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| Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] | |
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Ak'esha
Humain
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| Sujet: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Mer 15 Avr 2009 - 9:07 | |
| Il faisait nuit, une nuit sans lune, on ne voyait pas ses propres mains. Ak'esha était perchée sur un arbre juste au-dessus du camp de ses poursuivants. Trois jours qu'ils voulaient pas la lâcher elle en avait pourtant eu déjà trois sur sept mais non ils n'avaient toujours pas compris la leçon. Si elle avait été plus fringante, elle aurait bien tenté de terminer cette poursuite gonflante ici et maintenant, mais elle était vraiment pas en état. Elle avait une entaille superficiel sur le bras et des égratignures pleines de gravillon sur tout le corps et une vilaine blessure sur l'arrière du crane, en plus elle était courbaturée à un point tel qu'elle avait du mal à bouger. Elle entendait ses poursuivants parler, ils y en avaient trois qui disaient en avoir leur claque et vouloir partir et le quatrième ne voulait vraiment pas lâcher le morceau. Ak'esha commençait à être vraiment fatiguée elle ferma les yeux et repensa à comment elle en était arrivée là. Ça avait commencé dans Serramire, dans une auberge en soirée. Un mec vraiment éméché avait commencer à me souler en me demandant de retirer ma capuche pour voir quel trogne si horrible étais je obligée de cacher sous une capuche. J'ai rien dis et je me suis pas occupée de lui et ai terminé mon repas pour ensuite me lever laissant entrevoir mon corps sous l'ample manteau noir que je portes. Il m'arrêta du bras et me repoussa dans le coin où j'avais pris mon repas tout en me retirant ma capuche. Et là ça avait vraiment dérapé il avait sortit un surin et avait voulut me planter. Pas une bonne idée surtout que Fureur l'attendait au tournant et a pris les commandes. Elle la tué sans faire de chichi et trois potes à lui se sont ramenés. Ils avaient pas les meilleurs intentions du monde elle leur a fait la peau de façon à ce que personne dans la salle n'ai envi de recommencer. C'était pas jolie jolie, il y en avait partout, au moins elle ne les a pas mordus pour appuyer ses propos. Ayant vu un ou deux types s'éclipser pendant la bagarre, je reprend le contrôle fait les poches des morts et me rembourse mon repas et donne le reste à l'aubergiste, puis je me tires en vitesse comme la moitié des clients. Mais manque de bol le type qui était allé chercher les gardes me désigna et je fus obligée de les semer pour retourner à l'auberge où j'avais pris mes quartiers. Ce que j'ai réussie à faire, mais quand je suis sortit pour changer d'endroit où crécher, dans un relaie. J'ai été dérangée par trois gardes que j'ai du tuer sans faire de manière, ni de spectacle, trancher sobrement trois gorge et c'est tout, pas tout à fait, il y en a un qui a dut survivre assez longtemps pour dire à ses copains qui lui a fait ça. J'ai du encore changer d'endroit pour dormir. Le lendemain, j'avais décidée de sortir de cette ville. Je me suis accrochée sous un chariot mes affaires sur le ventre et mon manteau près du corps pour qu'il ne pende pas. J'ai du rester une bonne demi heure accroché aux essieux à me prendre des gravillons derrière les oreille et sur les bras avant d'être assez loin de la ville. Une horreur qui a duré une éternité, les bras étendue, tous les muscles tendus à l'extrême pour survivre. Le pire ça été la pierre qui a volé et m'a frappée derrière le crâne j'ai bien failli tout lâcher à deux mètre à peine de l'autre coté de la porte. Heureusement il y avait tellement foule aux portes ce matin là qu'il n'allait pas trop vite et j'ai pu me laisser tomber par terre sans me faire trop mal. J'ai put atteindre cette foret et je me suis rendue compte que j'étais suivie par sept cavalier. J'ai joué à cache cache dans ces bois avec eux et leur ai prélevé un tribu de vie, mais ils sont tenaces et ce sont pas que des manches. Il y en a un qui m'a vraiment fait peur, il m'a touchée au bras et dans le dos, c'est pas grand chose mais vue l'état dans lequel je suis, c'est vraiment pas la joie. Elle avait somnolé pendant qu'elle ressassait les événements qui s'étaient produit pour qu'elle en soit là. Fureur n'avait pas moufté, chose assez rare. Elle ouvrit les yeux et regarda un peu ce qui se passait en dessous. Elle vit leur sentinelle bien en vue et tous les autres en train de dormir autour du feu bien en vue aussi. Ce serait vraiment facile de leur tomber sur le poile. « Bien trop simple » Fureur semblait lointaine comme endormit. Ak'esha regarda un peu mieux. Il en manquait un. Elle ne voyait pas où il était passé. Elle ne s'en formalisa pas et se cala sur la fourche que faisait les branches de son arbre et s'endormit. Elle se réveilla à l'aube avec une lumière grisâtre. Elle constata que la sentinelle avait été relevée et qu'ils étaient tous là. Ils se réveillèrent peu après elle et ils recommencèrent à dire qu'ils se séparaient. Un seul resta elle vérifia que les autres étaient vraiment partis. Elle retourna sur ses pas sans faire de bruits et entendit celui qui était resté s'énerver contre les fillettes trouillardes qui l'avaient accompagné. Elle se glissa sans bruit dans son dos mais au moment de frapper elle fit craquer une branche, il se retourna et lui envoya son pied dans le ventre, les muscles d'Ak'esha ne répondaient plus aussi bien qu'elle l'aurait voulue et elle ne put esquiver. Elle rebondit contre un arbre, s'affala au sol et lâcha ses épées. Il dégagea une de ses épées du pied et quand elle tenta de récupérer son autre épée il écrasa avec le talon la main gauche de la jeune femme et lui envoya un revers de la main sous le menton qui fit se renverser la tête d'Akesha. Un filet de sang coulait le long des lèvres de la jeune femme, elle lécha sans s'en rendre compte, sans lâcher des yeux son adversaire, les yeux un peu vide comme assommé. Il s'approcha en souriant un aire lubrique. « Il est débile ce type » fit Fureur étonné .Non, c'est pas ça, c'est juste un homme. T'étais où toutes ces années? Il s'approcha d'elle en pointant son épée sur sa gorge, mais manifestement pas très vigilant, trompé par l'air sonné de la jeune femme. Quand il fut assez proche elle se pencha vivement sur le coté et cisailla une jambe de son adversaire avec les siennes et lui brisa cette jambe, avant qu'il n'ai put enfoncer son épée dans sa gorge. Akesha se traina sur le coté, alors que l'homme s'écroulait et essayait de chasser les mouches avec son épées, elle se releva lentement et péniblement. Elle taillada le bras d'épée de l'homme au niveau du poignet et lui planta une épée dans l'autre épaule. Elle lécha le poignet ensanglanté comme un chat lape son lait, doucement, consciencieusement. Une douce chaleur commençait à naitre dans son bas ventre, elle releva un peu la tête les yeux mi-clos et vit l'homme la fixer. Elle se mit à croupis au-dessus de lui les lèvres proches de son visage, les jambes légèrement tremblantes, un grand sourire étirant ses lèvres. Elle fit glisser sa main sur la poitrine de l'homme langoureusement jusqu'à son entre jambe, son sourire s'agrandit. Elle tira une dague de sa manche et la planta dans l'entre jambe du type en éclatant de rire. -Même comme ça t'avait encore des idées, s'exclama-t-elle en secouant sa tête et en faisant sonner sa clochette. Elle se pencha de nouveau sur le visage de l'homme et lui déchira la gorge avec ses dents. Un violent tremblement s'empara de son corps et elle gémit doucement. Puis repoussant la vague de plaisir, elle le traina dans la foret et planta sa carcasse sur une branche basse d'un arbre après l'avoir déshabillé et avoir fait un petit tas de ses affaires. Elle le laissa là, pas trop loin de la route pour que des curieux attiré par les bruits des charognards puissent le voir, elle récupéra aussi tout les écus qu'il avait sur lui. Elle repartit tranquillement dans la foret, en léchant le sang sur ses mains avec un sourire de contentement sur le visage. Ak'esha trouva dans l'après midi une cuvette naturel où l'eau d'un ruisseau formait un trou d'eau. Elle se déshabilla et commença à se laver et à laver ses plaies en chantonnant. Dans la maisonnette au fond des bois Un p'tit cœur battait, une, deux, trois Le vilain chasseur est passé Pif, paf, poum, le p'tit cœur s'est arrêté
Mon bébé, es-tu là? J'entends ton p'tit cœur qui bat... Quand le chasseur viendra Le p'tit cœur s'arrêtera!
Mon bébé, es-tu là? J'entends ton p'tit cœur qui bat... Le bébé est très content Il va tuer ses parents
Dans la maisonnette, au fond des bois Un p'tit cœur battait, une, deux, trois Le petit cœur a battu trop fort Et tous les méchants sont morts!
Dans la maisonnette, au fond des bois Un p'tit cœur battait, une, deux, trois Le vilain chasseur est passé Quat', cinq, six, on l'a attrapé, Sept, huit, neuf, on l'a tout cassé, Dix, onze, douze, il est trépassé!
