Nombre de messages : 64 Âge : 37 Date d'inscription : 10/01/2022
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 89 ans Taille : 1,78 m Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Yssabel, de l'exotisme en Itrhi'Vaan | Terminé Lun 10 Jan 2022 - 20:45
Possessions & Equipements : Comme beaucoup d’esclaves, elle n’a rien à elle. Même les frusques qu’elle porte ne lui appartienne pas. La robe de soie qu’elle avait sur elle en changeant de mains la dernière fois a été vendue pour lui faire une nouvelle garde-robe bien moins seyante… Et comme elle n’est ni matérialiste ni nostalgique, elle n’a jamais gardé le moindre souvenir qui lui remémorerait un lieu ou une personne. Sa mémoire lui suffit.
Apparence :
Taille : 1,78 m
Couleur des yeux : Doré
C'est une femme magnifique qui a pris le meilleur des deux races dont elle est issue. Son teint foncé fait ressortir ses cheveux blancs, à moins que ce ne soit l'inverse ? Ses yeux scintillent d'or sous ses longs cils noirs. Ses oreilles effilées transpercent sa chevelure si douce et bougent en accord avec ses émotions. Sa silhouette est fine et élancée. Ses formes sont présentes sans être obscènes comme celles des drows. Elle est gracieuse et féline à la fois. Pas étonnant que personne ne sache dire si elle est à moitié elfe ou à moitié drow. Elle se tient droite, le menton levé. C'est une esclave docile par nécessité mais fière et sûre d'elle et cela se voit. Les seuls petits défauts dans cette apparence parfaite sont deux marques. L'une de naissance qui se dissimule dans le creux de sa cheville gauche, telle une tâche de lait, et qu'elle tient (sans le savoir) de sa mère. La seconde est une cicatrice au fer rouge dans sa nuque qui trahit sa condition d'esclave.
Personnalité : Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Qui était sa mère ? Son père ? Lequel des deux avait la peau foncée ? Lequel était éternel ? Était-ce le même ? Est-elle à moitié drow ou à moitié elfe ? Comment est-elle devenue esclave ? Elle n’en sait rien et elle n’y a jamais prêté attention. Elle a toujours eu bien d’autres préoccupations durant toutes ces années et, de toute façon, elle n’aura jamais la réponse. Alors pourquoi s’en soucier ? La religion, ce n’est pas vraiment son fort non plus. Evidemment, elle connaît Arcam et Isten, les deux dont elle est la plus proche de par son métier. Pour autant, elle n’a pas eu le loisir de devenir pratiquante. Les Dieux existent, très bien. Cela lui fait une belle jambe… En dehors de cela, c’est une femme forte. Elle est esclave mais ne s’en plaint pas. Elle a toujours été plus ou moins bien traitée jusque-là et la vie qu’elle menait les premières décennies lui convenait parfaitement. Lorsqu’elle est un peu malmenée, elle encaisse sans moufter parce qu’elle n’en a pas le droit. Si elle le pouvait, elle mettrait un bon coup de genou là où elle pense à ceux qui ne la traite que comme un bout de viande… Cela la défoulerait mais la desservirait aussi et, malgré sa condition, c’est une femme réfléchie qui sait où se trouve son intérêt. Car elle est loin d’être idiote. Elle a toujours fait montre d’une certaine intelligence et l’un de ses riches clients s'est attaché à la cultiver à chacune de ses visites pendant plusieurs années. Elle connaît quelques ouvrages classiques dont elle est capable de citer des extraits. Malheureusement, personne ne peut comprendre la référence dans son entourage actuel. Elle a su lire mais elle n’a plus pratiqué depuis au moins deux décennies et elle a pratiquement tout perdu. Physiquement, elle est décomplexée. Il faut dire qu’elle a été éduquée pour vendre ses charmes et son corps. Elle n’a pas honte de sa -magnifique- plastique ni de son désir et encore moins de son plaisir. Son métier ? Elle l’adore. Enfin, elle préfère travailler pour les riches. Ce n’est pas une question d’argent, c’est juste que les clients fortunés sont plus raffinés, même dans leur façon d’approcher les prostituées. Leur plaisir passe aussi par celui qu’il donne à leur partenaire et c’est bon… Aujourd’hui, elle a l’impression de n’être qu’un bout de chair -très appétissant- que ses gloutons de clients dévorent sans la moindre délicatesse dans la ruelle voisine et sans prendre le temps de savourer. Et elle déteste ça… Seulement, elle ne jouit d’aucune liberté sur sa vie et ne peut que se contenter d’attendre de voir qui sera son prochain maître, après la mort de l’actuel. Ce qui ne saurait tarder… Elle a cependant un petit pêché mignon. Celui de rester nue sous les pluies diluviennes de la fin de l’été. L’eau est tiède et rafraîchit pourtant les esprits après deux mois de chaleur intense. Un plaisir auquel elle ne s’est pas adonnée depuis qu’elle n’a plus de lieu pour le faire à l’abri des regards indiscrets.
