Première danse... [Océane]

Alex.... alex... Comme... comme rien du tout, en fait. Alex, l'enfoiré. Alex, l'enflure. Alex, le pervers. Et on peut continuer longtemps comme ça... Très longtemps. Mais pour comprendre le présent, il faut revenir un peu en arrière... avec la rencontre...

~~~

"Combien pour celle ci...?"

Une voix dure. Sèche. Un ton qui ne souffrait aucune contradiction, et qui montrait clairement qu'il avait l'habitude de voir exaucés ses moindres désirs. De gré ou de force, d'ailleurs...
S'ensuit une rapide discussion -peut on parler de négociation ?- au terme de laquelle Alex dépose une pluie de piécettes dans la main tendue du marchand. Quelques minutes plus tard, il est -l'heureux ?- propriétaire d'une charmante esclave... Les bonnes habitudes ne se perdent jamais. Et il doit reconnaître qu'il aime être servi. Âme noire, mais âme réaliste. Trop réaliste sur le monde qui l'entoure, peut être ?
La ville n'est bien vite qu'un souvenir dûment consigné dans une mémoire aux allures de bibliothèque, qui ressortirait l'information en temps utile. Peut être comme allusion pendant une conversation savante ? Ou plus simplement pour étaler modestement sa connaissance du monde...
Et c'est une fois sortis qu'Alex s'arrête et enlève les liens qui entravaient Océane. Aucune once de générosité ici, et il la surveille tranquillement alors qu'il prend la parole...

"N'attends aucune générosité de ma part, ce n'est pas dans mes habitudes... Tu resteras avec moi. Tente de me trahir ou de t'enfuir, et le mot douleur sera un doux euphémisme à coté de ce qui t'attendra. Si je dois te punir, la mort sera une délivrance que tu appelleras de tes voeux, sans l'avoir...
En outre, si tu tente de t'enfuir et que par miracle tu réussisse, les esclaves en fuite n'obtiennent aucune clémence de ceux qui les attrapent... et ton sort serait probablement pire que ce qui t'attend avec moi."

Une voix sèche. Toujours le même ton, qui ne souffre d'aucune contradiction. Le regard d'Alex se promène sur le corps de l'esclave, peu vêtu au demeurant.
Le ton s'adoucit légèrement avant de poursuivre, alors qu'un sourire vient s'installer sur les lèvres d'Alex. Aucune trace de chaleur dans ce sourire cependant, il est juste là pour nuancer le tranchant de ses paroles...
Et il reprend, sans laisser à Océane le temps de placer plus d'un ou deux mots.

"Maintenant que les bases de notre relation sont posées, sache que je n'ai aucun intérêt à te faire souffrir plus que nécessaire. Encore une fois, la principale raison n'est pas la générosité...
Tant que tu seras avec moi et que tu m'obéiras en tout point, tu seras assez bien traitée... Outre l'image que cela contribue à créer, une belle esclave est plus agréable qu'une esclave qui a perdu ladite beauté."

Les termes de leur relation étaient clairs. Tant qu'elle lui donnerait entière satisfaction, elle serait bien traitée. La carotte a toujours mieux fonctionné que le bâton. Mais ledit bâton n'est pas loin, à la moindre velléité de résistance...
La main d'Alex se promène sur le visage d'Océane, puis descend sur le reste du corps... épaule, poitrine, et continue à descendre sur l'arrière du dos. Comme un acheteur qui examinerait une dernière fois l'objet qu'il vient d'acheter, afin de vérifier qu'il le contenterait... mais l'acte d'Alex a une autre utilité : évaluer la réaction de son esclave à ce geste intime.

~~~

"On s'arrête là"

Une poignée de semaines plus tard... Notre relation a évolué, au fil des évènements qui ont émaillé notre vie. Océane a bien tenté de s'échapper, une fois...

~~~

Fin de matinée. Je dépose mon sac, tourne le dos... et elle essaie de s'enfuir. Ah, quand même. Je l'attendais plus tôt, cette tentative...
Une surprise, quand même... elle s'en va en marchant, tranquillement. En tout cas, elle ne manque pas de culot. Et je dois avouer que ça me plaît. Beaucoup. Un sourire indéchiffrable s'installe lentement sur mes lèvres alors que j'avance vers elle, rapière sortie.
Sa tentative de fuite allait probablement lui coûter cher, mais elle devait expérimenter cela pour que l'envie de recommencer lui passe définitivement. Attacher l'épée de Damoclès au dessus de sa tête, en somme...
La rattraper n'est pas très long, et je pose délicatement la lame de ma rapière sur son cou, la ramenant à moi, sans douceur.

"Tu étais prévenue, pourtant..."

Un ton qui pourrait presque passer pour du regret... Presque. Si les prochaines heures ne seront pas agréables pour elle... il n'en sera probablement pas de même pour moi. Ma main gauche tient toujours la rapière sur sa gorge, menace plus symbolique qu'autre chose : une rapière ne porte que des coups d'estoc. Mais ma main droite va s'installer sur son épaule, annonçant clairement la couleur : faire tomber les deux 'boucles' de tissu qui maintiennent la robe sur les épaules sera rapide, et elle allait finir nue avant peu...

