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MessageSujet: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 21 Fév 2010 - 12:04

Les trompettes résonnaient dans la bise matinale et printanière, alors que les étendards de tous les vassaux du Roi et de Diantra flottaient mollement au-dessus des tribunes des nobles. Le terrain de jeu était encore vide du son des sabots qui martèlent le sol et de celui des lances qui percutent l'acier des armures. La foule s'assemblait paisiblement autour de la lice, respectant les cordons de délimitation avec discipline. Déjà au loin, on pouvait apercevoir l'armure étincelante du premier chevalier qui allait pénétrer dans l'arène, sous les vivats de la foule. Instant de gloire intense pour chaque participant! Le discours du Roi avait déjà résonné au-dessus du terrain de jeu et le défilé pouvait à présent commencer.

[HRP: Chevaliers, vous faites votre entrée et les hérauts vous présentent à la foule! Saluez, soyez fier, demandez vos faveurs, bref le Tournoi commence]

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 21 Fév 2010 - 14:25


Enfin… nous y sommes...

Quelques mots tout simples mais qui pourtant voulaient dire tant de choses. Car après des semaines d’attente, d’intense préparation, d’entraînements rigoureux et interminables, le tournoi de Diantra venait de commencer ! Cet événement majeur allait permettre à la noblesse des quatre coins du royaume de se rassembler, de s’affronter… et accessoirement de faire preuve de son absolue loyauté envers le roi. Les derniers mois avaient de fait été agités par de violents soubresauts : la guerre civile, la rébellion des barons du Nord, le siège de Diantra, l’invasion drow en Oësgard à peine quelques semaines auparavant… non décidément le calme ne régnait plus sur le royaume, et ce tournoi serait pour Trystan une occasion rêvée de souder ses vassaux autour de lui face à la menace omniprésente des terrifiants Osts du Puy d’Elda.

Le baron d’Ysari avait été l’un des tout premiers à répondre favorablement à l’invitation du monarque, et ce dès que la missive annonçant la tenue de ce tournoi royal lui était parvenue. Grand amateur de joutes, Harnyll ne pouvait pas être absent en ce jour et comptait bien démontrer à tous les talents des seigneurs du Sud dans le noble art de la lice. Lui-même ne cherchait pas par sa venue à démontrer son allégeance au roi, car jamais, dans l’histoire du royaume, Ysari n’avait été terre rebelle. Et bien qu’Harnyll ait profondément déploré l’abdication d’Ultuant, sa loyauté envers Trystan ne pouvait être remise en cause par quiconque.

Tandis qu’un héraut s’avançait, prêt à déclamer ses titres, Harnyll vérifia de nouveau son équipement. Un tournoi n’est pas un évènement où le hasard et l’impréparation pouvaient avoir leurs places, aussi chaque pièce d’équipement, chaque mouvement, chaque attitude, devaient être revus et répétés encore et encore, jusqu’à ce qu’ils deviennent des mécaniques parfaitement huilées.

Cuirasse, épaulières, jambières, solerets… tout l’équipement du baron était de la meilleure facture que pouvait produire les maîtres forgerons d’Ysari, tout en faisant preuve d’une grande sobriété, le baron ne prisant guère l’ostentation. Le seul élément de décoration se trouvait sur la cuirasse et constituait en un fin ciselage d’un Sirfon, l’emblème de la baronnie d’Ysari. Bien entendu, le baron chevauchait Bayard, son grand destrier à la robe d’ébène, son fidèle compagnon de joute depuis plusieurs années.

Harnyll sentit les muscles de son robuste destrier se raidir sous l’attente. Comme lui, Bayard avait hâte de rentrer en lice.

Du calme, mon joli… du calme, murmura le baron à l’oreille de sa monture.

Le baron savait que son premier adversaire représenterait Christabel, le comté de la reine elle-même. Il s’agissait d’un grand honneur pour lui d’être ainsi confronté dès son entrée en lice à un adversaire représentant une terre aussi prestigieuse. Harnyll était sensible à ce que Christabel affronte un territoire qui ne pouvait ni prétendre être une grande puissance économique, ni s’imposer comme puissance militaire. Les Cinq veillaient vraisemblablement sur la destinée d'Ysari lors du tirage des concurrents.

Parcourant le champ de joute du regard, Harnyll du admettre que l’affluence pour ce tournoi atteignait un niveau hors du commun. Autour de lui, les armures étincelaient sous les rayons du soleil, les étendards représentant les armes de tout les nobles du royaume claquaient fièrement sous la légère brise qui balayait la lice en cette belle journée de printemps : gueules, lions, chimères, dragons, écus brodés d’or ou de sable…

Dès son arrivée dans la capitale, quelques jours plus tôt, Harnyll avait été frappé par la quantité de personnes qui se pressaient en ville pour assister à ces joutes. Ducs, comtes, barons, chevaliers avec ou sans terres, écuyers, toute la noblesse humaine ou presque avait répondu présente à l’invitation de Trystan. En ces temps troublés où les suspicions sur la loyauté de tel ou tel allaient bon train, rares étaient les seigneurs à oser refuser une invitation de leur suzerain.

Bien évidement, à côté de ces nobles invités, d’autres visiteurs moins recommandables comptaient eux aussi venir profiter de ces joyeuses festivités. Mendiants, charlatans, tire-laines… toute la lie de Diantra et des environs voulait elle aussi assister à cette grande fête afin de plumer les pigeons qui se pressaient en nombre aux alentours de la lice de joute. Une bourse pansue de marchand par ci, un jeune artisan entraîné dans une partie de dés par là, les profits seraient nombreux pour ceux qui marchaient à côté de la légalité. Un sourire aux lèvres, le baron d’Ysari se dit que les milices de la ville auraient vraisemblablement fort à faire durant les prochains jours pour éviter les débordements.

Le calme se fit autour de la lice lorsque le héraut s’avança et s’inclina bien bas devant la tribune royale où siégeait le monarque en personne, au côté de sa belle épouse, Lilianna, comtesse de Christabel, dont Harnyll allait sous peu affronter le champion. La présentation officielle des concurrents venait de commencer :

Votre Majesté, ma reine, nobles seigneurs et gentes dames, j’ai l’honneur de vous présenter le premier concurrent qui entrera en lice lors de ce grand tournoi royal : Harnyll de Hetalia, Baron d’Ysari et Vicomte d’Adamantine !

Tandis que les applaudissements retentissaient en tribune, Harnyll releva le venteau de son casque et envoya un baiser à l’attention de sa douce et tendre, Lucrèce de Hetalia, présentement assise dans la tribune d’honneur aux côtés de Gregor de Hautetour, le vieux compagnon d’armes du baron qui avait délaissé ses responsabilités à Arcani pour accompagner son seigneur et sa dame.


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Gaucelm d'Odelian
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeLun 22 Fév 2010 - 10:25

Cléante de Prademont


Un léger vent doux et printannier rendait le début de journée des plus agréables. Les volées de moineaux s’étaient tus pour laisser les instruments cuivrés emplir de leurs chants les alentours de la lice. Chaque participant avait défilé depuis la porte est de Diantra, porte qui était devenu célèbre pour être la première à céder face aux assauts des royalistes. La foule des curieux s’agglutinait derrière les gardes de la ville, qui formaient un cordon de sécurité en serrant les rangs le long de la route à peine refaite. Les vivats et les encouragements, sublimés par quelques rires de jeunes filles troublées par le sourire timide d’un écuyer, ou par celui plus assuré, d’un chevalier. Cléante de Prademont, représentant d’Odélian, chevauchait sur son destrier odélian, précédé par les étendards de Prademont et d’Odélian, unis sur la même hampe. A ses côtés, écuyers et héraut trottinaient sans broncher, alors que les premiers candidats pénétraient sur le terrain de jeu, accueillis par un brouhaha ravi. L’étendard d’Ysari menait le cortège. On disait le baron bon et fier combattant, un adversaire honorable. Le jeune Prademont en profita pour jeter un coup d’œil rapide aux blasons qui étaient fixés audessus de la tribune. Moults jouteurs de renom avaient répondu présent, de Marin, de Firmelong, des vedettes dans leur discipline, connu par la jeunesse nobliaude dont faisait parti ce bon Cléante. Ydril, Soltariel, Langehack, Missède, tous étaient présent.

Le jeune homme déglutit difficilement alors qu’il pénétrait dans l’arène, recevant les applaudissements et le son des cors comme une claque. Du haut de son quart de siècle, il connaissait pour la première fois, la ferveur d’un tournoi royal, lui qui tournoyer en Odélian avec les différents fils de nobles familles. Engoncé dans son armure étincellante, ses longs cheveux ondulés et châtain, encadré son visage au traits fins, malgré le nez proéminent, héritage des Prademont. Ils avaient un nez … Que disje un nez, c’est un roc, c’est un cap, c’est une péninsule … Cependant, il était beau, très beau, même si il restait assez timide et loin de l’arrogance de certains bellâtres. Il tira sur les rênes et fit pivoter Baron, sa monture pour se retrouver face au Roi et à la Reine. Son héraut attendit les diverses présentations, puis s’avança est parla haut.

Votre Majesté, Reine des Hommes, nobles seigneurs et gentes dames. J’ai le plaisir de vous présenter Cléante de Prademont, chevalier de l’Ordre du Cygne, seigneur de Prademont et représentant le glorieux comté d’Odélian.

Le héraut reprit sa place, alors que les hourras reprenaient et que le jeune odélian s’inclinait devant le couple royal. Sa main se crispait sur son casque, qu’il tenait sous le bras, dans une tentative de se montrer assuré. Ses entrailles semblaient s’amuser à faire des nœuds, même si il restait déterminer à se montrer digne de l’honneur que lui avait fait le comte, en le choisissant. Il avait le trac, mais il allait leur montrer, qui était Cléante de Prademont.


