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| Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] | |
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Balthazar Latraga
Humain
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| Sujet: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Lun 8 Déc 2008 - 11:21 | |
| [Résumé du RP : Balthazar est en pleine mission et s’apprête à tuer quelqu’un dans une ruelle. C’est libre et vous pouvez tourner ça comme vous voulez, tant que la victime ne se rende pas compte qu’un assassin est à ses trousses et qu’à la fin du récit, je peux toujours la tuer, même si ce n’est pas maintenant. Donc, pas question de m’arrêter, de m’assassiner ou de mettre la victime au courant. Voilà, après, c’est vous qui décidez.]
*Jjje me les gèle. Même pas moyen d’allumer un fffeu, sinon je me ffferai repérer. Mais bbon, le jeu en vaut la chhhandelle.*
Voilà ce que se dit Balthazar pendant qu’il attend dans une ruelle non loin d’un vieux pub miteux que monsieur Norbert Qualidri en sorte comme tous les soirs. Il est 3h35, le froid est mordant mais heureusement il ne pleut pas. Un brouillard givrant léger s’est levé dans la ville. Les vitres des quelques maisonnettes de ce coin perdu sont givrées ou embuées et seul la taverne est encore éclairée.
Ce coin de la ville est tellement abandonné qu’un simple lampadaire à bougie illumine la rue entière tandis qu’elle laisse toutes les autres ruelles adjacentes dans les ténèbres de cette nuit sans lune. Aucun soldat ne fait généralement de ronde dans ce coupe gorge que même la vermine a abandonné. L’assassin avait étudié avec minutie les faits et geste de sa proie pendant des jours afin de choisir le moment propice à l’exécution du plan.
Et il ne lui fallu pas très longtemps car la victime était un soiffard invétéré trainant certain soir dans les gargotes fermant le plus tard possible et généralement les plus mal située. Son nom est Norbert Qualidri. C’est un ancien capitaine de l’armé renvoyé pour avoir donné des ordres contraires à l’étiques et ayant coûté la vie à de nombreux innocents durant la guerre contre les Drows.
Une erreur qui lui coûtera surement la vie ce soir. A 4h00, la taverne ferme ses portes. Le gérant met le soiffard à la rue après lui avoir offert une tasse de café qui le réveillera de son coma élitiques. Pour une fois, Norbert est seul. Pas d’autre soiffard ou d’ancien collègue avec qui il aurait parlé toute la nuit et qui le raccompagnera. Il est à la merci de son assassin à 4h20, après que le tavernier et sa femme aient éteins et que Norbert se soit engagé dans une des ruelles sombres et désertes.
La patience et la stratégie récompenseront Balthazar par un assassinat sans témoin aucun, avec une victime totalement inoffensive. Enfin, si personne ne vient contrecarrer ses plans.
Dernière édition par Balthazar Latraga le Lun 8 Déc 2008 - 23:38, édité 1 fois |
| | | Ellana
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Lun 8 Déc 2008 - 20:21 | |
| Diantra ... Cette ville si tranquille dernièrement ravagée par la peste ... Cette ville qui avait vu naître des milliers d'êtres humains, issus donc de la même nature qu'elle ... Cette ville qui avait vu des gens rires, pleurer, mourir...
Oui, mourir. Elle était la source de sa grande histoire avec Balthier, l'homme qu'elle jugeait être celui de sa vie. Et aussi le lieu qui les avait presque vu mourir, l'un dans les bras de l'autre ... tous deux ensanglantés et luttant pour vivre. Heureusement, le bel homme s'était, ce soir-là, découvert un talent caché. Qui les avait tout deux sauvés. Et pourtant ... cela n'avait guère empêché leur séparation. Qui ne cessait de perdurer jusqu'à ce jour encore. Cette ruelle abrittait l'auberge de leur rencontre. Le début d'un amour fou, mais bien trop court.
Les rues. Elle y avait rencontré tout un tas de personnes. Dont Calis, un homme à ce jour assassiné. Etait-ce aussi le cas de Balthier? Ellana ne le savait pas. Et c'est bien parce que la douleur se faisait trop forte qu'elle avait décidé de revenir à Diantra. Malgré ses dernires escapades, elle n'avait réussi à oublier. Elle venait donc défier la vérité. Peut-être la découvrir aussi, qui sait? Quoi qu'il en soit, elle espérait de tout cœur pouvoir guérir de cette souffrance. Ou, au pire des cas, l'atténuer. Car la jeune voleuse ne se sentait capable de continuer à vivre dans la douleur. Les bras d'Oreyn n'avaient réussi à la réconforter. Il avait, de toute manière, lui aussi disparu. Mais lui ne causait pas de problème: elle ne l'avait guère aimé comme Balthier. L'avait-elle d'ailleurs aimé, ce drow mystérieux qu'elle avait sauvé de la mort?
Quoi qu'il en soit, elle se trouvait dans les rues de Diantra où s'étaient déroulés de nombreux évènements importants pour Ellana. Comme la rencontre de sa sœur qui avait, elle aussi, disparue. Le regard de l'aventurière s'assombrit encore s'il était possible. Elle décida, bien subitement, d'ôter sa capuche noire dont était dotée sa cape qui la recouvrait presque entièrement. Se dévoilèrent ses longs cheveux noirs qui retombèrent en cascade dans son dos. Puis, de son regard incroyablement bleu, scintillant dans la nuit profonde, elle observa le ciel. Oui, cette heure matinale ne laissait entrevoir un quelconque rayon de soleil, ce qui était bien normal. Et la lune se trouvait être réellement bien cachée. Mais, subitement, comme si elle suivait ses désirs, elle apparut, sortant de sa cachette. La lune brillait désormais de mille feux, brisant cette sinistre nuit. Et, avant de s'enfoncer davantage dans la rue, la jeune femme se permit un regard qui en disait bien long pour elle. Cette lueur annonçait-elle un changement ? Elle n’aurait pu le dire. Mais cela ne l’empêcha point de s’avancer avec conviction. C’est accompagnée de son habituelle démarche souple et, dite, élégante qu’elle quitta ce lieu où elle était restée pour réfléchir bien des minutes. C’est alors qu’elle s’arrête net : une personne était présente, non loin d’elle. Etrangement, elle décida, après une courte hésitation, d’y aller franc-jeu : elle se dirigea droit vers la personne, qui, vu son attitude, devait suivre quelqu’un, et qui avait troublé le silence parfait qui s’était déposée en cette fraîche nuit d’hiver.
Bien que curieuse, elle n’était pas décidée à se jeter dans la gueule du loup et vérifia que sa dague était toujours bien présente. Elle se sentait en sécurité avec elle. Car elle la maîtrisait avec brio. Légère et efficace, elle l’avait aidée à maintes reprises. Et peut-être s’attèlerait-elle à cela encore une fois, ce soir. Ellana ne souhaitait guère se battre contre cet homme qu’elle ne connaissait guère. Mais s’il l’obligeait à se diriger sur cette voie, elle n’hésiterait pas et se montrerait sans pitié.
Le regard dur, elle oublia une règle qu’elle s’était fixée, une priorité : celle de cacher son visage des inconnus pouvant être dangereux, celle de rabattre sa capuche sur son visage. Et elle y pensa trop tard, alors qu’il avait déjà pu la voir. Il ne servait plus à rien de se dissimuler, désormais. Elle devrait faire preuve de tact pour ne pas sombrer dans la perte … ce dernier fait pouvant la plonger directement vers la mort.