Capacités magiques : Aucune
Dernière édition par Yssabel le Mar 25 Jan 2022 - 21:34, édité 3 fois
Yssabel
Sang-mêlé
Nombre de messages : 64 Âge : 37 Date d'inscription : 10/01/2022
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 89 ans Taille : 1,78 m Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Yssabel, de l'exotisme en Itrhi'Vaan | Terminé Mar 18 Jan 2022 - 20:30
Histoire
On pense facilement de moi que je suis un monstre sans cœur. C'est assez normal, j’imagine. Après tout, je suis un vendeur d'esclaves. Il faut un certain détachement pour parvenir à marchander la vie des autres, surtout quand ces derniers sont nés libres. Mais je suis loin d'être aussi immoral qu'on peut le penser. Et pour preuve : l'histoire d'une de mes marchandises m'a beaucoup touchée.
Je revenais du Doeb, rentrant au pays pour y vendre quelques esclaves de qualité que j'ai pu obtenir dans une des fermes où les drows les élèvent. Nous étions en plein désert quand j'ai entendu du bruit. Je n'étais pas sûr de ce que c'était mais je me suis approché un peu quand même. Et plus j'avançais, plus je reconnaissais ce cri… celui d'un bébé. J'ai alors ressenti comme une urgence et j'ai pressé le pas, malgré le sable qui me freinait. Et quand j'ai découvert la scène, je me suis arrêté net. Le corps d'une femme gisait sur le côté, à moitié nu. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai tout de suite su qu'elle était morte. Je me suis avancé lentement, plein d'appréhension. J'avais peur de ce que j'allais trouver mais il y avait ce bébé qui criait toujours et j'étais moi-même jeune père à l'époque. Repartir comme ça m'aurait donné l'impression d'abandonner mon propre fils… J'en avais la nausée rien qu'à l'idée. Une fois le cadavre à mes pieds, je me suis arrêté à nouveau et j'ai étudié la scène… La mère avait été rouée de coups après que le cordon qui la liait à son bébé ait été arraché, à quelques centimètres à peine de son nombril… L'enfant et elle avaient la peau marron. Des zurthans sans aucun doute. Mais le bébé avait les cheveux blancs et les oreilles pointues. Alors j'ai compris… Ce peuple peut se montrer cruel envers ses enfants s'ils ne répondent à certains critères. Cette femme a fauté avec un homme qui n'était pas de son clan, ni même de sa race. Pour peu qu'elle ait été mariée, le châtiment a été sévère… Ils l'ont tuée avec une telle violence qu’elle en était méconnaissable… Et puis ils ont abandonné le bébé là, en plein désert. Je suis resté comme ça peut-être quelques secondes ou quelques minutes, je ne saurais le dire… mais je n'ai pas pu me résoudre à laisser là cette petite fille qui n'avait rien fait à personne, mis à part exister. Alors je l'ai prise, je l'ai enroulée dans ma propre cape, elle qui était si petite et encore couverte du liquide séché dans lequel elle baignait la veille, bien à l’abri dans le ventre de sa mère. Je l'ai rapportée à la caravane. Je venais justement d'acheter une femme sur le point d'accoucher. Je la lui ai tendue et elle l'a prise sans discuter. Elle l'a mise à son sein et elle lui a donné son premier lait sans même que j'ai à le lui demander. Son bébé à elle n'a pas survécu, il est né malade et n'a tenu que quelques jours après sa naissance. Je lui ai laissé la petite fille jusqu'à ce qu'elle soit sevrée avant de les mettre sur le marché. Elle savait qu’elle ne pourrait pas la garder mais cela lui a fait un peu de bien de pouvoir jouer un peu le rôle de mère pour cette petite qui en avait tant besoin.
