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 Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède]

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Casèr Gloral
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MessageSujet: Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède]   Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède] I_icon_minitimeMar 28 Sep 2010 - 18:52

Casoair, chef des mercenaires surnommés bûcherons barbus, n'avait dans l'état aucun contrat à remplir. Ses troupes s'étaient installées pour la journée dans le sous-bois et attendaient. En effet, les trois dirigeants s'étaient réunis afin de parler d'un problème des plus épineux. Les richesses s'amenuisaient et l'ennui s'installait passablement. La nourriture allait commencer à se faire rare et les soldats ne tarderaient pas à s'en plaindre. Or, il fallait de toute évidence dénicher un contrat des plus miraculeux ou organiser quelques pillages remontant d'un niveau le moral des troupes et permettant d'éviter la famine. Gloral gardait ceci en tête, tout en s'éloignant d'un pas lourd du campement établi. Talmak le suivit de près, bien décidé à résoudre le problème. Cependant, le second lieutenant mit du temps à rejoindre son supérieur. Harkan distribuait les tours de garde auprès des hommes. Ceux-ci, lorsqu'ils se trouvaient être désignés, ronchonnaient un court instant puis s'en remettaient au destin, conscients de leur importance. Un quart d'heure plus tard, le lieutenant se rendit un peu pressé au lieu convenu.

"Bien, vous savez pourquoi nous sommes ici. Nous nous trouvons dans une cruelle conjoncture. Il faut nous trouver une solution et le plus rapidement possible. Si l'un de vous deux a une quelconque idée en tête, qu'il l'expose du mieux qu'il le peut. Nous en débattrons."

Ceci dit, Casoair s'assit sur une souche d'arbre, bras croisés, réfléchissant à une issue et attendant la réaction d'un de ses officiers. Les concernés méditaient sur les paroles de leur supérieur ne sachant quoi lui répondre. Au bout d'un long moment, Talmak se leva prestement et déclama d'une voix tonitruante:

"Chef, je crois tenir la solution à notre problème. Il nous suffirait d'aller se ravitailler dans quelques villages ou de les piller si le cœur vous en dit. »

Casoair et Harkan approuvèrent. C'est ainsi que la petite troupe de 40 archers longs montèrent vers le nord en quête de réapprovisionnement. En effet, Talmak et Casoair avaient tout planifié ensemble et s'étaient rendus compte qu'un petit pillage du côté de Missède arrangerait les choses. Aussi, bon nombre de ses soldats connaissaient le coin, ce qui donnerait un avantage inestimable. S'ils appliquaient des fameuses techniques, leur chance de remporter la bataille serait grande, surtout de par l'effet de surprise. Le tacticien avait prévu pouvoir mettre en échec une centaine d'hommes. N'espérant pas user de son plan, il mit ses troupes en marche. Celles-ci rangèrent à la minute leurs affaires, prirent les armes et commencèrent leur voyage, avide de pillage et d'or. L'ambiance était estivale et on pouvait lire la joie et l'impatience sur tous les visages. Casoair, lui, restait impassible, ne sachant toujours pas exactement quel village serait leur cible. Toutefois, il se réjouissait également du carnage prochain et du partage du butin équitable. L'allure était vive et la discrétion étant maitre mot, les troupes ne s'attardaient sur aucun lieu passant leur chemin.

Un jour plus tard, la forêt les entourait de part en part et une halte de 6 heures fut permise. En effet, les mercenaires seraient en terre de Missède dans quelques heures et il fallait un temps de repos afin que les soldats soient le plus frais possible. Certains archers entretenaient leur arc pendant que d'autres se contentaient de dormir. Tandis que ses deux lieutenants se reposaient, Casoair échafauda un plan pour prendre d'assaut le village qu'ils atteindraient en 4 heures de marche. L'obscurité se faisant la plus totale, il ne serait pas difficile de s'en approcher avant que quiconque ne s'en aperçoive. Pendant qu'une trentaine d'archers lâcherait une volée de flèches enflammées meurtrières, Casoair, Talmak et une dizaine d'hommes les accompagnant réduiraient au silence les quelques résistants et empêcheraient toute fuite de leur part. Ceci fait, il ne resterait plus qu'à se ruer sur les biens et priver d'opulence les habitants. Plan simple!
Casoair finit donc par fermer les yeux et méditer. Une légère brise emplissait son corps d'une aura de courage et de bienfaisance. Les heures passants, l'armée dut se remettre en marche pour un certain temps. Le terrain leur permettait de passer le plus inaperçu possible. De plus, leur faible effectif y aidait beaucoup. L'entrainement des archers longs pouvait également y contribuer. En effet, peu y parvienne. Habitués à toutes sortes de difficultés et d'imprévus, les troupes mercenaires arrivèrent enfin en vue de leur cible. Une trentaine d'habitations se profilaient en contre-bas. De la fumée s'échappait des cheminées de pierre et une douce odeur de repas servi exhalait les soldats. La corde tendue, la flèche flamboyante pointant les chaumières et les fermes, tout se déroula à la perfection ! Casoair se précipita alors jusqu'à la limite du village où déjà le chaos régnait. De vaillants gueux s'étaient pourtant rassemblés afin de défendre leur patrie. Les mercenaires enragés n'en firent qu'une bouchée, les expédiant six pieds sous terre. Bientôt, les archers vinrent rejoindre leurs camarades et prirent tout ce qu'ils considérèrent comme intéressant. Casoair avait étripé bon nombre de femmes grâce à son imposante hache. Les capes noirs avaient crées un véritable effet de panique et la bataille fut des plus sanglantes. A présent, il restait quelques preuves flattant leurs exploits.

