Duel au sommet...dans un tripot (PV: Térébantine)

Dernière édition par Fay-Ry Tale le Lun 24 Nov 2008 - 23:27, édité 1 fois

Il détestait ces endroits...il les haissait même! Il ne pouvait s'empêcher de regarder de haut les imbéciles illettrés qui y vivait. Tant d'ignorance concentrer dans un seul et même endroit mériterais presque prix. Fay, bien qu'il était quelqu'un de très compréhensif, il détestait les ignorants et les idiots de leurs espèces. Il espèrait que ce petit voyage dans les ruelles sombres des bas-fonds d'Ydril porterais ses fruits, sinon, il se prometttait d'y mettre le feu. Pour sa survie, il espèrait que son informateur ne l'avait pas envoyer sûr une mauvaise piste. Il doutait fortement que l'objet de sa quête se trouve dans ce tripot des bas-fonds mais bon en même temps, il réalisait que c'étais un endroit parfait car même la garde hésitait à s'aventurer dans le coin.

Le fameux objet était encore une fois ce stupide bracelet de protection magique que son employeur, un sorcier complêtement dément et obsèdé par sa protection ne lui avait donné que très peu d'indices mais c'étais sa spécialité. Retrouver des objets rares contre de l'argent ou contre un savoir caché. Les temples truffés de pièges...ça allait, les cavernes remplies de créatures abyssales ça aussi ça pouvait aller mais un semi bordel dans un quatier très peu recommandé par contre...il était complêtement pris au dépouvu.

Voilà plus d'une heure qu'il était assis à la même table de ce tripot avec comme seul objet dessus des dés. Il jouait aux dés avec les hommes et les femmes qui passait par là et les dépouillait carrément de leur argent...c'étais pas trop compliqué quand la moitié ne savais pas compter et l'autre était complêtement saoul. Depuis une heure, il avait ammassé une belle petite somme que par deux fois on tenta de lui voler dont une fois où (à son grand désespoir) il dut se servir de ses dagues. Le cas fut vite règler car son adversaire, un pilier de taverne, aurait put être vaincu par n'importe quel néophyte de combat. Un bon coup de dague dans le ventre et le cas fut règlé, on débarassa le corps de l'endroit pour aller pouvoir le fouiller plus loin. Il attendait impatiamment que sa cible (un contrebandier drow qui aurait en sa possession le dit objet) fasse apparition pour qu'il puisse enfin vérifier les dires de son informateur...mais le temps passait et il ne semblait pas se manifester.

Sa monotonir fut brisée par l'apparition d'une jeune femme aux cheveux vert qui s'asseya à sa table. Elle était accompagné d'un drôle d'hère manchot qui semblait crouler sous le matériel qu'il tranportait. Il fut d'abord impressionné par le fait qu'elle est réussit à arriver jusqu'içi sans s'être fait attaquer car sa robe ne portait aucune traces de déchirure et son compagnon bien que déjà en mauvaise état ne semblait pas blessé. La journée allait peut-être devenir intéressante, il sortit les dés de sa main et dit:

- Tu paris quoi?

Elle était revenue de Nelen l'esprit troublée et l'âme défaite. Son errance sur les côtes miradelphienne n'avait pas mis un terme à ses questionnements, bien au contraire. Dans sa besace, portée par le bras unique et infatigable de Moignon, elle entendait battre cette horreur abominable, ce cœur détaché de son enveloppe et flottant dans ce bocal couvert de runes. Sa musique entêtante et régulière lui donnait la nausée et mettait son cerveau dans tout ses états.

Tout ça n'était pas possible !

Tout ça n'avait rien de scientifique !

Pourtant chaque pulsion nouvelle de l'organe excavé rappelait à la Marchande de Suicide le contrat qu'elle avait passé avec Soledad de Maloven. Ses paroles, telle une comptine macabre, percutait les parois de son crâne insidieusement.

"Je vais te raconter une histoire,
C'est l'histoire de deux sœurs...
L'une aura tout, l'autre rien.
L'une n'attendait rien, l'autre tout.
L'une détiendra le pouvoir, l'autre ne pourra que le contempler.
L'une enfantera, l'autre sera stérile...