~~~

~~~

Après son "meutre" - enfin celui dont on l'a accusée - Océane resta plus d'un an chez le marchand d'esclave, enfin sur le marché. Chaque jour, on la dévisager, déshabiller du regard et on passait son chemin. Mais la lassitude avait prit entièrement possession de son âme et elle n'y faisait plus vraiment attention... Elle ne bougeait pas, certaines fois elle levait la main pour serrer le coeur sur sa poitrine. Le cadeau de son 10ème anniversaire, cadeau modeste. Si elle avait su que ce jour là resterait gravé dans sa mémoire à tout jamais et allait changé sa vie du tout au tout. Elle soupirait chaque fois en pensant à cela. Qu'était devenue les autres filles ? Avaient-elle eu plus de chance qu'elle ?
Elle ne le serait jamais, alors autant ne pas se torturer. Une autre journée commençait et le soleil était déjà haut. Pas un très bon jour pour le marchand qui n'avait encore vendu aucune de ses filles.
Pourtant, une voix s'élève claire, et sans douceur. Elle regarde ce client, et écarquille doucement les yeux en voyant la main pointée vers elle. C'est un homme - elle ne vois pas souvent de femme venir chercher les esclaves d'un autre coté - Il semble assez jeune, des cheveux court brun. Elle n'en vois pas plus mais elle est assez intriguée qu'il la veuille ELLE.
Océane voit le marchant hausser un sourcil mais il ne dit rien, rien sur le "meurtre" ni sur quelque chose d'autre. Il négocie un prix qu'elle n'entend pas. Surement assez bas, enfin, le marchand assez heureux de se débarrasser d'elle vient la chercher sans douceur, il noue un lien de corde à ses poignées, blasée la jeune femme se laisse faire. Encore et encore...
Le fameux maître l'emmène un peu plus loin avant de détacher les liens, ceux ci laissent une marque sur la peau couleur ivoire de la magnifique petite esclave qui ne décoche pas un mot. Océane masse ses poignées et ferme son poing sur son collier, un peu craintive. C'est là son seul objet de valeur, qu'il ne la lui pique pas... Si les dieux existent qu'ils accomplissent au moins cette volonté là à défaut d'avoir ignorer les autres.
Il la prévient tout de suite, pas de générosité, il rajoute cependant qu'elle sera bien traité tant qu'elle le contentera. Ce ne sont pas ses mots exactes mais cela signifie cela. Le jour où elle ne lui plait plus, il la jette. Impassible elle se tait toujours... Elle ne lui fera pas encore l'honneur qu'il entende la voix mélodieuse de la jeune esclave, et puis, elle apprendra bientôt toutes les règles, son ancien maître la préférait muette...
Une infime caresse commence sur son visage avant de descendre le long de son cou, sur sa poitrine et de finalement se diriger vers le bas de son dos. Trop habituée, l'esclave ne bronche pas. Son regard se teinte d'autres paysages bien plus lointains, si il cherche à la tester, c'est rater. Là dessus, elle ne semble plus craindre grand chose. Et puis, il ne la violera pas à quelques mètres du marché.. si ?

Elle ne le regarde pas dans les yeux, elle ne lui adresse pas la parole.

