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 Julas Noir [Libre]

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Gorben Bayezid
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MessageSujet: Julas Noir [Libre]   Julas Noir [Libre] I_icon_minitimeJeu 4 Juil 2024 - 8:36


Julas de la première ennéade de Karfias,
Hiver de l'an 21 du XIème Cycle

C'était un jour de froid mordant, un jour où le gel rendait le sol plus dur que le marbre du palais du Joyau. En ce premier Julas de Karfias, après que le Guet ait renforcé sa présence à Thaar suite à l'impensable, une ombre planait sur la cité troublée. Au petit matin, des colonnes entières de miliciens vidèrent caserne pour se déverser dans les rues et venelles de la métropole, telles des fourmis soldats quittant la colonie. Alors que certains dormaient encore, des portes furent ouvertes à la volée, et les hommes du Guet pénétrèrent dans les maisons sans sommation. Tirés au saut du lit, quelques hommes et femmes hagards n'eurent d'autre choix que de suivre les gardes, ceux qui protestèrent se firent vite montrer le bâton et finirent par céder. Il était une chose certaine : ces hommes n'étaient pas ici pour plaisanter.

Sortis de chez eux, les pauvres hères qui n'avaient rien demandé se firent encagouler la tête et traîner à travers le dédale des rues de Thaar. Le Guet semblait savoir à quelles adresses se rendre, à quelles portes frapper, les sergents tenant un petit morceau de vélin alors qu'ils se rendaient sur les lieux de la rafle. Amassant un bon paquet de citadins, les miliciens les menèrent jusqu'à différentes places publiques au sein de la gigantesque mégapole. Le Guet semblait avoir mobilisé presque tous ses soldats pour l'occasion, tant la ville grouillait de leur présence, telle les rats les égouts. Sur ces places étaient arrangés des gibets, parfois avec le recours de la population locale. Et sur chacune de ces places où se tenait normalement commerce, des hérauts portant la livrée du Guet haranguaient la populace en se posant sur qui une estrade, qui un tonneau, qui un tabouret plus grand que les autres. Tous répétèrent le même message.

- Oyez, oyez, braves gens de Thaar ! Par ce froid matin de Julas, j'apporte avec moi les mots du commandant Gorben Bayezid, maître du Guet, qui parle au nom du Conseil des Princes. Il y a peu, un crime effroyable a été commis, ôtant la vie de la bien-aimée Princesse-Marchande Maralina Irohivrah en pleine nuit. Ce crime, revendiqué par l'Aile Blanche, ne restera pas impuni !

Comme pour donner plus de "corps" au message, les hommes du Guet commencèrent à pendre de façon sommaire les personnes collectées dans les maisons durant la matinée. Encagoulés, ils mirent du temps à se rendre compte de ce qu'il se passait, et même alors qu'ils en prenaient conscience, les gardes armés leur rappelèrent leur place au sein du troupeau des condamnés. Les hérauts attendirent les premiers lâchers de cordes pour continuer.

- L'Aile Blanche est accusée de troubles à l'ordre public, de sédition, de larcin, de dégradation, d'arsin, d'évasion criminelle, et elle est à présent plus maculée de sang encore. Le sang de Maralina Irohivrah, bien-aimée Princesse de la Chair, mais aussi des précédents Princes-Marchands honteusement assassinés, et dont les meurtriers ont à présent été mis au jour : je veux parler de feux Demetor Ypsilantis et Elvira Rahmani. Face à ces meurtres honteux qui souillent la ville de Thaar, le Guet prend ses dispositions. Toute personne connue comme faisant partie de l'organisation criminelle de l'Aile Blanche se doit d'être dénoncée et livrée aux autorités compétentes, à raison de dix souverains par tête. Oui, vous m'avez bien compris, dix souverains. Par tête. En ce qui concerne le chef de bande, vingt souverain. Vingt. Souverains.

Les hérauts laissèrent ces mots dorés couler dans les oreilles attentives de la population, au son des cordes qui claquent et des gémissements des condamnés, avant de reprendre leur discours.

- Toute personne ayant aidé l'Aile Blanche dans ses entreprises répugnantes d'assassinat doivent également être livrées, au prix de cinq souverains par tête. Toute personne ayant des informations sur l'Aile Blanche, ses planques, ses membres et ses futurs odieux projets, est amenée à le communiquer au Guet en échange d'une récompense. Rappelez-vous également que chaque fausse déclaration, chaque faux témoignage et chaque faux coupable amené au Guet verra le désignateur condamné à une peine équivalent sa forfaiture.

Nouveau claquement de cordes. Les gibets devenaient giboyeux, giboyeux de corps secoués par leurs derniers spasmes, ou se balançant au rythme du vent gelé matinal.

