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 Ça avait commencé comme ça

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Viliam
Sang-mêlé
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MessageSujet: Ça avait commencé comme ça    Ça avait commencé comme ça  I_icon_minitimeMer 1 Mai 2024 - 10:15


fin seconde énnéade, vérimios 21XI
Campagne de Thaar

-C’est vraiment con comme idée.
-Ouai mais ça marche.
-ça reste vraiment con. Et en plus on se les cailles

Les deux hommes, vêtus de leurs uniformes blancs caractéristiques parlaient à voix très basse, camouflés parmi des rochers blanchis par le givre. Heureusement pour eux, la matinée n’était qu’à peine levée et aussi faisait-il encore frais, mais vu les rayons de soleil doux, cela ne saurait durer.

A leur côté, la petite silhouette frêle de la troisième dirigeante de l’Aile Blanche, un sempiternel air mutin sur son petit visage. Elle ne disait rien, écoutant simplement la conversation de ses frères qui semblaient à la fois se chamailler et rire ensemble. C’était là une scène familière. Ils avaient débuté ainsi. Tous les trois contre le monde. Et vingt ans plus tard, les choses avaient certes changées, mais ..pas tant que cela au final.

En contrebas de leur position, une route étroite bordée par une crevasse. Difficile pour un chariot, donc, de faire demi-tour une fois pris dans ce goulot. Et il suffisait d’un malencontreux éboulement de neige et de roches pour se retrouver bien coincé.

Facile de se dire que personne ne serait assez idiot pour passer par là…Et pourtant. Des sons caractéristiques résonnèrent entre les pierres. Ren eut un air victorieux. Viliam fit soudain un geste et tous trois se recroquevillèrent davantage, et relevèrent leurs foulards. Quelques secondes plus tard, ils pouvaient assister à l’arrivée d’une petite caravane qui soulevait son nuage de neige sur sa route.

Trois mercenaires en belle armure et en cape de leomenis au-devant, deux à l’arrière. Une carriole fermée, élégante. Pas mal de bagages à l'arrière et deux chevaux pour tirer le tout. L’un des soldats claqua de la langue, agacé par le contretemps que représentait l’éboulement sur lequel ils venaient de butter. Il fit un geste, et deux de ses hommes mirent pied à terre. Ceux à l’arrière semblaient chercher autour d’eux d’où la menace viendrait. Ils n'étaient pas dupes à ce point...Mais c'était trop tard.

Un regard entre les trois bandits suffit.

Brusquement, les occupants de la carriole purent sentir un lourd poids tomber sur le toit, alors que Viliam avait sauté le premier. Ren dans un même geste avait lancé une de leur grenade sur les hommes aux devant, pris de cours.

Il y eut un cri perçant au-dedans du véhicule. Viliam se pencha une seconde sur l’intérieur, pour tomber nez à nez avec un couple aux yeux aussi grand que des chouettes. L’homme était plutôt épais, mais flasque. Il portait un cours sabre à sa hanche mais à sa taille ridicule, il ne semblait être qu'un objet d'apparat. La femme, difficile à décrire tant elle était engoncée sous les couches de tissus tous plus bariolés et jurant les uns avec les autres. Son visage dépassait à peine de ses voiles. Tout puait le luxe là-dedans, jusqu’au murs de la carriole, tapissé d’une peau d’un fauve quelconque.

-Eh bah c’est pas le bon goût qui vous étouffe.
-Pardon ?! fit l’homme, oubliant presque sa peur devant l’outrage.
-Eh Vil’ ! Ren coupa cours à l’échange quelque peu lunaire.

Aussitôt le bandit se redressa, juste à temps pour parer un coup de lame avec sa propre rapière, alors que son frère repoussait un autre des soldats au devant. Les deux qui avaient pris la grenade de plein fouet fixaient la scène, l’œil hagard sans bouger.

Clarisse quant à elle avait attendu que l’attention se fasse sur eux deux pour se glisser sur le devant du véhicule, où elle s’attelait à détacher toute les sangles que ses doigts habilles trouvaient. Elle réagit à peine lorsque derrière elle, une autre bombe explosa. Les chevaux des soldats à l'arrière cabrèrent et hurlèrent de tout leur saoul, terrorisé par la scène. L’un des hommes chuta lourdement et ne se releva pas. Le second eut à peine le temps de mettre pied à terre qu’il dû lutter contre les coups de rapière.

-Dépêche Clarisse !
-Ren attention !

Du coin de l’œil Viliam vit le blond reculer jusqu’à frôler la falaise qui les longeait, acculé par le chef des hommes d’armes. Le bandit serra les dents.

-Allez dégage toi !
Un coup de pied pour envoyer définitivement son adversaire paitre plus tard, Viliam sauta de son perchoir et s’en vint secourir son camarade. Le soldat n’eut d’autre choix que de reculer, laissant un peu de répit au second. Il se retrouvait désormais à deux contre un et il grogna, sachant qu'il avait perdu le combat.

-Vous vous en sortirez pas comme ça.
-Ah ouai ?

A nouveau il y eut un regard de connivence entre les deux bandits. L'Aile Blanche avait gagné.

Ça avait commencé comme ça  811

Quelques minutes plus tard, les cinq hommes étaient soigneusement ligotés sur le côté de la route. Ceux qui avaient respiré l’Eryolis revenaient peut à peu à eux, pour comprendre ce qu'il s'était passé. Le chef de la troupe quant à lui dardait un regard noir sur les trois malfrats, sans les lâcher une seule seconde.

Les deux bourgeois étaient quant à eux tenus en respect par Ren tandis que Clarisse terminait de les débarrasser soigneusement de tout ce qui lui semblait d’importance et déposait le tout près des bagages qu'elle avait entassé. Il y avait des lourds coffres, sans doute de vêtements, quoi que l'un était plus petit et plus épais et...bougeait ? Il y avait aussi une petite cassette bien plus intéressante. La pie avait un attrait certain pour ce qui pouvait briller et l’œil particulièrement exercé.. Viliam était lui assis en tailleur sur le toit du véhicule, et gravait quelque chose au couteau dans la belle peinture flambant neuve.

Ça avait commencé comme ça, il y avait bien longtemps. Trois voleurs à l’amitié inébranlable contre le petit monde bien trop arrangé des bourgeois.
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