Dernière édition par Ak'esha le Ven 19 Juin 2009 - 20:14, édité 3 fois |
| | | Zelvajra
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Ven 17 Avr 2009 - 21:48 | |
| L’attaque de la caravane était désormais un vieux souvenir. Nous avions laissé derrière nous des cadavres, des blessés, des vivants, et beaucoup de sang. Avions-nous gagné ? Ce n’était pas le plus important. Le plus important, c’était que nous avions dédié cette attaque à l’Oublié, et que les âmes des tués lui étaient revenues. En réalité, la victoire n’était rien devant cette incroyable jouissance qui nous avait étreints à chaque fois que nos lames tranchaient la chair de ces impies. Nous avions fait de cette nuit un hommage vibrant de sincérité à notre Père, et nous étions repartis sans même regarder en arrière. Sur un coup de tête je ne m’étais pourtant pas retourné sur nos terres, je m’étais séparé de mes frères et avais continué seul ma route. Arashkam m’avait-il jeté un regard désapprobateur ? Anara avait-elle paru déçue que je la laisse ainsi seule ? Je n’y avais pas fait attention, j’avais juste talonné ma monture et m’étais rapidement éloigné. Pour une raison obscure, j’avais eu envie de revoir ces terres que j’avais arpentées voilà bien longtemps, mais non plus comme le petit vagabond rejeté que j’avais été. J’étais désormais un tout autre hybride, sur de moi et jouissant du soutien bienveillant de Chaos, et j’allais chevaucher sur l’herbe de la plaine d’Atral comme tel. Il ne me fallut pas longtemps pour rejoindre la capitale ducale. J’étais déjà venu à Serramire, j’avais trouvé une ville grouillante d’activités, bruyante et presque accueillante. J’y étais resté plus longtemps que d’ordinaire, me faisant passer pour un demi-elfe. La couleur de mes yeux ne m’avait pas vraiment aidé, mais on avait fait semblant de croire à mon mensonge, comme à chaque fois. Mais, finalement, l’eternel scénario s’était répété, et j’avais du fuir une nouvelle fois. Aujourd’hui, Chevalier du Chaos dans toute sa splendeur, j’allais pouvoir fouler de nouveau ses pavés sans m’attirer le regard hostile des badauds. Mes cheveux noirs avaient laissé leur place à un brun-roux commun chez les elfes, mes yeux dorés étaient devenu verts et ma peau s’était légèrement colorée. Je ressemblais donc à ma mère, bien qu’un examen plus poussé révélait ma musculature inhabituelle chez le peuple sylvestre. Heureusement pour moi, les humains ne brillaient pas pour leur sens de la déduction, et je ne comptais pas m’attarder dans ce milieu hostile. Le plus délicat avait surtout été posé par mon armure, elle était loin d’être discrète où pratique. Heureusement pour moi, elle n’abordait aucune marque distinctive, si ce n’est qu’elle était étrangement sombre. Je l’avais donc placée, pliée et entourée d’une couverture, sur la croupe de mon cheval comme n’importe quel autre bagage. Comme toujours, privé de son poids rassurant, je m’étais senti aussi vulnérable qu’un enfant, malgré la présence rassurante de mon arme. Choisir une auberge ne m’avait posé aucun problème, je m’étais contenté de la première que j’avais pu trouver. Je m’étais assis dans mon coin, avais commandé une bière pour ne pas me faire remarquer, et avais observé les fourmis humaines mener leur vie trépidante. Le feu dans mon dos diffusait son agréable chaleur, et c’est bercé par son doux crépitement que j’avais vu le premier meurtre de l’étrange gamine. Un mot la résumait de façon parfaite et complète : blanc. Sa peau, ses cheveux, ses ongles, elle était d’une blancheur presque morbide. L’étrange clochette qui ornait sa coiffure tintait au rythme de ses mouvements, et ajoutait encore une touche surprenante à l’étrange personnage. Je comprenais pourquoi elle avait eu recourt à l’usage d’une capuche, même si cette dernière n’avait pas tenu une fois la rixe engagée. Une albinos, et violente en plus de ça, à en juger par sa façon radicale de traiter les problèmes. Ma curiosité avait été piquée à vif. Je m’étais donc joint au groupe de volontaire qui avait spontanément décidé de se lancer à sa recherche. Ces fous ne savaient surement pas dans quoi ils s’engageaient, et il m’avait suffit de paraître aussi indigné qu’eux pour m’attirer leur sympathie et leur confiance sans faille. Etrange comme les humains se laissent gouverner par leurs sentiments. La suite n’avait pas été aussi intéressante que je l’avais espéré. Dans cette forêt épaisse et touffue que nous avions gagnée, j’avais parfois l’impression d’être observé, mais jamais je n’avais pu me retrouver face à face avec elle. Quand finalement, mes « compagnons » avaient décidé d’abandonner les recherches, je ne m’y étais pas opposé. Un seul s’opposa à la volonté commune, et je ne me fis guère d’illusions : vu la façon dont elle avait mis hors course ses assaillants, à l’auberge, il ne passerait pas la nuit. Après m’être séparé de la petite troupe, j’étais retourné sur les lieux de notre campement et avait, sans aucune surprise, fait une morbide découverte. La suivre à partir de là ne fut pas difficile, elle était blessée et avait perdu beaucoup de sang. Abandonnant mon illusion pour redevenir l’hybride que je n’avais jamais cessé d’être, j’avais remis mon armure et m’étais mis à sa recherche. A ma courte honte, je dois avouer que j’aurais pu la manquer si jamais elle n’avait pas ressenti le besoin urgent d’exprimer sa joie sous la forme d’une petite chansonnette, à la fois entraînante et pittoresque. Elle avait le goût du meurtre, et le clamait haut et fort à qui pouvait l’entendre. Sans descendre de mon cheval, je m’approchai d’elle. Une fois que je fus certain d’être à la fois visible et audible, je mis fin à sa représentation en l’apostrophant. - L’eau est agréable ?Je la fixai alors, guettant sa réaction qui serait sans doute violente, et me préparant à l’immobiliser rapidement. De mes mains étaient prêts à jaillir mes tentacules, si elle entamait le moindre mouvement vers ses affaires et donc vers ses armes. - Pas de mouvements brusques, je veux juste te parler. Il serait dommage que nous en venions aux mains alors que tu n’as même pas fini de te débarrasser du sang de ta dernière victime.La suite dépendant d’elle, désormais, j’espérais qu’elle saurait faire le bon choix. |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Sam 18 Avr 2009 - 11:16 | |
| Ak'esha était entrain de se relever pour regarder les petites plaies qui marquaient ses jambes avant de passer à celle plus importante sur son crane. Ce mouvement eu pour effet de lui rappeler à son bon souvenir tous ses muscles endoloris et sa blessure à la tête qui lui tira le cuir chevelu. Quand on l'interpela:
-L’eau est agréable?
Ak'esha se retourna vivement en faisant un pas vers ses affaires puis s'arrêta tout aussi rapidement en voyant à qui elle avait à faire. Un homme de grande taille perché sur son cheval, des cheveux noirs en bataille et des yeux jaunes de prédateur. Mais ce n'est pas ce qui arrêta la jeune femme non, c'est la lourde armure qu'il portait et le fait, aussi, qu'il était beaucoup plus proche qu'elle de ses vêtements. Elle se redressa lentement, son visage un peu surpris et où ce lisait une très grande contrariété faisait la navette entre ses vêtements et l'importun cavalier qui lui faisait vraiment peur. Elle n'avait pas une arme à porté de main, il avait un cheval mais surtout il était en armure complète, pas une position enviable pour elle. Ak'esha prit sur elle, arrêta les tremblements de sa main en la serrant, s'accroupit dans l'eau pour que son interlocuteur ne voit pas non plus ses jambes qui avait décidé qu'elles partiraient bien chacune de leur coté et se composa une mine avenante. -Oui, mais tu ne veux pas venir le constater par toi même? La voix d'Ak'esha était légèrement fêlée mais d'une affabilité certaine.
« Trouillarde » dit Fureur moqueuse. Ah et je fais quoi moi. J'ai pas d'arme et quand bien même, on est certes en forêt, il est tout de même à cheval et il ne porte pas qu'un peu de quincaillerie sur le dos. « Laisse moi faire. » Oh non j'ai pas encore envie de mourir. Avec t'es méthode...
Quand elle jeta cette pensée son visage exprimait une certaine colère et elle eu un violent mouvement d'humeur. Et son interlocuteur put constater qu'elle ne le regardait plus, que ses yeux légèrement baissés étaient perdus dans le vide observant un ailleurs accessible qu'a elle.
« Tu es sur? » susurra Fureur -Tais toi! répondit-elle avec colère en essayant de maitriser sa voix pour qu'elle ne porte pas trop.
Ak'esha releva lentement la tête en dégageant les cheveux qui lui étaient tombés dans les yeux. Ses cheveux étaient rêches et raidis par son sang. Elle secoua doucement la tête sans vraiment quitter l'inconnu des yeux, un air réprobateur, et se rendit compte qu'il avait quelque chose de vraiment pas humain qui renforçait l'aura de peur diffuse qui la tenaillait. Elle secoua la tête de nouveau repoussa la peur et fit face comme à chaque fois depuis cette nuit.
Il est dans une position bien plus forte que la mienne mais je m'en suis toujours sortit. Et puis il n'a pas de désire de tuer ça ce voit. Il faut que je me calme.
-D'accord on t'écoute, dit-elle prudente, mais laisse moi terminer de me laver, son regard eu une étrange lueur, mélange de peur, de défie et de malice. Et toi t'as rien à dire, ajouta-t-elle dans un murmure. Mais si tu pouvais ne pas trop trainer que je prennent pas froid, ajouta-t-elle plus fort un sourire qui se voulait ironique étirant ses lèvres en une drôle de grimace. |
| | | Zelvajra
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Dim 19 Avr 2009 - 13:24 | |
| Comme on pouvait s’y attendre dans ce genre de situation, la jeune albinos fut prise d’une frénésie toute pardonnée. Son regard oscillait entre ses affaires et ma personne, jaugeant surement la distance qui nous séparait et se demandant si prendre le risque de se ruer vers ses armes serait salutaire ou, à l’inverse, suicidaire. Avec un maigre sourire, je décidai de prendre les devants en talonnant doucement ma monture, la faisant se déplacer jusque vers son maigre espoir. Elle avait peur, je m’en rendais bien compte, mais il valait mieux pour moi la décourager avant qu’elle ne tente quelque chose aussi insensé que fatal.
A quelle fin avait-elle décidé de me provoquer ? Je ne le compris pas, et décidai de la mettre de côté. Je n’étais pas venu pour m’amuser avec une humaine sans défense mais pour satisfaire une toute autre curiosité. Elle était jeune, plus jeune que je ne me l’étais imaginé de premier abord, surement trompé par son étonnante blancheur. Je n’avais jamais excellé dans l’art de deviner les âges, tant cette notion me semblait subjective et dénuée de sens. Ignorant le mien, je ne voyais pas comment juger celui des autres. Pour autant, elle ne devait pas dépasser la trentaine d’année, peut être moins encore. Comme le temps était cruel avec ces créatures, qui voyait leur vie passer à la vitesse d’une comète brillant dans le ciel d’une nuit d’été.