Pourtant la première ne verra jamais son seul désir exhaussé.
Pourtant la seconde se verra gratifiée d'un cadeau qu'elle n'a pas souhaité.

Velvet est là.
Myosotis est née."

Elle avait cru devenir folle et perdre pied à force de ressasser ces paroles déconcertantes dans sa tête. Et puis l'objet de sa rédemption était apparu en la personne de cet adolescent ni tout à fait femme, ni tout à fait homme, ni tout à fait humain, ni tout à fait drow. Cette petite chose bizarre voulait bafouer la nature et cracher à la gueule de cette gamine de Néera que les règles établies étaient faites pour être transgressées !

Après tout n'était-elle pas la Marchande de Suicide ? Elle commerçait avec la mort ! Soledad avait beau tenté d'ourdir la confusion dans son esprit, Térébantine n'avait rien à faire de ses origines et de ces foutaises de destin !

Myosotis était morte avec son père.
Térébantine était née avec son Hachoir.

Ainsi taillait-elle sa voix dans la chair.

***

Retour à Ydril.
Retour au bercail.
Retour chez les bouffeurs de poissons.

Il ne lui restait pas beaucoup d'argent et on ne pouvait pas dire que Soledad l'ai copieusement payée pour orchestrer son suicide. En y repensant, elle se dit que cette satanée gamine l'avait bien escroquée : non seulement elle avait fait un tas de déplacements inutiles, mais en plus sa tête était mise à prix à Diantra. Et tout ça pour être rétribuée en révélations fumeuses et en prophéties obscures. Merci bien !

Elle claqua la moitié du reste de sa fortune restante dans une chambre d'auberge et un bain chaud. Elle avait une petite idée de comment trouver de l'argent rapidement, mais ça allait demander de restaurer un peu son aura méphitique et par là même sa mise. Le sel et le sable on un effet dévastateur sur la soie et le velours d'aussi bonne qualité soient-ils !
Quelques heures plus tard, à la faveur de la nuit, notre belle plante empoisonnée, effectua une sortie en compagnie de Moignon. Galbée dans un corset rouge sang impeccable et d'une robe de taffetas du même ton avec manches à crevées noire, elle s'emmitoufla dans une cape de fourrure sombre pour se rendre dans le dédale des ruelles portuaires.
Si ses souvenirs d'enfances étaient tout à fait exacts, et sa mémoire lui faisait rarement défaut, "La Sirène à deux Queux" se trouvait sur cette place. Ce tripot n'avait pas l'éclat des maisons de jeux de Meca ni du bordel de Charnelle à Diantra, m'enfin c'était là que se réunissaient les drogués d'enjeux , de dés , de cartes et de bibine servie dare-dare pare de la poule de salle peu farouche. On y rencontrait aussi bien du riche négociant comme du marin ivre, en passant par le voyageur de passage avide.

Et elle était de ces derniers.

Elle jeta son dévolu sur le crétin avec la pile de quincaillerie la plus haute et prit place devant lui avec un sans-gêne absolu. Les videur laissèrent la jolie femelle arriver jusqu'à lui car "sait-on jamais, les roses ça pique !".

Elle sortie une blague à tabac de facture naine de son corsage et commença à se rouler un petit cigarillo avec du tabac mécannien.

- Tu paris quoi?

Elle claque des doigts et son compagnon, patiemment posté derrière elle, sortit une bourse en cuir rouge poinçonné de motifs en forme de ronces qu'il jet avec un geste désarticulé sur la table. Le paquet produisit un agréable sont de féraille tintinnabulant en heurtant le bois.

- ça.

Ces pupilles vermillon observèrent les réaction du joyeux drille qui lui faisait face avec un intérêt accru cette fois.