Ellana frissonna: le froid, désormais, lui mordait la peau ...
[RP: VOilà, tu peux rendre ce rp privé! ^^ Si quelque chose ne te convient pas, dis-le-moi simplement. Je suis ouverte à toute critique! ^^ Et comme je n'ai fait que corriger les fautes d'orthographes, et peut-être en ai-je oublié, il se peut qu'il y ait encore quelques fautes de syntaxes car je ne me suis pas réellement relueü XDDD C'est mon grand défaut. En espérant que ma réponse te convient, je te laisse libre pour ta réponse! A part une chose: Ne décide pas des actions de mon personnage! Surout, ne le fais pas parler si tu te trouves obligé de décider d'un petit geste! XDD]
Dernière édition par Ellana le Mer 10 Déc 2008 - 18:36, édité 1 fois |
| | | Balthazar Latraga
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Lun 8 Déc 2008 - 22:21 | |
| Les vitres givrées ne permettaient pas de voir clairement dans la gargote du Sanglier Ivre. Mais à force de suivre Norbert, Balthazar avait apprit à décrypter les étapes d’une soirée dans un bar, rien que par les ombres que produise les personnes se déplaçant dans le bar. Et là, ça y est, le barman préparait le café qui servira à réveiller son dernier client pour le mettre à la porte plus facilement. L’heure fatidique approche inexorablement. Serait-il le moment de se poster quelque part ? Sur un toit peut-être, pour mieux lui tomber dessus pour le trancher en deux. Ou dans une alcôve, le pauvre soiffard titubant de droite à gauche s’arrêtera à quelque mètre de lui, pour laisser son assassin préféré lui trancher la gorge.
Balthazar fixait des yeux ces vitres lumineuses, animées par les ombres. Quand un tout petit bruit attira son attention derrière lui. Un bruit que seule une personne habituée à la discrétion est capable d’entendre. Le bruit non pas des pas d’une personne marchant dans votre direction, mais celui d’une personne saisissant une arme dans votre dos. Ce bruit que votre oreille détecte et qui vous fait sentir que vous êtes en danger sans que vous ne compreniez pourquoi. Il se dit aussitôt qu'il s'agissait d'un voleur, d'un assassin ou d'un bandit. Il tendit l’oreille pour entendre l’inaudible. Il senti comme une lame lui trancher déjà la gorge. Son sang ne fit qu'un tour. A la vitesse de l'éclair son esprit analysa toutes les informations qui lui arrivait et en tira les conclusion qui s'imposaient
*Repéré! Des pas léger ! Un parfum fleuri ! Surement une femme ! Arme à la ceinture ! Mais elle ne frappe pas sur sa cuisse ! Une arme courte alors ! Une dague probablement ! Personne d'autre. Désolé mais pour l’effet de surprise, c’est loupé. Déstabilisons-là un peu et peut-être qu’elle s’en ira sans cherche l’affrontement. Si elle me charge, tant pis pour elle*
« J’ai pas d’argent ! Si c’est à ma bourse que vous en voulez, je n’en ai pas ! Alors lâchez votre arme et je ne ferais pas appel aux miennes. »
Il passa sa tête d'un geste calme et réfléchi par-dessus son épaule et il vit une femme sans arme dans les mains. Il se retourna alors tranquillement, sa capuche recouvrant encore en grande partie son visage à cause du vent glacial. On pouvait tout de même noter un sourire inoffensif reluire sous cette longue capuche.
« Ha, excusez-moi ! J’avais cru entendre. Enfin passons. A ce que je vois, il n’y a pas que moi d’assez fou pour me balader ici à cette heure si tardive. »
Il jeta un coup d’œil, semblant à première vue désintéressait mais ne l'étant pas dutout, aux vitres du troquet. Celles-ci l’informèrent que sa proie était tellement saoule qu'il ne se réveillait pas. Cela lui permettait d’allonger encore son sursis, ce qui les arrangeaient tous les deux.
« Heu…avec tout ça j’en oublie de me présenter. Je m’appelle… »
*Maxime Delatour, Igor Hybranovitsh, Charles Findlay …*
« Gregory Despages ! À qui ai-je l’honneur ? »
*Qui qu'elle soit, j'ai maintenant un sérieux problème ! Elle me rend repérable ! Si Norbert sort, même plein, et qu'il nous voit, il se méfiera par la suite. Si il me voit e nouveau ensuite, c'est foutu ! Et ce n'est pas dans mon intéré de tuer une innocente ! Alors j'ai le choix. Soit je l'envoie déliquatement dans les roses avant que la taverne ne ferme, soit je m'en vais avec elle avant que Norbert ne sorte et je réessaye plus tard. Je ne peux pas faire durer ce contrat non plus. Attendons de voir ce qui va se passer. Après tout... *
Et là, c'est le choc. Balthazar s'apperçoit que les deux yeux d'un bleu azur obsédant le fixe avec un regard rempli de lumière et d'étoile. L'assassin se senti désarmé et léger face à un tel regard plein de beauté et de tendresse. Son coeur se mit à bettre plus vite et son sang se réchauffa soudain dans ses veines. Et ceci tellement vite que ses oreilles se mirent à chauffer. Il est vrai que ce regard si particulier serait capable de mettre à ses genoux n'importe qui doté d'un sans blanc d'humanité.
Bal rendit fixement son regard à la voleuse, en maintenant d'une main le pant de sa capuche recouvrant son visage loin de celui-ci. Elle put ainsi voir le visage de l'assassin qui, malgré ce que la rumeur dit, est tout à fait humain. De longs cheveux blancs, des yeux bleux clair en amandes, un visage plutôt jeune et banal. Rien ne laissait penser qu'il était capable de tuer quelqu'un. Et pourtant... |
| | | Ellana
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Mer 10 Déc 2008 - 19:17 | |
| Lorsqu'Ellana s'avançait vers lui, s'épargnant de toute discrétion, elle le sentit se raidir. Il sentait sa présence. Qu'exerçait-il donc comme profession pour être aussi sensible? Mercenaire? Soldat? Ou encore ... assassin? En s'avançant vers lui, la jeune femme mettait sa vie en péril. Mourir à vingt et un an, quelle sombre pensée ! Et pourtant, cela risquait d’arriver d’un moment à l’autre pour cette femme qui se montrait d’une imprudence surprenante. Elle qui, d’habitude, se méfiait plus qu’il ne le fallait… ! Et, curieusement, elle ne s'arrêta pas, se contentant de s'acquitter de son habituelle méfiance et de sa vivacité pour percevoir tout mouvement qu’elle jugerait louche. Elle ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il déclara qu'il ne possédait guère d'argent. La voleuse en doutait fortement. Mais ce n'était point en ce dernier titre qu'elle venait à lui. Loin de sa personne, ou du moins actuellement, l'idée de le voler. Elle n'était guère revenue à Diantra pour s'enrichir, mais plutôt pour affronter son passé bien plus récent que l'on pouvait le croire. Ne désirant point se replonger dans ses souvenirs, car jugeant avoir déjà assez souffert pour ce soir-là, elle fixa toute son attention sur l'étrange inconnu qui se tenait devant elle.