Dernière édition par Gaucelm d'Odélian le Mar 23 Fév 2010 - 9:01, édité 1 fois
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Arnhild Níðhöggr
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeLun 22 Fév 2010 - 13:35

L'ambiance du tournoi Royal était tout autre que celle du tournoi d'Arcani. Il y avait bien plus de monde dans la cité royale, bien plus de chevaliers, de badauds, de nobles et de spectateurs. Bien plus de bruit aussi et il était dur à croire qu'un événement pareil puisse engendrer autant de sons peut importe l'endroit où l'on se trouvait.
La foule attendait avec impatience l'entrée en lice des Chevaliers et de nombreux concourant n'attendaient que le début du tournoi.
Chacun essayait d'identifier ses adversaires potentiels par le biais des blasons et des armoiries, certains étaient aisés à reconnaître mais d'autres étaient moins connus. Parmi tout cet étalage de puissance de la part des chevaliers, il en était un qui n'affichait pas le faste des autres nobles. Ce jouteur possédait une armure simple, sans grande décoration et son blason, un Dragon enserrant un arbre, était totalement méconnu. Sans doute était ce là un petit noble ne possédant pas un grand territoire ni une grande richesse. La plupart des autres jouteurs l'ignorèrent alors qu'il patientait un peu à l'écart, l'arrogance des uns envers les supposés plus faibles ne permettant pas d'intérêt pour chercher à savoir qui était ce chevalier discret.
Personne ne sembla remarquer le fait que le chevalier s'était détourné du chemin afin d'éviter d'être aperçu par le Baron de Hetalia qui faisait son entrée en premier dans la lice. A présent il attendait patiemment son tour parmi les autres concurrents.

En apparence, ce chevalier possédait une armure d'un gris sombre, épurée mais néanmoins de bonne facture. Les écuyers et nobles ayant participés au tournoi d'Arcani le reconnurent aussitôt comme étant le Chevalier d'Adamantine, un mystérieux jouteur qui s'était distingué en désarçonnant le Baron de Hetalia en personne et en tenant tête au régent d'Ydrill. Son existence était sujette à de nombreux ragots, surtout avec l'épouse du Baron de Hetalia dont il s'était présenté comme le champion personnel.
Les serviteurs de Harnyll s'aperçurent rapidement de la présence du Chevalier d'Adamantine mais il était trop tard pour en avertir leur maître maintenant qu'il était entré dans la lice en premier.
Le Chevalier attendait patiemment, entouré de ses serviteurs qui empêchaient les autres écuyers d'approcher pour chercher des informations. Son casque fermement rivé sur son armure, le mystérieux jouteur ne laissait rien paraître de ses traits. Et il y avait une raison toute simple pour que l'identité de ce Chevalier ne soit pas révélée.
Sous l'armure se dissimulait en fait une femme, une parfaite étrangère provenant d'en dehors des terres du Royaume de Diantra. Elle ne combattait aucunement pour la gloire ou l'argent, elle était ici pour remplir une mission : protéger le Baron de Hetalia sur ordre de sa propre épouse.
Personne n'aurait cru un instant que l'armure dissimulait une simple mercenaire Nisétienne. Et Arnhild faisait tout pour que personne ne puisse le découvrir.
Si la vérité éclatait alors non seulement elle serait arrêtée mais de plus elle entacherait l'honneur des Hetalia car ceux-ci auraient permis l'inscription au tournoi d'un non-noble et encore pire d'une femme.
Il était donc hors de question qu'elle ne se permette qu'on l'identifia.
Les questions et paroles lui étant adressée ne récoltaient qu'un mur de silence, au risque que son mutisme puisse froisser la personne des autres concurrents. Qu'importe qu'ils se mettent en colère car ils ne recevaient pas de réponses, Arnhild n'en avait pas à leur fournir.

Le Chevalier d'Adamantine laissa quelques chevaliers passer entre lui et le Baron de Hetalia. Harnyll allait sûrement recevoir un choc de revoir sur la lice le fameux Chevalier contre lequel il avait jouté de nombreuses semaines plus tôt, peut être même pensait il ne jamais le revoir. Mais les circonstances en avaient décidé autrement et Arnhild fit son entrée sur la lice. Du fait de son blason inconnu, beaucoup eurent du mal à identifier le chevalier qui s'avançait mais la foule lui adressa quand même ses encouragements au même titre que les jouteurs les plus connus.
Arnhild stoppa sa monture et fit face au couple royal comme l'exigeait la coutume. C'était la première fois que la mercenaire observait le roi et la reine et, intérieurement, cela l'intriguait d'observer d'aussi puissantes personnes. La Nisétienne provenait d'une terre où il n'existait ni roi ni noblesse et poser les yeux sur un couple royal était un spectacle rare.
Le rêve de tout mercenaire était d'obtenir un contrat avec un roi, signe d'une grosse récompense à la clef mais aujourd'hui Arnhild ne serait qu'un simple Chevalier joutant pour un petit fief méconnu.

D'ailleurs, elle n'aurait peut être pas du se confectionner un étendard en vitesse sur le chemin du tournoi. En effet elle avait utilisée le blason de son clan, représentant le Dragon Nïðhöggr, le Dragon enserrant le monde (représenté par un arbre gigantesque). Si Trystan ou un vieux noble avait déjà entendu parler des mercenaires du Clan des Dragons alors le blason du Chevalier d'Adamantine risquerait d'attirer la suspicion.
Mais, en observant de près le Roi au travers de sa visière, Arnhild se rendit compte que le roi était aveugle !
Elle avait suffisamment observée Morphaie pour reconnaître les signes de la cécité chez une personne. Le roi ne verrait donc pas le blason de la mercenaire.
Arnhild, silencieuse et droit sur sa selle laissa alors le héraut la présenter au couple royal et au reste de la noblesse disposée dan la tribune. Le Héraut du relire une seconde fois la liste des candidats pour énoncer les titres du fameux chevalier mystère qui conservait son casque sur la tête et ne relevait pas sa visière. N'y avait il pas une autre personne possédant le tire d'Adamantine qui était passée quelques instants plus tôt ?


Votre Majesté, ma reine ..nobles seigneurs et gentes dames, j’ai l’honneur de vous présenter le Sieur Jörmungand, Chevalier d'Adamantine et représentant le Fief de Féoda !

Féoda .. un petit fief sans grandes prétentions mais c'était là la condition minimale pour qu'un jouteur puisse entrer dans la lice : posséder un titre.
Arnhild s'inclina respectueusement devant le couple royal avant de reprendre sa route. Son regard se porta alors vers Lucrèce qui ne la quittait pas des yeux. Elle seule connaissait le secret qui résidait dans l'armure. Les deux jeunes femmes n'avaient pas instaurée cette stratégie pour la gloire ni pour l'argent, Harnyll allait sûrement être à nouveau en colère mais il ne savait pas que cette manoeuvre avait été faite uniquement pour lui.
La mercenaire salua Lucrèce et alla se placer à la place qui lui était réservée. Dès lors, elle chercha à ne pas croiser le regard du Baron de Hetalia, les événements étaient désormais en marche.
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 10:05

Grégoire de Mélau



- Maître Arthur, il va être l'heure d'aller défiler devant le Roi.

- Jonas, jusqu'à la fin de ce tournoi ou jusqu'à ce que je me sois dévoilé en ces lieux, vous-même, appelez moi Grégoire, pour plus de sécurité.Autrement, vous avez fait ce que je vous ai demandé ?

- Bien entendu. Erac sera représenté par Ciaran de Valis, un chevalier errant jusqu'alors selon mes informations...

- Trystan aurait choisit un chevalier de passage plutôt qu'un de ses chevaliers... Curieux, mais soit... Et bien, j'espère le trouver sur ma route, et me montrer assez habile pour demeurer digne de mon nom devant lui.

-Maître, je ne voudrais pas vous interrompre dans vos songes, mais nous ne pouvons nous permettre d'arriver en retard.

Le chevalier improvisé se leva, enfilant son heaume et sortit après que Jonas lui ai soulevé le pan de la tente, se dirigeant vers le semblant d'écurie installé à côté ou attendait sa monture, portant une couverture légère et noire où figurait le coq, symbole et blason du Godefroy de Caris. Il salua un jeune homme d'une vingtaine d'années qui serait ici son hérault avant de monter en selle avec l'aide d'un écuyer.

Devant lui, Jonas le salua, lui souhaitant bonne chance, même pour des présentations au Roi, avant de s'écarter alors qu'Arthur et son hérault se mettaient en route pour rejoindre les autres chevaliers participants à ce tournoi...

Il en laissa passer une dizaine avant de s'avancer à son tour, sous les acclamations de la foule en joie au passage de chacun de ses hommes qui très vite leurs offriraient un divertissement des plus bénéfiques après les drames passés. Il regarda autour, scrutant ces hommes, ces femmes et ces enfants, tous réunis ici, les saluant d'un geste simple de la main.

Tous le voyaient pour ce qu'il n'était que dans l'idéal... Bien qu'il ne serait pas mercenaire si il devait être chevalier, ce qui était le cas en ce jour, le démontrant par cette armure noire qui ne laissait aucun indice, qu'une faible lueur au travers des étroites visières, de ce regard d'émeraude qui était des plus connus à la cour d'Erac et de Diantra... Mais il perdait son éclat sous l'enveloppe de métal.

Le hérault s'avança alors que le cavalier s'arrêtait devant la tribune royale, s'inclinant respectueusement.

- Votre Majesté, ma Reine... Nobles seigneurs, gentes dames... Et vous, venant de toutes les contrées, j'ai l'honneur et le privilège de vous présenter Grégoire de Mélau, Chevalier Mercenaire représentant en ces jours le Seigneur Godefroy de Caris.

Godefroy de Caris était un petit seigneur des plus respectables de Scylla, bien que son âge et une maladie le rongeant ne lui permettent de vivre encore très longtemps... Fut une époque où Arthur lui avait permit de survivre à un complot d'un de ses neveux en le prévenant et en neutralisant ce dernier... Depuis ce jour, il avait une dette d'honneur envers lui, et c'était en cette occasion qu'il avait choisit d'en user.

