Impossible de faire pire .. Quoique. ( PV Haize )

Impossible de faire pire.

Ange faisait les 100 pas tout en fulminant, sa journée avait été une horreure.

Tout avait commencé par une lettre d'un de ses abrutis de frères ( Du moins ses féres de nom seulement ) qui incapable de gérer totalement les affaires familiales avait eu besoin d'avoir recours a ses services, mais pour réparer leurs boulettes, voila qu'elle se retrouvait a devoir aller sur Meca ... Ou plutôt y retourner.

Ses longs cils s'abaissèrent et son front se plissa pendant qu'une pluie de souvenirs s'abattaient sur son esprit .. Meca, elle s'y était déjà rendue 2 saisons plus tôt ... Pour rechercher son cousin, ou plutôt le frère d'Ambre, puisque finalement lien de parenté entre eux il n'ay’ avait pas, mais la n’était pas l’important.

Haize, le capitaine Haize Sepida, elle aurait tout donné pour l'avoir oublier, lui et leur horrible traversée en commun ... Lui et son sourire lumineux, lui et son sourire arrogant..

Un être insupportable, voila ce qu'était ce rustre de pirate .... Un être insupportable pour qui elle avait eu plus que de la haine, mais ça pas question de l'admettre, des mois plus tard, elle avait remis ça sur le compte d'une traversée épuisante ...

Quand a sa fuite, oui car fuite il y'avait eu..

Non, ce n'étais pas une fuite c'était ...

Ange ne savais pas vraiment ce que s'était, elle avait été grièvement blessé pendant la traverssée, une bonne chose, ou tout ça aurait bien pue finir en bain de sang.

Cette dernière pensée lui arracha un sourire, alors qu'elle avançait distraitement sur le port totalement recouverte d'une longue cape noir, sous cet accoutrement seuls ses yeux étaient visibles a la face du monde, des yeux particulièrement agacé pour l'heure.

Oui, ses relations avec le capitaine Sepida avaient été quelques peu houleuses et c'était peu dire ... Dispute, bagarre, baiser.. Enfin la dernière partie, elle s'efforçait de l'oublier préférant croire l'avoir rêver ou plutôt cauchemarder.

Bref toujours est il qu'elle s'était réveillé alors qu'ils étaient a quai, elle avait ramassé ses affaires et détalé ne laissant derrière elle qu'un simple mot.

Citation :

Vous saurez trouver Ambre tout seul, embrassez la pour moi.

Elle ne l'avait jamais revue, pas même croiser et avait soigneusement évité le sujet dans ses conversations par courrier avec Ambre ...

Une bonne chose ...

Du moins elle s'en était convaincue ses derniers mois, Haize Sepida et son sourire charmeur était désormais le cadet de ses soucis, contrairement a cet autre maudit capitaine qui venait de la planter la ....

Tous des pirates ... Bon sang ...

Après ses frères, voila qu'un maudit marin, lui causer des ennuis, en effet le marin qui lui avait promis de la conduire a destination, avait tout bonnement disparu ... Faut dire que le dit marin était pas forcément de confiance, pour sur après quelques verres, il avait du l'oublier ...

Mais homme de confiance ou non, c'était le seul à avoir accepté de la prendre a son bord, ce qu'il pouvait être superstitieux ces marins ...

Tous les mêmes ... Et me revoilà a la case départ ...

Ange bougonna silencieusement cherchant en vain une solution, elle devait rapidement être a Meca sans quoi, elle ne donnait pas chère de la tète de ses frères, pas que ça la dérange grandement, mais elle avait promis de les aider, elle s'y tiendrait.

Perdue dans ses pensés, elle avançait d'un pas rapide, le regard au sol et c'est comme ça qu'arriva l'accident ou plutôt le coup du sort, l'horreur sans nom ....

Elle se heurta a quelque chose, quelque chose de massif, quelque chose de vivant, quelque chose auxquel elle due se retenir pour ne pas tomber.

Oh excusez-moi ...

Elle releva les yeux vers sa pauvre victime confuse, avant que ses yeux ne se transforment en masque d'effrois.

Vous ...

C'était impossible, la devant elle se dressait Haize Sepida, toujours égale a celui qu'il était dans ses souvenirs, nul doute c'était une mauvaise plaisanterie, elle se recula d'un bond et se maudit d'avoir parlé en effet de par sa tenue a moins de reconnaitre son regard, il ne pouvait savoir qui elle était.. Mais avec sa voix en plus.

Baliverne … Pourquoi tu t’inquiétes … Haize Sepida.

Elle inspira profondément, peu de chance qu'un coureur de jupon tel que lui se souvienne de son regard ou de sa voix, il l'avait surement tout bonnement oublié, elle n'aima guère le picotement qui lui tirailla le cœur a cette pensée mais ne s'y arrêta pas, elle attendait indécise.

Que pouvait elle faire, attendre et espérer qu'il l’a oublié ou fuir ... Non Ange n'était pas du genre à prendre la fuite, du moins sauf une fois … elle glissa son regard bleu dans le sien et attendis.

Cette journée ne pourrait pas être pire .... Quoique.

Ça tangue encore un peu. Il se sent chez lui. Il sent l'alcool se dissiper lentement. Trois jours à terre, trois jours ivre mort. Mais là, il doit dégriser et ne plus toucher à une goutte d'alcool. Il reprend la mer demain, à midi. Sans parler du recrutement du lendemain matin. Il aura beaucoup de choses à penser, mais pour l'instant, il profite des derniers instant d'ivresse. Un trois jours de pure débauche. Avant de reprendre du service et ne plus toucher à une goutte d'alcool.... ni à une femme d'ailleurs, jusqu'à ce qu'il remette pied à terre. L'oeil brillant d'excitation, il vient tout juste de quitter son antre de débauche des dernières heures. Il a quand même prit la peine de se rafraîchir un peu et surtout de s'habiller de manière convenable. comme un capitaine, quoi.

Il doit retrouver Belair, Prewett et les autres, pas loin. Il n'aurait pas du, il le sait, c'est pas prudent, mais il s'est éclipsé, la veille. Pas prudent pour un pirate de se balader seul en ville. Mais sans risques, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue !

Et c'est justement parce qu'il a ses facultés passablement affaiblies qu'il ne réalise pas exactement ce qui s'est passé. En fait oui, il réalise qu'une femme, même sous cape, lui est rentrée dedans. Ce qu'il n'a pas le temps de faire, c'est de la retenir avant qu'elle ne recule. Elle s'est excusée. Il a reconnu sa voix. Il penche la tête, dubitatif, cherchant à voir sous le capuchon. Il croise le regard bleu. Il a bien une légère hésitation, mais le "vous" prononcé ne lui laisse plus aucun doute. Il l'aurait reconnu entre mille.

Le sourire de matou, habituel de Sepiida, un rien de plus embrumé par l'alcool, s'étale sur son visage tandis qu'il répète le mot de la jeune femme.

- Vous ?

Il y a longtemps, c'était durant l'hiver... et elle a disparu aussitôt qu'ils ont touché le quai en lui laissant un simple mot. Presque rien. Contrariant. Ces quelques secondes nostalgiques le laissent silencieux, à poser sur elle un regard aussi bleu que l'Eris.

- Mon Ange, dit-il, simplement, mais tout sourire. Oh oui, il l'a reconnu, elle ne peut pas en douter. Et en plus, elle ne peut que s'apercevoir qu'il en est ravi. Purement ravi. Vous êtes vivante constate-t-il. Où alors, c'est une apparition céleste. C'est peut-être moi qui est mort, suppose-t-il. Il balaie l'air de sa main. Peu importe, dit-il, comme si ça n'avait que peu d,importance après tout. Je vous ai manqué ?

Et il sourit de plus belle. Leur relation a toujours été électrique et ça lui a toujours plus. Il aime bien la narguer. Il ne la laisse pas répondre et son sourire s'efface un peu, comme inquiet.

- Je suis content de voir que vous allez bien.

Bah oui, quoi, il l'avait cru bien malade et puis pouf, elle avait disparu, laissant un mot mais sans l'informer de sa santé. Il s'était douté qu'elle allait assez bien pour écrire un mot et se pousser, mais comment savoir si elle avait survécut ? Maintenant, il avait les réponses à ses questions.

- Que faites-vous à Ydril, si près du port ? Vous vous embarquez ? Ou vous débarquez ?

Qu'elle embarque... faites qu'elle embarque, implore-t-il, qu'importe ce qui écoute à ce moment.

Ok.. Il suffit de respirer et ... Ohhhhh.

En faites non, respirer avait été une erreur, il empestait l'alcool a plein nez, nul doute que ces jours a terre avaient du compter bien des plaisirs, elle secoua doucement la tète, elle ne voulait pas penser a cela, a dire vrai, elle voulait juste passer son chemin ...

Mon Ange

C'était peine perdue, il l'avait reconnu ... Cette voix trainante un peu trop sexy et ce "mon Ange" qui avait le don de l'énervé, non il n'avait pas changé.

Il faisait de l'humour, il était ravi, un peu trop sans doute.. Elle était mal a l'aise, il était égal a lui même, a l'aise, paré de ses atouts de capitaine .. L'espace d'un instant elle pensa a la douceur d'une certaine redingote sur sa peau mais refusa de s'y attardé.

Capitaine Sépida, je puis vous rassuré, vous n'êtes pas mort, quand a moi je n'ai rien d'une apparition céleste ....

Et c'était le cas de le dire, sous la chaleur écrasante du soleil, elle était complètement trempée sous sa cape ... Oups retour en arrière, si elle portait une cape sous un soleil écrasant, ce n’était pas pour faire jolie, une heure plus tôt, une espèce de malotru avec qui elle avait du en découdre, l'avait fait tomber a l'eau ...

Sous cette cape, elle était trempé des pieds a la tète et son chignon ne ressemblait a rien.. Elle croisa a nouveau son regard, oui elle ne ressemblait a rien et lui était impeccable, décidément ça n'allait pas en s'arrangeant.

Je vous ai manqué ?

Manqué, lorsqu'on vous retire une écharde du pied, elle vous manque ??

J'ai le regret de vous dire que je n'ai guère eu le temps de penser a vous capitaine Sepida, je suis fort étonnée que vous même ayez eu du temps pour vous inquiétez de ma santé ...

Lui parlé calmement était aussi dure que dans ses souvenirs, dire qu'elle avait passé des mois à se convaincre que sa mémoire était défaillante, que les choses n'avaient pas été telles qu'elles se les rappellent et pourtant...

Je suis content de voir que vous allez bien.

Je vous retourne le compliment, vous avez l'air d'être en forme..

Un peu trop ...

J'espère pour vous que vous ne comptez pas aller trainer prêt d'un baril de poudre ... Ce serait dangereux.

Si sourire il y'a, il ne peut le deviné sous sa cape.Allusion fine mais claire à l'odeur d'alcool qu'il dégageait.

Elle aurait donné n'importe quoi pour en rester la et lui faire ses adieux, partir.. Partir loin avant que ses souvenirs ne la rattrapent. Mais visiblement le capitaine Sepida n'était pas de cet avis.

Que faites-vous à Ydril, si près du port ? Vous vous embarquez ? Ou vous débarquez ?

Evidement, l'humiliation suprême, comme si tout cela ne suffisait pas ... Elle pouvait simplement l'envoyer balader certes, mais il lui restait un minimum de savoir vivre, même avec lui et surtout, elle ne voulait surtout pas lui montré qu'il avait toujours le don de la faire perdre toute maitrise.

Je suis la pour embarquer ... Je dois me rendre a Meca ... pour affaire ...

Ce n'était pas exactement la vérité, mais nul besoin des détails, avec un peu de chance, dans quelques minutes, elle lui aurait faussé compagnie .... Sauf qu'aujourd'hui n'était pas précisément son jour de chance.

- Capitaine Sépida, je puis vous rassuré, vous n'êtes pas mort, quand a moi je n'ai rien d'une apparition céleste....
- Et pourtant, souffle-t-il. Et appelez-moi Haize, nous ne sommes que tous les deux.

C'était pas faux... le coin semblait s'être vidé durant l'accrochage. Il jette un bref regard autour. Faut rester prudent.

- J'ai le regret de vous dire que je n'ai guère eu le temps de penser a vous capitaine Sepida, je suis fort étonnée que vous même ayez eu du temps pour vous inquiétez de ma santé...
- Les traversées sont longue, la plupart du temps.

Mais jamais il ne dira, ni ne croira que ça peut être ennuyant. Jamais.

- Je vous retourne le compliment, vous avez l'air d'être en forme..

Il l'est. Il va même très bien. Un peu plus ancré dans une douce réalité, dirait-il, en ce moment.

- J'espère pour vous que vous ne comptez pas aller trainer prêt d'un baril de poudre ... Ce serait dangereux.
- Certes... avoue-t-il, un brin penaud. Pas trop pour ne pas avoir l'air coupable, mais assez pour être adorable. Haize Sepiida est adorable.

- Je suis la pour embarquer ... Je dois me rendre a Meca ... pour affaire ...

Il s'anime soudain. Un sourire éclatant, étincelant, moins embrumé, comme s'il avait dégrisé en un instant.

- Vraiment ? C'est une excellente nouvelle. Je ne croyais pas que vous y remettriez les pieds un jour. Vous avez tout compte fait apprécié la piraterie mon Ange ? Un brin de provocation, amical, sans être déplacé. Vous n'avez pas trouvé de capitaine pour vous embarquez, j'espère. vous avez de la chance, nous partons demain, à Midi. Et je crois que nous sommes les premiers à partir pour Meca avant après-demain. Quelle chance vous avez, s'exclame-t-il, rayonnant.

Haize Sepiida est un homme enthousiaste. Sans demander de permission, parce qu'il sait qu'elle ne la lui aurait pas accordé, il la prend par le bras, délicatement, mais fermement et amorce une marche vers le Foss... l'Horizon. Et il constate l'étendu des ravages sur Ange.

- Vous êtes tombée à l'eau, mon Ange ?

Est-ce une pointe d'inquiétude dans sa voix ? Ange était habile, il le savait... elle ne serait pas tombée à l'eau sans raison. Et il est inconcevable qu'on l'ait bousculé sans faire exprès. C'était intolérable. Mais il se retient de lui demandé qui a fait ça. Ce serait stupide.

- Vous sécheriez plus rapidement si vous n'aviez pas cette cape, suggère-t-il. C'était loin d'être faux. Vous pourriez prendre froid à rester mouillée... trempée... non, c'était pas mieux.

L'appeler Haize ... Bein voyons et le tutoyer aussi probablement ...