~~~

Ils marchent quand Alexander - son maître - s'arrête. Il lui décoche quelques mots pour lui indiquer ce qu'elle sait déjà plus où moins. Ils s'arrêtent là. Elle acquiesce d'un simple signe de la tête, ils se connaissent maintenant depuis plusieurs semaines mais il n'a toujours pas réussi à lui décocher un sourire ou simplement à la rendre moins blasée.
Mais la jeune esclave ne cessera de le surprendre... Comme cette fois où elle avait tenté une fuite calme.

~~~

Il s'arrête, le maître et l'esclave dans une forêt, surement Aduram de ce que connaît Océane. C'est une fin de matinée. Il lui tourne le dos, une idée folle la traverse, doucement, précautionneusement elle s'éloigne en marchant. Elle ne court pas, n'essaye pas de le semer, non rien de tout cela. Sans doute aurait-elle du puisque le fil de la rapière de celui ci se retrouve contre sa gorge. Elle ne soupire pas, n'est pas surprise. Rien.

Il l'attire à lui sans aucune douceur apparente, prononçant quelques mots accentués par sa main sur le tissu de sa robe. Cette fois elle soupire, dans sa plus tendre enfance elle a appris qu'il ne servait à rien de se débattre contre un homme qui a décidé que vous lui appartenait. Et pour l'appartenance, elle était son esclave non ?
Elle repousse la main de son maître avec douceur avant de faire tomber elle même la robe, lui tournant toujours le dos elle est nue. Nue et absoluement impassible.

- Je n'ai plus rien à perdre...

Et cela l'empêchera de la déchirer garde-t-elle pour elle même. Elle ne s'offre pas vraiment à elle, ne faisant rien pour le provoquer ou autre. Seulement, elle est déjà à lui alors qu'il lui fasse ce qu'il veut, elle n'y fait pas attention. Presque déjà perdue devant les portes de ce genre de royaumes imaginaires où sa vie ne ressemble pas à ça et où elle se réfugie pour ne pas sentir les actes odieux sur son corps.
Les mots qu'elle vient de prononcer sont les rares qu'il ai pu entendre sortir de ses lèvres.

~~~

~~~

Océane ne réagit pas à la caresse d'Alex. Alex, qui en profite tout de même... le corps de la jeune femme est magnifique, et mis en valeur par la robe. Elle semble résignée... soumise. Une esclave obéissante, mais dont l'éclat se limitait à son corps. Les mains d'Alex quittent enfin le dos d'Océane, et il se recompose un masque impassible, impénétrable...
La main de la jeune femme s'était crispée sur son bijou... donc, elle y tenait. Jusqu'à quel point ? Les mains d'Alex viennent se poser sur le cou d'Océane, délicatement, et font lentement passer la chaînette par dessus la tête de l'adolescente.

"Un gage de sûreté..."

Une explication inutile, d'une voix un peu moins sèche que d'habitude. Il sait qu'il lui rendra, mais son bijou lui apporte une petite sécurité supplémentaire. Lequel bijou atterrit au fond de sa poche.
Alex passe un bras autour des épaules de son esclave et la pousse doucement en direction de la sortie de la ville, déja toute proche. Contact bref, vu qu'il enlève son bras aussitôt après.

"On m'a parlé d'un meurtre... tu peux m'en dire plus ?"

Encore un test, d'une voix parfaitement contrôlée. Il en savait plus qu'il ne voulait bien l'admettre... et cela lui permettrait de tester sa nouvelle esclave.
Elle n'avait probablement -sûrement- pas commis le crime dont on l'accusait. Alex était suffisamment réaliste pour comprendre les vrais rouages de la "justice" humaine... pour avoir déjà profité de ses avantages, aussi.

"Comment es tu devenue esclave ?"

Une question qui serait probablement inattendue... Qui se préoccupait du passé de ses esclaves ? Mais le passé pouvait receler bien des secrets, autant de clés pour s'assurer de la fidélité d'Océane...
Fidélité temporaire, comme elle n'allait pas tarder à le lui prouver. Mais elle ne recommencerait pas une deuxième fois...