Alors finalement, je ne suis pas sans cœur, comme d'aucun pourrait le croire…
Acte de vente
Ci-rédacteur, Son Éminence, Jon Sirvien, professionnel de droit, officiant à Ys, allée des Courbières.
Identification des parties
1) Vendeurs
Monsieur Émir Al'Bahz, marchand d'esclaves, né à Geresh le 33 Favrius 902 de l'an 10,
Ci-après dénommé, le Vendeur,
2) Acquéreurs
Monsieur Cesario de la Mare, intendant du Jardins des vices à Uldal'Rhiz, né à Thaar, le 67 Verimios 887 de l'an 10,
Ci-après dénommé, l'Acquéreur,
Capacité
Les cocontractants confirment l'exactitude des indications les concernant respectivement telles qu'elles figurent ci-dessus. Ils déclarent en outre qu'ils ne font l'objet d'aucune mesure ou procédure commerciale, susceptible de restreindre leur capacité ou de mettre obstacle à la libre disposition de leurs biens.
Objet du contrat
Le vendeur vend à l'acquéreur, qui accepte, la propriété des biens dont la désignation suit :
Désignation
Une sang mêlé de sexe féminin, zurthan-éternel, de trois mois d'âge. Ses traits physiques correspondent à ce qui suit : oreilles pointues, cheveux blancs, peau zurthane, yeux noirs à la naissance mais en cours d'évolution selon les dires du vendeur, grande. Elle dispose également d'une tâche de naissance à la cheville.
Origine de propriété
Origine de propriété : le bien ci-dessus récupéré à la naissance par le vendeur des suites d’un abandon.
Prix
La présente vente est conclue moyennant le prix de : cent cinquante souverains (150 S) L'acquéreur a payé ce prix comptant au vendeur qui le reconnaît et lui en consent la quittance.
Dont acte, rédigé sur 2 pages, fait et passé à Thaar, le 54 Kafias 930 de l’an 10
Dans une chambre de Méthylène, retour sur les souvenirs des années 957:X et 958:X
Nues dans leur lit, deux femmes sont enlacées et se témoignent encore leur amour par de petites attentions après la ferveur qui vient de les emporter. L’une est jeune et candide tandis que l’autre a une quinzaine d’années de plus et porte son vécu sur son visage. Elle a été belle à une époque, avant que son histoire ne la marque.
-Hm… Comment fais-tu pour être si douce avec le passé que tu as ? -C’est que je n’ai pas toujours eu des partenaires qui ne pensaient qu’à me trousser. J’ai eu de la chance à mes débuts, quand j’étais aux Jardins des vices, une maison close d’Uldal’Rhiz, assez chique. J’ai été élevée là-bas pour faire mon métier.[/color] -Y’en a qui font ça ? -Oui. J’étais pas toute seule d’ailleurs. On était plusieurs du même âge, enfin… en apparence en tout cas. -Mais ta première fois, ça a dû être terrible !... -Eh bien… En fait, non. On nous éveillait au désir, patiemment. On nous faisait découvrir des sensations qui nous plaisaient et on nous invitait à les explorer. Ça titillait notre curiosité et nous donnait envie d’aller un peu plus loin, à notre rythme, tu comprends ? -Non, pas vraiment. -Le but, c’était pas de faire de nous un simple corps à mettre à disposition. On devait y prendre goût, aimer ça pour aimer notre métier et le faire en étant vraiment impliquée. Et ça marchait bien. Même entre nous, on avait le droit d’explorer certaines choses. La seule limite qu’on avait, c’est qu’il fallait qu’on reste vierge. -Pourquoi ? Si vous deviez vendre vos charmes de toute façon… -Parce que certains hommes paient très cher pour pouvoir déflorer une femme. -Mais tu es allé jusqu’où avec tes… compagnes ? -Eh bien… Le plus loin que je suis allé, c’est de donner du plaisir à l’une d’elle… Je l’ai faite jouir… Avec ma bouche. -Oh… Tu avais déjà une préférence pour les femmes ? -Oui mais je ne l’ai compris que beaucoup plus tard en fait. A l’époque, c’est aussi la curiosité qui m’a poussé à aller jusque là. -Mais pourquoi avec cette fille ? Elle préférait