Nombre de messages : 7 Âge : 28 Date d'inscription : 01/04/2024
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 712 ans Taille : 1m80 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Niir'l, larme de la Voilée Lun 1 Avr 2024 - 22:19
Ceux qui chantent d'un même accord ont pu l'entendre dans leur rêves. Une sombre mélodie, funeste symphonie à la limite de ce qui est imperceptible par l’ouïe. Une voix silencieuse qui parvenait à leur chuchoter : « Rejoins nous. Ensemble nous serons éternels. Nous ne ferons plus qu'un. » Mais j'ai peur. J'ai peur de la mer noire qui m'avalera en son sein.
Possessions & Equipements : -Vetus Tsoss, le Baiser de la Voilée. Relique du clergé de Teiweon, dague sacrificielle utilisée pour les rituels. -Velve Streea, dague empoisonnée, arme de la Famille Hune'Baenre.
Apparence :
Taille : 1m80
Couleur des yeux : Rouges
Couleur des cheveux/pilosité : Blancs
Leur regard se pose sur toi et un seul mot leur vient à l'esprit. Indifférence. Elle se lit sur ton visage mais aussi partiellement sur ton corps. Cette mascarade autrefois considérée comme somptueuse tenue de prêtresse essaye désespérément de recouvrir ta peau, lambeaux de tissus déchirés flottant inutilement au dessus de tes jambes mises à nues. Bien lointain est-il désormais, l'éclat cérémoniel de cet habit dont tu refuses pourtant de te débarrasser. Tu le laisses enserrer ton corps et tu continueras de le faire jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien. Cependant, si les versets de l'Eda vengeur à sa surface venaient à disparaître ou si le voile de tissu recouvrant le haut de ton crâne t'étais arraché, tu t'en débarrasserais sans le moindre égard.
Ta chair ainsi exposée revêt de la même usure que ce qui la surplombe, recouverte de cicatrices des plus anciennes aux plus récentes encore rougies par la présence de ton sang. Y voir cependant une désinvolture de ta part s'avérerait bien peu pertinent, et l’œil non averti plonge avec facilité dans une conclusion aussi hâtive. Car c'est bien ton histoire qui peut se lire à même ta chair, sur cette peau à la teinte un peu trop claire qu'aucun désormais n'ose te faire remarquer. Les marques laissées par de puissants adversaires, les scarifications symboliques de ton ascension au sein du clergé, les runes tatouées qu'il est presque possible de voir briller lorsque tu te décides à utiliser ton Art. Cette histoire qui se lit tout le long du tracé de tes courbes, tu t'apprécies à l'exposer à tes amants, à leur dévoiler plus que simplement ta nudité, qui tu es réellement.
Personnalité : Une surface lisse, imperturbable, laissant d'ardentes perturbations la traverser sans jamais la dénaturer. A l'image d'une eau calme, une braise figée, glaciale au milieu d'un océan de flammes intarissables. Jamais vraiment n'as-tu affiché la même passion déchaînée que tes congénères, même alors que la jeunesse et son impulsivité maladroite t'étreignait. Calme, détachée, tu observais silencieusement là où les autres agissaient. Tu fus parfois haï pour cela, parfois convoitée, parfois aimée. Tu n'étais alors rien d'autre qu'un miroir, reflétant en leur direction le même comportement qu'ils avaient à ton égard.
Désormais tu sais, tu connais, et tu n'as plus besoin de voir pour réagir. Le calme qui emplit chacun de tes mouvements et chacune de tes pensées ne t'as jamais quitté et tu apprécies tout particulièrement sa présence lorsque la fureur gronde en ton sein. Ton sang Ilythiiri désire passionnément et tu as appris à le museler tout comme à le relâcher. Une discipline qui te fut enseignée par la maîtrise de ton Art et que tu appliques également pour les grognements de ta chair.