Car ils brillaient. Un humain vivait tout plus vite et plus fortement que les autres races. Elle en était le parfait exemple, donnant la mort sans se soucier des conséquences, il était certain qu’elle ne ferait pas long feu dans ce monde impitoyable. Les personnes qui l’avait poursuivie cette fois-ci n’étaient rien d’autres que des ivrognes, que ce passerait-il quand ce serait une troupe de soldats aguerris, habitués à ce genre de battus ? Je n’avais aucun de mal à imaginer la réponse, et c’est une des raisons qui m’avait poussé à la suivre. Je pouvais lui donner des moyens de briller plus fortement encore, mais il me fallait vérifier certaines choses avant tout.
J’allais reprendre la parole quand elle m’ordonna sèchement de me taire. Haussant un sourcil, je m’exécutai, tout en m’interrogeant sur son sens aigu de la déduction. Elle ne me regardait même pas, comment avait-elle deviné que j’allais reprendre la parole ? Quand elle se releva, je pus constater que je l’avais dérangé au début de son bain, il restait encore beaucoup de sang, que ce soit sur ses cheveux ou sur sa peau. Nous nous regardâmes un court instant puis elle reprit la parole. L’utilisation du « on » me surprit, mais c’était peut être la chose la plus banale de sa déclaration. Elle se permit une nouvelle pique, à la limite de la provocation, et sembla ensuite se parler à elle-même, avant de reprendre un ton audible et moqueur.
- Je t’en prie, si tu ne fais rien de stupide pendant ce temps, n’hésite pas et rends toi présentable.
Je n’avais qu’une envie, c’était de décrypter ses attitudes changeantes. Elle se savait en position d’infériorité, sinon elle m’aurait déjà sauté dessus, et pourtant elle se permettait de jouer avec ma patience. Pourquoi ? Avait-elle deviné que je n’étais pas là pour lui faire du mal ? Même ainsi, il fallait un certain courage ou une folie certaine pour agir avec autant de dérision. Peut être que, simplement, elle agissait comme n’importe quelle humaine, animée par le même désir trouble d’autodestruction qui semblait hanter sa race.
- Encore une fois, je suis venu ici pour parler.
Comme pour la mettre en confiance, je démontai. Flattant l’encolure de mon cheval, je continuai pourtant de la regarder. Elle était d’une beauté fragile, tout en finesse. Rien de bien intéressant comparé à ma douce Sylea, même si elle avait le mérite d’être encore vivante. Cette cynique pensée assombrit un peu mon visage. C’était un des siens qui m’avait ravi ma Muse, la privant de bien des années à vivre. Et la seule raison qui m’empêchait de dégainer sur le champ et de détacher sa jolie petite frimousse du reste de son corps, c’était la possibilité qu’elle soit elle-même une rejetée de ce monde minable.
- Je peux savoir ce qui t’a poussé à une telle extrémité, dans l’auberge ? Il y a bien longtemps que je n’avais pas vu un tel déchainement de violence à l’encontre d’un ivrogne. Il est vrai qu’ils sont souvent agressifs, mais le tuer était-il nécessaire ?
Ses armes étaient là, à peine un mètre devant moi. Je n’avais plus vraiment d’inquiétude quant à la suite des événements, elle allait répondre tranquillement à mes questions, et je pourrais ainsi envisager la suite des opérations. Elle allait devoir me prouver qu’elle était digne d’Abyssea. |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Lun 20 Avr 2009 - 19:51 | |
| Pour l'instant Ak'esha n'avait rien de vraiment stupide en tête à part peut être se laver. Quoi que, avec la tête de cadavre ambulant qu'elle voyait se refléter dans l'eau de la creek ce n'était peut être pas si stupide, de terminer ses ablutions. Elle reporta son regard sur le cavalier qui venait de mettre pied à terre juste à coter de ses habits, montrant par là même que si elle voulait récupérer ses affaires et s'en tirer vivante elle devrait répondre à ses questions et que ses réponses devraient être satisfaisantes. Il la fixait, elle sentit dans son attitude un léger changement diffus, comme si ses dispositions en vers elle avait changé, quelque chose l'avait contrarié. Mais cela n'eut pas grande conséquence et il n'y eu bientôt plus trace de ce léger changement d'humeur qui sembla à la jeune femme une mauvaise interprétation des réaction de l'inconnu, une illusion dut à l'étrangeté du personnage. Il demanda la voix plutôt calme:
-Je peux savoir ce qui t’a poussé à une telle extrémité, dans l’auberge ? Il y a bien longtemps que je n’avais pas vu un tel déchainement de violence à l’encontre d’un ivrogne. Il est vrai qu’ils sont souvent agressifs, mais le tuer était-il nécessaire ?
Elle le regarda un peu surprise une lueur d'incompréhension sur le visage puis elle se laissa glisser dans l'eau, le visage neutre semblant réfléchir à la question. Ak'esha cherchait comment répondre aux interrogations de l'hybride. Elle le regarda fixement et elle sembla juger qu'il n'y avait pas de danger immédiat et commença à ce frotter le visage pour faire partir le sang et la crasse incrustés sur la peau de son visage. Sentant qu'il n'avait tout de même pas une patience infinie, elle releva la tête en chassant l'eau de son visage avec sa main et reporta son attention sur le cavalier.
« Tu devrais lui répondre je pense. C'est très mauvais pour la santé de faire perdre patience aux gens qui ont votre vie entre les mains » fit Fureur doctement. Sans blague, répondit Ak'esha une moue d'ironie se peignant sur son visage, alors qu'un de ces rires mentaux qu'avait Fureur commençait à l'agacer. -L'ivrogne à l'auberge a essayé de me rentrer dix centimètre d'acier entre les côtes ce qu'on... ce qui ne m'a pas vraiment plut, commença-t-elle timidement, et puis pour ses copains c'était plus pour le spectacle et avoir la paix, continua-t-elle en souriant.
Toujours à croupis dans l'eau ses jambes étaient enfin redevenue d'accord pour lui laisser les commandes et rester ensemble, et ses mains avaient plus ou moins cessées de trembler. Sa peur remise au placard, pour l'instant, elle commença à essayer de rincer ses cheveux raidies par la poussière et le sang.
-Et puis une petite démonstration de violence fait toujours réfléchir les gens, la peur... elle s'arrêta comme si elle en avait trop dit, une certaine contrariété sur le visage marqué un léger froncement de sourcil.
Le regard un peu lointain elle reprit ses ablutions, elle trempa ses cheveux dans l'eau, tout en gardant un oeil sur l'hybride. Elle baissa un peu les yeux qui se perdirent dans la contemplation de son reflet.
-Et puis ça Lui fait plaisir... ajouta-t-elle avec un sourire un peu plus franc, les yeux perdus dans le vague.
Une silhouette commençait à apparaître sur la surface lisse de l'eau. Une silhouette féminine qui se précisait de plus en plus, d'abord une chevelure fournis après les trait du visage se précisant et les courbes s'affirmant, puis de la couleur d'abord dans les yeux, un vert émeraude brillant soudain dans les deux puits noir auparavant, puis les cheveux prirent une teinte rousse et en fin la couleur de la peau pèche et sans marque.
« Ouaho! Comme tu m'idéalises. Mais on dirait Mia » fit Fureur une moue dégoutée apparaissant sur le visage imprimé sur la surface de l'eau. Ah ça se dégrade, pensa simplement Ak'esha un sourire caressant adoucissant ses traits.
Elle leva de nouveau la tête et un léger courant d'air la fit frissonner. Elle regarda autour d'elle comme cherchant quelque chose et se dirigea vers une large pierre éloignée de ses affaires et frapper par le soleil s'infiltrant entre le feuillage. Elle se tourna vers l'hybride les cheveux dégoulinant et pas totalement débarrasser du sang et de la crasse
-Est-ce que tu pourrais m'envoyer ma chemise s'il te plait, là elle eu un léger temps d'arrêt, ah euh... Il y a une dague dans la manche droite, ajouta-t-elle comme une gosse que l'on a pris entrain de faire une bêtise.
L'image de Fureur née de son esprit sur la surface de l'eau eu une moue réprobatrice et la jeune femme secoua légèrement la tête dans un signe de dénégation. |
| | | Zelvajra
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Mar 21 Avr 2009 - 23:29 | |
| C’était un détail que je n’avais pas remarqué depuis mon poste d’observation. Je n’avais jamais imaginé que l’ivrogne avait porté le premier coup, croyant même dur comme fer qu’il n’avait pas vraiment mérité son sort. Ma première réaction fut de douter, mais je décidai de lui faire confiance, au moins sur ce détail en particulier. Après tout, c’était cohérent, typiquement humain même. La gamine avait tenté de lui résister, et il n’avait pas du tout aimé. La suite n’était qu’une logique purement naturelle, elle avait fait ce qu’il fallait pour rester en vie. Je me contentai donc d’hocher simplement la tête, sans la quitter des yeux, lui faisant signe de continuer, ce qu’elle s’empressa de faire.
La suite de sa réponse me dérouta légèrement. Pour le spectacle ? Qu’entendait-elle donc par là ? Je commençai à l’observer d’un regard neuf. Elle était surement un de ces assassins qui voient dans leurs crimes une œuvre d’art. C’était surement les pires, prêts aux pires atrocités afin de réaliser le plus beau « chef d’œuvre » de leur carrière. Le corps de la victime devenait une toile et la lame de la dague une plume qu’il convenait de manier avec science et dextérité. C’était du moins ce que j’avais cru comprendre de leur façon de penser, même si je n’avais jamais eu l’honneur d’en rencontrer un… Jusqu'à ce jour. Et pour tout dire, elle n’avait rien de vraiment impressionnant.