les femmes aussi ? -Pas du tout ! Une fois qu’elle a connu les hommes, elle n’a plus rien fait avec une femme. Je crois qu’elle s’est juste laissée porter par le désir qu’on nous faisait cultiver depuis des mois. Mais moi, elle m’attirait beaucoup… Parce qu’elle était magnifique… La plus belle d’entre nous en fait. Et la plus belle que j’ai jamais vue. La peau brune. Les cheveux blancs. Des yeux d’or qui donnent l’impression de briller dans la nuit, comme les yeux d’un chat. -Y’avait pas d’hommes là où vous étiez ? -Non, ils préféraient éviter tout risque de ne pas pouvoir faire payer notre première fois au prix fort. D’ailleurs, nos maîtres ont dû apprendre ce qu’on avait fait avec Yssabel parce qu’on a eu nos premiers clients à peine une ennéade plus tard. Comme par hasard… -Ca s’est passé comment ? -Eh bien, on nous a alignée devant les clients. Celui qui a mis le plus d’argent sur la table a choisi le premier et ainsi de suite. Yssabel a été choisie en première, bien sûr. Au début, on est resté tous dans la même pièce. Il y avait de la musique, à boire et à manger. On était installés sur des divans avec nos clients. On a discuté. On nous avait invité à les charmer, c’était l’occasion ou jamais d’essayer. Eux ont été sélectionnés parce que leur rôle était aussi de nous guider un peu et de faire en sorte que notre première fois se passe bien. Ils avaient le droit de nous approcher, de nous toucher, de nous embrasser… Et quand on s’y sentait prêtes, on s’éclipsait dans une chambre, à l’étage. Le client d’Yssabel a pris son temps avec elle et ils ont été les derniers. D’ailleurs, ils sont même pas monté du coup. Comme tout le monde restait là pour la nuit, ils ont fait ça dans le salon. Elle a pas regretté, de mémoire. -Et après ? Vous avez travaillé directement dans la maison close ? -Non, on a été dans une annexe. On était moins enfermées et puis il y avait des hommes cette fois. En fait, on a commencé notre vraie formation avec eux. Ils nous ont appris à donner du plaisir, tout en en prenant aussi. On a découvert ce qui nous plaisait ou non, où étaient nos limites… Comme ça, quand on a commencé à travailler, ils savaient déjà vers quels clients nous orienter. On était peut-être esclaves mais on était bien traitées finalement. -Vous avez eu de la chance… Mais c’est bien aussi que tu en sois sortie. Tu sais ce qu’est devenue cette fameuse Yssabel ? -Elle est pas restée longtemps aux Jardins. Elle a été repérée par un autre proxénète mais qui travaillait pour des gens très fortunés. Le genre qui se déplace pas dans les bordels, même de luxe, mais qui font venir la fille, voire qui offrent leurs services pendant des soirées. Le mieux qu’on puisse espérer dans ce métier. Elle a eu de la chance mais elle avait le physique pour… Dit-elle avec envie alors qu’elle revoit encore ses courbes élégantes et parfaites. Sa compagne est intriguée par le soupir qu’elle laisse échapper devant cette vision fictive et fugace. Elle se redresse sur ses coudes, surplombant sa partenaire et lui adressant un sourire espiègle. -Montre-moi comment tu as fait. Avec Yssabel. Devant la mine interloquée de l’ancienne prostituée, elle s’explique. Si tu as réussi à la mettre dans ton lit alors que les femmes c’est pas son truc, ça devait vraiment être exceptionnel… Montre-moi.
67 Karfias 958:X
Cher Abraham,
Je vous remercie grandement pour votre renseignement.
La jeune Yssabel est certes peu expérimentée et m'a coûté cher mais vous aviez raison : elle est sublime. De plus, elle apporte l’exotisme qui manquait à mon panel.
Elle était un peu impressionnée au début à l'idée de se retrouver au milieu d’inconnus alors qu’elle n’avait jamais quitté sa maison close mais elle s’intègre plutôt bien avec mes autres filles.