C'est alors qu'il se retourna et sembla confus. Oui, sembla. N'oublions pas que les apparences s'avèrent trompeuses. Et cela, Ellana l'avait bien en tête. Ses parents le lui avaient tant répété, par le passé, qu’elle ne pouvait se permettre d’oublier une pareille information ! Malgré sa présentation, au lieu de se sentir plus confiante, elle se sentit dans le besoin de renforcer sa garde, en dissimulant, bien sûr, ce léger recul du mieux qu'elle put. Elle n'eut, par contre, aucun mal à adopter une attitude naturelle...enfin, ce qui était naturel pour elle, bien évidemment. Elle ne se garda pas de laisser un sourire amusé se peindre sur ses lèvres aux prochaines paroles de son interlocuteur. Il est vrai qu'il se faisait tard et que peu de femmes - même d'hommes d'ailleurs, sans compter les ivrognes - se risqueraient dans ces si étroites rues mal famées. Quand il se décida, étrangement, à ôter la capuche qui cachait si délicatement son visage, la jeune aventurière l’observa minutieusement, nourrissant ses yeux de ce parfait visage de jeune homme. Elle le trouvait véritablement charmant, … beau ! Il était … différent. Mais ce qui la frappa fut la longue histoire qui figurait dans ses beaux yeux d’un bleu particulier. La crainte de s’y noyer ne serait-ce qu’avouer une vérité incontournable. Qu’avait-il donc vécu pour avoir tant de choses enfouies en lui ? Mais la prochaine réplique du bel homme, au contraire, ôta toute trace de sympathie sur son jeune visage. Elle déclara de sa voix habituellement douce mais dure, voire inquiétante:
« Tu mens. »
Se furent les premières paroles qu’elle prononçât. Et on n’aurait pu les juger accueillante. Pourtant, loin de là le but de le mépriser, l’irriter. C’est alors que, subitement, surgit dans l’esprit d’Ellana l’image d’une affiche. Elle se concentra un peu pour pouvoir se souvenir de l’image et des écriteaux … « Assassin multirécidiviste… » C’est alors que l’évidence la percuta de plein fouet : l’homme qui se tenait devant elle et le meurtrier recherché par l’affiche ne pouvait que faire un ! Une lueur malicieuse naquit alors dans le regard de l’aventurière.
« Si tu croyais pouvoir me berner aussi facilement, c’est raté. Rien que la petite hésitation qui est, bien malheureusement pour toi, apparue en tes dernières paroles ont suffi à me guider sur la voie. Trouve autre chose. »
Puis, brutalement, craignant que quelqu’un ne sorte de l’auberge et ne leur cause que des ennuis, ce qu’elle préférait éviter pour ce soir-là, elle s’approcha de Balthazar, sa personnalité surprenante reprenant le dessus, passa derrière lui d’un mouvement rapide et s’avança tout en s’emparant de sa main. Elle l’emmena dans une obscure impasse, toujours aussi proche de l’auberge, mais où personne ne devrait s’aventurer et donc, par conséquent, les découvrir. Il devait, immanquablement, avoir un but précis pour se tenir exactement à côté d’une certaine auberge. Ellana n’en doutait pas. Et elle se ferait un malin plaisir à lui faire dévoiler ses petits secrets, sachant pertinemment que ce ne serait sûrement pas une tâche facile. Ses longs cheveux noirs volant au vent, elle lâcha sa main et la posa, cette fois accompagnée de sa paire, sur ses épaules. Cette autre main la quitta après quelques secondes pour parcourir les traits de son visage. Puis, toujours en étant consciente du risque qu’elle prenait, elle approcha sa bouche de son oreille et murmura d’une voix de velours :
« Dis-moi qui tu es, bel inconnu. » |
| | | Balthazar Latraga
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Mer 10 Déc 2008 - 22:24 | |
| *Moi qui ai pourtant les yeux bleu, je n’ai jamais vu de regard aussi beau ! Quand je les regarde dans un miroir, j’ai l’impression que le bleux de mes yeux est terne, coupé avec du blanc ou du gris clair. Des pupilles ternes dans des yeux fatigués ! Voilà la meilleure façon de décrire mon regard. Mais le regard de cette fille est…captivant ! Le bleu azur vif de ces yeux vous prend à la gorge pour mieux vous couper le souffle ! On y plongerait comme pour en rire. Dans les mien, c’est en ce forçant qu’on rentrerait dans leur eau terne, en ayant peur de s’y empoisonner.*
Encore totalement hypnotiser par les yeux d’Ellana, il ne remarqua même pas entre ces deux intervention le changement d’expression de ceux-ci. À ce moment, toutes ses défenses étaient défaites. Il ne fit plus attention à l’auberge, sûr du temps qui lui restait. N’importe quel brigand complice de cette voleuse aurait pu avancer sans la moindre discrétion vers l’assassin pour le frapper de plein fouet, il n’aurait eu ni le temps, ni la motivation de se défendre à temps. Toutes ses forces et sa dangerosité dû à son boulot était comme aspiré par les yeux de la voleuse.
À la première réflexion, à la fois spontanée et inattendue d’Ellana, il se senti honteux. Cette voix accusatrice et paraissant déçue, perçant le voile sombre de ce copieux mensonge sur son identité. Il voulu se défendre mais la confusion se tissant dans son esprit l’en empêcha. Il était dos à la mission, du coup l’assassin qui sommeil en lui s’était endormi pour mieux laisser place à l’enfant sage et inoffensif qui se faisait toujours lattant en lui. Il aurait du se méfier et mieux préparer son mensonge. En cet endroit, il n’est pas commun de croiser des personnes prêtes à gober n’importe quelle salade.
Il se senti gêné, et se contenta de baisser les yeux un instant tandis que la voleuse s’empressa de l’emmener dans l’ombre d’une alcôve dans une rue plongé dans la pénombre non loin de là où ils se trouvaient. Ils étaient maintenant à l’abri des regards indiscrets. Mais tandis qu’Ellana se pencha sur l’oreille de l’assassin, celui-ci regardant devant lui s’aperçu qu’à nouveau l’auberge était dans son champ de vision. Son instinct d’assassin repris le dessus, non pas comme un fauve en chasse qui se réveille avec une proie vivante entre les pattes, mais plus comme un fauve apeuré qui reprend confiance en sa puissance.
D’un mouvement rapide et serin, il retourna la position qu’avait prise la chasseuse en son avantage. Balthazar plaça la voleuse dans l’alcôve du mur tandis qu’il se plaça face à elle. Puis il disposa ses bras de chaque côté de la tête d'Ellana avec force et assurance, la faisant captive des mouvements de l'assassin. Sa capuche recouvrait de nouveau son visage pour ne laisser apparaître qu’un sourire tendre mais légèrement enjoué.
« Tu es perspicace. Très bien, je vais te dire la vérité, vu que mes mensonges ne semblent avoir aucune emprise sur toi ! Mon nom est Balthazar Latraga, mais on me connaît plus sous des surnoms plus élogieux, comme l’élégant fossoyeur ou le faucheur pragmatique ! Je suis un assassin. La grande faux et les deux autres armes qui ne me quittent jamais me servent à prendre la vie à des inconnues pour des raisons qui ne me concernent en rien et uniquement par intérêt. Si je me trouve ici ce soir, c’est parce que dans cette auberge ce trouve un homme qui, pour une raison qui m’est inconnue, va mourir de mes mains ce soir. Peut-être qu’il l’a mérité, peut-être pas, mais c’est comme ça !
