Nom/Prénom : Semoras d’Olyssea
Âge : 30 ans
Sexe : Mâle
Race : Humain
Particularité : Sourire enjôleur. Extrêmement
sociable.
Alignement : Neutre Mauvais
Métier : Baron d’Olyssea.
Classe d'arme : Corps à corps
Équipement : Tout ce qui, sur ses terres, enflamme son désir. La plupart du temps, lorsqu’il part en quête de divertissements, il arbore une fière cotte pourpre sur laquelle il a fait coudre ses armoiries et, à ses jambes, de belles chausses d’un noir de jais. Ses pieds, quant à eux, sont protégés au sein de solides bottes de cuir qu’il recouvre de guêtre brunes, si le temps ne se montre pas clément.
A sa taille, pend une jolie bourse noire, dont le contenu sert tant à l’aumône qu’à des transactions parfois discutables, liée à sa ceinture par un solide lacet argenté. Son épée, quant à elle, est rangée dans un fourreau de cuir piqué d’une multitude de clous d’ornements. Enfin, parce qu’il arrive que toucher les gueux le répugne, ses mains se cachent derrière une épaisse paire de gants.
Description physique :
Semoras d’Olyssea est un grand gaillard au regard vif. Eduqué, et ce dès le plus jeune âge, à l’art de la guerre, son corps a été sculpté par l’exercice et les excès n’ont pu encore laisser leurs empreintes.
Son visage, encadré par quelques mèches de cheveux d’un blond insolent, se distingue avant tout par deux yeux d’un bleu étincelant. Ses traits sont réguliers, à peine souillés par une légère cicatrice sur la pommette droite, héritage d’une jeunesse mouvementée.
Un amour immodéré du beau sexe pousse le baron à tâcher de se maintenir, autant que faire se peut, à son avantage. Aussi est-il toujours très au fait des dernières modes et tient à ce que même ses vêtements de guerre imposent leur respect par leur seule apparence, et si la beauté peut retenir la lame d’un ennemi durant un instant fugace, Semoras, lui, ne retiendra pas la sienne
Description mentale :
Semoras fait parti de ces gens qui, sans être foncièrement mauvais, ont quelques problèmes avec les notions de « lois » et de « principes ». Ce n’est pas tant que son père ne s’intéressait guère à l’éduction de son fils, mais
plutôt que sa propre éducation laissait à désirer. Sa mentalité pourrait correspondre à celle d’une personne qui peinerait à comprendre la conception de « possession » quand elle ne s’applique
pas à lui. Maître sur ses domaines, il n’a pas souvent eu l’occasion de croiser le mot « non ».
Bien que fougueux, quelques aventures (plus précisément des combats dont il ne sortit pas vainqueur), ont appris au jeune nobliau à se dominer. Pourquoi défier quelqu’un à la loyale alors que cette personne marchera en premier dans les escaliers qui descendent en pente raide ? Un « bête accident », cela crée toujours moins de remous et offre, parfois, une veuve à consoler.
Le baron a trois amours : l’or, les putains et la bonne chaire. Etant donné que le premier permet de s’offrir les deux autres, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes quand il arrive à le satisfaire.
Histoire :
Seul héritier mâle du Baron d’Olyssea, Semoras grandit comme tout bon rejeton de sang bleu : méprisant le vilain et s’enthousiasmant pour les grands esprits qui savent vanter la noblesse et la guerre. Durant de nombreuses années, il fut la fierté de son père, se démarquant aux divers exercices martiaux auxquelles la progéniture des nobliaux locaux étaient soumise (quant bien même les capacités réelles du futur baron étaient discutables, ses tuteurs n’hésitant pas à faire donner du bâton à ceux qui se montraient irrespectueux au point de lui infliger une défaite)
Même quand il entreprit de « courtiser » la gueuse dans les ruelles, parfois sombres, d’Olyssea il conserva les bonnes grâces de son géniteur. Après tout, un baron ne saurait être niais.
Cependant, vint le jour où madame sa mère décida de rejoindre ses ancêtres et que le Baron, profondément marqué par cette perte et ne sachant comment faire face à une insoutenable solitude se décida à reprendre femme. Plus jeune. Tant qu’à faire. Tout cela aurait pu rester sans grande conséquence si le jeune Semoras ne s’était mis en tête de vérifier si la future épouse digne de son père, selon ses dires, et n’avait été retrouvé dans la couche de l’heureuse élue peu avant la cérémonie.
Il fut remercié pour cette prévoyance par l’ordre de prendre immédiatement ses nouveaux quartiers le plus loin possible au sein de la baronnie et ce jusqu’à nouvel ordre, qui promettait de ne pas venir avant que les nains deviennent des buveurs lait. A la tête de sa garde « d’élite », des hommes triés sur le volet, Semoras s’installa dans la principale cité portuaire donnant sur la mer Olienne ou il s’évertua à développer l’économie locale, notamment celle des tavernes et des diverses fournitures de tournois.
N’ayant plus à se soucier du regard de son père, le jeune noble put connaître les divers délices qu’offre la liberté à ceux qui en ont les moyens. Puis, un beau jour, il apprit que son géniteur avait eu la bonne grâce de trouver la mort lors d’un tournois, où il cherchait à impressionner sa troisième épouse.
Le jeune Semoras d’Olyssea hérita ainsi du titre de Baron et des avantages qui en découlent…