Une nuit sombre pour une belle rencontre (PV Ange)

Aranel marchait d'un pas rapide et silencieux. Il venait tout juste de sortir de son QG, il n'avait pas pris de forte escorte, la plus part de ses hommes étant nécessaire à l'arrestation. Seul trois gardes puristes escortaient le chef de l'Armée de Divins. Trois bon soldats qui le surveillez. Car les gardes d'Aranel avait la consigne de ne pas se faire remarquer, ces donc en tant que simple passant qu'il marchait sur les pas de leur maître.

Ce dernier devait se rendre à son manoir, il avait quelques petits dossiers à finir, rien en rapport avec l'avortement du complot, cela il l'avait préparé et retravaillé, mais des dossiers sur les projets de l'AD, leurs agrandissement, le relancement,... Sans oublier la nomination des nouveaux membres, Aranel devait commencer à préparer le futur rituel d'entré dans la guilde, c'est à dire surtout trouver cinq prêtes des cinq Ordres religieux, il lui en manquait encore deux.

Aranel croyait en l'existence des dieux, bien que le choix de certain gardien le faisait plus douté qu'autres choses. Enfin il voyait en les dieux des entités, des êtres qui leur était supérieur et qui s'amuser avec eux, créant la guerre et pariant sur l'issu d'une bataille. Mais le demi elfe n'aurait en tout cas jamais nié leur existence comme de plus en plus de personne le faisait.

Aranel était perdu dans ses pensé et il ne fit pas les cinq hommes qui se mirent à le suivre, ses gardes ne les firent pas tout de suite. Le Demi elfe se trouvait dans le quartier des Sanks, l'un des pires de Diantra, ce quartier regroupait les pires groupes de bandits de la ville, mais il se trouvait prés de l'entrée ouest de la ville, ainsi il était un fort lieu de passage, mais la nuit il était très dangereux de s'y aventurer.

Rapidement les membres de l'Armée des Divins se rendirent compte qu'ils étaient suivi. Aranel appela à lui les trois gardes, qui se mirent autour de leur maîtres. Il aurait été bête de mourir maintenant alors que la situation devenait meilleur pour Aranel, bien que maintenant se serais avec les courtisans qui devrait se battre et sur un terrain encore plus dangereux, la politique!

Les Cinq bandits, s'avancèrent doucement, dague au clair, un d'entre portait une épée, il devait être le chef du groupe, et en effet il l'était car ce dernier s'avança à quelques mètres du groupe avant de parler. Il parla avec une voix étrange qui semblait sur mais ou l'on percevait une once d'inquiétude, en effet il n'avait pas du voir que le demi elfe était protégé par trois hommes.

-Rendez vous, p'sez vos armes et on verra squ'on f'ra de vous après,

Aranel ne réagit pas, cet homme était qu'un simple bandit de rue, et ses hommes aussi, face à des hommes de guerres, des guerriers qui avait fait Allona, se serait une victoire facile, mais on ne savait jamais l'issu d'une bataille était toujours inconnu, c'est pour cela qu'Aranel essaya d'abord de calmer ses ennemis avant de voir si une possibilité d'arranger les choses était possible.

-Écoute tes chances sont faibles face à nous, nous sommes des soldats, nous avons affronté bien plus que cinq brigands alors laisse nous donc passer je ne tient pas a faire couler le sang aujourd'hui.

Le chef brigand ne réagit pas, mais leva la main, et sur ce signe apparut quatre autres hommes coupant toute retraite au quatre membres de l'AD.

* Et merde, il va falloir faire preuve d'ingéniosité *

-Talain, tu combattras avec moi, Lyric et Fabelas vous serez ensemble, dos à dos, esquiver, parer et frapper, ils sont deux fois plus nombreux que nous mais sont mal entrainé on devrais pouvoir les battent.

Aranel ne put prodiguer d'autre conseil, car le chef des brigands n'attendit pas plus longtemps, il siffla donnant le signal de l'assaut. Il ne semblait pas vouloir laisser au groupe le temps de s'organiser et son orgueil lui faisait croire que le nombre d'homme qu'il avait suffirait à vaincre les quatre guerriers de l'AD.

Et ce fut une erreur, car les trois premiers bandits finirent au sol. Le premier une épée entre l'épaule et le cou, le deuxième avait reçut un coup de botte qui l'avait projeté à terre tandis qu'Aranel l'avait achevé juste après. Et le troisième reçut trois épée dans son abdomen, une mort rapide, des coups précis!

Les quatre membres de l'AD avait rétablit une certaine qualité, quatre contre cinq, voilà qui leur laisser la victoire. Ils se battaient comme des lions, déployant la technique du deux duo. Deux groupes de deux personnes qui se battaient au dos à dos, chacun protégeant l'arrière de l'autre, et la ruse de cette technique consistait à changer de place entre groupe et personne déstabilisant l'ennemie qui perdait son adversaire de vu et n'avait pas le temps de paraît les coups de sa nouvelle cible.

Une technique qu'Aranel avait élaboré lui même au temps ou il n'était que le chef de l'armée de l'Armée des Divins, maintenant il laissé ce soin à ses conseillers et maîtres d'armes, une tâche facile pour les fins stratèges qu'il avait recruté, des hommes fidèles et intelligents, les meilleurs étant les gardes puriste, des combattants d'élites, les meilleurs qui soit.

Le chef des brigands hésita à relancer l'assaut, il risquait de finir seul face à ses guerriers. Mais l'orgueil démesuré de l'homme lui fait commettre bien des folies. Et l'homme sorti son épée et lança ses hommes faire ses proies. Les quatre brigands combattait bien, mais ils tombèrent rapidement, succombant à la techniques des puristes.

Le chef brigand finit seul, et à son visage il sembla être totalement terrorisé, heureusement pour lui, ce quartier fourmillait de bandit, et ce fut une dizaine d'autre bandit qui arriva, attiré par le bruit des combats. Là la situation se corser. Les nouveaux bandits étaient les hommes de Sanks lui même, le chef des bandits de Diantra, un homme cruel, malsain, et qui adorait faire souffrir les autres, que ce soit par la torture ou au précepte tout aussi horrible, un homme pire qu'un drow, une saleté qu'Aranel entendait bien éliminer de cette ville.

-Tient Artanus, tu semble avoir bien du mal avec ses quatre hommes, je te l'avais dit le combat c'est pas fait pour les bleus, retourne auprès de ton maître et dit lui que Sanks attend sa part dans le cambriolage du manoir d'Ogpis.

L'homme qui avait parler était Fetis, le second de Sanks, un homme cruel qui adorait passer ses soirées au bar et autres endroit de plaisir dans ce genre, un homme qui fallait mieux évitait, et Aranel aurait bien du mal à l'éviter maintenant.

-Oui maître Fetis, je lui dirait,

Dit le chef des bandits nommé Artanus, un second d'un des bandits soumis à Sanks. Ah cet homme devait commander tout le réseau du banditisme du royaume humain, un rat de première, il dirigeait la ville en s'étant installé à la Dross. Ce chien savait qu'il pouvait compter sur ses hommes qui craignait celui qu'on surnommé le boucher de Diantra.

-Tient des petits soldats qui se sont égarés, semble t-il, je croyais que ce quartier était interdit au merde dans votre genre, garde puristes!

Les derniers mots avaient étaient craché. En effet Aranel avait pour mission de chasser les bandits hors du royaume humain, car l'AD chercher la perfection, et une société parfaite est une société sans bandit. Sanks avait juré la mort du chef de l'AD, et là, Fetis devait jubiler, il avait la possibilité de fournir à son maître l'homme qu'il haïssait le plus.

-Fetis que fais tu ici, tu n'a pas des bottes à lécher!

Aranel cherchait la provocation, car il n'avait pas milles moyens de se sauver, la fuite! Pas très nobles, mais unique moyens de survivre. Les hommes de Fetis étaient des anciens soldats, les meilleurs qui gagné plus ici qu'a l'armée, des traites, mais des traites bien entrainés.

Les trois gardes savaient exactement ce qu'il devrait faire, courir en protégeant leur maître d'éventuel flèches, et cela il le faisait habituellement très bien, aujourd'hui ils espéraient qu'il y arriveraient encore une fois.

Aranel n'attendit pas la réponse du bandit, il avait vu un passage entre deux rue, une petite ruelle qui le ramènerait sur la route principale, et la porte ouest, soit prés de la garde Diantrienne, et du calme, les bandits évitaient de s'approcher des portes, trop de garde, trop de lumière, trop de risques.

Le chef d'armée, se tourna et comme simple signal se mit à courir, ses hommes le suivirent, laissant Fetis en train de commencer à parler, ce dernier d'ailleurs mit quelques secondes avant de réagir tellement l'action fut rapide.

Mais étrangement, il ne poursuivit pas Aranel et se contenta de le regardait courir. Cela étonna Aranel qui se méfia que trop tard. Des archers les attendait au bout d'une rue! Sept archers, arcs bandé prêt à tiré. Les quatre gardes étaient à quelques mètres de la ruelle et du boulevard. Quelques mètres qui seraient surement mortel. Néanmoins le risque était moins dangereux ici qu'en arrière.

Aranel courut vers la ruelle suivit de deux de ses gardes et précédé d'un autre. Celui qui ouvrait la marche fut tué d'une flèche dans la tête, cette dernière se logea dans un œil et tua l'homme sur place.
Les deux derniers furent eux aussi tué, l'un par deux flèches, une dans la cuisse et l'autre dans le cou, le deuxième par quatre flèche, deux lui étant destiné, qui se figèrent dans son dos, et deux autres destiné à Aranel qu'il stoppa de son corps.

Le demi elfe ne reçût qu'une flèche dans la cuisse, lui arrachant un cri de douleur qui se répercuta contre les murs de la petite ruelle. Aranel tomba au sol sous la douleur, le sang coulait doucement de sa blessure. Il devait avancer, marcher, rampait vers la lumière au bout de la ruelle, là bas les bandits ne le suivraient pas.

Seul un sursaut de courage le motiva. Comme lorsque l'on se sent mourir on donne tout ce qu'on à et même plus. Aranel livra toutes ses force pour oublier la douleur et avançait vers la lumière, il entendit les archers crier, Fetis arrivait en courant, le bruit de la haine et de la rage, et celui du dépitement, ce bruit si doux, qui arriva aux oreilles d'Aranel dès que ce dernier eut atteint l'artère principal.

Là les gens circuler rapidement, la garde passant souvent, Fetis ne viendrait pas ici, trop de risque.

-Sauvé....

Dit Aranel en avançant encore un peu histoire d'être vraiment à l'abri. Mais une fois le danger et l'adrénaline passer la douleur revint à la charge, et le demi elfe s'avala contre le mur d'une maison et tomba au sol, la douleur lui tambourinait la tête et le rendait presque aveugle. Il espérait que les bruits de pas qu'il entendait était ceux d'une personne bienveillante.

Diantra.

Sous le capuchon de sa longue cape noir, Ange leva les yeux vers les hautes bâtisses qui dominaient la ville, le château en faisait partie, nul doute elle était rentré.

Elle soupira, baissa a nouveau les yeux, nullement heureuse d'être de retour dans la ville ou elle avait vue le jour, bientôt elle devrait retourné a la cour et informé ses frères qu'une fois encore, elle avait sauvé leurs misérables carcasses, mais a quel prix le voyage jusqu'à Meca n'avait pas était simple pas plus que ce qui l'avait précédé.

Stop.

Ange chassa rapidement le flot de souvenirs qui arrivaient aux portes de son esprit, pour détourné son chemin, elle irait a la cour plus tard, elle respirerait l'air de la noblesse bien trop tôt .. Ça et l'air si arrogant de tous a commencé par ses frères.

D'un pas lent mais sur, une main sur l'épée dissimulée sous les pans de sa cape, elle s'avança en direction des quartiers pauvres de la ville, la bas certes pas de faste ni de lit douillet, plutôt de la misère et du danger a chaque recoin de rues en lambeaux..

Pourtant, elle était bien plus a l'aise la bas qu'elle ne le serait jamais auprès de ceux de son rang.

Si elle avait fait un passage rapide a Diantra avant de partir pour Meca, cela faisait en revanche des mois qu'elle ne s'était pas aventuré dans ses quartiers, des mois qu'elle était partie sur les routes ... Tant de choses c'étaient passé, elle revenait en étant la même et pourtant encore un peu plus différente de ce qu'elle était sensée être.

Plus que jamais, elle s'était enfermé dans cette prison qu'elle avait forgé elle même pour se protégé de ce que la vie lui avait infligé.

La plupart des nobles aux alentours lui jetait des regards hautains, il la croyait sans doute perdue, certainement pas a ça place, c'est vrai que faisait elle dans les riches quartiers de la noblesse, elle cette inconnue toute cachée de cette cape qui avait connue des jours meilleurs, Ange n'avait que faire de leurs regards, il lui aurait suffit de donné son identité pour que tous confus s'excusent et deviennent de parfaits petits toutous comme il y'en avait tant a la cour.

Mais elle ne le ferait pas, nul n'avait besoin de savoir qui elle était, grand bien leur face qu'ils la prennent pour une vagabonde, elle avait bien mieux a faire, tout ce qu'elle voulait en cet instant, c'était rejoindre son dispensaire, avec espoir qu'il ne fut pas trop délabré.

Elle avait payé qu'elles hommes une fortune pour cela, hommes qui l'avaient sans doute pris pour une folle de dépensé pareille somme pour une bâtisse en ruine, mais c'est la bas qu'elle se sentait chez elle, c'est la bas aussi qu'elle venait se posé quand le poids des voyages se faisaient trop lourd, c'est la aussi qu'a l'insu de tous et pour le bien du petit peuple, elle pouvait utiliser son don sans craindre de se faire prendre.

Alors qu'elle allait bientôt quittés les haut quartiers, des bruits attirèrent son attention, elle serra d'avantage la main qui tenait son épée et s'approcha, les bruits se firent reconnaissable, des bruits de flèches qui sifflent dans les airs.

Non loin d'elle une pile de noble semblait avoir stoppé leurs activités le souffle court et formé une sorte d'attroupement, mais aucun d'eux ne bougeait, elle s'approcha doucement, sur la défensive, prête a dégainé si besoin, mais le spectacle qu'elle découvrit n'était en rien un combat.

Un homme visiblement mal en point courait pour attendre la limite qui séparait les bas quartiers, des hauts quartiers, elle poussa sans ménagement tout ceux qui était entre elle et l'homme afin d'allé lui apporté son assistance.

Elle n'arriva malheureusement pas suffisamment tôt pour l'empêché de s'écroulé au sol, elle se précipita vers lui, s'agenouilla a ses jambes et posa doucement sa main sur son épaule.

Ça va allé ...

Elle défit le sac qui trônait en bandoulière sur son épaule pour sortir des bandages, elle n'eut guère de mal a localisé la blessure, une marre de sang imbibé le sol sous la cuisse de l'homme.

ça va allé.. Vous m'entendez ??

Elle retira sa capuche pour que l'homme puisse croiser son regard et voir qu'elle ne lui voulait que du bien.

Je suis guérisseuse, je vais m'occupez de vous.

Elle releva les mèches qui tombé sur le front de l'homme avant de posé doucement sa main dessus, dans le but de détecté une quelquonque fièvre, signe d'inféction, par bonheur l'homme n'était pas chaud, la blessure devait être récente, voila qui était heureux surtout pour elle.

Elle pressa doucement un bandage autour de sa blessure tout en bloquant son épaule de l'autre bras, elle ne voulait pas qu'il bouge sous le coup de la douleur aggravant ainsi sa blessure. Elle jeta un œil a la foule alentours, trop de monde, elle ne pouvait pas s'en occupée ici.

Ne bougez pas ...

Elle se relève, se dirige vers la porte de la maison ou l'homme git, elle frappe, nul réponses. Sous les yeux horrifiés des nobles présent, elle l'enfonce d'un coup de pied, il lui faut s'y reprendre a trois fois pour que la porte céde, après coup, elle grimace légèrement de douleur.

Aille ... Plus solide que dans le quartier pauvre ses portes ...

Elle retourne vers l'homme, s'agenoue à nouveau prés de lui, puis jette son regard vers la foule amassé la.

J'ai besoin que quelqu'un m'aide pour le faire entré, je ne peux pas lui retiré cette flèche ici..

Nul de bouge, Ange soupire d'agacement, ont ils dont s'y peur d'être taché de sang, elle se relève et dégaine son épée.

Dois-je usé de la force pour que quelqu'un m'aide ??

Epée en l'air, regard inébranlable, elle les fixe tour à tour, peur, dégout, regards outrés, les nobles en passent par toutes les couleurs jusqu'a ce que tous se dispersent soudainement, 4 soldats apparaissent alors devant Ange armes en mains.

Génial, manqué plus qu'eux.

Mlle je vous périrai de nous remettre votre épée.

Ange nullement impressionné se contenta de rangé son épée et de retournée au chevet de l'homme.

Vous tombez bien, il est blessé.. Aidez-moi à le faire entré..

Les soldats la regardent sans bouger.

Et bien alors quoi ?? Vous attendez qu'il perde tout son sang sur le trottoir, je suis sur que ces braves gens vont appréciés.

L'un des soldats consent enfin à venir l'aidé alors que les autres rangent leurs épées et dispersent la foule.

Elle s'agenoue à nouveau prés de l'homme et fixe son regard dans le sien.

Il va falloir vous accroché a nous.. Cela risque d'être douloureux.. Mais je vous promets que ça va aller.

Pas de sourire, Ange n’est pas de ses dames qui sourissent facilement, mais des paroles pleines d’un ton de sincérité, elle en a sauvé de pires blessures, nul doute que celui l’ira bien.

Elle passe son bras sous celui de l'homme pendant que le soldat fait de même puis attend le feu vert de l'homme pour l'entrainé a l'intérieur.

Le moins que l'on puisse dire c'est que son retour a Diantra n'était pas des plus calmes.. Mais depuis quand sa vie était calme ??

Jamais.

Aranel s'effondra sur le sol, ce dernier était dur et sa chute le fit plus souffrir qu'autre chose. Sa blessure saignait abondamment, le sang goutter le long de sa jambe inondant son pantalon de soie. Quel idiot! Il aurait dut mettre ses cuissardes et son armure complète sera lui aurait évité d'être blésé et il aurait pus sauver ses hommes.