Pour l’heure, elle tachait de se redonner bonne mine, même si ses efforts ne portaient pas encore leur fruit. Il restait encore assez de sang et de poussières pour lui donner un air légèrement. Le fait qu’elle était nue rendait la chose encore plus étrange, même si pour l’heure je ne ressentais aucune attirance particulière pour elle. Elle avait plus l’air d’une sauvage qu’autre chose. Une sauvage qu’il convenait d’éduquer.
Mais elle était finalement pleine de surprises, car dès qu’elle recommença à parler, ce fut pour me désarçonner une nouvelle fois. Je n’en laissais rien paraître, me contentant d’afficher une mine attentive. De quel « Lui » parlait-elle ? Cette façon qu’elle avait de prononcer ce mot, le mettant en avant comme pour effacer le reste de la phrase à son profit, je la connaissais entre mille. Chaque Enfant parlait du Père de cette façon, quoi que la plus part y mettaient plus de respect encore. Je ne pouvais en conclure qu’une chose : il existait dans sa vie un être qui avait une importance capitale, et qui la poussait aux meurtres pour son plaisir.
- Je ne doute pas qu’Il ait apprécié.
Je ne crois pas qu’elle m’entendit. Concentrée sur la surface troublée de l’eau, elle semblait fixer quelque chose avec attention. Mine de rien, je tentai de discerner ce qui pouvait ainsi lui faire oublier ma présence, mais ne distinguai rien. Etais-je trop loin ? J’en doutais, les cinq mètres qui nous séparaient ne me semblaient pas suffisant pour cela. Alors quoi ? Qu’est-ce qui justifiait l’apparition d’un tel sourire sur son visage ? Tentait-elle de trouver une échappatoire à mes questions ? Son corps protestant contre la douce brise nous tira tout deux de nos pensées, et elle entreprit de se trouver une place au soleil. Amusant de voir qu’elle semblait s’être faite à ma présence, ignorant mon regard impudique sur sa personne. Soit elle avait des mœurs particulières, soit elle avait compris que ce n’était pas son corps qui m’intéressait mais ses motivations. Tournant la tête vers moi, elle me demanda sa chemise, le soleil n’ayant pas réussi, apparemment, à la réchauffer.
- Il reste encore un peu de sang dans tes cheveux, autant en profiter maintenant que tu es dans l’eau.
Le fait qu’elle m’ait indiqué où trouver sa dague me détendit presque complètement. Il semblait que pour une fois, je n’avais pas à faire à une jeune demoiselle arrogante et sure d’elle. Je caressai la possibilité d’avoir une conversation à peu près tranquille avec joie, j’aurais en effet trouvé dommage de la tuer alors que je m’étais donné tant de mal pour la retrouver. Il me semblait évident, désormais, qu’elle était habituée à la dure vie des vagabonds. La façon dont elle s’était arrêtée pour se laver, sans aucune hésitation pour ce que j’en savais, dans un cours d’eau naturel en disait long. Une citadine n’aurait pas osé, de peur qu’un inconnu la surprenne.
Je regrettai désormais d’avoir remis mon armure, même si c’était la chose la plus sage à faire. Plus que ma personne, c’était ma cuirasse et ma monture qui l’avait convaincue de ne rien faire d’idiot. Désormais, elle était un gène qui m’empêchait de me mettre vraiment à l’aise en attendant la fin de sa toilette. Cette dernière ne m’intéressant pas réellement, je m’intéressai au décor afin de passer le temps, profitant de la beauté du paysage. Je jetais un rapide coup d’œil pour voir où elle en était.
- Quand tu auras fini, nous parlerons un peu de toi.
J’esquissai alors un sourire, et ajoutai sous le ton de la boutade une petite conclusion.
- Cette conversation changera peut-être ta vie, alors tâche d’être présentable |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Jeu 23 Avr 2009 - 16:32 | |
| -Il reste encore un peu de sang dans tes cheveux, autant en profiter maintenant que tu es dans l’eau. -Manque pas d'air, murmura la jeune femme avec une voix légèrement différente très basse, comme plus rauque. -Arrête, siffla-t-elle toujours aussi bas en jetant un coup d'œil à l'inconnu la voix redevenue normal.
Il semblait s'être détendu après qu'elle lui ai dit où était sa dague, maintenant elle avait le sentiment qu'il serait légèrement plus patient et qu'il ne la tuerait pas si elle le quittait des yeux pour plonger la tête sous l'eau. Pour être certaine qu'il ne prenne pas mal l'intervention de Fureur, s'il l'avait entendu, elle s'exécuta tout de même. Elle accrocha sa chemise à une branche d'un buisson près d'elle, puis retourna dans l'eau avec l'intention de terminer ce qu'elle avait commencé. Ak'esha jeta de nouveau un regard dans la direction de l'inconnu et remarqua qu'il ne la regardait plus aussi fixement qu'avant comme s'il n'en avait rien à foutre de son corps et de cela elle lui en était reconnaissante.
Elle se glissa dans l'eau en lui tournant le dos et commença à se frotter les cheveux doucement. Ceux-ci étaient légèrement emmêlés et quand elle essaya d'enlever la poussière et le sang, cela lui tira un peu la peau du crâne tirant sur sa blessure ce qui la fit grimacer de douleur. Elle regarda de nouveaux l'eau qui la reflétait et ne revit pas la représentation de Fureur, ce qui la fit soupirer de soulagement.
« T'emballe pas ma vielle je suis toujours là » lui rappela Fureur. Ouais ouais, pensa Ak'esha avec désinvolture. -Quand tu auras fini, nous parlerons un peu de toi. -Qu'est ça peut lui foutre à cet..., murmura la jeune femme, pour elle même, sa voix de nouveaux avait repris ce ton légèrement différent, plus rauque et un ton exaspérer sans toute fois se retourner. -Cette conversation changera peut-être ta vie, alors tâche d’être présentable. -Ouais, si je survis assez longtemps. Nan parce que c'est mal barré là, dit-elle tout haut, toujours cette voix bizarrement altérée et toujours cet accent agressif et peu amène.
Juste après ces paroles elle eu un cri de surprise qui se transforma en gémissement de douleur, là elle sembla vaciller sur ses jambes, elle se replia sur elle même en se tenant la tête à deux mains et s'effondra dans l'eau. Ce faisant elle s'était légèrement tournée dans la direction de l'hybride de sorte qu'il pouvait maintenant voir une partit de son visage au travers de ses cheveux rosis par le sang mal lavé et tombant en désordres. Il pouvait voir que le visage de la jeune femme était crispé de douleur, que ses yeux étaient agrandis et fixes. Les épaules d'Ak'esha bougeaient au rythme de sa respiration, saccadée et haletante, et tout son corps tremblait, puis petit à petit sa respiration se fit plus profonde et moins précipitée. Elle se releva finalement le visage lisse et sans marque de la douleur précédente et ses bras reposaient le long de son corps. Si on ne regardait que son visage, on aurait pu croire qu'elle était totalement détendue et qu'il ne s'était rien passé, quoi qu'avec un peu d'attention on pouvait discerner une légère crispation de la mâchoire et que ses yeux étaient presque fixe. Mais surtout ce qui marquait son trouble c'était la crispation de tout son bras gauche et sa main serrée en un poing si fort que du sang gouttait d'entre ses doigts fermés. Elle se tourna complètement vers l'hybride.
-Je suppose que tu n'est pas là juste parce que ça t'amuse de dérangé les pauvres jeunes filles pendant leurs ablutions, lui demanda-t-elle avec un léger sourire las et contrit, un peu comme une excuse de la rudesse de ses paroles, qui était d'ailleurs déplacée au vue de la situation. Fureur calme toi s'il te plait. Tu me fais mal et ça ne sers à rien de vouloir m'obliger à le tuer pour l'instant je n'en ai pas la capacité. Peut être que plus tard, mais pour l'instant on va le caressé dans le sens du poile et voir si on peut survivre assez longtemps pour le tuer... Si nécessaire. « bon ok mais si on peut on le tue » répondit-elle après un cours moment. Non si c'est nécessaire. « Pourquoi ». Il a un truc qui cloche je saurai pas dire quoi mais c'est pas bon pour nous s'il s'énerve.
Finalement Fureur se tiendrait coite, pour l'instant, et Ak'esha décrispa le poing du sang roulant sur ses doigts, sa mâchoire perdit sa crispation et ses yeux reprirent leurs mouvements normaux. |
| | | Zelvajra
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Sam 25 Avr 2009 - 20:54 | |
| Sa réponse rude me prit au dépourvu. Elle m’avait habitué à plus… d’innocence. J’avais beau l’avoir vu à l’œuvre, et avoir contemplé les cadavres qu’elle laissait sur sa route, j’étais surpris par autant d’agressivité, alors qu’à peine quelques minutes plus tôt, elle me prévenait, timide et penaude, qu’une dague se trouvait cachée dans sa chemise. A quoi jouait-elle ?
- Tu survivras si je le veux bien, gamine.
Ma voix était dure, autant que mon visage. Mais sa soudaine crise me fit oublier mon hautaine réprobation. Pour autant, je ne fis aucun geste pour l’aider, résolu à l’intervenir qu’en cas d’extrême urgence. Et la suite me donna raison, car elle se calma rapidement. Comment peut-on passer d’une violence extrême à une détente bien heureuse ? Mon regard se porta sur son bras gauche, et je pus voir qu’elle s’était enfoncée ses ongles dans sa paume jusqu’au sang. Quelle était donc cette nouvelle manie ? Elle se parlait à elle-même, elle était agressive et elle avait des absences… De quoi laisser songeur quant à sa santé mentale. Cela pouvait expliquer par contre l’étonnant contraste de la jeune femme et de la tueuse, qui me laissait tout de même songeur.
Elle entreprit ensuite de se faire pardonner son attitude, au moyen d’une question habilement formulée. Une nouvelle fois elle faisait preuve de sa « double personnalité » - quoi que je n’avais aucune certitude quant à une éventuelle schizophrénie. Mais cette fois-ci, ce fut sa voix plus que ses paroles qui m’intriguèrent. Sans en être certain, j’aurais été prêt à parier qu’elle était plus « douce », moins « rauque ». Et, à bien y penser, ce n’était pas vraiment sur cette réplique qu’elle était différente mais sur sa provocation.