- Ces pauvres hères que vous voyez derrière moi ont aidé l'Aile Blanche, et étaient bien connus des autorités. N'ayez aucun remord, contemplez-les plutôt ! Voyez le sort réservé aux assassins, lorsque la justice se fait implacable ! Réjouissez-vous, citoyens de Thaar, car bientôt, le mal sera déterré à la racine ! Et pour montrer sa bonne volonté à vous protéger, le commandant Gorben Bayezid vous fait don de ses largesses !

Alors que les hérauts quittaient leur piédestal de fortune, des charrettes de vivres conduits par d'autres miliciens se frayèrent un chemin au travers des rues bondées de monde, devant parfois jouer des coudes et crier au service du Guet pour passer. Mais une fois sur les places, les gardes se mirent à distribuer pain au levain, pommes vertes, légumes de saison et autres frugales victuailles aux habitants de la ville. Le geste était clair : ce n'était pas l'Aile Blanche qui mettrait du pain dans la gamelle des pauvres, elle n'en avait guère les moyens. Et si elle voulait jouer à l'insurrection, elle devrait se rappeler que le Guet, plus ancien et plus fourbe, était une organisation criminelle aux ressources bien plus vastes, et aux scrupules bien moindres que ces semeurs de troubles devenus régicides.


Dernière édition par Gorben Bayezid le Ven 5 Juil 2024 - 9:57, édité 1 fois
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Ozkun le Magnifique
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MessageSujet: Re: Julas Noir [Libre]   Julas Noir [Libre] I_icon_minitimeJeu 4 Juil 2024 - 12:56


Dans les venelles réfrigérées, le temps était à l’orage.

Il avait vu bien trop de choses pour être réellement surprit de la situation et son renifloir, lui criait une seul et unique chose : tout ça sentirait bientôt la merde, le sang et les tripes. Un bien beau et sacré foutoir en prévision, qui découlait d’un acte qui, à contrario de ce qu’il pensait, lui avait fait haussé une belle paire de broussailleux. La Mère Puterelle était morte, lardé dans ses propres pénates par les beaux oiseaux en cape vêtu. Si on lui avait demandé de parier une pièce là-dessus, sûr qu’il aurait refusé et plutôt cents fois qu’une. Pas que ce genre de forfaiture n’était pas entré dans un genre de quotidien, loin de là ; on s’ouvrait la panse pour un oui ou pour un non, parfois même pour les deux dans cette foutue cité. Mais sa propre expérience lui hurlait que rien, n’était jamais identique aux apparences. Aussi, en tant que fieffé membre de la belle organisation, il en savait un peu plus que tous les chieurs de sables qui s’agglutinaient dans le sillage de la gente armée local. Mais, était-ce vraiment à lui de réagir ? Loin de là. On lui refilait quelques bons ordres et plus souvent, des bons tuyaux. Même si, c’était principalement là son utilité à lui, que de savoir écouter ce que les croquants cherchaient à dissimuler.

C’est dans un naturel pitoyable et apathique qu’il avait suivit les cohortes de vilains qui s’en allaient suivre le sillon creusé par les hommes du guet. On le bousculait, on le ruait, on lui assenait quelques claques et il cédait facilement la place quand on lui montrait un brin d’acier – pas fou le bougre. Mais dans la grande majorité des cas, on lui accordait en réalité moins qu’une œillade sévère. Car qui, se souciait réellement des miséreux dans son genre ? Fusse t-il nain en plus. Même ceux de sa race n’avait que dédain à son encontre ; paria parmi les siens sur tout les plans, on ne voyait en lui que l’opportuniste leveur de mains en quête d’une obole pour espérer survivre au jour qui suivrait. A force pour sûr, certains se targuaient de savoir le placer en lui donnant du dénominant, « Lève-la-patte » c’était donc son nom. Et de ça, il ne faisait que peu de conjoncture, préférant et de loin, conserver se statut qui lui accordait le pied froid et l’estomac noué tout en le préservant des retombées qui frappaient les plus clinquants. Ô, il n’était pas le seul manchard à faire la course aux bonnes gens et dans l’agitation, son œil expert avait déjà repéré quelqu’un de la bande à Quenotte, qui s’employait à vider les poches des mal réveillés.