Une nouvelle fois, d'un geste de la main, il salua la foule, s'inclinant finalement devant le couple royal, tout autant que sa monture d'ailleurs, avant que son hérault ne se soit reculé, se posant auprès de son maître alors qu'arrivait un nouveau chevalier.
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Siegfried Behn
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 11:09

Cela ne fait que peu de temps que la guerre civile est terminé, les gens semblent bien réagir. L'espérance de vie humaine a de bon que les rancœurs sont moins tenaces. Nous les éphémères comme les elfes nous appellent ne pouvons nous permettre de trop regarder en arrière... Tout le beau monde de Diantra, les nobles mais aussi le peuple, les artistes et même des mendiants, tout le monde est là réunis pour passer un bon moment de détente.

De l'extérieur il est difficile d'imaginer ce qui est arrivé à la ville quelques temps auparavant. J'ai pris depuis peu la tête du Lys d'Or, cet ordre autrefois très puissant est ressortis terriblement affaiblis de cette guerre civile. Nous ne sommes plus qu'une poignée et je dois reconstruire l'ordre. Ce tournoi est parfait pour montrer à tous la puissance du Lys et peut être que certains participants auront un profil intéressant.

Je suis dans la tente, la foule est en effervescence. Les gens acclament les chevaliers qui se présentent à la tribune royale. Je suis venu accompagner d'un ecuyer de l'ordre, Jarvis. Un pan de la tente se soulève, c'est Jarvis. Il est allé chercher ma monture aux écuries. Il rentre effectue le salut militaire de rigueur puis il me dit:


"Maître du Lys, votre monture est prête si vous voulez nous pouvons y aller maintenant."

Bien que l'ordre soit moins militaire au sens strict que le reste de l'armée, je tiens à cette rigueur peut être que cela me viens du temps ou j'étaie officier dans l'infanterie...

Je me lève, je porte mon armure habituelle. Sur celle ci on voit sur l'épaule gauche le blason de ma famille, une tête de Lion et sur la droite le symbole du Lys d'Or. Je prends mon heaume qui posé sur une table, je le cale sous mon bras gauche.
Après avoir rendu son salut a Jarvis je lui dit:


"Très bien merci Jarvis, tu m'accompagnera. Prends les brides de mon cheval et suis moi."


Je m'avance en dehors de ma tente et je prends le chemin qui mène à la tribune Royale. Jarvis et ma monture derrière moi. Je salue la foule qui s'est amassée en nombre pour l'occasion, on ne voit plus que le plaisir sur leur visage peut importe leur classe sociale.

L'adrénaline et l'envie m'envahissent je suis très excité c'est la première fois que je participe à ce gendre de tournoi. La foule qui harangue les concourants me donne envie de faire bonne impression....

J'arrive enfin près du héraut qui m'annonce.


"Votre Majesté, ma Reine, nobles Seigneurs et gentes dames et damoiseaux...ainsi que vous tous peuple de Diantra. J'ai l'honneur de vous présenter le Sieur Siegfried Behn, de la noble maison Behn, Maître du Lys d'Or de notre belle armée de Diantra."

Je suis face à la tribune Royale, j'exécute le salut militaire en signe de respect envers la famille royale. Puis je m'incline devant le reste de la tribune. Puis je me tourne face à la foule et je les salues également de la main. Jarvis fait de même et fait incliner mon cheval.

A peine terminer qu'un nouveau chevalier se présente déjà dans l'allée menant à la tribune. Jarvis et moi même quittons la palce et nous dirigeons vers les coulisses de la Lice.
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Ciaran de Valis
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 12:03

Enfin le tournoi...

Ciaran avait piaffé d'impatience quand il avait apprit qu'il allait se tenir un tournoi au sein même de Diantra la toute puissante, ce qui avait fait rire Astéride de le voir si fébrile, lui d'habitude si calme. Mais la joute était son terrain de prédilection et il était connu dans tout le royaume pour être un fameux jouteur. Sa force et ses sens aiguisés, hérités de sa mère, n'y étaient pas étrangers.

Tout avait été très vite au cour des dernières semaines.

Lui qui avait pensé quitté Astéride pour ne pas entacher son nom, se retrouvait aujourd'hui fiancé à elle et serait bientôt marié avec la jeune fille. Quand il avait compris qu'elle n'hériterait pas d'Erac et devrait quitter son confort pour disparaitre, les choses s'étaient éclaircies dans son esprit et il avait alors accepté sa demande en mariage peu conventionnelle avec joie.

Ensuite, il avait été voir le roi pour lui demander la main de sa soeur. Une rencontre qu'il avait appréhendé, qui avait plutôt mal débuté, le roi se montrant fortement suspicieux à son égard et l'assaillant de questions toutes plus intimes les unes que les autres. Mais Ciaran ne s'était pas démonté. Il était âgé après tout, bien que cela ne semble pas être, et il n'allait pas se laisser désarçonné par un homme qui pourrait être son fils. Il avait répondu avec calme, se montrant convaincant et montrant sa loyauté et sa sincérité en avouant qui il était réellement. Il avait joué quitte ou double en disant cela. Le roi aurait pu s'horrifier de marier sa soeur à un demi drow. Etrangement, cela n'avait pas été le cas. Cela avait même paru le soulager au final. Astéride lui avait expliqué par la suite que son frère voulait qu'elle vive heureuse avec son mari le plus longtemps possible et vu la longévité des hommes, cela n'aurait pas pu être le cas avec un humain. Ciaran vivrait plus longtemps, si les dieux le permettaient.

Ils étaient donc fiancés, bien que la nouvelle ne soit pas répandue et il se présentait aujourd'hui sous les couleurs d'Erac. Une façon de laisser aux gens le soin d'en tirer leurs propres conclusions... Un chevalier errant, joutant jusqu'ici sous son propre nom qui, aujourd'hui, atborait le blason de la famille du roi et allait, d'ici quelques minutes, demander la faveur d'Astéride. Aucune doute que les commères allaient pouvoir en faire des gorges chaudes.

Mais il fallait reconnaitre qu'il avait fier allure dans son armure luisante. Son étalon était recouvert des couleurs d'Erac et carapaçonné pour le protéger des vilains coups. Ils avaient fait tant de tournois tous les deux... Ils se connaissaient par coeur. L'étalon tremblait sous les jambes de son cavalier, impatient de pouvoir se lancer de toute sa puissance à la recontre d'un adversaire. Ciaran lui flatta l'encolure tout en murmurant quelques paroles apaisantes.

- "Votre Majesté, ma gracieuse Reine, Nobles damoiseaux et gentes damoiselles, peuple de Diantra, j'ai l'honneur de vous présenter le chevalier de Valis, qui représentera la noble et prestigieuse maison d'Erac."

Ciaran ne portait pas encore son heaume pour les présentations et ses boucles brunes encadraient son visage séduisante et bronzé, dissimulant à la perfection son héritage sombre. Il salua la reine et le roi, puis son attention se porta sur la soeur de sa Majesté, dans la tribune d'honneur. Il s'avança jusqu'à elle, avant de lancer :

- "Ma Dame, ce serait un honneur que de jouter en votre nom, m'accorderez-vous ce privilège?"

Leurs regards complices et amoureux se croisèrent et une fine étolle entourant les épaules de la jeune fille fut envoyée par sa main jusqu'au chevalier qui l'attrapa au vol et l'attacha à son gantelet. Il avait la faveur de la demoiselle d'Erac. Satisfait, il retourna à sa place et laissa sa place à un autre chevalier.
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeMer 24 Fév 2010 - 14:24

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La Lice Aldebarandesylande

Bientôt la Joute.

C'était le maître mot de tout les hommes, et peut être femmes, avaient à l'esprit. Pour l'heure, le temps était aux présentations et aux demandes de faveurs des jolies demoiselles. Contrairement à Ciaran de Valis qui était réputé depuis de nombreuses années pour être un jouteur habituel et par dessus tout doué, c'était la première fois qu'Aldébaran de Sylande faisait son entrée devant toute une foule. A vrai dire, le seul Noble qu'il avait réellement rencontré jusqu'à présent était le Marquis de Sephren, Duc de Langehack et Sénéchal du Roi, Kazil de Sephren ! C'était à cet homme que le jeune chevalier de dix neuf ans avait juré allégeance il n'y a pas si longtemps que cela. En fait, depuis des générations et des générations, il était le premier à être devenu chevalier. En fait, il avait été l'élève du Lion d'Or de Langehack. D'ailleurs, le Héraut n'allait pas tarder à annonce que le Monsieur de Sylande représenterait Langehack. Preux et fier Chevalier ainsi que jouteur vertueux, c'était la réputation qui précédait le Chevalier d'Astalith. Alors pourquoi donc ne participait-il pas au Grand Tournoi Royal ? En réalité, Lysandre se trouvait dans les tribunes comme tout les autres Nobles. Dans le petit espace réservé aux grands noms de Langehack. Quiconque daignerait porter son regard sur le bel homme constaterait aisément que son bras gauche était en permanence plié. Un foulard violacé passant autour de son cou lui permettait de garder cette position en permanence. En fait, il paraîtrait que Lysandre d'Astalith se soit cassé le bras gauche pendant la reprise de Diantra. C'était en tout ce qui expliquait sa présence dans les tribunes et non en lice.

Bref, le Chevalier de Langehack fit son entrée en Lice à dos de cheval et observa les spectateurs. C'était... un rêve pour celui qui n'aurait pas pensé devenir chevalier plus tard. Ce fait, il le devait à l'enseignement et à l'accompagnement de Lysandre. De sa propre initiative, Aldébaran n'aurait su que faire pour ce premier évènement de grand ampleur. Lysandre lui avait conseillé de faire le tour de la lice et des tribunes tout en saluant le public mais finalement le jeune homme se contenta de faire une halte devant la tribune royale. Sur ce geste décisif et décidé de son propre gré, le hérault annonça le nouveau nouveau.

Votre Majesté, ma Reine, Nobles Seigneurs et Gentes Dames... Aldébaran de Sylande, Chevalier de Langehack !

