Politique et Justice

Ici seront postés les actions du Conseil de Sa Seigneurie et Comte d'Ydril concernant toutes réformes, ordonnances, édits, etc. prisent.

Les réformes, ordonnances, édits et décrets sont datés du mois et de l'année (et non du jour) auxquels ils sont établis, selon le calendrier d'Ydril. Ils sont scellés du sceau de cire verte avec des lacs de soie verte et rouge.




L'édit suivant vient d'être mis en place ; ses effets sont à prendre en compte dès maintenant, et ses obligations à respecter sans aucune forme de dérogation que ce soit. Ceux qui se verront en opposition à cette loi seront sévèrement punis, comme sera décrit plus loin.

Moi, Kalgar de Systolie, Comte d' Ydril, déclare :

Une chambre de commerce sera établie dans Ydril même ; cette louable institution aura pour objectif de recenser et d'établir des listes de commerces de tous genres et des commerçants qui y sont rattachés. La chambre de commerce établira les quotas et régulera les marchandises en transit à Ydril et son territoire, ainsi que les marchandises qui y sont stockées, et établira ainsi un inventaire de marchandises qui sera fourni par les marchands, susceptibles d'être vérifiées par le guet. Tout contrevenant verra sa marchandise saisie et sera l'objet de mesures coercitives.

Tout commerce ayant lieu sur le territoire d'Ydril devra être déclaré aux baillis et les commerçants, identifiés et reliés audit commerce. Leurs ventes devront se conformer aux marchandises déclarées, sous peine de mesures coercitives. Si le commerçant a la volonté d'étendre ou de restreindre son champ d'activité, il devra en informer les autorités. Toute nouvelle installation de commerce doit faire l'objet d'une déclaration à la chambre de commerce ainsi que faire l'objet d'une inspection préalable par les agents du Comte avant son autorisation de mise en place.

Les représentants des grandes guildes marchandes sont invitées rentrer en relation avec la chambre de commerce pour faciliter réciproquement les différentes démarches dont elles feront l'objet.
Une garde maritime sera établie et habilitée à la fouille des navires qu'elle jugera suspect. Toute cargaison suspecte et/ou illégale sera immédiatement saisie et l'équipage du navire mené à quai, puis interrogée. Toute opposition au bon déroulement de ces manoeuvres sera considéré comme acte de trahison et sévèrement puni.
La contrebande, à savoir l'entrée et la vente illégale de marchandises non déclarées sur le territoire d'Ydril est interdit sans conditions ni dérogations. Sera considéré comme criminel toute personne responsable de mise en place d'un réseau de contrebande. Le jugement sera immédiat et rendu par
les officiers du guet sur place si la situation le nécessite, la peine de mort étant appliquée. Sera coupable de félonie tout personne profitant d'un système de contrebande et participant à la mise en place ou détenant des informations au sujet d'un réseau et refusant de les divulguer ; le jugement se fera devant bailli, et la peine de prison s'appliquera. Toute marchandise stockée et/ou mise en vente illégalement sera immédiatement saisie et mise sous scellés au nom du Comte.

Les ventes illégales, considérées comme ayant lieu de "marché noir" sont strictement prohibées. Toute personne vendant illégalement ou vendant des marchandises illégales sera considérée comme étant coupable de félonie ; le jugement sera rendu par un bailli, et la peine de prison sera appliquée. La marchandise sera saisie et placé sous scellés au nom du Comte.

Toute personne ayant des informations à ce sujet est vivement invitée à en faire part au guet ; même de simples informations permettant de mener à une piste sont les bienvenues. Le Comte a établi des récompenses appropriées, et vous invite personnellement à adopter un comportement exemplaire et de veiller au respect de l'ordre et des lois dans votre ville en ces temps de crise. Le respect et la confiance dans les autorités vous garantit une vie sans troubles ; participez au bon déroulement de la vie de tous les jours, nous saurons vous récompenser.