Car les pensées d'Aranel était tourné uniquement vers ses hommes qui était resté dans la rue avec les brigands. Ses hommes qui était déjà mort, mais pas dans l'esprit d'Aranel il ne pouvait penser qu'un de ses hommes étaient tombé alors que lui avait survécu.

Pourtant cette idée s'imposa à son esprit, sur les sept flèche aucune n'avaient raté son homme, soit six flèche dans le corps de ses camarades. Une mort certaine, mais ils pouvaient encore être sauvé, il espérer qu'il le pourrait.

La foule tout autour de lui semblait le regarder avec des yeux interrogateur. Cela représentant pour eux une attraction, un jeu, il regardait Aranel comme une bête de foire, un objet qui alimenterait les ragots du moment, surtout avec ce qui devait se passer le lendemain.

Aranel serait projeté en avant de la cour, pour son plus grand malheur.
Ses ennemies se faisait légion, s'il avait un brin de sagesse il rentrerait dans sa baronnie et quitterais ce monde. Ou les coups bas était le quotidien de ses hommes et celui d'Aranel de plus en plus. Il ressemblait de plus en plus à ses hommes qu'il avait haït dans sa jeunesse et cela le dégouta. Il se rendit compte qu'il était devenu tout ce que son père haïssait.

Un manipulateur, qui se servait des autres pour accomplir sa gloire et ses rêves, et cela rendit Aranel encore plus mal. Il avait mérité de mourir aujourd'hui, et la mort se présenter comme un moyen d'expier ses fautes, de se faire pardonner et de retrouver ses parents. De s'excuser auprès d'eux.

-Tari prend moi...

Chuchota Aranel avant de sentir une présence arriver à lui. Une femme par ses pas et sa voix, d'ailleurs elle semblait être une noble ou en tout cas quelqu'un ayant reçut une éducation de bonne famille.

Cette dernière lui parla mais Aranel ne comprit pas ses paroles. Il se demandait ce qu'elle voulait, si elle aussi trouver son état drôle et prenait des notes pour mieux en parler à la cour. L'idée qu'elle vienne pour l'aider ne lui traversa pas encore l'esprit. D'ailleurs ce dernier était envahit par l'image de ses hommes au sol.

La femme qui tourner autour de lui ôta sa capuche permettant à Aranel de voir son visage. Le demi elfe se concentra un instant, canalisant toute ses forces pour voir celle qui maintenant dans l'esprit d'Aranel semblait vouloir la sauver.

Son regard était étrange, et Aranel plongea dedans comme on plonge dans un lac profond sans vraiment savoir ce qu'il contient, on plonge dedans car la surface est plaisante, mais ce que l'on trouve à l'intérieur, est inconnu, un autre monde caché sous l'apparence.

Aranel vit en premier lieu dans ce regard sa baronnie, sa terre si belle et si douce ou il avait grandit, que de bon souvenir, son paradis, son lieu de paix, sa demeure. Un endroit qui l'accueillera toujours, ou il sera la bas en paix et ne harmonie, avec lui même et la nature. Un endroit ou il avait grandit et tout appris, son nid. Nid qu'il avait quitté et ou il y retournerais quand il aurai appris que l'on n'est jamais mieux que chez soit, et cela il l'apprendrais, mais pas tout de suite.

Mais sous ce regard doux et froid comme une mer qui se prépare avant la tempête, ce caché un autre aspect, sombre et étrange. Le portrait d'une âme en peine, une âme triste et égaré, comme un jeune enfant perdu dans les bois, comme un roi ayant perdu son royaume, comme un homme ayant perdu sa raison de vivre.

Aranel plongea dans ce regard et se remémora sa vie, son enfance si belle, et le reste, la cour, les complots, la haine, la mort! Les combats sanglants qui l'avait forgé, les morts nombreux, mourir et tuer a la guerre et triste, mais voir mourir son aimé devant ses yeux, en territoire neutre reste sans doute pire que tout. Et Aranel se souvint de cela, un souvenir refoulé, quelque chose qu'il avait renvoyé au plus profond de lui même qui ressurgissais la devant lui.

-Aria...

Marmonna Aranel dans un effort qui lui arracha une grimace. Le son du nom de sa première femme résonna dans sa tête avant, que le bruit d'homme arriva. Des hommes armés qui s'avançait vers Aranel. Les brigands l'avaient suivit! Il allait donc mourir.

Pourtant non, il resta là, comme perdu ne sachant ce qui se passait, les secondes se transformèrent en heure, le temps sembler ralentit, lui permettant de voir défiler devant lui toute sa vie, ses buts, ses échecs et ce qu'il était devenu. Il resta là coucher sentant son sang s'échapper de sa cuisse.

Son artère avait dut être sectionner et il souffrait. Mais ne cria pas, il resta calme, son visage se crisper de temps en temps, mais il ne témoigna pas de cette souffrance et resta la coucher recroquevillé.

Aranel sentit quelqu'un le soulevait, ou plusieurs deux personnes. Cela lui redonna un peu de force, et il aperçut la ruelle d'où il était arrivé, et se leva. Il essaya d'aller vers la ruelle mais tomba sur la route. Néanmoins il se releva et recommença, jusqu'à ce que la douleur ne lui permit plus, et là il se mit à ramper, donnant toute ses forces pour retourner auprès de ses hommes. Il avancer doucement vers ce lieu damné.

Mais un garde lui passa devant et sembla vouloir l'empêcher d'avancer. Aranel s'agrippa à ce dernier et le regarda. Un homme, un garde de Diantra, apparemment il était sentinelle de la porte Ouest par son armure. Aranel connaissait bien le chef de cet garde il l'avait aidé il y a un peu moins d'une semaine.

-Garde, je suis * Une quinte de toux interrompit le demi elfe *... Aranel d'Actellys, j'ai aidé votre chef il y a peu de temps...Pourrez vous... Pourrez vous l'appeler. J'ai besoin de votre aide mes homme sont resté la bas... Fetis... ce chien... à tirer.. flèches sur nous... sauvé mais mes hommes... resté la bas... touché.. ont besoin d'aide... accompagnais moi.

Aranel eut un mal fou a parle, les mots ne voulant pas sortir d'eux même néanmoins, le garde semblait l'avoir compris, mai sil ne s'exécuta pas pour autant. Fetis était craint pas la garde, et celui là n'irai le trouver que s'il en était obligé.

Aranel s'agrippa à l'homme et se releva en soulevant légèrement sa cuisse droite pour éviter de souffrir encore plus. Le demi elfe regarda la ruelle et vit des formes bouger de la bas. Fertis devait encore être là, il le tuerait!

-Appelez mes gardes, appelez l'AD, il faut... tuer Fetis,

Aranel essaya d'avancer par lui même mais s'effondra encore et cette fois si sur sa cuisse blésé, la douleur lui rendit sa vue encore plus flou des larmes lui coulèrent des yeux, mais le demi elfe ne cria pas et resta muet, fier comme un guerrier, il ne se plaignit pas et ne pensa plus qu'a ses hommes rester dans la ruelle.

Aria...

Ange posa son regard dans celui de l'homme, délirait il, pourtant il n'avait pas l'air fiévreux, qu'avait il dont alors a la fixé de ce regard, elle chassa ses pensés de sa tète, cela n'avait nulle importance, il fallait s'occupé de lui et vite. Un regard vers le garde puis elle aida l'homme a se relevé, mais contre toute attente, il essaya d'avancé de lui même dans la direction de la ou il était venue.

Que faites-vous .. Vous n'êtes pas en état de bouger.

Elle s'approcha pour lui apporté son aide, mais il la repoussa, il ne semblait même pas voir qu'elle tentait de l'aidé, il ne faisait qu'essayé d'avancé de par des mouvements désordonnés qui ne faisait qu'aggravé sa blessure.

Super, je vais déguster.

Ange soupira puis se précipita vers lui quand il tomba au sol.

Venez avec moi.. Ne faites pas l'imbécile.

Il ne semblait rien entendre, elle n'avait pas assez de force pour le retenir et bientôt il se mit a rampé sur le sol sous les yeux inquiets d'Ange, que cherché t'il donc a fuir ??

Elle jetta un regard au garde resté en retrait et lui lança sans ménagement.

Bougez vous ... Empêchez le de se faire du mal..

Le garde se précipita enfin devant l'homme portant assistance a Ange dans son entreprise de le maintenir immobile.

Garde, je suis ...

L'homme parlait difficilement et les faibles sons qui sortaient de sa bouche entrainèrent de forte quinte de toux, Ange s'approcha doucement de lui pour ne pas l'effrayé et lui caressa doucement le dos.

Vous ne devez pas parler ... Vous devez garder vos forces.

Mais malgré les supplications d'Ange, l'homme malgré son état semblait décidé à poursuivre quoi qu'il lui en coute, que pouvait-il avoir à dire de si important.

Aranel d'Actellys, j'ai aidé votre chef il y a peu de temps...Pourrez vous... Pourrez-vous l'appeler. J'ai besoin de votre aide mes homme sont resté la bas... Fetis... ce chien... à tirer. flèches sur nous... sauvé mais mes hommes... resté la bas... touché.. ont besoin d'aide... accompagnais moi.

C'était dont cela, il avait des hommes restaient en retrait, des hommes probablement mort a l'heure actuelle, mais l'homme semblait se refusé a les abandonnés, ce qui était fort honorable mais cela lui serait fatal dans son état.

Calmez vous.. Vous n'êtes pas en état de ..

Mais l'homme n'écoutait pas, malgré le fait qu'Ange tente de le retenir, il sembla mettre le peu de force qu'il lui restait dans ses bras afin de s'agrippé au soldat qui leur faisait face.

Appelez mes gardes, appelez l'AD, il faut... tuer Fetis,

L'Ad, elle connaissait ce nom, Ambre en faisait partie .. Il avait dont un quelquonque lien avec eux, ce qui expliqué sa bravoure, Ambre lui avait bon nombres de fois confié les exploits de ses valeureux hommes se battant pour une juste cause.

Si Ange ne les avait jamais rejoint, ce n'était en rien par lâcheté, c'était simplement qu'elle se refusait de tué et ce quelque soit la cause ou les circonstances, un jour cela lui couterait surement la vie. Certainement même, mais cela ne changeait rien a ses convictions.

Elle se sortie rapidement de ses pensés quand l'homme tenta de marché de lui même, bien sur ce n'eu que pour effet de le précipité au sol, elle jeta un regard au gardes et cria a lui ainsi qu'aux autres qui dispersaient la foule:

N'avez vous pas entendu.. Des hommes ont besoin de vous ... Bougez vous.

Rien pas un mouvement.

Quoi seriez vous lâche, faut il que j'y aille moi même et qu'ensuite je vous répondre de votre lâcheté devant le roi ??

Mais Mlle ce Fertis est ..

Je me fou de ce qu'il est, vous voulez que cet homme meurt en allant sauvé lui même ses hommes, n'auriez vous pas plus de courage que cela ??

L'homme sembla réfléchir un moment, puis il se saisit de son épée et d'un signe de tète lui et ses hommes disparurent vers les bas quartiers.

Ange se précipita vers l'homme au sol, et le tourna doucement vers elle.

Ils sont partis les cherchés ... Vous entendez ... Si ils peuvent être sauvés .. Je jure que je le ferai ...

Elle glissa doucement ses mains sous la tète de l'homme, la soulevant délicatement pour la reposé sur ses jambes, elle le serra doucement contre elle et posa son regard dans le sien, il fallait qu'il reste conscient, il perdait trop de sang et il était hors de question qu'elle le laisse mourir, Ange n'avait vue que trop de mort dans sa courte vie.

Maintenant vous allez me laissez m'occupez de vous..

Elle souleva doucement son menton pour l'obligé a le regardé et l'empêché de se débattre, elle devait a tout prix le maintenir immobile jusqu'a ce qu'il accepte qu'elle s'occupe de lui ... Plus il tarderait, plus cela serait dangereux.. Pour elle.

Pensez a vos hommes ... Si ils vivent, voulez vous qu'ils arrivent ici et vous trouvent morts.. Que penseront ils alors, que vous avez abandonnés ??

Sa voix était de marbre, nulle méchanceté, nulle douceur, juste une vérité implacable dans le but de le faire plié a ce qui était le mieux pour sa survie.

Et si ils sont morts, oseriez vous les déshonorés en faisant de leurs morts un acte qui n'est servi a rien.

Elle repose doucement sa tète au sol, se lève, le soulève difficilement a bout de bras et le plaque contre un mur ou elle lui fait prendre appuis en le maintenant du mieux qu'elle peut.

Maintenant vous allez m'écoutez, vous jouerez aux héros plus tard, soit vous me laissez m'occupez de vous pour que vous puissiez allés récupérés vos hommes ou au moins les honorés afin que personne n'oublis jamais pourquoi ils sont morts.. Ou bien vous n'en faites qu'a votre tète et mourrez seul dans cette rue pendant que le nom même de vos hommes et la cause pour laquelle ils se battaient sera oublié.

Elle s'éloigne quelque peu, mais garde ses bras sur les épaules de l'homme afin de le maintenir debout tout en pouvant le fixé de ses yeux, sa voix s'apaise, son regard se fait plus profond, elle est certaine d'avoir toute son attention.

Maintenant venez avec moi, je vais m'occupez de cette vilaine blessure ...

Elle le relâche de ses bras, mais ne s'éloigne pas trop veillant à ce qu'il ne s'écroule pas puis lui tend la main.

Prenez appuis sur moi ... Bientôt les gardes ramèneront vos hommes.

Morts ou vifs cela ne comptait pas sur le résultat final, elle espérait que l'homme avait compris que maintenir leur mémoire était plus important que de les vengé.. Mais si peu d'homme le comprenait et cela entrainait tant de guerre, tant de chaos, tant de larmes ... Les yeux d'Ange devinrent à nouveau ce regard inébranlable et insondable tellement plein de tristesse de lassitude.

Venez.. S.V.P.

Son regard est dans le sien, elle attend sans bougé, elle a l'air confiante mais elle sait que la méthode douce ne fera peut être pas ses preuves, qu'a cela ne tienne si il faut elle utilisera la méthode force.. La médecine douce dans certains cas c'était dépassé et il était hors de question qu'Ange le laisse mourir sous ses yeux.

Aranel sentit la douleur s'aggravait, la blessure devenait importante, trop de sang perdu, cela risquait de devenir embrasant pour la santé du chef de l'AD. Mais seul l'idée de sauver ses hommes obsédait le demi elfe qui faisait abstraction de tout le reste. Il ne pensait qu'a les sauver et d'ailleurs essaya encore de se relever et marchait, mais en vain.

Le sang couler de plus en plus de sa blessure, la mort le prendrait bientôt, Tari viendrait lui ôter le poids de la vie, ce fardeau lourd et grotesque qui accable chaque vivant lui donnant envie de quitter ce monde. Ce poids qui se pose sur tout les êtres vivants, le poids de l'existence, avec ses soucis et ses doutes.

Cette femme si intrigante semblait se donner beaucoup de mal pour le soigner, et Aranel se rendit compte qu'il ne l'aidait pas en se débattant mais il ne pouvait pas rester ici à attendre, il devait agir, récupérer sa force et agir, se lever et sauver ses hommes. Les sauver tous même si l'idée, ou plutôt l'évidence de leur mort était assuré.

Le demi elfe entendit la femme commandait aux gardes d'aller sauver ses hommes. Cela lui arracha un rire, les gardes n'irai pas les sauver, il se contenterait de s'approcher et au moindre signe de Fetis ils partirais. Cette homme était plus craint que le roi dans ses quartiers la nuit. Le pire des lieutenants de Sanks.

Ce dernier était encore plus craint que son lieutenant, heureusement il ne circulait pas à Diantra actuellement pas depuis qu'Aranel avait fait échouer ses plans. Cet homme était l'un des pires bandits du royaume humain, l'un de ses idéalistes, qui cherche à établir leur liberté, l'un de ses hommes qui croient qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent.

Aranel respecté cette idée mais pas du tout les hommes qui l'incarnait, car cette idée était pur et seul la paix pouvaient l'appliquer, pas les combats, la haine et le guerre. Et tant que cela ne serait pas établit les libertés ne seraient pas installé.

Le demi elfe songea que ses pensées partait assez loin de la situation. Il se trouvait en présence d'une femme inconnu, et dans un endroit hostile. Néanmoins cette femme lui semblait rassurante pour un moment comme celui-ci. Un endroit désagréable avec une présence agréable. L'une compensant l'autre.

Aranel releva légèrement la tête pour mieux voir la femme en question et il y vit une femme magnifique, car le demi elfe n'avait pour l'instant remarquer que les yeux de cette femme mais maintenant il vit tout son vissage et la trouve magnifique. Enfin le peu qu'il vu car sa vu se brouiller rapidement quand il se concentrer.

Néanmoins ce bref moment lui permis de se rendre compte qu'il ne se trouvait pas au coté de Tari avec Aria. Car cette femme était bien vivante, et son regard bien que magiquement divin était lui aussi celui de quelqu'un de vivant, les émotions passant dedans, des émotions qu'Aranel n'arriva pas à identifier.

Il devait retrouver ses capacités et pour cela une seule solution. Aranel sortit une gourde de son ceinturon. La femme n'aimerait pas sa mais tant pis. Aranel but le liquide en son intégralité. Il s'agissait d'une drogue, enfin pas tout à fait. Le liquide était extrait de drogue mais la boisson ne conservait pas l'aspect de dépendance.

Le liquide redonnait des forces à celui qui en buvait, néanmoins une fois les effets passer c'était un sacré mal de tête qui retombait sur son consommateur. Aranel n'en prenait que très rarement, donc les effets seraient assez puissant, mais le demi elfe ne pensa pas à cela en premier lieu.

Le chef de l'AD récupéra assez de force pour s'asseoir et regarda la flèche planté dans sa jambe. Elle était pas mal enfoncé. Sans attendre Aranel attrapa le projectile et l'ôta de sa jambe, personne ne lui ferait cela. La douleur fut vive mais Aranel ne prononça pas un crie, il était habitué au blessure, et savait résister aux cris de douleur.

Mais la blessure se mit à saigner assez abondamment. La potion avait accélérer la circulation du sang, et cela avait augmenter les pertes du précieux liquides. Aranel se vidait petit à petit de ce bien commun à toute les espèces vivantes.