Toutefois, demeurer ici n'était certainement pas la meilleure initiative. Aussi, Casoair ordonna le repli immédiat. Le voyage jusqu'en terres de Scylla serait certainement plus long à cause des biens volés. Ils durent donc se hâter avant qu'on ne s'aperçoive de la tuerie. Bien des heures plus tard, les troupes revinrent dans le même sous-bois qu'auparavant. Les deux lieutenants partagèrent les gains équitablement même si le chef bénéficiait d'une plus grande part de par sa qualité de meneur d'hommes. Casoair demeura silencieux, conscient qu'il jouait à un jeu dangereux. Des forces armées seraient envoyés dans l'immédiat afin d'éradiquer toute menace. Cependant, dans ses bois, les bucherons barbus étaient les plus aptes à se déplacer et à anticiper toute attaque en vue d'embuscades.


Dernière édition par Casoair Gloral le Jeu 21 Oct 2010 - 17:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède]   Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède] I_icon_minitimeLun 4 Oct 2010 - 21:03

[HRP: post en tant qu'Entité de Missède]

Comment pouvoir décrire Missède depuis les évènements récent?

Terre d'accueil? De passage? De refuge? De chaos?

Un peu tout ça à la fois sans le moindre doute. Des centaines, voir des milliers de personnes avaient quitté leur demeure pour ne pas tomber sous la foudre que certain prétendaient divine. Était-ce la fin du monde? Les dieux avaient-ils décidé que leurs enfants avaient commis trop de fautes et étaient-ils décidé à remettre les choses en ordre? Détruire tout se qui faisait ce monde pour en rebattir un nouveau. Ou simplement le détruire pour le détruire.

C'était des question qui, au vu les circonstances étaient tout à fait légitime.

Jusque là, les terres de Langehack avaient été relativement épargné. Bonheur ou malheur? On aurait sut le dire. En effet, entendant de bouche à oreille que ce duché était moins touché, les réfugier arrivaient en masse. Certains n'étaient que de passage et continuaient vers l'est. Mais d'autres restaient là. Et cela causait de sérieux désordres.

La baronnie n'était en rien préparée à un tel afflux de population et la nourriture n'était pas malheureusement une des denrée que Missède pouvait se venter d'avoir à profusion.

Il y avait eu des émeutes et des désordres. De sérieux désordres. Trois manoirs avaient été attaqué. On s'en était prit à des nobles familles de Missède. Rien ne montrait qu'il s'agissait d'actes cohordonné. Mais tout de même. Viktor avait prit les mesures qui s'imposaient et avait fait levé son banc.

Ainsi à présent, les soldats de Missède avaient pour tache de maintenir l'ordre et de garantir la sécurité des hoabitants.

Se n'était pas en laissant faire les choses que Viktor arrangerait quoi que se soit.

Les officiers de l'armée avaient trouvé le baron très... changé. Il s'était passé quelque chose. Ils ignoraient quoi. Mais il y avait eu comme un déclic dans l'esprit de Viktor. Qu'est-ce qui en était la cause? Mystère.

Mais avant de partir pour Ysari, on pouvait dire que le baron était une bonne pâte. Sans réelle fermeté. Un brave bougre aurait-on dit. Pourtant... depuis quelques jours, il n'était plus le même. Plus impulsif, plus colérique et plus direct dans ses décisions. L'incident que le félon de comte d'Aetria avait causé semblait le mettre tout à fait hors de lui.

Il avait condamné à mort. Avait assisté et présidé à cette exécution. Jamais on aurait put croire Viktor de Missède capable de cela. Lui qui défendait si chèrement la vie.

Les mesures étaient strictes, mais juste. La situation s'était donc légèrement calmé, les gens comprenant que le baron de Missède n'avait pas l'intention de plaisanter et que tout ceux qui tenteraient de jouer au plus fin avec lui. Ceux qui avaient tenté de le faire pendaient lamentablement au bout d'une corde.