Ciel, tout ça lui rappeler bien trop de souvenirs, bien trop de joutes verbales, bien trop de sourire Haizien, des mois en s'efforçant de faire de ce voyage rien d'autre qu'un mauvais souvenir et voila qu'il réapparaissait.

Les traversées sont longues, la plupart du temps.

Et pour sur, celle qu'ils avaient partagés devait faire partie des plus longues de son existence et pour un pirate ce n'est pas rien ... Un sourire se dessina sous sa cape, cela avait peut être était une traversée horrible, mais il y'avait eu quelques bon moments.

Son sourire disparu quand certaines images lui revinrent, des images qu'il était hors de question de considéré comme de bon souvenirs ... Des souvenirs qui n'avaient même pas lieu d'être, ça ne signifier rien.

Vraiment ? C'est une excellente nouvelle. Je ne croyais pas que vous y remettriez les pieds un jour. Vous avez tout compte fait apprécié la piraterie mon Ange ?

Une excellente nouvelle ... Il n'a rien perdu de son humour décadrant ...

La vie ne nous accorde pas toujours ce que l'ont veut Capitaine.

Elle insista légèrement sur le capitaine, afin qu'il comprenne que cette fois cette barrière ne t’ombrait pas, c'était comme un mur entre eux, un mur trop fin et trop fragile a son gout, mais tout de même un mur de protection nécessaire.

Elle prit sur elle pour ne pas relevé le "mon Ange", après tout, tout ce qui comptait c'était finir cette conversation au plus vite, une joute verbales n'aideraient pas ... Tout comme ses maudits sourires et sa voix trainante.

Rien ne m'attire dans la piraterie ...

Elle le regarda bien en face, se retenant de détourné les yeux.

Rien du tout.. Comme, je vous l'ai dis je m'y rends pour affaire.

Et qu'elle drôle d'affaire .. Que ses frères soient maudits, si elle ressortait de cette ile entière ce serait un miracle, mais ça le capitaine n'avait pas à le savoir.

Vous n'avez pas trouvé de capitaine pour vous embarquez, j'espère. Vous avez de la chance, nous partons demain, à Midi. Et je crois que nous sommes les premiers à partir pour Meca avant après-demain. Quelle chance vous avez.

De la chance, dieu du ciel, si il avait été le genre de femme a s'effondré, elle aurait bien pleuré en cet instant, c'était impossible, cela ne pouvait être qu'une horrible farce, le ciel se moquait d'elle.

Le seul bateau qui part avant après demain ...

Avant qu'elle n'est pue lui répondre, il se saisit de son bras, elle frissonna ... Le froid bien sur, elle était trempé, si elle n'avait pas eu telle maitrise d'elle même, elle l'aurait volontiers poussé a l'eau.

Vous êtes tombée à l'eau, mon Ange ?

Fantastique..

Bien sur il s'était rendue compte qu'elle était tombé a l'eau, pas question de lui en expliquer la cause, et puis quoi encore, qu'elle serait la prochaine humiliation.

Un simple accident ... Tout le monde n'est pas aussi impatient que vous d'accueillir une femme sur son bateau.

Mensonge ou plutôt édulcoration de la vérité, le dit marin avait été au contraire trop ravie a l'idée de la montée a bord et son prix n'avait rien a voir avec les pièces d'or qu'elle avait dans son sac ... Une grimace se dessina sous sa cape suivie d'un léger sourire, elle était peut être trempé, mais elle lui avait laissé un joli souvenir sur la joue, qui avec un peu de chance préviendrait les autres demoiselles que cet homme la n'avait rien d'honorable ..

Du moins, il fallait l'espéré.

Vous sécheriez plus rapidement si vous n'aviez pas cette cape. Vous pourriez prendre froid à rester mouillée... trempée...

Quoi sérieusement, il allait lui faire croire qu'il s'inquiétait pour elle, ou était son habituelle moquerie et son sourire trainant..

Pardis était il sincère.. Non, pas question de se laisser avoir une seconde fois.

Retiré ma cape, bien sur l'humiliation suprême, je vais me balader sur un port plein de mal arrogant avec des vêtements trempés me collant a la peau ... Bon sang, il n'a pas due abusé que de l'alcool.

Je vous remercie, ça ira comme ça ... Ce n'est pas un peu d'eau qui aura raison de moi, après tout nous avons essuyé une tempête ensemble ..

Des souvenirs, encore des souvenirs, trop de souvenirs, il fallait que ça s'arrête.

Comme va Azadeth ??

Dieu, elle aurait pue crier tant elle se mordit fort la lèvre, ses paroles étaient sorties avant même qu'elle n'est finie de les formuler, bon sang si il y'a bien une réponse qu'elle ne voulait pas entendre c'était celle ci.

Elle s'écarta de lui tant bien que mal, mais sans avoir l'air de forcer, elle lui fit face, retira son capuchon, laissant apparaitre ce qu'il restait de son chignon pendant que le reste de ses cheveux cascada le long de son visage et repris contenance afin d'enchainé naturellement comme ci sa question n'avait été qu'une marque de courtoisie.

Et tous les autres ??

Son regard bleu était dans le sien, insondable, un sourire de façade s'affichait sur son visage, une légère bourrasque de vent la fit frissonné lui rappelant a quel point elle était trempé. Mais qu'importe l'essentiel était de trouvé un bateau qui partait avant le sien..

Un peu de chance dans cette maudite journée serait méritée non ??

- La vie ne nous accorde pas toujours ce que l'ont veut Capitaine.

Il la trouve trop peu enthousiaste à leur retrouvailles. Peut-être est-ce l'alcool qui ralentis sa perception. Il hoche la tête. Elle a raison, mais Haize a pas mal tout ce qu'il veut. Quand la vie ne lui accorde pas quelque chose, il le prend lui-même. Et elle répète le mot capitaine. Faudra lui faire passer cette mauvaise habitude, du moins quand ils sont seuls.

- Rien ne m'attire dans la piraterie... Il la détaille, un sourire bien dessiné sur les lèvres, le regard brillant. Rien du tout.. Comme, je vous l'ai dis je m'y rends pour affaire.
- Vous vous êtes pourtant bien défendue, dit-il avant de remarquer qu'elle n'avait pas fait que se défendre. Je veux dire... enfin...

Il ne termine pas. Il ne sait pas vraiment quoi ajouter, mais il enchaîne rapidement, question de détourner l'attention.

- Un simple accident ... Tout le monde n'est pas aussi impatient que vous d'accueillir une femme sur son bateau.
- Oh, je ne suis pas impatient à accueillir une femme... je... je veux dire... enfin, vous êtes la raison de mon impatience. J'en déduis donc que personne n'a voulu vous embarquer. J'en suis ravi.

Et encore une fois, son sourire prouve sa sincérité. Mais c'était pas une raison pour pousser une femme à la mer. Quel manque de savoir vivre ! Où alors elle avait été particulièrement désagréable. Et il savait bien qu'elle en était tout à fait capable. Pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'être ravi de la revoir et surtout, ravi de passer quelques jours coincé sur un bateau, avec elle.

- Vous sécheriez plus rapidement si vous n'aviez pas cette cape. Vous pourriez prendre froid à rester mouillée... trempée...
- Je vous remercie, ça ira comme ça ... Ce n'est pas un peu d'eau qui aura raison de moi, après tout nous avons essuyé une tempête ensemble ..
- Certes, mais...
- Comme va Azadeth ??
- ...vous avez eu de la fièvre... euh... Azadeh ? Bien... elle va bien... il n'en dit pas plus, il sent bien le malaise. Il le ressent lui aussi d'ailleurs.

À son plus grand regret, elle se détache. Détourner l'attention ? Sans doute. Il s'assure de rester tout près. Elle n'avait pas quitté son capuchon et voilà qu'elle se découvre. Il sourit, encore, sans la quitter des yeux, le bleu de la mer glissant sur elle comme une vague roule sur le sable.

- Et tous les autres ??

Il se contente de l'observer, pas vraiment attentif à ce qu'elle dit. Il la regarde, une pointe d'admiration dans le regard, un sourire un peu figé par son observation détaillée.

- Ils vont tous très bien, dit-il d'une voix lointaine. Permission de trois jours, tout le monde va bien dans ce temps-là.

Il ne rate pas le frisson. Oui, c'est la fin de l'après-midi, le soleil décline et le vent se lève. Et elle est entre trempée. Il faut la sécher. Il est le temps de rentrer. Elle n'aura pas la chance de perdre son temps à chercher un navire qui part avant le Foss... l'Horizon. Il revient river son regard océanique sur le bleu de l'Ange.

- Maintenant que vous avez trouver un navire à destination de Meca et que vous savez qu'il quitte le port demain à midi, vous avez un endroit pour passer la nuit ? Et surtout vous sécher ? Il ne lui demande pas son avis pour la traversée. Il ne lui laisse pas vraiment le choix. Et ça lui fait plaisir. Il ne la fera même pas payer. Il ne lui demandera rien d'autre que de monter à bord. Ou presque rien d'autre. Je retournais sur le F... l'Horizon, pour commencer à préparer l'embarquement demain, mais j'ai toute la matinée pour le faire. Y'a une petite auberge près du quai où est amarré l'Horizon, suggère-t-il, bien qu'il aurait préféré qu'elle monte à bord du Fossoyeur maintenant.

En clair, il n'a pas l'intention de la lâcher maintenant qu'il l'a revu.

euh... Azadeh ? Bien... elle va bien...

Elle hausse un sourcil, serait il nerveux, en tout cas pour sur, il n'est guère loquasse sur le sujet.. Leurs petites escapades n'auraient elles pas durer.. Elle maugréa intérieurement tout ça ne l'intéressait guère, alors pourquoi en ressentait elle ce qu'on pourrait qualifier de soulagement.

Il reprend contenance et c'est elle qui se retrouve nerveuse, il a toujours ce don de l'énervé d'un regard, un regard toujours trop trainant, trop brillant .. Trop tout, trop Haize quoi.

Ils vont tous très bien. Permission de trois jours, tout le monde va bien dans ce temps-là.

Oh Ange n'imaginait trop bien le genre de joie que pouvez éprouver des marins à quai pour trois jours, il suffisait de sentir encore l'alcool récent qui émanait de Haize.

Je ne doute pas que vous et ces messieurs ayez pris du bon temps.

Serais ce une note de désapprobation dans sa voix ... Non, pas du tout, après tout elle se moque bien du capitaine, n'est ce pas.. Ces agissements ne la regarde pas et ne l'intéresse pas le moins du monde.

Maintenant que vous avez trouvé un navire à destination de Meca et que vous savez qu'il quitte le port demain à midi, vous avez un endroit pour passer la nuit ? Et surtout vous sécher ?

Si un regard pouvait tuer, en cet instant ce maudit capitaine serait probablement mort, alors voila, il pensait que tout était réglé, qu'elle allait le suivre bien gentiment.. C'était mal la connaitre.. Cela faisait longtemps, le capitaine avait du oublier qu'elle n'était pas du genre docile.

Je ne pense pas que voyager a nouveau ensemble soit une très bonne idée.. Puis si je ne m'abuse, lors de notre dernier voyage en commun, j'ai finie en civière ...

Ça plus le fait d'avoir du subir vos attention pour Azadeth.. merci bien..

Bon ok, il y'avait de grande chance qu'elle finisse ce voyage de la même façon et peu importe le bateau qu'elle prendrait, mais il n'était pas question de retourner sur le Fossoyeur ... Trop de souvenirs ... Et ces souvenirs la combinés a la présence de Haize étaient forcément une mauvaise combinaison.

Je vais devoir retourner en ville pour passer la nuit..

Mensonge, elle comptait bien passée la nuit a essayer de trouver un navire partant pour Meca.

Je retournais sur le F... l'Horizon, pour commencer à préparer l'embarquement demain, mais j'ai toute la matinée pour le faire.

L'horizon ... Qu'est il advenu du Fossoyeur ??

Elle ne concevait pas qu'il est pu abandonner son bateau, elle avait bien vu la fierté qu'il avait pour lui et il y'avait de quoi, c'était vraiment un navire magnifique ... Le fossoyeur avait il fini brisé par l'océan ??

Y'a une petite auberge près du quai où est amarré l'Horizon.

Les auberges du port sont malheureusement toutes complètes, j'en viens ...

Ceci était une vérité, elle avait voulue se changer avant de rejoindre le bateau qui aurait du l'enmenner, mais toutes les auberges étaient pleines de marins, et c'était clairement une bonne chose, pas question de passé la nuit dans la même auberge que lui ... C'était simplement pour évité d'en venir aux mains, rien de plus, il ne fallait pas croire qu'Ange avait peur de passer du temps avec lui.

- Je ne doute pas que vous et ces messieurs ayez pris du bon temps.

Il sourit, d'un air entendu. Il n'allait quand même pas mentir. elle n'allait pas le croire de toute façon. Oui, il avait prit du bon temps et il n'en avait aucune regrets, aucun remords et surtout aucun scrupules.

- Je ne pense pas que voyager a nouveau ensemble soit une très bonne idée.. Puis si je ne m'abuse, lors de notre dernier voyage en commun, j'ai finie en civière...
- Vous n'auriez pas survécut si vous aviez été sur un autre navire. Prétention ? Vantardise ? Parfaitement, mais avec raison. Et toutes les traversées sont loin d'être aussi mouvementés que celle-là. Vous y avez goûté et solidement. J'en suis navrée...

Non. En fait, il n'en est pas vraiment navré. Ça avait été génial et si elle n'avait pas eu cette fièvre, tout aurait été parfait.

- Je vais devoir retourner en ville pour passer la nuit..

Il fronce les sourcils... pourquoi retourner en ville ?

- L'horizon ... Qu'est il advenu du Fossoyeur ??

Cette fois, son sourire a tout du sourire mesquin du pirate. Un orgueil démesuré et une fierté malsaine pour le commune des mortels... enfin, les commun des mortel qui n'est pas pirate.

- Shhhhht... souffle-t-il en baissant le ton. Un ton de confidence. C'est le même. J'ai changé le nom, du moins quand nous sommes à quai. Une seconde de silence, il détaille Ange. Il sait que ça va pas lui plaire. Mais il est l'amiral de la MM. Il est un pirate. Je crois pas que ce serait bien vu que le Fossoyeur soit à quai, surtout à Ydril, quand la Marine Marchande a anéanti la presque totalité de la flotte de Diantra.

Et il en est fier. Aucun regret. Aucun remord. Aucun scrupule. Elle allait être horrifiée, mais il n'allait certainement pas lui mentir.

