Catarina Cortès di Alcacio, Princesse héritière Ducale soltarii
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Catarina di Alcacio
Humain
Nombre de messages : 63 Âge : 38 Date d'inscription : 15/04/2023
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 16 ans Taille : 1m52 Niveau Magique : Non-Initié.
Sujet: Catarina Cortès di Alcacio, Princesse héritière Ducale soltarii Sam 15 Avr 2023 - 15:36
Possessions & Equipements : Bien que le palais ducal de Soltariel ne soit pas à proprement parler la propriété de la jeune fille, cette dernière le considère comme sa maison. Elle ne compte plus les bijoux, les pierres précieuses et les vêtements de prix consignés dans ses coffres. Enfin, elle possède une harpe en bois de rose auquel elle tient énormément.
Apparence :
Taille : 1m52
Couleur des yeux : Noisette
Couleur des cheveux/pilosité : Noir, avec des nuances cuivrées
Catarina n'a que peu de particularités : elle ne possède ni cicatrice, ni un physique hors du commun, si ce n'est qu'il est avenant et que les domestiques prennent grand soin de sa peau, de ses ongles et de sa chevelure. Ses doigts, eux, sont marqués et calleux à force de pratiquer l’écriture sur vélin, la peinture, la harpe, et la pêche, comme tout le monde dans le Sud.
Aimant les couleurs chaude et vives, la jeune fille s’habille plutôt simplement selon les critères de son rang, se parant d’étoffes légères qui ne manquent pas d’exposer ses épaules, ses bras et sa longue chevelure ondulée. Bien qu’elle ne refuse pas de « paraitre » lors de réceptions ou de situations requérant plus de formalité, elle a coutume de ne pas s’encombrer de trop de bijoux ou de se maquiller à outrance.
Personnalité : Psychiquement, Catarina est un ange. Dévouée au culte Pentien, elle vénère bien plus La Mère, Néera, que Tyra, déesse des flots. Bien qu’elle aussi ait un à-trait particulier pour la mer et l’océan, la pêche et les créatures qui vivent sous les flots, elle aime la vie plus largement que celle qui foisonne en bordure d’océan. Un temps, elle pensa entrer dans les ordres Pentiens, désireuse de se rapprocher de Néera. Puis, elle comprit, lorsque son grand-père devint Duc, qu’elle pourrait faire bien plus de bien, qu’elle pourrait apporter bien plus de bonté, qu’elle pourrait aider bien plus de gens, en tant que Princesse Héritière d’un Duché Suderon. Devenir riche, et haute placée par la grâce de Néera et du Roy, n’a absolument rien changé en elle : elle abhorre la violence, déteste le mal, et se comporte avec la même bienveillance que lorsqu’elle était petite fille. Elle aime nourrir les pauvres, prier tard le soir, offrir le gîte, et elle espère secrètement apporter le bien sur cette terre divisée.
De fait, d’aucuns la trouveront naïve, forcément inexpérimentée et tout cas fort idéaliste. Elle possède une personnalité très manichéenne, qui comprends et analyse le monde en deux bords bien distincts, et qui a encore bien du chemin à faire avant d’en saisir les subtilités. Peu attachée à l’étiquette, on ne croirait pas forcément, au premier abord, qu’elle est une noble de haut rang. Pour elle, les peines, les souffrances et les joies de tous ont le même poids, le même impact, et qu’il est important de les prendre en compte, même si elle a conscience qu’elle ne pourra jamais satisfaire tout le monde. Attachée au devoir et à la notion d’obéissance filiale, Catarina est emplie de bonne volonté, et bien qu’elle ne tienne pas spécialement à se marier, sait bien qu’il s’agit là d’une issue inéluctable, car elle estime que le Duché de Soltariel devait bien valoir ce sacrifice.
Extrêmement attachée à son père et à la notion de famille, et en réaction aux nombreux morts qui ont jalonné sa vie, elle a très peur que son père, ou qu’une famille qui se reconstruirait autour d’elle, passe à trépas. Elle est prête à beaucoup de sacrifices et de renoncements pour empêcher, de toutes ses forces, que cela ne se produise. Peu lui importe le pouvoir, bien qu’elle ait conscience qu’il lui faudra bien remplir son devoir, à l’heure du décès de son père - qu'elle désire voir arriver le plus tard possible.