Dernière édition par Viktor de Missède le Ven 5 Nov 2010 - 22:12, édité 1 fois
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Casèr Gloral
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MessageSujet: Re: Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède]   Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède] I_icon_minitimeVen 5 Nov 2010 - 19:11

Casoair avait donc battu en retraite sachant que s'attarder en terre de Missède lui coûterait sans aucun doute la vie, à lui et ses hommes. Toutefois, il fut fier de voir la débandade des villageois devant un tel pillage et quel fut son butin! Bien entendu, moult victuailles et boissons furent à la clé de cette périlleuse expédition. Les troupes amassèrent pourtant quelques richesses, résultat d'une vie entière de labeur pour un misérable paysan. Parmi tout ceci, il y avait bijoux assez fameux pour des gueux et pour le reste des babioles d'or ou d'argent. Les bûcherons barbus ne firent point prier pour récupérer tout ce qui pouvait se monnayer. L'avarice était un péché bien connu des mercenaires. Ainsi, les soldats parvinrent à un endroit boisé, non loin de celui où ils avaient déjà établi un campement. Le moral à bloc, le pas confiant, les visages emplis de fierté, les hommes anticipèrent l'ordre de Casoair et installèrent le camp le plus prestement possible. Plus tôt ce serait fait, plus tôt un temps de relâchement serait accordé pour certains d'entre eux. En effet, il ne fallait pas non plus négliger le tour de garde, telle était la loi édictée par Gloral. Le chef se dirigeait alors vers sa tente, soucieux de pouvoir se relâcher un peu. Confiant en ses fidèles lieutenants, Casoair ferma les yeux trouvant le sommeil immédiatement, tant la fatigue était importante.

Pendant ce temps, Talmak ne parvenait pas à s'endormir. Assis parmi les feuilles, le stratège sentait l'angoisse et la pression qui l'envahissait. Il ne se sentait pas en sécurité. Selon lui, il aurait fallu s'éloigner un peu plus car la menace d'une charge de cavalerie pesait. A cet instant, on pouvait s'apercevoir de la folie naissante de ce cher Talmak. L'autre sous-chef, le charismatique, vit son confrère, se prenant la tête. Harkan le releva d'une seule main et lui lança un regard dur.


« Pourquoi se morfondre? As-tu réalisé que nous avons tué et volé? Craindrais-tu une vengeance de la part de ce Viktor? »

Le lieutenant éclata de rire. Talmak ne comprit pas tout de suite la raison d'un tel fou rire et se contenta de lui sourire fébrilement. Les sourcils froncés, il lui assura qu'une poignée de cavaliers réduirait à néant tout ceci. Harkan, qui venait de terminer son ricanement, éclata de rire de plus belle. Reprenant son souffle et songeant à se faire plus silencieux, il s'approcha de Talmak, lui mit une main sur l'épaule et lui murmura:

« Une charge de cavalerie en pleine forêt? Ce serait vraiment malhabile de sa part. Enfin, on peut s'attendre à tout venant de lui. Tout ce que je peux te dire, c'est que je veille sur not'e chef et sur ce campement entier, alors n'aie crainte. »

Quelque peu amusé, Harkan se sépara de son compagnon et s'en alla garder. En effet, il s'était désigné, lui et deux autres archers longs, au premier tour de veille. L'oeil affûté, la vue perçante et les sens en alerte, ce lieutenant appuyé contre un arbre imposant, en somme un bouleau, vérifiait par la même occasion l'état de son arc, l'un empêchant pas l'autre selon lui. Le temps passait en continu et lui passa à son épée, prenant le soin de l'examiner et d'enlever le trop plein de sang séché. Pour le chef-archer-long, une épée reflète la personnalité de son propriétaire. Etant rudement discipliné et ordonné, il fallait que son arme soit dans un état irréprochable. L'astiquant, la choyant, Harkan finit par passer son tour, l'épuisement venant à bout de lui.

Face à cette obscurité omniprésente et éternelle, Casoair et ses hommes avaient perdus tout repère. La nuit les étreignait et les tenait sous son joug. Seulement, ses hommes avaient bénéficié d'un entrainement assez spécial les plaçant dans la catégorie d'archers longs. La survie n'avait plus de secrets pour eux. Aussi, avaient-ils appris à se déplacer furtivement lorsque la noirceur était présente. Mettant en application leur savoir, les mercenaires levèrent le camp à l'initiative de Talmak jugeant que ce lieu abrita bien trop longtemps les bucherons. Aussi, Casoair avait réfléchit préalablement avec son aide et ensemble avaient convenu de se déplacer vers l'est, à environ une dizaine de kilomètres. Bien entendu, les pistes furent brouillées dans le cas où des traqueurs viendraient trouver leur ancien lieu de résidence. Les troupes s'étaient vite remises sur pieds et les quelques heures passées ici suffirent aux professionnels, habitués au peu de sommeil et de repos. Au bout d'une heure et demi, ils parvinrent là où Gloral l'avait envisagé. L'endroit ressemblait étrangement au précédent. Une forêt décidément bien vaste! Là, beaucoup prirent un repas et se désaltérèrent. Les trois principaux chefs se réunirent et décidèrent de partir en quête d'un village ou d'une ville afin de ramener de la bonne boisson pour le restant des hommes. Trois des plus valeureux furent sélectionnés afin d'aider les glorieux chefs dans leur quête. Armés et attentifs, ils coupèrent la forêt vers le sud, du côté de Scylla. Tous s'étaient emparés avant le départ des bijoux et de ce qui pourrait valoir de monnaies.

