[Chateau] Rencontre avec le comte d'Ydril

Impressionée et intimidée par le personnage qu’étais le comte d’Ydril, Eleonor se montra par la suite un peu plus craintive et méfiante. Les nobles avaient parfois de sombres idées leur esprit corrompu par le pouvoir et l’avarice. Ce fut dans un silence religieux et c’était le cas de le dire qu’elle le suivit dans le château, il lui avait intimé de ne pas parler? Marqué au fer de l’obéissance et de la discipline rigoureuse de la religion elle se tut complètement, marchant à pas feutré et silencieux, priant ou réfléchissant. Si ce comte ne voulait pas lui indiquer simplement la route vers le pays elfe elle trouverait une autre personne afin de lui indiquer la route. Sa pensée était bien arrêté maintenant et malgré son air doux et naif il y avait quelque part dans l’ombre de l’âme d’Eleonor une volonté terrifiante assez grande pour la jeter dans un gouffre sans fin si elle s’y laissa prendre un jour. Elle n’avait pas peur de la mort, ni de la souffrance et même les histoires les plus horribles sur le pays des drow semblait un prix modeste a payer si ce n’était que pour éliminer cette maladie. Elle suivit donc le Comte d’Ydril attendant qu’il ouvre de nouveau la conversation, celui-ci l’ayant close de manière directe et claire.

La jeune femme me suivait depuis quelques minutes maintenant, quand nous arrivâmes au château, le portail fut ouvert, et nous entrâmes tranquillement, je regardais le jardin qui se trouvait a notre droite le jardinier se leva un sourire aux lèvres et me salua de la main, manière bien désinvolte de saluer son seigneur devez vous penser mais ce n'était pas le cas, le mot d'ordre dans ce château était l'amitié et la simplicité, nous étions tous des hommes, et le sang qui coulait dans mes veine était comme le leur. Nous entrâmes dans le bâtiment ou j'habitais, une très belle bâtisse, effectivement mon père avait démolis le château fort qui habitait d'habitude le régent pour construire un château moderne, un château de plaisance et non de combat. Une fois dans le salon je lui indiquai un immense sofa, et je m'assaillais en face d'elle, il fallait que je me calme.

_Ou voulez vous allez… que je puisse vous indiquer le chemin…

La prêtresse de Néera suivit le comte respectueusement même craintivement malgré l’ambiance conviviale. Elle n’avait jamais côtoyé les grands de se monde ayant toujours tendu sa main aux gens dans le désespoir et la pauvreté. Elle regarda un moment le comte se demandant si lui demander cette direction était prudent après tout. Il semblait déjà fort occupé et même dérangé par quelque chose. Soit, il lui avait proposé son aide après tout et le pire qu’il pourrait arriver c’est qu’il se moque d’elle et qu’il ne la croit pas. Peu importe, pour Eleonor être crût ou non ne comptait pas enfin ne comptait plus désormais. Quelle différence? Son avenir ne dépendait qu’elle ou presque maintenant et même pied et poing liée elle aurait continué vers ce funeste chemin. Assise sur le divan elle rejeta finalement sa capuche par politesse, on ne se couvrait pas ainsi dans une demeure. Maintenant ses traits pâle à découvert elle le fixait de son regard profond et hypnotisant. Ce fut après quelques secondes d’un lourd silence qu’elle dit avec calme et résignation.

-J’aimerais, monsieur le Comte, avoir quelques indications afin de.. elle prit un pause son air s’assombrissant et prenant un sérieux des plus macabres.. me rendre Puy d’Elda, la terre des drows.

Baissant les yeux calmement un moment puis se levant pour regarder dehors, la lumière l’encourageant. Elle était tournée à demi vers l’extérieure maintenant, la lumière du jour la rendant un peu moins pâle et faisait miroiter de long cheveux noir qui ruisselaient dans son dos comme une rivière d’ébène jusqu’en bas de sa taille.

-J’imagine bien comment une personne éduqué comme vous doit croire que c’est du suicide ou de la folie mais je ne cherche pas à être comprise. S’il y a là-bas un indice afin d’éliminer la peste le prix a payer.

Elle inspira calmement et soupira, un peu las.

-Quel qu’il soit ne m’importe peu. S’il y a des chances minimes ou même médiocre que mon pèlerinage porte quelques fruits cela suffira assez à mon existence entière.

Elle se tourna vers lui, le regard d’un sérieux inquiétant et austère que les religieux ont lorsque leur foi les guides aveuglément.

-Alors messire, pourriez-vous me donner, aussi maigre ou vague soit-elles, des informations afin de me rendre vers ces terres hostiles?

Elle se tut , une foi et une volonté inébranlable donnant à son regard une détermination indiscutable.