Le Chevalier de Sylande inclina la tête pendant de longues secondes, ému par les nombreux applaudissements. Les réactions dans la Noblesse étaient multiples et toutes n'étaient pas bienveillantes. Ceux qui était jaloux de la réussite globale de Lysandre se frottait les mains à l'idée de voir Aldébaran se vautrer lamentablement à cause de sa faible expérience dans le domaine de la joute. D'autres étaient émus de voir que la jeunesse avait encore tant à prouver et que la chevalerie ne dépérissait pas. L'Ordre de la Rose Blanche n'était pas connu pour son grand nombre et connaissait des périodes très difficiles. En date, l'humiliation de Gaucelm d'Odélian restait dans leurs esprits. A cause de cet homme, le surnom de Chevaliers Fleuristes s'était répandu dans de nombreux recoins de la Péninsule. A Langehack, Aldébaran était perçu comme l'espoir le plus prometteur. C'était comme s'il assimilait tout ce qu'il percevait. Il avait reçu ce don rare et sans celui-ci, Lysandre ne l'aurait probablement jamais formé à la Chevalerie Humaine. Bref, Aldébaran tenait particulier à rétablir l'Honneur et le sens de la Vertu de Langehack. En aucun instant il n'imaginait remporter le Tournoi. Comme beaucoup, il se demandait qui pouvait bien être le Chevalier Noir...

La faveur d'une demoiselle, ce serait pour un avenir proche.
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Tarja Hietala
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 11:15

Le Grand Tournoi Royal. Enfin, j'y étais. Depuis qu'il avait été annoncé, l'envie d'y participer devenait en moi de plus en plus grand au fil des jours. C'était une grande occasion pour moi, celle de pouvoir combattre avec les plus grands chevaliers humains, de pouvoir m'assurer que ces contrées humaines n'étaient pas remplies de personnes comme ceux avec qui, ma mère avait eu une embuscade, et à cause de qui elle perdit la vie. C'était un grand challenge pour moi, d'affronter des personnes sûrement meilleure que moi et de n'avoir comme espoir, que de gagner. Bref, je m'étais renseignée de tout les coins pour savoir comment je pouvais participer à ce tournoi, mais les chances étaient faibles, je n'étais pas chevalier donc..

Mais, finalement, une personne, un membre du culte de Néera était venu à ma rencontre, ils avaient appris que je cherchais à devenir participante de ce tournoi et ils recherchaient justement un chevalier pour représenter Néera, cette déesse qui n'est resté qu'une journée sur Miradelphia mais qui a déjà fait tant. J'acceptai leur proposition, non pas juste par envie de participer au tournoi, mais j'étais d'accord en partie à leur dogme. Et c'est comme ça que je pus participer à cet évènement. Je m'était vêtue du meilleur équipement que je possédais.

Mon armure, faite sur mesure, avait été commandée par mon père il y a quelques temps. De couleur blanche, une des couleurs du culte, elle était parfaitement adaptée à mes formes et montrera donc à tous que je suis une femme. Elle juste, parfaite. Elle me permet de pouvoir faire des mouvements amples sans pour autant être moins protégée que certains chevaliers qui portent de ces armures où même marcher est une réelle épreuve. La finesse des forgerons elfes, mon heaume, plutôt mes heaumes, puisque j'en possède deux, un exclusivement pour le combat couvrant toute ma tête, ne laissant rien visible et donc, surtout pour la joute, me protégeant à tout endroits. Mon deuxième, celui que je porte en ce moment, reste un "heaume de voyage", laissant à découvert mon visage et surtout mes oreilles, ce que je préfère. Sous cette armure, eh non, je ne suis pas complètement nue, je porte des vêtements souples. Mon arme, n'était pas elfique, mais je la possédais de mon métier, être maître d'arme me donnait accès à toutes sorte d'arme et celle là, je l'avais utilisé que peu de fois, elle était donc presque neuve et, de bonne qualité. Un hennissement me sortit de mes pensées. Sleipnir, mon cheval, était le meilleur compagnon que je n'ai jamais eu. Il était déjà un peu vieux, puisque mon père me l'avait acheté dans ma jeunesse, de longs entraînements avec lui avait crée un lien entre nous deux, aussi forts, que, j'imagine, beaucoup des participants. Dans une joute, un combattant doit être en confiance avec son cheval et vice versa. Il portait aussi une armure, elfique, blanche.


"Oui, Sleipnir, le premier chevalier passe, on passera bientôt." Dis-je d'une voix rassurante.

Le premier entra en Lice. Il fut annoncé comme Harnyll de Hetalia. Hetalia... Je fus des plus étonées, son nom ressemblait de près au mien, c'était étrange qu'un nom humain ressemble autant à un nom elfique. Par cette ressemblance de nom, ce chevalier m'intéressa alors beaucoup. Son armure semblait avoir été préparée juste pour ce tournoi et était plutôt belle. Il releva le venteau de son casque pour envoyer un baiser à la direction d'une femme, la sienne, sûrement. Cette femme était, d'ailleurs, très belle. Aux applaudissements, je me doutais que cet homme était très connu. Alors que moi, je ne connaissais rien aux hommes et femmes connues de ces terres. Derrière moi se trouvaient deux chevaliers qui se plaisaient à commenter tel ou tel participant, ainsi, je pouvais avoir quelques infos en plus. Je découvris donc que ce Harnyll, était apparemment un bon combattant, un adversaire contre qui ils ne voulaient pas tomber. Bientôt, il laissa sa place au deuxième chevalier. Cléante de Prademont, un jeune homme, son armure étincelait, il portait son casque sous son bras et on pouvait voir son visage. Je ne pouvais me concentrer sur autre chose que son nez, malheureusement. Les deux de derrières moi n'avaient aucun commentaire intéressant à son propos. Le troisième, à celui là, ils avaient beaucoup à dire. Le Chevalier d'Adamantine, il avait désarçonné le baron d'Ysari, le fameux Hetalia, et l'avait mis bien mal au point lors du tournoi d'Arcani. Il y avait aussi des rumeurs concernant la femme du baron, Lucrèce de Hetalia, qui était, comme je l'avais deviné, la femme à qui il avait envoyé un baiser. Ce chevalier, le Sieur Jörmungand, s'était présenté comme le champion personnel de celle-ci. Ah, que d'histoire autour de ce combattant dont l'identité et l'apparence est totallement inconnue. Vint le tour du quatrième, un homme que je connaissais depuis peu. En armure noire, l'homme que j'avais rencontré suite à un incident. Grégoire de Mélau. L'homme aux yeux d'émeraudes. Je n'écoutais pas les commentaires que les hommes avaient sur lui, j'avais déjà ma propre opinion à son sujet. Et elle n'était pas des plus mauvaises. Ensuite, vint encore un autre. Mon tour arrivera bientôt. Siegfried Behn, Maître du Lys D'Or. Sur ce sujet, j'étais callée, je m'étais au moins renseignée sur les ordres millitaires de Diantra. Et le Lys D'Or était un peu comme les Aigles, je respectais alors beaucoup cet homme. Ayant été une Aigle. Le prochain, Ciaran de Valis, selon les rumeurs, ce qui ne tarda pas à se vérifier, puisqu'il en eut la faveur, il était avec la soeur du Roi. Vint enfin le tour de l'homme devant moi.

"Bientôt Sleipnir, bientôt."

Aldébaran, chevalier de Langehack. A ce moment là, mon tour arrivant au plus vite, je ne faisais plus attention aux commentaires de derrière et j'étais déjà concentrée sur ma présentation. Vint mon tour, maintenant.

Votre Majesté, ma reine, nobles seigneurs et gentes dames, voici Tarja Hietala, Chevalier de Néera !

Contre toute attente, je fus aussi applaudie, apparemment, les spectateurs s'en fichaient de connaître ou non les chevaliers, mais peut être que j'étais plus applaudie par le fait que je représentait Néera. Je n'en savais rien. Je m'inclina devant le couple royal et, laissant ma place aux autres chevaliers, salua le peuple.

* C'est parti.*
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Amédée de Missède
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeJeu 25 Fév 2010 - 15:18


    . Le Tournoi .
    ... les idées audacieuses sont comme les pièces qu'on déplace sur un échiquier : on risque de les perdre mais elles peuvent aussi être l'amorce d'une stratégie gagnante ...

    L'heure était plus que jamais à la fête dans la capitale des Hommes. Les routes de nombreux chevaliers, nobles, et gens venus de tous horizons s'étaient rejointes à Diantra pour le Grand Tournoi Royal. L’évènement que nul ne pouvait se permettre de manquer.

    Monté sur sa fidèle jument – dont la robe grise faisait presque reflet avec l’armure de son cavalier – Amédée observa d’un oeil perçant la femme qui se présenta au titre de chevalier de Néera, à quelques mètres de lui. D’après le tableau qu’il avait en mémoire, elle serait peut-être son opposante si tous deux réussissaient à se défaire de leur adversaire attitré pour le premier tour. Ses hommages présentés, il la regarda suivre le prestigieux convoi de chevaliers qui l’avait précédé. C’était désormais à son tour d’entrer en lice. La main légère, il caressa l’encolure de sa monture de sorte qu’elle releva aussitôt la tête. Lentement, au pas, il suivit le même chemin que ses prédécesseurs. Le peuple découvrit l’étendard de Missède : un lit de bleu marin et d’argent où reposait un aigle tenant une épée entre ses serres. Puis les nombreux regards de la foule se posèrent sur Amédée dont les longs cheveux blonds tombaient en cascade sur son armure argentée alors que son visage restait caché sous son casque. L’aigle bleu de Missède trônait fièrement sur son épaulière droite.

    Arrivé devant la tribune d’honneur, il tira légèrement sur ses rênes pour s’immobiliser face au Roi et la Reine, qui se trouvaient être accompagnés d’un précieux parterre d’invités. Il retira son casque et le calla sous son bras droit pour présenter ses traits aux principaux dignitaires du Royaume. Son visage exprimait à peine plus qu’un léger contentement, son sourire à l’appui. Ses grands yeux gris balayèrent poliment la tribune quand son héraut se présenta à ses côtés pour l’annoncer.

    » Votre Majesté, ma Reine, nobles seigneurs et gentes dames, peuple de Diantra et de tous horizons, j’ai l’honneur de vous présenter Amédée Dilandro, Baron de Missède.