La valeureuse troupe, menée par Casoair, arriva à la lisière des bois, tandis que Talmak se mémorait le chemin à emprunter. Animé par une hardiesse indescriptible, Harkan dévala la pente douce le menant au village d'environ une centaine d'habitations. Il trouverait certainement du bon alcool ici. Arrivé aux portes, il attendit patiemment ses compagnons qui ne tardèrent point, sourire aux lèvres. Ils se séparèrent alors en deux groupes, les chefs et les mercenaires. Ceux-ci ne tardèrent pas à trouver la taverne et s'empressèrent de commander donnant tout ce qu'ils possédaient. Alors qu'on les servait, à l'autre bout du village, ce fut une autre histoire.


« Haha! Vous me faites bien rire tous deux, toujours à vous chamailler. Harkan, arrête donc de traumatiser notre cher stratège, sans lui tu ne pourrais pas réaliser tout ces carnages. »

« Je suis tout à fait d'accord avec vous chef. Quel brute des fois cet archer long! »

« Pour me défendre, je peux vous dire que cette adorable personne m'a l'air d'une victime à mes railleries. Oh, chiale pas! Quelle fillette notre ami. » sourit Harkan.

« Cessez tout de suite vos bêtises, tout le monde peut nous entendre ici et je regretterais que quelqu'un comprenne qui nous sommes. Faisons profil bas le temps de trouver de l'alcool. Non de
non... »


Casoair et les deux autres semblaient à l'instant même quelque peu étonné et amusé. Ils avaient remonté la rue principale et se trouvaient à présent devant le sanctuaire du sexe. Pourtant, il était étrange qu'un si petit village entreprenne de bâtir un si curieux bâtiment pour une poignée de personnes. Profitant de cette aubaine, les trois hommes pénétrèrent à l'intérieur et monnayèrent les soins des charmantes jeunes femmes. Casoair, au bout d'une heure, se tira de cette euphorie et ranima ses deux compagnons afin de retourner au campement le plus rapidement possible. Harkan ronchonna mais suivit son chef:

« Bon sang Casoair, je peux vous assurer que ce sont de vraies profesionnelles. Ah ça je m'y connais! Pour vous dire, j'ai souvent établi ces sortes de rapports avec la gente féminine. Mais celles-ci sont à... elles sont inqualifiables. »

Le chef mercenaire rit un court instant et fit part de son point de vue tout en magnant Talmak:

« En effet lieutenant, je dois vous avouer que ces femmes là sont difficiles à violer. Elles vous offrent ce que vous désirez sans que l'on ait à les torturer ou les menacer. De vraies saintes! »

Cette blague de bon goût amusa les trois dirigeants des bucherons barbus. Ils riaient presque aux éclats sans même avoir touché à l'alcool, il était donc pénible de les imaginer en l'ayant fait et être saoul. Casoair croisa la route des trois mercenaires assez ivres mais la vue du chef leur suffit à presser le pas et à se forcer de paraître le plus net possible. Ainsi, ils revinrent tous ensemble au campement sans trop de problèmes, Harkan se chargeant de booster les efforts des ivrognes d'une manière un semblant brutale. Parvenu face aux hommes, Casoair leur lâcha les litres d'alcools:

« C'est pour vous, mercenaires! Désaltérez et buvez de tout votre saoul, on n'emportera pas le reste. »

S'étant suffisament fait comprendre, il vit alors ses hommes se jettaient sur les boissons et les engloutir. Pendant ce temps, il décida que les chefs, partis en vadrouille et s'étant payer de biens beaux services, s'acquiteraient de la tâche de surveillance. Harkan en fut contraint malgré qu'il l'eut déjà passé. Tout se déroula merveilleusement bien. Le sommeil des troupes enivrées ne fut pas interrompu et les chefs passèrent un moment des plus silencieux que seulement le souffle venait troubler. Epée tirée du fourreau, ils épiaient les moindres mouvements de la forêt, écoutaient attentivement les moindres murmures. Enfin, il fut temps de sonner les hommes et de se lancer à l'attaque d'un nouveau village de Missède pour ne pas changer les habitudes. Casoair ne semblait pas inquiet d'un poil et les troupes sentaient sa confiance en soi, le suivant ainsi aveuglément. Ensemble, ils sortirent de la forêt par le nord-ouest. La discrétion étant le maitre mot, Gloral évitait de suivre quelques sentiers, se déplaçait rapidement, ne faisant que des pauses succinctes et brèves. Séparée en plusieurs groupes, chacun dirigé par un des leaders, l'armée se faisait plus efficace, encerclant l'ennemi à la moindre occasion et lui lâchant une pluie de flèches mortelle. La tactique était soignée et avait l'air de faire effet. Personne ne vint les intercepter mis à part quelques paysans ou commerçants que Casoair évitait facilement sans même être aperçu. Bien, à fore de patience et de détermination, ils virent un sentier boueux menant à une vallée sûrement paisible mais qui n'allait certainement pas le rester après le passage des furibonds.

