Possessions & Equipements : Shaheem a hérité de son oncle sa fortune mais surtout ses biens matériels et immobiliers qui constituent la plus grande richesse de son patrimoine. Elle possède aujourd'hui trois marais salant, le long des côtes proche de l'embouchure sud de l'Oliya. En sus de l'activité hautement lucrative que représente l'or blanc, elle a sous sa coupe une vingtaine de maisons et ateliers, divers commerces qu'elle loue avec intérêt à Ashaï et plus récemment dans la capitale vaanie. Aussi est-elle à la fois dans l'investissement et dans la rente, jouissant de tout le confort nécessaire à son rang. Partagée entre sa vie dans sa cité, et Thaar, elle a depuis peu délocaliser le coeur névralgique de son empire pour le confortable palais racheté à bon prix. Elle apprécie particulièrement l'oppulence et le luxe qui règne entre ses murs, qu'elle a fait décorer avec goût. Son éducation faite avec soin, elle a depuis toujours veillé à ce que son confort soit également rentable, faisant fructifier ses possessions avec le temps. Aussi, Shaheem n'est pas vraiment attaché à ce qu'elle a ; elle se débarasse toujours le moment venu de ses meubles, ses soieries, ses moucharabiehs pour peu que cela lui rapporte. Mais il est une chose dont elle ne saurait se passer pour rien au monde. A son cou pend un collier d'or et d'argent, avec une unique perle brillante et nacrée en son centre. Ce bijou, qui n'a pourtant pas la plus grande valeur dans sa collection, est le seul relicat de sa tendre mère, qu'elle garde précieusement jour et nuit.
Apparence : La Princesse de Sel n'est guère imposante, ou impressionnante. De relativement petite taille, menue aux bras fins et à la silhouette fébrile, elle ne saurait faire face à la plupart des gens de ce monde sans lever les yeux bien haut. Et malgré sa petitesse, et son allure de poupée, se dégage quelque chose d'étrange, presque hypnotique lorsqu'on s'attarde sur les traits de cette femme-enfant. Son épaisse crinière brune fait ressortir la clarté de ses yeux verts d'eau, et la pâleur relative de sa peau que le soleil d'un dur labeur n'a pas tanné. Elle a, dans son allure, tout de la chatte svelte et habile, se déplaçant avec légereté. D'aucun n'aurait su dire si ses pas, souvent nus, ne lui permettaient pas de voler tant ils semblaient gracieux. Pour autant, rien dans sa mine ne laissait transparaitre la douceur ou la candeur propre aux jeunes filles ; son regard était puissant, etouffant comme le marais bourbeux prêt à ensevelir les corps et le monde. Elle avait appris avec le temps que ses airs enfantins étaient à la fois une aubaine et une malédiction. Avec ses traits poupin, ils la sous-estimaient souvent et beaucoup le regrettaient par la suite très amèrement. Mais cela avait aussi le défaut de sa qualité : elle ne se faisait entendre que difficilement. La jugeant sur sa seule apparence, la plupart du temps elle n'avait pas même le temps de s'exprimer que déjà on n'avait plus d'oreille à lui prêter. Qui écouterait une enfant lorsqu'on parlait d'affaires ? Alors, Shaheem avait appris à ne point trop sourire, à ne point trop rire non plus. Plus son visage était grave, plus on la prenait au sérieux. Parfois elle se demandait encore si elle savait être plus légère, dans l'intimité, tant ce masque froid et insipide était devenue une extension d'elle-même. De la même manière, elle s'était arrangée pour qu'assez tôt, on ne la regarde plus comme un fillette, troquant alors ses atours pour les soieries les plus précieuses, les bijoux les plus scandaleux. Elle aimait les belles choses, et plus encore : elle aimait être belle. Alors elle s'affairait à être toujours à la dernière mode, à posséder les créations les plus en vues, en symbole de puissance mais surtout pour s'approprier ce corps qui lui semblait parfois si disgrâcieux, si hors des normes qu'il était impossible de l'aimer tout à fait. Elle camouflait alors ses insécurités de femmes derrière ces artefacts.