    Amédée s’inclina devant le couple royal et le restant des invités. Son sourire s’étira. Il adressa un dernier regard à la tribune avant de tirer une nouvelle fois sur les rênes de sa monture pour l’amener dans la bonne direction. Les applaudissements de la foule retentirent pour saluer son passage. En homme courtois, Amédée lança quelques regards, étira quelques sourires, ici et là le long du cordon de sécurité, donnant encore un peu plus de remous à la foule.

    Son Tournoi pouvait commencer.

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeSam 27 Fév 2010 - 1:02

Les cicatrices encore ouvertes du siège de Diantra se faisaient encore sentir dans la capitale royale. Ce fut la première chose que le chevalier remarqua lorsqu’il passa sous les lourdes portes de la cité. Ca, et la foule qui s’était massée pour l’occasion des joutes. Un chroniqueur avait dit que les joutes, notamment en Erac, rassemblaient plus d’or et d’hommes que les foires annuelles. Il était vrai que ces grands tournois étaient l’occasion pour que les pauvres s’enrichissent, que les riches s’appauvrissent. Les chevaliers dépensaient en un clin d’œil les rançons et les équipements qu’ils avaient capturés à la pointe de l’épée, faisaient ainsi profiter aux forgerons, aux filles de joie, aux cabaretiers, aux prêtres et aux prêteurs sur gages de la générosité qui les caractérisait. Mépriser l’argent était l’un des grands principes de la chevalerie, ce qui la poussait à dépenser plus que de raison pour ensuite convoiter l’or du marchand et à attendre les prochaines escarmouches pour se renflouer.

Après que sa petite troupe, composée d’une demi-douzaine de Serramirois (dont deux pages de bon sang ayant voulu le rejoindre dans son périple jusqu’à la capitale), ait installé son pavillon aux portes de la ville, le chevalier, harnaché de son armure ambrée et monté sur un vieux destrier nordique, avait rejoint le cœur de la cité, son château. Dans le brouhaha ambiant et le ressac de la foule cachait à peine, aux détours des rues, les maisons incendiées qui n’avaient pas encore été reconstruites, les fontaines ruinées. Ultuant avait mis des années à faire de Diantra un endroit où il faisait bon vivre et Trystan avait suivi cette voie. Hélas, les conséquences de la guerre frappaient cette ville immense, et la misère, malgré les volontés de tous, avait accompagné la paix.

Ne s’intéressant pas plus à la trame humaine qui se peignait dans la cité récemment reconquise, le chevalier mena son cheval jusqu’au château, où il pouvait se préparer à la joute qui allait l’opposer au chevalier représentant le comté d’Arétria, ce pays jouxtant la seigneurie de Serramire. Celle-ci, bien plus que le reste des pays de la péninsule, avait fait les frais de la guerre. Son duc, ayant entretenu pendant des années une machine de guerre énorme, s’était noyée sous les dettes et les trahisons de ses seigneurs, qui avaient rejoint le roi dans sa décision de retirer à la dynastie des Séraphins les terres qu’elle possédait depuis quelques générations. Depuis, l’armée s’était fragmentée, les vassaux s’étaient renfermés dans leurs châteaux, craignant que leurs voisins ne profitent du vide politique qu’avait laissé la disparition de Merwyn pour les frapper et prendre un peu de leur fief. Pendant ce temps, les troubles avaient explosé dans le pays d’Oësgard, où, après la mort du baron Baudoin, s’étaient enchaînées les luttes de villages et de guildes, les assauts des drows et les escarmouches entre seigneurs. Il ne restait qu’un tas de cendres de ce pays qui, autrefois, était le baudrier du royaume contre les incursions extérieures. Terre de rapines et de malheur, dirigée, disait-on, par un loup garou, elle avait subi la colère royale.

Aetius ne pouvait que regretter cette décision qui privait du nord de toute instance dirigeante digne de ce nom. Cela devait aller dans l’intérêt de la capitale, qui ne voulait plus jamais revoir un nord assez fort pour la défier, mais cette situation plongeait tout un pan du royaume dans le chaos et l’insécurité. Les paysans étaient massacrés par les brigands et les hommes de cordes, qui pullulaient dans le pays. Le chevalier à l’aigle et au Kerkand espérait bien avoir une entrevue avec le roi pour lui demander des hommes et de l’or pour pacifier les provinces du nord. Il avait déserté son poste dans cet objectif unique. Certes, il tremblait d’excitation de participer à un tel tournoi, mais il tournait son espoir vers le roi, qui comprendrait, il l’espérait, la terrible menace qui pèserait sur le royaume si on laissait le bouclier du nord dans cet état. Les drows, après deux invasions, connaissaient les lieux. Avec l’immobilisme de la nation elfique, plongée dans la succession, et la fragilité du nord laissé sans chef, les créatures du Puy pourraient, si l’audace les prenait, s’enfoncer jusqu’à Erac sans rencontrer de réelle résistance.

Le chevalier rumina ces pensées jusqu’à ce qu’il arriva au lieu du tournoi. Messire, regardez toutes ces couleurs, toutes ces nobles familles, s’écria son écuyer, impressionné de voir tous les représentants de la noblesse humaine en une seule place réunie. Aetius aurait dû se dire que toute cette richesse déployée était une vanité bien ironique dans cette ville cruellement blessée quelques mois plus tôt, mais sa nature de chevalier reprit le dessus et il se laissa bercer par cet océan bariolé, regardant de tous ses yeux les différents seigneurs de l’épée et du cheval caracoler devant le roi aveugle. Il se dit qu’il était fort mal mis, et que son armure, bien que de bonne facture, était d’une pauvreté criarde dans cette oasis aux mille couleurs. Seul son haume, ambré et couvert de cornes ainsi que de dents de Kerkand, était son seul apparat, le reste de son armure étant d’une couleur acier des plus tristes, parfois pudiquement cachée par la fourrure de Kerkand qui couvrait les épaules et le haut du dos d’Aetius. Ainsi le chevalier à l’aigle et au Kerkand admirait les frasques de la noblesse, s’étonnait de voir le chevalier de Féoda porter d’autres armoiries que celles de son fief, s’exclama lorsqu’il vit celui-ci recevoir les faveurs de la femme du baron d’Ysari. Agréablement surpris, il vit la sœur du roi offrir ses faveurs à un chevalier des plus réputés dans le monde des tournoyeurs, Ciaran de Valis, un rude combattant qui n’avait plus rien à prouver. Ce n’était pas la seule fine lame que l’on pouvait trouver ici. Le chevalier de Firmelong avait fait le déplacement, richement vêtu et porté par l’un des plus beaux destriers eraciens. De même, la vipère du Midi, Adhémar le récemment propulsé archonte et régent d’Ydril, était au rendez-vous.

Du beau monde, éludé avec des légions d’inconnus, pour certains illustres. Ce tournoi avait de quoi se dire grand. Bientôt, on somma le chevalier à l’aigle et au Kerkand d’aller se présenter dans la lice. L’impatience rendait le chevalier tremblant, contrairement à son cheval. La vieille bourrique n’avait pas vraiment l’air de piaffer. Aetius pria une dernière fois la bonté de Néera et se dirigea vers la lice, précédé de son écuyer fait héraut pour l’occasion.

« Sire, voyez venir Aetius d’Ivrey, le chevalier à l’Aigle ! Puisse Néera lui offrir la victoire ! »

Et sans plus attendre, l’écuyer s’éclipsa, craignant de n’avoir dit quelque bêtise.
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Nicolaï KalonErc'h
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 11:59

Nicolaï ne se sentait pas à l’aise. Loin de là. Toute la noblesse du royaume ou presque était rassemblée ici. Il se sentait oppressé et serré comme jamais. Ils étaient incroyablement nombreux, tous ces chevaliers en armures qui s’observaient tout en se préparant aux combats à venir. Encore une chose qui ne lui plaisait pas. Tous ces regards fixés sur lui.

Le jeune homme fini de harnacher son armure avec l’aide d’un écuyer. Enfin, écuyer, c’était vite dit. Dyriet n’était plus que l’ombre de se qu’elle avait été. Il n’y avait guère d’argent dans les caisses du jeune chevalier et tant à faire. Le garçon qui lui tenait lieu d’écuyer, il l’avait trouvé dormant dans les écuries vides quand il était arrivé au manoir. Pour tout héraut, une jeune femme à qui il avait promis un poste de bibliothécaire si elle comptait ses exploits devant tout ces gentes dames et grands seigneurs.

Mais d’exploits, elle n’allait pas avoir grand-chose à dire. Presque rien en fait. Il avait bien combattu les drows, mais n’avait pas participé aux grandes batailles. En fait, chevalier depuis très peut de temps, Nicolaï n’avait aucun véritable fait d’arme. Rien qui puisse être déclamé à grands cris dans cette lise pleine de tête couronnée et de prestige.

Seigneur de Dyriet. Les trois quarts des personnes qui se trouvaient ici rassemblé ne sauraient certainement pas situer la ville sur une carte.

Il n’existait que deux raisons qui avaient poussé Nicolaï à s’inscrire à ce tournoi. Aucune d’entre elle n’était la loyauté au monarque actuel. Sans être un rebelle, le jeune homme n’avait que faire de la politique de Diantra. Tant que le roi se comportait de manière honorable et qu’il se montrait juste et bon, Nicolaï se rangerait de son côté. En fait, il ne se posait même pas la question. Non, les deux raisons qui l’avaient attirée ici étaient autre. La première était que peut-être ici reconnaîtrai-t-on le dragon azur sur fond blanc qu’il portait. Une voie, un indice, quoi que se soit qui lui permette de se rapprocher de ses origines.

La seconde raison était plus pragmatique et l’enchantait moins. Harnyll lui avait fortement conseillé de participer à ces maudites joutes. En tant que récent chevalier d’Ysari, il ne pouvait se permettre de refuser un tel ordre. Surtout quand la remise sur les rails de son domaine dépendait exclusivement de l’argent que lui octroyait Harnyll. D’une ruine, Nicolaï devait faire un fief prospère. Pas facile. En tout cas, se n’était pas avec le maigre pécule qu’il avait réussi à rassembler jusqu’à présent qu’il y parviendrait.

Donc le voilà au milieu de tous ces nobles bardés de titre. Comtes, vicomtes, ducs, barons, sénéchal et autre titre parfois pompeux, parfois intéressant.