Elle porte les robes de soie et les bijoux à merveille. Elle a un maintien naturel qui lui donne un air raffiné et son éducation à l’art du charme va grandement l’aider à s’adapter à sa nouvelle vie. Le temps d’achever sa formation et je pourrais la mettre au travail rapidement.
Pour vous remercier, je vous ferai un prix sur votre prochaine commande.
Prenez soin de vous et au plaisir de faire à nouveau affaire ensemble.
Saad Sagahr
Acte de cession d’activité
Ci-rédacteur, Son Éminence, Aman YU, professionnel de droit, officiant à Uldal’Rhiz. Rédigé le 5 Favriüs 989:X
Parties de l’acte
1) Cédant
Monsieur Saad Sagahr, né à Essalia le 18 Barkios 935:X, proxénète, demeurant à Uldal’Rhiz, allée des jeux, célibataire
Ci-après dénommé, le cédant,
2) Cessionnaire
Monsieur Rashad Seth, né à Thaar, le 56 Verimios 954:X, homme d’affaires, demeurant à Uldal’Rhiz, 44 rue des aulnes, marié à Esten
Ci-après dénommé, le cessionnaire,
Objet de l’acte
Cession de bien meublé
situé au 23 Cour des pavés à Uldal’Rhiz composé d’un bâtiment sur deux étages, comportant 8 pièces, et d’une cour encadrée d’un préau et donnant accès au dortoir des esclaves d’une valeur de 3650 Souverains
Cession de fond de commerce
soit la liste des clients de ces cinq dernières années ainsi que l’état et le contenu de leurs comptes en cas de paiement anticipé ou d’avoir estimé à 6170 Souverains
Revente des ressources de chaire
comprenant 8 esclaves, chacune marquée du sceau de leur vendeur : *Condessa, humaine de 25 ans, marquée entre les omoplates, d’une valeur de 108 Souverains *Siraye, dit Bois d’ébène, elfe de 328 ans, marquée derrière l’épaule gauche, d’une valeur de 190 Souverains *Rachel, humaine de 21 ans, marquée à la hanche, d’une valeur de 112 Souverains *Yssabel, dit le Lys d’or, sang-mêlé d’environ 70 ans, marquée dans la nuque, d’une valeur de 250 Souverains *Erys, dit l’Epine, demi-drow de 112 ans, marquée à l’épaule droite, d’une valeur de 176 Souverains *Sofia, dit le Dahlia rose, humaine de 19 ans, marquée sur l’omoplate droite, d’une valeur de 130 Souverains *Baya, dit la Féline, zurthane de 29 ans, marquée derrière l’épaule gauche, d’une valeur de 100 Souverains
Les actes de vente et de propriété de chacune des esclaves sont fournis avec le présent acte.
Valeur des biens cédés
L’ensemble du lot est concédé pour le prix de 10 500 Souverains, réglés en totalité au moment de la signature du présent acte, sous le regard de son rédacteur.
Uldal’Rhiz - 994:X
Citation :
Je travaille pour Rashad Seth depuis à peine deux mois et je le déteste déjà. Je sais pas comment font les filles qu’il possède depuis cinq ans. Surtout que c’est encore pire pour elle. Je suis planté à côté de la porte du bureau, il a demandé à me voir. Je suppose que c’est pour ma prochaine mission d’escorte : J’accompagne les prostituées chez leur client quand il estime qu’il y en a besoin. Et pendant que je fais le planton, je finis par entendre un râle peu discret derrière la porte. Quelques instants après, une des esclaves sort de là. Elle est un peu surprise de me voir et elle évite mon regard. Elles font toutes ça… Parce qu’elles ont l’habitude de vendre leurs faveurs mais dans le cadre de leur métier seulement. De ce que je sais, ici c’était plutôt leur havre de paix sous l’égide de Saad Sagahr. Elles trouvent ça humiliant de devoir coucher avec leur maître, tout ça pour obtenir le droit d’avoir un peu de liberté… ou même d’aller au chevet d’un proche malade. En gros, il faut vraiment qu’elles aient besoin de quelque chose pour s’abaisser à le lui demander en levant leurs jupons. Parce que non seulement c’est avilissant mais en plus il leur fait même pas de charme : il est juste brutal. Rien à voir avec leur métier où elles jouent au chat et à la souris avec leurs clients et où elles s’amusent autant qu’eux. Mais bon, je m’en mêle pas… C’est pas à moi de le faire. Je suis que le bretteur. Mais