Observant de haut l'étrange village, Harkan constata qu'il bénéficiait d'une caserne dotée certainement d'une cinquantaine d'hommes. Une bataille alors bien équitable mais qui blesserait terriblement les mercenaires et rapetisserait l'effectif. Tout de même le moment n'était pas venu de se défiler et Casoair prit le soin d'encourager les hommes qui doutaient un peu. Il assura que s'ils se tenaient à l'écard et que s'ils prenaient plus de précaution, la victoire leur serait aisément acquise. Puis, Harkan continua en précisant qu'après cette bataille, la richesse les accueillerait ainsi que la gloire! Gonflé à bloc, l'armée d'archers longs se prépara et creusa une tranchée. Le but était simple: enflammer la tranchée afin de pouvoir plus facilement enflammer à leur tour les flèches. Ainsi, tous resteraint derrière ces tranchées tant que le puissant chef ne donne pas l'autorisation de la franchir. S'approchant de Harkan, celui-ci lui chuchota:


« Il est bien possible que nous perdions la moitié de nos hommes... Par contre soit assuré que grâce à ce coup d'éclat le double viendra grossir nos rangs! »

Harkan le salua et se mit en position épée levée. C'est alors que les flèches vinrent illuminer le ciel et s'abattèrent en masse sur la caserne étant la grande priorité. En effet, il fallait éliminer la milice avant qu'elle ne s'arme réellement. Encochant rapidement les projectiles meurtriers, une nouvelle volée vint mettre au tapis les villageois, créant ainsi la panique habituelle. Hélas, les flèches vinrent à manquer et l'ordre donné fut d'envoyer tout ce qu'il restait. Les carquois étant cruellement vides, les épées furent tirées. La charge fut organisée. Les mercenaires bénéficiaient cependant de certains avantages tels que le nombre et l'expérience. Pourtant, certains vétérans ne manquèrent pas l'occasion de terrasser un nombre assez important de mercenaires. Voyant cela, Casoair et Harkan se jetèrent dans le chaos de la bataille et coupèrent la tête du maudit capitaine ravageur. Il n'était pas encore temps de décompter les morts mais Casoair préssentait qu'une dizaine de bucherons barbus avait trépassé. Les évènements qui suivent ne sont que pillage et viols pour les plus chanceux des guerriers. L'oeuvre s'acheva ainsi. Redoutant une patrouille passant par là, la troupe de mercenaires ne tarda pas à fuir avant d'avoir préablement brulé le restant des habitations. Le refuge fut cette fois-ci bien plus lointain que lors du premier maraudage, profondément enfoui dans la forêt de Scylla.
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MessageSujet: Re: Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède]   Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède] I_icon_minitimeDim 7 Nov 2010 - 21:58

Quel négligence.

Oui. Quel négligence ces mercenaires. Leur appétit allait sans le moindre doute causer leur perte. Ils n'auraient jamais dut s'attaquer à ce village. Ils n'aurait jamais dut s'en prendre à Missède d'ailleurs. Se n'était pas une simple patrouille que Caosair et ses bucherons barbus devaient redouter. Loin de là.

Une patrouille n'était rien d'autre qu'une patrouille. Une dizaine, une quinzaine de soldats tout au plus. Non. En aucune façon le mercenaire n'avait vraiment à craindre l'arriver d'une seule patrouille. Mais il y avait trois choses auxquels un pillard devait faire attention. La première était de s'assurer une parfaite discrétion et cela afin de retarder au maximum l'arrivé d'éventuels renforts. La seconde, c'était de vraiment bien reconnaître la région avant de se lancer dans un assaut d'assez grande envergure. La n°3, c'est de ne pas compter que ses morts Enfin. La dernière et la plus importante de toute sans le moindre doute. Dissimuler ses traces. Quitte à emporter moins de butin qu'il n'aurait put être possible.

Malheureusement pour les bucherons barbus. Plutôt que d'aller trousser les putains de Scylla, leurs chefs auraient mieux fait de prendre garde à ces deux choses. Car elles allaient leur couter la vie. Quelques heures dans un bordel entre les cuisses de femmes aussi expérimenté soient-elles méritait ce châtiments? Il y a fort à parier que les bûcherons attendraient avec impatience l'arriver de leur chef dans le Nifelheim pour lui faire part de leur avis sur la question.

En effet. Harkan qui avait observé la caserne et le village avait tout à fait raison. La caserne en question pouvait abriter une cinquantaine d'hommes d'armes. Dommage que les mercenaires ne se soient pas assuré du nombres de cadavres qui gisaient au sol avant de mettre le feu au village et de s'enfuir avec leur butin. Ils auraient remarqué que la caserne était de taille bien trop importante pour la petite vingtaine d'hommes qui portaient le livré à la salamandre.

La raison était bien simple.

Certains des hommes étaient partit épauler les patrouilles du chevalier Tibeau d'Hyspérion.