Le jeune homme regarda les personnes situées dans la loge d’honneur. Il aperçut Gregor de Hautetour et la baronne Lucrèce. Il vit aussi son seigneur, Harnyll. Il hésita un instant à aller le saluer, mais ne bougea pas. Le baron d’Ysari devait avoir largement autre chose à penser.

Le jeune homme ne s’approcha donc pas. Il cherchait des yeux celui qui allait être sont premier adversaire. De Firmelong. Il ne savait que peut de chose sur ce chevalier. Juste que c’était un bon jouteur et donc un danger potentiel pour lui qui n’avait encore aucune expérience de la joute.

La jeune femme qu’il avait engagée s’avança pour faire la présentation du jeune chevalier.


« Puissant seigneurs et gentes dames, voici venir Nicolaï KalonErc’h. Dragon de Dyriet. Puisse les Cinq lui accorder force et victoire. »

Le Dragon de Dyriet ? Elle avait prit quelques libertés. Oh et puis zut. Elle faisait bien se qu’elle voulait avec le peut que lui donnait Nicolaï. C’est certain qu’elle aurait été bien plus performante dans sa présentation s’il avait eu un grand fait d’arme à son actif. Mais se n’était pas le cas.

Le jeune chevalier arrêta de se préoccuper de cela. On allait bientôt l'appeler et à ce moment, il devrait mettre à terre son ennemi. Il le fallit.
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 19:08

La présentation des chevaliers s’acheva avec la discipline qu’on attend de ses parangons de vertue. Une certaine agitation parcourut la foule alors que Philibert Marot, l’arbitre officiel du Tournoi fit son entrée sur la lice. L’homme aux cheveux d’ébène, trapu, court sur pattes, cuissu et légèrement bedonnant, portait une magnifique barbe fleurie, qui trônait fièrement au-dessus de son élégante tunique, estampillé par le blason royal. Il toussota légèrement pour s’éclaircir la voix, alors que les trompes faisaient retentir leurs chants cuivrés au-dessus du terrain de joute. Il fit retentir sa voix de stentor, alors que les instruments se taisaient.

Ô Grand Roi Trystan, Belle Reine de Diantra, Messeigneurs, gentes Dames, jouvenceaux et jouvencelles, bonnes gens, bienvenue au Grand Tournoi Royal. Les règles sont simples ! Une joute se fait en trois assauts. A la fin des trois assauts, le chevalier ayant marqué le plus de point, ou ayant désarçonné son adversaire, est déclaré vainqueur et passe au tour suivant …

Il gagna une petite estrade, construite le long de la lice, au milieu, pile devant le couple royal. Philibert s’inclina une nouvelle fois vers la noblesse puis fit résonner l’appel des premier concurrent.

Les seigneurs d’Ysari et de Falco sont appelés sur le terrain de joute !!

Cinq hommes se rangèrent près de Marot, ses assistants, qui l’aideraient à définir la zone d’impact des lances et ainsi les points que marqueraient les concurrents. La foule rugit alors que le chevalier de Christabel, Séraphin de Falco, entrait sur la lice au galop, étincelant sous les rayons du soleil printanier qui avait fini de dissiper la légère brume matinale. Le christabelois montait un superbe destrier noir, qui tranchait avec l’aspect lumineux de l’armure polie du chevalier. Il se mit en position sur la droite de la tribune, du côté de sa Reine, qu’il était déterminé à emplir de fierté. Il leva sa lance au-dessus de sa tête, ce qui fit réagir les gueux qui hurlèrent leur soutien. L’entrée du second concurrent fut plus moqueuse … Personne n’avait loupé les agissements étranges de sa femme et quelques ricanements et quelques surnoms imagés volèrent depuis la foule, profitant de l’anonymat des visages. De Falco ne prêta pas attention aux sobriquets que la foule attribuait à son adversaire, et il rabattit sa visière d’un geste sec. Il se mit en place et une fois que son adversaire eut fait de même, il étrilla sa monture qui s’élança à toute allure. Il choisit sa cible et il tendit son bras vers le chevalier d’Ysari … L’impact était imminent …

_________________
Ombre fugace
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 20:22


Monseigneur ? L’arbitre vient d’entrer en lice. Ça va être à vous

Hmm…

Poussant un soupir désabusé, le baron attrapa son casque et s'en équipa. Moins d’une heure venait de s’écouler depuis que Lucrèce avait été raccompagnée manu militari à leur hôtel par le chevalier de Hautetour, une heure que le baron avait passée à ruminer des pensées bien sombres. Qu’en avait-il encore à faire de ce tournoi ? Pas grand-chose en fait, pour lui tout était déjà dit.

Une humiliation ! Voilà ce qu’il avait du endurer devant toute la noblesse et tout Diantra ! Par les Cinq, cette traîtresse de Lucrèce allait regretter de s’être comportée comme une catin ! Le sang du baron se mit à bouillir dans ses veines. Il n’était pas homme à se laisser insulter mais personne ne lui ferait le plaisir de se moquer de lui en face… oh, si seulement un de ces courtisans pompeux qui envahissait la cour pouvait lâcher la phrase de trop en sa présence, il prendrait plaisir à le tuer. Enfin, en attendant, faire mordre la poussière au champion de la reine le calmerait peut être un peu, à défaut de l’aider à se sentir mieux. Au fond du gouffre, on se raccroche à de petites lueurs, aussi tenues soient-elles.

Allons y !

La rage et la haine au cœur, le baron sortit de sa tente et fusilla tous ceux qui se trouvaient à portée de regard. Fort intelligemment, tous baissèrent les yeux, peu désireux de subir le courroux du seigneur blessé. Son fidèle destrier, Bayard, piaffait dans l’attente du combat. En voilà un qui ne le trahirait pas au moins, pensa Harnyll avec un sourire triste. Se hissant en selle, le baron d’Ysari talonna doucement sa monture et fit son entrée sur le champ de joute.

Il ne fut guère surpris d’entendre quelques lazzis et réflexions moqueuses lorsqu’il apparut. Le contraire l’eut étonné, voire même réconcilié avec le genre humain en général. Relevant sa visière, le baron cracha au sol en direction d’un groupe d’apprenti qui se gaussaient de lui, montrant bien par la même l’opinion qu’il avait de ces misérables gueux. Ces minables ne méritaient même pas de lécher la merde sous ses bottes. Que connaissaient-ils donc à l’honneur, eux ? Ainsi donc c’était cela le bas peuple de Diantra ? Pitoyable, aucune dignité, un amas de crapules qui se complaisaient dans la fange et les ragots. Jamais à Ysari ses loyaux sujets ne se seraient comportés ainsi, mais enfin, que pouvait-on espérer ici ?

Grimaçant, le baron se tourna légèrement sur sa selle afin de ne pas trop forcer sur sa jambe blessée. Moins de deux mois plus tôt, une grave chute lors d’un tournoi à Arcani avait failli lui coûter la vie, et il lui en demeuraient des séquelles. Une chute déjà causée par ce… par ce… par le bâtard d’Adamantine ! Le seul regret du baron venait du fait qu’il ne pourrait rencontrer sa Némésis qu’en finale, en supposant que l’un comme l’autre y arrive.

Chassant ses problèmes de son esprit, le baron se concentra sur la joute et observa son adversaire. Un destrier noir, une armure trop bien polie… classique bien qu’un peu tape à l’oeil. Levant sa lance, le seigneur de Falco fit hurler de joie les mêmes gueux qui se gaussaient d’Harnyll. Et bien il allait leur faire voir ! Il avait peut être un genou à terre à cause de la trahison de sa femme, mais si ils croyaient qu’il allait se contenter d’un tour pour voir, ils se trompaient tous !

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 20:39

[HRP] Harnyll -> Frappe au cimier
Christabel -> frappe à l'écu


Jet de chute réussi pour Harnyll: 12
Jet de chute reussi pour Christabel: 8[/HRP]


De Falco ne trembla pas et fit s'écraser sa lance sur l'écu ysarois avec force. Sa tête fut secouer alors qu'il voyait la lance de son adversaire se dirigeait vers son casque. Il avait été imprudent! Une attaque au casque aussi tôt était surprenante et trahissait les ambitions du baron. Pourtant l'impact fut moins puissant qu'il le cru. Il fit ralentir sa monture au bout de la lice en lâchant sa lance brisée, puis se lança au trot pour reprendre sa place. Alors qu'il repartait, il tourna la tête pour observait Marot qui lança à la populace.

Le Sieur de Falco marque deux points ... Le Sieur de Hetalia marque un point.

Soudain, quelque chose heurta la visière de son casque et vint se loger sur sa selle. Intrigué, il leva la visière et baissa le regard vers l'étrange objet. Il s'en saisit et ne put retenir un juron en voyant la tête de cheval, qui d'ordinaire trônait au sommet de son cimier. L'avait-il fait exprès? Le pendard! Cocu et insultant l'honneur de son adversaire! Il allait payé. Il se plaça à nouveau au bout de la lice, et s'élança les dents serrés, déterminé à désarçonné ce petit baron.

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 21:09

Le choc n’ébranla quasiment pas le baron d’Ysari qui resta fermement ancré dans ses étriers. Un coup à l’écu en entrée de jeu… De Falco utilisait une tactique assez standard qui avait fait ses preuves, et qui permettait de mener aux points voire de désarçonner d’entrée un adversaire assez fou pour vouloir placer immédiatement une attaque au casque.

Certes il était mené mais mettre son adversaire en colère valait bien ce petit sacrifice. La colère est une bien mauvaise conseillère, comme le baron l’avait douloureusement appris à ses dépends, et à voir la façon dont le chevalier de Christabel tenait son cimier dans son point ganté, une tempête faisait rage sous le heaume de son adversaire. Lançant au sol sa lance qui s’était fendue à l’impact, Harnyll en saisit une neuve que lui tendait un écuyer et talonna sa monture.