- Ce n’est pas vraiment ce que je veux qui est important…
Chaos m’en soit témoin, je n’aimais pas parler par énigme, mais la situation m’y obligeait. Si je lui annonçais de but en blanc ce qui m’amenait, sa réaction allait être faussée, et donc totalement inutile. Je ne voyais pas l’intérêt d’amener une créature faible ou indigne à Abyssea pour la voir échouer à l’épreuve. Autant la tuer toute suite, cela nous ferait gagner du temps à tout les deux.
- Ce qui est important, c’est toi. C’est toi qui m’as fait venir ici, c’est ton attitude, ta façon d’être et ta violence.
Rien ne vint trahir mes motivations, ni sur mon visage qui demeura neutre, ni dans mes gestes, mes bras restant sagement croisés.
- Je dois d’abord comprendre ce qui te pousse à agir ainsi. On ne tue que rarement sans raison, n’est-ce pas ?
J’esquissai alors un sourire froid et dépourvu de chaleur, mon regard se plantant dans ses yeux.
- Ne prends pas cette question à la légère, prends bien le temps d’y réfléchir. Je dois comprendre pourquoi tu tues avec autant de ferveur. Ensuite seulement tu comprendras la raison de ma venue. |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Dim 26 Avr 2009 - 11:49 | |
| -Ce n’est pas vraiment ce que je veux qui est important… Ce qui est important, c’est toi. C’est toi qui m’as fait venir ici, c’est ton attitude, ta façon d’être et ta violence.
Ce que tu veux n'a certes pas vraiment d'importance sauf pour moi, pensa Ak'esha.
La remarque suivante la stupéfia littéralement, la jeune femme eu un léger mouvement de surprise, puis elle afficha des yeux ronds et elle resta comme statufiée, la bouche baillant légèrement.
Moi, de l'importance, bein ça c'est la meilleur.
Fureur était tout comme Ak'esha dans l'incapacité de dire quoi que ce soit, même pour elles mêmes, elles étaient toutes les deux abasourdies par son intérêt pour elles. Elles cherchèrent un début de réponse sur les traits de l'hybride mais ceux-ci n'avaient rien de plus à leur apprendre. Ils étaient plutôt fermés et sans expressions, complètement neutre et son attitude n'apportait pas plus d'indication, il avait simplement croisé ses bras sur sa poitrine. Il avait presque l'attitude d'un père demandant à son enfant turbulent ce qu'il voudrait faire de sa vie. Sur cette pensée l'image de son père s'imprima par dessus ce qu'elle voyait et elle secoua la tête pour chasser l'image inappropriée qu'elle avait d'un père.
-Je dois d’abord comprendre ce qui te pousse à agir ainsi. On ne tue que rarement sans raison, n’est-ce pas? Il esquissa un sourire dépourvu de chaleur et ses yeux jaunes fascinants et hypnotisants comme ceux des prédateur la scotcha un peu plus. -J'ai de l'importance? Moi? Murmura-t-elle incrédule. C'est vraiment pas croyable, ajouta-t-elle dans un souffle surpris. -Ne prends pas cette question à la légère, prends bien le temps d’y réfléchir. Je dois comprendre pourquoi tu tues avec autant de ferveur. Ensuite seulement tu comprendras la raison de ma venue.
Pas de danger qu'elle prenne cette question à la légère c'était bien le genre de question dont le prix serai sa vie si la réponse était satisfaisante. Un peu perdue, elle s'arracha aux yeux de l'hybride et commença à réfléchir tout en reprenant contenance. Son visage affichait un air pensif et ses yeux semblaient s'être perdus à la recherche de la réponse. Ses yeux semblèrent s'arrêter sur sa main gauche, elle eu un léger tique de douleur puis elle reporta son attention sur son environnement tout en approchant de sa bouche sa main ensanglanté pour la lécher distraitement à la manière d'un chat faisant sa toilette.
Dit Fureur pourquoi tu tues? « Parce que j'adore ça. » répondit-elle sans hésiter. Je sais pas pourquoi mais je m'en doutais, un sourire fleuri sur son visage.
Elle tuait parce que c'était plaisant, parce qu'elle adorait ça, le sang qui coule le long de la lame, la sensation de la vie qui s'échappe parce qu'on en a décidé ainsi, l'adrénaline qui s'écoule dans les veines au moment de frapper et cette formidable chaleur qui nait dans le ventre. Pour tout ça elle aimait tuer, mais ce n'était pas la seul raison, elle tuait pour faire plaisir à Fureur aussi, pour pouvoir vivre et pour trouver ce qui manquait à chaque fois qu'elle tuait, ça elle avait failli l'oublier, cette sensation qu'elle n'avait jamais fini, qu'elle n'avait pas tout pris, qu'elle n'avait dépouillé son adversaire que de sa seul vie. De cela maintenant elle s'en souvenait, il le lui rappelait et c'était bien pour ça qu'elle en arrivait « à de tels extrémité», comme il disait, si facilement. C'était pour comprendre où elle se trompait, où elle oubliait quelque chose. Elle releva la tête pour croiser les yeux de l'hybride, pour braver leurs dangers. Elle arrêta de se lécher les doigts, les lèvres rougies contrastant avec son visage blanc, elle mit sa main dans l'eau pour faire partir le sang qui s'y accrochait encore.
-Pourquoi je tues? C'est ça t'as question? Demanda-t-elle songeuse et peu sur, mais elle repris sans pose. Je tues parce que j'aime ça, que ça Lui fait vraiment très plaisir, Lui faire plaisir me contente, et en plus on adore ça toutes les deux. Je tues parce que sinon je ne pourrais vivre, on ne m'y autoriserait pas, et puis je tues pour comprendre ce qui me manque quand je le fais, pour comprendre ce que j'oublie, parce que j'ai l'impression de ne prendre que la vie et que je n'arrache pas à ma victime tout ce que je pourrais lui retirer, elle souriait pour elle même en disant cela.
Quand elle eu fini elle porta son regard sur les réactions de l'inconnue en armure pour les étudier, pour voir si sa réponse l'avait satisfait ou si elle devait s'attendre à ce qu'il change d'attitude et qu'il ai décidé de la tuer au quel cas elle devrait réagir. Elle recommença à penser comme elle avait l'habitude de le faire, étudier les possibilités pour tuer l'être qu'elle avait en face d'elle, les failles dans son armure, la distance qu'elle devrait parcourir pour récupérer ses épées, les mouvements qu'elle aurait à effectuer pour feinter et esquiver les attaques de l'hybride, pour pénétrer sa garde et se mettre à l'abri au plus près de lui, les avantages que lui donnaient le terrain. Tout cela lui revint sans que son visage ne trahisse rien d'autre qu'une interrogation, et son corps ne trahissait pas plus ses pensées elle n'avait fait aucun mouvement vers ses affaires et ses mains reposaient le long de son corps sans bouger. Tout son corps était dans une position d'attente détendue. Elle frissonna tout de même à cause du vent fraie qui courait dans son dos, elle commençait aussi à penser qu'elle allait vraiment prendre froid si ça continuait. |
| | | Zelvajra
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Mer 29 Avr 2009 - 20:17 | |
| En cet instant, je ne pouvais m’empêcher de douter. Etais-je en face d’une chaotique ? C’était peu probable, mais possible… Et cette façon qu’elle avait d’insister sur certain pronom collait parfaitement. Elle me détrompa rapidement bien qu’implicitement, heureusement que je pesais chaque mot prononcé sinon j’aurais pu passer à côté. « Toutes les deux ». Je n’avais donc pas à faire à une sœur mais à autre chose. Une humaine asservie, qui avait aboli sa liberté au profit d’une autre. Elle tuait uniquement dans le but de plaire à une tiers.
Du moins c’est ce qu’on pouvait croire au premier abord, mais la suite de son discours improvisé nuançait ses propos. Et j’y trouvai exactement ce que je cherchai : un être rejeté et devant faire face à un monde impitoyable. Elle avait trouvé dans le meurtre un exutoire à sa peine, mais j’allais tâcher de lui en donner un nouveau. Je la jaugeai alors, tout en sachant qu’elle faisait de même. Elle attendait un verdict, mais le temps de le délivrer n’était pas encore venu.
- Allez, viens t’habiller.
Prenant les rennes de mon cheval, je le guidai plus loin et l’attachai à un arbre auquel je m’adossai ensuite, observant la scène qu’elle allait jouer sous mes yeux sans pour autant y prêter réellement attention. Elle m’avait répondu en partie, et heureusement pour elle avait dit ce qu’il fallait pour rester en vie. Pour autant, elle avait parlé d’une autre personne, et il semblait évident qu’elle avait une importante influence sur la frêle personne qui me faisait face.
- Je veux la voir.
La voix était calme, le regard était dur. J’avais l’impression de parler à une intermédiaire, à une façade qui me cachait la véritable raison de ma venue. Car si elle tuait pour exister, j’avais l’impression que c’était uniquement pour ses yeux et non pour ceux du monde.
- Je veux voir et parler avec ton amie. Tu vas me conduire à elle, n'est-ce pas ?
Je fus peut être un peu brusque, aussi me repris-en en esquissant un léger sourire.
- Dans tout les cas, tu ne mourras pas, Papillon de Nuit. Tu es attirée par la violence car c’est ton unique moyen de briller… Je comprends tout à fait.
Bien sur que je comprenais. Elle s’était réfugié dans le meurtre parce qu’elle était persuadée que c’était l’unique solution qu’il lui restait, tout comme j’avais l’extrême solitude. Mais tout comme Arashkam était venu me trouver, sur l’île Meca, je venais à mon tour la trouver. Je venais lui ouvrir les yeux, et lui montrer ce qui comptait vraiment.
- Amène la moi, et je te donnerai une raison et les moyens de briller avec encore plus de force. Qu’en dis tu, Papillon de Nuit ? |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Mer 29 Avr 2009 - 22:07 | |
| -Allez, viens t’habiller.