Et si maintenant on parlait de toi ? Silencieuse, dangereuse, agile et pleine d’assurance. Tu me rappel mon vers préféré d’un poème de Tobias Malangris :
« Le voleur, telle une panthère dans la nuit, Marche camouflé mais récoltes les ennuis »
Les nuisibles ont chacun leurs caractéristiques ! Les bandits élaborent des pièges et des guets-apens, les assassins frappent d’un coup et sans que la proie ne l’ai remarqué auparavant, les mercenaires attaquent avec pour seul assurance leur puissance, les contrebandiers n’utilisent pour seul arme que leur esprit et leur assurance et enfin, les voleurs rapides et agiles feignent l’innocence et usent de tous leur charme et talent pour que le volé ne remarque pas la duperie. Mais ne t’inquiètes pas, je sais que tu ne me voulais aucun mal. Tu n’avais pas d’armes dans tes mains en avançant vers moi alors que ma faux t’indiquait que j’étais armé. J’ai donc tout de suite compris qu’il n’était pas question de me voler. »
Il posa alors une main ganté de noir, mais toute en douceur et en tendresse sur la joue de la voleuse, comme pour s’excuser des gestes et des mots qu’il eu avant.
« J’ai le sentiment que nous nous ressemblons, toi et moi. Tous deux, travaillons dans l’ombre à de sombres œuvres. Incompréhensible pour le commun des mortels et pourtant chacun lit dans l’autre comme un livre ouvert. Tu me l’as prouvé tout à l’heure. J’ai déjà tellement d’estime et d’affection pour toi. Rien que tes yeux ont déjà tellement de valeur pour moi. Je me sens impuissant devant tant de beauté. Pourrais-je savoir le nom de celle qui m'a fait découvrir tout ces sentiments si enivrants ?» |
| | | Ellana
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Jeu 11 Déc 2008 - 18:35 | |
| Au départ, Ellana fut maîtresse de la situation. Sûre de chacun de ses mouvements, n’éprouvant aucune récitation, aucune hésitation, la jeune voleuse n’avait dû réfléchir plus de quelques secondes pour se décider à agir. Comme à son habitude, elle avait usé du charme dont sont dotées toutes les femmes à son avantage, chacun de ses mouvements étant, en plus de cela, effectué avec la souplesse et la grâce, cette fois celles dont sont dotés tous les bons voleurs. Car les justes – si l’on pouvait en appeler certains ainsi – ceux qui méritaient le titre de voleur, qui avaient enduré de dures épreuves pour y parvenir, formaient une véritable famille que redoutaient les citoyens. Ces derniers hommes les haïssaient aussi de tout leur être, mais n’osaient s’interposer. Parce que, bien sûr, les capacités physiques des voleurs ne leur permettaient guère que de voler…non, bien plus que cela. Par expérience, Ellana savait pertinemment que si, par malheur, l’aubergiste était informé d’une présence obscure devant sa propre demeure, il serait sorti bravement, sans même vérifier les dires de ses clients. Elle l’avait déjà vécu à maintes reprises. Et les citoyens, une fois regroupés ou ivres, n’épargnaient point ceux qu’ils jugeaient suspicieux, nuisibles. Aucune mauvaise pensée, en tout cas pour ce soir-là, ne vagabondait en l’esprit de l’aventurière. Surtout pas à l’égard de ces pauvres gens qui gagnaient leur vie en accueillant des voyageurs, ou encore des habitués, jours et nuits. Avaient-ils, d’ailleurs, réellement le choix ? La jeune femme n’avait, selon elle, rien à leur envier. Libre de ses choix et de ses mouvements, elle voyageait où elle le voulait, ne recevait d’ordre de personne et n’était guère attachée à un habitat. Car, effectivement, elle n’en possédait point. A quoi lui aurait-il donc servi de disposer d’une demeure ? Cette dernière serait, pour la plupart de l’année, restée vide. Et, comme elle vivait et voyageait seule, mis à part peut-être accompagnée de sa monture tout aussi libre qu’elle : la licorne Mirage, la maison ne servirait presqu’à rien, à part peut-être servir de lieu de repos familier pour la jeune femme. Question nourriture, la voleuse se débrouillait très bien seule. Et elle possédait, tout de même, assez d’argent pour s’offrir, si elle le désirait, une nuit dans une auberge.
En cette froide soirée d’hiver, et ce n’était d’ailleurs guère la première fois, on lui quémanda des informations sur elle, la jeune humaine voleuse et voyageuse qu’elle était. Mais, cette fois, ce n’était pas dans de mêmes circonstances. Bien souvent, les personnes aimaient connaître l’identité de la personne avec laquelle ils discutaient… fuyaient peut-être lorsqu’ils se rendaient compte que cette dernière n’avait rien de sympathique. Cette fois, c’était un presque qu’inconnu pour qui elle ressentait déjà d’étranges sentiments. Des sentiments qu’elle s’était déjà sentie ressentir…Mais elle ne voulait pas trahir Balthier ! Ce qu’il lui demandait était tout à fait naturel. Pourtant, elle détestait étaler des informations personnelles. Elle n’aimait pas parler d’elle, simplement. Ce qui la concernait restait enfoui en elle, et elle ne comptait point laisser ces informations s’en échapper. Les seules êtres pour qui elle n’avait, par le passée, rien pu cacher, étaient ses parents. Ils devinaient. Tout. Ils la connaissaient mieux que quiconque, savait des choses sur sa personne que même elle ignorait. Comme ils lui manquaient … Bien qu’elle se gardât de le montrer ou de le dire à quiconque, ses parents, sa sœur aussi, lui manquaient plus que tout. Malgré tout, elle ne pouvait reculer, retourner dans le passé. Et il était, elle le savait, hors de question qu’elle quitte ce monde pour les rejoindre. Une longue vie lui s’offrait encore à elle. Elle était jeune, en bonne santé … et libre.
Et ce soir-là, elle se retrouvait avec un homme qu’elle venait de rencontrer, mais qui, déjà, la connaissait. Et Ellana M’angil craignait qu’il n’en sache déjà trop d’elle …
La voleuse se retrouvait, désormais, dans la situation du dominé, bien qu’elle ne soit guère réellement. Car reprenant le dessus de ses émotions, Balthazar avait inversé la situation. La voleuse s’en amusa. Et le doux sourire qui persistait sur ses lèvres contenait aussi de la malice. Il lui avait dévoilé ce qu’elle voulait, certes, mais elle ne se sentait guère obligé d’en faire de même. Le geste tendre qu’il se permit à son égard, accompagné de son regard qu’elle jugeait envoûtant, suffit à la décider :
« Balthazar Latraga, un bien charmant nom qui te correspond parfaitement. », commença-t-elle. « Je ne compte guère te conter ma vie, mais je vais te donner l’information que tu désirais : je me nomme Ellana M’angil. »
Attentive aux moindres petits détails, Ellana avait remarqué les gestes furtifs qu’il jetait vers l’auberge. C’est pourquoi, elle continua :
« Je ne vais pas te retenir plus longtemps : accomplis la mission qui t’a été donnée. Nous aurons tout le temps de discuter par la suite, y compris du fait que, selon moi, tu devrais être libre de choisir ce que tu fais. Et si tu le désires, nous pourrons nous revoir bientôt. Demain, dans une semaine ou encore dans un mois … je t’attendrai ! »
Dernière édition par Ellana le Dim 14 Déc 2008 - 15:20, édité 1 fois |
| | | Balthazar Latraga
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Jeu 11 Déc 2008 - 22:52 | |
| Il coupa net la séduisante voleuse, retardant toujours plus le délai de leur prochaine rencontre, sachant qu’il ne pourrait attendre trop longtemps loin d’elle. Il garda cependant son air calme et mystérieux, sa capuche ne faisant apparaître son visage que de temps en temps, tandis que ses yeux faisaient tout pour garder le contact avec ceux de la voleuse le plus longtemps possible.