Taille :1m53
Couleur des yeux :Vert d'eau
Couleur des cheveux/pilosité :Brune
Personnalité : Shaheem Misara El'Angharad est orgueilleuse. Si la plupart des gens y trouverait là un défaut, l'orgueil devenait vite une qualité dans lunivers dans lequel elle avait grandit. Elle se tient en très haute opinion, car elle est importante ; pas irremplaçable, mais pour l'heure, c'est avec elle que l'on devait compter. Elle n'aime donc guère minimiser son pouvoir ou sa capacité à en acquérir plus vite que le commun. Elle est une Princesse-Marchande - la Princesse de Sel - et se doit de tenir son rang. Aussi a-t-elle développer un perfectionnisme certain, et une intransigeance envers elle-même. Elle ne se satisfait pas de la médiocrité, quand bien même elle viendrait d'elle. Elle donc tout à la fois sa plus grande admiratrice et son pire juge. C'est cette force de caractère qui lui on permit de reprendre à la suite de son oncle et de s'imposer à son tour. C'est une jeune femme sérieuse dans son travail, dont l'ambition est largement nourrie aussi par ses fantasmes. Elle est encore jeune, et sa vision du monde est marquée par son âge ; Shaheem ne se limite pas, laissant libre-court à ses envies et ses aspirations sans la moindre restriction. Elle n'a pas peur d'échouer, considérant cela comme une leçon à retenir, d'autant plus qu'elle est presque toujours certaine d'y revenir un jour ou l'autre. Son obstination est une qualité fondamentale qu'elle aime cultiver depuis très jeune, sous l'éducation bienveillante de son oncle et sa tante. Ils l'ont toujours accompagné pour qu'elle soit à même de reprendre les affaires familiales le moment venu, et elle est extrêmement fière de son héritage. En dehors des aspects propres à son travail, la Princesse de Sel est d'un tempérament taquin, n'hésitant pas à faire preuve de cynisme et adepte des railleries, qui l'amusent beaucoup. Si elle ne se laisse pas aller à la familiarité avec le tout venant, elle montre une toute autre facette dans l'intimité. Elle est dévouée aux gens à qui elle tient, et n'offre jamais à demi sa confiance ; aussi est-ce très rare qu'elle l'accorde à quelqu'un. Ses plus proches amis ont une alliée de poids qui ne lésigne pas lorsqu'il s'agit de leur confort ou de leur plaisir. Par conséquent, elle tolère très mal la trahison et la tromperie : il n'y a pas de place aux demie-mesure. Quiconque bafoue ses sentiments s'en retrouve invariablement puni, de toutes les façons possibles. Elle irait au bout du monde pour obtenir la satisfaction de la vengeance, et plus loin encore pour réduire en poussière ceux qui l'ont nuit.
Capacités magiques : Aucune.
Histoire
La Princesse de Sel soupira lascivement, alors que ses doigts engourdis par l’effort glissèrent dans ses cheveux. La lueur du dehors parvenait faiblement à travers les tissus, laissant à la pièce une étrange atmosphère orangée. Elle lorgna sur une ouverture, jugeant qu’il devait être la fin d’après-midi. Elle n’avait pas su quitter son petit bureau aujourd’hui. Les documents qui gisaient çà et là, à moitié rédigés, signés ou bien même pas encore lu lui donnèrent presque la nausée. Jamais donc ces obligations stupides ne se terminaient ? Elle songea un instant laisser cela à un gestionnaire, puis abandonna aussitôt l’idée. Qui aurait pu se montrer assez digne pour gérer ses propres affaires à sa place ? Non, c’était un labeur qu’elle seule pouvait accomplir. Aucun homme vivant sur cette terre ne saurait combler les attentes de Shaheem mieux qu’elle-même. Alors, face à la fatalité, elle se pencha à nouveau sur les demandes et traités en cours. Là, quelle plaie !