L'ordre à peine voilé, plein de condescendance suggérée par l'attitude désinvolte de l'hybride, fit tiquer Ak'esha, elle eu une légère crispation de la mâchoire et ses yeux brillèrent de colère, mais rien dans son attitude ne changea. Elle obéit néanmoins se contrôlant le plus possible, elle se rinça complètement les cheveux, récupéra sa chemise sur la branche du buisson et se dirigea lentement vers ses affaires. Elle se pencha déplaça ses épées sans y faire attention, récupéra le linge qui les entourait et se sécha sommairement avec, passa ses dessous, son pantalon et sa chemise puis mis ses bottes sans récupérer ses armes les laissant toujours en évidence. Elle récupéra sa clochette la fit tinter en regardant l'inconnu, adossé à son arbre, rassembla ses cheveux et les attacha avec la clochette, elle ramassa sa dague et la mis dans la gaine cousue dans sa manche droite et enfin récupéra ses épées comme une mère porte son enfant.
-Je veux la voir, la voix de l'hybride et son regard était dur.
Cette demande surpris la jeune. Qui voulait-il voir et pourquoi? Une certaine incompréhension se peignit sur le visage de l'albinos qui fixa l'hybride avec des yeux suspicieux.
-Je veux voir et parler avec ton amie. Tu vas me conduire à elle, n'est-ce pas? Demanda-t-il souriant sur la fin de la question.
Le conduire à son amie. Dur, vue que la seul amie qu'elle a jamais eu elle l'avait tuée de ses propres mains il y avait de cela au moins deux ans. A cette pensée, son regard se voila un peu de tristesse et un léger sourire ironique vint étirer ses lèvres. Ou peut être parlait-il de Fureur. Là aussi dans le genre galère il venait de frapper fort mais c'était peu probable non? Elle n'en savait rien et écarta l'idée de lui présenter Fureur. Elle n'était pas sur de ressortir en pleine forme d'une confrontation entre Fureur et l'hybride et de toute façon ce corps était le sien pas celui de Fureur.
« Ça c'est pas sur ». Ta gueule. -Dans tout les cas, tu ne mourras pas, Papillon de Nuit. Tu es attirée par la violence car c’est ton unique moyen de briller… Je comprends tout à fait.
Les paroles de l'hybride la firent éclater de rire. Affirmer qu'elle n'avait que la violence pour briller peut être, mais il ne semblait pas comprendre pourquoi elle voulait donner cette impression de violence aveugle. Alors qu'il affirme comprendre la faisait rire. Mais aussi le surnom dont il l'affublait, était assez marrant mais elle avait un peu de mal à cerner en quoi il pouvait la définir.
-T'as déjà entendue parler de stratégie toi? Elle l'avait dit en souriant un peu crânement. -Amène la moi, et je te donnerai une raison et les moyens de briller. Qu’en dis tu, Papillon de Nuit? -Si tu entends vivre par briller je ne vois pas ce qu'il y a de plus important que de vivre pour moi et ma propre paix, mais je veux bien que tu «m'éclaires» sur la question. Et si tu n'arrête pas de m'affubler de ce surnom ridicule, tu vas comprendre pourquoi mes ailes ne se sont pas encore brulées au feu de la violence, elle dit ceci avec un sourire affable et avec bonhommie.
Elle avait dit cela en caressant les poignées de ses épées et en se déplaçant légèrement vers les buissons et les arbres pour pouvoir restreindre les mouvements de son adversaire si nécessaire.
Fureur si ça tourne mal tu me laisse faire j'ai envi de m'amuser et je ne veux pas qu'il te « voit » tout de suite. « Sale égoïste » répondit-elle boudeuse. -T'amener qui? Non, parce que tu parle d'une amie à moi. Sachant que la seul qui s'est faite passer pour telle est morte depuis deux ans et que c'est moi qui lui ai offert un séjour en bas. Ça va être coton pour que tu la rencontre, dit-elle avec un air ennuyer assez insolent.
Elle continuait à se déplacer lentement de façon à avoir la foret dans son dos et non plus le trou d'eau. Sa voix et ses yeux étaient tout sucre tout miel alors même qu'elle cherchait manifestement à énerver son interlocuteur et ses mains étaient dangereusement proche de ses lames. Elle affichait presque un air gourmand.
« Menteuse! En faite tu le veux pour toi toute seule » hurla Fureur dans la tête d'Ak'esha. Oh! Oui, répondit Ak'esha, son air gourmand devenant des plus manifeste. Parce que je veux savoir ce qu'il est et seul le combattre m'aprendrait cela, mais je veux qu'il fasse le premier pas de notre danse
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| | | Zelvajra
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Lun 4 Mai 2009 - 19:05 | |
| [Court, désolé...]
Il ne m’avait pas fallut pousser trop loin mon questionnement pour révéler sa vraie nature. Une fois la peur dépassée, plus rien ne l’avait empêchée de m’être hostile, et elle ne s’en était pas privée. Je n’avais qu’une envie, unique et impérieuse : dégainer et lui faire regretter ses paroles. Lui offrir son âme, vu qu’elle n’était visiblement pas digne de Le servir. Et ça aurait été simple, si simple. M’approcher, et libérer ma fureur sous toutes les formes qu’elle n’attendait pas. Malgré toutes ses bravades inutiles, elle restait une humaine, faible et éphémère. J’arpentais ce monde bien avant sa naissance, et j’étais maintenant persuadé qu’il en serait ainsi bien après sa mort.
Seulement, j’avais décidé de jouer le rôle d’initiateur. J’avais voulu endosser le manteau du guide, et le bâton qui allait avec ne servait pas à frapper les élèves récalcitrants. Si ça avait été le cas, jamais je n’aurais quitté l’Ile Meca aux côtés d’Arashkam. Je devais me montrer aussi patient que lui, si je voulais un jour me montrer vraiment digne de sa confiance. Et ça voulait dire, pour l’instant, rester calme et tenter de lui ouvrir les yeux.
Elle disait avoir tué sa seule amie, aussi sa « Maîtresse » n’en était pas une. Alors quoi ? J’avais bien une idée, mais je préférai la manier avec délicatesse. Ma résolution n’avait pas changé, je devais toujours lui parler avant de savoir quoi faire, mais il était désormais évident que cette idée ne plaisait pas à la jeune albinos. Furtivement, je me demandai si j’avais opposé autant de résistances à Arashkam quand les rôles étaient inversés et que j’étais la brebis effrayée et perdue. Surement, et cette pensée m’arracha un sourire. Cette réaction, en totale opposition avec ses manœuvres, dut surprendre l’humaine mais je n’y fis pas attention.
- A quoi joues-tu, Papillon de Nuit ?
Ce surnom l’insupportait, et pourtant il lui correspondait parfaitement. Elle le démontrait parfaitement en s’attaquant à moi, alors qu’elle était encore affaiblie par sa récente aventure. Elle jouait avec sa vie, parce que c’était pour elle le seul moyen de vivre vraiment. Un des paradoxes inhérent à la nature humaine, ils cherchent toujours à mettre leur vie en danger. Certains plus que d’autres, mais j’avais là la chance d’être tombée sur une suicidaire en puissance. La fureur que j’avais jusqu’alors ressentie était passée, et je pouvais aborder la situation d’un nouvel œil.
- Tu ne sais même pas pourquoi je suis ici, et tu veux déjà dégainer tes lames, sans savoir à côté de quoi tu pourrais passer, sans savoir ce que je peux t’offrir.
Je soupirai, en me disant que je m’étais peut être avancé en affirmant la comprendre. Comment comprendre un être que l’on n’a rencontré que depuis quelques jours ? Sa réaction était peut être en partie justifiée.
- Tu n’es pas la bienvenue en ce monde, n’est-ce pas ? Depuis ta naissance, on te rejette, on te chasse, on t’utilise. T’es tu seulement demandée pourquoi ?
Nous y étions. Si elle se posait cette question, ne serait-ce qu’inconsciemment, alors j’étais là pour lui donner la réponse. Si au contraire sa situation lui plaisait, alors elle était la digne créature de ces dieux impies, et son âme Lui reviendrait de droit. |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Lun 11 Mai 2009 - 11:41 | |
| Les paroles d'Ak'esha eurent au début l'effet escompter, elle voyait arriver le moment où il allait dévoiler ce qu'il était vraiment et elle se préparait à subir ce qu'il était de plein fouet, elle se préparait à danser au rythme de son être. Mais soudain elle sentit refluer son envie de meurtre, elle vie partir la furie de son son être et un sourire se peignit sur le visage de l'hybride. Ce qui sembla offusquer la jeune femme, elle parut insultée, elle éloigna ses mains de ses lames et sur son visage se peignit une moue boudeuse. Elle était dépitée, il n'avait pas montrer son vrai visage et cela la contrariait, elle allait devoir démêler le vrai du faux dans ses paroles, ce qu'elle détestait par dessus tout. Elle secoua la tête exaspérée, et eu une grimace de douleur, elle venait de sentir son corps lui hurler que même s'il avait dévoilé quoi que ce soit elle n'aurait pas put en profiter, elle avait eu l'impression que son cerveau se baladait dans sa tête et les muscles de ses épaules avaient protesté sous le mouvement d'humeur de l'albinos. Autant dire que finalement elle se trouvait plutôt chanceuse qu'il ne se dévoile pas complètement.
-A quoi joues-tu, Papillon de Nuit? Tu ne sais même pas pourquoi je suis ici, et tu veux déjà dégainer tes lames, sans savoir à côté de quoi tu pourrais passer, sans savoir ce que je peux t’offrir. -Je cherchais juste à ce qu'il soit obliger d'être claire et franc mais là ça n'était pas spécialement une bonne idée, murmura-t-elle.
Elle avait l'air boudeuse et contrariée, un peu comme une gamine à qui on n'aurait pas cédée lorsqu'elle a piqué sa crise. Elle s'adossa à un arbre et croisa les bras. Elle n'avait plus les mains qui flottaient au-dessus de ses épées et semblait s'être calmer mais elle était légèrement énervée et arborait un air butté et revêche.
