Reconaissance (libre)

Une vraie fourmilière !Voila ce qu'était cette ville, Diantra, bondé d'humains, étant leur capitale, mais aussi de Drows, d'Elfs ainsi que d'autres espèces assez étranges.Tout le monde se bousculait dans les rues, certains pressés de rentrer chez eu et d'autres se précipitants vers le marché.Tinérad ne pouvait esperer mieux comme repère !Cette capitale devait comprendre énormement de clients, on ne se fait pas beaucoup d'amis dans le commerce et les commerçants possédants plusieurs biens importants preferent se debarrasser de leurs rivaux.Il y avait tout de même une bonne garde, certains gardes sillonaient les rues, tant qu'il n'était pas en mission, Tinérad n'avait rien contre eux mais pendant, c'était tout autre chose...

Il se faufila dans une ruelle étroite, des clochards gisaient sur le sol, ils devaient être atteint de la peste.Un des mourants se pencha vers Tinérad et leva la main vers son poignet demandant la charité !Cet être répugnant croyait-il une seule seconde que Tinérad deignerait s'occuper de son cas ?Il pouvait toujours tendre la main, il n'obtiendrait rien !Mais l'affreux s'accrocha desesperement a ses vêtements en pleurnichant, un bon coup de pied en pleine machoire calma ses ardeurs et l'envoya valdinguer contre le mur de l'étroit passage.Après cette perte de temps Tinérad déboucha sur une rue plus large mais pratiquement vide, des gens aux regards sombres marchaient en trainant leurs godillons répiécés derrière eux.La misère touchait quand même une bonne partie de habitants, tant mieux !Cela confirmait l'idée de personnes importantes a Diantra requierants les services d'un assassin.

Les faibles torches éclairaient son passage, les yeux du tueur éxaminaient sans cesse les contours de la ville cherchants a retenirs tout les passages pouvants lui servir de retraite dans un futur proche.Un grand homme, a l'allure fiere, le regard haut et magnifiquement habillé montait sa monture, un énorme destrier noir aux naseaux fumants et aux lourds sabots.Il ne faisait aucun doute que le nouveau venu fasse partie de la noblesse, il bouscula la foule a l'aide de sa monture et se traça un passage a travers le regroupement, ses disciples suivants leur chef.Ce genre de types ne vivaient pas longtemps, enfin toujours plus que ceux qu'ils executaient, car s'étaient souvent leur passe temps favori, Tinérad, s'était pour lui different car il s'agissait de son métier mais cet homme, ce noble trop sur de lui mourrait de la main d'un assasin !

Tinérad marchait encore, cette fois dans le but de rentrer chez lui ou prendre des nouvelles en ce qui concernait les têtes mises a prix mais c'est a ce moment innatendue qu'il croisa le chemin de quelqu'un d'evidemment hatif !Les deux se percuterent de plein fouet, Tinérad lachant un juron se releva et fit facea l'individu...

Diantra, capitale de son espèce qui l'avait rejeté. Pas directement lui mais sa famille, donc il se sentait évidemment concerné. Rares étaient les fois où il venait à Diantra, surtout que le moment était mal venu puisque la ville était touchée par une maladie meurtrière et contagieuse. Bizarrement il y avait beaucoup de monde dehors alors que tous voient des morts qui jonchent le sol ou simplement des crevards qui demanden de l'aide mais en vain. Sans parler de cette affreuse odeur de chair brûlée qui couvait toute la ville. La crémation était sans doute le meilleur moyen pour limiter le nombre de malades. Voyez au moins le bon côté des choses: des maisons se libèrent puisque les habitants meurent.

Dans la foule, l'épéiste traçait son chemin et curieusement personne n'osait l'approcher et le voilà entouré d'un espace vide de personne. Pour quelqu'un qui n'aime pas se faire repérer, c'était foutu. Encore plus étrange c'était que même les misérables qui gênaient le passage, vautrés sur le sol, ne tendaient de main à l'homme dont personne ne connait le nom. Sans doute était-ce à cause de sa paleur morbide ou de la totale indifférence peinte sur son visage sur lequel tombent des mèches de cheveux noirs. Les gens débouchaient de rues noires de monde et à son tour, le combattant sortit de la ruelle sombre de personnes. Il repéra bientôt un cavalier, noble il n'en fait aucun doute. Pourquoi pas le suivre? Bien sûr, sur son destrier superbement harnaché et pourvu d'une grâce surnaturelle il devait être difficile à suivre. L'épéiste était bien peu hâté, certain que les livres ne partiraient pas encouran de toute façon. C'était la raison pour laquelle il était venu des lointaines terres jusqu'en capitale humaine. Il doutait que le cavalier reste dans les rues et se rendait certainement au siège du pouvoir de la société humaine.