Voilà où était leur première erreur. Les mercenaires avaient faillit à la règle n°2 que je développait il y a peu. Si cela avait été le cas, ils auraient sut que le château des Hyspérions ne se trouvait guère loin de ce village et se trouvait doté d'une centaine de soldats.

Et c'est là que la règle n°1 les blessa fort cruellement.

Un pillage et une bataille font beaucoup de bruit sans compter toute la fumé déclenchée par l'incendie des maisons. Quant on est entouré de gens qui épient les quatre coin de la baronnie afin d'empêcher les pillages et, dans le cas ou se n'était pas possible, d'exterminer les coupables, il n'était guère surprenant que plusieurs patrouilles et un fort containgeant de soldats ne tardèrent pas à investire la place. Certes, après le départ des mercenaires. Mais peut de temps après. Les flammes faisaient brûlaient encore les maisons quant les prêt de quatre vingt combattant en arme arrivèrent sur les lieux.

Les quelques survivants furent confier à un petit containgeant et partirent pour le château tout proche.

Et voici où fut l'erreur la plus importante des mercenaires.

Impatient de faire bombance de leur pillage et trop avide, ils avaient prit trop de choses. Certes, ils étaient vétéran et savaient cacher leurs traces. Mais pas assez bien. Pas avec tout se qu'ils avaient emporté avec eux cette fois.

L'ordre fut donné et la troupe s'enfonça dans la forêt.

* * *


« Monseigneur...nous...nous devrions arrêter là. »

Tibeau se tourna vers l'officier qui venait de prononcer ces paroles.

« Pourquoi cela? »

L'officier parut hésiter un peu alors que les fantassin poursuivaient leur progression.

« Nous avons sans doute quitté Missède. Nous devons être en Scylla à présent. Peut-être est-il plus sage de faire demi tour. »

Tibeau le foudroya du regard.

« Vous voulez l'annoncer aux survivants de ce village? À ceux qui n'étaient pas là lors de l'attaque et qui ont tout perdu à cause de ces monstres? Je vous en prie. Dites leur que nous ne poursuivront pas ces hommes parce que la frontière est passé. »

L'officier ne dit rien et poursuivit sa route.

Tibeau sourit légèrement.

Ils étaient en plain coeur de la forêt. Personne ne les verraient. Ces pillards avaient commis l'erreur de penser qu'une simple frontière les protègerais. C'était une erreur. Une erreur qui allait sans le moindre doute leur couter fort cher. Elle aurait sans doute put si les bucherons barbus ne s'étaient pas isolé de la sorte. Mais se n'était pas le cas.

Personne ne le saurait jamais.

* * *


« Alors? »

« Ils sont en place monseigneur. Quelques guetteurs pour les protéger. Mais ils dorment sur leurs arcs. Trop sur d'eux et du refuge que leur offre la foret. »

Tibeau se dit qu'il avait bien fait de laisser tomber la cavalerie. Elle aurait été totalement inefficace dans un terrain tel que celui-ci. Une charge soudée n'était pas vraiment possible. Pas plus qu'un assaut en formation serrée. Ils allaient devoir utiliser une autre stratégie. Plus subtile. Plus perverse.

Les bucherons barbus allaient prendre cher de se qu'ils avaient fait.

Rapidement, Tibeau donna ses ordres et ses hommes se déployèrent hors de vu des guetteurs.

* * *

Se fut d'abord un cliquetit d'arme. Quelque chose qui fit se redresser les mercenaires qui n'étaient pas trop ivres pour cela. Et tendre leurs arcs à ceux qui étaient sobre.

Puis, ils les apperçurent. Une ligne mouvante qui approchait rapidement dans leur direction.

Les premiers sifflements.

Les premiers cris de bataille. Plusieurs flèches missédienne furent tirée. Quelques mercenaire s'effondrèrent, foudroyé par les traits mortels. L'alarme était sonnée. On les avait trouvé. Une tentative d'organisation. Les chefs sans le moindre doute. Oui. Tentative.

Une volée de flèche des mercenaire qui ne fut guère efficace. Les missédiens venaient de prendre position, se protégeant derrière les grands boucliers qu'ils portaient devant eux.

La salve passer, la réplique ne tarda pas à pleuvoir. Les archers de Missède quittèrent la protection des pavois de leurs frères d'armes et décochèrent une nouvelle vollée. Plus meurtrière. Plus précise.

La belle unité que les mercenaires tentaient tant bien que mal de maintenir vola définitivement en morceau. En deux salve, ils avaient été réduite de moitier. Les Missédiens étaient trop nombreux. Restait un seul espoir: la fuite.

Quelques braves ou fou suivant le point de vu teinrent leurs positions.

Ils furent taillé en pièce. En moins de dix minutes, les bucherons barbus étaient dispercé dans la forêt.

Huit cadavres gisaient au pieds des soldats de Missède. Cinq mercenaires étaient entravé plus loin. Prisonniers. Les autres s'éteaient enfuis. Les soldats quant à eux étaient en train de proprement dénuder et à qui on retirait tout.

