[Parvis] Harcèlement [PV Helios]

Hélios marchait d’un pas vif, l’église, voila donc qu’il se mettait à aller en se lieux a cause d’Uriel ! Maudit dragonnet qui n’en faisait encore et toujours qu’as sa tête ! Il sentait quelque chose en se lieu, il ne savait quoi mais il le sentait, enfin elle… Uriel était tout comme sa maitresse une femme mais bref… passons.

Délaissant l’animal qui voletait dans les hauteurs de l’église, Hélios s’approcha d’un chandelier ou divers chandelles brillaient. C’est d’une main tremblante qu’elle prit le cierge, l’alluma et le plaça parmi ses compagnons pour enfin se diriger vers la sortie.

La grande Hélios portait sa veste bleue des jours de vagabondage dans les rues, mais pas sur elle non. Cette fois c’est simplement sous son bras qu’elle se trouvait, laissant sa chemise a lanière noir a la vue de tous. Son pantalon moulant ses courbes peu féminines mettait en évidence qu’elle était un homme. Bien sur ce n’était que le fruit d’une ruse qu’elle jouait depuis l’âge de l’enfance mais qui devinerait que le resplendissant chevalier du dragon, homme bisant moult cœur féminin par sa froideur, n’était en vrai qu’une femme ?!

Ses long cheveux blond était laissé lâcher sur l’arrière, sur le devant c’était une multitude de mèche courte qui prenait place sur son visage d’ange, dégageant ses yeux a la couleur bleu si glaciale et en même temps laissant sa peau de nacre visible. Elle était coquette a sa façon, une façon si discrète que nul ne la voyait… Finalement hélios était peu être ordinaire même si sa beauté était grande, elle n’était ni vraiment belle pour une femme, ni vraiment virile pour un homme.

C’est a se moment la qu’on l’arrêta. Un homme s’accrocha à son bras sans raison apparente et lui parla de chose bien étrange. Elle le regarda, l’examinant d’un regard interrogateur en relevant a peine un de ses fins sourcils. Le tatoueur avait beaucoup d’homme et de femme dans sa vie sans nul doute. Mais à moins que le chevalier soit un démi elfe, c’était inexplicable de le voir sans un ombrage de barbe, son menton totalement et irrémédiablement imberbe et ses cilles, légèrement trop marqué pour un homme.

C’est d’une voix ambiguë que l’androgyne lui répondit.

« Messires Illyas, je ne sais que vous répondre mais je doute que faire de moi une œuvre d’art soit possible. Il y aurait bien trop à faire pour réussir a tirer de mon physique disgracieux autre chose qu’être capable de manier mon épée. »

Regardant l’homme tout en l’examinant de son regard perçant elle continua calmement, comme si rien ne pouvait la troubler. Il était légèrement plus grand qu’elle, comme beaucoup d’homme. Apres tout Hélios de faisait qu’un mètre soixante dix huit, et lui avait un mètre quatre vingt. Cruel destin incapable de lui donner tout les atouts d’un sexe bien défini. Toussotant elle reprit la parole pour se présenter. C’était la moindre des choses non ?

« Hélios… je me prénomme Hélios Dilandro. Je suppose que mes titres de chevalerie vous ennuieraient et je vous en épargne donc l’énumération. Permettez-moi juste de vous poser une question. Que me voulez vous vraiment ? »

Pas de mépris, pas de peur, juste une voix dénuée de toute expression si ce n’est cette étrange aura de calme apaisante que l’androgyne laissait se dégager de sa personne.

Ainsi donc le Tatoueur la trouvait belle ? Non naturellement pas, ce qu’il trouvait beau c’était Hélios, l’homme. Héliandra devait sans doute être destinée à souffrir en silence dans son corps presque trop douloureux pour son âme. D’ailleurs, en parlant d’âme… Son âme était telle celle d’un homme ou d’une femme ?

Le visage resta inexpressif, regardant l’homme l’examiner, faire le tour de son corps passant même dans son dos. Hélios ne répliquât pas, laissant faire cet étrange individu. Une fois cela fait il revint se planter devant lui, son regard bouffit et rougit dans celui glacial d’Hélios. L’humain venta ensuite la beauté de son corps étrange qu’elle haïssait et continua a se faire mystérieux quand a son métier et ses services.