«…Demain ! Dès que possible ! Demain, dès que vous vous sentez prête à me revoir. Je me mourrai à petit feu en vous attendant, Ellana ! Même si ma tête reste froide et posé, mon cœur se langui déjà de vous. J’habite une maison dans l’ancien quartier des guildes. Vous la reconnaîtrez facilement. C’est l’ancien quartier général de la guilde des cavaliers. Les rideaux sont noirs et le buttoir de la porte représente une tête de cheval en bronze. »
Il jeta un bref regard d’assassin vers l’auberge. Le délai imparti allait bientôt touché à sa fin. Les ombres informaient l’assassin que l’aubergiste avait servi le café à Norbert qui le buvait lentement, sachant qu’il allait être mis à la porte. Son cœur lui conseiller la perdition dans la tendresse tandis que sa tête prônait l’ordre catégorique du travail bien fait. Balthazar commençait à se sentir terrassé par des sentiments nouveaux, déchiré entre l’amour et le devoir. Il se tourna de nouveau vers la voleuse dont les yeux bleus ne cessaient de le fixer avec une certaine tendresse.
« Toi qui connaît déjà tout de moi, comprend-moi de nouveau. Mon cœur me dit de te suivre dans les ténèbres de la nuit afin de quitter cette terre, promesse de massacre, tandis que ma tête, pleine d’une logique ne laissant pas sa place aux sentiments, me dit que je dois rester pour finir le travail commencé. Cependant, je ne peux décemment pas te laisser courir le risque de mes actes, ni laisser des yeux si magnifiques voir les horreurs que je suis capable de faire. Je te laisse prendre ton envol et sache que si tu ne veux plus me revoir, je comprendrais. Mais hélas, j’en serais inconsolable! »
Il s’éloigna d’elle, n’osant même pas donner à celle pour qui la barrière des émotions qu’il avait bâti autour de lui à cédé, laissant de nouveau l’amour et la tristesse le submerger. Pas un tremblement, pas une larme, pas un souffle plein de douleur. Balthazar se devait de rester calme. A ce moment, il disparu dans un coin de ruelle obscure afin de mieux remplir sa mission. Il restait intérieurement inconsolable de cette séparation brutal, tandis que son mental implacable se fixait toujours sur la mission. Il avait trouvé la cachette idéale derrières de vieille caisse et de vieux tonneau non loin de l’auberge.
*J'utiliserai mon katana, L’aile de la chauve-souris ! Associée à son coup spécial, l'envolée de la chauve-souris, à pleine puissance. Il en sera vite fini de monsieur Norbert Qualidri. Patience…nous serons bientôt réunni de nouveau.* |
| | | Ellana
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Mer 17 Déc 2008 - 20:17 | |
| La jeune Ellana sourit à sa réponse hâtive. Elle posa ensuite délicatement sa main sur celle que Balthazar avait lui-même déposé sur sa joue, lui rendant un geste de tendresse, elle aussi. Au fond d’elle, elle souhait qu’il renonce à cet assassinat pour rester avec elle, pour qu’il ne la quitte point. Mais la raison faisait tout de même partie de sa personne…elle qui, d’habitude, se montrait si moqueuse tout en restant inaccessible. Elle se devait de le laisser terminer le travail qu’il avait si minutieusement préparé. Car elle savait que tout bon assassin ne faisait pas son travail qu’à moitié. Ellana aurait aimé, si elle s’était trouvée dans la même posture que lui, qu’il en fasse autant. Donc qu’il lui laisse l’opportunité de finir ce qu’elle avait débuté avant de profiter de ce que leur offrait la vie. C’est pourquoi, elle ne chercha même pas à le retenir. Etait-ce ce sentiment qui les unissait de façon réciproque qui provoquait de tels changements en eux ? Qui aurait pu penser que deux êtres ayant tous deux eu un passé si difficile se rencontrent et puissent franchir la barrière qu’ils s’étaient imposées, celle qui excluait les sentiments ? Quoi qu'il en soit, la jeune aventurière ne regrettait guère d'être retournée à Diantra, la ville qui avait vu naître tant d’humains. Elle venait d'y rencontrer un homme qui pourrait changer sa vie et, peut-être, la rendre heureuse, à nouveau. Mais le futur s’avérant être trop abstrait, trop flou, Ellana se concentra sur ce merveilleux présent qui lui était offert. Certes, elle devait déjà le quitter. Mais pour le retrouver un jour après, leur laissant la chance de laisser grandir leur amour, le lien qui les unissait, qui durcirait jusqu’à devenir indestructible.
"Je te dis donc à demain, Balthazar", murmura-t-elle dans la nuit, laissant le vent emporter ses paroles jusqu'aux oreilles attentives de l'assassin.
Sans même qu'il eût à le lui demander, elle l'avait déjà compris. Elle avait surgi si subitement dans sa vie, le surprenant dans une mission qu'il se devait de mener à bien pour éviter tous gros ennuis. Ellana ne prit même pas la peine de répondre à sa prochaine réplique: son regard en disait bien assez. Elle ne l'avait même pas encore quitté, mais se réjouissait déjà d'être le lendemain, de le revoir. Cette fois, ils auraient le temps. Rien ne pourrait ternir la joie qu'il éprouverait en se retrouvant, malgré que leur récente fût bien récente. Mais la vie les ayant unis, pourquoi attendre des années pour se rendre compte de l'évidence qu'était cette attirance qu'il ressentait communément.
Alors qu'il reculait, s'éloignant gentiment d'elle, la main qu'il avait encore sur sa joue glissa lentement jusqu'à la quitter définitivement. Ce qui n'empêcha guère la voleuse d'observer l'élu de son cœur encore un instant. Finalement, elle tourna, elle aussi les talons et, d'un seul mouvement souple, grimpa sur un toit qui ne s'avérait point trop haut. Elle s'avança habilement sur celui-ci, cette fois ne jetant, elle non plus, plus un seul regard vers l'arrière.