je m’écarte quand même du chemin de l’esclave, par respect, parce qu’elle en mérite quand même. Je la suis des yeux, compatissant alors que je ne peux même pas imaginer ce qu’elle ressent. Elle croise le chemin de la belle Yssabel qui l’arrête dans son élan. Je n’entends pas ce qu’elles se disent mais la demi-sang la prend dans ses bras. Nos regards se croisent et communiquent en silence. Elle fait partie des rares esclaves avec qui j’ai pu sympathiser. J’aime bien sa personnalité, c’est une femme forte. Je ne suis pas surpris qu’elle soutienne ses compagnes et je me sens un peu moins mal de savoir qu’elle va prendre soin de son amie malmenée. J’aimerais pouvoir faire quelque chose pour elles mais… Seth me tire de mes pensées. Il est à la porte, il a fini de se refroquer. Il n’a pas un regard pour celle qui vient de quitter son bureau et qui pleure un peu plus loin. Connard… Je dis rien et je rentre dans son bureau à sa demande. Mais ça va peut-être finir par me démanger de lui en coller une… Ce jour-là, je perdrais mon boulot. Et je serai bien dans la merde…
Dans une rue d’Uldal’Rhiz, en 998:XI
-Bonjour M’dame Salima ! S’ra quoi pour vous aujourd’hui ? -Un boisseau de carottes et puis un ananas. Merci. -Carottes et ananas, c’est parti ! -Vous avez entendu la dernière. Dit un homme d’une cinquantaine d’années en abordant le duo sans autre politesse. Néanmoins, les deux se tournent vers lui avec intérêt. Pour Seth ! Il paraît que le Guet l’a r’pêché dans l’fleuve ! -Ah bah ça… ça lui pendait au nez. -C’est vrai qu’il n’était pas comme Sagahr. Lui au moins, il savait mener ses affaires ! -Sagahr avait pas de problème de jeux surtout… -Même ! Faut être con pour céder petit à petit son gagne pain quand on a des problèmes d’argent. Il lui restait pu que la sang-mêlée là… C’tait comment déjà… -Yssabel ? Elle a fini dans à Thaar je crois… Aux lanternes. -Ouais, c’est ça ! Bah c’est sûr qu’en la vendant aussi pour payer ses dettes, il avait pu de rentrée d’argent donc s’il arrêtait pas le jeu… Bah voilà ! -Mais en le tuant, ils vont récupérer leur pognon comment ? -Bah ils vont mettre la pression à sa femme, j’imagine… -La pauvre… Elle méritait pas ça. -Boh, elle est p’tet soulagée qui sait ? Faut dire qu’il était pas tendre avec les dames, même avec elle, et qu’il faisait que les mettre dans la merde… -Elle va leur céder le bâtiment des affaires d’son mari et puis ça sera réglé. -Quand même…
Extrait du rapport sur l’état des commerces à destination du Conseil de Thaar, Voile
En cette période sombre, le secteur de la prostitution est plus profilique que jamais. En effet, Arcam exacerbe les désirs et les plaisirs, aussi l’activité de ceux qui vendent leurs corps n’a jamais été aussi intense. La conséquence est une augmentation des profits des proxénètes qui entretiennent leurs filles mieux qu’à l’accoutumée mais qui, paradoxalement, les exploitent aussi davantage, tant la demande est forte. De plus, la baisse des revenus dans nombre de foyers travaillant dans des secteurs en difficultés poussent certaines femmes vers ce milieu. Cela permet de temporiser la demande extrêmement forte mais, en contrepartie, les manques de nourriture et autres produits de première nécessité se creusent par absence de ressources mais aussi de main-d'œuvre. Il serait profitable de mettre en place des limites et des contrôles afin de trouver le juste équilibre entre la production des denrées et le pouvoir d’achat de la population. Enfin, si la situation devait se rétablir et voir les demandes diminuer, le marché serait alors mis à mal par tant d’offres, ce qui aurait pour conséquence une brutale baisse des prix qui ont largement augmenté ces derniers temps, tandis que le travail ne reprendrait pas dans les secteurs actuellement en difficultés. D’autres mesures seront donc peut-être à envisager à la fin de l'éclipse afin d’accompagner un retour à la normale.