Un bruissement derrière elle attira son attention, sans pour autant qu’elle détache ses yeux des copies, trempant un calame dans l’encre avant de noircir de sa signature le bas de l’acte de vente. Bien vite, deux mains graciles vinrent se poser sur ses épaules puis son col, dans une caresse appréciable. Elle sentait d’ici les effluves ambrées, rondes et entêtantes qu’elle connaissait si bien, et travailla d’autant plus fort pour ne pas y céder. Et malgré tous ses efforts, elle ne pu s’empêcher d’imaginer les boucles rousses cascader non loin de son visage, et les grands yeux noisettes rire silencieusement. Les Cinq la mettait à l'épreuve à chaque instant avec pareille distraction, lui rappelant qu'ils veillaient, ombres silencieuses dans son quotidien.
« — Que me veux-tu ? — Je m’ennuie. — Et bien tu n’as qu’à aller t’occuper ailleurs. J’ai des choses à faire.
La voix de la rouquine était mutine, chantante et ô combien enivrante dans sa chambre qui paraissait à présent si minuscule qu’il était presque impossible de respirer pour deux. Elle fut tout de même fière de tenir bon, posant sa plume, lâchant de nouveau un soupir lasse pour se tourner à peine vers son invitée. Elle faisait la moue, comme une enfant privée de jouet. C’était ainsi qu’elle était la plus jolie, bien plus que lorsqu’elle accordait des sourires à n’importe qui. Non, cette mine là était réservée à la Princesse, et cette dernière adorait posséder en exclusivité.
— Tu as toujours des choses à faire, rétorqua-t-elle. Tu n’as même plus de temps à m’accorder. — Sûrement aurais-je d’avantage à t’offrir si tu ne venais pas me déranger pendant que je suis occupée. N’as-tu toi-même rien à faire de mieux ? — Non.
Elle mentait. Bien sûr qu’elle avait fort à faire au dehors de cette pièce, Shaheem s’en était assurée ; elle occupait un rôle important dans son empire, un rôle eut égard à la confiance qu’elle portait à la rouquine. Mihai et elle avait quasiment grandie ensemble ; elle était issue de la haute bourgeoisie Asharite, et avait contribué longtemps aux affaires de sa famille. Elles se connaissaient par cœur, comme deux cousines que le sort avait rapproché. Mihai avait hérité des biens de sa maison des années avant que la Princesse ne succède au titre de son oncle. Elle n’avait qu’une dizaine d’années, et le Prince-Marchand n’avait pas hésité une seule seconde. Il lui offrit un foyer et sa protection. Ainsi, elle avait toujours eu une place particulière dans les affaires des El'Angharad. Elevée parmi les leurs, ils avaient peu à peu mêlé leur activité si bien qu’aujourd’hui, la belle renarde s’occupait des biens locatifs pour la Princesse de Sel. Elle bénissait chaque instant Kyria pour l'avoir placé sur son chemin, et en vint presque à regretter de ne pas être plus dévote ; un étrange sentiment de culpabilité l'assaillit, avant de s'estomper aussi rapidement. Elle n'avait pas de temps pour aller aux Temples, et sa tantine lui avait toujours assuré que la maison des Dieux se trouvait là, dans le coeur des croyants. Alors, bien heureuse de ne pas s'accabler d'avantage, elle profiterait de la prochaine cérémonie pour se rattraper.
Elle la regarda sans un mot s’éloigner, et s’allonger dans les épais coussins qui garnissait son futon. Le silence se fit quelques instants, aucune des deux n’étant tout à fait dupe. Intérieurement, Shaheem maugréa de la laisser gagner ainsi ; elle avait réussi à la détourner de sa tâche, aussi fastidieuse fut-elle. D’ailleurs, il ne fallut pas plus longtemps pour qu’un sourire triomphal éclaire le visage de sa commensale. Elle n’était visiblement pas prête à déguerpir des lieux, ni même à la laisser tranquille une seconde de plus. Pourtant elle y avait cru quand, s’installant dans un mutisme respectueux, elle était resté là une bonne partie de l’après-midi. Dommage que les bonnes choses ne durent jamais ; il eut fallut que les Dieux lui offre le don parole. Elle aurait été encore plus charmante si elle avait été muette.
— C’est les nouvelles propositions ?