Au Puy d'Elda? Si c'est cette destination qui l'intéressait soit. En tant que régent d'Ydril je connaissais le chemin, mais a l'oral comme cela je ne pouvais pas le lui dire, souvent on connait commence se rendre a un endroit sans réellement le savoir… c'est juste une petite voix dans votre tête qui vous dit et vous guide sur votre route. Je la regardais dans les yeux, en se rendant la bas elle mourrait tout simplement, ce n'était pas du suicide mais bien une exécution, mais pas question que je l'en dissuade, du moins pas trop. Je me levais et allait dehors, lorsque je revins, j'avais une autre sacoche de soie, j'en sortis une pilule et l'avalait sec, puis mon regard se tourna de nouveau vers la charmante jeune prêtresse.

_Les âmes désespère cherche souvent la mort… une peste du cerveau a du vous atteindre… mais je n'en ai pas le remède… lorsque vous voudrez prendre congé je vous donnerais une carte qui devrais vous aider… du moins je l'espère… J'aimerais juste vous prévenir, lorsque vous atteindrez votre but et que vous saurez si oui ou non les drows sont la cause de la peste, vous ne pourrez rien faire si ce n'est dire adieu à la vie…

Je regardais a mon tour par la fenêtre, les nuages s'étaient retires, il semblait que la pluie n'allait plus tomber, une servante entra avec un plateau sur lequel reposait du the et des gâteau.

-Désoler mais il n'y avait que cela en cuisine, mais ne vous inquiéter pas, j'ais demande qu'on vous fasse un festin.

Eleonore écouta avec tolérance et respect ce que le comte lui dit. Une peste au cerveau? Elle serait morte en chemin si cela avait été le cas, la peste tue rapidement.

-Pour tout vous dire seigneur la mort ne m’effraie pas c’est le dernier passage vers ma déesse. Pour ce qui est de vôtre avis sur ma santé j’ai le grave regret de vous certifier que je suis en parfaite santé hormis la fatigue. Chose injuste, je vis pendant que des enfants de Diantra meurent dans des conditions les plus misérables.

Elle médita calmement semblant avoir toute sa tête malgré ses intentions plus qu’étrange.

-Excellence, je ne demande pas à être comprise ou quoi que se soit mais si vous aviez passé toute vôtre vie dédié à une déesse et que sa création, la vie, était en danger. Que feriez-vous? À vrai dire j’ai tenté tout les solutions raisonnables que l’on puisse trouver aux alchimistes passant par les médicaments des vieilles femmes. Aucun n’a réussit, rien n’arrête ce mal. J’ai soigné des dizaines de personnes et celles-ci sont toutes mortes dans mes pauvres mains mortelle et impuissante.

Elle marcha doucement à pas feutré dans la pièce son esprit tourbillonnant, la fatigue l’exténuant d’avantage sous ces émotions.

-J’ai miraculé bien des gens, j’ai soigné des vieilles personne, des enfants… j’ai même une fois soigné une noble jusqu’à son dernier souffle qu’elle expira par vieillesse..! Sa maladie causée par quelques faiblesses physiques lui interdisait des efforts trop intenses…. Et sous mes soins constant elle vécu quelques années de plus pour mourir naturellement.

Elle tourna légèrement le visage vers l’extérieure la douleur se lisant sur ses traits.

-Mais la peste me met en échec mon seigneur et ce inlassablement.

Elle soupira et joignit ses mains avec piété.

- Alors en qualité de croyante que je suis que croyez-vous qu’il me reste? Lorsque..Enfin.. Une réponse si sinistre soit-elle apparaît. Ma vie ne compte pas devant les centaines qui siègent et agonise dans Diantra.

Elle se tut, un peu bouleversée malgré elle le visage des défunts la hantant.

-Mes chances sont mince pour ne pas dire inutile mais si je ne le fais pas qui le fera?

Elle se tourna vers lui le regard brillant de courage et en même temps de désolation.

-Qui osera marcher vers la potence afin de sauver Diantra?

Elle se tut le fixant.

-Personne, personne ne brisera son être afin de garantir les autres.. .?Personne ou presque. Mais c’est qu’ils n’ont pas comprit que si ils attendaient ils finiraient tout aussi mort que s’il avait prit ce risque. Alors plutôt mourir en ayant essayé que de mourir dans la honte de n’avoir rien tenté pour le mien lorsque je savais un cuisant indice…….