Car bien rares sont ceux qui ont pu voir se dessiner une émotion sur ton visage quelles que soient les circonstances, lorsque tu tues, lors d'une étreinte charnelle ou même lorsque la douleur fait hurler ta chair. Un masque glacé qui jamais ne voit ses traits se déformer, car tout comme celle que tu révères, tu n'es rien d'autre qu'une messagère. Ta vision et tes écrits jamais ne doivent se ternirent d'une partialité indigne. Tu es un fragment de la mémoire du Puy, du souvenir de ceux qui sont tombés, de ceux qui ont vaincu, de ceux qui ont brillé. Tu les pleures, tu les aimes, mais jamais ton masque ne se voit fragilisé de la moindre fissure.
Capacités magiques : Si ce fut sur les vivants que les balbutiements de ton Art se firent, tu préfères pourtant la manipulation des morts. Les infidèles, les hérétiques n'ont pas droit à ta grâce, et si tu leur accordes pourtant parfois le privilège d'exercer tes talents sur eux après la mort, tu ne leur témoigne pas le moindre respect. Un comportement bien différent lorsqu'il te revient de manipuler des eldéens. Eux dont la braise s'est déjà retrouvée entre les mains de la Voilée, tu les considères comme tes enfants. Choisis pour avoir l'honneur de combattre à nouveau par delà la mort, tu leur préfères la qualité à la quantité, accordant un soin tout particulier à leurs actes d'Outre Tombe, que jamais leur fierté ne se voit ternie. Tu ne rechignes cependant pas à déconstruire le vivant lorsqu'il s'agit des ennemis d'Elda, chacun d'eux devenant un allié passé le trépas.
Ta volonté se voit canalisée par une dague qui ne te quittes presque jamais. Relique d'importance du clergé de la Gardienne, elle est composée par les ossements d'un Porte flamme, des os bénis et sacrés que bien peu ont le droit de serait-ce que de toucher.
Histoire
Imperfection aux yeux de la lignée des Hune'Baenre, jetée dans les osts pour y être broyée, l’entraînement qui te fut administré s'avéra particulièrement sévère et brutal. Tu n'étais pas sensée y survivre, et sans doute fut-ce ton calme étrange pour une si jeune braise qui te sauva la vie. Un corps frêle mais souple qui appris à manier la dague avec une discipline absolue, un effort que les maîtres d'armes ne pouvaient qu'apprécier, pour la plupart. Et bien que fut repérée ta sensibilité à la trame, nombreuses furent les occasions où ta braise manqua de se faire éteindre par les tiens.
Avec ton attitude détachée et ta neutralité qui se brisait uniquement lorsque l'on venait la critiquer, ce fut sans grande surprise que tu cherchas à attirer le regard du Vengeur lors de ton Clor d’Beannaighil. Tu éprouvais une certaine admiration pour sa capacité de jugement, pour ses aptitudes à départager, à faire le juste choix quelles que puissent être les circonstances. Des enseignements qui te suivent même encore aujourd'hui.
Tu te retrouvas très tôt au sein du temple de la Gardienne elle même, plongée de force dans des rites de mort approchée, t'obligeant à surmonter bien vite ta crainte de l'eau si tu souhaitais t'en sortir. Mais malgré les nombreuses tentatives, tu étais toujours là, toujours aussi calme et obéissante. C'est ainsi que tu remportas ta première réelle victoire et gagna le droit de vivre.
Il ne t'en resta plus qu'à en profiter, car malgré le dur labeur qui demeurait en toute circonstances ta priorité, tu appris néanmoins à apprécier simplement exister. Et de ce fait, tu développas une appréciation toute particulière envers l'art. Pas celui qui te permettait de manipuler la chair, mais bien celui qui t'entourait presque en toute circonstances. Les chants, les mélodies, les peintures, les corps, l'écriture et bien d'autres, ils te fascinaient de par leur simplicité bien plus qu'ils ne l'auraient dû.