Elle éprouve, en revanche, une profonde aversion et une haine viscérale concernant les Sectes Draconiques depuis qu'ils s'en sont pris à sa propre famille, bien qu'elle les considérait déjà comme des ennemis de la Foi avant - mais il s'agissait alors d'un adversaire lointain et sans nom. Aujourd'hui, la jeune fille est bien déterminée à leur mener la guerre et à ne jamais leur pardonner leurs actes terribles.
Capacités magiques : Aucun
Histoire
Catarina Cortès di Alcacio vit le jour dans le domaine familial, un beau matin de printemps.
Première née, elle fut accueillie dans la joie et l’allégresse de deux familles entières. Entourée de domestiques aimants et empressés, elle grandit ses toutes premières années à l’écart du monde, choyée et aimée comme la princesse d’un monde bienveillant et doré. Bien qu’elle connût les traits de son père, le bambin qu’elle était alors ne vivait que pour sa génitrice. Douce et tendre, elle veillait alors sur ses premiers pas, observait ses jeux ; et bien qu’elle fût trop petite pour bien comprendre l’éloignement qu’on lui imposa lors de la maladie de Faustina, puis le décès de cette dernière, la petite fille connut alors son premier chagrin.
Comme sa douce mère lui manquait ! Elle était si petite alors qu’elle en perdit le sommeil, fit de nombreux cauchemars, qu’elle tenta d’adoucir par les prières qu’on lui avait enseigné. Douce et timide, elle en devint colérique, irritable et nerveuse en réaction à ce brusque deuil ; mais, alors qu’elle atteignait sa cinquième année, on lui présenta ses deux premiers précepteurs.
Tout sembla changer alors. Les deux hommes, tour à tour malicieux, joyeux et d’une vivacité extrême d’esprit, lui firent connaitre les trésors contenus dans les précieux livres, l’encourageant à apprendre à lire au milieu de la campagne soltarii. Originaux et emphatiques, ils surent susciter l’engouement de la petite fille pour la poésie et l’arithmétique en lui faisant découvrir les merveilles de la nature. Échapper aux longs couloirs de son château enchanta l’enfant, qui se plut alors à apprendre à pécher sans se soucier de salir ses robes, et commença à monter un beau poney à la robe alezane, heureuse de pouvoir parader fort naïvement ensuite devant son géniteur. Peu importait qu’il fût fort occupé, voir enchainé à ses devoirs, Catarina avait reporté tout l’amour qu’elle avait pu éprouver pour sa pauvre mère sur sa personne. Ainsi, elle ne manquait jamais de lui envoyer des missives lorsqu’il était au loin, priait pour lui, le matin et le soir, avec une grande ferveur religieuse. Lorsqu’il était présent, c’était alors fête, et elle ne manquait pas de faire irruption dans son bureau lorsqu’il était présent, pour lui souhaiter la bonne journée, et lui laisser le tendre souvenir d’une fleur ou de quelques lignes de poésie.
Déjà enfant, la noble péninsulaire comprenait l'importance que le Voile avait pu avoir sur leurs vies. On n'avait pas manqué de lui enseigner qu'il s'agissait d'un message divin censé prévenir les créatures terrestres du courroux divin. C'était à cause de leurs défauts, de leur imperfection et de leur manque de dévotion ! Cet avertissement qu'elle n'avait jamais connu la marqua pourtant à vie, et contribua largement à l'affermissement de ses convictions.
Mais ce fut qu’à huit ans qu’elle comprit que le monde pouvait être dur pour autrui. Effarée du train de vie des paysans et des marins barbotant dans la misère aux abords de leur domaine, la petite fille désira d’abord leur faire l’aumône, avant de réaliser que son aide ne serait jamais que limitée. Elle nourrit ainsi, trois ans durant, le fervent désir d’entrer dans les rangs des prêtresses de Néera ou de Tyra, de dévouer sa vie entière à soulager l’injustice criante que subissaient ces pauvres hères, sans oser véritablement l’exprimer au grand jour. Il fallait dire que la déclaration du Roy, puis le déménagement de leur famille à Soltariel-la-Ville en l’an XII, bouleversa temporairement son quotidien. Le somptueux palais l’éblouit tout d’abord. Son grand-père, Félipé Cortès di Alcacio, envers lequel la petite noble entretenait des rapports distants mais confiants, était devenu le Duc de Soltariel, tandis que des rumeurs couraient sur la manière dont son géniteur, le grand Adriano, avait occis son grand ennemi politique, celui qui lui avait soulevé la population contre lui en provoquant de nombreux morts, el Signore di Camarata.