La guerre, les batailles récentes, les batailles à venir... tout laisse à croire que l'avenir sera sanglant. Les guerres épuisent les territoires, réduisent la population, mettent des terres à l'abandon. Et cela continuera tant que les Drows seront sur pied. Les territoires humains sont-ils devenus veules ?
Se sont-ils résignés à se faire mettre continuellement à mal par des hordes de Drows, jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien ? Nous ne pouvons pas permettre cela. Nous ne pouvons pas perdre tout ce que nous avons bâti, tout ce que nos ancêtres ont accompli, tout ce qui fait notre vie : notre travail, notre famille, nos terres. Notre peuple est et doit rester uni, derrière une même bannière. Les Drows ne subissent pas les affres de l'âge, certes ; mais une chose est sûre : il n'ont que trop vécu, ils doivent donc disparaitre.

C'est pour cela que vont être mises en place des "Journées martiales", chaque semaine. Dans un contexte de batailles imminentes, nous ne pouvons pas rester les bras ballants à attendre qu'on vienne nous égorger dans nos propres maisons. Au moins une journée par semaine, chaque citoyen devra se rendre aux terrains d'entraînement de la ville. Une fois là-bas, il recevra des instructions de soldats expérimentés, qui le formeront aux tactiques militaires et au maniement d'une arme. Selon les dispositions physiques, le statut et la richesse et les besoins stratégiques, chacun se verra assigner un entraînement soit : de mêlée, d'archerie, de cavalerie ou de génie militaire.

La survie de tout le monde passe par le respect et l'assiduité à ces journées d'entraînement. Il est du devoir de tout homme en âge et en capacité de servir le Comté de protéger ce qui lui est cher. Préparons-nous aux évènements à venir, et accueillons les envahisseurs comme il se doit : renvoyons les chez eux les pieds devant.



[La restauration de l'Aurys prend place ici. Pour ceux et celles qui se demandent d'où sort ce superbe navire, je l'ai juste repris au nom du Comte car il est abandonné ( cf la description des lieux : https://miradelphia.forumpro.fr/ydril-f122/lieux-t6568.htm )]

Ce vénérable trois-mâts, depuis longtemps abandonné, et ses propriétaires
disparus, moisissait dans la rade d'Ydril, silencieux et majestueux.
Voilures en bernes, attachées et recouvertes de bâches goudronnées pour éviter qu'elles ne s'abiment, cordages pendant des mâts, bois émacié par les intempéries, l'imposant bâtiment ne payait plus de mine. Envahi par les mouettes et autres oiseaux, occupé par des gens mal intentionnés ou simplement de pauvres mendiants sans toit pour se protéger, il faisait peine à voir.

C'est ce qu'à dû penser le Comte Kalgar de Systolie un matin du haut de son castel, en le voyant une fois de plus amarré au port. Car quelques heures après, un détachement de soldats s'occupait déjà de sécuriser les alentours du quai de l'Aurys tandis qu'un autre détachement s'assurait qu'il n'y avait plus aucune personne dans le navire. Les récalcitrants furent
renvoyés sur les pavés sans ménagement. Quelques temps après, arriva le Comte ; encadré de sa garde personnelle et de quelques dignitaires responsables du port, il prit le temps de bien examiner la coque du navire qui s'offrait à ses yeux, tel le flanc d'un animal mis à mal. Enfin, il monta sur le pont, devisant allègrement avec son architecte naval.

En cette belle matinée, le soleil faisait reluire les pavés encore humides de la brume du matin. Un ciel sans nuages surplombait la ville effervescente qui s'égaillait aux son des cris des vendeurs de poissons. Le visiteur se promenant sur les quais pouvait alors admirer les plus gros navires à quai, possession de grandes guildes marchandes ou encore de riches marchands. Enivré par les senteurs douces des caisses d'épices merveilleuses venues de terres éloignées, ou encore envieux à la vue des tonneaux de Hautval déchargés et treuillés dans les entrepôts, de solides dockers suant sang et eau arpentant les quais, tels des fourmis travailleuses portant des charges
bien plus lourdes qu'elles.

Arrivant au niveau des ateliers de menuiserie et de charpente, c'est le bruit régulier des coups de marteaux et les grincements du bois qui l'accueille. Ici, de nombreux navires de toutes tailles sont bâtis, et les bruits de pas sont parfois étouffés dans un épais tapis de copeaux de bois aux senteurs forestières. Poutres et chevrons impressionnants sont sciés ici dans un bruit de râpe, où de courageux menuisiers manient d'imposants outils en équilibre sur le bois.

