Les 12 travaux de Michail

Le personnage
Fiche

Prénom : Michail, dit « Ciro ». Le premier posant la question de qui est comme les dieux, le second y répondant en t'appelant divin. Si le Grand-Prêtre de Soltariel t'a appelé et surnommé ainsi, c'est car aux yeux du vieil homme, ton arrivée, ton adoption, puis ta prospérité au sein du rude foyer qu'est le temple d'Othar n'ont été qu'autant de miracles.

Âge : 27 ans - probablement. Ta corpulence au jour de ton adoption laissât à penser que tu es né au cours du moins de Verimios de l'an 992.

Personnalité : Elevé parmi les combattants sous le dur régime du Temple du Guerrier, tu t'es rapidement forgé une lourde carapace de résilience.

Tenace, c'est probablement le mot qui te caractérise le mieux. Et c'est là ce que tes éducateurs ont toujours reconnu comme ta plus grande qualité. Digne représentant de ton Dieu-Patron, tu n'abandonnes pas facilement, et pas sans raison.

Perspicace, est une qualité que nombreux sont ceux à ne pas t'anticiper. Souvent au premier abord on t'imagine comme l'un de ces paysans bourrus, à l'esprit s'étant volontairement atrophié pour survivre à la monotonie de leur existence. Un homme devenu force de travail plus qu'il n'est humain. Mais au sein des ordres tu as été instruit, avec la même rigueur - sinon plus encore - que les nobles de haut rang. Car quoi qu'en disent ceux qui ne se sont jamais sali les mains, la lame d'un véritable guerrier n'est jamais aussi affûtée que ne l'est son esprit.

Placide, est ton état naturel. Au jour le jour tu es d'un calme et d'une patience exceptionnels. Même au plus fort du combat, lorsque ton coeur accélère et que l'adrénaline te monte à la gorge, il en faut beaucoup pour te faire perdre tes moyens.

Arrogant plutôt que coléreux. Tes accès de violence, s'ils sont bel et bien réels, sont rarement la conséquence de l'emportement. Au contraire, ils sont un langage que tu manies et maîtrises avec précision, afin - dès lors que possible - de t'asseoir en dominant. En tant que choisi de ton Dieu, tu te considères occuper une place d'exception parmi les Hommes, et attends des Hommes qu'ils te traitent comme tel, s'ils ne comptent pas y être forcés. De même, aussi serviable sois-tu, il est des tâches que tu considères en-dessous de toi, car trop simples, trop ennuyeuses.

Audacieux, tu l'es à l'extrême, à l'excès, même. À la recherche d'une épreuve qui soit à la digne mesure de ta force. À la recherche d'une manière de te prouver face au Père-Guerrier et d'obtenir ses pleines et entières faveurs, tu poursuis le danger, le frisson, le fil de la mort. Et si audace et arrogance ne font pas bon ménage, tu n'es heureusement pas stupide. Même le Père n'aurait que faire d'un Hérault sans la moindre conscience de ses limites.

Magie: Pyro/Géomancien
Ton corps – daignerais-tu invoquer Son nom – est le vaisseau du Coléreux.

Lorsque Sa force t'est nécessaire, en ton cœur tu le supplies, et alors s'Il le veut Sa puissance devient tienne. Et quand Il t'offre Sa puissance, tu deviens – à son image – capable de tordre la Trame dont est constituée ce monde pour déchaîner le feu, qu'il cracha depuis Sa prison et la terre, qu'il soulevât depuis l'abîme.

Et car l'œuvre d'Othar en ce monde n'est que démonstration de férocité, ta magie est à son image. Tes flammes brûlent comme le ventre des montagnes et brillent comme l'astre du jour, mais ne sauraient allumer la moindre bougie sans la faire fondre. À la force des poings tu fais trembler la terre et choir les falaises, mais ce que tu as écroulé, tu ne saurais le relever.

Ton ministère est au combat. À d'autres celui de la création.

Apparence

Ton corps : Tu vis dans un monde bâti pour des gens pesant la moitié de ton poids. Ton regard culmine près d'une tête et demie au-dessus de la masse. Tes bras sont comme leurs jambes, et tes jambes sont comme leur tronc. Une masse de muscles aux contours grossiers, au point de presque paraître trapu malgré ta grande taille, tu es une bête de somme humaine, faite pour endurer l'effort.

Ton visage : Quand le Soleil fait à beaucoup de Suderons le teint d'or, à ta peau il donne la couleur du bronze. Et pour peu que cela ne suffise pas, tes pommettes hautes, ta forte mandibule, tes lèvres pleines, tes narines rondes et tes arcades sourcilières prononcées rappellent le lègue de ton Massabond de père. La frisure de ta toison - d'un brun aussi foncé que celui de tes yeux - est quand à elle plus proche de la Soltarii qu'est ta mère. À ta barbe et à ta chevelure tu accordes d'ailleurs beaucoup plus d'attention que ce que l'on pourrait croire. Car si tu n'as que faire d'avoir l'air rugueux ou sinistre, il t'est important de ne pas devenir laid. À ta manière, tu es un héros du peuple, et les héros des contes sont toujours beaux. Alors puisque la DameDieu a accordé aux traits de tes parents de se combiner en une harmonieuse rudesse, il est presque de ton devoir en tant qu'homme pieux d'y faire honneur.