A la fin de cette même année, son cher père se remaria enfin. Il s’agissait de la Comtesse de Sybrondil, que la petite fille rencontra pour la première fois peu avant les épousailles. Bien sûr, elle était parfaitement au courant qu’il s’agissait d’un mariage politique – mais pour elle, c’était l’occasion d’avoir enfin une mère. Elle fut admise en public à la cérémonie, ce qui gonfla son jeune cœur d’une immense fierté, pria avec sincérité afin que ses parents aient une vie longue et heureuse tous deux ; et quand la vie reprit son cours, eut grand-hâte de connaitre la nouvelle venue.
Catarina découvrit vite une femme intelligente et piquante, qui, bien que très occupée, acceptait de partager un peu de son temps en sa compagnie. Bien vite, elles devinrent amies, à défaut d’être très proches, et elles se découvrirent chacune l’amour de la broderie et du dessin en commun.
L’année suivante, galvanisée par la perspective prochaine d’avoir enfin un petit frère ou une petite sœur, Catarina décida par elle-même d’explorer la ville. Mais à neuf ans passés, ce n’était déjà plus un jeu. Non, elle désirait désormais connaitre la vie des « petites gens » pour apprendre à soulager leurs souffrances. Flanquée de ses habituels précepteurs, d’un garde du corps discret qui les suivait à distance et d’une dame de compagnie qui se présenta sous les traits de sa tante, l’enfant arpenta les couvents, mais également les rues moins bien famées. Elle fit l’aumône, visita les blanchisseries et admira la cohue singulière du port, où elle contemplait la foule s’interpeller, se mélanger et vivre avec une grande curiosité.
Elle observa de loin les prêtres et les prêtresses accomplir leur office, et réalisa, au fil des mois, que la simple charité ne suffisait pas toujours. Cela aidait bien les ménages durant un temps, mais chacun retournait ensuite à sa misère et à ses problèmes, qui n’étaient presque jamais résolus. Un décret de son grand-père, en revanche, avait le pouvoir de bouleverser le quotidien d’autrui. On saisissait les sacripants pour les pendre, on offrait justice au peuple, s’il en était besoin, avec des lois équitables et des notables zélés : petit à petit, la jeune héritière découvrait la capacité infinie du pouvoir ducal. Rien ne semblait impossible lorsque l’on pouvait décider quoi faire pour améliorer la vie des honnêtes gens, et cette magie ne semblait pas avoir de limites. Ainsi, elle rayonnait non seulement sur Soltariel-la-Ville, mais sur toutes les terres ducales, ce qui lui sembla immense – aucun membre du clergé, si ce n’était celui de la Haute-Prêtresse, ne possédait cette capacité.
Ce fut ainsi qu’à dix ans passés, en l’an XIV, la fille ainée de la lignée Alcacio se mit à étudier plus assidûment. Elle apprit consciencieusement la danse de cour, se complut dans la découverte de l’histoire et de la comptabilité. Elle s’intéressa aux simples et dans la confection de contre-poisons, car elle avait à cœur de protéger son cher papa et son digne grand-père, mais pas seulement. Désormais, elle avait Octavio, son petit frère, duquel elle devait prendre soin, car elle l’aimait déjà tendrement. Par ailleurs, son père étant parti à la guerre afin de reconquérir les terres Mervaloises, la jeune fille se concentra sur la tâche de prendre soin de ses proches. Elle s’amusa à pouponner son petit frère, se rendit de longues heures au chevet de sa pauvre grand-mère malade.
Peu importait qu’elle n’eût plus une minute à elle : la famille était tout pour elle, et rien ne lui procurait plus de plaisir que de les côtoyer. Le retour triomphal de son père la soulagea plus qu’elle n’aurait su le dire. A bas la politique, Adriano était de retour ! Enthousiasmée, elle tenta alors son premier tableau – une œuvre qui fut rapidement cachée dans les quartiers des domestiques.