En passant sous les échafaudages, le visiteur arrive enfin aux cales sèches ; là encore, le bruit des marteaux résonne sur les quais, mais au lieu d'une fraîche odeur forestière, votre odorat sera agressé par les effluves de cuves de goudron chaud et de houille prêts à l'emploi pour refaire l'étanchéité des nombreuses coques attendant leur maintenance. L'ambiance est déjà plus étouffante, et les ouvriers maniant les dangereux liquides s'emmitouflent le visage d'étoffes et de tissus humides pour se protéger des vapeurs délétères. Des couturières s'affairent dans les bâtiments proches à raccommoder d'imposantes voiles en discutaillant vivement.

Au détour de l'entrepôt de madriers se trouve la plus imposante des cales sèches. Une écluse sombre assure aux travailleurs un environnement de travail sec tandis qu'une longue et profonde carrière permet d'installer le navire sur de solides soutiens de bois et de fer. Et dans cette carrière trône maintenant l'Aurys, majestueux, ses trois mâts refaits à neuf se dressant vers le ciel, comme dans une attitude fière et provocante. Les voiles, qui avaient été détachées puis raccommodées, attendent d'être remises en place, pliées sur le quai. Les meilleures équipes de menuisiers, couturières, lamineurs, peintres, goudronniers et houilleurs, architectes navals, forgerons et ferronniers ainsi que d'ingénieurs militaires s'acharnent à la rénovation de ce vénérable navire. Déjà, les coquillages fixés sur la coque ont été détachés et la coque rabotée de frais puis repeinte. Aux effluves âcres s'échappant des écoutilles ouvertes sur le pont, le visiteur pourra deviner sans trop de peine que houilleurs et goudronniers mettent un point d'honneur à ce que l'étanchéité soit parfaite. Les menuisiers, après avoir vérifié, renforcé ou changé l'infrastructure, travaillent maintenant à améliorer les mécanismes de navigation. Certains accompagnent les ingénieurs militaires avec quelques architectes, afin d'installer les nouveaux armements aux endroits les plus judicieux. Les forgerons, quant à eux, vérifient l'intégrité des pièces de métal et refondent les renforts pour en faire de nouveaux, plus résistants. La forge résonne aussi du travail des ferronniers dégoulinants de sueur mais satisfaits de leurs nouvelles pompes en cas de voies d'eau.

Déjà un drapeau frappé à l'écusson du Comte flotte au-dessus de la vigie. L'Aurys aura une deuxième jeunesse, au service d'Ydril cette fois-là. Le Comte a décidé que ce navire, particulièrement imposant et élaboré à la base, allait devenir encore plus. Il deviendra le navire amiral de la flotte d'Ydril. Les réparations et les améliorations prendront encore quelques temps, mais le résultat sera à la hauteur de la qualité du travail des artisans rénovant le bâtiment : ce sera grandiose. Les meilleurs matériaux ont été importés pour l'occasion : que ce soit du bois des forêts humaines ou des alliages fondus dans les profondeurs des montagnes des nains, on peut y voir un réel souci de qualité.

Il est projeté de faire de ce navire un bâtiment de siège plus que d'abordage ; il sera généreusement doté d'armes fixes lourdes et de moyens de destruction de grande envergure. Balistes, catapulte, et même un éperon de proue. Le tout, bien sûr, agrémenté de projectiles incendiaires et de feux grégeois. Et, bien que ce navire ne soit pas primairement destiné à l'abordage d'autres navires, il n'en disposera pas pour autant de peu de soldats, bien au contraire. Un solide détachements de soldats y sera attribué, ils seront sous les ordres du capitaine du navire. De plus, vu l'importance de ce qui sera le navire de ligne amiral, deux frégates l'abordage seront assignées à son escorte.


A ce sujet, plusieurs postes sont à pourvoir ; vous serez des corsaires sous les ordres du Comte.

- Un capitaine de navire, homme ou femme, sachant faire preuve de sa
valeur. Vous aurez l'Aurys sous votre commandement, ainsi que ses deux
frégates d'escorte (poste le plus important à remplir)
- Un second de navire
- Des officiers
- Des ingénieurs de siège et des artilleurs
- Des matelots et des soldats

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