Le butin était assez important. À l'exception des denrées tels que l'alcool ou un peu de nourriture que les mercenaires avaient immédiatement consommé, les missédiens avaient tout récupéré. Sans exception. Cela s'avérait même rentable puisque les équipements des mercenaires venaient s'ajouter aux prises de guerre.

Les soldats récupérèrent leurs quelques morts et prirent grand soin de ne laisser sur place aucune arme marquée ni rien qui aurait pur montrer que ce carnage était l'œuvre des soldats de Missède.

Puis ils reprirent leur route vers la baronnie. Non sans avoir lancé une dernière injure au tas de cadavre dénudé qui se dressait sur l'ancien campement des mercenaires.

De retour au château, les prisonniers furent enfermé. On envoya une dépêche à Missède pour demander le jugement du baron et se qu'il ordonnait qu'on fasse des cinq prisonniers.

Mais dans la cour, on dressait déjà les potences.

Viktor les ferait exécuter. Il n'y avait pas le moindre doute là dessus.

Huit morts. Cinq prisonniers sans nul doute bientôt executé.

Un sérieux revers pour les bucherons barbus.



[hrp: dit merci à Katalina. A la base, c'était vingt deux morts et cinqs prisonnier. Je te laisse faire le calcul de se qu'il te restait.]
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Casèr Gloral
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MessageSujet: Re: Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède]   Gagner sa croûte en étant mercenaire... [Viktor de Missède] I_icon_minitimeMar 16 Nov 2010 - 21:14

La troupe fuyait donc à toutes jambes le village saccagé. N'étant pas non plus rasé, la population avait néanmoins déserté face à l'assaut dévastateur des bucherons barbus. Ceux-ci avaient emportés le maximum envisageable, ne négligeant pas leur vitesse de déplacement et remplissant ainsi leur sac à dos. Les ordres furent donnés et personne ne traina. Tout fut fait avec une rapidité épatante. Aussi, ils parvinrent sans aucun problème au lieu désiré, bien plus profond qu'à l'ordinaire. En effet, ce dernier pillage avait été très efficace mais Casoair redoutait une contre-offensive. Ainsi cachés, ils ne craignaient plus rien. Pourtant, on mit en place des tours de garde, régulièrement changeant de personnes. Lorsqu'une pause fut permise, le chef mercenaire constata avec irritation que 8 soldats manquaient à l'appel. Triste sort pour leur corps mais gloire pour leur âme. Ces morts resteraient à jamais gravé dans les mémoires. Tous se souviendraient de leurs exploits des temps passés. Profondément touché par cette révélation, Casoair recommanda à Harkan d'aller remonter le moral de ses troupes, nul n'avait le temps de désespérer. Ils étaient des archers longs et ces gaillards là ne plaisantaient pas lors d'offensives alors pourquoi s'appitoyer sur la mort de quelques uns de leurs congénères. Les relevant un par un, le lieutenant remarqua que Talmak était resté confiant, contrairement à ce qu'il aurait pensé. Avait-il une idée derrière la tête? En tout cas, il était payé et enrôlé pour alors ce fut plutôt dans son intérêt. Talmak s'approcha alors de Gloral qui s'affairait à monter sa tente avec l'aide de quelques bonhommes.

"Chef, je peux vous parler un instant? J'ai des choses à vous expliquer à moins que vous ne m'aviez devancé."

Casoair détourna le regard de son ouvrage et le déposa sur son lieutenant tacticien. Il était fier d'avoir eu la brillante idée de l'embaucher. Un tel homme ne pouvait que servir aux ambitions du chef-mercenaire. Il requérit alors l'aide d'autres hommes à la tâche, exigeant d'eux qu'elle soit achevée à son retour imminent. Ils ne tardèrent pas à dresser la tente. Quant aux deux hommes, ils s'éloignèrent quelque peu du campement. Gloral posa une main sur l'épaule de son compagnon et le félicita grandement.

"Tu m'as été d'une aide précieuse et je suis bien aise d'apprendre que tu n'as pas succombé aux coups ennemis. Ce fut un évènement marquant pour nous tous. Tâchons de nous en rappeler."

Le lieutenant baissa la tête en signe de respect puis commença:

"Chef, Je pense qu'il serait préférable de nous réapprovisionner question vivres sans commettre de folie, cette fois-ci. Il serait aussi plus que judicieux d'agrandir notre armée, ce que nous pouvons certainement. D'après moi, des mercenaires avides d'or nous rejoindraient en échange d'une promesse de richesse prochaine et d'un petit accompte. Bien évidemment, il nous faudrait plus que tout des archers longs, les meilleurs mercenaires qui soient."

Sa phrase achevée, Talmak ne put s'empêcher de sourire. Casoair le lui rendit puis se mit à réfléchir. L'idée semblait bonne et lui aussi pensait que les folies n'étaient pas permises en ces temps troublés. Après considération, il acquiesa et demanda à son lieutenant de présenter les faits et les buts envisagés au reste de la troupe. Ils revinrent ainsi au camp alors que Talmak s'affaira à transmettre le message. La nuit tomba.