Elle avait certainement déjà la réponse, en ayant lu par-dessus son épaule quelques instants plus tôt. Elle inclina du chef, saisissant une des propositions rédigée. Il s’agissait d’un bien dans Thaar, le douzième qu’elle avait acquis. Une petite masure, non loin du marché, qui présentait au rez-de-chaussée un commerce et à l’étage, deux larges pièces servant à l’habitation. Elle n’avait pas attendu bien longtemps avant de faire main basse sur la propriété ; comme à chaque fois les marchands installés ne pouvaient plus subvenir à l’entretien de leur bien, ni assurer la sécurité de leur commerce. Alors, Mihai apparaissait à leur porte, leur proposait une offre dérisoire qu’ils étaient contraint d’accepter, puis, dans sa généreuse bonté, la Princesse de Sel leur proposait d’y rester pour un loyer qui assurait la rentabilité de l’achat dans l’année. Cela permettait aux petites gens d’échelonner leurs dettes, et à Shaheem de s’enrichir. Elle faisait ainsi la pluie et le beau temps une vingtaine commerces différents. Une entreprise florissante mais qui l’éreintait.
— J’ai accepté la demande du potier. Il ne m’a pas paru être un mauvais payeur, et j’aime à ce que mon argent me revienne, avec ses intérêts.
La rouquine gloussa. Toutes deux savaient très bien ce qu’il se passait si le potier venait à manquer ses échéances. Elle ne faisait guère dans la charité, et avait les moyens suffisant de récupérer son dû, par la force si besoin. C’était là une leçon élémentaire qu’elle avait appris auprès de son oncle. Brahem Ilsi El’Angharad avait recueilli Shaheem à la naissance. Elle n’avait jamais connu ses parents, et n’avait jamais ressenti le besoin de les connaitre ; le Prince-Marchand Brahem et sa tantine, Iselda, était son père et sa mère. Ils n’avaient jamais eu d’enfants propres durant leurs longues années de mariage, mais avaient toujours considéré leur nièce comme si c’était leur fille. Elle avait donc reçu la meilleure des instructions, auprès de maîtres Thaarie et doeben, veillant à ce qu’elle maitrise la géographie et l’histoire, ainsi que le Moyen-Oliyan et la langue noire. Ainsi, lorsque son éducation fut suffisante aux yeux de Brahem, il s’attela à la préparer lui-même à la gestion de ses affaires. Là, sûr qu’il n’imaginait pas qu’elle devrait se débrouiller sans lui si vite !
— Tu devrais revenir plus souvent. Le silence retomba, jetant un froid dans la pièce. Mihai la toisa un instant, retrouvant sa mine boudeuse dont elle n’ignorait aucun détail. Elle était juste parfaite ainsi. Elle se redressa, et traversa de nouveau l’espace qui les séparait, se tenant droite, dépassant de toute sa hauteur la Princesse assise sur son siège. Je ne tiendrai pas éternellement les chiens en laisse. Tu sais que le choix de ton oncle lors des semailles n’a pas fait l’unanimité. J’ai entendu dire que la Compagnie de l’Aiguille d’Or… — Assez. N’en as-tu pas marre de me resservir toujours les mêmes choses ? Ophelia n’est certes pas la lame la plus affutée d’Ashaï, mais elle n’est pas assez sotte pour s’en prendre à moi. Cela fait des années maintenant, et s’il avait fallu tenter quelques choses, c’est à la disparition de Brahem et Iselda. — Oui mais… — Le sujet est clos. Ma famille a déjà contrôlé cette ville par le passé. Je veille à la sécurité et à la bonne tenue de la cité, même depuis Thaar. Peu importe ce que tu penses – ou même ce que je pense – des décisions passées. La seule chose qui devrait te préoccuper ce sont celles à venir. — Si tu ne prends pas gare, les gens finiront par se lasser de tes absences, un jour. Shaheem se leva d’un bon, le rouge aux joues, saisissant dans un même mouvement le poignée de son amie. — Je t’interdis de me parler sur ce ton. Je t’interdis de me défier avec un mot de plus ! N’oublie pas quelle est ta place ici. Crois-tu seulement que je siégerais au conseil si je ne savais pas pertinemment ce que je faisais ?