Visiblement épuisée par les émotions qui l’avaient passionnément transporté pendant un moment elle s’appuya une main contre le mur, le souffle bas et vit une servante entrée déposant de luxueuse provision sur la table, la nourriture monastique se résumant à des pains bien humble, des soupes et quelques plats de saison très fade. Étonnée, elle regarda cet encas, un peu mal à l’aise mais elle ne voulait pas repousser la courtoisie quoique tout ce luxe l’étourdissait un peu. Ce fut alors qu’elle entendit le comte parler d’un festin pour elle, les yeux grands ouverts elle souffla :

-Un festin….monseigneur.. Me voyez-vous? Habillée de loque et de morceaux de chiffons.. je ne suis qu’une pauvre prêtresse. Je ne mérite pas d’avantage qu’un maigre et humble repas… Autrefois, lorsque mes parents étaient toujours et lorsque ma vie était dans la bourgeoisie.. lors de ma tendre enfance.. cet écart de luxe ne m’aurait pas intimidée mais aujourd’hui j’avoue en être un peu troublée.

Déjà que les gâteaux et le thé lui semblait immense la perspective d’un festin la fit blêmir.

« Ciel suis-je déjà à l’épreuve sur mon pèlerinage ainsi face à l’excès de la nourriture..?»

Une chose était certaine cette prêtresse de Néera était conditionnée à sa voie religieuse et l’estime de sa personne ne semblait pas être présent ou plutôt absent laissant toute la place à sa dévotion pour la déesse. Ce fut avec un air légèrement perdu qu’elle avança et s’assit, visiblement troublée en regardant les gâteaux et le thé.

Je regardais cette femme… sa bêtise me sidérait… je n'avais qu'une envie lui donner une baffe pour qu'elle reprenne ses esprit, je regardais la jeune femme de haut en bas… était-elle donc une gamine… en tout cas c'est l'impression qu'elle me laissait, je prenais une tasse de the et écoutais les paroles de la jeune femme… tout montrait qu'elle n'avait aucune idée de ce qu'était réellement la vie… tout me montrait qu'elle avait passe sa vie recluse et ne voyant que la souffrance dans son état le plus basique. Je prenais le couteau et m'entaillais le doigt, je regardais le sang… sa couleur était si rouge, je tendais le doigt vers elle.

_Mon statut m'oblige à tenter de vous raisonner, voyez vous ce sang? C'est l'avatar de la souffrance la plus basique, la souffrance du corps. C'est contre cette souffrance que vous tenter de vous battre. Je crois que vous pourriez la vaincre si vous n'étiez pas si butter, croyez vous que vous pourriez quoique ce soit contre la Peste? Votre bêtise m'apitoie beaucoup, et venant d'une prêtresse j'imaginais plus de sagesse.

Je regardais la jeune femme qui physiquement était une femme mais dans la tête n'était qu'un enfant capricieux qui croyait pouvoir sauver le monde.

_Vous imaginez réellement que vous pourriez stopper la peste? Sortez de votre bulle, sortez de votre monde de gamin, voyez le monde qui vous entoure, votre vie n'est qu'une flamme de bougie qui pourrait être soufflé à tout moment et la Peste est ce vent, et comme tout comme de vent il passera, vous feriez mieux de rentrer dans votre couvent ou je ne sais quoi et réfléchissez.

J'avais parlé sans réel conviction, je pensais ce que je disais mais je savais que cette femme ne m'écouterais pas, après tout elle avait quitte Diantra, elle n'avait donc pas écouté les ordres de ses supérieurs, cela était sur.

Eleonore écouta avec calme les paroles de cet homme et une sorte de vague déception passa sur son visage.

-Ah messir j'ai cru un instant être face à quelqun qui avait les yeux ouvert mais vous êtes......comme tout les autres nobles.

Elle soupira et regarda dehors, rabaissant sa capuche puis alla proche de la porte et elle dit.

-La "souffrance" que vous m'avez montré est ridicule, vous parlez de la souffrance d'une personne, je parle de la souffrance d'une nation. Vous devez être bien solitaire pour parler ainsi.

Elle le fixa avec sérieux mais respect avec un calme certain. Il ne comprenait pas, il voyait sa foi, sa vocation comme quelque chose de futile et enfantin. Pourtant rester assise et prier aurait été certe plus facile que passer tout ces jours et ses nuits aux chevets des malades ou prier en pénitence des heures durant à chaques fois qu'un d'eux mourrait.

-Vous devriez vous trouver quelqun de compétent pour vous soigner, ces comprimé d'herbe ne vous servira plus bientôt et vous devrez en prendre de plus en plus souvent.

Cet homme ne l'aidait pas et elle avait plutôt l'impression d'être le divertissement d'un autre de ces nobles capricieux et frivol qui croyait connaître la vie pourtant leur vie, la vie qu'ils menaient était donné à moins de dix pourcent de la population. Personne ne vivait dans ce luxe et cette oisivité. La plupart des gens se demandaient chaques jours s'il allaient manger pendant que cet homme faisait un festin pour une personne tandis que cela aurait pu nourrir une famille entière. Elle soupira et dit:

-Maintenant je suis désolée de vous priver de ce loisir mais je vais retourner à ma tâche et vous laissez vous reposer. Adieu Comte d'Ydril.