Particularités : Ton teint est mat mais inégal. Ton visage, tes épaules et ton dos en particulier sont couverts de tâches foncées, tandis que tes bras et ton ventre sont marbrés d'un teint plus clair. Aurais-tu eu une peau d'albâtre que l'on t'aurait dit couvert de tâches de rousseur, mais puisque ta peau est ocre alors ce sont des tâches de soleil.

Tu n'as jamais fui ni la nature, ni l'entraînement ni le combat et en retour ils ne t'ont pas épargné. Ta peau est partout couturée de cicatrices, par endroits superficielles, par endroits plus profondes. Tu les portes avec fierté, et te rappelles de la source d'une majorité d'entre elles. Tu te plais d'ailleurs, le soir autour du feu et de la soupe, à en conter l'origine, aussi ridicule puisse-t-elle être.

Possessions

Ton focaliseur : Il ne quitte jamais sa place près de ton cœur. Représentant une minuscule tête de lion, finement taillée dans le quartz, le pendentif est l'un des deux seuls objets que tu sais avoir hérité de tes parents. C'est l'un de tes grands secrets, l'une des rares choses que tu détestes avouer, même à toi-même, mais si tu y tiens autant, ce n'est pas simplement en tant qu'héritage ou même en tant que souvenir. Tu n'as jamais de ta vie vu de bijou semblable, et à cause de cela, chaque jour tu te convaincs un peu plus que le conserver pourrait te permettre de retrouver la trace de tes géniteurs.

Image non contractuelle du pendentif:

Ta cape : Elle aussi héritée de ceux qui t'ont mis au monde, ta cape n'a malheureusement pas su aussi bien résister à l'épreuve du temps que le bijou. Tissée d'une laine beige et doublée d'un satin rouge sombre ; parcourue de symboles pour certains totalement étrangers, pour d'autres ressemblant pour s'y méprendre aux glyphes dont sont parsemés les grimoires des érudits Soltarii, et décorée de la fourrure blanche d'animaux étrangers à la Péninsule, nul doute qu'elle fut un magnifique objet lorsqu'elle te servait encore de lange. Aujourd'hui cependant bien que son tissu ait perdu de sa superbe, son tissu par endroits rapiécé et maintes fois raccommodé - généralement par tes propres soins - il t'est hors de question de t'en séparer.

Tes armes : Zenith et Eclipse, respectivement une lance et un bouclier, sont ta plus grande fierté. Les deux objets pluricentenaires sont des artefacts conservés par ton culte, autrefois maniés par l'un de ses plus grands Champions, et seulement confiés à ceux considérés avoir attiré l'œil d'Othar.

Le bouclier est rapidement devenu ton allié le plus fiable, mais tu utilises rarement la lance, lui préférant soit la magie, soit tes poings et pieds. En effet, l'arme offensive fut autrefois offerte à Alessandro, un ami qui fut comme ton frère, qui malheureusement mourut durant le siège de Chrystabel. Si tu portes Zenith en son honneur, quelque chose en toi rechigne cependant à faire usage de la lame qu'aurait dû brandir ton grand frère. Tu restes étonné tout de même, chaque fois que tu te résous à t'en servir, de constater qu'elle est parfaitement adaptée à ton gabarit, ce qui est pour le moins inhabituel pour une arme Péninsulaire.

Images non contractuelles de Zenith et Eclipse:

Ton armure : Elle est ce que tu as de plus cher... en or plutôt qu'en sentiments. On t'a longtemps vanté le travail des courtes-jambes, mais il t'aura fallu le voir pour le croire. À ce qu'ils t'ont dit, le prix exorbitant qu'ils t'ont chargé était déjà bien généreux, parce que « le cuivre et le zinc c'est bien sympa mais se fournir en titane et en odeline ici c'est une purge ! » Tu étais dubitatif au départ, mais après plusieurs années sans trace de rouille, à peine quelques éraflures, et des plaques glissant les unes sur les autres comme au premier jour, tu es plutôt satisfait de ton investissement.

Image non contractuelle de l'armure:

L'histoire

Karfïas 21:XI

En ce début d'année, la noblesse Suderonne semble être inexorablement attirée par Ydril. Et quand la noblesse se déplace, les problèmes tendent à la suivre. C'est donc moitié intrigué par les mouvements des puissants, moitié espérant pouvoir te confronter aux désastres qui suivraient inévitablement dans leur sillage que tu t'y es déplacé.

9e ennéade --------------------
Sous le regard de l'Ailée [Adelina]
Ainsi en emporte la marée [Louis d'Ydril]

Favriüs 21:XI

La nouvelle t'est arrivée tardivement, mais au moins t'est-elle tout de même arrivée. Les marins de Beaurivage en ont eu assez de fuir les flots. Le Wagyl, les brumes, la perte de Nelen... peut-être as-tu finalement trouvé ton dragon. Au sens propre du terme.

1ère ennéade --------------------
La ruée à travers l'or [Adriano di Alcacio]