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 21:37

[HRP] Harnyll -> frappe à l'écu
Christabel -> frappe au casque

Pas de jet de chute pour Harnyll puisque le coup a l'ecu domine celui au casque

Jet de chute loupé pour Christabel: 3 [/HRP]


La colère est mauvaise conseillère. Avide de laver l'affront, de Falco avait lancé sa lance vers le casque du baron qui lui avait su profiter du buste offert. L'impact fut terrible et alors que la lance ysaroise se brisait sur son torse plastronné, Séraphin bascula en arrière et effectua une volte complète avant de s'étaler sur le ventre. La douleur se mêla à la honte d'avoir était battu sous les yeux de sa reine. L'arbitre annonça sans trembler l'implacable sentence, alors que de Falco se relevait, avec l'aide de deux écuyers.

Le vainqueur est le Sieur de Hetalia, baron d'Ysari

Les applaudissements de la foule retentirent pour saluer le cocu, victorieux, et étant moins victime de surnoms que précédemment, c'est que la foule est versatile. De Falco se redressa et s'inclina devant la tribune, s'excusant silencieusement devant la reine et reconnaissant ses fautes. Le baron avait su tirer parti de l'attitude impulsive du christabelois, et avait jouter finement. Il méritait sa victoire! Il se dirigea vers les tentes, appuyé sur un lad costaud.

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeDim 28 Fév 2010 - 22:13


Les rudes sabots de Bayard martelaient le sol de la lice, soulevant des nuages de poussière derrière lui. Harnyll ne perdait pas de vue son objectif, l’écu de son adversaire. La distance se raccourcissait entre les deux chevaliers, la tension montait en tribune, le silence s’était abattu sur la foule comme une chape de plomb.

Soudain, une brusque mais intense satisfaction envahit le baron lorsqu’il comprit la terrible erreur que commettait De Falco. Tout à sa colère, et avide de laver l’affront de la première passe, le champion de la reine visait le casque de son adversaire, laissant de ce fait une faille béante dans sa propre défense. Sa lance fut déviée tandis que celle d’Harnyll le frappait en plein torse, l’envoyant voler dans les airs. De Falco retomba au sol dans un bruit rappelant vaguement celui d’une forge qui s’effondre.

Tandis que la tribune et les spectateurs éclataient en acclamation, Harnyll fit volter son cheval et alla immédiatement vérifier si le chevalier de Christabel n’était pas gravement blessé. Le choc avec les lances était en bonne partie absorbé par les plastrons ou les boucliers, mais la rencontre douloureuse d’un chevalier en armure avec la terre pouvait briser quelques os. Heureusement, le champion de la reine se releva, aidé par deux écuyers, plus touché apparemment dans sa fierté que dans sa chair.

S’avançant au milieu de la lice, l’arbitre du tournoi annonça le résultat.

Le vainqueur est le Sieur de Hetalia, baron d'Ysari

Victorieux ! Harnyll pouvait presque humer la douce fragrance de la victoire, bien qu’elle soit entachée par la trahison de Lucrèce. Sous les ovations de la foule, il brandit bien haut le moignon de sa lance et la jeta près des piquets derrière laquelle se pressait les spectateurs. Aussitôt, un d’entre eux, plus hardi que les autres, se jeta dessus et tenta de filer avec le précieux trophée. « Tenta » car d’autres spectateurs comptaient bien eux aussi le récupérer.

S’éloignant au petit trop, le baron ne vis pas qui la récupéra finalement. Après tout, un moignon de lance ayant servi à désarçonner le champion de la reine lors du grand tournoi royal de Diantra pouvait donner matière à de longs récits dans les habitations pendant les rudes mois d’hiver où chacun se rappelleraient avec nostalgie les étendards claquant au vent, le galop des chevaux et le fracas des lances sur les boucliers. Chacun voudrait alors dire « j’y étais ! ».

S’approchant de la tribune royale, le baron salua son suzerain, la reine et les autres nobles. Au fond de lui-même, Harnyll espérait que Lilianna ne lui tiendrait pas trop rigueur d’avoir sorti son champion en deux passes. Après un dernier tour d’honneur, le vainqueur de la première joute du tournoi sortit de la lice sous les applaudissements, après y être entré sous les lazzis. Toutefois, dans le cœur brisé du baron, les poignards de la douleur et de la rage continuaient leur douloureux office.

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeLun 1 Mar 2010 - 10:20

La foule salua la sortie du baron de Hetalia, vainqueur de sa confrontation contre le champion de la Reine. Une bousculade chahuta une partie de la foule alors que quelques gueux se battaient pour récupérer le moignon de lance, qui avait terassé le christabelois, trophée dérisoire mais qui seraient l’objet de compte-rendu sur le tournoi, puis d’histoires, et pourquoi pas de légendes ? … Les derniers applaudissemnts virent l’arbitre reprendre sa place d’orateur, puis annonça l’engagement suivant.

Les seigneurs de Boscq et de Hurlemont sont appelés sur le terrain de joute !!

Hurlemont pénétra le premier sur son destrier blanc, engoncé dans son armure finement ouvragé. Le lion des Hurlemont estampillait fièrement l’écu du chevalier de Merval. Il salua une nouvelle fois la noblesse, puis d’un geste de la main, il fit de même pour la gueusaille, qui répondit favorablement en encourageant de plus belle le champion mervalois. Ce fut au tour du chevalier représentant Soltariel, Barroy de Boscq, de faire son entrée dans son armure sombre, un panache bleu en guise de cimier, monté sur un destrier alezan, frémissant déjà d’excitation sous les vivats de la foule. Il s’autorisa également un salut à l’ensemble du public, recevant de nouveaux hourras, puis il se plaça en bout de piste, prêt à en découdre. D’un geste quasi-simultané, les chevaliers abaissèrent leurs lances et talonnèrent leur monture. Les cris de la foule parvenaient à peine à estomper le martèlement sourd des deux destriers galopant sur la terre battue de la lice. De Hurlemont choisit de s’en prendre à l’écu, lançant son bras vers sa cible avec détermination, mais il vit avec horreur, la lance de Boscq venir heurtait la sienne et déviait sa course. Emporté par l’élan, le mervalois dut s’accrocher à l’encolure de sa monture pour ne pas goûter la terre battue diantraise et il tira sur les rênes pour pouvoir retourner à sa place.

Aucun point n’est marqué lors de cet assaut

La lance croisée ! Le brigand ! Oh oui, il pestait. Contre lui avant tout, mais éxécuté une technique si complexe, dès le premier assaut montrait la facilité de Boscq a deviné les coups de son adversaire. Il prit une grande inspiration, toisant son adversaire à travers la fente de son heaume, puis éperonna de nouveau Célio, son destrier.

De Boscq respirait calmement, tirant profit de son expérience de la joute pour se relâcher avant le prochain assaut. La lance croisée avait fonctionné parfaitement et il avait déjà chosi sa prochaine cible. Il éperonna sa monture en voyant que l’arbitre avait levé les bras, donnant le signal de l’assaut. Il baissa sa lance et toisa son adversaire, prêt à frapper lorsqu’il vit la trajectoire de celle de son adversaire, qui dévia au dernier moment. Par réflexe, il eu un léger recul, mais la lance de Hurlemont frappa le haut de son heaume, manquant de faire tomber le casque. Il parvint à rester en selle, mais ne pouvait savoir si il avait touché, mais Marot répondit bien vite à ses interrogations.


Le Sieur de Hurlemont marque un point ! Le Sieur de Boscq marque deux points !

Il avait touché sa cible, il menait au score. La victoire était à portée de main, il fallait rester concentré et vif, et l’accès au second tour était assuré. Le mervalois n’avait plus le choix, il devait prendre des risques et il avait l’avantage. Le troisième assaut s’engagea sous les yeux d’un public réjoui par le spectacle.

Le grondement des sabots de Célio reprit de plus belle et le marvalois devait refaire son retard ou mieux, désarçonné son adversaire. Il frapperait au casque, tant pis pour la prudence. Il baissa sa lance et tendit son bras vers le casque du chevalier de l’Ouest. Quelle ne fut pas sa surprise de voir le chevalier se plaquait au cou de sa monture, esquivant purement et simplement l’attaque, sous un grondement désapprobateur de la foule. Il tira sur les rênes, puis lâcha sa lance, qui souleva une motte de terre en s’écrasant sur le sol, alors que l’arbitre annonçait officiellement.

Aucun point n’est marqué lors de cet assaut ! Le Sieur de Boscq est déclaré vainqueur par deux points à un !

Un sentiment étrange parcourut la foule, laisser dans l’expectative par cet assaut inédit. Puis les vivats reprirent, avec une certaine amertume devant l’attitude peu honorable de Boscq. De Hurlemont, lui, ôta son heaume et se dirigea vers son adversaire victorieux. Le goût de la défaite était aigre, mais il savait se reconnaître vaincu. Boscq avait fait preuve de malice, et parfois cela vaut mieux que la vertu, surtout dans ce genre de compétition. Et puis, il était resté en selle, il avait perdu aux points, en joutant les trois assauts. Il s’arrêta au côté de la monture de Boscq et lui dit.

Vous m’avez bien eu, de Boscq. Je saurais m’en souvenir lors de notre prochaine rencontre

Barroy sourit, et répondit avec courtoisie.

C’est avec plaisir que je vous affronterai de nouveau, Monseigneur.

De Hurlemont s’inclina devant son adversaire, puis se saisit de son poignet et le leva, déclenchant un nouvel enthousiasme dans la foule. Les deux concurrents se respectaient et montraient un visage uni, loin des terribles félons qui avaient menacer le royaume entier, quelques mois avant. De Boscq fit son tour d’honneur alors que de Hurlemont le laisser à son triomphe, puis l’arbitre s’avança de nouveau, pour appeler les prochains concurrents.

Les seigneurs de Sylande et d’Iriès sont appelés sur le terrain de joute.

Le chevalier d’Alonna déboula en trombe, déjà ivre de l’accueil que lui firent les gueuses. Lors de la parade, il en avait fait chavirer des cœurs. Ronan d'Iriès! Beau comme un dieu, prétentieux comme un paon, son destrier blanc, son armure polie, son panache blanc, sa lance blanche … On l’appelles le chevaliiiiier blanc … Pardonnez moi … Un petit jeunot vaniteux et prétentieux, mais voulant représenter fièrement la baronnie du nord. Sa monture piaffait autant que lui sous son armure et dès que Sylande serait en place, il donnerait l’assaut.