Que de surprises! Une jeune femmes peu orthodoxe venait de s'asseoir à sa table et voulait jouer avec elle. En temps normaux, cela ne l'aurait pas plus impressionné mais elle était...différente des autres catins et prostituées des environs, elle sentait un parfum différent que celui de la crasse et de l'alcool. Un parfum subtil et pourtant si piquant comme une rose dont les épines nous menacerais malgré la beauté de la chose. Il avait regardé presque incrédule la scène quand son compagnon en mauvais état avait sortit cette bourse, si bien remplie. Toute son attention était maintenant tournée vers la jeune dame qui semblait générer autours de lui une certaine froideur car les gens s'éloignaient de lui et d'elle. Personne ne tenta quoi que ce soit pour tenter de voler la bourse ce qui le surpris au plus haut point. Elle devait possède une sacré réputation pour que personne n'est tenté de l'attaquer...lui, il avait été embusqué par des ivrogne deux fois avant même d'avoir put posé son postérieur sûr ce banc, ce quartier était très dangereux. Il sourit, ses lèvres se tendirent comme un corps écartelé et il regarda ensuite de son regard plus intéressé la jeune femme, elle semblait plus vieille que lui et aussi bien plus intimidante. Son sourire était toujours là car...il avait enfin trouvé un adversaire à sa hauteur! Pas besoin de la sous estimer sous prétexte que c'était une femme...elle était certainement une génie. Il sera les dés qu'il avait posé sûr la table et dit à la jeune femme.

- Pour vous dame, il vous faut quelque chose de spécial! Nous allons jouer avec mes dés personnels...cela est plus de votre niveau...de notre niveau plutôt.

Il sortit de ses manches une série de dés très étranges et peu commun des très classiques six faces. Trois dés attérirent sur la table, un bleu à quatre faces, un vert à dix faces et un rouge à vingt faces et les poussa vers la jeune dame et dit.

- Le jeu est très simple dame, avant de lancer les dés vous dite si vous croyez que votre chiffre sera pair ou impair ensuite, si votre chiffre sera en haut de quatorze ou pas et si après avoir lancé vous avez raison et que vous gagnez, je vous donnerez le secret de votre choix...j'ai beaucoup de documents qui devrait vous intéresser mais si je gagne, vous devrez passer une nuit avec moi. LE jeu se déroulera en trois manches...vous voulez jouer?

Par les ovaires burinés à l'usage de la grosse Deirdre, ça puait l'arnaque et le coup fumeux !

D'abord, le gars n'était pas clair : maigrichon, des yeux de fouines sous des bésicles fumées de rouge, l'air aussi frais que les poisson qu'on pêche dans le coin, une coiffure singulière aussi agréable au regard qu'un amas de racines sèches. le bougre n'appellait pas au baiser, tant mieux Térébantine n'était pas là pour ça. Que ce soit clair !

Foutre-con ! Il avait l'air plus intelligent qu'elle en l'aurait souhaité. Elle aurait pu choisir moins faisandé pour se refaire une bourse. M'enfin... Si la Marchande de Suicide affectionnait quelque chose, c'était la joute spirituelle et savoureuse de deux cerveaux au sommet. Encore plus lorsque c'était le sien qui malmenait l'autre.

- Pour vous dame, il vous faut quelque chose de spécial ! Nous allons jouer avec mes dés personnels...cela est plus de votre niveau...de notre niveau plutôt.

Haussement de sourcil de la "Verte" empoisonnée et roulement de dés sur la table. A Meca elle avait eu son pesant de victoire contre cette Noiraude d'Azadeh, et ça lui avait valu plusieurs repas gratuit dans son bouge en dédommagement. Mais les règles pratiquées étaient connues de tous et les dés utilisés parfaitement conventionnels. Mais notre fabuleuse chirurgienne n'estimait pas son intellect au dessus de toute énigmes et mystère ?

- Le jeu est très simple dame, avant de lancer les dés vous dite si vous croyez que votre chiffre sera pair ou impair ensuite, si votre chiffre sera en haut de quatorze ou pas et si après avoir lancé vous avez raison et que vous gagnez, je vous donnerez le secret de votre choix...j'ai beaucoup de documents qui devrait vous intéresser mais si je gagne, vous devrez passer une nuit avec moi. LE jeu se déroulera en trois manches...vous voulez jouer?

-Désolée, le pisse-froid. Je ne suis là que pour ce qui brille. Tes secrets fumeux peuvent continuer de tapisser tes poches. Je ne désire que l'amas d'or devant toi. Fit-elle en désignant le petit tas d'or à ses cotés. Par contre si tu m'évites de dépenser le contenu de ma bourse, je suis preneuse ! Va pour la Nuit....

Et à l'instant où elle avait prononcé ces mots , Moignon avait remballé la petite bourse et son clinquant contenu.

-A toi l'honneur,...

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