- Les auberges du port sont malheureusement toutes complètes, j'en viens...
- Ah oui ? Eh bien c'est ce qu'on va voir, annonce-t-il en fronçant les sourcils, l'air déterminé

Il attrape Ange par la main et l'entraîne vers la dite auberge.

- Nous sommes si peu à quai, s'il n'y a pas de place, c'est qu'ils les réservent aux marins. Les soldes des marins valent plus que ce que n'importe qui d'autre veut payer. Parce qu'il n'y aura pas que la chambre, mais l'alcool et la bouffe. Les marins en permission flambent leur solde, ça rapporte beaucoup plus que ceux qui ne veulent qu'une chambre pur la nuit. Surtout une femme, sans vous offenser, mon Ange. C'est aussi pour cette raison que la plupart des auberges et tavernes d'Ydril ferment les yeux sur les pirates ou les simples marins. Évincer ceux qu'ils reconnaissent comme pirate leur ferait perdre beaucoup trop d'écus. Sourire en coin. Nous sommes la Marine Marchande, murmure-t-il en l'entraînant vers la dite auberge.

Elle ne relèva pas quand il parla de leur voyage en commun, qu'il se vante ou qu'il y croit fermement, qu'importe sur un autre navire, elle en aurait surement moins bavé et pour cause il n'aurait pas fait partie du voyage.

Pire que les blessures, la tempête et autres joyeuse rie qu'ils avaient dus affronter, c'est être avec lui qui avait été le plus dure .. A cause de ce qu'il lui avait fait ressentir ... Un peu plus et ... Mais tout ça était du passé, elle était partie, l'avait oublié et fin de l'histoire.

L'horizon ... Qu'est il advenu du Fossoyeur ??

Shhhhht... C'est le même. J'ai changé le nom, du moins quand nous sommes à quai. Je ne crois pas que ce serait bien vu que le Fossoyeur soit à quai, surtout à Ydrill, quand la Marine Marchande a anéanti la presque totalité de la flotte de Diantra.

Elle retient son souffle, son cœur se sert un instant, son sang ne fait qu'un tour, ses yeux lancent des éclairs.

Et vous vous dites toujours non pirate ... Combien de morts avez vous laissez derrière vous, combien de femmes ne reverront pas leurs maris ... Combien d'enfants n'auront plus de pères ...

Elle était en colère et c'est rageusement qu'elle avait lâché toutes ces paroles ... Mais elle était surtout en colère contre elle meme, ce qui l'avait déjà perdue jadis, c'est qu'elle avait trop tendance à oublier qu'il n'était rien de plus qu'un pirate. Cette colére, il la méritait, mais pas venant d'elle, elle n'était rien pour lui .. Elle n'avait pas le droit de prononcer ces mots.

Elle reprend son souffle et se détourne ... Il est derrière elle et parle calmement, visiblement point de remords, il est fier de ce qu'il est.. Est-il fier aussi de ce qu'il a fait ??

Qu'importe, il faut en finir avec tout cela, que chacun retourne à sa vie, avant que le passé ne les rattrape et ne finisse ce qu'il avait commencé.

Les auberges du port sont malheureusement toutes complètes, j'en viens...

Ah oui ? Eh bien c'est ce qu'on va voir.

Elle n'a même pas le temps de s'interroger sur ses paroles, qu'il se saisit de sa main et l'entraine a sa suite, elle aurait pue se débattre et le stopper, mais vu a quel point ce jour était son jour de chance, elle risquerait bien de les faire tomber tout deux et par dessus le marché sans doute s'écroulerait elle contre lui .. Elle préféra donc s'abstenir.

Nous sommes si peu à quai, s'il n'y a pas de place, c'est qu'ils les réservent aux marins. Les soldes des marins valent plus que ce que n'importe qui d'autre veut payer. Parce qu'il n'y aura pas que la chambre, mais l'alcool et la bouffe. Les marins en permission flambent leur solde, ça rapporte beaucoup plus que ceux qui ne veulent qu'une chambre pur la nuit. Surtout une femme, sans vous offenser, mon Ange. C'est aussi pour cette raison que la plupart des auberges et tavernes d'Ydril ferment les yeux sur les pirates ou les simples marins. Évincer ceux qu'ils reconnaissent comme pirate leur ferait perdre beaucoup trop d'écus. Nous sommes la Marine Marchande.

De la marine marchande ... La couverture pour ce qu'ils étaient réellement, des maudits pirates ...

Il s'arrêta soudain, ils étaient devant une auberge, la dite auberge sans doute, non loin de la, elle pouvait apercevoir le Fossoyeur, comme elle le craignait une multitude de souvenirs lui revint en tète et comme si le contact d'Haize la bruler soudain, elle repoussa sa main et s'éloigna un peu ... Cette fois, la comédie avait assez duré, autant mettre les choses aux claires ... Enfin plus ou moins.

La vérité, c'était qu'elle ne supporterait pas une traversée de plus en sa compagnie, elle ne supporterait pas de se déchiré avec lui du matin au soir, elle ne supporterait pas de sentir a nouveau son cœur s'animé et elle ne supporterait surement pas un seul contact de plus ... Mais ça pas question de lui avoué a lui alors qu'elle ne se l'avouait déjà pas a elle même.

Une version édulcorée de la vérité fera l'affaire...

Je vous suis reconnaissant que vous vouliez m'aider .. Mais en réalité, je n'ai guère besoin d'une chambre, je dois trouver un bateau rapidement, il me faut partir au plus vite. Et c'est vous rendre service que de ne pas faire voyage avec vous, soyons honnêtes, la dernière fois ... cela nous a apporté bien des ennuis a tout deux.

Elle se surprit à sourire.

Je suis toujours la même, vos ordres n'existeront pas pour moi, je défirai votre autorité devant tout votre équipage, car j'estimerai que vous n'en avez aucune sur moi ... Vous me trouverez insupportable. Tout cela finira en scène et cette fois l'un de nous finira par être le repas de Walter ...

Elle se détourne et son regard se pose sur le fossoyeur.

Admettez que ma fièvre fut une bonne chose, qui sait ce qu'il serait advenue si nous avions continué le voyage en passant nos journées entières avec une telle proximité.

Si le ton de la conversation pointait clairement sur les joutes verbales et les combat, ce n'est pas ce a quoi pensait Ange en cet instant ... La fin redoutait qu'aurait pue connaitre ce voyage n'avait pas été le combat pour Ange, mais tout autre chose qu'elle se refusait d'admettre et que par bonheur Haize ne pouvait pas deviner ...

Oui, qui sait ce qu'il serait advenu si elle avait passé plus de temps sur le fossoyeur auprès de lui ...

Elle se tourna vers lui, l'air parfaitement sur d'elle, comme ci aucunes de ses pensées ne la tourmentait, le sourire au lévres, les yeux inssondables et dans une parfaite décontraction apparente elle ajouta.

Et puis imaginez, je risquerai encore de ruiné une de vos précieuses redingotes.

Une fraction de seconde, ses yeux se firent tristes, elle regrettait presque de ne pas en avoir à nouveau l'occasion.

- Et vous vous dites toujours non pirate... Combien de morts avez vous laissez derrière vous, combien de femmes ne reverront pas leurs maris... Combien d'enfants n'auront plus de pères...

Il ne répond pas. Il n'y a rien à répondre. Pas en publique... même si les rues sont bien déserte en cette fin d'après-midi. Il n'y a rien répondre. Chacun son boulot. Pourtant, il y a des choses qu'il aurait aimé lui dire. Comme lui retourner la question. Combien de mort elle a sur la conscience, elle ?

Rapidement, ils se retrouvent devant la dite auberge, mais elle se détache, encore une fois. Bon sang, qu'est-ce qui lui prend, hein ? C'est cette histoire de flotte de Diantra ?

- Je vous suis reconnaissant que vous vouliez m'aider .. Mais en réalité, je n'ai guère besoin d'une chambre, je dois trouver un bateau rapidement, il me faut partir au plus vite. Et c'est vous rendre service que de ne pas faire voyage avec vous, soyons honnêtes, la dernière fois ... cela nous a apporté bien des ennuis a tout deux.
- Nous sommes les seuls à partir à destination de Meca demain... elle ne l'écoute pas vraiment.
- Je suis toujours la même, vos ordres n'existeront pas pour moi, je défirai votre autorité devant tout votre équipage, car j'estimerai que vous n'en avez aucune sur moi ... Vous me trouverez insupportable. Tout cela finira en scène et cette fois l'un de nous finira par être le repas de Walter...

Il hausse un sourcil. Bon, oui, c'est vrai. Et alors, hein ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Elle n'est pas la première à outrepasser son autorité. Tous ses hommes le font. À commencer par ce salaud de Bélair.

- Admettez que ma fièvre fut une bonne chose, qui sait ce qu'il serait advenue si nous avions continué le voyage en passant nos journées entières avec une telle proximité.

Haize sourit et hausse un sourcil, parce que si elle a tenté de détourner l'attention vers les joutes verbales et leur affrontements, lui, c'est pas ce qu'il vient de comprendre. Lui, il comprend exactement ce qu'elle ne voulait pas qu'il comprenne et elle n'aurait pas pu lui faire plus plaisir. Il en avait douté. Sérieusement douté. Elle vient de le rassurer sur son état de tombeur invétéré. son charme naturel et implacable opère toujours. Quel soulagement !

- Et puis imaginez, je risquerai encore de ruiné une de vos précieuses redingotes.
- Elle n'a pas été aussi abîmé que vous le croyez, dit-il en tendant les bras, pour montrer que c'est la même, soigneusement réparée. Elle porte certes quelques traces d'usure, mais elle est encore un bon état. Il sourit. Mon Ange, dit-il, vous n'avez pas de navire à trouver, puisque vous en avez déjà trouvé un à votre disposition. Je suis prêt à prendre le risque de supporter votre horrible caractère. Il la détaille des pieds à la tête et secoue la tête. Et vous ne trouverez jamais de navire susceptible de vous faire faire la traversée avant après-demain, mais vous risquez d'attraper un rhume ou bien pire et vous ne serez pas bien avancée pour traverser. Il la détaille des pieds à la tête, encore une fois, et lui sourit. Un sourire rayonnant, un brin moqueur. Et puis, vous savez déjà que vous avez tout avantage à monter à bord du Fossoyeur, puisque vous savez que vous avec déjà le dessus sur le Capitaine. Un autre que moi aura moins de scrupule à vous jeter par-dessus bord... ou du moins crever en essayant. Et puis, tous ces marins, qui vont vous reluquer sans vergogne, tandis que mes hommes vous connaissent déjà et qu'ils ont beaucoup plus de plaisir à vous voir me marcher sur la tête que de s'intéresser à tout ce qu'ils pourraient découvrir sous tout ce tissus.

Lui par contre, il aimerait bien découvrir ce qui s'y cache... Haize est un chercheur de trésors, mais pas nécessairement d'or et de pierres précieuses. Il a gagné, il le sait. Il désigne l'auberge et lui adresse un sourire encourageant.

Elle n'a pas été aussi abîmé que vous le croyez.

Elle regarde le bras tendu, nostalgique, elle se retient de tendre la main pour toucher la chaleur du vêtement, elle se rappelle encore que trop de sa douceur et de l'odeur qu'il dégage ...

Mon Ange, vous n'avez pas de navire à trouver, puisque vous en avez déjà trouvé un à votre disposition. Je suis prêt à prendre le risque de supporter votre horrible caractère.

Elle fait l'impasse sur mon Ange, elle a finie par s'y faire, comme ce fut le cas la dernière fois, sauf qu'elle se jurait que cette fois la n'aurait rien avoir avec la précédente.

Je crois que mon caractère n'a que d'égale le votre !!!

Elle accroche son regard au sien pour lui faire bien comprendre que si il continu de la détaillé de la sorte, elle ne répond plus de rien.

Et vous ne trouverez jamais de navire susceptible de vous faire faire la traversée avant après-demain, mais vous risquez d'attraper un rhume ou bien pire et vous ne serez pas bien avancée pour traverser

De toute façon, mon sac est tombé également à l’eau. Je n'ai tout bonnement plus rien à me mettre, donc quoi je fasse le rhume me guette ...

Pas question de se laisser aller a ses arguments.

Et puis, vous savez déjà que vous avez tout avantage à monter à bord du Fossoyeur, puisque vous savez que vous avec déjà le dessus sur le Capitaine. Un autre que moi aura moins de scrupule à vous jeter par-dessus bord... ou du moins crever en essayant. Et puis, tous ces marins, qui vont vous reluquer sans vergogne, tandis que mes hommes vous connaissent déjà et qu'ils ont beaucoup plus de plaisir à vous voir me marcher sur la tête que de s'intéresser à tout ce qu'ils pourraient découvrir sous tous ces tissus.

Tout ceci lui arracha un sourire mi amusé, mi contrarié.

Bon sang, pourquoi faut il qu'il est raison. Qu'il est tant d'arguments ...

Car c'était un fait, si elle mettait son orgueil de coté, les derniers points soulevaient par le capitaine était vrai, mais bon sang l'admettre serait une vraie torture.. C'était soit ça, soit laisser ses frères finir en piteux état, l'image était tentante mais pas envisageable.

Elle inspira lassement, ce bougre de pirate était sur le point de gagner et il le savait, mais pas question de le laisser gagner la guerre sans se battre.

Soite certains de vos arguments méritent d'être pris en considération, mais vu que vous ne partez que demain et que je n'ai de toute façon pas de quoi me changer, nul besoin d'auberge, je vais passée la nuit a tenté de trouver un autre navire ...

Elle fixe son regard dans le sien, un brin énervé mais bien plus déterminé.

Si par malheur il s'avère que je n'en trouve point, soite je serai votre passagère, mais entendons nous bien tout de suite, vous n'obtiendrez rien d'autre de moi que quelques pièces d’or.. Pas que je croive vous intéréssez en quoi que ce soit, je n'ai pas cette prétention. Mais sachez que je ne suis en rien une Azadeth ou une des ces femmes que vous faites craquer d'un regard alors rangez vos sourires de matou, avec moi ça ne prend pas.

Clairement, une de ces femmes, elle n'était pas, il avait fallu bien plus que cela pour que son cœur est commencer à tanguer, mais c'était du passé, il n'y'avait plus a y penser et il n'y'avait même pas a chercher ce que ça avait été ou ce que ça aurait pue être.

Donc entendons nous bien, si vous me prenez a bord, n'espérez rien de plus que la dernière fois et ne venez pas vous plaindre si tout cela se termine en bain de sang..

Elle lui tend la main, un sourire aux lèvres, le regard malicieux.