Ce fut avec un calme parfait qu'elle ouvrit la porte et se souvenant du chemin elle entreprit de sortir de cet endroit où la richesse l'étouffait.

[HJ: Désolée mais je vois pas comment ma perso aurait pu réagir autrement ]

Je regardais la jeune femme s'éloigner, pourquoi s'énerver de la sorte, sincèrement je ne voyais vraiment pas pourquoi une telle colère, mais après tout, peut-être l'avais-je blesse dans ses convictions, je me levais donc et la rejoignais, je me penchais pour lui indiquer ma repentance.

_Pardonner ma franchise, j'ais pris l'habitude de dire ce qui me pend au cœur, sachez que chacun a son fardeau, ses richesse qui m'entoure ne sont pas une raison de bonheur, ce château n'est qu'une cage, dorée certes mais elle reste une cage, et je m'excuse de ne pas avoir respecté votre fardeau qui est d'aider les autres. Je vous demande de rester au moins diner, ne voyer pas cela comme une insulte a vos habitudes mais une manière de m'excuser. Et ne vous inquiéter pas, j'envoi toujours à manger a l'orphelinat de la ville, votre festin ne sera donc pas au dépend des autres.

Je regardais la jeune femme dans les yeux, quand je m'excusais je n'y allais pas de main morte, s'était une habitude de famille.

La jeune femme s’arrêta, calme mais le regard assez directe, elle le toisait de manière neutre avec peut-être une légère surprise. Il était noble et s’excusait à une vulgaire orpheline et prêtresse. Une vision un peu étrange pour Eleonore à vrai dire. Elle lui avait dit qu’il était aussi cupide que tout les autres nobles mais il semblait avoir aussi des motifs autre et plus charitable. Elle ne savait pas si elle pouvait le croire mais elle se souvenait encore les bonnes manières que sa mère lui avait enseignées. En effet, Salva Luvieh, sa mère, lui avait enseigné les bonnes manières pendant l’enfance de celle-ci. Sa mère était une personne maladive et qui ne sortait jamais ou bougeait que peu. Elle avait donc passé tout son temps à faire d’Eleonor une future femme du grand monde malgré qu’ils ne fussent que de la petite bourgeoisie : les marchands qui ont réussi à faire fortune et autre. Avec une certaine méfiance elle le regarda un moment en silence puis soupira et se retourna vers lui.

-Vous êtes réellement une des personnes les plus étranges que je n’ai rencontrés dans ma vie, et par Néera ne vous inclinez pas ainsi devant une personne de ma pauvre provenance je vous pris humblement…vous ne devriez pas, vous êtes comte et de noble sang.

Elle avait détourné la tête un peu mal à l’aise par cette courbette et les excuses envers sa personne…

Eleonor ne semblait pas réellement en colère mais plutôt un peu fatiguée… Oui elle n’avait pas eu de repos ses derniers temps avec les malades et tout le reste à Diantra. Les propos pour l’orphelinat lui pincèrent le cœur, elle-même orpheline après la fuite de ses parents qui ne revinrent jamais. Ces dires firent remonter le peu d’estime qu’elle entretenait à son égard à l’instant et malgré son envie imminente de partir de cet endroit croulant de richesse choquante, elle joignit les mains et dit sur un ton neutre.

-Certes monsieur le Comte j’ai été élevé dans les bonnes manières de ce monde dans les plus jeunes moments de ma vie. Par soucis de bonne manière je ne peux donc refuser une telle accalmie de vôtre part aussi sincèrement exprimé. J’accepte donc de rester à diner afin de vous démontrer ma bonne volonté aussi sincère soit-elle.

Il y avait cependant de quoi d’abstrus dans le regard de la prêtresse, ses yeux violet hypnotisant semblaient fermés au monde extérieure ou à lui tout simplement. Elle se dégagea de la présence trop proche à son goût de cet représentant de la gente masculine et longea un mur, pensive et retourna proche du divan mais ne s’assit pas. Elle retourna plutôt près de la fenêtre, croisant les bras et elle regarda le soleil s’abaisser lentement sur les terres d’Ydril, la lumière doré donnant une teinte au couleur plus naturelle et en santé que son teint blême. Par politesse ou manque de conviction elle attendit qu’il parle, après tout il était le maître de cette demeure.

Je regardais la jeune femme, je ne l'interrompis pas dans son élan et la laissait parler elle ne me disait vraiment rien qui vaille mais je ne pouvais pas la laisser se balader fatiguée cet affamée je ne supportais pas ses plans mais au moins si elle devait le faire autant le faire en pleine possession de ses moyen, quand elle alla près du divan, je retournais m'assoir a mon tour, je la regardais et lui dit.