Il finie par enfin dévoiler la raison de son admiration pour se corps. Un tatoueur… voila donc ce qu’il était. Hélios n’avait pas le moins du monde peur de l’aiguille ni du caractère définitif de la signature de l’artiste. D’une voix qu’elle voulue terriblement apaisante et rassurante elle lui répondit, acceptant cette étrange proposition pour un tel endroit.

« Et bien soit… Je vous offre mon dos, fait en ce que bon vous voudrez. Je vous demanderais juste de ne point abuser de la couleur… ma peau est pale comme vous avez pu le remarquer et je n’aime l’idée d’une encre autre que noir ou bleutée. Cela peu vous paraître étrange mais voila mon choix. A vous de l’accepter ou de le refuser et en se cas je me devrais de décliner votre proposition. »

Pourquoi pas après tout non ? Regardant vers le haut des voutes elle vit son compagnon, enfin sa compagne, s’approchant d’elle pour enfin se poser sur son épaule et regarder le nomme Illyas. Voila donc le dragon du chevalier, petit et terriblement craintif tout en étant dangereux avec ses petites dents.

« Uriel… Elle s’appelle Uriel. Il n’aime pas l’idée que je me laisse approcher par un homme. Ne vous en faite pas elle ne vous fera rien, elle est liée a mon esprit. »

Elle annonça cette vérité en se dirigeant vers la sortie, tournant le regard vers l’humain lui demandant.

« Vous venez ? Ma demeure ou votre atelier… si vous en avez un, sera un endroit plus approprié que se lieux. »

Un fin sourire de l’androgyne et elle se dirigea vers la grande porte de la cathédrale. Juste avant elle reprit son épée à deux mains qu’elle sanglât sur son torse, sa chemise coulant à ses épaules large. Qu’elle donc t’elle faire ?! Si elle lui dévoilait a nue son dos… elle offrirait forcément une vision suffisante pour qu’il se rende compte qu’elle n’était rien de plus qu’une femme ?!

Elle tenterait d’acheter son silence peut être… Ou peut être pas.

Il n'avait même pas eu besoin d'exposer tous ses arguments que son nouveau client avait déjà accepté sa requête. Illyas avait toujours su qu'il le convaincrait mais il dut avouer que ça avait été rapide, il n'avait même pas eu à démontrer ses - multiples - talents. Le jeune chevalier ne devait vraiment pas beaucoup tenir à son corps, c'était bien triste... Heureusement qu'il était là pour changer ça, son tatouage allait redonner vie à cette âme endolorie.

" Vous n'aurez pas à le regretter ! ", s'exclama-t-il avec bonne humeur. " Bleu et noir, dîtes-vous ? Oui, ce devrait aller avec votre teint, ça ne pose aucun problème. "

Un coup d'oeil dans la sacoche qu'il portait en bandoulière le rassura, il avait bien pris son matériel. Il avait largement de quoi confectionner ses encres, le flacon de poudre bleue était même à peine entamé. Quant au noir, il en avait toujours plus que les autres couleurs. Il ne ferait par contre les mélanges qu'une fois qu'il aurait trouvé quoi dessiner... Et il fallait qu'il se décide vite, sachant qu'il aimait que le tatouage ait un rapport avec le porteur. C'est pourquoi, il se mit à fixer son compagnon d'un air pensif. Jusqu'à l'arrivée d'Uriel qui détourna quelque peu son attention. Les yeux écarquillés, il ne put en détacher le regard qu'en entendant la voix d'Hélios. Et encore, il ne pouvait s'empêcher de revenir vers ce... mini-dragon ?

" Que voilà une étrange créature... Vous êtes plein de surprises mon cher Hélios. "

Et il était loin du compte... Soutenant le regard du reptile avec curiosité, le tatoueur nota soudain la ressemblance de teinte dans les yeux de l'animal et de son maître. Uriel était comme une version dragon d'Hélios... Les armes d'un chevalier, son épée... Et son dragon. Epée, dragon... D'apparence froide comme la lame de son épée, intérieurement aussi ardent qu'un dragon... Dualité, épée, dragon...

Il y eut comme un déclic dans la tête d'Illyas qui venait de trouver l'idée parfaite pour le tatouage. La moitié du travail était accomplie. Satisfait, ses neurones retrouvèrent leur fonction première et il put à nouveau suivre une conversation.