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeJeu 4 Mar 2010 - 18:47

La seconde rencontre venait de se dérouler sous les yeux ébahis et passionnés de la foule. Les deux premières joutes furent plutôt équilibrées et désormais, de Sylande et d'Iriès étaient appelés en Lice. L'heure était donc venue de tenter de redonner un sourire ensoleillé à Langehack qui avait récemment souffert de la perte d'Ashenie et d'Aaran de Sephren. Ainsi, Aldébaran de Sylande fit son entrée après Ronan d'Iriès. Bien moins vaniteux que son adversaire, de Sylande se plaça de son côté et inclina la tête vers le Duc de Sephren.

Je vous souhaite bien du courage, Sieur d'Iriès !

Aldébaran venait de commettre ce que son adversaire prendrait probablement comme un affront mais le jeune chevalier devait se convaincre qu'il allait être le vainqueur pour se donner des ailes et réaliser son premier miracle. C'était après tout sa première joute officielle dans le cadre d'un Tournoi. Le chevalier fleuriste se demandait bien quel premier coup il allait réaliser. Il était impensable d'en venir à la frappe en travers. Son seul honneur actuel était d'être le plus jeune des chevaliers du Grand Tournoi Royal et probablement le plus inexpérimenté. Son seul talent et sa seule chance demeurerait en l'application parfaite des enseignements théoriques et rares entraînements avec Lysandre d'Astalith, grand amateur en la matière.

Finalement, Aldébaran de Sylande se lança avec pour objectif de frapper son adversaire d'un coup au cimier. Pour cette fois, il jugea la précision préférable à la force brute. Il n'en avait de toute manière par la carrure et peut-être allait-il trouver en l'égocentrisme de son adversaire l'espoir de réaliser un miracle.
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeJeu 4 Mar 2010 - 19:36

[Hrp: Alonna-> frappe au casque
Langehack -> frappe au cimier

Jet de chute loupé pour Alonna => 1 La Lice 657689250
Jet de chute réussi pour Langehack => 12 :Oo: ]


Ronan éperonna son destrier sans tarder et se rua à l'attaque. Il voulait frapper fort, d'entrée, imposer la marque d'Alonna dans ce tournoi. Il lança son bras en direction du casque du jeune chevalier de Langehack. Il eut alors la désagréable surprise de voir que de Sylande dirigeait son attaque vers la même cible. Par instinct, par réflexe, il trésaillit ... Grand mal lui en fit ... Le coup toucha le cimier, mais avec l'élan de la charge et le sursaut malheureux, il fut déséquilibré. Il vacilla sur ses étriers, un instant la foule se tut, suspendu au numéro d'équilibriste que donnait d'Iriès. Et il bascula, lourdement, ne parvenant plus à se retenir au flanc de son cheval, et s'écroula au pied de la monture qui le traîna encore quelques mètres. Les écuyers d'Alonna accoururent et firent mander un brancard. Son épaule avait quitté son axe sous l'armure, enréceptionnant tout le poids du chevalier. Ah oui il avait marqué le Gand Tournoi! En devenant le premier blessé de la Grande Fête. La foule hurla de joie, se trouvant un nouveau favori en la personne du jeune Aldébaran. Prendre un coup au casque et faire tomber son adversaire! Voilà qui devrait alimenter les conversations des gueux pendant quelques temps. L'arbitre annonça avec ce ton si implacable qui semblait ponctuer chacune de ses prises de paroles.

Le Sieur de Sylande est déclaré vainqueur!

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeJeu 4 Mar 2010 - 21:48

Aldébaran de Sylande ne faisait plus qu'un avec sa lance, son bouclier, son armure et son destrier. C'était le vent qui filait au gré du Sieur de Sylande et non le contraire. Son regard était concentré sur un seul et unique objectif, le cimier de son adversaire. La charge fut telle que Sieur d'Iriès fut touché de plein fouet tandis qu'Aldébaran ne ressentit aucune menace du représentant d'Alonna. Une charge et de Sylande s'était offert une victoire inattendue, le plaçant comme le premier favori du Tournoi en attendant un nouvel exploit d'un nouveau jouteur. La tribune de Langehack fondit en applaudissements sous la prouesse du chevalier le plus prometteur de l'ordre de la Rose Blanche.

Quant à Aldébaran ? Eh bien, il réalisait tant bien que mal que sa victoire était totale et qu'il s'était débarrassé d'Alonna comme un pion menaçant son désir de conquête. Pourtant, il ne devait pas oublier que ce n'était qu'une seule marche de grimpée et qu'il restait de nombreuses autres rencontres puis... Le terrible Chevalier Noir.

En tout cas, Langehack récoltait les premiers honneurs et c'était en partie l'objectif principal de sa participation. Mais un excès de confiance saurait être fatal... N'était-ce pas ce qui était arrivé au Chevalier d'Alonna ? Comme sa Baronne, il quittait dans la honte et le mépris le terrain des grands. En fait, la seule chose qu'Aldébaran regrettait, c'était d'envoyer un autre chevalier à l'infirmerie dès le premier tour. Le pauvre, il mettrait probablement des semaines avant de s'en remettre.

Gloire à Langehack !

Hurla-t-il en dressant sa lance vers le ciel comme il le put sur l'instant sous les applaudissements de ses nouveaux supporters. Puis, fier de sa performance, de Sylande se retira dans les vestiaires. La prochaine rencontre serait décisive puisqu'elle lui indiquerait son adversaire pour le second tour. Aldébaran craignait une rencontre avec le Sieur de Valis, réputé expert en joute...
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeJeu 4 Mar 2010 - 22:21

Le jeune chevalier de Langehack avait fait ses preuves.Vainqueur au premier assaut et nouveau favori du Tournoi, un statut à défendre, jeune homme. Séraphin fit résonner de nouveau sa voix grave.

Les seigneurs de Marin et de Valis sont appelés sur le terrain de joute!

La foule cria son approbation devant l'affiche qui s'annonçait. De Marin, jouteur renommé et écumant les tournois depuis de nombreuses années rencontrait le chevalier d'Erac, la terre du Roi. Portant fièrement son armure finement dorée sur les épaulières, portant sa livrée bleue, célèbre dans tout le royaume. Il passa devant la foule au petit trot, saluant la populace puis s'inclina face aux tribunes. Il se mit en place calmement, toisant son adversaire qu'on disait bon cavalier et bon jouteur. Voyons, ce dont il était capable, ce chevalier d'Erac!

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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 11:47

Ciaran était dans le 4e pool d'affrontement. Il s'était montré sûr de lui quand tous les chevaliers avaient défilé devant le couple royal, les nobles et le peuple. Il l'était toujours, mais l'excitation ne faisait que croitre en lui. Ce n'était pas une réelle nervosité, bien qu'il n'y avait aucun moyen d'être certain de gagner face à son adversaire. Il y avait bien quelques petites techniques, mais la joute était imprévisible... La preuve en était du jeune chevalier de Langehack qui venait de mettre à terre son advsersaire en un seul coup. La chance des débutants? Peut-être... Harnyll de Hetalia avait gagné la première passe, mais le coeur ne devait pas y être au vu de l'affront que lui avait fait son épouse. Ciaran caressa la douce étoffe offerte par Astéride entre ses doigts.

Les chevaliers qui avaient jouté suite au baron d'Ysari l'avaient fait de façon classique, sans susciter la surprise ou l'étonnement.

En revanche, le jeune chevalier de Langehack avait fait sensation. Sans aucun doute, il allait devenir le favori de plusieurs demoiselles naïves et impressionnées. C'était bien que certains chevaliers élèrgent ainsi de la masse des vétérans. Cela donnait du piment au tournoi.

Enfin, on appela le chevalier de Valis et le seigneur de Marin sur la lice. Ciaran enfila son heaume, tapota l'encolure de sa monture, un sourire aux lèvres. C'était un bon adversaire qu'il avait là. Réputé. La joute allait être serrée. Peut-être même que Ciaran serait éliminé, comment savoir? Il salua le roi et la reine et surtout Astéride. Il arborait les couleurs d'Erac, bien que son armure fut moins tape à l'oeil que celle de son adversaire.

Il cala sa lance, alors que son étalon frémissait d'excitation. En un coup de talons, le puissant étalon se lança à la rencontre de l'adversaire, ses muscles se bandant sous l'effort. Le bruit des sabots tonnait sur le sol. C'étaient des chevaux de guerre, aussi dangereux que leurs cavaliers, capables de mordre et de ruer pour se sortir d'une mêlée. Mais parfaitement dressés. Ciaran excellait dans cet art délicat. Il brandit sa lance devant lui, prêt à encaisser le premier choc.
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MessageSujet: Re: La Lice   La Lice I_icon_minitimeVen 5 Mar 2010 - 13:01

[hrp: Ciaran: frappe au cimier
Marin: frappe à l'écu

Jet de chute réussi pour Marin: 9
Jet de chute réussi pour Ciaran: 6 (merci la faveur :niark: ) ]


De Marin éperonna Lobos, son fidèle destrier, et se précipita vers le chevalier d'Erac. Il garda sa défense hermétiquement fermée, et lança son bras au dernier moment, pour obtenir le maximum de force. Il toucha, en plein centre du bouclier adverse, mais il eut la désagréable sensation d'être touché et de voir sa tête dodeliner involontairement pendant quelques instants. Un coup au cimier hein! L'expérience de Marin n'était plus à prouver, et il comprit tout de suite. Il n'y voyait aucune offense, la touche au cimier valait un point et pouvait faire la différence dans ce genre de rencontre. Tandis qu'il reprenait sa place, l'annonce de l'arbitre le fit sourire sous son heaume.

Le Sieur de Marin marque deux points! Le Sieur de Valis marque un point!

Il avait l'avantage, Erac devrait prendre des risques pour recoller au score. Le deuxième assaut s'engagea alors, sous les vivats de la foule, toujours plus emballée par le spectacle que les chevaliers leur délivraient.

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Dernière édition par Entité le Sam 6 Mar 2010 - 0:20, édité 1 fois
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La Lice
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