Mais l’obligation de quitter son air rêveur ne tarda pas à s’imposer pour Ellana. Les ennuis s’approchaient à grands pas. Et ils voulurent qu’elle se soit déjà bien assez éloignée de Bathazar Latraga pour qu’elle ne puisse retourner sur ses pas. C’est alors qu’elle ne pouvait plus que compter sur elle-même pour sa sécurité que surgirent quatre bandits. Immédiatement, ils eurent l’heureuse idée de l’encercler. La jeune femme eut beau chercher, elle ne trouva pas une seule issue. Ils étaient, apparemment, préparés. La suivaient-ils depuis longtemps ? Elle n’avait pas le temps de se poser des questions. Un léger sourire se dessina, malgré la malheureuse situation, sur ses lèvres. Jusqu’à ce jour, la jeune voleuse s’était toujours bien tiré des nombreuses batailles auxquelles elle avait participées. Bien que, quelques fois, elle avait presque perdu la vie, elle prenait toujours un malin plaisir à surprendre ses ennemis. Surtout lorsqu’ils s’étaient décidés à la battre. Bien souvent, ils sous-estimaient les femmes. Mais apparemment, ceux qui venaient de la provoquer, bien que silencieusement, en duel ne paraissait guère faire partie de cette catégorie. Ils avaient l’air bien préparés. Avaient-ils un but ? Etait-ce un hasard s’ils s’attaquaient à Ellana, précisément, et non pas à une proie plus accessible ?
Comme à son habitude, la jeune femme effleura sa cuisse, histoire de vérifier la présence de son fidèle poignard. Un des quatre hommes, qui lui faisaient face, celui qui semblait d’ailleurs être le chef s’avança vers elle. Un rictus mauvais naquit sur son visage dans la nuit. Il attaqua le premier.
Ellana fut immédiatement mise dans de délicates postures, évitant de justesse des coups qui auraient pu lui être fatales. Ce n’est qu’après de longues minutes de batailles, envahi pas un lourd silence qui témoignait de la concentration des combattants, que le premier ennemi tomba. La voleuse se sentait déjà envahir par une grande fatigue. Ses attaques se faisaient de moins en moins précises, de moins en moins rapide. Elle gardait tout de même le minimum de souplesse et de vivacité dont étaient dotés les voleurs tel qu’elle. Mais bien vite, Ellana se rendit compte d’une triste, mais réelle évidence : Elle allait mourir. Tout son talent et son expérience ne suffirait pas. Elle était seule contre, désormais, trois talentueux combattants. Moins souples, moins rapides, mais tout de même redoutables. La fatigue pesant de plus en plus sur elle, elle ne faisait pas le poids. L’aventurière eut alors une pensée pour Balthazar qu’elle venait de rencontrer, pour qui elle commençait juste à ressentir de forts sentiments. La vie se montrait parfois bien injuste… Allait-il devoir souffrir comme elle avait souffert pour Balthier ? |
| | | Balthazar Latraga
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Jeu 18 Déc 2008 - 1:10 | |
| [HJ : Oui, je sais, je suis un nouveau pas très puissant, je ne devrais pas tuer les gens en un coups. Mais le premier il ne compte pas, il était déjà ivre mort, et le second c’est dans un accès de rage ! Et en plus je me fais blesser. Et puis je suis un assassin ! La mort des PNJ, c’est ma vocation ! ^^]De son côté, ignorant le danger que courrait l’élue de son cœur, Balthazar attendait patiemment, bien caché derrière ses tonneau et ses caisses, quand soudain la porte de l’auberge s’ouvrit. Balthazar jeta alors un œil discret au dessus de sa cachette. L’aubergiste et la serveuse, tout les deux ayant enfilés leurs long manteau, portait Norbert Qualidri à l’épaule, chacun d’un côté de l’homme tellement ivre qu’il ne tenait plus debout tout seul. Ils l’appuyèrent sur le lampadaire à bougie, et monsieur Qualidri se laissa glisser le long de ce lampadaire jusqu’au sol. Puis une fois à quatre pattes, le misérable régurgita vigoureusement tout se qu’il avait consommé dans la taverne, au grand dégout de ceux qui l’avaient servi. Ceux-ci laissèrent alors Norbert s’étouffer dans son vomi pour mieux rentrer chez eux, au grand soulagement de l’assassin. Une fois les deux individus loin, L’assassin dégaina son katana. *C’est le moment d’apporter à monsieur Qualidri le message qu’on m’a dit de lui transmettre…*D’un bon couvert par le vent glacial de la nuit, Balthazar sortie de sa cachette, pour se réceptionner dans un léger impact amortie par ses habits d’assassin et par une roulade pleine d’agilité à quelques mètres de sa proie. Puis d’un pas imperceptible et rapide, l’assassin s’approcha sans un bruit de Norbert, la lame de son Aile de Chauve-souris embrassant l’air à merveille, silencieuse et dynamique. Comme avertie de ce qui l’attendait et prêt à recevoir la punition pour ses actes, la victime se releva sur ses jambes toutes bancales et ankylosées, vacillant légèrement de droit à gauche. D’un mouvement de bras quasiment machinal de par son exécution, Balthazar fendit le vent de la lame de son arme à auteur de Norbert, sans que son déplacement et sa lancée s’en voient altéré, comme si la lame n’avait fait que traverser le vide de l’espace sans force s’opposant à elle. A quelque pas de la victime maintenant fixe sur ses appuis mais toute tremblante, l’assassin rengaina son arme dans son fourreau, l’assaillant toujours dos à l’assailli. *Mission accompli.*Soudainement, Norbert Qualidri tomba net au sol, mort, tandis que son sang commença à sortir de son corps paraissant se diviser en deux, tout doucement. Balthazar, son visage et son identité toujours masqué par sa cape, s’enfonça alors dans les ténèbres d’une ruelle non éclairé, dont les hauts bâtiments couvraient d’un voile noir épais tout ce qui s’y engouffrait, et où même un rayon de lune n’osait s’y aventurer. Après une longue course l’éloignant assez du lieu du crime pour l’innocenter, l’assassin fit quelques bonds agiles sur les murs d’une ruelle isolée afin de se retrouver sur les toits, abandonnées et parfait pour rentrer chez sois sans encombre. Abandonnés ? Pas ce soir en tout cas. À quelques mètres de lui, un combat se jouait sur ces toits entre trois bandits tenant ensemble et…*…non…*Son cœur se figeât dans une douleur intense et immédiate, causée par la vision insoutenable d’une injustice qui abreuvait de larmes se yeux. La jeune femme qu’avait élu cet organe plein de sentiments inavoué et étouffé jusque là, et qui dans la tête de l’assassin pour seul défaut de n’en avoir aucun, était en train de lutter désespérément pour défendre sa vie. Piégée, impuissante dans un combat inégal, se défendant avec des forces qui le quittait peu à peu, Ellana semblait dire avec un visage marqué de la tristesse et de la résignation que ses dernières minutes sur terre se jouait là. Après un arrêt prononcé semblant vouloir durer des heures, le cœur de Balthazar s’emballa au point de sembler vouloir sortir de sa poitrine, rempli d’une rage si intense que personne en ce monde ne mériterait d’en être la victime. Le sang bouillonnant dans les veines de l’assassin les fit gonfler au point qu’elles étaient capables d’exploser. Son visage se remplit d’une haine effaçant tout autre sentiment pour laisser place dans le cerveau de l’amoureux une chaleur démoniaque et meurtrière. Pour une fois, il se réjouissait enfin d’ôter la vie à quelqu’un. Il se saisit alors de son pique de combat. Puis prit une position de départ pour un sprint infernal. *Priez les dieux ! Même eux seraient bien incapables de vous extirper de mon courroux !