Le demi elfe ne savait plus vraiment que faire, en tant normal il aurait essayer de stopper l'hémorragie avec un morceau de tissu assez robuste pour faire un garrot. Mais là il n'avait pas de tissu à porter de main.

-Demoiselle j'aurais besoin d'un morceau de tissu, le plus robuste possible, en auriez vous.

Aranel n'attendit pas de réponse et prit un morceau de tissu sur sa cape.
Il avait complètement oublié qu'il la porté encore. Cette dernière était faite en soir elfique, un tissu résistant qui stopperait le passage du sang le temps de stopper la sortie de sang.

Aranel attacha le garrot ne prêtant pas attention à ce que disait et faisait la femme, il agissait comme il avait toujours agis avec ses hommes, et tous avait survécu. Mais il était vrai qu'aucun n'avait eut l'artère de sectionner. Enfin il fallait bien s'entraîner sur quelque chose.

§-----§

Pendant ce temps la situation s'était simplifié dans les rues adjacente. Fetis avait fait achevé les gardes d'Aranel, ses derniers avaient tout de même réussi à abattre la moitié des archers. Mais leur blessures les avaient achevé.

L'arrivée de quelques gardes étonna Fetis, qui les regarda arriver avec un sourire mesquin. Il vit un signe au archers restant qui abattirent les gardes facilement et rapidement, cinq morts en plus. Fetis ne lâcherait pas sa prise si facilement.

Il rassembla ses hommes, une dizaine de mercenaire, des très bons combattants. Fetis comptait bien poursuive Aranel et le tuer, le mieux serait de le capturer mais bon au pire les deux solutions étaient envisageable.

L'homme regarda ce qui se passait dans la rue et découvrit que sa proie était en train d'être soigné par une femme. Tient voilà que cela devenait plus intéressant. Fetis garderait la femme pour lui et livrerait Aranel à Sanks.

Il gagnerait la gratitude de son maître, de l'argent, du pouvoir, et une belle femme. Voilà qui était plutôt bien néanmoins la troupe était plutôt nombreuse. Fetis jugea plus prudent d'aller tendre une embuscade un peu plus loin des portes. Aranel redescendrait forcément le boulevard pour retourner dans sa demeure qui se trouvait en plein milieu des hauts quartiers, les quartiers les plus sûrs.

Cette homme ne souffrait pas que d'une blessure physique, il était vraisemblablement atteint de folie, la folie ou alors il était suicidaire, mais certainement pas saint d'esprit.

Bien qu'elle n'est passé que quelques instants auprès de lui, qu'en déduire d'autre, d'abord il délirait ou tout du moins la prenait pour une autre, il refusait de se faire soigné, semblait prendre un mal fou dans le seul but d'aggravé sa blessure et ceux pour des hommes qu'il savait sans nul doute déjà mort .. Bref soit il était fou, soit il voulait y laissé sa peau.

D'ailleurs il poursuivait dans sa folie, des gardes avaient beau être partie a la recherche des corps de ses hmomes, car malheureusement, il ne devait en resté que ça, ça ne l'empêché pas de continué à se débattre comme un beau diable pour y retourné et plus il s'entêté, plus sa blessure s'aggravé et plus le risque pour Ange devenait grand..

Grand dieu heureusement que tout ses patients n'étaient pas comme lui, curieusement elle pensa a Haize et son entêtement a refusé qu'elle le soigne, mais lui c'est parce qu'il connaissait le don d'Ange et ses répercutions. Cet homme la agissait par folie, envie suicidaire ou bravoure mal placé..

Quoi que ce soit, cela finirait par le tué, mais Ange ne laisserait pas arrivé cela. Voila que l'homme se saisissait d'une gourde, elle laissa d'abord boire pensant qu'il avait soif et que ça ne pouvait lui faire que du bien.

Doucement.. Vous ..

Trop tard, il l'avait vidé d'un trait, Ange s'en saisit et la porta a son nez.. Drôle d'odeur, drôle de mixture, certainement pas de l'eau, bon sang qu’avait-il encore fait.

Qu'avez vous pris ??

Mais l'homme n'écoutez pas, il se relève avec une force et une agilité surprenante pour son état.

De la drogue..

C'était certain, cela ne pouvait être que ça, l'homme avait du ingurgité une drogue quelquonque et ça aussi c'est elle qui en paierait les frais, elle se releva pour le rejoindre mais pas assez vite pour l'empêché de retiré d'un coup sec la flèche enfoncé dans sa cuisse et responsable de sa blessure ...

Vous avez perdu la raison .. Vous avez aggravé l’hémorragie.. Assez joué, laissez moi vous soigné ...

La encore, il n'écoutait pas.

Demoiselle j'aurais besoin d'un morceau de tissu, le plus robuste possible, en auriez vous.

Elle n'eut pas le temps de cherché a s'approché de lui pour s'occupé de l'importante hémorragie qu'il avait déclenché que déjà, il déchirait un morceau de ses vêtements et se faisait un garrot de fortune.

Cela ne suffirait pas ... Vous m'entendez .. L'hémorragie est trop importante.

Il ne l'écoutait toujours pas, c'était de la folie, cette homme est tout simplement fou, cette fois Ange était lasse, pas question de le laissé mourir et pas question de le laissé aggravé sa blessure d'avantage, elle ne comptait pas y laissé sa peau en soignant un fou.

Vous ne me laissez pas le choix.

Elle le laissa faire quelques pas en avant, se saisit d'une épaisse planche de bois qui trainait au sol et le frappa au crane de toutes ses forces, elle était sincèrement dsl pour lui, mais au final si il le fallait, elle le soignerait et c'est elle qui souffrirait, donc pas de quoi se sentir coupable, sauf pour les futures souffrances qu'elle s'infligeait a elle.

L'homme s'effondra sur le sol, inconscient ou a demi, par bonheur son crane ne saignait pas, elle s'agenouilla prés de lui, l'hémorragie faisait des dégâts importants a chaque minutes, elle se tourna vers les quelques curieux encore amassés la.

Que quelqu'un m'aide a le transporté a l'intérieur, je dois m'occupé de lui de façon urgente ... Ne m'obligez pas a utilisé la force pour obtenir de l'aide.

Remarque a laquelle elle ajouta un sourire clairement ironique, heureusement la force, elle n'en eu guère besoin, deux hommes s'approchèrent.

Soulevez le et emmené le a l'intérieur.

Pendant qu'il le retournait pour le soulevé, Ange le regarda longuement, par qu'elle folie pouvait on en arrivé la ... Sauvé ses hommes, faire preuve d'une telle bravoure, étaient des beaux actes, mais mourir pour sauvés des hommes déjà morts ...

Dsl vous ne m'avez pas laissés le choix.. Avec vous la méthode douce n'était pas la bonne.

Elle regrétait sincérement, mais la seule chose qui comptait a présent, c'était sauvé cet homme et cela devenait urgent.

Aranel ne prêtait aucune attention a ce que disait la femme, la douleur et le drogue lui faisait à moitié perdre la tête, un mélange assez spectaculaire, étrange d'ailleurs, mais qui donnait un résultat étrange, il ne laissait à Aranel qu'une idée fixe: Sauvez ses hommes! Même si leurs morts étaient une évidence pour tous il se révéler pour Aranel être quelque chose d'impossible, durant toute ses années passé à l'AD, aucun de ses gardes n'avaient été tué durant leurs services.

Le demi elfe ne pouvait se résigner, ses cinquante hommes étaient la crème de l'AD, les meilleurs éléments qu'il possédait, des hommes d'une loyauté sans limite et d'un dévouement à la guilde qui frôlait le fanatisme. Des hommes sûrs et qui étaient comme des frères pour le demi elfe qui avait presque perdu toute sa famille proche.

D'un coup l'elfe s'évanouit, il ne sut pas d'où venu le coup et n'eut pas le temps d'y penser. Son corps s'effondra sur le sol. Le coup avait dut être assez puissant pour coucher l'homme sous emprise de la drogue, son état de faiblesse avait peut être aidé. En tout cas le demi elfe se retrouva inconscient.

Durant son sommeil forcé, le maître de l'Armée des Divins fit des rêves assez étrange, il rêva tout d'abord de sa baronnie d'Actellys. Il était tout jeune, un enfant elfique d'à peine 30 ans, soit à peu prés six ans chez les humains. Et tout sa terre était en fleur, des roses violettes caractéristiques de sa baronnie, encerclé un amas de pierre. Aranel se souvient de ce moment, il s'agissait de la mort de son grand-père Isarthel II d'Actellys, un baron respecté.

Ce moment là avait marqué la vie d'Aranel, car il s'agissait de l'un des rares moments, et aussi le dernier ou il parla avec son père. Ce dernier lui parla directement et avec une franche assez rare chez les elfes. Des paroles franches et qui avait longtemps étaient celle qui avaient guidé Aranel jusqu'à un événement bien triste.

Son père l'avait gardé après l'enterrement, et il lui avait parlé de l'honneur et la gloire. Deux grands rêves et idéaux qui avaient toujours étaient ceux de la famille d'Actellys, des idéaux de gloire et de rêve, des idéaux mystérieux et uniques, des idéaux parfaits.

Mais maintenant Aranel en se regardant, enfin en pensant à ce qu'il était et aux actes qu'il faisaient, il se mit à douté de son engagement dans la voie de ses idéaux. Car même s'il se battait toujours en pensant faire l'honneur maintenant il se mit à en douter, car il est facile à quelqu'un de croire faire le bien, si ce bien là est le sien.

Le rêve prit une autre direction. Maintenant Aranel se retrouva dans la salle du trône d'Actellys, la grande salle au grande peinture de Varel, des chefs d'œuvres elfiques, que le père d'Aranel avait reçut comme cadeau de ce même peintre. Cette salle avait était une des salles préféré d'Aranel, en effet c'était ici que se déroulé toute les grandes fêtes d'Actellys, mis à part lorsqu'il s'agissait de bal.

Sauf que cette fois si il n'avait plus l'apparence d'un enfant de 6 années humaines, mais bien la sienne, celui d'un demi elfe ressemblant à un humain de la trentaine, gardant l'étincelle de la jeunesse, ses yeux vert resplendissant devant l'âtre fumante, il contemplait un tableau, le plus beau d'Actellys, « Le combat des Titans », un tableau peint par Varel, une vrai merveille. Ce tableau représentait un combat entre un elfe et un drow, un combat imaginaire et mythique. L'elfe ressemblait étrangement au père d'Aranel, Varel avait du le faire exprès. En tout cas ce tableau montrer bien la fougue du père du présent baron de ses lieux.

La grande salle était étrangement vide, pas un bruit pas une personne, et cela Aranel ne l'avait jamais vu de sa vie, même la nuit il restait un serviteur ou deux à nettoyer, et même des ratas circulait de temps en temps, mais là rien, rien du tout juste le silence, ce bruit qui n'en est pas un. Ce moment ou l'on pense à tout ce que l'on veut sans être déranger, ce moment intime avec soi même ce moment merveilleux que l'on trouve rarement.

La mort, voilà ce qu'était ce moment, ce moment si doux et léger, ce moment propice à revoir toute sa vie, ce moment étrangement mystique, car Aranel devait être mort, et c'était donc cela la mort, se retrouvez dans son enfance, revoir sa vie, voir ce que l'on avait accomplit. Une épreuve bien dure et si douce, un rêve, mais un rêve ou l'on a conscience et ou l'on décide de ses actes, à moins que cela ne soit que du rêve aussi.

Néanmoins Aranel se rendit compte qu'il n'était pas seul, car une présence invisible se faisait sentir, serais ce Tari, ou l'un de ses serviteur venu le prendre et l'emmener, ou une simple impression féérique. Cela restait un mystère jusqu'à ce qu'une voix se fasse entendre et quel voix.

-Mon fils, voit tu ta vie passer devant toi, voit tu tes actes s'écouler devant tes yeux fatigués, le voit tu? Et que ressent tu le sentiment qu'avais ressenti ton grand père en criant 'Succès' lorsqu'il mourus dans un combat contre les drows, ou alors ressent-tu ce poids de la culpabilité que j'ai moi même ressentit, ce fardeau qui te pousse à ne pas vouloir mourir, qui te pousse à vouloir rester pour réparer tes torts, et bien si tu ressent sa alors accroche à toi a la vie et répare tes erreurs, deviens ce que tu veut être, et non ce que la facilité et l'ambition ta fait devenir, deviens le héros que tu voulais être tout jeune, deviens celui que je voyais dans mon fils, deviens Aranel d'Actellys, descendant de la famille d'Actellys, deviens le chevalier que tu rêvait d'être, le chevalier blanc, revêt ton armure, prend les armes de notre famille, saisit Uriel la puissante, et deviens le héros que tu voulais être, deviens un digne descendant de notre famille, soit brave et suit la voie de l'honneur soit, mon héros mon fils.

Le père d'Aranel avait parlé comme un fantôme, sans apparence juste une voix qui inonda Aranel de souvenirs, son enfance ou il jouait dans les champs d'Actellys, rêvant de bataille et de conquête, rêvant de devenir un jour un héros, comme ses ancêtres qui se battaient pour l'honneur et la gloire. Ses souvenirs se frottèrent à d'autre plus dur, et là il voyagea encore et se leva dans un endroit qu'il connaissait bien, la fontaine d'Eleni.
Cette endroit était appelé la fontaine des amoureux, car beaucoup de couple s'y rendait et c'était ici qu'Aranel avait rencontré Aria la seule qui avait réussi à lui dérober son cœur. Il la vit devant lui, si belle et si douce, pourtant dans son esprit il savait que tout cela était faux, sa belle était morte, l'aurait t-il rejoins, non il rêvait encore. Quand rejoindrais t-il Tari, cela était donc ce que voyait chaque mort avant de s'éteindre, sa vie!

-Mon aimé, oublie moi, trop longtemps tu t'est renfermé, trop longtemps tu n'a pas choisit de renaître et de vivre comme tu le faisait avant ma mort, redeviens toi même oublie moi je te le demande, redeviens ce jeune elfe qui aimait protégé les faibles des plus forts, ce rêveurs qui m'avait tant charmé, redeviens ce que tu était, retrouve ton honneur et défend le, et surtout retrouve l'amour je te le demande pour ton bien et le mien, je ne peut supporter de te voir souffrir, revit et soit fort.

L'apparition disparut d'elle même, et s'envola dans le temps, laissant l'endroit désert et redonnant à Aranel ce silence si doux et si cruel. Pourquoi voyait il cela, délirait-il, sans doute, mais ce délire était affreux, ce rêve se transformer en cauchemar.

Les scènes passèrent dans sa tête, son duel à la cour elfique qui l'avait forcé à la quitté, la mort d'Aria tué par les drows, la mort de son père tué lui aussi par les drows. Et la mort de tout sa famille à Actellys tué par des brigands, elfiques, des hommes sans honneur indigne de leur race, des elfes semblable aux drows qui avait connu un sort funeste, la vengeance étant le seul but qui avait animé Aranel durant ses dernières années et aujourd'hui tout disparaissait, sauf sa rancœur contre les drows, cette souillure qui avait transformer le don sacré des elfes, qui avait transformer la belle race elfique en la leur si sombre si mauvaise.

Aranel s'effondra sur le sol son cerveau voyait encore sa vie s'écoulait et il vit ses derniers actions, l'AD, le complot et la mort de ses hommes, cela entra dans son crâne et il analysa tout cela. Il n'était pas digne de porter le nom d'Actellys, et il ne le serais plus jamais car ou lieu de se laissez soigner il s'était entêté et il mourait pour cela, il l'avait mérité, et cela il le savait, que la mort vienne alors, quel le prenne, et l'emmène dans un monde de nostalgie et de regret.

A sa réponse une lumière lui sauta aux yeux, une petite étincelle au début qui grandissait encore et encore, pour devenir immense et s'emparait de tout le décor. Aranel se retrouva dans un cercle de lumière, il ne voyait que du blanc autour de lui, serais ça la fin, serais le monde de Tari?
A cela lui vient une réponse étrange, toutes les personnes qu'il connaissaient passèrent devant lui en image, en scène, les bandits qu'il avaient massacré, les nobles elfes, sa familles, Ashenie, Esidenir, Trystan, les combattants d'Allona, Arylwren,... Tous passer la devant lui dans des scènes qui était le souvenir le plus vivace qu'il gardait d'eux, et enfin il vit celle qui l'avait sauvé, cette belle femme si mystérieuse au regard étrangement dérangeant et mystérieusement intéressant.

Il ne la connaissait pas mais lui devait déjà beaucoup, elle s'évertuer à le sauver il le sentait, mais sa blessure était trop grande il allait mourir, et il s'était résigné à cela et il attendait le moment de passer dans l'autre monde, lui qui n'avait jamais vraiment crut aux dieux c'était mit à y croire et à les respecté, mais non les vénérer, quand l'on sent la mort venir on n'a plus rien à craindre et un sursaut d'honneur jailli, poussant à refuser toute soumission, et cela s'incrusta dans Aranel, l'indépendance et la liberté était le plus beau des joyaux, le plus merveilleux des rêves, et la plus belle utopie.

Soudain la lumière diminua et un monde connu jailli au yeux d'Aranel. Il s'était réveillé et se trouvez dans une étrange bâtisse qu'il ne connaissait pas, a ses cotés la belle femme qu'il ne connaissait pas, il se tourna vers elle et tendit sa main vers sa joue pour la toucher et sentir qu'il était en vie, et qu'il avait survécu.

Elle suit les hommes pas a pas, pendant qu'ils emmènent le corps inconscient de l'homme, il ne se débat pas, il a l'air légèrement délirant, mais rien de plus, normal au vu du sang qu'il avait perdu ... ça et la mystérieuse mixture qu'il avait bu.

Sous les yeux effarés des deux nobles qui ont transportés l'homme, elle dégage nappe et objet de la grande table qui orne la pièce ou ils entrent.

Posez le la et sortez.

Ils la regardent perplex, elle ne plie pas, elle a besoin d'être seule pour s'occupé de sa blessure.

Je ne vais pas l'assassiné, alors veuillez sortir je vous pris, a moins que vous ne désiriez m'assistez ??

Ni une ni deux, les deux nobles détalent comme si ils avaient subitement toute la garde royale aux trousses.

C'est bien ce que je pensais.