La mort de sa grand-mère, au cours de la même année, la marqua profondément. Catarina tint à aider à l’organisation des funérailles, au cours duquel elle ne serait que brièvement présente. Dernier cadeau au Souffle de la Duchesse, elle vint souvent se recueillir dans la petite chapelle érigée par son grand-père.
La politique lui était étrangère, bien que ses précepteurs continuassent de la lui enseigner. Le décès de la malheureuse petite Lucillia, sa demi-sœur, lui tira beaucoup de larmes, et, une fois n’était pas coutume, elle n’éprouva aucune compassion pour la servante qui avait osé faire tomber le bébé par terre.
Puis la vie continua, parfois monotone, parfois emplie des mille et une joie du quotidien. L’arrivée de Livio fut perçue comme une bénédiction de la Damedieu ; et enfin, ses quatorze ans virent arriver un évènement que la jeune fille n’avait pas anticipé : ses premières lunaisons. Passée le premier choc, elle se réjouit fort d’être devenue femme. Un bal pour la présenter à la société fut donné en son honneur, et même si la Princesse Soltarii n’en demandait pas tant, elle ne pouvait nier qu’elle se sentait heureuse de se sentir intégrée à la haute société. Cependant, elle fut rapidement déçue. Peu importait qu’elle se fît quelques amies, l’étiquette l’incommodait. Elle devait s’avouer qu’elle préférait la pêche, s’exercer à la peinture ou se plonger dans ses bonnes œuvres plutôt que de s’exposer aux commérages et à la versatilité de la foule – mais tel était le fardeau de sa famille, et lui faudrait désormais s’y habituer. Au demeurant, sa vie ne changeait guère finalement, quand bien même elle était fréquemment conviée à des évènements sociaux auquel elle se rendait dûment accompagnée.
L’an XIX, sa quinzième année, fut chargée en évènements tragiques. Bien que le Médian fut pour elle terre étrangère et exotique – le nord, presque un mythe – la nouvelle de l’élévation de la Haute-Prêtresse de Nééra était une occasion qu’elle ne pouvait manquer. Pour la toute première fois, elle voyagea avec son père et leur suite. La présente aussi rassurante qu’amusante de ses deux précepteurs fit passer les longueurs du voyage plus vite ; ce qu’elle ne regretta pas. La Cathédrale de Diantra lui sembla extraordinaire, mais ce ne fut pourtant rien face au Miracle qui se produisit. Une jeune adepte devint, devant toute la noblesse péninsulaire, le vaisseau de la Damedieu. Catarina tomba à genoux, tout comme son père et le reste de l’assistance. Profondément bouleversée, elle but littéralement les déclarations de la Damedieu, éprouva également une profonde pitié pour le malheureux enfant que l’on avait fait passer pour le Roy Bohémond.
Le chemin du retour fut plus silencieux qu’à l’aller. Plus que jamais, elle se sentait privilégiée d’avoir assister à un tel spectacle ; plus que jamais, elle était persuadée de ne pas se laisser avoir par la vanité et la fatuité du monde. Sa position lui donnait richesse et pouvoir, et la jeune fille en userait pour le bien d’autrui, ou pas du tout.
Après cela, plus que jamais, la jeune princesse prit soin des autres en dehors de son palais, mais également à l’intérieur. Elle obligea le responsable des cuisines à épouser une servante qu’il avait engrossé, prit en charge, sur sa propre cassette, l’éducation d’un petit garçon dont le père, un palefrenier, s’était retrouvé partiellement paralysé dans un accident à l’écurie. Au final, la vie avait repris son cours. La fille du seigneur Adriano di Alcacio prenait malgré tout goût à la vie mondaine. Elle se sentait plus à l’aise dans les diners que donnait son grand-père, et se réjouissait de partir en famille visiter les terres de sa belle-mère, quand elle tomba malade. Sa vilaine toux se transforma en pneumonie – ainsi, il fut convenu qu’elle voyagerait séparément et rejoindrait tout le monde lorsqu’elle serait rétablie.
Elle n’était pas encore rétablie lorsque la terrible nouvelle lui parvint. Extrêmement choquée, la noble soltarii ne put y croire tout de suite. Ce n’était pas possible – le messager avait forcément dû se tromper ! Durant plusieurs jours, la jeune fille rongea son frein, priant et pleurant entre deux accès de fièvre, finit par se rendre à l’évidence à la lecture de la missive de son père. Comment était-il possible qu’elle puisse être la seule survivante de tous les enfants de son père ? Pourquoi la Damedieu imposait-elle pareille épreuve à sa famille ? N’étaient-ils pas vertueux ? Les enfants n’étaient-ils pas purs et innocents de tout ?