*Il commença alors à courir dans leur direction d’un pas fantomatique mais plein d’une rage le rendant aussi vile et puissant que le vent d’une tempête d’hiver ayant pour unique but de briser ce qui est possible de briser. Il apparut alors dans le dos de l’un des bandits s’apprêtant à charger leur innocente victime, son corps ayant déjà pris la posture d’une de ses techniques les plus dangereuses. *Les douze coups du minuit sanglant !*Et d’un coup le corps du bandit fut roué de multiples coups brutaux, transperçant la peau, les chairs, les muscles et même les os. D’abord onze coup se succédant, chacun le faisant avancer d’un pas, tout en faisant jaillir des écumes de sang de la plait ou de la bouche de la victime. Puis enfin un coup terriblement bestial, en plein cœur, le pique ayant pris tellement de force qu’il traversa le bandit de part en part, comme une simple feuille de papier. L’ennemi se laissa alors tomber en avant, les douze trous couvrant son dos ostensiblement mis en valeur. Un des bandits, armé d’une rapière bondit alors sur Balthazar tandis qu’il finissait avec l’un d’entre eux. Averti au dernier moment, l’assassin tenta de parer mais se prit l’attaque de plein fouet. Celle-ci le fit reculer d’un bon maladroit de plusieurs mètres en arrière. Quand soudain il fut stoppé net par un bruit bien familier provenant de derrière lui : celui de la lame pénétrant proprement la chair d’une personne pour lui infliger de sérieux dégât…[HJ : je te laisse le choix de la victime de ce coup ! Toi ou moi…ou un bandit! ] |
| | | Ellana
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Jeu 18 Déc 2008 - 17:42 | |
| [HRP: Oh la rage de vaincre elle est bien là! Et le fait que tu l'aies pris par surprise et rapidement aide beaucoup! Et puis, tu t'es aussi fait attaquer, comme tu l'as dit donc..! =D Ca montre que tu n'es pas invincible! ^^]
La dague de la voleuse brillait dans la nuit, coloré par le sang du premier bandit qui avait eu le malheur de s'attaquer à quelqu'un de plus fort que lui. Si seulement ils étaient moins nombreux ... et moins performants. Ellana désespérait à l'idée de mourir maintenant. Elle ne voulait se séparer de Balthazar pour rien au monde. Ils s'étaient promis de se revoir le lendemain. La jeune femme ne voulait laisser à Balthazar le malheur de penser qu’elle ne souhaitait guère plus le voir, qu’elle n’avait que jouer avec lui. Car là ne résidaient que stricts mensonges. Brutalement, elle se reprit. Il ne fallait pas qu'elle se laisse abattre ainsi. Se battre jusqu'au bout, sauver sa vie... c'est tout ce qui comptait à l'instant. Elle devait le faire. Non seulement pour elle, mais aussi pour l'élu de son cœur. Sur une pensée positive, elle se reprit, prête à combattre même si, pour cela, il faudrait user de ses dernières forces. Une lueur cruelle, annonçant une nouvelle sanguinaire, brillait désormais dans ses yeux. Elle fixait ses ennemis, ces derniers qui tournaient autour d'elle. Ils s'étaient, jusque là, montrés sans pitié. Par contre, ils n'avaient pas encore réussi à infliger de gros dégâts à leur victime. Le fait qu'elle se défende si bien, avec tant d'ardeur et d'espoir, ne devait sûrement pas faire parti de leur plan ... Et ils ne s'attendaient sûrement pas à perdre l'un des leurs. Mais il était désormais trop tard pour reculer: Ellana savait pertinemment qu'ils iraient jusqu'au bout du combat.
C'est alors que surgit dans la nuit une ombre. La voleuse, qui malgré ses efforts ne pouvait cesser réellement de penser à lui, le reconnut immédiatement. Mais on ne lui laissa pas le plaisir de se réjouir: un coup de ses assaillants, ces derniers n’ayant pas encore remarqué la présence du nouveau venu. Ils n’étaient, apparemment, point dotés de la même sensibilité qu'Ellana, manqua de la percuter de plein fouet, une attaque qui aurait signé son arrêt de mort tant son auteur y mit de la force et de la précision. Elle recula d’un bond tout en parant net l’attaque à l’aide de sa longue dague à la lame terriblement tranchante. Le cœur de l’aventurière gonflait d’amour et de joie, sans compter la fierté qu’elle éprouvait pour ce bel assassin qui connaissait ses armes et les maniait avec brio. Elle le trouvait encore plus charmant que lorsqu’elle l’avait quitté. Etait-ce ce si fort sentiment qu’elle éprouvait à son égard qui la rendait ainsi ? Le voir à ses côtés lui redonna des forces et du courage. Désormais pleine d’espoir, elle ne doutait plus quant à la tournure que prendrait les évènements. Après avoir bien analysé leurs ennemis, la voleuse savait qu’il ne pourrait rien contre deux personnes pourrait-on dire professionnel dans leur métier, si l’on qualifiait de métier ce qu’il exerçait chaque jour. A moins d’une quelconque erreur d’analyse de la part de l’aventurière connaisseuse de l’art du combat, ils gagneraient. Ou, au moins, Balthazar survivrait.
Les bandits ne tardèrent donc plus à remarquer la présence de son amant qui venait tout bonnement de pulvériser, car seul ce mot convenait à une telle démonstration, un de leurs compagnons. Ellana chercha un passage qui la permettrait de rejoindre l’assassin. A deux, unis, ils seraient bien plus forts. Malheureusement, elle ne pouvait se permettre un tel risque. Elle plongea subitement sur le sol pour éviter une attaque et, à son tour, roula sur le sol pour se relever rapidement, d’un mouvement souple. Du sang perlait sur son bras gauche. Etait-ce le sien, ou celui de ses ennemis ? Quoi qu’il en soit, elle pouvait être sûre d’une chose : il lui faudrait trouver d’autre vêtement par la suite. Car ces derniers avaient été déchirés ou encore ouverts par une fine lame à plusieurs endroits. Son épaule droite s’avérait d’ailleurs complètement dénudée. La jeune femme, soudainement, se sentit transpercer. Elle ne réfléchit pas : elle frappa immédiatement, précisément où se trouvait l’ennemi qu’elle n’avait guère senti venir. Tentant d’oublier la douleur qui tentait de s’emparer de son être, elle frappa encore. Son poing atteignit, alors qu’elle venait d’être assenée d’un deuxième coup, le visage de celui qui l’avait lâchement attaqué par derrière. Il était normal qu’ils mettaient toutes les chances de leur côté, normal aussi qu’ils tentent tout pour les tuer, leurs deux adversaires. Et les lois ne faisaient guère plus partie de leur bataille.