Gelengur n’aimait pas beaucoup ses petits nouveaux ; ils n’avaient ni respect, ni classe chez les sans-logis. Des têtes brulées qui se prendraient un jour ou l’autre la foudre, bien profond dans le fondement sans réussir à expliquer le pourquoi du comment. Mais les temps étaient ainsi et il se devait de composer avec. Quand vint alors une des nombreuses places de la mégalopole, on put enfin y voir plus clair. Au centre, ça dégobillait du beau discours, enrobant le fiel par du miel de justice ; ces gens du Guet avait toujours une belle manière de faire les choses : dans l’art et le style. Il s’était trouvé un coin plutôt tranquille, sous une colonnade et d’ici, la vue était impeccable. Du moins, si on appréciait les cordeux qui s’agitaient en soubresauts, vidant des fluides dans une dernière danse macabre. Difficile à dire pourquoi on payait là du bon chanvre pour occulter les trognes de ceux qui n’y verraient bientôt plus rien ; le spectacle peut être, encore une fois.

Gelengur capta néanmoins, une information publique, qui serait un joli murmure aux oreilles de la Loge. Voici qu’on avait retrouvé les meurtriers des Ypsilantis ! Et bien, encore une chose qu’il aurait évité de mettre au crédit de l’Aile plus si Blanche que ça. Le mendiant resta encore un petit temps et se délecta des quelques bribes de khuzdul qui lui parvenait : parmi ceux de sa race, on cherchait déjà à trouver le meilleur des moyens pour se faire un peu d’or en vendant son voisin à longues oreilles ou à longues jambes.

Ô , les  temps qui arrivaient, seraient vraiment resplendi-sang.
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Viliam
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MessageSujet: Re: Julas Noir [Libre]   Julas Noir [Libre] I_icon_minitimeVen 5 Juil 2024 - 8:45


Une scène des plus macabre qui en laissa plus d’un pantois. La foule frissonna, lorsque les corps furent soumis au vide terrible. Les dires se répandraient. L’Aile Blanche c’était-elle vraiment teintée de sang ? Ceux qu'on disait héros étranges, venus d’on ne savait où, avaient-ils vraiment souillés les principes qu'ils clamaient tant avoir au cœur? Pourquoi ? Pourquoi une telle effusion de sang? Maralina avait été haïe, mais les Ypsilantis...? Qu'avaient-ils donc fait ?

Mais  si une partie de la foule condamnait déjà cette barbarie. Tous n’étaient pas dupe non plus. Si certains se contentaient des quelques légumes qu’on leur jeta, s’y précipitant avant qu’un autre ne leur subtilise les précieuses denrées, et que d'autres, se tenaient déja prêt à vendre quiconque leur paraitrait louche pour quelques pièces d'or, certains restaient plutôt en retrait, craintif, surpris, hésitant.

Une silhouette, parmi l’épaisse foule, ne sembla pas plus émue que cela, ni dans un sens, ni dans l'autre. L’homme, dont le visage était assombrit d’une lourde capuche comme tant en ces longs jours d'hivers, darda un œil méditatif sur les cadavres qui se balançaient puis sur les soldats s’échinant à œuvrer comme ils auraient dû le faire voilà bien longtemps.

Alors c’était donc ça. Il avait fallu que le sang coule autant, il avait fallu que le guet cherche à détruire, pour faire un peu de bien.

Cynisme pathétique.

La bouche de l’homme se fendit d’une grimace méprisante.

Se retournant, il chercha à s’en aller tranquillement, comme s'il avait assez vu du spectacle. Il ne fit rien, rien pour se faire remarquer plus que les autres, point infime dans la masse qu'il était à cet instant. Il ni protesta pas, ni chercha pas à se battre. La seule chose qu’il fit, c’est qu’il siffla.

La modulation n’était pas un simple son strident. C’était étrange, et si cela eut un sens, peu, si ce n'était personne, ne le saisit. Certains pourtant, sans comprendre le mots sifflé, levèrent sans doute le nez, cherchant dans les hauteurs des bâtiments, le ou les responsables de la modulation étrange du son qui faisait presque penser au cris d’un rapace.

C’était le son que l’on entendait, lorsque l’Adain’Vinje était là.
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Oriale
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MessageSujet: Re: Julas Noir [Libre]   Julas Noir [Libre] I_icon_minitimeSam 6 Juil 2024 - 12:59


Oriale se cachait dans une petite ruelle sombre, son visage pâle à cause du froid glacial et de l'horreur qui se passait devant elle. Elle voyait les gardes du Guet accrocher des gens aux gibets, les pauvres personnes tirées de leurs lits sans aucune raison. Chaque fois qu'elle entendait le bruit des cordes et les cris des gens, elle serrait les poings si fort que ses ongles lui faisaient mal.