Après tout vous n'avez pas encore eu l'occasion de faire connaissance avec mes silex.

Son sourire s'efface et elle hausse un sourcil interrogateur, elle semble contrariée, son esprit vient de soulever une chose a laquelle, elle n'avait pas pensé.

Y'aura t'il d'autres femmes à bord ??

Pas que cela lui fasse quoi que ce soit. Le passé, c'était le passé et elle n'avait jamais vraiment défini si la première fois cela lui avait fait quelque chose ... Bref si elle avait un intérêt pour cela, c'est qu'elle ne voulait pas que les roucouleries du capitaine ne retarde la traversée.

Le reste elle s'en moquait bien ou tout du moins, elle persistait à s'en convaincre.

Ange a une répartie qui ne saurait lui déplaire. Elle est vive et acerbe. Une vraie dague. Tranchante et elle sait viser juste. C'était divertissant et rafraîchissant, beaucoup plus que ces discussions avec les autres pirates qui au final ne tournaient qu'autour des écus, des femmes, du rhum et des navires à couler ou villages côtiers à incendier.

Savoir qu'elle n'avait plus rien à se mettre le fit sourire. Intéressant. Ce qui ne changeait rien au fait qu'il ne souhaitait pas qu'elle attrape un rhume. Ce serait dommage que ça lui apporte une pneumonie, ou quelque chose du genre. Mais la jeune femmes est têtue.

- Soite certains de vos arguments méritent d'être pris en considération, mais vu que vous ne partez que demain et que je n'ai de toute façon pas de quoi me changer, nul besoin d'auberge, je vais passée la nuit a tenté de trouver un autre navire...

Il soupire et roule des yeux. Oui, à être aussi têtue, elle va se choper une pneumonie. Elle doit absolument se sécher et rester au chaud, autrement, si près de la mer, au premier frisson, c'est la fièvre assurée.

Tandis qu'il réfléchit au moyen de lui faire entendre raison, il ne peut pas s'empêcher de rigoler quand elle affirme qu'elle ne craquera pas à ses sourires de matou et qu'il n'aura d'elle rien d'autre que des pièces d'or. Bah voyons.

- Vous êtes d'une prétention sans égale, ma foi. Provocation ? Certes. Ne me provoquez pas, mon Ange. Si j'en ai certainement eu quelques pensées à un moment ou à un autre, nous sommes cousins, ce ne serait pas... bien, n'est-ce pas ? Sourire en coin, signifiant clairement, sans le dire, qu'il n'en a absolument rien à battre du lien de sang. Et je ne sais pas s'il y aura d'autres femmes à bord. Les marins sont un peu chatouilleux lorsqu'il s'agit de femmes, vous savez. Il franchit en deux pas la distance qui les sépare et s'approche tout près. Et puis, qu'est-ce que ça peut faire s'il y a d'autres femmes ? Vous savez déjà que vous aurez ma cabine, puisque vous êtes ma cousine, n'est-ce pas ? Et il est impensable que je laisse ma cousine entre les mains d'un autre capitaine et ses hommes peu recommandable, quand je peux faire la même chose en ayant le contrôle sur mes propres hommes peu recommandable ? Il sourit, très près d'elle. Et maintenant, vous venez avec moi, à l'auberge. Vous devez vous sécher et nous parton demain, à midi. Il hoche la tête. Pourquoi m'obligez-vous toujours à user de telles bassesses pour que vous preniez en considération ce que je vous propose ? chuchote-t-il, tout près de son oreille.

Elle n'aime pas la façon dont il la regarde, ah ça non, pour sur, il mijote quelque chose dans le but de la faire céder, encore une mitraille d'arguments comme ceux la et que lui restera t'il a faire.. Monter sur son fichu bateau et le supporté une traversée de plus, lui et son arrogance, lui et son charme ...

Un charme de python oui ...

Elle ne pue s'empêcher de sourires quand cette pensée lui apparut, mais elle reprit vite son sérieux quand il ouvrit la bouche.

Vous êtes d'une prétention sans égale, ma foi.

Etait il sérieux, grand dieu, pourquoi fallait il toujours qu'il la pousse dans ses retranchements.

Croyez bien que je n'ai aucune prétention a votre égard, nous savons tout les deux clairement ce que vous pensez de moi.

Si lui avait oublier leurs dernière journée, leur dernière dispute, elle, ne l'avait en rien oublier, ça avait été un jour douloureux et pas seulement physiquement, c'était aussi ce jour qu'elle avait découvert la vérité sur ce qu'il pensait d'elle et que ça l'ai blesser avait fait bien plus mal encore, ça voulait dire qu'a son grand malheur, elle s'était attaché a lui.

Elle lui lança clairement un regard qui signifier, "la conne roulée comme une Putte " n'a rien oublier, car oui c'est en ces propos peu flatteurs qui l'avait décrite, voila pourquoi cette comédie du preux chevalier l'énervé au plus au point, que cherchait il a la fin, hormis une distraction qu'elle ne lui donnerait pas.

Ne me provoquez pas, mon Ange. Si j'en ai certainement eu quelques pensées à un moment ou à un autre, nous sommes cousins, ce ne serait pas... bien, n'est-ce pas ?

Cousins, hein, quoi ah oui ... Dieu du ciel.

Bien sur, elle ne lui avait jamais rien dit, pourquoi l'aurait elle fait, même Ambre ne le savait toujours pas, aux yeux du monde, leur pseudo lien de parenté était toujours la et si pour l'instant c'était bien pratique ça la rendais aussi morte de honte. Dieu, ils avaient échangé un baiser enfin 3 alors qu'il la prenait pour sa cousine.

Ne pas penser a ça .. A moins d'avoir subitement envie de sortir mes silex et de m'en servir.. Respire.

Elle devait être rouge de honte, mais l'heure n'était pas a cela, elle se garda bien de l'interrompre ou de le détrompé et le laissa poursuivre.

Et je ne sais pas s'il y aura d'autres femmes à bord. Les marins sont un peu chatouilleux lorsqu'il s'agit de femmes, vous savez.

Surtout lui, c'était un fait .. Il s'était probablement prévus quelques distractions, cela agaçait prodigieusement Ange, mais ce qui l'agaçait d'avantage, c'était de reconnaitre en elle un sentiment qu'elle n'aimait guère.

Je ne suis pas jalouse.. Jalouse et pourquoi un pirate .. Jamais.

Et puis, qu'est-ce que ça peut faire s'il y a d'autres femmes ? Vous savez déjà que vous aurez ma cabine, puisque vous êtes ma cousine, n'est-ce pas ? Et il est impensable que je laisse ma cousine entre les mains d'un autre capitaine et ses hommes peu recommandable, quand je peux faire la même chose en ayant le contrôle sur mes propres hommes peu recommandable ?

Et voila cette belle protection de lien familiale trop belle pour durer se retournait contre elle, il s'en servait d'une pour lâcher des arguments imparables et de deux pour s'assurer que cette fois, elle prenne soin confort.

Comme c'est aimable à vous ... Je ne vous connaissais pas une telle grandeur d'âme chère cousin.

Sourire clairement entendu, elle aussi sait le faire.

Mais quand bien même, je vous suivrai a bord du Fossoyeur...

Nouveau sourire entendu.

Oh pardon de l'horizon, je ne saurai vous privez de votre cabine, surtout si des demoiselles sont à bord, je ne saurai vous priver de quelques travaux de capitaine.

Nouveau sourire entendu, bien qu'intérieurement elle bougonne.

Il s'approche ... Un peu trop.. Elle recule, il s'approche encore, si il fait quoi que ce soit, par tout les dieux, elle le jure, il finit a l'eau.

Et maintenant, vous venez avec moi, à l'auberge. Vous devez vous sécher et nous parton demain, à midi.

Je n'ai pas encore dit que je partais avec vous et comme je vous l'ai dis, je n'ai plus rien à me mettre ... A moins que vous ne comptiez m'abandonné une fois encore votre précieuse redingote.

Même si l'idée de porter a nouveau le vêtement est tentante trop tentante, elle n'en fera rien, ce n'est que la pour gagner du temps.. Le temps qu'il se décide a arrêté cette mascarade du preux chevalier.

Pourquoi m'obligez-vous toujours à user de telles bassesses pour que vous preniez en considération ce que je vous propose ?

Cette fois, il est beaucoup trop prés.

Un millimètre de plus pirate et c'est moi qui utiliserait certaines bassesses.

Un regard vers le bas de son anatomie, une main sur sa dague, elle s'écarte.

Vous devriez vous demander si ce charme irrésistible que vous croyez avoir n'est pas rouiller quand vous n'arrivez même pas à faire monter votre cousine sur votre bateau.

Yeux dans les yeux, sourire malicieux, distance rétablie, un nouveau round est lancer, qui gagnera le matou ou la tigresse??

- Croyez bien que je n'ai aucune prétention a votre égard, nous savons tout les deux clairement ce que vous pensez de moi.

Il hausse un sourcil. Non, il ne prétendait rien à son égard. Il n'a jamais rien dit non plus. Il fronce les sourcils, cherchant à savoir où elle veut en venir. Il ne saisit pas tout à fait ce qu'elle insinue par là. Probablement qu'il aurait du poser la question, mais elle enchaîne sur autre chose, trop rapidement. Une dernière vapeur d'alcool, sans doute.

- Comme c'est aimable à vous ... Je ne vous connaissais pas une telle grandeur d'âme chère cousin.
- Vous me connaissez bien mal, très chère cousine. Vous vous acharnez à ne connaître que ce que ce qu'on raconte.

Sourire de matou.

- Mais quand bien même, je vous suivrai a bord du Fossoyeur... Il sourit aussi. Oh pardon de l'horizon, je ne saurai vous privez de votre cabine, surtout si des demoiselles sont à bord, je ne saurai vous priver de quelques travaux de capitaine.
- Je n'ai jamais eu besoin de ma cabine, dit-il, se disant aussitôt que c'est peut-être pas une bonne idée... bah et pis après, hein ? Elle doit s'en douter, non ?

- Je n'ai pas encore dit que je partais avec vous et comme je vous l'ai dis, je n'ai plus rien à me mettre ... A moins que vous ne comptiez m'abandonné une fois encore votre précieuse redingote.
- Ai-je déjà hésité ?

Non, il n'a jamais hésité. Il l'a toujours offert de bon coeur, avec plaisir.

- Un millimètre de plus pirate et c'est moi qui utiliserait certaines bassesses. Il esquisse une moue contrariée. C'était toujours délicat et tendre, ce coin là. Vous devriez vous demander si ce charme irrésistible que vous croyez avoir n'est pas rouiller quand vous n'arrivez même pas à faire monter votre cousine sur votre bateau.
- Je n'y suis pour rien. Vous vous acharnez à me contrarier. Contre tout attente, il sourit. Vous adorez ça, en fait. Ça vous amuse de me contrarier, parce que vous savez que je réplique toujours. Nos querelles vous plaisent, avouez-le, ronronne-t-il, amusé.

Il est toujours un peu trop calme et souriant à son gout; alors qu'elle même est sur les nerfs, est ce le reste de son alcool qui lui confère un tel calme ??

Vous me connaissez bien mal, très chère cousine. Vous vous acharnez à ne connaître que ce que ce qu'on raconte.

Un sourire s'étend sur ses lèvres, sourire entendue comme de constance avec eux.

Cela semble me rappeler une certaine personne et ses propos sur la noblesse, sans pourtant rien en connaitre.

Il était plutôt mal placé pour parler ainsi, lui qui l'avait jugé au premier regard, lui qui prenait les femmes sans les connaitre, comme des aventures éphémères et rien de plus, finalement il lui ferait presque pitié, dans le fond si il se lasser si vite de ses conquêtes, c'était sans doute simplement par crainte de s'attaché.

Quel courage ... Le courage de tout les hommes !!!

Une phrase et la voila sortie en hâte de ses pensées et qu'elle phrase, avait il vraiment besoin de lui rappeler cela.

Je n'ai jamais eu besoin de ma cabine

En effet, je crois savoir que les cuisines vous réussissent plutôt bien.

Allusion perfide à une jeune Cook qui visiblement n'a pas duré longtemps ... Pareille a toutes les autres conquêtes d'Haize probablement. Il ne faut pas en attendre trop d'un homme et encore moins d'un pirate ou plutôt encore moins d'un Haize.

Il a enchainé bien vite, lui proposant encore sa redingote voyez vous ça ... Pourquoi veut il dont tant la faire monter a bord, hormis pour se cantonner dans ce rôle du preux chevalier qu'il n'a rien d'être.

La nuit tombe, le vent se lève, un vent des plus frais lorsque l'on se trouve sur un port, elle regarde l'horizon, nul bateau hormis ceux qu'elle a déjà sollicité ou les honnêtes bateaux qui n'iront point a Meca.

Une décision à prendre, ses frères a aider.. Certes elle tiendra parole, mais de la a remonter a bord du Fossoyeur, enfin de l’horizon.. Sa compassion a peut être quelques limites ... Pas vraiment, mais meut vaut y réfléchir au sec.

Une fois encore le fil de ses pensées est interrompu par Haize.

Je n'y suis pour rien. Vous vous acharnez à me contrarier. Vous adorez ça, en fait. Ça vous amuse de me contrarier, parce que vous savez que je réplique toujours. Nos querelles vous plaisent, avouez-le

Et voila qu'il semble prêt a tout pour l'agacer de nouveau, l'aider ou l'énervé, par tout les dieux qu'il se décide.

Je vous trouve bien prétentieux mon cousin ...

Intérieurement elle sourit, mais de mauvaise grâce, dans le fond n'aurait il par tort, leurs petites joutes verbales étaient bien plus attrayantes que mille conversation avec les nobles et tellement plus agréables que les avances on ne peut plus clair de certains hommes, si on pouvait appeler ça des hommes ... Mais de la a dire qu'elle les aimait il n'y'avait qu'un pas ...

Elle bougonne intérieurement.

C'est vrai une part d'elle, aime ça, un peu trop ... Oh pas le fait qu'elle aime qui la dérange, c'est le pourquoi qu'elle aime qui l'énerve au plus point ... D'une certaine manière, ces joutes verbales créer un lien entre elle et le capitaine et c'est ça qu'elle aime.

Un python aurait plus de répartie que vous .. .

Le vent soulléve doucement ses cheuveux, elle frissone et l'idée se place en son ésprit.Elle s'approche soudainement de lui posant la main sur son front, un contact rapide et léger, contact de façade.

Vous semblez fiévreux ... Et bien vu que je me prends en pitié de vous, je ne saurai vous laissez prendre froid cher cousin, ce vent n'a pas l'air de vous réussir.