_Vous avez vu mon sang… était-il différent du votre? Suis-je différent des hommes qui son dehors? Je ne le crois pas, je suis un homme comme les autres, je suis née noble mais ce n'est qu'un titre. Et un homme digne de ce nom doit respecter la gente féminine et derrière vos draps humble vous êtes une femme…

Je regardais l'horloge, il était tard, très tard, il allait bientôt faire nuit, l'heure du repas approchait donc, je me levais et allais de nouveau a la cuisine mais a peine arrive a la porte je m'accrochais au mur, mon cœur battait a toute allure, je me laissai choir au sol a genou… serrant ma poitrine…

Elle écouta calmement celui-ci puis le voyant avec ce geste, cette main crispée contre la poitrine.. Elle le savait que trop bien ce qui se passait il était en train de faire un malaise cardiaque et comme elle l’avait dit ces herbes ne pourrait éternellement lui suffire il lui fallait des soins pertinent. Dans un calme des plus plat elle approcha prestement et jettant contre le sol d’un mouvement de bras dégager les étoffes qui couvraient son corps pour laisser une robe fort propre et bien entretenue dans des couleur neutre mais surtout une ceinture à sa taille où il y avait son matériel médical. De manières assurées et le regard connaissant, elle leva la tête de celui-ci vers elle et regarda les iris dilaté par la douleur. Peut-importe, il n’était pas en état de rouspéter et qu’il le veuille ou non elle allait lui procurer des soins approprié à son mal. Sur un ton autoritaire mais doux elle luit dit :

-Restez le plus calme possible et suivez ma respiration afin que vôtre corps ne panique pas à ce choc.

Elle prit la main libre de celui-ci le guidant de sa propre respiration qu’elle s’efforçait de garder calme malgré la situation et de l’autre elle sortit une fiole qu’elle avait achetée à un alchimiste nommé Sacha. C’était du nectar mystique, cela ne guérissait pas mais pouvait apaiser pas mal tout les maux existant. Pour cette fois cela pourrait certes l’aider mais il lui fallait quelqu'un afin de constamment le soigner et le veiller c’était évident.

Se rappelant quelques trucs qu’une vieille dame lui avait révélé : elle fit pression avec son index et son majeur à quelques endroit stratégique sur le torse du Comte afin d’apaiser la douleur de celui-ci.

Cette femme devant lui était certes jeune mais ses techniques étaient maîtrisées et sa connaissance médicale très élaboré pour une prêtresse, après tout elle avait vouée sa vie à soigner les gens jusqu’ici et elle s’était évertuée corps et âme à tout apprendre ce qui pouvait aider son prochain.

-Buvez ceci, c’est du nectar mystique vôtre malaise sera dissipé.

Sans plus de manière elle ouvrit le contenant et le versa dans cette bouche grimaçante de douleur, le seul effleurement de se produit procurait déjà un apaisement surprenant.

Je me laissais faire par la jeune femme, je n'avais pas vraiment le choix après tout dans l'état dans le quel j'étais, je pouvais juste montrer ma souffrance et c'est tout, et heureusement la charmante prêtresse était la pour m'aider a ne pas succomber a cette souffrance, lorsqu'elle m'appliqua sa technique de soin et que j'eu but se nectar aussi infecte qu'efficace, je me calmais, deux ou trois minutes après la douleur avait totalement disparut, je me relevais en m'appuyant sur le mur, je serrais le poing cette satane maladie…

_Mer… merci… je reviens.

Quoique encore faible je sortais de la salle sur mes deux pieds, et je montais, une fois dans ma chambre je me laissais tomber sur le sol, et je m'évanouis… Je ne savais pas ce qui m'arrivais je ne pouvais plus tenir, s'était la première fois, qu'y avait-il donc dans ce nectar… n'était-ce pas plutôt du poison… je ne savais pas, je ne savais plus je sombrai dans le néant de l'inconscience…

[ :D tu fais quoi?]