Elle ferme la porte derrière eux, se saisit de son sac, installe une chaise près de l'homme puis découpe soigneusement le piteux garrot que l'homme a accroché a sa blessure, suivit du pantalon qu'elle termine de mettre en lambeaux.

La blessure n'est vraiment pas jolie, un peu plus et il frôlait l'infection, elle allait déguster ... Elle sort de son sac, aiguilles, fils, bandages et crèmes en tout genre, sauf que tout cet attirail n'est pas pour l’homme.. Tout comme la chaise qui n'est pas juste la pour qu'elle se mette a son chevet.. C'est une nécessité .. Enfin ce le sera bientôt .. Pour elle.

Elle pose une main sur la table et l'autre sur la blessure de l’homme.. Peu à peu, l'habituelle chaleur passe de sa paume à la blessure. Pendant que la blessure de l'homme se rétracte, que sa peau se referme, c'est la peau d'Ange qui se déchire douloureusement pendant que sa main se crispe sur la table.

La douleur est intense, elle serre les dents, une larme coule sur sa joue, elle sent le sang coulé le long de sa jambe ... Mais elle ne faiblie pas, elle ne lâche pas, du moins pas avant que la jambe de l'homme soit à nouveau intacte de toute blessure.

Le épuisement, douleur et coup de la blessure, la saisisse, elle s'effondre sur la chaise, mais elle n'a pas le temps de se lamenté ou de pensé a sa douleur, sous peu l'homme se réveillera, il ne doit rien savoir de ce qui c'est passé ...

Elle soulève sa cape ainsi que la jambe de son pantalon maculée de sang, elle découpe un bout de la nappe abandonné au sol et s'en fait un solide garrot, le temps pour elle de se préparé à recoudre.

Une grimace face a la blessure, elle n'est pas jolie, elle va la faire souffrir au moins une bonne journée et mettra sans doute plusieurs jours pour disparaitre, qu'importe l'homme est sauf.

Elle s'arme de fil et d'aiguillé, serre les dents et prend tout le courage dont elle est capable pour se recoudre, c'est rapide, précis, l'habitude, une simple routine douloureuse, après tout on se fait a tout, même a cela.

En quelques minutes, elle est recousue, une vilaine cicatrice, heureusement elle ne restera pas ... il lui faudra néanmoins être prudent pour ne pas que la plaie se rouvre, il allé être délicat de marché .. Il faudrait comme toujours trouvé un drôle de subterfuge pour expliquer son boitement.

Elle respire profondément, laisse tombé sur sa jambe le pantalon ensanglanté , par bonheur le tout sera caché par sa cape.

Maintenant elle doit à nouveau s'occupé de l'homme, oh il va parfaitement bien, plus l'ombre d'une blessure, mais elle doit simuler qu'elle est toujours la, sans quoi son secret serait en danger et elle par la même occasion.

Assise, légèrement tremblante, elle dispose autour de lui tout ce qui a servit a ses soins a elle, puis elle lui fait un solide pansement, quand l'homme le retirerait, elle serait loin comme toujours.

Elle reste la assise sans bougé le temps que l'homme se réveille, elle évite de pensé, pas qu'a sa blessure, a tout, les pensés ne la réussissait pas ces jours ci. Bien trop de sombres pensées.

L'homme bouge, il s'agite légèrement, le réveil est pour bientôt, elle se redresse tant bien que mal, prenant appuis de ses deux mains sur la table. Elle se penche doucement vers lui.

Tout va bien.. Vous m’entendez.. Vous êtes sauf.

Soudain la main de l'homme vient caresser sa joue, elle sursaute, lui arrachant une petite grimace de douleur, elle n'est pas habitué aux contacts, elle les repousse, les évitte, ça rend trop vulnérable ... Elle est encore moins habitués aux contacts masculins, le seul a l'avoir touché ainsi c'est Haize ..

Non, ne pas pensé à Haize .. Surtout ne pas pensé à lui.

Elle repousse gentiment la main de l'homme et lui sourit, sourire honnête, ni heureux, ni malheureux, juste rassurant.

Tout ira bien, maintenant ... C'était une solide blessure, mais vous avez eu de la chance.

La chance que je sois la oui.. Un autre médecin et avec son entêtement, il y'aurait probablement laissé la vie.

Il vous faut garder le pansement trois jours..

Le temps que je sois loin.

Vous n'aurez même pas de cicatrice, j'ai des pommades qui font des miracles.

Et un mensonge de plus.

Elle n'aime pas mentir, mais c'est nécessaire, quand elle soigne, c'est une obligation, une seconde nature, elle qui pourtant méprise tant cela, elle n'a que ça pour se protégeait.

Vous vous sentez bien ???

Question de façade, il doit être en pleine forme maintenant ... Alors qu'elle. Resté debout même par le soutien de la table lui est douloureux, mais elle n'en laisse rien paraitre question d'habitude, souffrir en silence était naturel chez elle et pas seulement pour les blessures.

Puis elle n'a pas le choix, s'asseoir maintenant alors qu'il se réveil a peine et s'accroche a son regard serait un peu bizarre .. Non, il n'y'avait plus qu'a attendre qu'il reprenne son chemin et ... Et quoi, son dispensaire était loin, comment allait elle faire pour le rejoindre a pied avec pareille blessure ... ça elle n'y'avait pas pensé ... Cela se compliqué . Qu'importe, chaque chose en son temps.

Aranel ouvrit les yeux pleinement pour voir cette jeune femme, il sentit sa joue, le contact était chaud et le rassura, il était bien vivant, même s'il ne connaissait pas l'endroit où il était il avait survécu, pourtant ce rêve lui avez sembler si réel, si vrai, son père, son enfance et Aria, tout cela se bouscula dans sa tête, et il ne sut comment mais quelque chose ne lui avait changé, il se sentait libre, comme s'il était envie arrivé à concilier son passé avec lui même, à pardonner aux autres et surtout à lui même.

C'est libre qu'il se releva, enfin qu'il s'asseya, car il se croyait encore blésé, mais il ne sentait plus cette douleur atroce, non, il ne sentait plus cette brulure, comme si on lui appliquait mille tisons sur sa jambe, il ne ressentait plus vraiment rien, enfin juste sa jambe, il pouvait la bouger et la toucher sans sentir la moindre plaie, cette femme devait être une mage pour la guérir ainsi.

Aranel ne connaissait rien à la magie, il avait était formé aux armes et aux intrigues, en premier lieu par son père, et en deuxième par son parrain, ce dernier lui avait appris l'Art, mais il ne lui avait pas enseigné la magie, de toute manière Aranel n'était pas un elfe à se soucier de cela, il combattait à l'arme et savait utilisé des objets inhibant la magie en cas de besoin, mais là il ne comprit pas comment un tel acte était possible.

Il regarda la jeune femme dans les yeux, bien qu'elle lui disait qu'il devrais gardait le pansement trois jours, Aranel le retirerait le soir même, pas maintenant pour ne pas la froisser, mais il savait bien quand il était blésé ou non, et là il ne sentait aucune blessure, cette femme lui mentait, mais pourquoi cela restait à définir, enfin il n'aurait pas de cicatrice, cela le réconforta, avant de songer que son comportement était égoïste.

Une autre pensée lui traversa l'esprit, il l'avait presque oublié, ses hommes, d'après ses brefs souvenirs, la femme lui avait dit que des gardes étaient allé les sauver, mais ils devaient être mort, tout comme ses gardes.

Et merde! J'aurais du il aller!

Mais se morfondre ne servirai à rien, maintenant il vaudrais prendre des décisions importantes, Fertis n'avaient sans doute pas lâcher sa proie, il devait l'attendre. Ce chien connaissaient sa demeure il lui tendrai tune embuscade en toute logique, à moins qu'il est pris peur face aux gardes, ce qui étaient probable, les bandits se battaient quand ils avaient l'avantage mais sinon ils fuyaient.

Il faudrait redoublé de vigilance pour rentrer à son manoir, il pourrait bien demander à la garde de l'escorter mais il avait déjà assez marqué la foule qui se ferait une joie de répéter ses dernières actions, non il ne pouvait pas se faire remarquer en demandant à ce que des hommes le raccompagne, comme on raccompagne un enfant lorsqu'il à fait un cauchemar.

Aranel décida d'improviser, peut être que Fertis était partit, surement même, il avait du rester un petit moment dans cet état, il aurait du s'impatienter et partir pensant qu'Aranel était soit mort soit en sécurité ailleurs, oui cela devait être vrai.

Aranel chassa ses pensées et porta son attention sur la femme, et s'appuyait sur la chaise, ses yeux troublèrent encore Aranel, il ne sut en quoi mais ce regard était effrayant et séduisant, un double charme, l'attraction et son inverse.

Le baron se releva, et fut étonné qu'il le fit sans aucun mal, il était bien entièrement guéris, assez étonnant, comment pouvez marché cette magie? Elle était impressionnante, même plus que cela, la magie était un art si extraordinaire, on pouvait faire tellement de grande chose avec.

-Je ne sais comment vous remercier, je vous doit la vie sans vous je serais actuellement mort, demoiselle j'ignore votre prénom mais sachez que mon aide vous seras toujours acquise, je me nomme Aranel, et je tient à m'excuser pour mon comportement, je n'ai pas dut vous aidez, et j'en suis navré, j'ai déliré et je ne me souviens pas de tout, néanmoins j'ai le souvenir que j'avais ma cuisse ouverte et le sang coulait abondamment, alors que là maintenant je ne sent plus aucune blessure, bien que je ne puisse voir la blessure je sent qu'elle n'est plus là, comment avez vous fait? Cela m'intrigue au plus haut point... Mais je m'emporte je vous embête avec mes questions alors que vous m'avez sauvez la vie, acceptez donc mes excuses, peut être accepteriez vous de venir chez moi, j'habite à quelques rues d'ici, si nous nous trouvons encore là ou je suis tombé, je ne pourrais vous laissez partir sans au moins vous offrir de quoi vous remerciez.

Aranel en parlant se déplaça vers la fenêtre et constata qu'il se trouvait encore dans la rue ou il était tombé, la porte était fracassé, les habitants avaient dut la quitter pour partir en campagne, ils auraient une bonne surprise à leur retour.

Enfin Aranel enverrais un artisan réparé la porte en laissant un message a ses habitants. Mais un autre problème se heurter à Aranel, il devait agir vite pour ses hommes, enfin leurs cadavres, ils ne les laisseraient pas pourrir dans la rue, leur corps mériter au moi un dernier hommage, il serait inhumé dans la crypte d'Osto Tel, comme tout les membres de l'AD tombé au combat, tous sauf Arylwren, son corps n'ayant jamais était retrouvé.

Aranel reporta son regard sur la femme attendant qu'elle lui réponde, il ne la laisserait pas partir sans l'avoir récompensé, bien qu'apparement elle ne sembler pas être une femme à bijoux ou argent, mais au moins il voulait en apprendre plus sur sa sauveuse.

L'homme resta un moment silencieux, la fixant simplement, Ange n'aimait pas être le centre d'attention d'un regard, surtout pas de celui d'un homme et encore moins depuis quelques temps, mais elle ne broncha pas, son regard ne silla pas, il resta accroché a celui de l'homme, jusqu'a ce que ce dernier se lève

Allez-y doucement.

Parole de façade, mais la encore c'est nécessaire, il est censé être blessé, elle est censé l'incité a se ménagé, il se dirige vers la fenêtre qu'il fixe un moment avant que son attention ne se tourne a nouveau vers Ange et qu'il daigne ouvrir la bouche.

Je ne sais comment vous remercier, je vous dois la vie sans vous je serais actuellement mort, demoiselle j'ignore votre prénom mais sachez que mon aide vous seras toujours acquise.

Un faible sourire étire les lèvres d'Ange toujours plein de sincérité, mais d'une neutralité parfaite, difficile de dire si la demoiselle éprouve un quelquonque sentiments si ce n'est pas ses yeux si expressifs.

Vous n'avez pas a me remercié.. N'importe qui en aurait fait autant .. Tout du moins, n'importe qu'elle personne ayant un minimum de compassion.

Je me nomme Aranel.

Enchanté de faire votre connaissance bien que les circonstances soit quelques peu particulieres, on me nomme Ange.

Comme toujours, c'est la le seul diminutif qu'elle donnerait, que peu de monde pouvait se vanté de connaitre sa véritable identité et c'était mieux ainsi, discrétion oblige.

Je tiens à m'excuser pour mon comportement, je n'ai pas dut vous aidez, et j'en suis navré, j'ai déliré et je ne me souviens pas de tout, néanmoins j'ai le souvenir que j'avais ma cuisse ouverte et le sang coulait abondamment, alors que là maintenant je ne sens plus aucune blessure, bien que je ne puisse voir la blessure je sens qu'elle n'est plus là, comment avez vous fait? Cela m'intrigue au plus haut point...

Il ne se souvenait pas de tout, voila qui était parfait, en revanche le fait qu'il soit curieux et s'intéresse d'un peu trop près a sa blessure ou plutôt a sa disparition était plutôt dérangeant, il vaudrait mieux qu'elle ne traine pas trop en sa compagnie.

Disons que vous n'avez pas été un patient très facile, je vous l’accorde.. Pardonnez-moi d'ailleurs les méthodes que j'ai due employer, mais votre vie en dépendait. Quand a votre blessure, nul doute qu'elle m'a donné du fil a retordre.. Mais j'ai déjà eu a faire a bien pire, ce ne fut pas si dure de vous soigné.. Les patients ont tendance à voir le pire en leurs blessures.

Elle reste immobile, son regard dans le sien, l'air parfaitement honnête, d'un calme étonnant ... L'immobilité ajoute un plus au regard profond qui ne quitte pas les yeux de l'homme, mais c'est surtout une nécessité, elle doit éviter de trop tiré sur sa blessure, de crainte de voir sa douleur devenir apparente.

Néanmoins et quelques soit vos sensations, je serai vous, j'éviterai de trop en faire, la blessure était vilaine, je vous ai peut être soigné, mais je n'ai rien d'un mage ou d'une prêtresse Elfe.

Son air est toujours calme, comme si tout cela n'était que routine et que l'homme ne frôlait en rien le secret qu'elle protégeait si ardamant.

Je m'emporte je vous embête avec mes questions alors que vous m'avez sauvez la vie, acceptez donc mes excuses, peut être accepteriez vous de venir chez moi, j'habite à quelques rues d'ici, si nous nous trouvons encore là ou je suis tombé, je ne pourrais vous laissez partir sans au moins vous offrir de quoi vous remerciez.

Un remerciement n'est nullement utile .. Je suis guérisseuse, je n'ai rien fait de plus que mon devoir.

Oui, enfin il s'avérait qu’Ange avait un sens vraiment large du devoir. Quand a l'accompagnait hors de question, elle ne pouvait néanmoins pas regagner son dispensaire, trop loin, sa blessure ne le supporterait pas ...

Elle devrait donc supporter ce qu'elle avait remit a plus tard, ses frères et une visite au château, en espérant que l'homme aille dans une direction opposé a la sienne.

Votre proposition est très aimable, mais je dois me rendre rapidement au château, je crains fort de devoir vous faussé compagnie.. Si bien sur tout va bien pour vous ?

Comme si il pouvait en être autrement, il devait être en pleine forme. Ange par contre..

Aranel reporta son regard à l'extérieur, ah si dangereuse était cette ville, et si douce aussi, il l'aimait et craignait ses coins sombres, comme l'on craint son esprit, craignant ses endroits obscur ou les mauvais souvenirs se sont entassé et attende qu'on les remue pour ressurgir.

Cette ville était un peu comme cela, on vivait tellement bien dans le château et on jardin, mais quand on se perdait dans ses quartiers insalubres on risquait soit sa vie ou son âme. Ses quartiers étaient infesté de bandits, et de pauvres, on y trouvé des mendiants, quelques pesteux, et des prostitué à foison.

Aranel détestait cette partie de Diantra, la ville méritait bien mieux, et il s'était décidé à changer cela, il espérait en avoir les moyens et éradiquer la vermine de cette ville et aidé les démunis à construire quelque chose, il voulait rentre cette ville meilleur et se jurait d'y parvenir, déjà en débarrassant le royaume et ses alentours d'être malsain, comme Matador, Ulrich et Haize, des pirates pour les deux derniers, des hommes qui pour Aranel avait perdu leurs honneur, et qui mérité de conséquent la mort.

Aranel reporta son regard sur la jeune femme, elle était sans nul doute séduisante, mais elle avait comme une aura de mystère, quelque chose de mystérieux qui donnait enfin d'être trouvé.

-Oh que si je vous dois la vie, regardez tout ses gens ils vivent s'en se soucier de leur prochain, quelques uns serait sans doute venu pour voir comment j'allais, mais il n'aurais pas cherché à me guérir en combattant mon sursaut de folie, de plus je vous dois aussi ma rédemption, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais être ainsi proche de la mort m'a rappelé tant de chose et d'autre, certaine que j'ai fait, d'autre que je fais, et certaine que je devrais faire, alors encore une fois merci, mais laissez moi au moins faire votre connaissance, Ange, votre prénom à sans doute une histoire, ou êtes vous donc née? Oû vivez vous?...

Aranel se sentit gêné de se montrer tant insistant, et déplaça son regard de la femme avec une pudeur enfantine, avant de le reporter dessus.

-Veuillez excusez mes questions, mais je vous dois tellement...Pour vos méthodes vous êtes entièrement pardonné, elles étaient nécessaire, et je vous en remercie, peu aurait était à ce point là pour essayer de soigner un inconnu.

Aranel ne comprit pas tellement la suite, la femme n'était donc pas mage, mais alors comment faisait elle pour guérir cela le laissa perplexe, il pensait que seul la magie pouvait se révéler efficace mais apparemment non.

-Excusez moi encore cette question, mais si la magie n'a pas agit à ma guérison alors qu'est ce donc? Comment marche votre don? Je n'ai jamais rencontrer de guérisseuse bien que j'en ai entendu parler sur des champs de batailles.

Aranel porta son regard sur le château, il eut l'idée de faire croire à une autre blessure, ou à une douleur pour forcer la jeune femme à au moins accepté l'hospitalité pour la nuit, mais elle loger au château.

-Et bien mon manoir se trouve sur la route qui mène au château, mais qui êtes vous donc pour vous rendre au château? Je ne vous y est jamais vu, seriez vous noble?