Dans une riche demeure d’Uldal’Rhiz, chez le demi elfe Abraham, de nos jours
Citation :
Je regarde cette prostituée se rhabiller pour retourner auprès de son patron et je suis une nouvelle fois pris de nostalgie. Sa peau brune me rappelle faiblement Yssabel, cette esclave au charme ravageur, mais elle n’en est qu’une bien pâle copie. Elle, au moins, aimait son travail et le faisait à la perfection, au point que j’en aurais presque oublié qu’elle me faisait les yeux doux pour gagner son pain et non pas pour avoir une aventure d’un soir. Elle avait l’air à sa place dans ce monde de soie, d’or et de luxure. Je la demandais souvent à une époque. D’abord pour mes soirées puis pour moi seul. J’appréciais sa compagnie, et pas seulement pour ses compétences. J’ai beaucoup discuté avec elle. Je lui parlais un peu politique et relations publiques mais aussi culture. Je l’ai même emmenée à un spectacle une fois. Elle était intelligente et fine dans ses approches et le théâtre lui a plu mais quand j’ai voulu lui offrir un livre elle m’a répondu qu’elle ne savait pas lire. Elle était tellement distinguée que j’ai cru qu’elle a avait reçu une éducation, mais non… Elle était ainsi naturellement. Alors j’ai entrepris de lui apprendre à lire et à écrire pour qu’elle soit à la hauteur de l’image qu’elle renvoyait. Elle apprenait vite… Puis j’ai eu moins de temps à consacrer à mes activités extraprofessionnelles et quand j’ai voulu la revoir, c’était trop tard. J’ai été déçu d’apprendre que celui qui a repris les affaires de Saad Sagahr l’avait vendue. Je n’ai pas pris le temps de la rechercher à l’époque, occupé dans mon quotidien et de nouvelles difficultés. Cette femme-ci, celle dont je paie les services pour la deuxième fois ce soir, me l’a rappelée et j’ai envoyé mon intendant se renseigner. Je pose les yeux sur ma table de nuit où se trouve encore le rapport qu’il m’a fait. La pauvre n’est plus à Uldal’Rhiz mais à Thaar. Elle travaille dans la rue… En plein quartier des Lanternes Rouges. Je la plains. Elle qui était si raffinée. Elle ne doit plus être que l’ombre de la femme que j’ai connue. Je crois qu’en fait j’avais un faible pour elle mais je n’ai pas saisi l’opportunité à l’époque. Quel idiot j'ai été… Mais je doute qu'elle m'aurait dit oui, elle avait l'air d'aimer son métier et je doute qu’elle l’aurait arrêté, même pour la vie que je me serais proposé de lui offrir. Je reprendrai bien contact à ma prochaine visite à la capitale mais je redoute ces retrouvailles… Elle n'est peut-être plus si jolie. Elle a peut-être porté plusieurs enfants qui ont déformé ses magnifiques courbes… Je me dresse le pire des portraits, peut-être pour ne pas être déçu, mais cela me freine dans ce projet. Si bien que je ne suis pas certain de le mener à son terme… Peut-être que je préfère l’idée de conserver simplement ce souvenir à chérir. Celui de ma magnifique et envoûtante Yssabel…
Dans les lanternes rouges - de nos jours
Installé au premier étage, il la regarde. Elle est adossée à un mur, regardant les gens passer comme si de rien n’était. Elle pose sur eux ses yeux d’or et attend. Elle est pourtant censée travailler pour gagner sa pitance. Mais elle est à la fois féline et distinguée, malgré ses vêtements rapiécés et beaucoup trop évocateurs. Les hommes viennent à elle tout seuls. Ils l’embarquent dans une ruelle voisine et en ressortent en rajustant leur pantalon. Lui, s’il en avait les moyens, il la ferait monter dans une des chambres de l’auberge devant laquelle elle flâne et avec qui son maître a un accord. Il pourrait la faire venir chez lui pour économiser et ne payer que la passe mais ça ne fait pas partie des choses qu’elle a le droit de faire avec un client. Pourtant, il n’a pas l’air bien dangereux. C’est un adolescent de ce quartier où se côtoient plusieurs bordels. Il a grandi ici, au milieu des filles de