Elle était furieuse contre l'Aile Blanche. Ces bandits qui prétendaient se battre pour le bien du peuple faisaient souffrir des innocents avec leurs actions insensées. Leurs crimes, qui avaient coûté la vie à plusieurs princes marchands, entraînaient une répression terrible sur toute la ville. Oriale savait que cela ne ferait qu'empirer les choses pour tout le monde. L'Aile Blanche avait joué avec le feu et des innocents payaient le prix fort à leur place. Leur soi-disant quête de justice ne faisait qu'apporter plus de violence et de souffrance.

Son cœur se serra en voyant les gens innocents traînés hors de leurs maisons, leurs têtes couvertes de sacs, et pendus sans aucune pitié. Son esprit vagabonda vers Viliam, ce bandit qu'elle avait rencontré. Comme l’Aile Blanche, lui aussi prétendait s'en prendre aux riches pour aider les pauvres. Elle l'avait trouvé sympathique et trouvait ses idéaux très nobles, mais aujourd'hui en voyant le chaos et la douleur causés par l'Aile Blanche, elle se demandait si Viliam n’était pas le même genre de justicier, aveuglé par une lutte inutile.

Près d'elle, des passants inquiets observaient l'inquiétant spectacle et échangeaient leurs états d'âme, tous craignaient ce qui allait se passer maintenant.


"Comment tout cela va-t-il finir?" demanda une femme, l'inquiétude marquée sur son visage. "On dirait que la ville est en train de s'effondrer."
"Je pense que l'Aile Blanche a bien fait de tuer ces Princes-Marchands," répliqua un homme avec détermination. "Ils étaient corrompus et ne se souciaient pas de nous."

"Peut-être," répondit un autre, plus âgé. "Mais avant, c'était plus simple. On avait des problèmes, oui, mais on ne craignait pas de se faire traîner hors de nos maisons pour être pendus dans la rue."
Ne pouvant plus rester silencieuse, Oriale s'avança légèrement, se joignant à la conversation.

"Ça finira mal pour tout le monde. La violence a déclenché une répression encore pire. Personne ne gagnera dans cette situation. Les innocents sont ceux qui souffriront le plus."

Les passants se tournèrent vers elle, leurs visages marqués par la peur et l'incertitude. Elle recula doucement, disparaissant dans l'ombre de la ruelle, le cœur lourd et l'esprit rempli de tristesse. Oriale aurait aimé trouver un moyen de protéger ceux qu'elle aimait, d'empêcher d'autres injustices. Elle ne pouvait pas rester là sans rien faire pendant que Thaar sombrait dans le chaos mais elle était impuissante. La jeune saltimbanque se demandait ce que faisait Viliam en ce moment, ce qu'il pensait de tout ça... pour sa part elle avait compris une chose importante : la violence ne ferait qu'amener plus de violence, et les vrais innocents seraient toujours les premiers à souffrir.
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Gorben Bayezid
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MessageSujet: Re: Julas Noir [Libre]   Julas Noir [Libre] I_icon_minitimeJeu 11 Juil 2024 - 8:33

Aussi brutales que furent les exécutions ordonnées par le Guet en ce triste jour de Julas, la population y trouva néanmoins son compte dans les larges charrettes distribuant les vivres octroyées par Gorben. Comme une sorte de compensation, ou de pot-de-vin, le Guet étant très versé dans l'usage de ce dernier. Car après ces pendaisons qui en laissèrent plus d'un conjecturer qui se cachait sous ces masques de sacs noirs, les miliciens s'étaient pour la plupart dispersés dans les rues de Thaar. Les patrouilles reprirent, plus régulières et plus fournies à présent. Les vagabonds, les hommes encapuchonnés, les gens de peu étaient approchés par la garde et froidement interrogés sur leurs activités. La Cité des Cités ne pouvait laisser passer un crime aussi grave que le régicide, et se devait de le rappeler au commun des mortels.

La loi martiale n'était pas encore appliquée, tout simplement parce qu'il n'y avait pas de loi martiale dans le code du Guet. Néanmoins, la mégapole était certainement plongée dedans, pour le meilleur et pour le pire.

Et au milieu de toute cette confusion, de cette rigueur policière s'emparant de la ville alanguie, de petits enfants habillés comme des mendiants se faufilèrent dans les ruelles. D'où venaient-ils ? Personne ne le savait. Personne n'en avait rien à faire, de toute façon. Un orphelin de plus dans une cité inondée de ces pauvrets, qui pouvait bien s'en soucier ? Se montrant farouche, ils approchaient rarement ceux qui leur tendaient la main. Ils ne parlaient pas, par ailleurs, et se contentaient d'observer.

D'observer... et de rendre compte.
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MessageSujet: Re: Julas Noir [Libre]   Julas Noir [Libre] I_icon_minitime

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