Elle était vexée, en vérité. Ce n’était pas de la colère, pas vraiment en tout cas. Debout, la rousse la dépassait d’une bonne tête et demie, et pourtant, à l’instant, elle n’avait jamais parut plus princière de la journée. Le menton haut, le regard méprisant, elle finit par lâcher sa prise. Il en avait toujours été ainsi avec Mihai : elle lui rendait la vie dure, exagérant le moindre argument jusqu’à la faire sortir de ses gonds. C’était comme un jeu pour elle, à user des mots qui à coup sûr la ferait bondir. Ashaï était sous sa coupe, et rien au dehors ne laissait présager une quelconque dissidence. Ses marais salant produisait bien, et les retombées économiques permettaient de maintenir la paix civile dans l’ensemble des quartiers. Et puis, concernant ses absences, elle avait fait en sorte qu’elles n’aient aucun impact sur sa ville. Outre sa gestion centralisée dans ses appartements Thaarie, elle avait également dépêché deux hommes de confiance ici aussi. Lorsque Mihai s’absentait, c’était eux qui prenaient le relais. Elle connaissait également assez la rouquine pour savoir qu’elle avait glissé, çà et là, quelques espions et autres oreilles averties. De plus, l’Aiguille Dorée n’était plus vraiment un problème ; cela faisait des lustres que sa dirigeante, la dernière de sa famille, avait mis les voiles pour le lointain sans préavis de retour. Dès lors, y voyant une opportunité, Shaheem avait engagé un travail de sape ; passant par des colporteurs de ragots, montant quelques mauvaises affaires, elle s’était assurée de mettre définitivement Ophelia hors course, même si elle venait à avoir le mal du pays.
Elle inspira profondément, et se détourna, retrouvant un peu de sa sérénité. — A moins que tu ne m’ais caché des nouvelles ? Elle ne répondit pas, piégée. Bien sûr qu’elle n’avait rien à lui cacher, ce n’était pas dans son intérêt. C’est ce que je pensais. Je m’en retourne à la capitale demain, à la première heure. Maintenant, va, tu m’as assez fait perdre mon temps. — Ne repars pas. Sa voix s’était fait supplique, et comme si elle avait pu l’oublier, son parfum entêtant lui caressa de nouveau des narines. Ne pars pas. Après tu m’oublies.
Elle sentit presque aussitôt le corps chaud contre son dos et les mèches bouclées frôler son cou. Les doigts fins, de ceux qui n’ont jamais eu à travailler, se posèrent sur son ventre, cherchant malgré eux à traverser le tissu. Et il demeurait ces effluves enivrantes, qui troublèrent sa vision, et lui firent oublier jusqu’à l’amoncellement de documents qui attendaient patiemment devant elle. Puis, un souffle dans sa nuque précéda d’à peine un instant les lèvres humides. Un frisson lui parcourut l’échine alors que ses paupières posaient un voile sur ses yeux verts d’eau.
— Jamais. ».
HRP:
Dernière édition par Shaheem Angharad le Mar 27 Fév 2024 - 21:51, édité 4 fois
Shaheem Angharad
Sang-mêlé
Nombre de messages : 60 Âge : 19 Date d'inscription : 26/02/2024
En voilà une qui va nous saler d'un côté puis de l'autre avant de nous passer au grill
Code:
[Métier] : Princesse-Marchande, Conseillère de Thaar.
[Sexe] : Sang-mêlé & Féminin
[Classe d'arme] : Aucune
[Alignement] : Neutre Strict
Foire au RP ~ Pour tout ce qui est recherche de compagnons RP. En bref, que du bonheur ! Journal de bord ~ Pour archiver tes liens de RP qui content l'histoire de ton personnage {Vivement conseillé}. Et enfin, si tu as des question, n'hésite surtout pas à demander l'aide d'un parrain, ou à tout simplement poser tes questions dans la partie créée à cet effet.
Sujet: Shaheem Misara El'Angharad 
Lun 26 Fév 2024 - 11:16