joie. Certaines sont à faire peur, d’autres sont plutôt communes, mais elle… Elle lui a tapé dans l'œil depuis toujours. Elle l’a aidé à se relever quand il était gamin, après qu’il se soit empêtré les pieds tout seul. Ça a été le coup de foudre… Depuis, il rêve de se faire son prince charmant et de la sortir de tout ça… Parce qu’elle aime pas ce qu’elle fait, ça se voit. Il a toujours espéré grandir pendant que son maître vieillirai et, qu’un jour, il ait les moyens de la racheter pour la libérer. Avec le temps, son plan s’affine. Il sait qu’un oiseau qu’on sort de sa cage s'envolerait sans se retourner si on le lâchait, alors il se dit qu’il devra peut-être la garder un peu avec lui avant de l’affranchir… Histoire qu’elle s’attache. Et qu’elle l’aime aussi, peut-être. Mais tandis qu’il rêvasse, un homme approche, claudiquant avec sa canne. C’est lui… André Delmar. Le propriétaire de la belle au teint mat et aux yeux brillants. Depuis quelques temps, il décline beaucoup plus vite que prévu… Il est malade. Et cela contrarie les plans du jeune homme qui n’aura pas le temps de mettre assez de côté pour acheter son idylle. Il prie pour qu’il tienne encore… Ne serait-ce quelques années… Ses parents lui disent d’arrêter de rêver, pour lui comme pour la fille, mais il n’y arrive pas. Si elle devait disparaître, ce serait tout son univers qui s'effondrerait… Il en a la conviction.
Ce qu’il faut retenir:
929:X : Les mémoires d’un marchand Une petite fille voit le jour en plein désert et dévoile la trahison de sa mère envers les siens. Elle est abandonnée en plein désert puis découverte le jour-même par Emir Al’Bahz, marchand d’esclave de retour du Doeb.
930:X : Acte de vente Emir se décide à vendre le bébé de 3 mois maintenant qu’elle est sevrée. L’acquéreur est une maison close nommée “les Jardins des délices” d’Uldal’Rhiz.
957:X : Le récit d’une amante La dénommée Yssabel, ou le Lys d’or, voit sa défloraison vendue à un riche peu après ses premières expériences avec une de ses colocataires. Cette vie semble lui plaire.
958:X : Lettre de remerciements Saad Sagahr écrit à l’un de ses meilleurs clients après qu’il lui ai fait part du potentiel de la jeune esclave qu’il a acquis sur son conseil.
989:X : Acte de cession d’activité Saad Sagahr souhaite prendre sa retraite et cède son affaire à Rashad Seth
994:X : Le garde du corps des prostituées Ezra peste intérieurement de voir comment Rashad Seth traite ses filles, abusant de son pouvoir sur elles. Malheureusement, il ne peut rien y faire…
998:X : Petits potins Quelques habitants du voisinage parlent de la vente d’Yssabel à André Delmar après que Rashad ait contracté une énième dette de jeu. Ce dernier a été retrouvé mort.
Voile : Extrait d’un rapport Le marché de la prostitution explose, améliorant les conditions de vie des prostitués mais un brusque retour à la normale est attendu après le retour du soleil.
19:XI : Les pensées d’un soupirant Le riche Abraham se souvient de l’esclave pour qui il avait un faible et qu’il a laissé filer entre ses doigts. Après un enquête, il sait où elle se trouve mais il hésite à la revoir alors qu’elle travaille dans les Lanternes Rouges à Thaar.
19:XI : Du haut de sa fenêtre Un adolescent admire la belle de son cœur et rêve d’un avenir heureux avec elle qui ne connaît même pas son existence mais son proxénète est malade et décline trop vite.
HRP:
Aegden Orian
Ancien
Nombre de messages : 1252 Âge : 6 Date d'inscription : 17/08/2018
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 410 ans Taille : 2m Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Re: Yssabel, de l'exotisme en Itrhi'Vaan | Terminé Mar 25 Jan 2022 - 21:40
Code:
[Métier] : Prostituée
[Sexe] : Féminin
[Classe d'arme] : Aucun
[Alignement] : Chaotique Neutre
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Yssabel, de l'exotisme en Itrhi'Vaan | Terminé