Bref, s'il le suivait, sans doute pourrait-il trouver le château -bien qu'un édifice de cette taille ne doit être guère difficile à trouver-? Aussi, il était presque totalement sûr qu'il y avait une bibliothèque dans le bâtiment royal. Pouvez-vous imaginer les étagères des vieilles bibliothèques remplies de livres, tous plus anciens les uns que les aures. Pouvez-vous imaginez ceci? C'est d'une valeur inestimable! Tous ces livres regorgent de savoirs uniques, d'histoires qu'il ne faut jamais oublier. Surtout, il pourra continuer à rassembler plus d'informations sur sa famille, elle qui fut autrefois une force de la royauté.

Un vagabond qui courrait, vêtu de guenilles noircies et usées au fil du temps pénétra dans le cercle qui entourait l'épéiste. L'enfant d'un jeune âge passa très prêt du combattant intégralement habillé de noir. Celui-ci percuta quelques mètres plus loin un autre homme qui poussa un juron. Avant même que l'homme se relève, le vagabond était partit, indécelable maintenant tant la masse de gens était compacte. L'épéiste noir continua d'avancer sans prêter d'intérêt à l'incident qui venait de survenir, ou du moins il essaya de continuer sa marche puisque l'homme qui avait poussé son juron se releva et lui fit face. Vous la tête qu'il tirait, il ne semblait pas d'être d'humeur à plaisanter et qui plus est, semblait en vouloir au combattant qui portant n'avait rien fait à l'homme. Après tout, jamais il n'aurai courut comme ça et s'il l'eu fait, c'est avec aise qu'il aurait évité le blessé -s'il l'était-. Ce n'était pas dans les habitudes de l'épéiste de courrir sauf s'il s'agit de tuer. La rapidité le rendait redoutable. Après tout, il n'est pas un homme comme les autres.

Enfin bon, il fit face donc à cet autre individu, le regard vide de sentiments, sans reflets, d'une impassabilité absolue. S'ils avaient été dans un lieu rien que tout les deux, on aurait pu entendre un silence écrasant tant l'épéiste se tenait calme. Il était sûr de lui, sûr de son efficacité au combat. Jamais, au grand jamais, le combattant noir n'avait perdu contre un être humain.

L'homme le regardait, impassible.Aucune excuse, rien qu'un regard vide de vie! Pour qui se prenait-il celui-là ? Voilà qu'il le bousculait, lui, Tinérad! Et en plus de ça il parraisait le juger et surprit de le voir indigné d'avoir été jeté si durement au sol! Il allait lui en couter cher!

Résigné a faire valloir son droit d'obtenir des excuses, il s'approcha de l'individu, la main posé sur sa lame, pret a la sortir si l'homme se décidait a être menaçant, de nouveau...

-Je vous trouve bien irespectueux! Vous me poussez et ne vous excusez pas le moins du monde! J'éxige rapidemment des excuses, sans quoi je vous ferrait voir ce qu'il en coûte de me manquer de respect!

Le type allait craquer et s'excuser, il ne faisait aucun doute que Tinérad l'avait surpris l'individu! Et de toute façon s'il refusait de s'excuser il lui casserai un bras ou deux, non! Pas assez d'originalité! Un coup de couteau dans le bras gauche et une jambe brisée seraient suffisants!
Certes, Tinérad était jeune et parraissait sans danger au premier abord mais se révéler être un vrai tueur. Il avait pour habitude de se montrer courtois avec celui qui n'est pas sa cible mais lui, le type qui allait faire ses excuses, avait dépassé les bornes!

La foule s'était amassée autour de l'épéiste et de l'assassin. L'un était pris au dépourvu et l'autre dans une colère excessive.Mais le premier ne s'était toujours pas excusé et le deuxième en avait plus que marre! Il sortit sa dague empoisonnée et la figea sous le coup de la silhouette noire.