" Est-ce une femelle ? L'avez-vous trouvé au cours d'une de vos quêtes ? Pardon pour ces questions, je suis peut-être indiscret mais j'ai vu bon nombre de créatures au cours de mes voyages, et jamais encore de... dragon... Est-elle aussi méfiante envers les femmes qu'envers les hommes ? "

Illyas se demanda un instant si l'androgynie du chevalier y était pour quelque chose... Avait-il eu une mauvaise expérience avec un homme ? L'idée était plausible, quoiqu'un peu dérangeante, il s'abstint donc d'insister dans ce sens. Voyant que son client reprenait sa route, il s'empressa au contraire de lui emboîter le pas. Maintenant qu'il avait eu gain de cause, il n'allait pas se laisser semer. Hélios ne se débarrasserait pas de lui aussi facilement.

" Je crains que non, je vis à l'auberge. Mais je peux exercer mon art partout, du moment qu'il y a de l'eau à profusion pour confectionner les encres. Et du tissu pour... éponger. "

A vrai dire, Illyas était tout à fait capable de faire s'allonger Hélios au beau milieu du parvis et de dessiner ici même. Même s'il avait su qu'il s'agissait d'une femme. Loin de s'en douter pour le moment, il dût admettre que les passants risquaient de le bousculer en pleine action et qu'il fallait mieux trouver un endroit plus calme. Impossible d'effacer l'encre d'un tatouage, c'était même ce qu'il y avait de plus intéressant dans cet art. Aucun droit à l'erreur.

" Qu'entendez-vous par liée à votre esprit ? "

Caressant machinalement la tête du petit dragon hélios marchait de pas régulier et sur. Sur leurs passages des femmes admirait le chevalier, ou le tatoueur… Voir même certaine rougissait en gloussant de les voir marcher ensemble. L’homme lui posait des questions, a cela la belle répondit d’une voix neutre.

« Je vous l’ai dit, en la nommant « Elle » je vous ai donnée l’élément de votre réponse. Oui c’est une femelle, une malicieuse femelle qui ne supporte pas d’être séparée de moi. De plus, l’œuf était dans ma famille depuis des générations, il ne s’est ouvert qu’en ma présence seule. Je vous l’ai dit, mes titres ne vous intéresse pas, par conséquent vous n’avez pas besoin de savoir que je suis le dernier chevalier de l’Ordre du dragon bleu. »

Bien sur ! Son dragon, le motif de métal sur le dos de son manteau bleu… et son titre. Tout se mettait en place et le brave Illyas ne pouvait pas être sot au point de ne pas faire tout les rapprochements. Puis hélios regarda droit devant elle, avouant doucement.

« Elle est moins craintive avec les femmes, mais vous comprendrez le pourquoi une fois que nous serons arrivés à ma demeure. »

Elle n’en dit pas plus, il en savait déjà trop et en serait d’avantage une fois la bas. Comment prendrait’ il le fait qu’elle soit une femme ? Que malgré sa musculature et son physique étrange elle possède une poitrine menue enserrée dans des bandages ? Doucement elle soupira, Uriel émettant un ronronnement jugulaire en frottant son visage contre celui de la jeune femme. C’était doux et beau de voir ainsi la créature ambigüe si proche de la petite créature. D’une voix presque troublée elle murmura.

« Pour l’eau et le tissus j’aurais se qu’il faut. »

Puis il posa une question qui fit naitre un grand sourire sur le visage pale de l’androgyne. Il était curieux, sa curiosité lui ferait défaut… Hélios s’amusa donc, fermant son regard et l’ouvrant sur une nouvelle façon de voir. Elle percevait non plus les couleurs mais la chaleur… c’était à la fois étrange et habituel. Tournant son nouveau regard légèrement vers l’homme elle lui avoua.

« Notre esprit ne fais qu’un. Tout est dis, je lis ses pensées, elle lie les miennes, elle ressent ma souffrance tout comme je ressens la sienne. Nos yeux vois le monde de la même façon…»

Ses yeux n’était rien de moins que ceux d’un dragon, la pupille fendu, les nervures sombre et même une pupille interne et reptilienne qui se ferma et s’ouvrit rapidement. Voila, c’était ça le secret de son regard. La plupart des gens auraient sans doute fuit devant cette vision. Détournant le regard vers sa demeure elle la montra du doigt et déclara.

« C’est ici, nous y sommes. »

Et la, a la vue de l’homme, une maison, placée sur un pont, juste au dessus d’un aqueduc. C’était étrange comme demeure, mais pour un oiseau comme Hélios les choses bizarre devenaient banales finalement.

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