Yeux brillant, sourire malicieux, elle se poste devant la porte de l'auberge.

Et bien qu'attendez vous, une cousine digne de ce nom ne saurait vous laissez tomber malade ...

Elle ouvre la porte odeur de tabac et d'alcool lui parviennent, elle se promet de ne pas rester plus que nécessaire, à nouveau le sourire aux lèvres, elle s'écarte.

Vous n'entrez pas.

Et voila mon cher pirate, c'est ce qui s'appel l'art féminin, elle a peut être du céder une bataille, mais elle ne la pas réellement perdue .. Selon du point de vue ou l'on veut se placer, elle la gagné ou tout du moins, elle a décidé de son issue.

- Cela semble me rappeler une certaine personne et ses propos sur la noblesse, sans pourtant rien en connaitre.

Il fronce les sourcils, puis hausse les épaules.

- Je ne parle pas de la noblesse, je parle de moi, coupe-t-il, comme si elle l'avait vexé.

Égocentrique ? Sans doute. Autrement, il serait probablement mort. Pour survivre, il faut être égocentrique. Ça va de soi. C'est un talent vital.

- En effet, je crois savoir que les cuisines vous réussissent plutôt bien.
- J'vois pas du tout de quoi vous parlez.

Personne ne l'avait vendu, il le savait et il ne croyait pas que Azadeh était du genre à se vante de s'être fait le capitaine. Et lui non plus ne se vantait que rarement de ses conquêtes. Il préférait laisser aller les ragots. Le plupart de ses pseudo conquêtes n'en étaient pas d'ailleurs. Certes, des tas de maîtresses, mais les gens exagéraient toujours les choses.

- Je vous trouve bien prétentieux mon cousin ...
- Je ne prétend que ce que je vois.

Haize ne prétendait rien qui n'existait pas. On ne vivait pas longtemps à croire en certaines choses sans preuves. Surtout des choses de ce genre. Et il savait qu'il avait raison. Elle était beaucoup trop prompte à lui répliquer et à faire le contraire parfait de ce qu'il disait.

- Un python aurait plus de répartie que vous .. .
- Possible, si un python pouvait avoir de la répartie. Je ne crois pas qu'un python soit du style à avoir de la répartie.

Et sans prévenir, elle s'approche. Il sursaute presque. Qu'est-ce qu'elle fout, hein ? Une main sur son front, elle lui scie les jambes.

- Vous semblez fiévreux ... Et bien vu que je me prends en pitié de vous, je ne saurai vous laissez prendre froid cher cousin, ce vent n'a pas l'air de vous réussir.
- Han ? Il fronce les sourcils, le temps que l'information fasse son chemin. Puis il saisit son manège. Il hausse un sourcil et esquisse un fin sourire. N'importe quoi...
- Et bien qu'attendez vous, une cousine digne de ce nom ne saurait vous laissez tomber malade ...
- Vous êtes incroyablement orgueilleuse, perfide et manipulatrice, conclue-t-il.

Pourtant, il la suit docilement, mais se heurte à un mur.

- Vous n'entrez pas.

Il hausse un sourcil interrogatif, puis roule des yeux.

- Vous venez de dire que c'est moi qui ai besoin de chaleur, ce qui n'est pas faux, et que je suis fiévreux. Alors pourquoi une cousine digne de ce nom me planterait dehors ? Non, je vais entrer, dit-il en joignant le geste à la parole.

Il la pousse... enfin, manière de parler. Disons plutôt qu'il passe et qu'il la déplace doucement, mains sur la taille, mais fermement pour réussir l'opération. Il lui prend la main, parce qu'il craint un coup de silex s'il lui prend autre chose et la traîne vers le comptoir de l'auberge. Il fouille à sa ceinture.

- Une chambre.
- Complet... Haize jette sa bourse sur le comptoir. Elle est bien pleine, et elle devait l'être encore plus s'il est sur la fin de ses trois jours de permission. ... mais j'en garde toujours une de libre pour les invités de marque, roucoule l'aubergiste en ouvrant son livre, avide de voir les pièces entre ses doigts.

Victorieux, Haize adresse un sourire mielleux à Ange. L'aubergiste pose son livre devant Haize qui marque la ligne d'un X stylisé. L'aubergiste lève un regard interrogatif, mais le sourire d'Haize et le cliquetis des pièces dans sa bourse le convainc de refermer le livre sans poser de questions et de lui céder la clé.

- Merci, fait Haize en tendant la clé à Ange. Allez vous sécher maintenant, je vous rejoint tout de suite. Et il lui offre ce qui est sans doute son plus parfait sourire.
_____________

Il n'y a pas que l'aubergiste qui lorgne le couple qui vient d'entrer. Y a aussi un client. Assis devant une bière, il la termine d'un trait, puis se lève tranquillement, mine de rien. C'est un inconnu qui disparait dans les escaliers qui mènent à l'étage. Des pirates, sur terre, ça ne reste jamais seul.

Je ne parle pas de la noblesse, je parle de moi.

Voyez vous ça, ce qui s'applique aux autres ne doit pas s'appliquer a lui même, Mr a le droit de mettre tout le monde dans le même panier, mais pas question que lui soit traité de la sorte ... Pourquoi n'était elle pas étonnée.

Elle hausse un sourcil, ne quitte pas son sourire, Mr a l'air contrarié, grand bien lui fasse, Mr le tombeur de ses dames serait il susceptible a ses heures ??

Il ni en bloc l'étape des cuisines, nan mais pour qui il la prend, si cela n'a pas été clamé haut et fort, nul doute que tout le monde c'est douté et a raison de ce qu'il c'est passé entre lui et Azadeth, aucune importance, de toute façon elle s'en moque.

Un python aurait plus de répartie que vous.. .

Possible, si un python pouvait avoir de la répartie. Je ne crois pas qu'un python soit du style à avoir de la répartie.

On aurait pu penser qu'un pirate est un minimum de sens de l'humour, mais il fallait croire que non, a moins que Mr ne boude et bien qu'il boude tout seul, elle avait surement mieux a faire que de s'occuper des humeurs de Mr Grincheux.

De plus il n’a pas l'air de franchement apprécié ses remarques sur son aptitude à supporter le vent, dieu que ça peut être susceptible un homme et on dit que se sont les femmes les pires en ce domaine, diable ceux qui disent ça n'ont jamais rencontrés Haize Sepida.

Vous êtes incroyablement orgueilleuse, perfide et manipulatrice

Elle accuse le coup, visage impassible, les paroles font mal, cette fois, il allait trop loin, il voulait bouder, il voulait être grincheux, fort bien, mais pas question de se laisser insulté une fois de plus par ce pirate de bas étage, elle prend sur elle mais elle est bléssé et y'a rien de pire pour la mettre en colère.

Parfait tout ces compliments me touche, après tout il se marie bien avec mon statut de " conne roulée comme une Putte"

Il semble vouloir entrer, hors de question maintenant, elle se met devant la porte.

Vous n'entrez pas.

Vous venez de dire que c'est moi qui ai besoin de chaleur, ce qui n'est pas faux, et que je suis fiévreux. Alors pourquoi une cousine digne de ce nom me planterait dehors ? Non, je vais entrer.

Que le diable vous emporte.

Voila qu'il ose poser la main sur elle, elle se retient de lui mettre une gifle magistrale, pas la peine de faire un scandale devant une bande de pirates assoiffés de spectacle, elle se pousse simplement et voila qu'il se sait de sa main, dans cette auberge bonder, pas simple de s'écarté, mais dés le comptoir atteint, elle repousse ses mains sans ménagements.

Bas les pattes.

Elle regarde le petit échange entre l'aubergiste et Haize, bah tiens curieusement, il a une chambre, l'appât du gain, il n'y'a plus que ça ou presque dans ce monde.

Allez vous sécher maintenant, je vous rejoins tout de suite.

Elle ouvre de grand yeux rond, cette fois ses yeux démontrent parfaitement sa fureur, elle est trempé, elle est a bout, cette homme est un monstre d'orgueil mais il ne peut pas être sérieux et voila qu'il sourit, fort bien cette fois, il a dépassé les bornes.

Elle se saisit de la clé, jette une bourse d'argent sur le comptoir et s'adresse en premier lieu au gérant.

Si vous l'aviez demandé la potiche puisque c'est que je semble être pour vous, avez de quoi payer et sans doute plus généreusement que le capitaine, tant pis pour vous.

Elle se tourne vers Haize franchement en colère, non hors d'elle conviendrait mieux.

Quand a vous Sepida, je jure que si vous vous approchez de cette chambre, c'est avec ma lame que je vous recevrez et vu comme je suis capable de témoigner de votre lâcheté au combat, si j'étais vous ... J'éviterai.

Elle désigne la bourse.

Prenez de quoi vous remboursez la dedans et priez dieu que nos chemins ne se croisent plus jamais, je ferai de même, vous m'excuserez de ne guère vous sauter au coup pour vous remercié.

Sitôt les mots lâcher, elle les regrette, pour quoi va-t-elle passer devant ses pirates et devant lui surtout ?? Elle s'en moque, qu'il la prenne pour ce qu'il veut, elle est blessé, mieux vaut hurler que laisser couler les larmes.

Il n'a pas le temps de répliquer qu'elle s'est déjà détournée et qu'elle a fille dans les escaliers, quelques secondes plus tard, le bruit d'une porte claqué se fait distinctement entendre.

L'aubergiste se saisit avec avidité de la bourse et jette un regard entendu vers le capitaine.

Sacré caractère, on sait jamais sur quoi on tombe dans les rues.. On dirait que votre catin à changer d'avis capitaine .. Mais je suis sur que je peux trouver quelques dames pour vous satisfaire.

Il lance un coup d'œil entendu vers le fond de la pièce ou 3 jeunes femmes peu vêtues regardent Haize avec une envie évidente de le satisfaire.

Haize n'aime pas être désagréable. Il ne comprend même pas ce qui l'a fait grimper dans les voiles. Il ne saisit même pas pourquoi elle a dit ça. "Parfait tout ces compliments me touche, après tout il se marie bien avec mon statut de " conne roulée comme une Putte" " Il la regarde, pure interrogation dans le regard. Il ne se souvient pas. Il tente de comprendre ou elle veut en venir et elle pique une crise. De faible envergure certes, du moins en apparence, mais c'est une crise.

Il ne sourit plus, d'ailleurs. Il observe, en silence ou presque...

- Mais...

Elle ne l'écoute pas. Mais pas du tout. Elle balance sa bourse, prétendant qu'elle aurait pu en donner plus. AH AH, ça c'est perfide ! Saleté de macho inversée ! Non, mais quelle sale petite... arh !

Puis il la regarde partir et grimper l'escalier. Y a un moment de silence quand elle a complètement disparu et claqué la porte. Haize fixe le dernier endroit où il l'a vu.

C'est un pirate. Il entend la bourse d'Ange tinter tandis que l'aubergiste tente de la faire disparaître.

- Sacré caractère, on sait jamais sur quoi on tombe dans les rues.. On dirait que votre catin à changer d'avis capitaine .. Mais je suis sur que je peux trouver quelques dames pour vous satisfaire.

L'aubergiste n'a même pas le temps de se rendre compte de ce qui se passe qu'il est déjà face contre son comptoir, avec un truc très effilé et très froid dans son cou. Haize jette un coup d'oeil aux femmes proposées, mais étrangement, il a autre chose en tête.

- Argh !
- N'y penser même pas, monsieur.

L'aubergiste saisit rapidement, heureusement pour sa gorge. La bourse d'Ange revient sur le comptoir et Haize s'en empare. Mais pas pour lui. Il la lui redonnera, même si ça lui prend des tas de saisons.

- Vous n'auriez rien eu de plus. Elle n'aurait pas été plus généreuse. C'est n'importe quoi, dit-il, sans qu'on sache à qui il s'adresse, à lui-même où à l'aubergiste.

Sans dire un mot, la bourse d'Ange entre les mains, il s'éloigne du comptoir, pensif. En sortant, il bute contre un homme qui entre et s'excuse vaguement.

Il sort à l'extérieur, s'arrête sur le seuil et tripote la bourse, pensif. Il n'a rien dit. Étrangement, l'insulte que Ange s'est adressé lui rappelle vaguement quelque chose, mais il n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Et ça, ça l'agace.

Elle monte rageusement les escaliers, sans un regard en arrière, elle jette un œil sur le numéro gravé sur sa clé, ouvre rapidement sa porte avant de la claquer brutalement, elle s'y adosse pendant qu'une larme perle sur sa joue.

La fatigue rien de plus ...

La journée avait était longue, elle était fatigué, énervé, trempé et ce n'était pas particulièrement agréable de se faire insulter et ... Et c'était suffisant pour pleurer, oui ces larmes n'avaient absolument rien avoir avec ce maudit pirate et son arrogance et son..

Stop.

Elle lança rageusement son sac humide sur le lit, sa cape suivie, puis elle se débarrassa de ses armes qu'elle déposa sur un fauteuil prés de la porte avant de se diriger vers le coin salle de bain de la chambre, elle y découvre avec bonheur de quoi se laver.

Elle défait ce qu'il reste de son chignon, posant un a un sur un petit meuble les silex qui retenaient sa coiffure, elle abandonne avec délice chemise, pantalon et bandages humides sur une chaise, quel bonheur de respirer normalement.

Après s'être lavé, elle noue solidement une serviette sur sa poitrine, serviette qui lui tombe facilement jusqu’aux genoux, elle se coiffe longuement laissant ensuite ses cheveux tomber en cascade le long de son corps.

Un petit miroir lui fait face et l'image qu'il lui renvois ne lui plait pas, est ce vraiment a elle ses grands yeux bleus pleins de larmes, des larmes et pourquoi, pour ce maudit pirate ...Rageusement elle tape son poing sur le miroir le brisant et s'écorchant la main au passage.

Zut .. Bon sang, cette journée ne finira jamais.

Le sang dégouline le long de sa main, elle va devoir faire un pansement.

Un pansement et avec quoi ??

Toutes les compresses de son sac étaient trempés, de l'autre main, elle frotte nerveusement ses yeux puis se dirige vers sa chambre avant de stopper nette.

Face a elle trois hommes, 2 dont elle ignorait tout, assez imposant et plutôt repoussant et un autre dont elle ne se rappelait que trop bien.

Le noir ... Un capitaine pirate avec qui Haize avait du en découdre lors de sa traversée sur le faussoyeur.

Oh fantastique, c'était journée retrouvaille et on ne m'en a pas informé.

Le noir, la regarde tout sourire alors que les autres la regardent d'un regard sans équivoque.