Ange l'écoute, elle rumine intérieurement, diable après lui avoir donné du fil à retordre avec sa blessure, voila que le bougre d'homme se montrait plus que curieux et c'était peu dire ... Tout semblait devoir y passé jusqu'aux origines de son prénom.

Comme je vous l'ai dis, nul remerciement n'est nécessaire, je suis heureuse de savoir que j'ai pue être utile, c'est la le seul remerciement dont j'ai besoin.

Et puis, lui déballé son identité, il ne fallait pas rêver, son prénom a la rigueur n'apporterait pas grand chose a l'homme et elle aurait l'air de répondre.. Cela éviterait d'avantage de question, enfin elle l'espérait.

Ange est un diminutif.. Mon grand père m'appelait ainsi.. Je l'ai gardé en grandissant.. Mon prénom d'origine est Angelina. Quand a mon lieu d'origine rien de bien passionnant, je suis née ici a Diantra.

C'était vraie, sa famille vivait peut être non loin d'Ydrill au manoir des Soltariel, mais elle n'en était pas moins née ici, moins il en serait mieux ce serait.. Pour elle comme pour lui.

Il semble que trop de gens oublient d'aidé leurs prochains, pourtant en tant de guerre, ce serait la le comportement le plus logique.. Mais il fait longtemps que j'ai arrêtée de cherché une quelquonque logique en l'être humain.

Et voila qu'il remet sa avec sa blessure, Ange fait mine de vouloir rangé tout ce qui traine sur la table qui a servie a ses soins et en profites ainsi pour s'asseoir comme si de rien était.. Sa blessure avait besoin d'être au repos et elle aussi.. Après tout elle rentrait à peine de Meca et la traversée avait était longue, pas que la traversée d'ailleurs.

Voila qu'il remet ça avec sa guérison, Ange a l'air détaché, concentré sur son ouvrage, comme si cela n'était que question de routine et qu'elle ne craignait en rien de voir un quelquonque secret dévoilé, alors qu'intérieurement, elle devenait passablement nerveuse.

La magie ?? Vous croyez dont a ces chose ??

Voix fluide qui a l'air de trouvé ça un brin ridicule, il faut ce qu'il faut pour ôté tout soupçon, il y'a des jours ou le poids du secret est vraiment dure a porté et a protégé surtout.

J'ai beaucoup voyagé, j'ai appris les divers arts liés aux planes médicinales, je fais des crèmes qui font des miracles.. Rien de magique la dedans si ce n'est ce n'est celle de fleurs.

Mensonge par omission, mais vérité également, elle avait en effet beaucoup voyagé et bien que n'en ayant pas l'utilité, elle avait tout de même longuement appris l'art médicinal des plantes.

Et la c'est le coup fatal auquel Ange ne pouvait que s'attendre dans pareille journée, il habite non loin du château, évidement la contraire aurait été trop demandé.. Et voila qu'il poursuit ses questions.. Questions pertinentes, lui devait être noble pour affirmé ne l'avoir jamais vu au chateau.

Il manquait plus que ça.

Je ne vais que très rarement au château, tout cela n'est guère pour moi, je dois rendre urgemment visite a quelqu'un.

Pas de mensonges, pas d'aveu, une demie vérité qui ferait l'affaire sans trop en dévoilé.

Elle se relève douloureusement, mais sans pourtant rien en laissé paraitre.

Je dois vraiment remettre de l'ordre ici.. Je ne peux guère laisser la maison ainsi, que penserait ses pauvres propriétaires a leurs retours.. Je ne voudrais dont pas vous retardez.. D'autant que vous devriez prendre du repos.

Voila y'avait plus qu'a espérait qu'il allait gentiment regagner ses foyers et l'oublié, car c'était elle qui avait besoin de prendre du repos et de manière assez urgente.

Aranel trouva le discours de la jeune femme un peu étrange, enfin contradictoire et incohérent enfin il n'était pas là pour la questionner, elle lui avait sauver la vie, et apparemment elle ne semblait pas enclin à révéler sa vrai identité alors insisté aurait était déplacé et très peu noble.

Le baron porta son regard vers l'extérieur encore une fois, il avait vraiment envie de retourner chez lui mais il ne pouvait pas laisser la jeune femme seule, il l'aiderait au moins à ranger, et verrait une partie de la route avec elle.

-Laissez donc, en toute logique les habitants ne sont pas là ce soir, alors il ne rentrerons pas cette nuit, j'enverrais des hommes demain ranger et réparer la porte,

Aranel comptait bien en effet envoyer des artisans réparer la porte à ses frais et quelques uns de ses hommes ranger un peu, enfin l'un de ses serviteurs, son page sans doute, le petit humain qui était rentré à son service, un orphelin fiable qui devait sa survie au Baron.

-Bien Angelina je vous propose que l'on fasse une partie du chemin ensemble, ne cherchais pas à m'esquiver je ne vous laisserais pas ranger toute seule, alors profitons du fait que nos directions sois semblable pour que l'on fasse un petit peu de chemin ensemble, de plus les rues ne sont pas si sûrs en pleine nuit même si je ne pense pas que quelqu'un essayera de nous attaquer sur le boulevard principal.

Aranel en parlant prit le sac de la jeune femme, non pour lui voler, mais pour lui porter l'allégeant d'un poids, il ne lui laissa d'ailleurs pas le temps e refuser, et l'attendit devant la maison

La rue s'était un peu vidé, le peuple ayant quitté l'endroit qui après l'attaque et les soins étaient devenu vide, ayant perdu son attractivité nocturne, de plus la nuit était presque entièrement tombé, les gens dormaient à cette heure là, seul la garde passé.

C'était assez impressionnant que personne ne soit resté pour voir ce qui se passeraient, les gens cherchaient donc juste une petite distraction, sans chercher plus loin, enfin tel était Diantra, et les humains aussi individuelle et égoïste, enfin pas tous Ange était bien bien plus elfe qu'humaine, par son comportement.

Laissez donc, en toute logique les habitants ne sont pas là ce soir, alors il ne rentrera pas cette nuit, j'enverrais des hommes demain ranger et réparer la porte.

Décidément l'homme avait décidé de lui causé des soucis jusqu'au bout, comment allait t'elle faire pour s'en débarrassé, cela semblait compliqué, voir impossible ... Mais de la a faire le chemin avec lui alors que sa cuisse était blessé et risqué de démasqué son don.

Bien Angelina je vous propose que l'on fasse une partie du chemin ensemble, ne cherchais pas à m'esquiver je ne vous laisserais pas ranger toute seule, alors profitons du fait que nos directions sois semblable pour que l'on fasse un petit peu de chemin ensemble, de plus les rues ne sont pas si sûrs en pleine nuit même si je ne pense pas que quelqu'un essayera de nous attaquer sur le boulevard principal.

Ange en resta bouche bée, si bien que l'homme se saisit de son sac et la planta la pour allé l'attendre dehors, non mais vraiment, la croyait il sans défense, la croyait il incapable de se ballade de nuit dans Diantra ..

Dieu, il la croyait noble alors selon ses petits avis, voila qu'il la prenait pour une potiche, décidément, elle n'était pas sortie de l'auberge avec lui. Elle inspire profondément, vérifie qu'aucun saignement ne sort de son bandage, se retient de ne pas se saisir d'un de ses silex pour apprendre les bonnes manières a l’homme.. C'est elle qui finirait par en payer le prix en devant le soigné a nouveau a coup sur.. Puis elle sort. Mine neutre comme toujours. Pourtant elle tient à éclaircir les choses, pas question que ce noble de pacotille se taille des opinions sur sa personne sans la connaitre.

Tout d'abord, je vous périrai de m'appelle Ange.. C'est ainsi que tout le monde m'appelle.

Angelina lui semblait trop pompeux et puis c'était surtout le prénom d'une autre femme, le vestige d'une autre vie, des souvenirs dont elle ne tenait pas a se rappelée.

Quand à ma sécurité, n'ayez aucunes craintes pour ma personne, quand je ne vis pas sur les routes, je tiens un dispensaire dans les bas quartiers de Diantra.. Vous apprendrez Mr que je magnie aussi bien l'épée que l'aiguille et que je n'ai dont nulle besoin d'escorte.

Elle fait un pas en avant, veillant à prendre appuis sur sa jambe valide, économisant ainsi l'autre au maximum, puis elle s'arrête et se tourne a nouveau vers l'homme.

Si vous comptez faire un bout de chemin avec moi, je ne saurai trop vous conseillez de vous mettre en route.

Elle se retourne et marche lentement, oh pas dans le but de l'attendre mais bel et bien pour ménagé sa jambe, en clair elle n'a pas le choix, elle devra faire route avec lui que ça lui plaise ou non.

Dieu qu'elle journée.. Heureusement elle touchait à sa fin.

Aranel regarda ange parlait, il retint un petit sourire, il en était sûr elle était noble, mais pourquoi cacher cela, voilà qui l'intrigua, Aranel réfléchirait à ce problème plus tard, et il demanderais si une noble du nom d'Angelina était connu.

Il demanderait à l'un des vieux courtisans, qui venait encore pas habitude ayant perdu tout leurs pouvoirs, il trouverait qu'elle est le rang de cette femme qui l'intriguait tant.

-Ange, Angelina je suis perdu, tout le monde vous appelle ange mais votre prénom est Angelina, alors je vous appellerez Angie, je n'aime pas suivre le tout le monde.

Aranel parla en souriant, un sourire amical, tout comme sa voix l'était. Il voyait sa femme déjà comme son amie, et il espérait que cela serait réciproque. Le demie elfe était ainsi soit il se lier rapidement et facilement ou alors il ne se lier jamais et détester la personne du première regard, il en était ainsi.

-Dame je n'est pas remis en doute vos capacités martiales et n'en doute pas, je n'oserais, enfin vous semblez vouloir partir rapidement, alors allons y.

Aranel sorti dehors, la nuit était total et presque vide.

[Désolé se doit être le pire post de ma vie =s]

Quand l lui sort le diminutif Angie, elle lui bondirait bien dessus, celui ci a l'air et la manière de la faire allée au delà de ses limites aujourd'hui. Mais bon sa blessure et son envie de se débarrassait de lui aussi vite que possible afin de retourné a sa vie solitaire la fait retenir son geste.

Je serai vous, je n'utiliserai que le nom que tout le monde me donne.. Du moins si vous voulez obtenir une quelquonque réponse de ma part.. Nous sommes de parfaits étrangers, rien entre nous ne permet que vous me donniez un surnom.

Matière poli de lui dire qu'il n'est pas convenable ni même permis ou envisageable qu'il se permette de telles privautés avec elle.. Elle lui a sauvé la vie certes, ils font un bout de chemin ensembles certes.. Mais rien de plus, elle n'est qu'une ombre dans sa vie et lui une vie die de plus sauvé dans la sienne.. Sitôt le lendemain, ils se seront simplement oubliés .. La vie était ainsi. Des gens se croisés sans cesse, sans pour autant que ça n'affecte en rien leurs vies.

Je suis en effet quelque peu pressé ..

Surtout a cause de sa blessure que chaque pas rendait douloureux, elle ne le regardait pas, jamais, de peur qu'une trace de douleur ne passe sur son visage, quand a son boitement, elle le diminuait au mieux, espérant qu'il n'y prendrait pas garde.

J'ai beau savoir magné la lame, je ne suis guère friande de combat et la nuit étant la, qui sait qu'elle rencontre on peut faire.. Surtout dans le coin..

Il était vrai qu'aussi proche des bas quartiers, entre deux rondes de la garde, ces rues n'étaient gère sures et Ange dans son état n'était vraiment pas au mieux pour affronté un quelquonque combat.. A dire vrai, elle n'était pas au mieux pour grand chose.

Dans un but de pure diversion, afin que l'homme s'intéresse moins à elle et surtout pas à sa blessure, elle engagea la conversation.

Il semble établi que vous êtes nobles.. Mais sans vous offensez, n'êtes vous que cela, comme beaucoup ou exercez vous en à coté une fonction quelquonque ??

Concentré sur le chemin et sur la non divulgation de sa douleur en augmentation constante, elle attendait une réponse la mine sérieuse, mais le regard toujours insondables. Nul ne pouvait savoir à quoi elle pensait et elle même s'efforçait de ne pas le savoir bien que ce soit impossible.

Pensées douloureuse, pensées d'amertume, tristes pensées et toutes dirigées vers un seul sujet. Haize Sepida.

Aranel était un peu comme un nouveau née, il repensait encore à son « comas » ce dernier lui avait donné une nouvelle existence, assez étrangement, en un rêve sa vie était passé de l'incertitude à la merveille, du doute à la certitude, une étape rapide, qui avait changeait plusieurs décennie d'existence, le baron d'Actellys était un elfe différent maintenant.

Angelina n'aimait apparemment pas l'Angie dont il l'avait gratifié, ni l'Angelina, il se contenterait du simple et apparemment commun Ange, prénom qu'il aimait bien, le son était assez gracieux et la référence divine délicate, un prénom gracieux et un très bon diminutif du prénom d'origine.

-Dans ce cas je vous appellerais Ange, mais pour moi vous êtes plus qu'une simple étrangère je vous dois ma vie, et mon existence, je me plierais donc à votre exigence ange.

Aranel ne voulait pas la froisser, mais il était en ce moment assez joyeux, la joie de vivre te de revivre aussi, celle d'avoir une autre existence, et de l'a garder, il ne la connaissait pas mais il avait une dette énorme envers elle.

-Et bien allons y alors, j'espère que les rues se seront calmé, enfin grâce à vos dons je suis de nouveau apte à combattre, et cette fois plus de surprise comme il m'est arrivé,

En effet Aranel avait été pris en traite, et il n'avait plus la même envie et vision du combat, maintenant un combat l'enchanterais, comme la joie de vivre, il avait la joie de montrer à ses bandits qu'il n'était pas si facile de le piéger, et s'il retombait sur Fertis il lui montrerait ce qu'était un combat, un vrai!

-Et bien je suis un baron elfique, mes terres sont loin au nord, je ne pense pas que vous les aviez déjà vu, sinon j'ai quelques autres fonction par ci par là, je dirige l'AD, et peut être bientôt plus, enfin seul le temps dira cela, et vous vous dirigez un dispensaire, mais avez vous d'autre fonctions, un titre de noblesse...?

Aranel parla avec un ton charmeur, et posa sa question avec un ton qui laissait penser qu'il savait déjà la réponse, alors qu'il n'en avait aucune idée, mais un peu de rhétorique ne ferait pas de mal, il espérerait que Ange croît qu'il soit au courant de ses éventuelles et possible fonction nobles.

Aranel marcha avec un pas tranquille, mais ses sens étaient en alerte surveillant le moindre bruit suspect, il s'attendait à un autre piège de Fertis, il espérait que ce dernier ne tente rien, ou alor sil serait obligé de le tuer, ce qui ne serait pas pour lui déplaire.

D'ailleurs un léger bruit se fit entendre un peu plus loin dans la rue, comme des murmures silencieux, Aranel avec son ouïe d'elfe entendit juste des légers bruits, mais avec sa paranoïa développé il se méfia de quelque chose.

-Je pense qu'il serais plus prudent que vous me laissez passez devant, on ne sait jamais, bien que je ne remet pas vos compétences martial en toute, j'ai passé pas mal de temps à guerroyer et j'ai passé ma jeunesse à être formé pour cela...

En effet Aranel à l'âge de cinq ans avait était formé dans le temple d'Arnoc une académie d'élite dans sa baronnie, et il n'y était sortie qu'a l'âge de vingt ans, tout cela en année humaine, sinon en année elfique il fallait tout multiplier par cinq.

Dans ce cas je vous appellerais Ange, mais pour moi vous êtes plus qu'une simple étrangère je vous dois ma vie, et mon existence, je me plierais donc à votre exigence Ange.

Ange ne répond rien, pas qu'elle apprécie ses paroles, mais au moins elle a gagné, pas de surnom, pas de familiarités, il reste sur ce terrain qu'elle maitrise si bien .. Il reste une vie qu'elle a sauvée parmi tant d'autres et rien de plus.

Sa devise en toute chose, ne pas s'attaché, jamais elle n'allait contre. Enfin presque jamais, une fois elle s'était attachée, une seule et la cruelle douleur en son cœur lui en rappelait constamment le poids.

C'était la un rappel non nécessaire, car cette erreur, elle ne la ferait plus, s'attachait faisait trop mal, les sentiments rendaient trop fragile et cela malgré cette carapace affichait en permanence, elle ne l'était déjà que trop.

Et bien je suis un baron elfique, mes terres sont loin au nord, je ne pense pas que vous les aviez déjà vu.

Elle l'écoute avec attention, concentrant tout ses efforts et le peu d'énergie qu'il lui reste à maintenir une marche correcte, le moindre boitement et l'homme risquerai d'avoir des doutes, mais dieu que le traitement qu'elle s'infligeait était douloureux.

Je crains fort en effet de n'être jamais allée en territoire Elfe, bien qu'ont les disent magnifique ...

Son pas n'est ni rapide, ni lent, il est de bonne mesure, son visage est un masque sans émotion, sauf son regard toujours si expressif mais tellement impénétrable, nul ne devinerait quel douleur elle subit en cet instant .. Non, nul ne le devinerait, ni ça, ni les tourments qui habitent son cœur.

Heureusement une diversion plus que bienvenue se profil a l'horizon.

Sinon j'ai quelques autres fonction par ci par là, je dirige l'AD, et peut être bientôt plus, enfin seul le temps dira cela, et vous vous dirigez un dispensaire, mais avez vous d'autre fonctions, un titre de noblesse...?

A la mention de l'AD, elle relève la tète, son regard s'illumine un instant, pensées tournés vers sa douce Ambre, le regard se voile a nouveau, elle lui manque tant, mais voila au moins un solide sujet de discutions et un bon moyen d'évité de répondre a sa question. L'homme semblait un peu trop sur de lui, pas question de lui donné l'évidence d'un fait qu'il pensé connaitre.

L'AD, le monde est curieusement petit parfois, je connais quelqu'un qui fais partie de vos rangs et qui défend activement votre cause .. Qui aurait pue dire qu'un jour j'en soignerais son dirigeant alors qu'elle m'en a tant parlé ...