-Je réclame prestemment des excuses! Sans quoi ma dague penétrera dans votre cou, vous délaissant de toute vie.

Une goutte du poison coula le long du cou de l'épéiste, un liquide violet accompagné d'une légère teinte verdâtre. Un poison dont seul Tinérad et certains Elfs connaissaient le reméde.
Un sourire mesquin apparut sur le visage déterminé de Tinérad, l'imbécile en face de lui voulait jouer les durs, dommage pour lui!

(Désolé du retard : problème informatique)

Le voilà maintenant qu'il se plaignait. L'homme qui se tenait en face de l'épéiste était comme un gamin à son goût. Il faisait presque pitié. L'homme qui dans sa faiblesse s'était retrouvé au sol ordonnait des excuses. Pouvait-il vraiment croire que l'épéiste lui fournirait ce qu'il attendait? Non. L'être humain n'est pas digne de recevoir ce qu'il veut, il ne mérite rien. Les seules vrais valeurs ce trouvent dans les livres et ce n'est pas une personne aussi maladroite que l'homme qui faisait face au combattant qui allait changer la manière de penser de l'épéiste. Il scruta le visage coléreux de l'homme dressé devant lui. Il était bien jeune mais trop audacieux, ce qui était rare à voir. La plupart du temps quand on lui faisait face, les personnes regardaient le visage éteint, cadavérique presque, tant le teint était pâle mais bien vite on baissait les yeux pour ne plus frissoner devant l'effrayante figure qu'était le combattant sans nom.

-Je vous trouve bien irespectueux! Vous me poussez et ne vous excusez pas le moins du monde! J'éxige rapidemment des excuses, sans quoi je vous ferrait voir ce qu'il en coûte de me manquer de respect!

La jeunesse pourrait lui être fatal. Bien sûr, il faudrait d'abord menacer de mort le combattant, ce qui n'avait pas encore été fait. A cracher des ordres comme ça, il aurait juste le droit à l'ignorance de la part de celui qu'on avait prit comme étant le fautif dans cette histoire. Lui était totalement passif alors que l'autre se voyait déjà victorieux en recevant des excuses. En fait, ce jeune voyou râleur ne présentait aucun intérêt pour celui qui vivait pour lire.

A figer ses yeux mornes dans les yeux du gamin renversé mais toujours sans réaction, le pseudo-blessé semblait assez vexé pour lui mettre au cou une dague dite empoisonnée.

-Je réclame prestemment des excuses! Sans quoi ma dague penétrera dans votre cou, vous délaissant de toute vie.

Un doux liquide commença à couler sur la peau d'albâtre de l'épéiste. Dommage qu'il ne puisse voir la couleur de celui-ci. Le jeune homme en face de lui souriait d'un sourire fort désagréable. Alors il voulait vraiment défier le combattant noir? Savait-il seulement à qui avait-il affaire? Non, aucune chance. Personne ne savait qui il était vraiment. Seul l'épéiste savait qu'il n'était plus totalement humain. Il n'avait d'humain que le physique mais avait des aptitudes surhumaines. Comment était-ce possible? Tout simplement car sa famille avait été autrefois une très puissante famille pratiquant la nécromancie et que les pouvoirs donnés par les morts avait génétiquement modifié les membres de cette famille. Encore aujourd'hui on peut le voir chez l'épéiste. C'est pour celà qu'il ne doutait pas un seul instant qu'il puisse perdre contre ce jeune homme, même s'il se battait peu.

C'est avec une agilité surprenante que le combattant vêtu de noir attrapa le poignet menaçant sous sa gorge et l'agrippa avec une force qu'on ne lui aurait pas cru.

"Tu perds ton temps. Lâche cette arme."

Il ne lui dit pas qu'il trouverai la mort s'il voulait réellement défier l'épéiste pour justement ne pas le pousser à le faire. Bien sûr, pour cette étrange personne semblable à un cadrave vivant, le personnage qui lui faisait face n'avait aucune importance à côté des livres qui pouvaient se trouver à la bibliothèque royal.