Toute la troupe vit le jour se lever avec gaieté. Aucun incident ne vint les troubler mis à part quelques animaux sauvages qui ne s'aventurèrent guère prs des hommes. Ainsi, Casoair se réveilla heureux de quitter cette infâme forêt. En effet, les jours passaient et cette atmosphère l'étouffait. Certes il avait visité un village mais ce ne fut qu'un temps et encore il resta plus longtemps entre les bras de femmes qu'à batifoler dans les ruelles. Echapper à cette ambiance était un objectif secret. Il se persuadait qu'il n'était certainement pas le seul à être lassé de la partie de cache-cache avec Missède. Pourtant, alors qu'il rassembalit ses affaires et se vêtissait de sa cotte de mailles et mettant en place ces bracelets d'or et épaulettes cramoisies, il vit deux archers longs camouflés s'approchaient vers lui. Ils avaient tout l'air d'être resté à espionner un bon moment. Visiblement de par leur retour, ils ne se firent pas remarqué. Les éclaireurs apprirent à Gloral qu'une bataille avait du faire rage non loin de là, à un peu moins d'une dizaine de kilomètres. En effet, il semblait bien qu'un clan de barbares avait été sauvagement attaqué par les missèdiens. Probablement d'autres marauds, bénficiant de l'ombre pour agir et bien moins organisés que notre valeureuse troupe de mercenaires, avaient mordu la poussière. Qu'avaient-ils commis? Des crimes méritant une si lourde sanction? Entendant cela, Casoair pressa ses troupes et tous quittèrent une fois pour toute l'endroit. Avant de quitter la forêt, mettant un pied en avant dans une vaste plaine du côté de Scylla, Gloral se tourna puis jura qu'il retournerait à Missède afin d'au moins venger la mort de ses compagnons d'armes. Ces hommes étaient victimes d'un manque de contrat et au lieu de mener une campagne contre les Drows, leur seule obligation était de guerroyer avec des peuples pourtant bien familiers.

La troupe marchait bruyamment parmi les chemins, entonnant des chants de guerre. Les paroles répétaient incessement les mots tuerie, cadavres, attaque, volée de flèches... Les mercenaires parvinrent jusqu'à une vallée où se dressait un village. Cette fois-ci, tous furent autorisés à pénétrer dans son enceinte. Cependant, Gloral ordonna que l'argent ne servirait uniquement à l'achat de vivre et que quiconque aquérerait un objet n'ayant pas d'utilité alimentaire se verrait rosser par le chef et Harkan y aiderait grandement. Alors que tous s'affairaient à dépenser une part de leur butin pour les vivres, Harkan vint trouver Casoair. Il lui manda de le suivre car il avait quelque chose d'important et vital à lui montrer. Le chef se laissa mener jusqu'au moment où il entrevit la tarverne. Voyant cela, il interrogea le lieutenant à propos de ses motivations. Celui-ci resta catégorique et lui assura que la chose lui plairait. Ils entrèrent tous deux à l'intérieur. Là, un décor simpliste se profilait. Au fond de la salle se trouvait un comptoir où un vieil homme accoudé dénombré ses bénéfices. De par et d'autres, il y avait nombre de tables rustiques en chêne à première vue. Diverses chaises de toutes tailles étaient rangées sous les tables. La salle était entirement vide à l'exception du vieil homme et d'un homme encapuchonné mangeant de bon coeur son repas servi. Celui-ci dévoila sa face à la vue d'Harkan et de Casoair. Ensuite, il se présenta comme étant un ancien chef d'expédition. Néanmoins, on cessa de louer ses services et il dut se reconvertir en mercenaire. Cependant, il ne possédait qu'une maigre troupe de tout juste 11 hommes. Aussi, il affirma son désir de se joindre à la troupe de Gloral. L'offre fut acceptée avec enthousiasme de la part du chef-mercenaire. Ainsi, les mercenaires avaient grossi leurs rangs. Et, ils ne comptaient pas s'en arrêter là. Harkan estima qu'il faudrait écumer la région à la recherche de mercenaires avides de richesses. Casoair trouva l'idée bonne et ceci fut fait...

Après moult rencontres avec les chefs de petits attroupements, Casoair dépensa pratiquement tout son butin. En effet, son "armée" était d'un effectif bien plus important qu'avant la confrontation avec les villages pillés. Les bucherons barbus étaient nombreux et 75. Les services alloués, Casoair dut acheter bien plus de vivres que prévu. Bien évidemment, dans chaque village traversé la panique s'emparait des villageois et une missive était envoyée au plus proche château des jours après le passage. Les mercenaires étaient bien entendu passés depuis des lustres et rien ne servait d'envoyer des troupes. De plus, l'armée de Casoair ne fit aucun mal et ne provoqurent aucun pillage. Pourtant, à chaque témoignage, on voyait l'effectif plus grand; ce n'était pas une erreur de la part des témoins mais bien une réalité signifiante.
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