Ange dresse un instant l'oreille, quelques bruits lui parviennent, curieusement prêt, mais pas au point de s'inquiété, du moins pas encore ... Puis ce genre de murmures inquiétants c'est plutôt coutumiers la nuit dans Diantra surtout si proche des bas quartiers.

Elle n'y prend pas spécialement garde, car elle n’à point besoin de cela pour être en alerte, elle l'est toujours .. Sauf que la, il faut espérer que combat il n'y'ai pas, elle n'est pas vraiment en un était glorieux. Puis la journée n'a t'elle pas était assez difficile ??

Je pense qu'il serait plus prudent que vous me laissez passez devant, on ne sait jamais, bien que je ne remets pas vos compétences martial en toute, j'ai passé pas mal de temps à guerroyer et j'ai passé ma jeunesse à être formé pour cela...

Ange lève les yeux au ciel, les hommes étaient tous les mêmes, si il ne remettait en rien ces capacités à se battre, alors pourquoi la reléguait il au second plan, égo masculin, pseudo acte de galanterie .. Qu'importe c'était risible.

A dire vrai, c'est plutôt moi qui devrait passer devant, pas que je remette en cause vos talents au combat, mais la dernière fois que vous en avez fait usage, vous vous êtes retrouvés au sol dans une marre de sang ne d’épandant que de mon bon vouloir pour votre survie.

Sourire satisfait, regard taquin .. L'homme apprendra qu'il n'y'a pas que l'épée qu'elle manie avec soin, sa langue est encore plus acéré que ne l'est son épée.

Elle le laisse néanmoins passé devant, elle peu ainsi se relâché légèrement, donnant a sa blessure un semblant de répits plus que nécessaire.

Aranel n'aimait pas du tout cette rue elle ne lui donnait pas un bon sentiment, quelle que chose de malsain sembler planer dans l'air, comme si une ombre s'était abattu dans Diantra et que l'air avait pris cette même allure, ce même sentiment qui le prenait lorsqu'il affronter des adversaires lâche et malsain.

Enfin la présence d'Ange atténua ses doutes, surtout quand elle vanta la beauté des terres elfes, grave erreurs n'importe quelle elfe ne perdais pas une occasion pour vanter son lieu d'origine et Actellys était si beau avec son printemps tout vert, son automne si colorié et son hiver si blanc, une région de couleurs, et un pays merveilleux.

-Et bien j'espère que vous auriez l'occasion de vous y rendre un jour, ses terres sont si belle et si merveilleuse, si jamais il vous prend l'envie d'aller un jour vous promener dans les terres nordiques ma baronnie serais vous recevoir avec estime.

Aranel voulu ajouter dut à votre rang avant de se rappeler que rien ne lui prouver que cette personne était noble si ce n'est son instinct enfin cela ne suffisait pas. Mais le baron se jura de savoir qui était cette personne une petite enquête dans son dispensaire et le tour serait joué, mais si cette femme voulait garder son identité caché peut être avait elle ses raisons et enquêté à son insu était une méthode sournoise, Aranel l'oublia il n'enquêterais pas sur un secret d'une personne à qui il devait la vie.

Ange connaissait un membre de l'AD, une femme qui plus est. Qui donc, cela l'intrigua, une personne défendant activement leur cause, soit une noble évidemment une personne du peuple n'aurait pas de poids pour défendre la guilde, le choix se résumer à peu de personne, parmi les nobles femme à l'AD il n'y en avait que deux de possible vu qu'Ange n'était jamais aller en terre elfe on pouvait éliminer les nobles elfes, soit il ne restait que deux femme mais laquelle.

-Vraiment, qui est ce donc?

Le Baron pensé savoir qu'il s'agissait d'Ambre de Soltariel car seul elle défendait vraiment leur cause avec activité et honneur, une personne adorable qu'Aranel n'avait pas eut la chance de mieux connaître, il se jura de lui parler dès qu'il en aurait l'occasion, la petite blonde du sud avait une très bonne réputation au sein de l'AD, et Aryl' avait toujours vanté la duchesse.

Mais comment Ange pourrait connaître Ambre, allez était donc bien noble probablement une noble de Soltariel. Elle connaissait peut être aussi ce maudit pirate d'Haize qui devait moisir dans le cachot à cette heure, que les rats lui bouffe la rate à celui là, ses idées de liberté ne faisait qu'affaiblir la faible autorité du roi, enfin Aranel du avouer qu'il aimait bien l'homme bien qu'un peu trop sûr de lui même au moins il aurait appris l'humilité avant sa probable exécution.

Exécution que le baron ne désirer pas vraiment, en tout cas pas maintenant, après sa croisade dans le pays des morts il pensa soudain à ce pirate qui se battait pour la liberté et qui ne mérité pas la mort, il se battait pour des idées comme l'AD se battait pour les siennes, la mort était trop, enfin Aranel ne pouvait plus reculé mais peut être arriverait-il à éviter la mort au pirate en plaidant sa cause et en amaigrissant son rôle déjà très maigre dans le complot, mais pour ce qui était de la piraterie il ne pouvait rien faire, l'homme qui avait coulé la flotte royale à Nelen aurez bien du mal à éviter la corde.

Et voilà qu'elle jouer la carte de sa blessure maintenant, de toute sa vie Aranel n'avait était vaincu aucune fois et cette fois il ne l'avait pas était non plus, la preuve il était encore en vie, et intact, certes grâce à cette femme mais ce n'était pas une raison pour remettre ses capacités martiales en question, il avait été formé depuis tout petit à combattre et ceux dans des conditions que la plupart des humains ne supporterait jamais.

-Et bien si vous le souhaiterez je vous laisserais ouvrir le chemin mais si vous asseyez de blesser vos ennemies vous devriez les soignez après alors autant me laissez les tuer sa vous évitera du travail.

Aranel parla avec un léger brin d'humour, rappelant à Ange qu'elle n'était pas une femme de guerre, une guérisseuse et sans toute une noble, mais pas un chevalier ou un guerrier. Le baron s'attendait à des répliques de la jeune femme mais un bruit coupa court à toute discussions, un léger sifflement que trop reconnaissable: Fertis!

Ce fumier l'avait suivi, ou alors il avait plutôt attendu sagement sur le chemin menant jusqu'à la demeure du baron, et qu'elle idiot il avait été, il aurait du prendre par une autre route plus longue mais plus sûr.

Le bandit sortit d'un coin d'ombre avec derrière lui trois de ses hommes armées de long poignards brillant sous le clair de lune, les lames glissaient dans les mains de leurs propriétaire. Quatre autres hommes sortirent d'une ruelle derrière Ange, leur bloquant une éventuelle sortie.

Huit contre deux aurait était du gâteau en combat régulier mais pour deux Aranoriens, les guerriers de la garde puriste, mais Ange ne l'était pas et même si elle savait se battre combattre avec des bottes et techniques militaire relever d'un niveau parfaitement guerrier.

-A la première possibilité fuis et va chercher la garde, ce là est un ordre pas une question si tu sais te battre alors prouve le en essayant de te sauver toi même, sinon reste derrière moi.

Aranel chuchota cela à Ange en se doutant qu'elle n'en ferait rien, hélas, seul il aurait eut plus de chance de s'en sortir avec Ange il devrait changer ses techniques habituelle en veillant sur elle, sauf si elle savait en effet se battre.

-Hé les gars zieutez donc ce que le gaston d'Actellys a ramené avec lui une bien charmante mam'zelle, aller on s'offre un petit festin ce soir.

Les hommes de Fertis parlèrent en tout sens leur pensé malsaine audible pour tout le monde, hélas à cette heure le tout le monde se résumer à ses bandits, les habitants ne bougeraient pas leur fesse de leur lit, et la garde ne risquait pas de passer par ici, ses pseudo-guerrier devait s'être réfugié dans leur caserne sentant le danger durant cette nuit.

-Hé moussu lou baron, tu crois que tu f'ra mieu qu'tes bonz'homme, ils'ont pas t'nus deux secondes 'vant de crier aux Cinq,

Ses paroles sans nul fausse et pernicieuse atteignirent Aranel en plein, jamais de son vivant on n'avait tué un Aranoriens sans en mourir soit même, et là Fertis en avait tué un en plus des autres gardes puriste, le bandit avait eut de la chance que tout les puriste n'en soit pas sinon il aurait finit au sol dès leur première rencontre.

Le baron ne répondit pas et se mit en garde, une garde défensive purement Actellyenne, les deux épées courtes sortit, la première épée passer horizontalement devant le bassin du demi, protégeant ainsi son bas du corps, tandis que l'autre lame partait du niveau du crâne vers le torse protégeant tout le haut du corps.

Aranel était prêt à recevoir les bandits, qui déjà s'avancer doucement vers leurs proies commettant l'erreur de croire le combat gagner d'avance.

Et bien j'espère que vous aurez l'occasion de vous y rendre un jour, ses terres sont si belles et si merveilleuses, si jamais il vous prend l'envie d'aller un jour vous promener dans les terres nordiques, ma baronnie serait vous recevoir avec estime.

L'ombre d'un sourire se dessine sur ses lèvres, sourire neutre, spécifique a la reconnaissance d'une telle invitation, elle hoche la tète puis retrouve le masque insondable de ses émotions dont son visage se part en tout temps ou presque.

Votre proposition est des plus enviables, mais je crains fort de ne guère avoir l'occasion de me rendre dans cette partie du monde ..

Enfin, cela n'était pas un fait établi, après tout, il y'a un an encore, jamais elle n'aurait pensé se rendre a Meca, et pourtant elle l'avait fait .. Et ce par deux fois.

Et même si le vent m'amenait le bas .. Je suis plus du genre de celles qui dorment a la belle étoile ..

Façon subtile de fortifié ses doutes quand a sa pseudo noblesse, quel genre de nobles faisaient cela ?? Bien peu .. Voir aucun .. Elle marche doucement, mais pas non plus trop lentement, sa blessure est douloureuse, oh combien elle aimerait s'arrêtait, mais pas question d'attisé les soupçons de cet homme déjà bien trop curieux.

Concentré sur la maitrise de sa douleur, elle en aurait presque sursauté quand il vient à lui demandé l'identité de sa connaissance dans L'A.D, diable le bougre d'homme ne reculait devant rien .. Pourquoi était-il dont si curieux de sa personne ??

Allons une position dans L'A.D est toujours un secret plutôt bien gardé, je doute qu'elle apprécie que je lâche l'information a tout va .. Même au chef de L' A.D, je peux être une vraie tombe en matière de secret.

Information subtiles pour lui faire comprendre clairement qu'il n’obtiendra rien de plus sur elle, peu importe le nombre de question dont il userait.

Et voila que le bougre parade à nouveau .. Dieu, cet homme est un spécimen original et pourtant semblable à tant d'autres.

Et bien si vous le souhaitez je vous laisserais ouvrir le chemin mais si vous essayez de blesser vos ennemies, vous devrez les soignez après alors autant me laissez les tuer sa vous évitera du travail.

Elle grince des dents, se retient tout juste de lui en collé une, bien qu'il n'a pas tout a fait tort du moins sur la base de ses propos, mais dieu qu'elle arrogance de lui balancer cela après qu'elle lui a sauvé la vie et croyait il vraiment, qu'elle le laisserait tué sous ses yeux ?? La justice, il ne connaissait dont pas .. Curieux pour celui qui était sensé être le chef de L'A.D, un peu trop de sang facilement versé au gout de Ange.

Elle lui dirait bien ses 4 vérités, mais il se trouve qu'elle en est empêché, et dieu pas par la plus agréable des façons .. Dire qu'elle avait osé avoir l'audace de pensé que sa journée ne pouvait pas être pire .. Comme si il aurait pue en être autrement.

Un sifflement se fait entendre, 4 hommes apparaissent, tous armés bien sur et pour complété ce fort plaisant tableau, voila que derrière Ange se profilent 4 autres homme .. Guère besoin de se retournés pour savoir qu'ils doivent être également armés jusqu’aux dents.

De mieux en mieux .. Bon retour a Diantra .. Comment ne pas se sentir chez soit ..

Voila que Aranel s'approche et lui chuchote a l'oreille et dieu c'est les paroles d'un fou, non d'un parfait arrogant .. D'un homme quoi. Diable son cœur se sert, pourquoi faut il toujours que tout la ramène a Haize, mais en l'occurrence, ce n'était vraiment pas le moment de pensé a cela.

A la première possibilité fuis et va chercher la garde, ce là est un ordre pas une question si tu sais te battre alors prouve le en essayant de te sauver toi même, sinon reste derrière moi.

Non, mais qu'elle audace, d'abord avec qu'elle privauté il lui parlait et ensuite un ordre, alors ça c'était le comble, le clou du spectacle, il n’était pas sérieux la ?? Il tenait à se faire poignardé par elle au lieu des 8 autres, ah oui, c'était peut être bien cela son plan.

Oh mais bien sur, je vais faire la parfaite potiche et prendre mes jambes a mon cou, vous laissant mourir alors que je viens de passé la dernière heure a me décarcassé pour vous sauvé ..

Elle se détourne, fait un pas, faisant mine de vouloir partir, avant de faire brusquement volte face vers lui, l'air totalement furieuse et avec un regard a vous glacé n'importe qui sur le champ.

Vous êtes complètement malades, vous le savez ça ?? Ou alors vous avez des tendances suicidaires ??

Soit l'un, soit l'autre .. D'abord il refusait qu'elle le soigne et maintenant ça, cela ne pouvait pas être que de l'arrogance, ce serait poussé loin dans l'orgueil masculin.

Qu'a cela ne tienne, si on s'en sort, faites vous soigné, je ne serai pas toujours la pour vous sauvé .. Alors rangé vos discours de preux chevalier, car il n'y'a aucune demoiselle en détresse ici ..

Diable il l'a mit en rogne, mais ce n’est pas plus mal, au moins elle était en condition pour combattre, en rogne mais avec une parfaite maitrise d'elle même et ça c’était important, surtout quand sa condition physique n'était pas des plus propices a un combat .. Surtout un combat de cette envergure, 8 contre 2, magnifique ..

Pas de quoi être défaitiste non vraiment ...

Elle et Ambre avaient connues bien pires et elles étaient toujours vivantes non ?? Oui, enfin elles avaient eu beaucoup de chance.

Hé les gars zieutez donc ce que le gaston d'Actellys a ramené avec lui une bien charmante mam'zelle, aller on s'offre un petit festin ce soir.

Formidable.

Ange leur jette un œil totalement désintéressé puis regarde de gauche à droite l'air totalement incertain.

Excusez moi mon brave, mais a part un male arrogant limite suicidaire, une bande de voyous qui doivent avoir eu de sérieux problèmes d'impuissances pour vouloir prouvé leur virilité par des combats de rues et moi même, je ne vois personne .. Ou est dont la charmante demoiselle et le festin ??

Ça s'agite, ils ont l'air de ne guère appréciés ses paroles, fort bien c'est le but. Les énervés, les rendre furieux, ils n'en seraient que plus hargneux et au combat c'est précisément ce genre de comportement qui conduisait a la faute.

L'un des hommes s'approche d'elle, il la détaille de manière indécente, le genre de regard qui habituellement lui aurait vallut un coup de silex, pourtant elle ne bouge pas, ne dis rien, lui accorde à peine l'intérêt d'un regard.

Vient ma belle, je vais te montré le chemin du festin.

Un pas de trop et voila que l'homme se retrouve a un millimètre de la lame d'Ange, en une seconde, d’un coup de main habile et habitué, elle a sortie son épée de sous sa cape et vise maintenant le coup de l'homme sans craintes visibles.

Un joli coup, mais qui coute cher, sa blessure n'a guère apprécié et elle apprécierait encore moins ce qui allait suivre, si rien ne laissait transparaitre de sa douleur, cela n'allait pas durer longtemps .. Il allait falloir que cela soit rapide, ou ça irait vite en sa défaveur.

Enfin au vu des deux camps, si ça allait vite cela risquait bien d'être clôturé par sa mort et celle d'Aranel. Elle regarde ce dernier, rapidement sans baissé son arme .. Deux attaques en une nuit, un peu trop pour de la coïncidence .. A coup sur il était la pour lui.

Sans vouloir vous vexé, il faudrait revoir vos fréquentations ..

Si il n'y'avait que ça .. Il faudrait revoir son aptitude à vouloir se suicidé et sa grande arrogance, mais bon pour ce dernier point, y'avait pas grand chose à faire, c'était typiquement masculin.

Hé moussu lou baron, tu crois que tu f'ra mieu qu'tes bonz'homme, ils'ont pas t'nus deux secondes 'vant de crier aux Cinq.

Voila qui venait donné crédit a ses pensées, ils étaient bien la pour lui et les hommes avaient bien péris comme elle l'avait crains, sans doute comme les gardes qu'elle avait envoyé après eux .. Certitude, sans quoi ils ne seraient pas en train de subir cette attaque. Pas le temps de pleuré sur leurs morts pour le moment.

Elle vient se posé dos a dos avec Aranel, son épée toujours en main, vite rejoint par son poignard qu'elle fait descendre de la manche de sa chemise jusque dans la paume de sa main.

Je crains fort messieurs que vous ne fassiez point de nouvelles victimes ce soir .. Je serai vous, je reculerai ..

Arrogance incroyable ... Les hommes ricanent, elle ne plie pas, reste impassible, en position de défense, prête à subir l'assaut qui ne manquerait pas d'arrivée.

Apprenez messieurs que cet homme m'a mit d'une humeur massacrante et que si il le faut, je n'hésiterai pas à réduire a néant vos virilités ..

Sourire insolent.

Quoi qu'a vue d'œil, il n'y'a pas grand chose.

Provocation manifeste, les hommes ne rient plus, ils ont l'air plus que passablement énervés, fort bien, qu'ils s'agitent donc en tout sens, elle saurait attendre les fautes qui leur sauveraient la vie .. En attendant elle devait restée maitresse d'elle même et de sa douleur.

Diable vu de l'éxtérieur, elle devait avoir l'air totalement imberbe à la situation, comme si tout coulait sur elle, qui s'imaginerait qu'intérieurement, elle était littéralement morte de trouille .. Mais la peur c'était salutaire .. Ne pas avoir peur, c'était courir droit au suicide et elle avait assez de l'homme dont le dos touchait le sien pour cela.

Aranel laissa ses pensé dérivé vers sa baronnie, sa terre lui manquait terriblement, ses vallées avec sa faune qui gambader dans les herbes, que d'endroit qui l'avait fait grandir et que de lieu qui lui manquait.

