Vengeance entre demoiselles [ PV Isabaut ] TERMINE

Alors que les deux belles marchaient tranquillement elles se firent siffler, huer, des noms pas très folichons leurs furent attribué. Les hommes ne savait plus se tenir… c’était définitif ! Définitif et désagréable sans l’ombre d’un doute. Mais bon, il fallait faire preuve de patience et Isa les ignorait cordialement alors que Morgane s’en offusquait. Ses mains sur son ceinturons Isabaut semblait si détendu que rien ne pouvait venir perturber son visage calme.

Pourtant ses poings se serraient contre sa ceinture alors qu’une main glissa sur la courbe sensuelle de sa fesse gauche. Elle du faire preuve d’un contrôle extrême pour ne pas dégainer son sabre et se jouer de ses connaissances pour exécuter la botte du cou de cygne. Il fallait respecter la regle ! P*tain de règles qui l’obligeait à se tenir et retenir. Bien sur Morgane indignée lui parlait de tout ce qu’elle ne représentait pas et Isabaut lui sourit.

Ses deus hommes ne perdaient rien pour attendre. Mais il fallait patienter, déjà elle avait sa main sur le bras de Morgane qui était passablement furieuse. Bien sur Qu’Isa l’était aussi, ses cheveux ondulant aux vents et ses yeux embrasé il n’était pas dur de deviner sur si elle touchait son arme rien n’irait plus. Elle regarda sa douce amie parler et sourit, elle avait une idée bien sur tout comme elle. N’était pas femme pirate qui veux et les deux ici était sournoise et terriblement intelligente et créative. Une vengeance ? Rien de plus simple !

« Bien sur que j’ai une idée… Le vieil Arye a un tas de fumier magnifique prés de sa maison au bout de la rue non ? Ça nous rend folle à chaque fois qu’on passe, mais si jamais on bousculait un peu ses messieurs et qu’il glissait par inadvertance dedans… Impossible de nous tenir responsable de notre maladresse. »

Reprenant sa marche elle sourit de manière taquine, ses deux hommes n’attendaient rien pour attendre.

Ho oui, la rue bondée, voila la meilleure des excuses. Hâtant son pas en apercevant déjà les deux hommes devant elles, Isabaut émit un sourire des plus sinistres. La seconde allait bien s’amuser et son amie n’en resterait pas en reste. Alors qu’elle s’approchait inexorablement de leurs proies. Ses deux hommes allaient souffrir et amèrement regretter de s’en être prise à elles. Comme la vengeance était douce dans la bouche de la jeune femme.

Son amie lui confia avec ironie la contrariété de Triss, c’était connue de tous que si Triss apprenait qu’on osait toucher Isa il buterait la personne sans autre forme de procès, ce n’était pas si grave mais quand même. Alors les lèvres de la jolie seconde se fendirent d’un sourire des plus vicieux. La question avait déjà sa réponse, et la jolie rousse répondit à la belle serveuse, à la crinière tout aussi flamboyante que la sienne.

« Ne t’en fait pas pour Triss, il n’a rien à nous reproché, et pas la peine de fuir ensuite, si il engage le combat nous seront dans notre bon droit. Au contraire, je n’aspire qu’as cela et ma lame n’as pas vue la couleur du sang depuis longtemps. »

Caressant l’arme en question, elle sourit et fini par enfin arriver non loin des hommes. Pas encore… pas encore… Déjà l’odeur du fumier lui agressait les narines alors que d’un autre coté son cœur bondissait de sa poitrine. Puis regardant son amie, un peux comme deux sœurs se regarde un sourire partagé et les voila qui toute deux passe a coter des hommes et les bouscules si fort qu’ils en sont déséquilibré et choie lamentablement face la première dans le purin. D’ailleurs, deux arrière trains en dépassent.

Regardant cette scène le sourcil relevée, Isabaut ne peux finalement que rire comme tout les autres de cette magnifique vue. Prenant Morgane par l’épaule elle relique d’une voix a la fois sournoise et si naïve.

« Les voila tombé ! Dieu du ciel, une chance qu’ils aient eu de quoi amortir leurs chutes ! Il faudra que je prévienne Triss de ses ruelles glissantes. Se serait dommage que quelqu’un s’y blesse. »

Isabaut avait tellement de mal a tenir sur ses jambes tant le rire broyait son ventre qu’elle en prit appuie sur l’épaule de sa sœur de cœur et repoussa de son doigt une larme menaçant de tomber en rigole sur sa joue. Les voila qui déjà se lève et peste, menaçant les jeunes femmes de leurs sabres. Inutile de vous préciser les noms d’oiseau dont ils affublaient nos deux taquines et joueuses demoiselles.

Voila qu’ils se font menaçant ses deux idiots… même les mots de la belle morgane ne leurs rendent pas la raison et déjà la seconde du fossoyeur pose sa main sur son sabre. Ses cheveux ondoyant de manière étrange, comme animé de flamme. Les crépitements dans le fourreau est le signe le plus flagrant que la jolie demoiselle était prête à en découdre et prouver qu’elle n’était pas seconde pour rien. Cependant elle tenta une dernière fois de raisonner les deux pauvres bougres avec diplomatie… ou du moins quelque chose s’en rapprochant.

« Mesieurs, messieurs… réfléchissez messieurs. Vous savez qui je suis, vous savez également que lever votre épée sur moi est passible d’une mort rapide mais au combien douloureuse. Triss refuse tout combat en Meca, mais si vous voulez vous frotter a sa seconde il faudra que je vous assure que je ne compte pas vous laissez en vie. J’ai pour principe de ne pas attaquer… mais je n’hésiterai pas à me défendre et Morgane tout autant. Les rousses griffent et mordent dit’on… méfiez vous donc ! »

Un regard complice à la jeune femme et un nouveau rire fusa. Les badauds hésitaient entre prévenir Triss et défendre les deux jeunes femmes, ce qui n’était pas utile. Cependant un troisième homme arriva et se pinçant le nez dit simplement.

« Hey les marins… laissez les tranquilles, si elles vous on fait ça c’est que vous avez un peu abusé. Notre Isa est juste alors chercher pas la mort et aller plutôt vous laver… vous sentez fort ! Vous faites fuir mes clients ! Allez ouste, du balai ! »

Isabaut sourit, remerciant d’un clin d’œil l’homme qui s’ébouriffa les cheveux en s’inclinant devant les deux femmes avant d’escorter les deux amas de fumier mouvant.