La prêtresse, loin d'être une débutante dans les maladies et ayant souvent vu les malaises cardiaques sur des vieillards, elle ne crût qu'en partie aux paroles de celui-ci. Pas qu’il devait mentir mais simplement la douleur devait lui faire des délires ou ne savait-il pas lui-même son état? Ce jeune comte était trop fier, un peu comme un paon, il ne souhaitait pas montrer sa faiblesse au grand jour mais cela ne stoppa pas Eleonor, entièrement dévoué à préserver la vie même si ce serait de son bourreaux. Lorsqu'il sorti de la pièce, elle le suivit de ces pas feutré et silencieux appliqué dans les endroits religieux afin de ne pas déranger les prières et elle le vu entrer dans un chambre et s'écrouler de nouveau. Décidément, il était réellement très malade et son corps, ne pouvant plus soutenir ces efforts presque impitoyable pour ne pas dire tyrannique. Elle s’approcha donc de nouveau avec calme, toujours et le souleva de toute ses forces afin d’étendre celui-ci sur le lit. Le dos et les reins de celle-ci lui firent mal, ses genoux tremblait. Il n’était pas si lourd mais il était un homme tout de même et elle, une jeune femme ayant vécue dans les misères mais les activités plus intellectuelle et spirituelle, elle n’avait jamais eu l’occasion de développer ses muscles pour ce genre d’effort soutenu. La volonté était cependant un atout puissant et c’était une chose qu’Eleonor ne manquait certainement pas. Lorsque celui-ci fut enfin étendu contre le matelas d’une qualité certaine elle remarqua sur une commode les objets classiques et que tout noble digne de ce nom possédait : une carafe d’eau, un bol et une serviette afin de pouvoir opérer une hygiène rafraîchissante lorsque celui-ci le souhaitait. Cette eau allait effectivement servir mais peut-être pas aux profits de l’hygiène cette fois. Versant l’eau dans le large bol en porcelaine délicate, elle y trempa l’étoffe qui servait à s’éponger et lui administra des compresses constamment afin de le rafraîchir et l’encourager à faire surface. Acharnée, elle soigna ce jeune comte, qui avait été si étrange avec elle, durant toute la nuit. Assidue et professionnelle, elle ne quitta pas le moindre instant le chevet de celui-ci ses cernes de fatigue se creusant d’avantage et son teint pâlissant une fois de plus. Ce qu’elle faisait, elle l’avait fait avec plusieurs malades au point de la rendre aussi blême et fantomatique. L’épuisement était son ennemi maintenant et si elle continuait d’avantage les choses allaient peut-être tourner mal pour elle. Mais ce genre de pensée ne lui effleurait pas l’esprit. Il y avait devant elle, peut importe son statuts, quelqu'un de malade et qu’elle avait les connaissances requises pour l’aider. Elle fit quelques fois pression afin de soulager un mal s’il adviendrait qu’il pointe encore, tout en surveillant constamment les signe vitaux grâce au battement de cœur et à la respiration. Il semblait faible et mal en point mais pas en danger de mort. Toute la nuit elle pria pour qu’un domestique vienne mais il n’était pas de coutume de déranger le maître on aurait dit. Personne n’entra et elle ne savait pas comment aller les quérir, elle ne pouvait pas quitter le malade des yeux au cas où que son état empirerait d’un moment à l’autre. Ce fut aux petites heures du matin, lorsque le comte d’Ydril semblait simplement dormir calmement et que son visage avait retrouvé un peu plus de couleur qu’elle se leva et déposa la compresse dans le bol proche du lit. Épuisée et à bout de souffle elle se laissa tomber à genou face à la fenêtre par où le sommeil doux, doré et matinal. Elle baissa la tête avec toute l’humilité qu’elle pouvait et pria avec ferveur pour le comte afin qu’il se retablisse, chuchotant la dite prière.

Oh douce Néera
Déesse sainte je vous en prie entendez-moi
Je me prosterne devant vous une fois de plus
Cœur, âme et esprit à nue
Je vous demande vous supplie
Cet homme souffre je crains le pire
Je plaide maîtresse, évitez cet autre martyr
Son cœur lourd et épuisé
Semble chercher en vain quelque aide mérité
Alors moi simple mortelle je vous en prie
Déesse de genèse en aide venez-lui
Allégez-le de son mal obscure
Et ce Néera une fois de plus je vous en conjure

Puis déposant ses mains gracieusement devant elle, elle se prosterna complètement devant la fenêtre, nimbée de la lumière dorée. Elle resta ainsi de longue minute en une position de pénitence et de soumission absolue devant le ciel visible derrière cette fenêtre et après un long moment elle se redressa lentement et joignit les mains pour prier d’avantage en silence. Celle-ci était perpendiculaire au comte, si elle tournait la tête elle pouvait le voir de face et lui il pouvait la voir de profile à moins qu’elle ne tourne la tête vers lui.