-Nul ne peut savoir ou nos chemins nous mène, moi même il y a moins de quelques mois je n'aurais jamais pensé venir en terre humaine et aujourd'hui je ne la quitte plus...

Cela était vrai, Aranel n'avait jamais pensé s'implanter chez les humains, ni même devenir une figure assez importante dans leur royaume, mais sa route l'avait mené ici, loin des champs de batailles qu'il affectionné, les terres stériles étaient pour lui un endroit qu'il adoré, temps de drows à tué et de gloire à trouvé, mais ici la gloire se voulait passagère et déshonorante, on l'obtenait par des coups vicieux et des mensonges, rien de comparable à la bravoure de l'épée.

-Cela tombe bien Aranel à un très beau ciel, les étoiles brillent de milles feu là bas, et la douce Aranel, l'étoile royale, éclaire chaque nuit Actellyenne de ses beaux rayons.

Aranel insistait par jeu, il ne voulait pas forcer la jeune femme à venir en ses terres, bien que si elle acceptait, la fête de l'automne aurait bientôt lieu, enfin vu son caractère, une fête qui commençait par un bal masqué ne lui plairait sans doute pas.

Dormir sous la belle étoile? Qui était donc cette femme pour pouvoir dormir sous la belle étoile, une noble qui dormait dehors? Ou juste une femme du peuple, ah Ange avait réussit à lui mettre le doute, noble ou pas elle savait parlé, enfin Aranel serait fixé demain.

-Voyons, en étant le chef de l'AD je connait tout mes membres, surtout ceux étant important, donc leur rôle et leur identité...

Aranel en pus continué car les hommes de Fertis arrivèrent à cette instant.

Tandis que les hommes les cerner Ange déblatérais un baratin à faire mourir de rire, Aranel se retenait avec mal, même dans cette situation, la scène était suffisamment drôle pour faire oublier au demi elfe le danger.

Vous êtes complètement malades, vous le savez ça ?? Ou alors vous avez des tendances suicidaires ??

-Hélas oui, je souffre d'un cuisant besoin de vengeance, est-ce une maladie?

Aranel parla avec un léger ton d'ironie, mais un ton amical dont le bue n'était pas de blesser et vexer ni de se montrer méprisant juste d'entrer dans le jeu de l'absurdité, un jeu assez drôle d'ailleurs.

Qu'a cela ne tienne, si on s'en sort, faites vous soigné, je ne serai pas toujours la pour vous sauvé .. Alors rangé vos discours de preux chevalier, car il n'y'a aucune demoiselle en détresse ici ..

-Et moi qui croyait que vous étiez mon ange gardien, que fais-je devenir maintenant.. mais si vous n'êtes pas une belle demoiselle en détresse je n'ai aucune raison de me battre, personne à impressionner, je fais leur dire d'arrêter le combat, je continuerais lorsque je croiserais la route d'une belle princesse en manque d'amour

Aranel en pus pas vraiment continuer son blabla car déjà un homme s'approchait. Jeu de jambes, pas sur la gauche, pas en arrière,... que de techniques apprissent qui servait si souvent, l'une des épées courtes para le poignard et sembla trancher une partie de la main du bandit, ce dernier dut avoir très mal au cri qu'il poussa.

Apparemment Ange avait mis un autre homme hors d'état, enfin Aranel était trop captivé par les trois hommes autres devant lui pour faire attention. Ses derniers avaient sentis que ce ne serait pas si facile et préférait une attaque de groupe pour plus d'efficacité.

Sans vouloir vous vexé, il faudrait revoir vos fréquentations ..

-Vous n'aimez pas les bandits, voleurs, et truands, moi j'aime bien leur caractère, mais vous semblez plus apte à fréquenter les ermites, réservés, distantes, mystérieuses,...

Aranel laissa l'humaine placer son dos contre le sien, même s'il détester cette technique de combat, elle l'entravait, lui donner moins de recul, mais la femme ne devait pas être formé a beaucoup de stratégie militaire, mais elle savait se battre.

Plus que trois hommes devant et trois derrière si Ange avait bien réussit à mettre hors d'état le premier, parfait, et aucun n'avait d'arc, voilà qui rendait le combat presque que trop facile. Aranel songea qu'il était peut être un peu trop sûr de lui même, mais après réflexions, non, on n'est jamais assez sur de soi.

-Et bien, que le sang soit versé.

La vengeance .. Diable, vous voudriez perdre la vie juste par esprit de vengeance .. Les hommes sont tous les mêmes .. Ont ne célèbres pas les êtres perdues en perdant a notre tour nos vies ...

Grand dieu, même la au beau milieu de ce qui allait être un combat qui avait tout pour leur faire finir entre 4 plaques de bois, l'homme trouvé le moyen de faire de l'humour et lui cherché querelles .. Elle avait maitrise d'elle même, mais tout de même sa patience avait quelques limites. Il était décidément clairement suicidaire .. Non, c'était la folie des hommes qui voulaient cela .. Le sang semblait atirait le sang.

Apprenez que je n'ai rien d'un Ange, ne faites pas l'erreur de confondre mon nom avec ce que je suis, car je me ferai une joie de vous détrompé ..

Que ne donnerait elle pas pour lui démontré a l'instant qu'elle n'a rien d'un Ange, ses silex la démange drôlement et rien avoir avec les 8 brigands qui les assiège .. Au moins, il avait le mérite de ne pas la confondre avec une belle princesse en mal d'amour.

Vous avez raison sur un point, je n'ai rien d'une belle demoiselle en détresse .. Alors allez-y .. Qu'attendez vous, demandez leur de partir ..

Ironie maniféste, elle aussi sait joué a ce jeu.Elle fixe les brigands, son œil se fait malicieux, son attention se reporte sur Aranel .

Tiens comme c'est curieux, ils ne retournent pas à leurs foyers .. Votre influence n'est dont pas si haute que cela ..

Ange aurait bien continué à remettre le bougre d'homme a sa place, mais ce n'était ni le lieu, ni l'heure, ni le moment, en effet l'homme qu'elle tenait toujours a distance de son épée, la croyant passablement désintéressé de sa personne se jeta sur elle ..

Grossière erreur ... pour lui tout du moins, bien que en pleine discutions, Ange ne l'avait pas quitté un instant des yeux, elle le reçu de plein fouet par la lame de son épée qui vint sérieusement entamer la chair de ses avant bras.

Apprenez Mr que depuis l'aube des temps, les femmes savent parlés aux hommes et les menés par le bout du nez dans le même temps .. Question de survie ..

Garce.

L'homme recule, les bras ensanglantés, tenant sa petite lame d'une main tremblante, le regard mauvais, ses trois compères se préparant au combat .. Curieusement l'homme vexé les retiens, curieusement il semble que c'est ce sur quoi compté Ange.

Elle est à moi.

Les mots qu'ils ne faillaient pas dire, de quoi totalement finir de mettre Ange parfaitement en rogne, elle n'appartenait a rien ni personne, surtout pas un homme, enfin si la chose qui se mouvait sous ses yeux pouvait être qualifié ainsi.

Les derniers à avoir proférés pareilles paroles n'ont plus jamais étaient en mesure de satisfaire une femme par la suite .. Voullez vous vraiment prendre le risque ??

L'homme s'avance, l'œil mauvais, le pouls visiblement rapide, les manches de sa chemise ensanglantées, son pas se fait rapide avant qu'il ne fonce tout bonnement sur elle, elle le regarde, pas l'ombre de la trace d'une quelquonque peur sur son visage.

Quand il arrive a elle, elle fait simplement un pas de coté, laisse sa jambe trainé et voila que l'homme trébuche .. Un brigand, rien d'un vrai guerrier, voila la seule chose à laquelle elle doit la vie. L'homme tente de se relevé, elle l'assomme d'un coup de coude sans bougé de sa position.

Va coucher.

Ange se détourne de l'homme inerte, son regard se pose sur les trois autres qui la fixe, il serait moins aisé de se débarrassé de ceux la, ils ne feraient sans doute plus l'erreur de se battre a un contre un, quoi que la vanité des hommes pouvait être grande .. Ce qui donnait un sérieux avantage aux dames maniant l'épée.

Derrière elle, des épées s'entre choque, le combat fait rage d'un coté comme de l'autre, mais il semble que tout aille bien pour Aranel vu qu'il trouve encore le moyen de polémiqué sur ce qu'elle est .. Diable le bougre d'homme ne cesse dont jamais de parlé.Elle n'a pas que cela a faire, elle tient a sa vie et n'est point suicidaire.

Les ermites eux au moins ne m'attaquent jamais ..

Contrairement a l'un des trois hommes qui se dirige vers elle, soites la vanité des hommes était aussi grande qu'elle le pensait, mais cette fois cela ne la sauverait peut etre pas. L'homme était armé d'une épée, qu'il tira rapidement de son fourreau. Cette fois le combat serait à armes égales .. Pas sur que sa blessure apprécie cela.

En quelques secondes, les épées commencent a s'entrechoqués, chaque jeu de jambe lui fait douloureusement rappeller sa blessure a la cuisse, un peu trop d'ailleurs puisque dans un malheureux mouvement pour paré une attaque de l'adversaire, elle sent ses points de suture lâchaient.

Elle tient toujours son épée fermement, heureusement nul ne peut deviner sa blessure, le sang tachant sans doute son pantalon caché par son ample cape .. Du moins pour le moment, quand le sang coulant sur sa jambe créera une flaque imposante et rougeoyante sur le sol, s'en serait finie de ce petit secret et ses adversaires pourraient allégrement gagner le combat.

D'ailleurs c'est peut être bien pour tout de suite, dans un coup habile de l'homme, Ange voit son épée volé au sol, le souffle court et sa cuisse ensanglanté l'empêche de s'en ressaisir assez rapidement et voila que l'homme se saisit de ses mains avant de la faire passé devant lui lame sous le cou.

Alors ma jolie que dis tu de cela ??

Ange reste immobile un moment, sa blessure est douloureuse, son sang coule le long de sa jambe, elle est au prise de l'homme, deux autres reste face a elle sans compté ceux qui se battent contre Aranel .. La situation n'a rien de glorieuse, mais bien que totalement terrifié a l'idée d'une mort certaine, elle ne dit rien, parfaite maitrise d'elle même et de ses tremblements, elle fait doucement descendre dans sa main la dague accroché a sa manche.

Voila ce que j'en dis.

D'un geste habile, elle plante la lame sur le coté de l'homme et le repousse d'un coup de coude a l'endroit ensanglantés, geste téméraire qu'il lui vaut un cou ensanglanté, la lame de l'homme dans son retrait ne l'a pas épargné, mais la voila libre.

Les deux hommes sont prêt a lui foncé dessus, elle le sait, elle est plus rapide qu'eux mais a qu'elle prix, elle ne retient pas une horrible grimace de douleur quand elle se saisit de l'homme blessé pour en faire un bouclé.

Elle appuie une main sur son poignard l'enfonçant d'avantage sur la chair de l'homme, et de l'autre elle se saisit d'un des silex qui orne son chignon pour le placé sous la gorge de sa précieuse capture. L'homme s'agite elle appuie d'avantage contre sa nuque.

Je serai vous, je ne remuerai pas trop .. C'est extrêmement coupant .. Je les aiguise moi même ...

Comme pour le convaincre de ses paroles, elle laisse sur le cou de l'homme un souvenir identique a celui que sa lame a laissé sur elle. Quand les deux autres hommes font mines de vouloir approchés, elle les en dissuade d'un regard.

Je serai vous j'éviterai .. Vous me tuerez peut être .. Mais j'aurai tué votre ami bien avant ça ..

Mensonge, fourberie, moyen de diversion, Ange est un pacifiste, elle ne tue jamais et cela lui attire bien souvent plus d'ennuis que de repos, mais ça heureusement pour elle, ils ne peuvent nullement le savoir.

Les hommes se regardent, regardent Ange et sa proie puis leurs regard se portent vers l'autre coté de la ruelle, la ou les épées ont aussi arrêtés de s'entrechoqués. En bien ou en mal, elle ne peut le savoir, se détournait de ces hommes seraient suicidaire.

Il n'y'a plus qu'a espèré qu'Aranel est connu victoire de son coté, sans quoi elle se retrouverait difficilement en position de force, qu'importe que son bouclier soit un des leurs .. De toute façon si ce n'était pas eux qui venaient a bout d'elle, ce serait peut être bien sa blessure comme l'indiquait la marre de sang qui ne manquerait pas de bientôt se formé a ses pieds .

Dans la douleur, la peur, l'étrangeté de la situation et les milles choses auxquelles elle aurait pues pensé, l’émoi de son cœur et l'épanchement de son âme ne se tournaient qu'en le regret d'une seule personne. Haize Sepida.

-Je suis sûr que certains vous prouveront l'inverse, des chaotiques sans doute

Aranel était assez sûr de lui, après son petit repos il se sentait tout neuf pour une nouvelle bataille, et après ses combats contre les drows celui là était assez minable, même déshonorants. Combattre des bandits c'était le travail de la milice pas de l'armée des divins, enfin là il s'agissait d'une vengeance, et cela ça ne s'évitait pas.

Aucun membre de la garde puriste, n'aurait laissé le meurtrier de l'un de ses camarades en vie, alors Aranel aller en effet ôté la vie à ses malandrins, sa lui rappelais une vielle comptine, ça devait commencer par « taille, taille petit bucheron, mange, mange, l'herbe à foison,... », non sa ne devait pas être sa. Enfin la morale était un coup donné deux reçus, alors là pour les bandits tarifs spéciales, pour quatre coups chacun.

-Détrompez moi donc belle ange

Aranel ne prenez pas Ange pour une créature céleste, bien que sa beauté puisse presque rivaliser avec ses bestiaux, elle était trop, trop... trop elle pour être angélique, mais elle restait sacrement belle, et Aranel adorait sa personnalité, forte, peu compréhensible, quelqu'un de parfaitement atypique quoi.

-Je leur demande de suite belle demoiselle non en détresse.

Aranel se tourna vers les brigands, Fertis se trouvait un peu en arrière, et les autres hommes étaient à droit et à gauche de leur chef, regardant les deux autres en ne sachant pas trop que faire.

-Hey les malandrins cela vous dirais pas de partir?

Les bandits se regardèrent l'air quelque peu étonné, quoique l'étonnement était peu lisible sur leur visage tout sale.

-Ma' k'est ce ki racont' ze fou?

-M'avis ki la du prendr'un coup sur la têt' voui.

-Sui' sur k'il c'es t'entiché de la donzel'

-Tu sroi', ta vu com ell'lui parl',

-Bah les femme tu siai c'est b'zar

-Vous'allé vou t'aire vi, on est en train d'attaqué là, band' Ydriliens

Aranel se retourna vers ange avec un léger sourire.

-Ah en effet, ils ont pas l'air d'avoir envie de partir, peut être que si vous essayer avec de jolies jupons ils partiront, l'influence tient plus à ce que l'on peut donner, pour moi bah grand chose hélas

Aranel espéra ne pas prendre de coup, il aurait besoin de toute ses capacités pour combattre. Le demi elfe avança un peu plus prés de ses brigands, pas la peine de rester trop prés l'un de l'autre les bandits sembler préférais se battre en groupe parfait, quatre chacun.

-Bon les morpions, qui je tue en premier?

Petite figure avec les deux épée les faisant glisser d'une main à l'autre, histoire que cela serve à quelque chose, enfin no cela ne servait à rien, mais c'était un peu classe quand même, bon surtout vantard, mais classe quand même.

Une première cible pour les épées, un des brigands sembler vouloir montrer qu'il était le plus malin et avança vers le demi elfe seulement, les autres ne suivirent pas ce qui plaça l'homme tristement tout seul.

Une petite parade à son coup de poignard, qui vola sur trois mètres avant de tomber dans un caniveau, et un petit coup d'épée au niveau du bassin, en se baissant en même temps, suivit d'une trépanation immédiate avec deux lames dans la gorge, mort assuré. Un joyeux cocktail mortel, un peu d'esquive, un jeu de jambe et une frappe, rien de compliqué, quoique relativement affreux.

-Aller moi je dit que le prochain je lui casse les genoux.

Bon là oui c'était de la vantardise, mais vantardise payé, parce que l'autre bandit avec sa dague il n'a pas attendu la lune pour se battre. Et la lame perça la chemise du demi elfe, sur son avant bras, heureusement, petit réflexe et la lame ne causa pas de trop grand dégât, par contre la chemise inutilisable maintenant, avec la manche de percé, une chemise blanche fais en soie elfique, et bien ça craint vraiment Diantra le soir.

Bon le coupable reçut un bon cou de pommeau dans le ventre avant de se manger un autre coup dans la mâchoire et un coup de pied dans le flanc pour l'envoyer à terre, à défaut des genoux peut être la mâchoire.

Maintenant, plus que deux et demi, alors, Fertis qui regardait encore de loin hésitant à fuit ou rester, et l'autre bandit qui devait se pisser dessus. Une nouvelle recrue sans doute, un ancien paysan à en juger l'odeur, peut être même un ancien garde de cochon, ou alors juste un gueux d'Oësgard, il sentait aussi mauvais que le baron Baudoin, sans doute une odeur de ce pays.

Enfin son sang coulait rouge, coup paré, coup détourné, coup reretourné, coup virevolté, coup évité, coup regardé, coup trépané, et coup gorge au nez. Au plutôt gorge à nez, car la lame avait traverser la gorge pour sans doute aller se planter quelque part dans la mâchoire et le nez, un coup sinistre.

-Bon plus que deux, je propose qu'on tire à la courte paille pour savoir qui meurt en premier.

Apparemment le bandit à la mâchoire abimé n'aimait pas les jeux parce qu'il se releva marmonna quelque chose comme « Gna gne gneuv gnap », pas très auditive enfin il se sauva avec ses jambes à son cou, ou plutôt sa mâchoire à son cou

Aranel hésité à lui courir après, mais il restait Fertis, enfin ce dernier commençait à reculer, il devait espérer que les bandits de derrière arriverait à battre l'Ange guerrier; Le demi elfe ne regarda pas, pas nécessaire sinon il devrait sans doute aller aidé la femme à se recoiffer, autant attendre la fin de ce combat.