Ce fut lors de l'Invasion Noire que pour la première fois réellement, la peur t'enserra. La mort tu l'avais déjà maintes fois côtoyée, mais jamais n'avais-tu ressentie une telle proximité avec les dieux. Ils étaient partout autour de toi, t'observaient, t'étouffaient, leur chuchotements remplissant ton crâne si bien que même ton Art se vit perturbé. Le jardin de Kerhel te marqua et son souvenir jamais ne te quitta. Car c'est bien d'une fascination morbide que tu es prise lorsque tu observes l'Anaëh, ces terres qui furent autrefois celles de tes ancêtres, cette forêt oppressante qui te rentre dans le crâne et qui affiche pourtant une beauté et une puissance que tu ne peux que respecter.
Comme le voulait la proximité de ton sang au clergé de la Voilée, tu appliquas tes devoirs avec rigueur, en mémoire de ceux qui étaient tombés au cours de la Guerre Sainte. Ce fut à cette période que tu développas des habitudes de vie que tu utilises encore aujourd'hui, car avec le conflit te vint la réelle compréhension de ta mission. Tu écumas nombres de livres, consulta nombre de tes supérieurs afin de posséder la compréhension la plus fidèle possible de l'histoire eldéenne. Tu souhaitais en archiver chaque détail, en enseigner les leçons les plus importantes pour que les erreurs du passé ne se reproduisent et que l'avenir de ton peuple s'en voit dénué. Les nouvelles générations se devaient de comprendre mais aussi de se souvenir de ce qui avait été, car peut être un jour, eux aussi feraient partis des colossales archives du Puy.
Les années passant, les conflits s’enchaînant et ton Art se renforçant, ton lien avec la Voilée ne s'en vit que renforcé. Au yeux de tes congénères et de ta famille, ton apparente indifférence frôlait parfois le dérangeant, certains avançant même que tu étais déjà morte. Mais aucun d'eux ne pouvait remettre en cause ta foi, ton efficacité et ta dangerosité. Car aussi impassible et détachée pouvais-tu paraître, tu ne souffrais d'aucune hésitation à blesser, à mutiler ou à tuer sans jamais te départir de ton masque. Une vision qui provoquait parfois un véritable effroi parmi tes victimes et qui en rajouta à ta réputation.
Le Voile t'impacta sans doute tout autant que l'Invasion Noire, si ce n'est plus. Car tu participas à l'expédition qui s'engouffra dans les ruines de Nisétis, à la recherche de réponses, à la recherche d'épreuves, à la recherche du divin. Et si les détails de ce que tu y as vu et ressenti tu ne les as jamais partagés, ils n'en restent pas moins profondément ancrés dans ta mémoire. Jamais tu n'oublieras le sang, la chair, le gouffre béant, ces battements chassant la moindre de tes pensées, percutant tout ton être d'une puissance inégalée, les battements de cœur d'un Dieu. Jamais jusqu'alors n'avais-tu connu pareil effroi, pareille admiration, et les ténèbres de Nisétis ne t'ont depuis lors, jamais vraiment abandonnée.
Les débâcles des campagnes drows du début du onzième cycle vidèrent à une vitesse effroyable les hautes sphères du Puy, et toi, tu demeuras. Jugeant, enseignant, archivant comme tu l'avais toujours fait, comme tu te devais de le faire jusqu'au jour où ta braise s’essoufflerait. La mort de Vlos'Veldruk laissa le clergé sans tête. En ta qualité de Jatha'la Yatharil le titre délaissé peut t'incomber comme à n'importe lequel de tes égaux. Une épreuve de plus dont il te faudra sortir victorieuse, si tu espères un jour être digne de devenir la Première de la Voilée.
HRP:
Dernière édition par Niir'l le Jeu 4 Avr 2024 - 21:49, édité 1 fois
Artiön Laergûl
Modérateur
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Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 719 ans Taille : 2m54 Niveau Magique : Maître.
Sujet: Re: Niir'l, larme de la Voilée Jeu 4 Avr 2024 - 21:34
Code:
[Métier] : Grande-Prêtresse de Teiweon
[Sexe] : Drow & Féminin
[Classe d'arme] : Corps à Corps & Magie
[Alignement] : Loyal Mauvais
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