Lorsque je sorti enfin de mon état de sommeil profond, je me sentais beaucoup mieux, j'allais me lever quand je vis la jeune femme son teint pale éclairer par les rayons de soleil qui pénétrait dans la chambre, sa position me rappelait ma mère quand elle venait me réveiller au petit matin… Je comprenais tout de suite qu'elle m'avait sauve la vie très certainement… je posais ma main sur ma poitrine… mon cœur… si défaillant me valait bien des misère mais jusqu'à aujourd'hui j'avais toujours survécue aider par des personne que je ne connaissait que de noms… ce monde si dévergondé possédait encore des personne au cœur pur et je venais de comprendre que ce que cette femme voulais s'était suivre sa voix tout comme moi je suis ma voix en étant régent de cette ville, a chacun son destin, a chacun son chemin… je me levais et remarquais que j'étais torse nue mais cela ne me gênais pas je ne suis pas pudique, je m'approchais de la jeune femme, j'étais encore un peu faible mais cela n'était absolument rien. Mon visage était toujours aussi ferme, mais avec une grande volonté je me forçais à lui donner un sourire… un vrai sourire, non l'une de ces grimaces que j'offrais au officiels du royaume, sur ce sourire se lisait la reconnaissance et le respect que j'éprouvais envers elle. Je remettais une mèche rebelle en place et lui disais brièvement…

_Merci… je… je ne sais quoi dire… je sais vous allez me dire que c'est votre devoir mais je me dois quand même de vous remercier…

Mon regards se posa sur ses yeux et la je vis ses cernes… cela me touchais encore plus… je faisais une autre courbette et indiquais mon lit…

_Cela serais un plaisir pour moi de vous offrir un lit…

La prêtresse le regarda calement avec cette resignation qui tremblait toujours dans le fond de son regard et elle dit d’un air flegmatique et peut-être légèrement railleur à cause de la fatigue :

-Je n’aurai pas à le dire puisque vôtre Excellence l’a dit.

Elle semblait être d’une humeur légèrement plus joviale que la vieille, elle avait sauvé quelqu'un et elle ne respirait que pour préserver la vie. Cette nuit avait été une nuit très bénéfique pou sa psyché mais son corps en pouvait plus, elle tremblait d’épuisement mais son regard ne semblait trahir aucune inquiétude à cet attrait. À vrai dire cela lui passait bien au dessus de la tête, en général elle prenait soin de son corps minutieusement, lui, le réceptacle de sa vie mais en se moment les temps était dur et le sacrifice de soit apportait le bien être à plusieurs autres personnes. Lorsque celui-ci lui offrit en parfait gentlemen ce lit il oublia un détail qui lui avait peut-être échappé à cause de la fatigue. Elle était une femme de foi, elle ne pouvait reposer dans la couche d’un homme qu’il soit présent ou absent de la dite couche ce n’était pas bien séant et Elenor n’allait pas pêcher lorsqu’elle aurait facilement put se laisser effondrer contre une lisère boiser et dormir contre de la rocaille tant la fatigue la déchirait. Son teint prenant une teinte rosée quelques instant lorsqu’il lui proposa innocemment sa couche afin de se reposer. Pour ne pas offusquer celui-ci elle décida de lui expliquer dans le plus grand calme son futur refus et aussi de lui répéter quelque chose qui lui tenait à cœur et qui était très cohérent maintenant.

-Vôtre largesse m’honore messire mais je ne peux dormir dans la couche d’un membre du sexe opposé. Sauf tout mon respect pour vous je sais qu’il n’y a aucune mauvaise intention et je serais probablement seule mais ceci serait sacrilège et je n’aime pas pécher c’est contre mes dogmes religieux. Je refuse donc humblement mais vous remercie profondément.

Elle tourna avec fatigue le visage vers le soleil, y cherchant de l’énergie, puis elle se tourna et s’approcha de lui, glissant presque sur le sol de ses pas feutré dans sa toge de prêtresse.

-Messire je crois que vous pouvez me croire désormais lorsque je vous dis que vous devriez engager quelqu'un afin de prendre soin de vous. Pendant toute la nuit j’ai prié qu’un de vos servant entre afin de quérir toute l’aide nécessaire mais ils n’ont pas voulu vous troubler dans vôtre repos je crois et de plus je ne pouvais m’éloigner de vous sans craindre une rechute de vôtre part. Cette solitude est dangereuse surtout avec un problème médical comme le vôtre.

Elle le fixait intensément dans les yeux de ses iris violets hypnotisant, l’index relevé dans les airs comme un doux sermon que ferait une mère à un enfant.

-Vous devez bien avoir des médecins ou des alchimistes qui pourront veiller sur vous contre une somme modique non? Ce serait nécessaire à vôtre sécurité, réellement. La providence a croisé nos chemin et hier soir j’ai chassé la mort hors de vôtre porté mais demain qui le fera? Vos pilules d’herbe sont bien pour aider mais elles ne pourront pas récidiver les crises d’un aussi grande ampleur que la nuit passée et vous devez pertinemment le savoir.