Messieurs, je vous prirai de sortir, sans quoi ...

Bon sang ou était passé ses armes.

C'est ça que vous cherchez peut être ??

Le noir la fixer de manière arrogante, ses armes en mains, il était encore bien plus imposant que dans ses souvenirs, sans ses armes, ce serait du corps a corps et a 3 contre une, dans cette tenue en plus .. Si la situation n'avait pas été aussi périlleuse, elle aurait probablement rougie.

D'un calme parfait du moins en apparence elle planta son regard dans le sien.

Messieurs, je le répète, je vous demande de sortir.

Ou quoi ma jolie, vous allez crier mais faites dont, je doute que quelqu'un en bas ne se souci de cela, après tout les demandes des pirates sont parfois particulières ...

Fantastique, dans quel genre d'endroit ce maudit capitaine l'avait il trainé.

Que voulez vous ??

Quoi pas de larmes, pas de supplications??

Je répète que voullez vous ??

Une femme de caractère, et bien plus jolie que dans mes souvenirs avec ça.

Jolie ... Vous ne devez pas côtoyer assez de femme.

Modeste avec ça ... Il faut dire que vous êtes plus attrayantes que dans mes souvenirs, mais vous étiez alors bien plus vêtus ... Je comprends qu'Haize vous force à cacher pareil trésor c'est judicieux.

Fort bien, cette fois même si elle doit en mourir, elle jure que ce maudit pirate regrettera ses paroles.

Le capitaine Sépida ne m'oblige a rien du tout, je n'ai rien été de plus pour lui qu'une passagère.

Oh vraiment et c'est pour quoi deux saisons plus tard, je vous retrouve ensemble, j'avoue que si je ne l'avais pas vue de mes yeux, je ne l'aurai pas crue.

Il avance d'un pas, elle recule, il se tourne vers ses hommes.

Laissez nous, moi et la demoiselle avons des choses à nous dire

Les hommes ricanent, sourire entendu, ils sortent, faible soulagement qui ne dure pas longtemps, avant que la porte ne se referme, elle les voit clairement se poster devant la porte, même si elle s'en sort avec Le Noir, jamais elle ne passera la porte.

Bien revenons en a nous ... Un exploit que de voir ce bon vieux Sépida avec la même femme si longtemps ... Vous devez sans doute avoir quelques talents.

Nous ne sommes pas ensemble, le capitaine et moi ne sommes rien l'un pour l'autre.

Bon sang rien que l'allusion la met hors d'elle, il devait connaitre bien mal le capitaine pour croire qu'il s'intéresserait a une femme comme elle.

Oh vraiment oseriez-vous me faire croire que c'est par pure coïncidence que je vous retrouve ensemble.

Oh bon sang, c'est la vérité, mais elle lui fera jamais avalé ça, coïncidence, le destin ou le ciel qui se moque a ses dépends oui.

Il avance, elle recule à nouveau, elle sera bientôt acculer au mur. Elle a peur, elle tremblerait bien, mais elle ne lui donnera pas ce plaisir.

Rappelez-vous, je ne suis qu'une conne roulée comme une Putte ...

La fin s'avère vraie..

Son sang ne fait qu'un tour, ses yeux étincellent de rage. Elle va le tué, si elle avait ses armes se serait chose faites, par dieu !!!

Même si ces paroles n'étaient sans doute que diversion évidente, il voulait surement vous protéger de mon intérêt.

On ne doit pas parler du même capitaine, me protéger, bah voyons ...

Je reconnais que c'est dure a croire, il a déjà grand mal a se défendre lui même.

Peut être ne voullait il simplement pas s'épuisé avec quelqu'un qui n'était pas a sa mesure.

Par dieu, voila que je le défend ...

Un sourire satisfait s'étire sur le visage de Le Noir.

Voyez comme vous le défendez.. Comme une parfaite amante, rien entre vous. Il se voit clairement que vous avez de l'affection pour lui.

Plutôt mourir... D'ailleurs c'est surement ce qui m’attend.

Vous êtes téméraire, pas de larmes, pas de cris, vous n'avez dont pas peur ??

Elle lève les yeux, le défiant clairement.

Je n'ai pas peur des lâches qui ne savent rien obtenir sans l'usage de la force.

Il part d'un grand éclat de rire.

Ma fois ce n'en est que plus existant, et ce ne sera que plus agréable quand au matin vous me supplierez de rester.

Ok alors la, si elle n’avait pas était en danger de mort, elle en aurait pleuré de rire, elle qui croyait que Haize avait la palme de l'arrogance, elle s'était trompé.

Vous rêver, grand dieu, je ne croyais trouver plus arrogant que Haize mais vous détenez la palme ...

Je le surpasse en bien des choses, je vais me faire une joie de vous l'apprendre.

Il s'approche, elle recule et cette fois se heurte au mur, il traverse l'espace qui les sépare, faisant de ses bras qu'il place autour elle, une prison.

Vous n'avez toujours pas peur ??

Elle ne baisse pas les yeux, elle tremble, son cœur palpite, elle n'a qu'une envie hurler mais elle tient bon.

Jamais.

Il se saisit d'un mèche de ses cheveux, qu'il caresse le regard avide, elle frissonne de répulsion, il s'approche encore, ses lèvres sont soudain proches trop proches, instinctivement elle relève les genoux et frappe, le capitaine se tord de douleur, elle le contourne mais avant qu'elle n'est pue faire quelques pas, il se saisit de sa cheville et la fait violement tomber a terre lui faisant par de même heurté le coin du lit.

Sa tète est douloureuse, elle n'a pas le temps de porter sa main a sa tempe ensanglanté que déjà il la relève en lui tirant les cheveux, la tourne face a lui, pour aussitôt la repousser au sol par une gifle magistrale.

Vous n'auriez pas due faire ça ma jolie.

La tète lui tourne, son visage est endolori est couvert de sang, elle tente de se relever, mais rien n'y fait, il la clou au nouveau au sol en pesant sur elle de tout son poids, bientôt une lame froide vient lui écorché la gorge ... Sa propre lame.

Il m'est finalement bien agréable que Haize est détourné mon attention a notre précédente rencontre, je vous aurais probablement tué, il aurait été peut être un peu triste, mais rien de comparable a aujourd'hui.

Si vous pensez qu'il en sera plus affecté aujourd'hui, vous rêvez ... Je ne suis rien pour lui.

Vous tuez ... Qui a parlé de vous tué.

Il s'allonge d'avantage sur elle, caressant de ses lèvres répugnantes sa nuque toujours prisonnière de la lame.

Sa peine ne durerait qu'un temps, j'ai bien mieux, vous allez vivre et a chaque fois qu'il vous regardera, qu'il vous touchera. Il sera que vous avez été mienne ...

Jamais.

Comme si il ne l'avait pas entendue, il poursuivie sur sa lancer.

Il n'en dira peut être rien, mais ça le Tura, nous autres pirates pouvons être très possessifs, j'hanterai chacune de vos nuits.

Je ne serai jamais à vous, plutôt mourir.

Elle libéra un de ses bras et tenta tant bien que mal d'appuyer la lame sur son coup, elle préférait encore mourir que laisser ce monstre la toucher, mais il fut plus rapide qu'elle et immobilisa son bras d'un de ses genoux.

Allons, vous allez me vexer, je suis sur que vous donnerai bien plus de plaisir qu'il ne sera jamais capable de vous en donner ... J'ai l'habitude des dames savez vous.

Vous ne lui arriverez jamais a la cheville.

Paroles sorties toutes seules ... Juste faites pour riposter, du moins elle s'en persuade.

Vous le défendez encore, et a part ça il n'y'a rien entre vous.

Une larme roule sur sa joue, c'est plus de l"impuissance que de la peur, elle s'était toujours dit qu'elle mourrait avant d'être déshonoré ...

Les sentiments ne sont pas forcement réciproques.

Je suis sur que vous vous sous estimez ma chère ...

Elle voit ses lèvres s'approcher des siennes, pendant qu'une des mains du pirate se pose sur le haut de sa serviette, elle ferme les yeux, elle veut mourir, de toute façon bientôt ce sera comme ci, mais le ciel ne lui accordera même pas cela, curieusement ses pensées vont a Haize, dire qu'elle a souhaité ne plus jamais le revoir alors que maintenant et pour une fois, elle l'indépendante, la sauvage donnerait n'importe quoi pour obtenir son assistance.

Elle pense confusément que si elle s'était un jour imaginée appartenir à un pirate ce n'était en rien de cette manière et surtout pas a celui ci.

Les lèvres imbibés d'alcool du capitaine s'abattent sur les siennes, elle retient tant bien que mal la nausée qui monte en elle.

Au dehors, soudain un grand brouhaha se fait entendre devant la porte.

Avec un regain d'espoir, Ange mord sauvagement la lèvre du capitaine jusqu'a ce qu'il consente a lâcher un peu sa prise, elle tente de le repousser, mais il pèse bien trop lourd, s'essuyant rageusement la lèvre, il appuis d'avantage la larme sur le coup d'Ange.

Ne rêvez pas. Nul ne vous sauvera. Si ce bon vieux Haize revient, ce ne sera que pour que mes hommes lui fassent assister au spectacle.

Dans un rire triomphant, il les fait tout deux se relever, la plaquant douloureusement contre lui, lame sous la nuque, faisant face a la porte.

Dans un rire triomphant, il les fait tout deux se relever, la plaquant douloureusement contre lui, lame sous la nuque, faisant face a la porte.

Mais Le Noir ne rigole pas longtemps et même qu'il doit tirer Ange hors de la trajectoire de la porte qui est brusquement arrachée de ses gonds et laisse entrer un pirate déstabilisé propulsé par un Sepiida furieux.

°°°°°°°°°°°°°

Il reste quelques minutes, devant la porte de l'auberge, la bourse d'Ange entre les doigts. Il ne peut quand même pas partir avec sa bourse... après lui avoir payé une chambre. Les pirates étaient généreux, mais ce qu'elle offrait à l'aubergiste, c'était ridiculement beaucoup trop. Et pis d'ailleurs, c'était pas vraiment plus que ce que lui avait offert. Il avait offert beaucoup trop... pour l'orgueil. Ça n'avait pas été une bonne idée. Ange était beaucoup plus orgueilleuse que lui. Une évidence dont il aurait du se souvenir.

Il soupire, range la bourse d'Ange dans sa poche et se met en route pour retourner sur le Foss... l'Horizon. Il la lui redonnera demain, sa bourse. Parce que nécessairement, elle montera sur le Foss... l'Horizon demain. Y'a pas d'autre bateau avant après demain... elle n'allait quand même pas prendre plus de temps pour se rendre sur Meca par pur orgueil ? Non ?

Étrangement, il croit que oui. Mais non, c'était pas logique... et elle ne pouvait pas le détester autant... si ?

Il s'arrête, au beau milieu du chemin et se tourne vers l'auberge. Nan, elle ne pouvait pas vraiment le détester... elle pouvait être agacée, certainement, mais pas le détester. Il fait demi tour et se remet en marche vers le Fossoyeur. Hum.. non, l'Horizon... faudra qu'il s'efforce de penser Horizon, parce que sinon, il dira le Fossoyeur et ça pourrait s'avérer funeste. Mais c'était pas ça la question. Il n'avait rien fait pour mériter une hargne assez forte pour le détester. Il l'avait certes provoquer, mais pas tant que ça. Il n'avait pas vraiment été déplacé. Il ne l'avait pas non plus insulté. À moins qu'elle soit chatouilleuse au point de prendre ses raillerie pour des insultes. Nan, elle n'était quand même pas si détestable. Si ? Nan...

Mais elle a vraiment agit comme si elle avait déjà eu à subir une insulte de sa part. Il ne l'a jamais vraiment insulté... si ? Il tente de se remémorer, quand brusquement, les termes utilisées par Ange quelques minutes plutôt lui reviennent en tête. Oh merde... c'était pas vrai... il ne le pensait pas... il détournait l'attention de Le Noir... c'était facile à deviner, non ? Elle le sait, hein ? Elle doit le savoir... non, mais quand même, elle n'a quand même pas cru qu'il le pensait vraiment. ... il semble que oui...

Il s'arrête encore une fois, au beau milieu de la rue. Un moment de flottement, le temps de capter un message visuel, aperçu y a plusieurs minutes, déjà, mais qui vient d'atteindre son cerveau, semble-t-il.

- Green ? Un autre silence. Bon sang, c'était Green, j'le croyais mort... Oui, il croyait bien qu'il avait coulé avec son bateau quand... Oh meeeerde !

Et Haize fait demi tour et se rue vers l'auberge. Il y entre et se précipite au comptoir.

- C'étaiut quoi la chambre qu'elle a prit ?
- Monsieur, vous allez quand même pas aller embêter la demoiselle et... Il se retrouve avec la lame sous la gorge, encore une fois et cette fois, c'est avec un air encore plus malsain que Haize menace l'aubergiste. 18...

Haize le lâche et repart sans dire merci. Il le mérite pas ce p'tit salaud. Il grimpe les escaliers quatre à quatre et débouche dans le bon couloir. Les sbires de Le Noir sont devant la porte d'Ange. Sepiida n'hésite pas. Il franchit la distance le séparant de la porte sans prévenir, mais en sortant ses sabres. Il est aussitôt imité par les deux gus, mais il déjoue leur plan en leur fonçant droit dessus.

Mais Le Noir ne rigole pas longtemps et même qu'il doit tirer Ange hors de la trajectoire de la porte qui est brusquement arrachée de ses gonds et laisse entrer un pirate déstabilisé propulsé par un Sepiida furieux. Les deux pirates traversent la pièce comme un boulot de canon... du moins si ça existait sur Miradelphia et percutent le mur opposé à la porte. Assommé, le pirate s'écroule sur le sol. L'autre n'a pas attendu et fonce sur Haize qui encaisse le coup et dévie la lame.

Les pirates n'ont aucune technique de combat, sauf celle qui consiste à taper le plus fort et le plus rapidement possible et avec le plus de dégâts, sans se faire toucher.

- C'est dangereux de se balader seul, Sepiida.
- Ta gueule, tu vois pas que j'suis occupé ? gronde Sepiida en évitant par miracle un coup de sabre.
- Vous voyez, quand il se bat, il devient grossier. Il m'adore au fond. Ça toujours été comme ça, entre nous.
- Ouais, c'est.... c'est ça, moi j'me fais les gros bras et toi tu te gardes les désarmés. Nan, ça change pas !

La lame dentelée de Sepiida, repoussée par celle lisse de l'autre pirate vien s'enfoncer dans le couvre-lit dans un "strrrrtsh" velouté.

