On entendit un écoulement , l’homme était entrain de s’uriner dessus mais au lieu du liquide habituellement jaunâtre celui-ci était rougeâtre. L’homme était entrain de se vider de part en part sans qu’aucun mal ne lui soit fait. Une odeur nauséabonde commença a emplir la zone. Il s’était fait dessus mais cela ne dérangeait pas outre mesure le Drow dont l’anneau arrêtait de briller lentement.
Il regarda son invité tandis que des serviteurs entrèrent dans l’enclos pour débarrasser du cadavre. Ils n’avaient plus rien à craindre. Le mal était isolé, Maeriniòs avait manipulé un agent pathogène qui était sur le vêtement du traître. Il avait fait un séjour dans le marais de Faelia.
« Toi être … mauvais ou bon incapable ? » Demanda t-il dans le langage basique. |
| | | Rénatus Babec-Roumel Drydry l'Fonda'da'mûr
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| Sujet: Re: L'échec n'est pas une option, le choix de la servitude non plus [PV Léonie] Jeu 1 Sep 2022 - 11:24 | |
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Sixième énnéade... Karfïas • Hiver 20° Année | XIe Cycle
Il s'est avéré que j'étais un bon incapable. J'en veux pour preuve le sang chaud qui coule encore et toujours dans mes veines. J'en veux pour preuve ma survie dans ce monde de ténèbres. Les mois s'étaient succédés sans que je puisse les appréhender et la seule information dont je pouvais être certain était que l'existence avait accueilli une nouvelle année calendaire ; ça me faisait une belle jambe au vu de la situation qui était la mienne.
J'étais l'esclave personnel de Mæriniòs, ni plus ni moins. C'est avec Igor donc que nous accourions à deux sous l'énorme Volcan, aux moindres souhaits de nôtre maître ; s'il avait été au début assez ardu de s'apprécier mutuellement, nous formions désormais une brigade à nous deux, et comprenions chacun nos rôles et acceptions nos obligations sans que cela soit explicitement acté. S'il était la brutalité, j'étais la précision, s'il était l'obéissance même, j'étais la sagacité incarnée, et de fait, j'avais appris tous les codes éldeens, pour ne causer aucun tort au débonnaire Drukh'Klar. Mais surtout pour sauver ma peau.
Éphémère parmi l'eternel, j'avais su me rendre utile et complaisant, ainsi mes jours, s'ils étaient comptés comme tout bon mortel, du moins n'avaient-ils point été raccourcis par la fatalité de ma condition et c'est dire si l'humain est vulnérable au Puy d'Elda. Encore une fois déjouais-je les pièges que la vie aimait à laisser traîner sur mon chemin ; c'est au jour le jour que j'essayais de me rendre indispensable sans que cela soit complètement possible, les lois régissant la vie étaient hélas pour ma part, impénétrables. A chaque jour suffisait sa peine, et bien loin derrière moi le libre-arbitre chéri.
J'étais devenu croyant, comprenant rapidement qu'un esclave hérétique avait beaucoup moins de chance de survie dans ce monde de violence, or si la raison principale avait été dictée par un instinct primordial, je n'avais fais que transposer par syncrétisme mes propres dieux à la religion noirelfe, ainsi ma crédulité n'en était que plus sincère, et fondée. Oh cela ne m'octroyait aucun privilège au regard daedhel, toutefois me fondais-je dans la foule des opprimés comme étant un domestique si ce n'est exemplaire, non problématique.
« Pardonnez mon intrusion, maître, Igor a... »
Les appartements du Grand-Prêtre étaient sobres mais raffinés, hebdomadairement ordonnés par mes soins. Je craignais que nouvellement le drow s'emporte et renverse d'ire la moitié du mobilier.
« ... été agressé... Et son pronostic vital semble engagé. Nous l'avons porté en civière au Temple, attendant vos soins dans l'alcôve prévue à cet effet... Un esclave... Oui... Le gros zurthan reproducteur que vous acquis récemment... Il semblerait qu'il ai trouvé un os à tailler dans les stalles zurthanes... Que... Quels sont vos ordres ? »
Si j'avais appris les rudiments de l'idiome puysard, je préférais m'adresser au maître dans ma langue maternelle, qu'il comprenait plus qu'il ne la baragouinait. C'est alors dans la tenue d'Isten – le plus simple appareil qui soit, une toge vermeille – , Déesse dont je portais outre la marque de mon maître un tatouage représentant un sombre regard entouré d'étoiles, que je croisais le regard de Mæriniòs, attendant patiemment sa réaction, et ses ordres.
_________________ « Un charlatan, sur un tréteau, Pantalon rouge et vert manteau, Vend à grands cris la vie; Puis échange, contre des sous, Son remède pour loups garous Et l'histoire de point en point suivie, Sur sa pancarte, D'un bossu noir qu'il délivra de fièvre quarte. »
(Verhaeren, Les Villes tentaculaires, Les Campagnes hallucinées, 1895, p. 68.) |
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