Elle s’éloigna de nouveau et s’appuya contre le rebord de la fenêtre pour ne pas défaillir. Elle tenait étonnamment bien l’épuisement, y étant habitué. Elle ferma un peu les yeux afin que le décor arrête de tourner autour d’elle puis elle dit :

-Ferez-vous ce que je vous conseille? Pourrais-je avancer vers la potence avec la généreuse pensée que j’ai sauvée une toute dernière foi s le trésor de la vie avant de partir vers mon sombre chemin?

Elle ne dit pas d’avantage, concentrant tout ses efforts pour sembler normale.

Je regardais la jeune femme… elle avait raison, quoique j'en pense je ne pouvais survivre grâce a la providence qui mettait tout le temps quelqu'un sur ma route pour m'aider lors de ces crises grave… je regardais la jeune femme qui semblait si épuisé, on parlerait de cela une autre fois elle devait se reposer je ne pouvais pas la laisser dans cet état, je m'approchais donc d'elle et m'appuyait a mon tour sur le rebord. Je regardais le ciel rouge de l'aube, mon regarda se hasarda sur les yeux clos de la jeune femme autre preuve de sa fatigue profonde…

_J'ais une chambre d'ami au fond du couloir… si ces appartements ne vous conviennent pas, cette chambre devrait vous plaire je vous pris d'aller vous reposer… quand au médecin je n'en veux pas… Vous me trouverez certainement bute mais je ne veux pas que l'on me voit comme un handicape ou un malade…

Je ne regardais pas la fenêtre le soleil qui se levait dans son auréole de lumière sanguine, je serrais le poing un sourire mélancolique aux lèvres.

_Je suis un noble mais avant tout un soldat… et en tant que tel je ne veux pas apparaitre comme hors d'état de combattre au yeux de mes hommes… J'espère que vous comprenez cela?

Ce noble voulait réellement lui rendre la pareille, elle en fut toucher en un certain sens. Habituellement elle ne demandait jamais rien en échange et n’acceptais encore moins la charité puisque elle-même, elle devait la répandre au contraire. Cependant elle lui avait certe sauvé la vie et elle pouvait bien accepter cette grâce de remercîment sans culpabiliser d’avoir commis un excès. Elle tourna lentement la tête et entre-ouvris pour lui dire les mots suivant :

-Je comprend vôtre point mais n’oubliez pas que si vos hommes perdent leur chef ils seront d’autant plus désapointé que de le voir souffrant. De plus je me doute, sans vouloir être indiscrète, que vous n’êtes point marier car avec une santé fragile comme la vôtre elle ne vous quitterait pas d’un cran. Ainsi par toute logique l’opportunité d’un héritier directe de vous pour prendre vôtre relève n’est pas envisageable…

Elle lui sourit gentiment, plus de manière amical que le sourire monastique de calme que les religieux ont.

-Vous n’avez pas besoins que cette personne s’affiche comme médecin, donnez lui un habit de bonne ou major d’homme personnel et cela passera très bien, vous êtes noble après tout. Mais ceci dit ce n’est que des opportunités que je vous démontre.

Elle pensa à l’offre puis prenant tout ses forces restantes elle dit :

-J’accepte volontiers cette généreuse offre de vôtre part, Excellence, je ne puis aller bien plus loin ainsi de toute manière et ce dernier voyage me prendra toute mes forces je le crains. Je vous remercie encore.

Elle appuya sa main droite contre le mur et le longea afin de se rendre à la porte. Malgré la fatigue elle esquissa une révérence sans faille et se retira poliment afin de se rendre à la chambre.

Je regardais la jeune femme, elle avait bien raison, elle méritait bien du repos et si j'osais je lui demanderais d'occuper ce rôle mais je savais qu'elle allait refuser alors a quoi bon, tant qu'a me trimbaler quelqu'un mieux valait que ce sois une personne avec laquelle je me sente a l'aise. Je regardais par la fenêtre et lorsqu'elle sorti je m'assaillais sur le lit. Je regardais le ciel, du moins vers le ciel, avant de me lever et de partir, je descendis au salon et attendit que la jeune femme se réveille, la gouvernante avait ordonne de faire un petit déjeuné, juste du the et du pain.

_Je me demande si elle accepterait… pff… même pas besoin de me le demander je sais déjà la réponse.

Je me décontractais dans le divan fatigue, ou plutôt éprouvé, par les évènements

[HJ: Je vais aller répondre dans la chambre d'invitée =) ]

» [Chateau] Rencontre avec le Comte
» [Chateau] Temps sombres pour le Comte d'Ydril
» [Chateau : Salle des fêtes] Intronisation du nouveau Comte {Libre}
» Entretien avec le Comte
» Un comte pour un comté [Libre]

Rechercher

Résultats par : Messages Sujets
Recherche avancée