Elle sursaute quand la porte vole en éclat devant eux, avant de grimacer quand Le Noir l'entraine loin de porté d'Haize, la tirant violement avec lui.

Haize.

Elle n'en revient pas qu'il soit revenu, oh y'a forcément une raison a cela, ne faut pas qu'elle croit qu'il serait revenu pour elle, d'ailleurs elle ne croit rien, elle est juste contente qu'il soit la.

C'est dangereux de se balader seul, Sepida.

Hum la il n’a pas tors, même si ça se passe de commentaire, le capitaine est seul contre 3, ok il est armé, un avantage qu'elle n'avait pas, mais euh ...

Ta gueule, tu ne vois pas que j'suis occupé ?

Ange regarde les coups s'enchainés passablement inquiète, diable il n'avait aucune technique, certes elle lui été reconnaissante d'être la, mais vaudrais peut être mieux qu'il la libère et lui donne les armes ...

Vous voyez, quand il se bat, il devient grossier. Il m'adore au fond. Ça toujours été comme ça, entre nous.

Ouais, c'est.... c'est ça, moi j'me fais les gros bras et toi tu te gardes les désarmés. Nan, ça ne change pas !

Ange bougonne intérieurement, ces deux la trouvent le moyen de se bagarrer pour un oui ou pour un non en plein combat, pour sur les pirates étaient des hommes étranges.

Je suis sur qu'il vous attache autant d'importance qu'a moi.. C'est a dire aucune.

Le noir part d'un grand éclat de rire.

Ma chère, je doute fort d'avoir la même place que vous dans son cœur ...

Il se saisit de sa main libre d'une des mèches de cheveux d'Ange avant de la faire rouler entre ses doigts, puis il rapporte son attention sur Sépida.

Pleine de ressource cette petite, je comptais te la renvoyer, mais puisque tu es la, je pourrais tout aussi bien te tuer et l'emmenais avec moi sur mon nouveau bateau.

Nul doute qu'il parle du Faussoyeur.

Le faussoyeur ne sera jamais à vous.

Elle n'était pas du tout en train de défendre les intérêts du capitaine, c'était juste histoire de contrarié Le Noir, oui ce n’était pas vraiment le moment, mais pas question de le laisser sans tiré sans la moindre répartie et la Haize était quelque peu occupé. Occupé à quoi faire ça c'était une bonne question. Pas sur que ce soit à gagner.

Grand dieu un pirate devait bien savoir manié un minimum la lame, la ça ressemblait plus a des mouvements désordonnés pour sauver sa peau qu'a un vrai combat.

Elle se promit que si ils s'en sortaient, et ça c'était loin d'être sur, elle lui donnerait quelques leçons.

Ah vraiment et selon vous qu'est ce qui pourrez m'en empêché.

Vous ne seriez pas à la hauteur.

Le poids de la lame s'intensifie sur sa gorge, elle a grande peine a respire et elle sent bientôt une goute de sang couler le long de sa gorge.

Dites moi, j'ai bien des choses a vous prouver .. Peut être devrions nous laisser Haize mourir tranquillement et aller finir ce que nous avons commencer dans une autre chambre..

Elle lui marche violement sur le pied et se débât tant bien que mal, mais autant dire que vue la carrure de Le Noir, cela n'eu aucun effet.

Satisfait il la plaque plus étroitement contre lui.

Je vois que vous êtes aussi impatiente que moi ...

Il la dirige vers la porte ou du moins ce qu'il en reste.

Haize, je te souhaite une belle mort. Ne t'en fais pas, je m'occuperai bien de la demoiselle.

Sourire entendu, Ange baisse les yeux, si il meurt en ayant essayé de la sauver, elle se le pardonnera jamais, en même temps pour le moment, elle n’a pas vraiment le temps de se laisser a la culpabilité, sans armes, au vu de sa tenue et de sa blessure a la tète, elle est vraiment pas en mesure de s'en sortir seule et pour sur, elle n’aime pas la suite du programme qui s'annonce.

Si vous me touchez, je jure que même si ça doit être la dernière chose que je fais vous me le payerez ...

Elle tente tant bien que mal d'apercevoir une dernière fois Haize dans l'espoir de le voir en meilleure posture qu'elle ne le craint, mais d'une main de fer, Le Noir l'empêche de faire le moindre mouvement avant de poser la tete contre sa nuque.

Des menaces, rien de plus existant.

Mais étonnement, la technique désordonnée d'Haize est efficace. Ou du moins, s'il passe très proche de la lame adverse, elle ne lui touche pas. C'est une technique de combat pour les assauts... ou les abordages. Un groupe qui fonce tête baissé pour mettre hors d'état de leur nuire le plus de gens possible.

Le Noir il parle, il parle. Mais tout compte fait, il dit pas grand chose. Son discours se répète tout le temps.

L'autre pirate, assommé et de retour à la réalité, tente de se relever. Il n'a même pas le temps de faire le tiers du chemin avant que la botte de Haize le cueille solidement à la tête. Est-ce qu'un hasard ? Il n'a même pas semblé s'en apercevoir. Ce qui est chiant, mais logique, c'est que Haize se retrouve avec le type le plus gros et celui qui a visible,ment plus d'expérience que son camarade assommé. Très agaçant. Non, ça ne pouvait pas être le contraire.

- Haize, je te souhaite une belle mort. Ne t'en fais pas, je m'occuperai bien de la demoiselle.
- Si vous me touchez, je jure que même si ça doit être la dernière chose que je fais vous me le payerez...
- Des menaces, rien de plus existant.
- T'as entendu ce qu'elle a dit Le Noir ?
- Oui, je vais lui payer, dit-il, amusé.
- Exactement.

La lame siffle quand elle frôle l'oreille d'Ange et qu'elle vient se planter dans l'épaule de Le Noir. Une lame assez épaisse, une arme défensive devenue une arme offensive.

- Arrrh ! C'est beaucoup plus de la contrariété que de la douleur.

Mais ça marche, parce que le gros type occupé à acculer Haize au mur détourne la tête une seconde. Une seconde de trop pour lui, une seconde bénie pour Haize, qui lui décoche une solide droite tout d'abord avec son poing, puis un autre à la tempe avec la garde de son sabre. Le colosse fléchit des genoux.

Chose à constater, Haize ne tue pas pour rien. Encore une fois, comme un chien dans un jeu de quille, Haize fonce tête baisée sur Le Noir. Pas le temps de le laisser saisir ce qui se passe. Le colosse est à peine tombé sur le lit, la chance, que Haize bouscule Ange et arrache son poignard de l'épaule de La Noir.

- Arrrh ! J'en ai marre, j'vais t'tuer !
- Tu tiens jamais tes promesses, Le Noir !

Le Noir est coriace, même quand la lame de Sepiida s'enfonce une autre fois dans son épaule, il cille à peine. Ils sont trop près pour user des sabres, ce serait inutile. Le Noir tire aussi son poignard, ou du moins il essaie, parce que Haize le retient dans son fourreau, ce qui fait qu'ils se retrouvent coincés à empêcher l'autre de bouger. Ils se démènent un moment pour que chacun lâche, mais.. en vain... ils finissent par se regarder.

- J'crois qu'on a un problème.
- Ouaip...
- Bon, si tu veux, je n'y touche plus.
- Oh Ange ? J'm'en fiche, c'est mon bateau que t'auras jamais. Le Noir semble dérouté quelques secondes. Et t'as encore voulu me tuer.
- Oh, tu sais c'que c'est, tu t'en sors tout le temps
- À moitié mort, la plupart du temps.
- Mais j't'ai pas encore tué.
- C'est vrai... mais c'est agaçant, tu veux toujours me tuer. Si tu y arrivais, au moins.
- C'est ton acharnement à survivre qui me complique la vie.
- J'ai pas encore envie de mourir, vois-tu. Mais je commence vraiment à en avoir marre, tu comprends.
- Ça doit être fatigant, je l'avoue. Mais tu sais ce qu'on est, des pirates.

Haize le relâche et sourit. Presque naïvement. Il retire son poignard de l'épaule de Le Noir d'un coup sec. Le Noir grimace et agite les doigts.

- Ouais, on est des pirates ! Et toi t'es un méchant pirate, gronde Haize.
- Oui, c'est vrai, répond Le Noir, l'air faussement penaud. Mais toi t'es un gentil pirate, alors ça compense.

Haize se contente de sourire. Le Noir prend un air conspirateur et jette un rapide coup d'oeil à Ange. Le Noir désigne Ange.

- Et si on partageait ? offre généreusement Le Noir.

Haize a une infime hésitation, puis détaille Ange, d'un regard avide. Trop avide, en fait.

- Excellente idée.

Le Noir sourit et se retourne vers Ange pour s'avancer d'un pas impérieux, puis il sursaute, se fige et s'arrête brusquement, le visage déformé par la douleur et la surprise. Il émet une inspiration rauque, puis se retourne. Ange a une vue magnifique sur la tache rouge qui s'étend dans le dos de Le Noir et du poignard qui dépasse.

- J'ai changé d'avis, annonce-t-il d'un ton dangereusement neutre. Haize dégaine Tock et la lui enfonce dans l'abdomen. Le Noir frémit à peine. De un, on partage pas ce qu'on a pas. Il retire la lame et l'enfonce encore. Le Noir ne se défend même pas. Il sait d'expérience que Haize a visé juste et que c'est mortel. Il a vu trop de mec avec des lames enfoncées un peu partout et il sait ce qui est fatal ou non. De deux, t'es mort.
- T'es pas revenu pour le bateau, hein ?
- Ça n'a jamais été une question de bateau, Henri.
- Alors c'est à cause d'elle !

Haize hoche la tête. Ça va de soi. Surprenant tout le monde, Henri Le Noir se retourne brusquement vers Ange et son propre poignard à la main, se rue vers lui. Ange a sans doute eu le temps de reprendre ses armes, mais c'est sans compter Haize qui lui rentre dans le dos et le fait percuter le mur opposé. Rester dans la trajectoire, même armée serait du suicide. Et à plusieurs reprises, presque machinalement, sans doute pour exulter des tas d'émotions, il poignarde l'adversaire et plusieurs coups encore après qu'il soit mort.

Quand il se redresse, calmement... un calme terrifiant, il est maculé de sang, pas le sien. Droit et majestueux pirate, il range Tock et Marion dans leur fourreau respectif, sans les nettoyer. Dans son regard bleu, les pupilles dilatées lui donnent un air dangereusement inquiétant. Puis le bleu tombe sur Ange. Il cligne des yeux, puis perd un brin de sa droiture, comme s'il se rendait compte qu'il a peut-être fait une bêtise, mais que c'était une bêtise nécessaire.

- Navré, se contente-t-il de répondre. Un des types assommé gémit en reprenant connaissance. Haize lui jette un coup d'oeil, hésite, puis semble reprendre ses esprits. Prenez vos choses, on file. C'est pas vraiment un ordre... mais ça en a l'intonation. On peut pas rester ici avec le cadavre. On va prendre sa chambre. Il se dirige vers Le Noir et le fouille, jusqu'à trouver la clé, pendant que Ange prend ses choses... ou non...

La porte ou tout du moins ce qu'il en reste est bien trop prés a son gout, une fois seule avec lui, croulant sous son poids, elle sera prise au piège ... La tète lui tourne, sa gorge se serre, elle ne doit pas penser a cela.

T'as entendu ce qu'elle a dit Le Noir ?

Oui, je vais lui payer, dit-il, amusé.

Exactement.

Ange sursaute quand quelque chose de froid vient caresser le bout de son oreille, un millimètre de plus et .. Haize sait sacrément bien viser ou alors il la jouait au petit bonheur la chance, Ange est d'avis qu'il veut mieux opter pour la première solution.

Ange entend du bruit, beaucoup de bruit, le combat se poursuit, Le Noir la maintient plus difficilement de par sa blessure a l'épaule, ce serait le moment pour Ange de tentait quelque chose, mais elle n'en a pas le temps.

En effet moins d'une seconde plus tard, elle sent quelques chose les heurtés de plein fouet, la lame lui effleure légèrement la gorge avant que le noir ne soit projette loin d'elle.

Haize.

Elle ne quitte pas les pirates des yeux, elle ne les enttend pas vraiment, la prudence voudrait qu'elle prenne ses armes, mais elle reste la sans bouger, incapable de détaché ses yeux des deux pirates, ses pensés sont pour la plupart incohérente, peut être a cause de sa tempe en sang ou du choc.

Elle pense que par bonheur sa serviette a tenue et qu'elle garde un minimum de décence, elle pense a ce qui arrivera quand l'aubergiste découvrira ce carnage et ...

Le cours de ses pensées est subitement interrompu par Le Noir.

Et si on partageait ?

Partager quoi ... De quoi il parlait ??

Si l'esprit d'Ange fonctionnait encore au ralenti, le regard d'Haize était si clair, qu'il la fit trembler.. C'était impossible, il n'allait pas faire ça, il venait de la sauver.. Enfin de sauver son bateau, mais elle par la même occasion, c'était pareil.

Excellente idée.

Ange inspire profondément, en une seconde, elle retrouve ses esprits, il est plus le temps de se lamenté, elle se saisit de son épée qui traine a terre non loin d'elle, puis elle se met en position de défense ... Deux pirates, elle est presque foutue, mais c'est sans compté que l'un d'eux ne manie pas fort bien la lame.

Elle est tremblante, pleine de rage, mais son épée, elle, ne tremble pas, son problème majeur n'est pas la peur, son problème c'est qu'elle ne tue pas et surtout pas Haize, comment va t'elle ...

Elle n'a guère le temps de s'interrogé d'avantage qu'elle voit apparaitre sur le dos de Le noir, un importante tache de sang, clairement la a cause du bout de poignard qui dépasse, le poignard d'Haize.

Elle baisse doucement son épée, mais elle reste cramponnée a elle, elle ne comprend plus, tout ça c'est un peu trop pour une seule soirée, pour une seule journée ... Elle reste la sans bouger incapable de décrocher son regard de la scène macabre qui se déroule sous ses yeux.

J'ai changé d'avis

Haize dégaine son épée et transperce le torse de Le Noir, Ange dans son esprit bizarrement comme dans du coton pense qu'elle devrait se précipité et sauvé le blessé qui git a terre, mais elle reste la sans bouger, a regarder son sang maculé le sol.

De un, on ne partage pas ce qu’on n’a pas. De deux, t'es mort.

T'es pas revenu pour le bateau, hein ?

Ça n'a jamais été une question de bateau, Henri.