~~~

La plaine... Le deuxième jour. La tentative de fuite. Je commence à me dire que l'intérêt d'Océane ne se limite peut être pas à son corps, finalement... Aucune réaction quand elle écarte doucement ma main. Curieux de savoir ce qu'elle fera pour éviter l'inéluctable. Inéluctable qui s'approche... je range ma rapière... et mes yeux s'agrandissent de surprise quand elle fait tomber elle même sa robe. Là, elle marque un point... et elle a réussi à me déstabiliser, en moins de deux jours...
Océane annonce qu'elle n'a plus rien à perdre, de sa voix chantante, mais lasse. J'ai envie de lui rétorquer un "On parie...?" amusé, mais je me retiens. Elle a réellement réussi à m'intéresser...
Mes mains reviennent se poser sur ses épaules, et descendent parcourir son corps, doucement... Elle est toujours le dos appuyé contre mon torse, mais il est inutile de voir son visage pour remarquer qu'elle est plongée dans ses pensées, probablement pour échapper à l'horreur de la situation. Mais bien que mes mains explorent ce corps désirable, seules les caresses l'attendent pour cette fois... Et je reviens doucement remettre la robe sur ses épaules, puis la ramène en direction de nos affaires, aussi délicat que si je transportais un vase en porcelaine. Un peu de patience...

~~~

Maintenant... Océane acquiesce d'un simple signe de tête, et nos affaires rejoignent rapidement le sol. Les affaires, à l'exception d'une chose...
Elle sera surprise... probablement. Sûrement. Ce qui est apparu dans mes mains est le collier d'argent. Non, il n'a pas été vendu... mais conservé avec le reste de mes affaires. Et il va délicatement se poser sur le cou d'Océane, signe d'une relative confiance qui s'était instaurée ces derniers temps. Deux semaines et demi, pour être précis... Elle ne réagissait peu voire pas, mais n'avait rien fait qui me conduise à la punir. Une marque de confiance, et un cadeau... Lui rendre cet objet était loin d'être obligatoire, mais cela lui ferait certainement plaisir de le récupérer.
Je ramène ensuite mes mains sur son visage, et pose doucement mes lèvres sur les siennes, en un baiser plus doux que ceux que j'offrais habituellement...
Et je finis par un pas en arrière. Je lui pose un choix, informulé mais facilement compréhensible... Elle porte la même robe que le jour de sa fuite, où elle l'avait fait tomber volontairement. Ce choix allait conditionner son avenir immédiat, mais également une grande partie de son avenir sur le long terme... Elle pouvait abandonner la robe, et s'offrir... ou refuser. Mais ce qu'elle ne saurait pas -et je n'avais pas d'envie particulière qu'elle en fasse l'expérience-, c'est que son corps serait probablement à moi quoi qu'il arrive... Offre librement, et ton plaisir pourra accompagner le mien. Résiste, et seule ta souffrance restera en ce lieu. Je n'ai pour le moment aucun intérêt particulier à te faire souffrir, aucune envie particulière. Le choix est tien. Choix tronqué, dont tu n'as pas toutes les données...

Le nouveau maître continue la caresse avant de reprendre un air parfaitement impénétrable. Même les yeux d'Océane, pourtant habitué aux visages n'aurait su dire ce qu'il passait dans la tête de cet homme dont elle était devenue l'esclave. Il ne la brutalisé pas trop pour l'instant. Le pire reste surement à venir ? Alors qu'il a enlevé ses mains de son corps il revient à la charge et détache avec une lenteur infinie le petit bijoux. Océane affiche un air déséspéré. De lourdes larmes coulent le long de ses joues, un débordement d'émotion qu'on ne voit pas souvent.. Il entend alors pour la première fois la magnifique et envoutante voix de l'esclave.

- Non... Non.. Je vous en supplie.. rendez le moi.

Sa voix est suppliante, elle se brise à parfois alors que la voix timide n'est déjà pas bien forte. Les jambes d'Océane semble fléchir. Voilà, il ne le lui rendra pas.. Le dernier souvenir de son passé vient de disparaître dans la poche d'un inconnu avec qui - si elle n'en était pas sûre avant, maintenant elle l'est - elle passera des moments bien pire qu'avec son ancien maître. Elle contrôle plus ou moins les larmes qui dégringolent ses joues avant que celles ci s'arrête quand il lui parle du meurtre. Son regard est envahit par une vague de haine instantanée et elle plonge son regard dans celui - bleu argenté, très beau regard d'ailleurs - de son maître dont elle ne connait toujours pas le prénom d'ailleurs.

- Indigestion alimentaire. Facile d'accuser l'esclave dans une affaire de succession.

Également parce que personne ne voulait d'elle et que la petite esclave savait beaucoup trop de choses sur certains sujets. Beaucoup trop au point d'en devenir dangereuse.
Une autre question vient se poser. Elle ne va pas lui dévoiler son passé. Non, chacun ses secrets, elle ne connait pas son prénom il ne connaitra pas son passé. Le regard vide de l'esclave se perd sur la poche où le collier a disparu un peu plus tôt.

- J'ai eu le malheur d'être heureuse.

Elle baisse les yeux vers ses poignées et les masse encore pour essayer d'effacer les traces rouges. Ou pour rétablir la circulation du sang. Le marchand en était tellement heureux qu'il avait serré les liens avec un peu plus de force que pour la normal.