La main du fautif se rabatit sur le poignet de Tinérad, quelle force pour quelqu'un qui parraissait si vieux, d'ailleurs il venait de remarquer ce détail a l'instant. Bien qu'il avait l'air d'avoir deux cents ans et le fait que Tinérad avait un profond respect pour les anciens cet homme s'était élancé sur lui sans même s'excuser mais...pour quelle raison ? Quelle raison un vieillard pouvait-il avoir à bousculer sans demander pardon par la suite ? Aucun. Soudain, l'apparition de sa bêtise le choqua, comment avait-il put être si bête ? L'homme devant lui ne l'avait pas poussé, enfin, il allait le savoir rapidemment.

Tinérad abaissa son arme et regarda l'épéiste noir dans les yeux, il y lu tout ce qu'il n'avait pas pu voir sous l'effet de sa colère : les yeux de l'homme était remplies d'une totale indifference mais aussi d'une, presque, envie que l'assassin s'arrete...

Ce qu'il fît. Il rangea sa dague et se contenta de s'excuser, pas de dédommager ! Il ne manquait plus que ça ! Avec sa condition financière il ne pouvait se permettre de dédommager un vieillard confondu avec une frippouille ! C'était surement un voleur qui l'avait bousculé au tournantou encore un sale gamin ! La ville en était remplie. Avec la peste elle ressemblait davantage a un tonneau remplie de pi**e où l'on noît des rats qu'a une ville.Il toisa l'homme:

-Je suis encore vraiment désolé du dérangement mais en vous voyant j'ai vraiment penssé qu'il s'agissait de vous ! Encore milles excuses ! Pourrais-je connaître votre nom afin de vous dédommager ulterieurement ? Je pourrais aussi vous rendre quelque service, sait-on jamais...

L'homme parraissait moins agacé et dédaigna prononcer son jugement...

HRPG : (Pas grand chose à dire, désolé)

Quand l'épéiste attrapa le poignet du presque homme, celui-ci ne sembla pas réagir. Sans doute était-il étonné de la réaction du combattant. C'est vrai que devant tant de haine et de colère, beaucoup auraient pliés, intimidés par le jeune homme. Ces personnes là sont faibles...ou juste assez malignes pour éviter les embêtements. Non, l'épéiste était un homme fort, il le savait que trop bien.

Bizarrement même, la personne qui se tenait là avec un main une dague dite empoisonnée se cama soudainement. La force employée pour bloquer le poignet de la victime de la bousculade avait dû être assez forte pour le dissuader de demander plus que des excuses: un défi. Vu l'arme qu'il arborait, le jeune homme devait être plutôt quelqu'un qui se bat à distance. Un bon combattant au corps-à-corps n'utilise pas de dague, blessant assez peu souvent à mort. S'il y avait eu combat, l'épéiste se serait arrangé pour se rapprocher de son ennemi et ainsi l'atteindre de sa grande et dangereuse épée. Une lame qui mordait la chair avec une précision effroyable et juste cachée sous la longue tunique du personnage.

Ce fut presque un soulagement quand la dague quitta le cou de l'épéiste pour retourner dans son fourreau. Ca aurait été une perte de temps pour l'épéiste de devoir combattre le jeune et de le tuer surtout qu'il ne comptait pas rester trop lontemps sur place. Bien sûr, l'adolescent resta avec un comportement toujours aussi peu agréable sûrement pour ne pas perdre la face ou pour ne pas se sentir honteux d'avoir accusé à tort le combattant en noir.

-Je suis encore vraiment désolé du dérangement mais en vous voyant j'ai vraiment penssé qu'il s'agissait de vous ! Encore milles excuses ! Pourrais-je connaître votre nom afin de vous dédommager ulterieurement ? Je pourrais aussi vous rendre quelque service, sait-on jamais...

L'épéiste écouta avec attention les dernières paroles qui seraient échangées avec l'homme à la dague.

"Je n'ai aucunement besoin de dédommagements et je crains que ta compagnie ne me soit d'aucune utilité."

Il le pensait vraiment. Que ferait-il d'un jeune quasiment sans expérience et qui plus est était une grande gueule comme les nomme t-on. Il était plus du genre à apporter des ennuis que de l'aide. Toujours l'épéiste avait été seul et toujours il le sera. Il ne peut compter que sur lui-même et ne faire confiance qu'à lui. Sur ce, l'homme cadavérique quitta du regard l'inconnu et se dirigea à nouveau dans la foule, espérant trouver rapidement la direction du château et ainsi la bibliothèque, destination ultime de ce voyage dans les terres des Hommes.