Alors c'est à cause d'elle !

Quoi, a cause d’elle.. Le capitaine n'a t'il pas admit qu'il était revenu pour son bateau.. Et voila qu'il hoche la tète .. Sérieusement vient-il d'admettre qu'il est revenu pour elle, ou sa blessure est plus importante qu'elle ne le pense ?? Oui, le délire semblait plus probable.

Soudain tout se passe très vite, Le noir poignard en main se dirige vers Ange, la rage marquant son visage, elle se prépare au choc, épée en mains, mais le choc ne vient pas, Haize le dévit de sa trajectoire l'envoyant valsé contre le mur un peu plus loin avant de le poignarder a plusieurs reprises, encore et encore.

Ange ne bouge toujours pas, elle s'adosse au mur et elle ne détache pas ses yeux d'Haize, il ne s'arrête que bien plus tard, elle ne lui avait jamais vue une telle rage.. Il l'a tué, il les a sauvé certes, mais il l'a tué, il les a tué.

Lui en voudrait elle .. Elle était une pacifiste, jamais elle ne tuait, elle savait qu'un jour cela lui couterait la vie, Ambre lui répétait sans cesse ... Sa chère Ambre qui elle non plus n'hésitait pas a tué quand c'était un mal nécessaire et lui en voulait t’elle.. Non, parce qu'elle l'aimait.

Haize se redresse, il semble si calme que s'en est inquiétant, si elle n'avait pas été acculé a un mur, Ange aurait peut être reculé, il est couvert de sang, un sang qui n'est pas le sien et son regard semble inébranlable ...

Il semble soudain l'apercevoir, leurs regards s’accrochent et il semble reprendre mesure de la réalité.

Navré

Navré .... Navré d'avoir tué ?? Navré de l'avoir sauvé ?? Ange est confuse, tout autre qu'elle serait probablement en larmes a même le sol et ce n’est pas forcément l'envie qui manquait, mais elle n'était pas ce genre de femmes, il ne fallait pas penser a ce qui aurait pue être ... A ce qui avait failli être, il fallait juste rester debout et avancer, les longues heures de réflexion et pensées tortueuses ne viendraient que bien trop tôt.

Un gémissement se fait entendre, Ange baisse les yeux, les deux autres sont en vie, il ne les a dont pas tuer ... Un soupir de soulagement lui échappe, pourquoi elle n'en sait rien. Peut être parce qu'il sera ainsi plus simple pour elle de pardonner et que pardonner Haize à bien plus d'importance à ses yeux qu'elle ne veut l'admettre.

Prenez vos choses, on file.

Le Haize autoritaire est de retour, mais ce n'est vraiment un ordre, enfin si, mais c'est plutôt un ordre de nécessité. Elle jette un œil a sa tenue, puis a la pièce, elle bouge pour la première fois depuis de longues minutes, elle se saisit de sa cape trainant non loin du lit, un frisson se répand sur son corps quand le tissu encore humide se pose sur sa peau.

On ne peut pas rester ici avec le cadavre. On va prendre sa chambre.

Le cadavre ..

Une boulle a l'estomac, elle le voit se pencher vers le noir et commencer a le fouiller, elle ne veut pas voir ça, elle ne peut pas, elle se dirige vers la salle de bain légèrement vacillante, elle ramasse son sac au passage, une fois dans la salle de bain, elle ramasse ses silex et ses vêtements humides puis elle croise son reflet dans le miroir brisé, sa lèvre est ouverte et en sang, son visage est maculé du sang qui coule de son front et ses yeux sont brillant de larmes non versés, trop brillants.

Elle s'en retourne a la chambre, Haize l'attend prés des restes de la porte, elle passe prés de Le Noir et comme incapable de s'en empêcher, elle s'agenoue devant lui et pose ses doigts contre sa nuque, elle vérifie son poule.

Mort.

Certains prendrait ça comme un geste pour attesté de sa mort mais elle vérifié juste si il n'était pas encore temps de faire que chose pour lui ... C'est trop tard et elle s'en veut, malgré les horreurs qu'il allait commettre et qu'l avait surement commis, elle s'en veut de n'avoir rien tenté. Elle avait toujours estimait que quand on avait un don comme le sien, on ne choisissait pas qui était digne ou non de le recevoir, on aidait simplement toute personne en ayant besoin.

Elle ferme les yeux encore grands ouverts de Le Noir, elle se relève frissonnante sac et armes en mains, son regard se pose dans celui d'Haize, elle n'a toujours pas dit un seul mot, elle le fixe comme une statue ... Une statue en certes piteux état mais une statue tout de même, tout du moins un être sans sentiments apparent et il veut mieux.. Après tout si elle laissait l'émotion la gagner, qui dit qu'elle ne la submergerait pas.

Elle continue de le fixer sans un mot, attendant qu'il lui dise .. Qu'il lui dise quoi, elle ne le sait pas vraiment, n'importe quoi.. Tant qu'ils quittent cet endroit.

Ange semble sous le choc. Haize aussi, en fait, mais Haize, étant un pirate et surtout amiral de la Marine Marchand, n'a pas le droit de rester longtemps sous le choc. Il a trop de vie à préserver et d'autres vies à sacrifier pour un idéal. Il doit rester vif d'esprit et attentif.

Ange disparait dans la petite salle d'eau tandis qu'il fouille Le Noir. Il lui avait laissé des tas de Chance à Henri, dit Le Noir. Il aurait pu le tuer des tas de fois. Ou du moins, le faire tuer. Mais malgré son horrible comportement, Henri était un bon capitaine... enfin, un bon capitaine pirate. Ses abordages étaient sanglants et renforçaient la rumeur de pirates cruel et sans pitié. Mais parfois ce qu'on prend pour des qualités deviennent rapidement des défauts graves quand autour de nous tout le monde pousse pour user et surtout abuser de ces qualités. Haize se dit que Henri aurait été un meilleur pirate que capitaine, en fait... mais Henri était avide de domination. Il aimait être au-dessus de tout... et malheureusement pour Le noir, c'est Haize qu,on avait grimpé sur un piédestal. Il était amiral, le poste le plus haut qu'un pirate de la Marine Marchande pouvait espérer. Et il n'a jamais rien demandé.

Il met la main sur la clé, puis la glisse dans sa poche et s'éloigne rapidement. Un des type grogne, Haize va l'assommer encore. Ils se réveilleront bien assez tôt. Pas le moment pendant que Ange est là. De toute façon, ils connaissent la routine. Ils vont se réveiller, constater la mort de Le Noir, puis lui voler sa bourse et retourner dans leur chambre, passer la nuit, puis retourner au navire, envoyer un ou deux de basse classe chercher le corps... ou non, peu importe, puis ils vont se chamailler pour nommer un nouveau capitaine pour les quelques jours de la traversée. Faut toujours ramener les bateaux sur Meca.

Les aubergistes connaissent aussi la routine. Même s'il y a du bruit, à moins de voir une forme armée entrer, ne s'en mêlent pas. Trop dangereux. Ils attendent sagement le lendemain,quand tout le monde est parti et font semblant de découvrir, par pur hasard, le cadavre en allant nettoyer la chambre. Quand ils sont assurés que les marins n,ont pas réservé pour plus d,une journée, là ils appellent du renfort pour évacuer le cadavre... qu'ils balancent la plupart du temps à la mer. Fils de la mer, tu retournera à la mer. Tout de même, Haize va à la porte et surveille le court couloir. Aucune porte ne s'ouvre. Il en profite pour replacer la porte de manière très sommaire. Y'aura des réparations... mais c'est pas sa faute. Quoique...

Il revient vers Le Noir et lui pique sa bourse. Et il la cache là ou seuls ceux qui vont nettoyer la chambre pourront le trouver. Un faible sourire, il a l'impression d'un travail bien fait. Il retourne à son poste d,observation près la porte.

C'est comme ça que le retrouve Ange. Elle vient pour le rejoindre puis s'arrête près de Le Noir et constate sa mort, avant de lui fermer les yeux. Et il ne la comprend pas. Il l'avait manifestement agressé, du moins physiquement, puis il l'avait menacé des pires choses pour une femme, sans parlé qu'il avait essayé de le tuer lui, sans parler d'elle à la dernière minute. Et étrangement, elle semblait triste... ou quelque chose du genre, qu'il soit mort. Ange était incompréhensible... elle l'avait pourtant menacé, elle aussi, qu'elle lui ferait payer s'il la touchait. Sans parlé qu'elle menaçait tout le monde de ses silex si on la regardait de travers. Ce qu'en déduit Haize, c'est qu'elle menace beaucoup, mais qu'elle ne doit pas avoir tant de morts sur la conscience. Tant mieux pour elle. Haize ne se préoccupait pas de futilités pareilles.

Puis elle se plante devant lui, attendant visiblement la suite. Il lui fait signe et s'engage dans le corridor, après avoir vérifié qu'il n'y a personne. Personne n'aime être témoin, surtout pas des pirates.

Curieux hasard, la chambre de Le Noir était juste au bout du couloir. Maintenant, c'est la sienne. Ou celle d'Ange, c'est selon.

Ils traversent donc le couloir et entrent dans la pièce. Wââ... c'est une grande chambre... et sans doute la plus luxueuse de l'auberge.

- Il a toujours eu des goûts de luxe... se souvient-il.

Il la laisse entrer et referme soigneusement la porte, sans omettre de la verrouiller. Il garde un moment silence. Il retire sa redingote et la pose sur une chaise. Il y a toujours une chaise dans une chambre d'auberge. Faut qu'il la nettoie... il disparait dans la petite salle d'eau, puis revient, avec une guenille mouillée et entreprend de nettoyer sa redingote. La galanterie aurait voulu qu'il soigne Ange... mais avec elle, s'était impossible à déterminer si elle le prendrait pour de la gentillesse ou une insulte.

- Je devais le tuer. Il était sérieux. Et il aurait recommencé.

Il se défend ? Explique son geste ? Il n'en a pas vraiment l'obligation. Mais oui, il le fait.

Il lui indique le corridor, elle le suit, toujours sans un mot, d'un calme parfaitement maitrisé du moins en apparence, il n'y'a que quelques pas à faire.. La chambre n'est pas loin.

Il entre, elle le suit, elle a un instant d'hésitation, oh pas pour le luxe de la chambre, elle a vécue dans bien plus luxueux que cette chambre, mais entré la ou il a dormi.. Un homme maintenant mort, un homme qui a failli la salir a jamais, elle se secoue mentalement, Haize va la prendre pour quoi si elle reste plantée la.

Il a toujours eu des goûts de luxe...

Ange ne dit rien, elle hoche la tète, se demandant ce qui la bien pu penser en voyant le manoir familial, elle sursaute légèrement quand elle entend le verrou de la porte cliqué puis elle se reprend rapidement, mesure de prudence probablement, ce n'est qu’ Haize, si il avait voulu tenté quoi que ce soit, il l'aurait fait des mois plus tôt.

Elle le voit posé sa redingote et disparaitre dans la pièce voisine, elle aussi devrait retiré sa cape humide, elle a froid ou es ce un reste du traumatisme qu'elle vient de subir, toujours est il que la cape bien qu'humide reste sur ses épaules, elle ne va tout de même pas se balader en serviette devant lui, curieuse pensées vu que c'est ainsi qu'il la vu quelques instants plus tôt, mais pour l'heure faut dire qu'Ange a pas les idées très claires.

Je devais le tuer. Il était sérieux. Et il aurait recommencé.

Pourquoi lui dit il cela, elle sait tout cela, elle était la non ... Serait il mal a l'aise face a son geste, le regretterait il ... Que peut elle répondre a cela. Rien ou pas grand chose.

Je sais.

Seuls mots qui consentent à sortir de sa bouche, les premiers, les seuls.

Elle laisse tomber son sac au sol, regarde le lit, ses jambes tremblent, la tète lui tourne, mais pas question de s'asseoir la ou il a dormi, sans un mot elle se dirige vers la salle de bain, moins d'une minute plus tard, elle en revient avec une petite bassine pleine d'eau et de petites serviettes.

Ses yeux ne croisent jamais ceux d' Haize, elle s'assoit sur le sol, ce petit matériel devant elle, matériel qu'elle désigne a Haize d'un doigt hésitant.

Si vous vouliez bien..

Elle se donne contenance avec une petite plaisanterie, même si sa voix n'a rien d'un ton apte a ce genre de phrase.

Je suis sur que vous mourrez d'envie de jouer au docteur avec moi.

Elle frotte sa tempe en sang, décollant tant bien que mal sa chevelure accroché, puis son doigts vient se poser sur sa lèvre ouverte, elle lève alors ses yeux vers Haize.

Les pirates sont des hommes honorables hein ??

C'est sorti tout seul, elle s'en veut mais comment effacé l'horrible acte qui a failli avoir lieu non loin de cette chambre, elle est en colère, mais il n'est pas celui qui mérite cette colère.

Dsl .. Cela aurait pu être n'importe quel homme.

Ce n'est pas beaucoup mieux, mais ce n'est pas dit pour être blessant, c'est une vérité, elle ne sait qu’ajouter, elle est juste confuse, ici et pourtant pas vraiment la, une part d'elle même est toujours dans l'autre chambre avec Le Noir en train de se débattre pour ne pas que ses larmes coulent.

Elle baisse à nouveau les yeux, pas question de lire une quelquonque pitié dans le regard d'Haize, elle tremble légèrement, c'est peut être bien le choc, mais sa cape trempée n'aide pas, pendant qu'elle en ajuste les pans, elle regarde curieusement sa main ensanglantée ... Elle l'avait oublié, cela semblait dans une autre vie, tout comme sa dispute avec Haize ..

Merci dit elle soudain sans relevé la tète et d'une voix à peine audible.

Elle relève la tète et pose son regard brillant dans celui d'Haize.

Merci d'être revenu ajoute t'elle simplement.

Sans lui, elle serait peut être morte en tout cas salie a jamais, sans lui ... Il l'avait sauvé, c'est la tout ce qui comptait, il était revenu et ça elle n'était pas sur de l'avoir mérité après la façon dont ils s'étaient disputés, même si cela n'avait pas été sans raison.

Sa tète se baisse a nouveau, elle l'appuie contre la porte, puis a nouveau plus un mot ne quitte ses lèvres, ses yeux se font lointain, elle pense aux absurdités de ce monde, a la cruauté des hommes. Elle sait qu'elle n'a pas le droit de tous les juger, car elle même se vante que tout les nobles ne sont pas les mêmes, mais pour l'heure, elle est en colère et il y'a un petit quelque chose brisé en elle ... Alors mieux vaut la colère que les larmes.