-Tu n’es pas la bienvenue en ce monde, n’est-ce pas? Depuis ta naissance, on te rejette, on te chasse, on t’utilise. T’es tu seulement demandée pourquoi? -Heureusement que tu n'énonces pas que des évidences sinon on avancerait pas, répliqua-t-elle passablement exaspérée. Est-ce que je me suis demandée pourquoi? Question intéressante, dit-elle un brin ironique. Oui, et j'ai même posé la question à quelqu'un qui avait essayé de m'entuber, son ton ressemblait au ton de défi des jeunes enfants défiant un autre de surenchérir pour épater la galerie, alors qu'il savait très bien ce qui lui en couterait et il m'a répondu avec une certaine morgue: « Les gens dans ton genre on peu en trouver partout vous n'êtes que des pions sacrifiables et remplaçables ». Ça m'a pas plut, autant dire que ce que je lui ai soumis comme argument en retour était claire, pour lui, comme pour ses potes, termina-t-elle avec un sourire.
Elle se sentait complètement ridicule les bras croisés, adossée à son arbre, et l'air d'une gosse contrariée, dans les manières, comme dans le ton et en plus elle se sentait comme tel, énervée comme si on l'avait réprimander. Elle essaya de se défaire de cette sensation désagréable en respirant lentement et en tentant de retrouver son calme. Elle avait vraiment était chanceuse qu'il ne l'attaque pas, elle était vraiment pas en état. Maintenant qu'elle y faisait attention tout ses muscles protestaient et lui faisaient mal, et elle poussait le bouchon un peu loin. Elle se repris un peu affichant un air maussade. Elle repensa à la question encore en suspense de l'hybride et se demanda de qui il pouvait parler, peut être de Fureur, elle y avait fait allusion. Mais elle n'aurait pas cru avoir insisté plus que ça, elle était un peu perdu, mais s'il ne remettait pas le sujet en précisant un peu plus de qui il parlait elle n'allait pas le faire pour lui. Elle se remit à l'observer avec attention. Elle avait voulu qu'il attaque pour qu'il dévoile sa vrai nature mais elle ne voyait pas pourquoi elle sentait comme s'il n'était pas sincère. Peut être sa façon de bouger, ou de se tenir. Elle étudia les mouvements de l'hybride et elle commençait à saisir un léger schéma qu'elle avait du repérer inconsciemment. Il tournait la tête vers elle en présentant légèrement plus de son coté droit et il avait une drôle de façon d'articuler comme s'il avait peur d'avoir mal.
« Bas ça doit-être ton imagination gamine » Peut-être mais avoue que c'est pas naturel. « Surement une vieille blessure qui a mal cicatrisé sous la mâchoire et elle lui fait encore mal et il a l'impression d'être défiguré. » J'y crois pas à ton explication foireuse c'est plus comme s'il voulait cacher et montrer en même temps. -Pourquoi est-ce que j'ai l'impression que vous êtes..., une pause pour chercher ses mots, un mensonge sur patte? Que vous cachez ce que vous êtes et que j'étais proche de voir votre vrai visage, il y a pas un instant, termina-t-elle, tout son être appuyant cette interrogation. Heureusement pour moi je ne l'ai pas vu ça aurait put être mauvais pour ma santé, ajouta-t-elle tout bas.
Elle n'avait pas vraiment d'espoir de réponse mais espérait qu'il ne reviennent pas sur sa dernière question. Les réponses à cette question qu'on lui avait donné ne lui plaisait guère, et celles qu'elle avait tenté d'apporter elle même était insatisfaisante. La pire de toute ayant été celle d'un clerc qui prêchait en disant que les dieux choisissait la vie que l'on vivait et qu'il fallait s'en réjouir. La jeune femme avait trouvé que cette réponse n'était en rien au crédits des dieux et que si c'était vrai, il fallait les remplacer et le plus vite possible, ces abrutis dégénérés. |
| | | Zelvajra
Hybride
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Mar 12 Mai 2009 - 19:11 | |
| « Sa réponse ne t’a pas plu ? »
Ignorant sa question pour un temps, je revenais sur ce qui m’intéressait vraiment. Bien sur que non, que cela ne lui avait pas plu. Qui aurait aimé se voir rabaisser à ce point, jusqu’à être assimilée à un pion que l’on pouvait sacrifier à loisir. C’était amusant, très amusant, elle avait une partie de la réponse mais il lui manquait encore la clé qui lui permettrait de recoller tout les morceaux. Elle avait la conséquence, mais il lui manquait encore la cause pour avoir une vision globale et désabusée. Cela viendrait avec le temps, malheureusement, et j’étais de toute façon là pour mettre fin à ses belles illusions… et par la même occasion, à ses interrogations. L’un n’allait pas sans l’autre, les deux étaient même à ce point liées qu’une ne pouvait exister sans l’autre.
Sa façon de réagir avait quelque chose d’amusant, de… déplacé. Elle n’était plus une enfant, pas selon les critères des siens, en tout cas, et pourtant voilà qu’elle se comportait comme l’un d’entre eux. Boudeuse, elle espérait peut être que sa moue me ferait changer de ton ou de comportement. C’était envisageable, bien sur, mais ce n’était pas dans son intérêt. Après… J’avais plusieurs fois fait la rencontre de ces êtres étranges qui semblaient toujours aller à l’encontre de leurs intérêts.
« Et pourtant, elle est proche, si proche de la vérité. Pour être tout à fait exact, sa réponse était incomplète. Il y manquait le plus important. » J’esquissai alors un très léger sourire amusé. « Mais rassure toi, même si je suis un mensonge sur patte, et que mon vrai visage ne te sera pas dévoilé de si tôt, je reste un des rares à détenir cette vérité dans sa globalité. »
Bien, cette conversation n’avait que trop durer, en tout cas, elle ne progresserait plus si rien ne changeait. Je ne doutais pas qu’elle connaissait ce que je voulais lui montrer, mais il serait surement intéressant de voir le résultat que cela aurait, alors que je l’éclairerai de Ses enseignements.
« Nous n’avons que trop traîné. Tu vas devoir faire un premier choix, Papillon de Nuit. Soit tu me suis pendant un petit moment, soit tu restes là. Je ne te force pas, c’est quelque chose qui dois venir de toi. »
Mon sourire retomba, et j’entamai alors de me défaire de mon armure, sans la quitter des yeux, me concentrant au cas où elle tente quelque chose. Détendu, je sentais en mon corps courir toute l’énergie qu’Il mettait à ma disposition, et cela me grisait. Qu’elle intervienne, et elle sentirait la morsure du Chaos. Je ne comptais pas l’épargner, il lui faudrait être assez maligne pour ne rien tenter de stupide, ou elle en subirait le prix fort.
« J’ai mes propres moyens pour passer inaperçu. Si tu décides de venir, il te faudra quant à toi te faire discrète. Mais je ne doute pas de tes capacités en la matière. Bien sur, ce n’est intéressant que si tu choisis de m’accompagner. »
Bientôt, et mon écrasante prison de métal aurait quitté mes épaules. En un sens, j’étais presque plus dangereux ainsi, mais ça, elle n’avait pas besoin de le savoir… |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Mer 13 Mai 2009 - 19:48 | |
| -Et pourtant, c'est proche, si proche de la vérité. Pour être tout à fait exact, cette réponse était incomplète. Il y manquait le plus important. Mais rassure toi, même si je suis un mensonge sur patte, et que mon vrai visage ne te sera pas dévoilé de si tôt, je reste un des rares à détenir cette vérité dans sa globalité.
Les lèvres de l'hybride esquissèrent un sourire. Il devait trouver amusant de la faire tourner en bourrique. Ak'esha n'avait pas bien saisie tout ce qu'il voulait dire. Du moins maintenant ne se sentait-elle plus ridicule, elle s'était recomposée une expression plus neutre. Elle ne montra rien de ses difficultés à comprendre où il voulait en venir. Il n'avais pas encore dit pourquoi il était venu l'emmerder mais elle ne s'en formalisa pas outre mesure.
-Nous n’avons que trop traîné. Tu vas devoir faire un premier choix, Papillon de Nuit. Soit tu me suis pendant un petit moment, soit tu restes là. Je ne te force pas, c’est quelque chose qui dois venir de toi.
Il voulait qu'elle le suive. Il proposait ça sans rien lui préciser d'où ils iraient n'y pourquoi et tout ça n'avait pas vraiment de sens. Mais elle pourrait peut être comprendre ce qu'il lui voulait si elle le suivait. Elle interrompit là ses réflexions, quand elle vit qu'il commençait à enlever son armure pour la ranger, mais il n'avais pas l'air inquiet et en même temps il l'a regardait attentif à ses mouvements. La jeune femme sentait bien qu'il n'était en rien démuni même entrain de se défaire de son armure et en plus il était alerte donc pas question de faire quoi que se soit contre lui.
-J’ai mes propres moyens pour passer inaperçu. Si tu décides de venir, il te faudra quant à toi te faire discrète. Mais je ne doute pas de tes capacités en la matière. Bien sur, ce n’est intéressant que si tu choisis de m’accompagner.
L'albinos se demandait ce qu'il voulait dire par se faire discrète, il pensait tout de même pas qu'elle allait tuer tout ceux qu'elle rencontrerait, elle savait se tenir. Elle savait en effet passer inaperçu tant qu'elle se trouvait sur les routes. Une capuche suffisait le plus souvent à ce qu'on ne vous pose pas de question et un silence était souvent la meilleur façon de faire taire les bavards, à par peut être leur couper la langue ou les tuer plus simplement, mais ça avait ses inconvénients. La question la plus intéressante pour l'instant était de savoir si oui ou non elle allait le suivre. Il semblait cacher quelque chose, enfin qui ne cache rien? Mais surtout elle voulait savoir ce qu'il lui voulait et elle supposait pouvoir comprendre ce qu'il était.