L’homme qui venait d’assener ce coup peut-être fatal à Ellana revêtait un masque blanc. Il était donc impossible de discerner ni les traits de son visage masculin, ni ses émotions. Comme pour tous les autres, d’ailleurs. L’aventurière se laissa tomber sur les genoux, feignant la totale impuissance. Mais lorsque son rival leva son arme pour porter le coup final, l’aventurière se glissa derrière lui et le transperça à l’aide sa fidèle dague. Elle l’acheva … puis s’écroula sur le sol. Le dernier évènement qu’elle vit fut Balthazar combattant brillamment contre le dernier ennemi vivant… Puis elle sombra dans le noir total, ne sachant si elle se réveillerait un jour, craignant d’avoir failli, d’avoir perdu … d’être morte, tout simplement. S’était-elle donc tromper ? Avait-elle à ce point sous-estimer ces maudits inconnus ?
[Ellana n’est, bien sûr, pas morte. xD Mais tu peux donc boucler ce rp ! ^^ Si tu le souhaites, tu peux aussi écrire la fin, une courte fin même, ici et continuer dans la maison de Balthazar ! Fais comme tu le souhaites ! =D] |
| | | Balthazar Latraga
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Jeu 18 Déc 2008 - 22:02 | |
| [Excellent ! Je suis fan du RP avec toi ! ^^ Bien sûr qu’on continu autre par ! Vais la sauver ma naventurière ! ]
Quand, après ce coup puissant de rapière qui lui démoli l’épaule gauche et l’envoya voler d’un grand bond de quelques mètres en arrière, il réussi enfin à freiner sa lancée, il entendit en effet des bruit de combat provenant de derrière lui. Il aurait voulu pouvoir se retourner pour voir qui dominé l’autre et pour pouvoir aider sa chère Ellana. Mais le bandit colossal à la rapière fonda sur l’assassin dans un cri de rage avec la rapière levé au dessus de leur tête. Il était déjà pris dans un autre combat, qu’il se devait de porter à terme pour éliminer un autre danger qu’encourrait la voleuse.
Tandis que la brut avancé dans de grands pas colériques vers Balthazar, celui-ci s’empressa de se percer la langue avec la pointe de sa Corne de Licorne Décharnée, puis il but une gorgée de l’eau se trouvant dans la gourde qu’il portait toujours à la ceinture. Après avoir brasser dans sa bouche l’eau qui s’y trouvait avec du sang et de la salive, il se mit à foncer vers son adversaire, en position offensive, puis un fois à proximité de celui-ci, il se laissa glisser les pied en avant pour passer entre les jambes de la brute, puis une fois le bandit dépassé, il se remit sur ses jambes et se tourna vers l’adversaire qui lui faisait maintenant dos et se prépara à lui faire une de ses techniques spéciales.
*Le sang tapissant les abimes…*
Une fois le bandit s’étant retourné vers lui, Balthazar lui cracha se qu’il avait dans la bouche en plein visage. Le bandit, ne s’attendant pas à cela, reçu ce mélange rouge et visqueux en plein dans les yeux. Il porta alors une se ses mains à son visage pour se débarrasser de la mixture qui l’empêchait de voir, tout en brassant l’air de droite à gauche tout en tournant dans tous les sens pour empêcher Balthazar de l’approcher. Seulement l’assassin s’était éloigné de son adversaire pour prendre de l’élan. Une fois une faiblesse décelé dans la défense de l’ennemie, Balthazar s’enfonça dans la brèche entre-ouverte, l’arme en avant. Mais le bandit semblant se rendre compte subitement du danger qu’il encourrait, élança en aveugle l’arme en défense sur cet appuie, manquant de peu l’assassin qui fit aussitôt marche-arrière, pour mieux trouver une solution.
*Coriace, celui-là ! Sa défense ne semble pas s’amoindrir au fil du temps. Je dirai même qu’il s’habitue de plus en plus à l’handicap que j’ai provoqué. Et j’ai un bras en piteux état qui demande des soins urgents. Il va falloir faire vite et bien, et je sais comment…*
Après une seconde de concentration, il rangea sans un bruit son pique de combat, se retrouvant à main nue. Puis il se mit alors en position de défense, prêt à mettre en œuvre son plan, et enfin il cria à son adversaire :
« Hé, mon gros ! T’attends quoi pour venir m’affronter ?! Que je t’envoie une invitation ?! »
L’ennemie leva alors aussitôt la tête dans la direction de Balthazar, les yeux gonflé et rouges tentant de discerner dans le flou des images informe qu’il voyait à peine son adversaire. Puis, avec pour seule conviction la direction d’où venait la voix de l’assassin, le bandit fonça tête baissé dans cette direction, la rapière tenue à deux mains, en criant d’une voix terrifiante tout ce qu’il avait dans les tripes. Puis une fois à hauteur de Balthazar, celui-ci n’eu qu’à se décaler, pour laisser son ennemie aveuglé par la colère et par ce qu’il avait dans les yeux tomber, à l’extrémité d’un toit où c’était placé l’assassin ingénieux, directement dans le vide. En sentant l’absence de sol à cet endroit, le bandit tenta de faire chemin inverse, mais Balthazar s’empressa de lui flanquer un bon coup de pied en plein ventre pour lui faire perdre l’équilibre et l’entrainer dans une chute mortelle. Tout en vérifiant que l’ennemie était bien terrassée au pied du bâtiment, Balthazar se dit à demi-mot :
« La puissance est l’ennemie de la raison. Plus on en a, plus la fin en est lamentable, aveuglé par l’illusion que l’on est immortel… »
Puis il se retourna confiant vers le reste du combat, et s’aperçu que plus rien ne bougeait sur ce toit. Plus rien. Le vent glacial de cette nuit ensanglantée soufflait toujours aussi fort, et faisait danser les vêtements des cadavres présents sur ces toits. L’assassin se dépêcha alors de se précipiter entre les corps pour y trouver des réponses de l’unique question qu’il se posait à l’instant, à savoir : « Où est Ellena ?! ». Enfin, en approchant de ses corps, il eu la réponse de la pire façon qui soit, en apercevant dans ces corps très masculins une main tout à fait féminine posé sur un corps recroquevillé sur lui-même.
Il se précipita alors sur ce corps, puis arrivé à lui il le prit dans ses bras pour s’apercevoir dans la douleur de ce qu’il savait déjà : que ce corps appartenait à Ellana. Il la serra forte contre lui, pour le réchauffer, tout en cherchant son pou. Celui-ci était très faible mais existant. Il s’empressa alors de retirer sa cape pour empaqueter soigneusement la blessée dedans pour qu’elle se réchauffe un peu. Puis il alla regarder les inventaires des assaillants pour essayer de trouver quelque chose qui remédierait à son état. Il ne trouva qu’une faible potion de vie et des bandages antihémorragiques. Il s’empressa de les utiliser sur Ellana afin de stabilisé son état le temps qu’il l’amène chez lui pour mieux la soigner. Balthazar utilisa un des bandages sur son bras salement amoché par la rapière avant de soulever Ellana et de la porter à deux bras, encore inconsciente.
« Aller, tiens-bon, Ellana. Je ne te laisserai pas quitter ce monde sans tout faire pour que tu me reviennes ! »
Il commença alors à courir et à sauter d’immeuble en immeuble en direction du quartier des guildes, où se trouvait la cachette de Balthazar…
[HJ : direction, la cachette de Balthazar, dans les Demeures. ^^] |
| | | Ellana
Humain
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| Sujet: Re: Les visages innocents sont souvent les plus fourbes [PV Ellana] Mar 23 Déc 2008 - 20:24 | |
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