Quand Catarina retrouva enfin son père, elle peina à le lâcher. Elle tint à rester près de lui alors que le médecin l’examinait – bien qu’il eut profité des bons soins des mages – se rasséréna un peu en constatant qu’il allait bien. Elle était néanmoins très abattue. Ses petits frères manquaient terriblement à la demoiselle, tout comme son grand-père et sa belle-mère. Elle comprit qu’il faudrait désormais absolument épauler le nouveau Duc, en lui offrant tout l’amour filial dont elle serait capable : c’était la seule manière qu’avait son unique progéniture pour surmonter vaguement son profond chagrin.
Le temps passa plus tristement. Elle avait perdu l’envie de se divertir comme à l’ordinaire, eut du mal à reprendre la broderie et la peinture. A tout juste seize ans, elle tâcha tant bien que mal de maitriser sa terreur de recevoir des mauvaises nouvelles, tandis que son géniteur partait à la chasse aux Sectateurs Draconiques avec une baronne du Nord, Adélina de Lourbier. Pour sa part, elle assista pour la première fois au Conseil de gérance du Duché de Soltariel – peu importait qu’elle n’ait pas pouvoir de décisions – et tâcha d’en apprendre le plus possible. Catarina se savait désormais seule héritière et était bien décidée à ne pas faire honte à son si courageux et honorable père ! Il n’y avait aucun sentiment plus simple à décrire que l’intense soulagement qu’elle ressentit au retour glorieux de ce dernier, et elle se sentit naïvement heureuse de pouvoir le suivre au mariage du Duc d’Erac qui devait se tenir à Diantra, en grande pompe. Car après cet évènement festif au cours duquel leur famille irait jurer fidélité au Roy ressuscité, il semblait question d’un convoi plus important encore : ils devaient participer à un sommet interracial.
Pour aussi surprenant que cela paraisse, la jeune fille était curieuse de rencontrer des elfes, ce qui n’était pas le cas des nains. Comment oublier l’exécution du Marquis de Langehack suite à un incident diplomatique provoqué par ces choses à courtes jambes ?
Elle partageait largement l’opinion sévère de son père, et à peine débarquée au milieu de ce lac gelé, garda ses distances en observant tout un chacun aux côtés de son père. Rapidement, ils furent tous conviés à un banquet, que présidait les trois Rois ; malheureusement, la concorde dura fort peu. Le Nain, dont les subalternes bruyants ripaillaient à leur manière, réagit à la première provocation murmurée par un de ces sauvages nordiques qui ne savait se contenir, et le ton monta tout de suite. Pis encore, tous les invités durent quitter la salle sans même avoir réellement commencé le repas, et ils durent tous s’en retourner, tandis qu’un sentiment d’échec cuisant envahissait le cœur tendre de la demoiselle. Tout ce chemin pour cela ? L’initiative du Roy était fort louable, et évidemment, l’héritière la respectait, mais c’était sans compter avec les rancœurs et les manières de chacun, qu’il faudrait dompter avant toute autre approche.
Elle prit plaisir à rentrer au palais. Elle profita longuement de la paix des chemins, retrouva le soleil ardent, les senteurs fortes et les couleurs auxquels elle était habituée. Ses précepteurs lui avaient également beaucoup manqué, et elle eut beaucoup à leur raconter.
Mais déjà, un nouveau problème se profilait. La baronne de Lourbier, fraichement veuve, avait été enlevée par un horrible malandrin. Que pouvait-elle, à part épauler son père, qui semblait tout à la fois fou de colère et d’inquiétude ? La jeune fille savait qu’ils étaient fiancés, même si rien n’était encore officiel, et fit de son mieux pour lui changer les idées en attendant que l’histoire soit résolue.
Après tout, quel brigand n’aimait pas l’or ? Et ce n’était pas ce qui manquait à Soltariel…
HRP:
Lómion Ineinior
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Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
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Mira d'Or:
Catarina Cortès di Alcacio, Princesse héritière Ducale soltarii