« Mais bouge toi tu ne vois pas qu'il a plus d'armure ça va être plus simple. Allez vas y ouvre le bal. » l'exhorta Fureur. Non, la pensée était certes succincte mais claire, tranchante et définitive. « Pourquoi? » mais évidement il fallait toujours qu'elle rechigne. Premièrement je n'en ai plus envie, je voulais qu'il dévoile ce qu'il est vraiment mais maintenant je pense que si je le suis je pourrais en apprendre plus sur lui et ses motivations, même si c'est plus long, et deuxièmement je sais pas si t'as pas déjà remarqué mais il se trouve que mon corps ne supporterait pas un nouveau combat, répondit Ak'esha patiemment.
Fureur ne répondit pas et la jeune femme commença à se décoller de son arbre et à rassembler les dernières affaires qu'elle avait laisser par terre.
« Même si tu refuses de le combattre j'ai pas envie de le suivre »
L'intervention de Fureur stoppa la jeune femme alors qu'elle était penchée sur son sac. Elle resta pendant un instant figée la main au-dessus de ses affaires.
-J'en ai rien à foutre, elle s'était redressée un peu rapidement et elle affichait une certaine colère.
Elle ne s'était manifestement pas rendu compte qu'elle avait parlé à haute voix, elle eut aussi un léger tic de douleur avant de porter la main à ses cheveux et de la retirer du sang plein les doigts. Ce qui n'eut pas beaucoup d'effet ni sur son visage ni sur son comportement, visage qui affichait toujours un air énervé, sauf peut être une moue fugace de dépit. J'ai envie de le suivre pour comprendre. « Mais comprendre quoi y a rien à comprendre » rétorqua Fureur énervé. Je veux savoir pourquoi il est venu, qui il est, en quoi est-ce que je l'intéresse et qu'est ce que veulent dire toutes ses questions. « T'en a jamais rien eu à foutre des autres et là tout d'un coup tu t'intéresses à ce type? » Je vois pas le problème. Je suis juste curieuse. Un peu comme toi qui ne peut pas s'empêcher de vouloir tuer pour le plaisir, bein là c'est presque pareil je serait pas satisfaite si je ne le comprend pas. Ça n'a pas besoin d'avoir plus de sens. « Mais... » Et puis il a un certain charme quand même, la coupa-t-elle un air rêveur sur le visage et un sourire jouant sur ses lèvres.
Cette dernière réplique avait cloué le bec à Fureur, ce qui était le seul but de celle-ci, elle avait presque entendu les hoquets de surprise de Fureur. Ak'esha était notoirement, du moins pour Fureur, peu sensible aux charmes des hommes et l'hybride n'avait pas plus grâce à ses yeux. Quoi que... Non le seul crédit qu'elle pouvait lui accorder c'est que contrairement à d'autre il ne l'avait pas fixer avec une lueur lubrique dans les yeux, ou du moins ne l'avait elle pas vu, quand elle avait été nu quelque minute plus tôt. Elle le suivrait mais elle ne savait pas jusqu'où et n'en avait cure. Elle termina de ramasser ses affaires et s'approcha tranquillement de l'hybride un léger sourire aux lèvres. Quand elle fut près de lui, elle eu soudain l'air songeuse, elle fixait le coté gauche du visage de l'hybride, puis elle se rapprocha encore et étendit le bras vers son visage en le fixant dans les yeux... |
| | | Zelvajra
Hybride
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Lun 18 Mai 2009 - 18:36 | |
| « J’en ai rien à foutre. »
La remarque, sèche et incisive, me laissa perplexe. Une fois l’armure rangée sur la croupe de ma monture, j’avais eu la bonne surprise de la voir penchée à ramasser ses affaires. C’était en soit inattendu car j’étais loin d’être un orateur de la fougue d’Arashkam, mais j’avais cru un instant que mes maigres talents étaient suffisants. Son visage se teinta de colère alors qu’elle se redressait, et je me demandais un instant ce qui pouvait déclencher une telle ire alors que quelques secondes avant à peine, elle était calme et arrangeante. Qui plus est, la remarque ne semblait pas m’être adressée, elle ne me regardait même pas. Alors quoi ? J’avais déjà soupçonné une certaine folie sous ces traits d’ange, il semblait que cela se vérifiait…
Nous mîmes tout deux l’incident de côté - mais c’était-elle seulement rendu compte qu’incident il y avait eu ? - quand elle me rejoignit un léger sourire légèrement amusé accroché aux lèvres. Lunatique ? Assurément. Et puis, son regard se fit songeur, alors qu’elle tendait sa main vers mon… visage ? Je ne me laissai pas le temps de réfléchir, mon corps le fit pour moi. Ma main vint saisir son poignet, l’empêchant de s’avancer plus, mais aussi de reculer, alors que mon regard se faisait dur. Elle venait de découvrir mon point faible, elle le savait désormais. Mon seul regret était qu’elle ne puisse pas voir sa vraie nature.
« Tu veux jouer, Papillon de Nuit… ? »
Depuis le début, j’avais tenté de garder une voix neutre, sinon toujours agréable. Elle était désormais froide et menaçante. Je la jaugeai, l’envie me venant de lui faire payer son impudence. J’en avais les moyens, après tout. Mais à quoi bon détruire ce que j’avais eu tant de peine à obtenir ? Je me contentai donc de la lâcher et de battre en retraite, contournant la croupe de mon cheval avant de monter sur son dos. Une fois en place, je le faisais pivoter pour lui faire face, la forçant au passage à reculer si elle s’était trop approchée. Etais-ce le cas ? Je n’y avais pas fait attention, mais ça ne m’intéressait pas. Sans rien afficher de mes sentiments, je reprenais les traits de l’elfe brun-roux, sans effort tant cette illusion la m’était familière, désormais.
Je n’avais plus de visage, j’avais des visages. Celui que m’avait donné malgré elle m’a chère mère n’était plus, dévoré par la main d’Arashkam. En échange, j’avais obtenu le don d’être celui que je voulais être… Et je commençai à y prendre goût. Pour la sombre, d’abord, puis pour cette jeune humaine, je prenais la face qui me semblait être la plus adaptée. J’avais parlé de discrétion, je possédai la meilleure possible, et je commençai à peine à en saisir les possibilités.
« Allez, monte, si tu souhaites toujours me suivre. »
Je n’avais pas vraiment envie de perdre mon temps à l’attendre, la solution la plus pragmatique restait donc de la faire monter devant moi, au moins jusqu’à la prochaine ville. Je verrais ensuite s’il valait la peine de lui acheter un cheval. Tendant mon bras, je me penchai légèrement vers l’avant. Qu’elle se saisisse de ma main, et elle ne pourrait plus faire demi-tour. |
| | | Ak'esha
Humain
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| Sujet: Re: Trainée rouge sur le chemin [TERMINE] Lun 18 Mai 2009 - 21:33 | |
| Quand elle avait essayé de toucher le visage de l'hybride, il avait saisi brutalement le poignet d'Ak'esha, empêchant le mouvement de recul instinctif qu'elle avait eu. Elle n'avait toute fois pas lâché les yeux de l'hybride, mais elle laissa paraître une légère grimace de douleur qui était la seul expression qu'elle avait autorisé son visage à arborer après l'explosion de douleur qui avait eu lieux dans son corps après ce mouvement brusque. Tous ses muscles lui faisaient si mal...
-Tu veux jouer, Papillon de Nuit…?
Le ton de l'hybride était maintenant menaçant et indiquait clairement qu'il serait dangereux de discuter sur ce qui c'était passé ou de réessayer un quelconque mouvement vers cette partit de son visage. Il était clair qu'il n'autoriserait aucune investigation de ce coté. Ak'esha avait compris qu'il y avait bien quelque chose ici mais elle ne comprenait pas de quoi il devait s'agir. Elle avait revue l'envie de la tuer resurgir dans les yeux de l'hybride puis il la lâcha et la lueur repartit.
-Non, mais j'aurais bien voulu danser..., murmura-t-elle pendant qu'il faisait le tour de son cheval.
Elle n'en avait certes plus envie pour le moment mais un peu plus tard si elle se sentait en meilleur forme elle devrait lui proposer. Elle avait vraiment envie de savoir comment il était quand il lâchait la bride à ses envies meurtrières. Quand il fut en scelle il tourna son canasson vers elle, ce qui aurait de toute façon obligé toute personne sensé à reculer, mais elle fit un bond démesuré en arrière, ses mains revenants flotter au dessus de ses lames, les yeux braqué non sur l'hybride mais sur l'animal sous lui. Elle avait un air méfiant et peu assuré qui s'adoucit quelque peu ce qui se traduisit par le fait qu'elle éloigna ses mains des poignets de ses épées. Elle gardait toute fois son regard rivé sur la bête comme si c'était une menace plus importante que celle représentée par l'hybride. Elle n'avait même pas remarqué que l'hybride avait modifié ses traits et qu'il arborai maintenant ceux d'un demi-elfe brun-roux qui ressemblait à l'un de ses poursuivants.
-Allez, monte, si tu souhaites toujours me suivre.
Elle ne se rendit compte que l'hybride lui tendait la main que quand il eu finit de parler. Elle regarda la main de l'hybride avec un air de doute sur le visage. Elle affichait un air qui voulait dire « comment tu peux faire confiance à ce truc ». La jeune albinos était partagée entre sa curiosité et sa répulsion des chevaux.
« Pathétique » dit-Fureur sarcastique. « Bon décide toi c'est pas un pauvre cheval qui va te faire reculer. Quand tu décide quelque chose fait le jusqu'au bout au moins. » rajouta Fureur énervé.
La jeune femme eu un léger sursaut comme si elle avait été piqué. Son regard se fixa tout d'abord sur l'hybride... Le demi-elfe... enfin le type en face d'elle quoi, puis il se fixa sur l'équidé source de son désarroi. Son regard resta fixé un certain temps dessus et son visage affichait une expression mêlant peur et contrariété. Il fit ensuite la navette rapidement entre le visage du cavalier sa main et la bestiole source de son dilemme. Voyant que l'hybride commençait à s'impatienter elle s'approcha, saisi sa main et le laissa l'aider à monter... devant? Pas appréciable. Elle n'avait pas fait le rapprochement entre le demi-elfe et ses poursuivants.
(fini pour moi :D )
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