Combat rapide d'ailleurs, une dague qui sort d'une botte et se plante dans la gorge, un cri rauque, un gémissement du sang, un mort. Trois gorge ce soir et une mâchoire, quoi de mieux pour garder la ligne, enfin le sang avait quelque peu salis ses vêtements, mais au point au la chemise en était ce n'était plus si grave.

Bon voilà une bataille de faite, plus qu'a sauver l'Ange, rentrer, emmener les pirates en prison, les fouetter si l'occasion se présenter, ou plutôt les fouetter s'il veulent faire de la casse, oui voilà plus sa, et ensuite c'est tout, ah non trouver un panier pour les chatons.

-Et bien Jolie ange, tu semble avoir besoin d'aide, même pas cap...

Marre de sang, oui mais pas du sang venant d'un bandit mais de la jambe d'Ange, elle avait du être blesser, vil gueux crouteux, toucher à une femme c'était la pire des choses, là il y aurai du cadavre dans les rues.

-Bon laissez faire les pros et attendez derrière moi pas de mouvement brusque je pense que vous devez le savoir mais vu le sang que vous avez perdu faudrait mieux éviter

Sombre mais douce nuit sur Diantra... L'occasion d'une petite sortie en ville, aller à la rencontre de quelques amis auquels l'on a plus parlé depuis quelques temps, se contentant de quelques lettres impersonnelles et loin d'être aussi chaleureuse qu'une conversation à vive voix. C'était le programme décidé par Arthur, désireux d'aller discuter un peu avec quelques unes de ses relations, autant de travail que pour se tenir au courant de leur vie, car la vie avait son importance, même celle de personne appartenant aux petits peuples. Ils étaient des privilégiés, possédant une relation plus profonde que celle de l'informateur avec celui qui représentait l'intermédiaire avec les SSR, mais nul ne connaissait vraiment l'interlocuteur avare de détails sur sa propre vie, mais tout demeurait silencieux quant à ces contacts.

Portant une cape légère et sombre mais le couvrant dans son entier, une capuche dissimulant ses traits dans l'obscurité présente... Il apparaissait comme en affinité avec les ombres, se mélant sans mal à ses soeurs si discrète. Dans ce monde, dans ces conditions, il était à l'opposé de la cour... Là-bas, il était l'un de ceux que l'on ne saurait manquer, objet de convoitise, sujet des désirs de nombreuses courtisanes, son charisme et sa beauté attiraient les regards bien que l'on ne sache ce qui se cachait au delà de ces traits, qu'un coeur inaccessible... Visage connu d'une lignée fidèle à la Couronne mais également seul homme reconnu comme appartenant aux services secrets de celle ci, il n'était pas une ombre, bien au contraire... Et ici, il n'était rien de plus qu'une silhouette si discrète, rapide et silencieuse que l'on put douter de l'avoir vraiment aperçu, il n'avait pas de visage, pas de nom, aucune identité propre, il était une forme mélée à l'obscurité des lieux.

Profitant de ce statut, il put sans peine évoluer dans les rues de la ville, aller à la rencontre de ces connaissances, demander plus que des informations, des rumeurs, les nouvelles de leurs familles, leurs femmes, leurs enfants pour la plupart. Ceux là vivaient en partie de ce qu'offrait Arthur en échange des informations, de l'or précieux pour avoir un peu plus dans une vie rûde et souvent très compliqué... Mais il savait se montrer généreux et l'attention qu'il leur offrait lui garantissait leurs fidélités ainsi que la satisfaction de les aider à passer les saisons et à les revoir encore. Combien de nobles pouvaient prétendre à ce genre de contacts ? Combien s'attardait autant que lui sur ce peuple qu'on oublie trop souvent ? Trop peu sans doute, mais il ne faisait pas partie de cette masse qui se disait si élitiste qu'elle n'accordait aucune considération à ces gens qui leur permettait de vivre et de se montrer dans de si beaux atours.

Alors qu'il quittait l'un d'eux et allait pour en rencontrer un autre, il entendit en chemin les échos d'un combat proche, si proche... La douce et belle nuit venait de s'achever, l'appel du devoir, celui d'intervenir dans un combat pour y mettre fin avant qu'il ne dégénère trop avait prit le pas sur ses projets. Accélérant la marche pour rompre sans peine la petite distance qui le séparait du lieu de l'affrontement, il se retrouva bien vite face à la scène, à cette vision désagréable, le sentiment d'arriver trop tard bel et bien présent. Arrivant dans le dos de deux hommes faisant face à une jeune femme, la lune et son éclat lui montra au delà une scène sanglante, des cadavres jonchant le sol et un homme allant vers cette femme. Il était parvenu bien trop tard pour empêcher un bain de sang mais il s'avança, le visage toujours dissimuler, mais ses pas désormais ne l'était plus et attirèrent l'attention des deux hommes... A leurs vues, il savait qu'il était des brigands, sans doute ivrogne et si pauvre qu'ils leur fallaient détrousser les passants pour vivre, mais ce soir avait du être un mauvais soir pour ce groupe. Il s'adressa aux deux hommes à qui il avait désormais capté l'attention.

- Partez... Vos camarades sont morts et assez de sang à couler ici... Alors partez avant de les rejoindre, je ne vous arrêterais pas, saisissez cette chance.

L'esprit humain a beau être idiot, il sait admettre lorsque ses chances sont réduites et l'instinct de survie est là pour donner la limite à la bêtise... Arthur faisait appel à cet instinct pour amener ces deux voyous à se retirer... Il n'avait que faire de leurs actes à venir, les cadavres suffisaient à le convaincre qu'il fallait que tout ceci cesse. Ses mots prononcés avec sincérité et un regard interrogateur entre eux, puis à l'homme ayant tué leurs camarades eurent vite fait d'abattre leurs volontés de prolonger le combat, ils se mirent à courir, passant à côté de l'homme en cape au regard émeraude, qui les suivi des yeux jusqu'à ce que l'obscurité les dévore.
Il approcha lentement des deux seuls encore debout, la femme et l'homme qu'il reconnut comme étant Aranel d'Actellys... Que voila un bien noble visage dans une bien mauvaise situation. La femme demeurait inconnu à ses souvenirs et à la cour, mais rien de bien surprenant au vue de l'endroit.
Il supposa rapidement la situation... Un groupe d'au moins sept hommes si l'on en croit les corps avait tenté de les détrousser, sans doute attirer par cette femme. Sir d'Actellys en avait abattu un certain nombre, c'était regrettable mais il n'y pouvait rien.
Il devait d'abord abaisser l'état d'alerte des deux qui pouvait le prendre pour un ennemi, abaissant sa capuche, il dévoila son visage à l'éclat de la lune, passant ses yeux emeraude sur eux et d'une voix claire mais basse, il s'adressa à eux.

- Veuillez abaisser vos armes je vous prie... Ces voyous sont déjà bien loin en train de savourer le fait de vivre encore après ce carnage, se faisant, il jeta un nouveau coup d'oeil aux cadavres présents, et je ne suis pas votre ennemi... Arthur de Melasinir, représentant officiel des SSR.
Je suis véritablement curieux de savoir ce que vous faites ici, Sir d'Actellys, et de savoir ce qui a amené à la mort de ces hommes... Au vue de votre visage, vous aviez l'air amusé et réjouit de les mettre à mort, et je suis curieux de connaître les motifs d'une telle boucherie.

L'intonation quand il s'adressa à Aranel était courtoise et poli, respectueuse du rang de ce dernier... Mais il n'y avait là aucune douceur, il était même accusateur.
Son attention se porta ensuite sur Ange et alla jusqu'à la flaque de sang née de sa cuisse sans doute blessée.

- Dame... Vous devriez vous asseoir avant que l'état de votre jambe ne s'aggrave, je vais m'occuper de cela...

Cette fois, sa voix était pleine de cette douceur et attention dont il était capable pour rassurer et gagner la confiance des gens à qui il s'adressait. Mais plus que tout, il se lisait sur son visage la sincérité de son inquiétude vis à vis de cette femme, car il n'y avait là rien de faux.

Elle est la, immobile dans la pénombre de cette nuit, nuit chaude et pourtant elle se sent glacé, quel est ce mystère qui refroidis ses entrailles, est ce le sang perdu qui coule plus que de raison, est ce la peur d'une mort probablement certaine ou est ce l'effronterie de l'homme qu'elle a sauvé qui lui glace le sang de par la rage qu'il insuffle en son cœur.

Comment l'homme pouvait il encore trouvé le moyen de plaisanté, de parlé ... La situation de par son coté dangereux ne ferait elle pas taire n'importe qui, mais pire comment des parole si légères pouvaient elles franchir ses lèvres alors qu'il avait fait tant versé le sang.

Si Ange avait épargnés ses agresseurs, ne les blessant que pour survivre l'homme qui lui devait la vie semblait s'être délecté de prendre la leur avec rapidité .. Et bien qu'elle se répugne à le dire, il l'avait fait avec cette étrange joie morbide qu'elle avait déjà tant vue dans le regard des hommes de vengeance.

Et bien Jolie ange, tu semble avoir besoin d'aide, même pas cap...

Son regard se pose dans le sien, lui d'ordinaire si posé et insondable, se trouve maintenant être franchement furieux voir inquiétant, nul doute que si elle n'avait pas un homme contre elle, comme seul bouclier a sa survie, il n'aurait pas été bon pour Aranel de se trouvait face a elle.

Je jure que si ces paroles sortent a nouveau de votre bouche comme qualification a ma personne, c'est vous qui aurez besoin d'aide.

L'homme entre ses bras s'agite, visiblement, il pense et ceux a tord que leur bavardage peut lui permettre une fuite .. Erreur, grossière erreur, Ange le retient an enfonçant d'avantage le poignard dans sa chair.

Nouvelle erreur, mais de la part d'Ange, elle paie cher ce geste, l'homme sous le poids de sa douleur vacille en arrière et Ange se retrouve projetter contre le mur, elle tangue légèrement et quand elle se redresse, c'est pour sentir se formé a ses pieds une important marre de sang.

Elle grimace, trop de sang, beaucoup trop de sang .. Il en reste trois, Aranel a beau avoir finis avec les siens, elle ne saurait resté la sans l'aidé, resté la le regardant tué ses hommes .. Son ancien bouclé est retourné à ses amis, ils la regardent tout trois l'air mauvais .. Nul doute nouvelle confrontation, il y'aura ..

Ange s'y prépare sachant pertinemment que ce sera probablement sa dernière, mais qui y'a t'il d'autres à faire que se battre .. La vie ne lui avait elle pas prouvé maintes fois qu'elle n'était que ça .. Un combat éternel.

Aranel s'approche d'elle .. Deux contre trois, malgré son piteux état, se pouvait il que cela soit jouable, elle pose son regard dans celui de l'homme qu'elle a sauvé et se trouve passablement étonné d'y trouvé de l'inquiétude ..

Quoi que pouvait il bien se passé encore .. Elle suit sont regard jusqu'au sol, oh voila dont le poids de son regard, il a détecté la blessure et alors elle était debout non .. Même si ce n'était pour plus très longtemps.

-Bon laissez faire les pros et attendez derrière moi pas de mouvement brusque je pense que vous devez le savoir mais vu le sang que vous avez perdu faudrait mieux éviter.

Elle le regarde, elle lève les yeux au ciel, le regarde à nouveau, non c'était tout simplement impossible .. Il ne pouvait pas avoir prononcé pareilles paroles .. Elle l'avait pris pour fou, suicidaire .. Mais de la a ce qu'il le soit vraiment .. Pourtant s’il avait dit ses paroles, il ne pouvait que l'être.

Elle inspire profondément, en son état et en l'état de la situation, elle ne peut tout simplement pas se permettre de le remettre à sa place .. Quoique, quitte a mourir, autant réglé son compte a cet espèce de macho arrogant, une gifle ne changerait pas grand chose a la donne.

Pourtant avant qu'elle ai pue donné libre cours a ce geste ardamant désiré et tant mérité, son regard se voit détourné de la personne d'Aranel, de par une ombre qui leur apparait, elle retient son souffle, cherche son épée du regard .. Trop loin .. Elle se saisit habillement d'un silex de plus réduisant son chignon à un maintien délicat.

Amis ou ennemis, en cette nuit plus rien ne saurait l'étonné, si il était ennemi, leurs morts se ferait de façon plus certaines, si il était ami, au vus de sa chance en cette sombre nuit, pour sur il s'agirait d'un autre male arrogant qui réduirait au tapis les bandits restants dans une marre de sang se congratulant ensuite avec Aranel d'être les maitres du monde.

Si la situation n'avait pas été si grave, probablement que le fil de ses pensées lui auraient arrachés un sourire agacé et un regard de part trop habitué a l'arrogance de ses messieurs, totalement blazer, mais il n'en fut rien.

Le nouveau venu lui apparait bientôt clairement, du moins aussi clairement qu'il peut l'être de par la lueur de la lune qui le dessine a sa vue, belle carrure, amplement caché par une cape, il est difficile de voir en lui ses intentions.

Ange tremblante et tenant faiblement sur ses jambes, fait pourtant face, les regards étincelant, silex en main, elle semble prête à mourir dignement ou a tenté un combat pour sauvé ce qu'il reste de sa vie .. Cela est au choix des regards qui se portent sur elle.

La voix de l'homme s'élève bientôt, levant une part d'ombre sur ses motivations, mais une si petite part.

Partez... Vos camarades sont morts et assez de sang à couler ici... Alors partez avant de les rejoindre, je ne vous arrêterais pas, saisissez cette chance.

Ange lève un regard intrigué vers l'homme, la encore si l'horreur de la situation n'était pas si intense, elle aurait pu avoir un sourire ironique, croyait il vraiment que rien que par son bon vouloir, ses hommes allaient filés et tout simplement rentrés a leurs foyers.

Grotesque ... Mais pas plus grotesque que le fait de voir cela arrivé .. Sous les yeux ébahis d'Ange, le peu des bandits restant pris rapidement leurs jambes a leurs coups pour détaler aussi loin que possible du nouveau venu.

Au lieu de baissé armes et d'être rassurée, Ange sert bien plus en ses mains, les seules petites armes dont elle dispose, si les hommes ont filles si vite, c'est que cet homme devait être connu de leur personne .. Mais surtout c'est qu'il devait leur inspiré crainte .. Maintenant resté à savoir de qu'elle coté de la balance du bien et du mal il se trouvait.

Veuillez abaisser vos armes je vous prie... Ces voyous sont déjà bien loin en train de savourer le fait de vivre encore après ce carnage, et je ne suis pas votre ennemi...

Abaissez leurs armes, et puis quoi encore, l'homme était bien arrogant, qui leur disait qu'une fois leurs armes baissés et leurs gardes relâchés, il n'allait pas fondre sur eux pour finir le travail commencé par ceux qu'il avait si habillement fait fuir.

Sans un regard a Aranel, elle pose son regard dans celui de l'homme, fixe, insondable, inébranlable, armes en main, elle ne plie pas, elle attend simplement que la suite des événements tombe, légèrement tremblante de par le sang qu'elle perd mais bel et bien debout.

Arthur de Melasinir, représentant officiel des SSR. Je suis véritablement curieux de savoir ce que vous faites ici, Sir d'actellys, et de savoir ce qui a amené à la mort de ces hommes... Au vue de votre visage, vous aviez l'air amusé et réjouit de les mettre à mort, et je suis curieux de connaître les motifs d'une telle boucherie.

Ange jette un regard surpris a Aranel, puis de nouveau a l'homme, ainsi dont ils se connaissaient et visiblement plus que de nom, décidément elle n'était pas au bout de ses surprises .. Mais au vu de ses dernières rencontres avec les connaissances d'Aranel, nul raison qu'elle soit rassuré, c'est dont toujours armes en mains qu'elle regarde leurs échanges.

Le ton de l'homme est assez curieux, un brin accusateur, malgré qu'il se veuille courtois, pour sur, il n'appréciait pas ce qu'il venait de trouvé, à savoir Aranel et une montagne de cadavre. Ange non plus n'approuvait pas cela, mais les actes d'Aranel lui avait probablement sauvé la vie et elle ne pouvait dont déçament pas le lui reproché.

Elle trouva l'homme fort culoté de jugé ainsi d'acte auquel il n'avait pas assisté, mais la encore, il aurait été mal venu pour Ange de le jugé de quelques manières que ce soit vu que elle et Aranel lui devaient la vie.

Pourtant malgré un respect qui se doit en pareille circonstances, elle reste ce qu'elle est, méfiante en toute chose et ce à juste titre, d'autant plus après ce qu'elle vient de vivre et avec la blessure qui l'affaiblis.

J'abaisserai mes armes, quand il sera fait établis que vous êtes ce que vous prétendez MR, qui me dis que sous cette cape ne se dissimule pas un assassin de la même engeance que ceux que vous avez fait fuir.

Voila que l'homme semble soudainement très intéressé par sa personne ou plutôt par la marre de sang a ses pieds qui tache le sol de sa couleur rougeoyante.

Dame... Vous devriez vous asseoir avant que l'état de votre jambe ne s'aggrave, je vais m'occuper de cela...

Diable et voila, un macho arrogant de plus, forcément il ne pouvait en être autrement, comme si la soirée allait s'amélioré, et puis c'était quoi ce ton doucereux, celui de ses hommes qui se croient le pouvoir de la séduction, ceux qui se croient capable avec un pseudo regard sincère d'embobiné n'importe qu'elle femme dans une feinte confiance.

Bougre l'homme était mal tombé, bien d'autres étaient passés avant lui, elle savait tout de la fourberie des hommes et plus encore depuis que son cœur maintenant si douloureux s'était livré a Haize Sépida.

Je vous serais gré de ne pas vous approchez, je sais très bien m'occupez de ma personne toute seule .. N'en déplaise à certains males arrogants.

Un regard peu amène vers Aranel, regard qui se reporte vers celui qui se nomme Arthur, elle se baisse pour se saisir de son épée, a terre non loin de sa position, grossière erreur, elle vacille dangereusement et ne doit son maintien qu'au mur qui la retient.

La voila bien forcé, le regard fiévreux de se laissé glissé le long du mur pour finir assise, pourtant en ses petites mains tremblantes persistes encore deux silex fort bien aiguisés .. Se battre jusqu'a la mort, ces hommes devaient connaitre cela, si pas, ils l'apprendraient de par l'image qu'Ange donnait en cet instant.

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