~~~

Océane avait tenté de s'échapper de la manière la plus simple qui soit en s'en allant tout simplement. Pas de grand plan, non. Rien que la simplicité, mais c'est avec la même simplicité qu'il la rattrape et la menace à la gorge de sa rapière et l'attire à nouveau contre lui. Contre son torse. Si pour elle, Océane n'avait aucunement l'intention de résister en sachant que de toute manière elle ne pourrait pas y échapper, cela n'était pas venu à l'esprit de son maître qui semble un peu perturbé. Il ne se laisse pas démonter, les mains se posent sur ses épaules et parcoure son corps. Où ? Elle ne sait pas, elle ne sens même plus ses mains. Pourtant elle sens son souffle contre son dos quand il se baisse pour venir reprendre la robe au sol. Après ses quelques caresses il remonte la robe sur les épaules de l'esclave avant de la ramener vers les affaires délicatement comme si il pouvait la briser à n'importe quel moment...

~~~

Océane est occupée à disposer leurs affaires sur le sol quand elle sent le torse d'Alexander contre son dos, elle se retourne et voit l'éclat de son collier, son collier en argent. Il le dépose délicatement sur la nuque de la jeune femme qui ne semble pas y croire, encore une fois ses yeux deviennent humide, mais cette fois, c'est de joie. Elle caresse le cœur pour se rendre compte qu'il est réellement là. Elle lève la tête vers son maître un immense sourire aux lèvres. C'est le plus beau cadeau qu'il puisse lui faire..

- Merci...

Une touche de joie et de bonheur qu'il ne lui a jamais entendu prend place dans sa voix mais le sourire de la jeune esclave disparait quand les mains de l'homme viennent se poser sur son visage. Un mal pour un bien, tout a un prix, et il ne faut pas longtemps à Océane pour comprendre que ce prix ? C'est son corps...
Il l'embrasse doucement avant de s'éloigner d'un pas et de la regarder.
Elle baisse les yeux un instant, ce qu'elle avait fait ce jour de fuite, s'attend-t-il a ce qu'elle face pareil ?
Océane cligne des yeux avant de prendre les mains d'Alexander dans les siennes. Il ne l'a pas touché depuis plus de deux semaines, cette fois il ne résistera pas à son corps magnifiquement bien sculpté. Elle pose chacune des mains de l'homme sur ses épaules et fait descendre la robe. Elle plonge un regard un peu moins empli de lassitude -comme si le collier lui redonnait vie- dans les yeux de son maître.
Il brille au soleil sur sa peau d'ivoire.

- Pourquoi attendez-vous ma décision alors que je suis votre ?

Elle est son esclave, il fait ce qu'il veut d'elle. Du moins, on a pas souvent laisser le choix à Océane. Elle ne comprend pas qu'il soit autant nuancé par apport à elle...
Ce qui doit arriver arrivera, elle ne se fait pas d'illusion alors pourquoi le repousser si c'est pour une heure ou un jour ?

Alexander répond à toutes ses questions, plongeant son regard dans celui de la jeune femme. Il lui demande alors si sa curiosité est satisfaite et si elle a d'autres questions. Elle secoue la tête en signe de négation. Il lui propose alors de se reposer, lui imposant un choix tacite. Il a la couverture. Elle vient se caler dans ses bras ou elle a froid... Le choix est vite fait et la jeune et jolie esclave se blottie dans les bras de son maître. La fatigue arrive vite. Ses yeux se ferment progressivement quand une tache blanche aux contours flous passent devant elle. Ses yeux s'ouvrent alors et elle sursaute.

~ ~ ~

La famille dans laquelle était employée Océane recevait du monde. La petite Alice était assise dans son coin et feuilletait un livre d'image avec plus d'attention pour la conversation de sa mère et d'une de ses amies que du livre. Océane apporte le thé. Thé qu'elle sert en silence, comme toute bonne esclave. Elle doit à peine avoir 12 ans.. La petite Alice se précipite alors vers sa mère faisant sursauter Océane.

- MAMAN MAMAN MAMAN !!! C'EST QUOI CET ANIMAUX ?

- Animal ma chérie, c'est un animal légendaire.. Le respérane.

Océane aimerait bien voir l'image. Elle se déconcentre un instant et regarde l'image sur le livre. Un animal blanc avec des ailes. Evidemment elle renverse du thé. Et puis l'image disparait sous les hurlements de la maîtresse de maison qui lui enlève ce qu'il reste de droit à la jeune Océane. Mais l'image est gravée dans son esprit

~ ~ ~

Elle sursaute en regardant l'animal devant elle. Mais... pourquoi viendrait-il la voir elle, elle n'est pas en danger, et n'a pas besoin d'être secourue. Elle la fixe une minute... L'animal disparait. Océane s'évanouit dans les bras d'Alexander...

[ petit post désolé X_X ]