Basile d'Eyroles
Humain
Nombre de messages : 19 Âge : 26 Date d'inscription : 24/01/2017
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: "Correspondance" L'intendant qui fait sans savoir | Judith d'Hardancour Jeu 26 Jan 2017 - 18:31 | |
| Troisième jour, troisième ennéade de Barkios, neuvième année, onzième cycle.
La ville portuaire d'Eyroles était comme à son habitude, paisible et sereine. Basile, seigneur de cette citée qu'il trouvait magnifique, se porte garant de sa sûreté, du haut de son château. Plume à la main, il se devait d'envoyer cette lettre au marquis, Louis de Saint-Aimé, Marquis de Sainte-Berthilde, Seigneur de Saint-Aimé, d'Erignac et de La Toranne. - Basile d'Eyroles, Seigneur de la ville portuaire d'Eyroles a écrit:
- A l'attention de Louis de Saint-Aimé, Marquis de Sainte-berthilde, Seigneur de saint-Aimé, d'Erignac et de La Toranne.
L'intendant du marquisat s'est présenté à ma cour mandant à me voir, selon ses dires, c'est une affaire concernant le marquisat. Demandant hospitalité pour quelques jours, que je lui ai, bien sûr, accordé. Durant son séjour, je l'ai vu, à maintes reprises, arpentait chacune des routes d'Eyroles. Lui demandant pourquoi faisait-t-il ceci, il me répondit que lui même il n'en savait rien.
La dernière fois qu'une telle tâche fut assignée à une intendance du marquisat, remonte à bien longtemps. Je suis donc heureux de voir l'intendance revenir, cela me permettra certainement de pouvoir apporter un second souffle à ce que fut Eyroles, autrefois. Les routes ne sont plus en bonnes états depuis bien longtemps.
Je voulais aussi vous dire, votre excellence, que vous avez et que vous aurez l'ensemble de mon soutien lors du concile, comme je l'eus donné à, feu, votre père. Je suis loyal envers vous et votre famille, Que les cinq veillent sur le marquisat.
Par Basile d'Eyroles, seigneur d'Eyroles.
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| Sujet: Re: "Correspondance" L'intendant qui fait sans savoir | Judith d'Hardancour Ven 10 Fév 2017 - 15:42 | |
| L'homme était légèrement gras, et légèrement bête. Et il était l'un des assistants de l'intendant, venu remettre en état les routes lorsque le projet de la route commerciale était encore une réalité. Judith l'avait promptement convoqué, entre deux périodes de méditation. Elle était la seule capable de répondre à la lettre du seigneur d'Eyroles, car elle était la seule qui connaissait la raison à cela. Après un bref résumé de la situation, elle comprit vite ce qui s'était passé. Le seigneur d'Eyroles n'avait vraisemblablement pas apprécié le fait que le marquis passe voir si sa seigneurie ne méritait pas un coup de balais-parce que c'était sans aucun doute le cas. Fierté blessée de voir que Sainte-Berthilde ne fait plus confiance à Eyroles pour ses propres affaires, ou curiosité véritable ? L'un dans l'autre, peu importait à Judith. La situation politique péninsulaire (et la situation personnelle de Judith) étant ce qu'elle était, il ne serait pas possible de considérer une ouverture par la mer avant au moins un certain nombre de jour. Judith pris néanmoins sur elle de répondre au seigneur, faisant en sorte de garder une possibilité de discussion après les évènements.
Monseigneur, Permettez-moi de répondre à cette missive –avec un retard dû aux circonstances qu'hélas ! Nous ne connaissons que trop bien - car elle est en réalité adressée en ma personne; c'est moi qui ait envoyé cet homme vérifier l'état de vos route, avec pour but non dissimulé de renouer les relations que vos pères, Tyra les garde, avaient autrefois avec le peuple Thanorite. Aussi, il est impossible de laisser tout tronçon de route vous reliant à Cantharel sans qualité ni contrôle seyant tant aux routes commerciales qu'à vos prérogatives en tant que seigneur de la région. Comprenez qu'il n'y a nul intention mauvaise de notre part, au contraire; votre famille est l'une des plus dignes de confiance du marquisat, et il me plairait de revoir Eyroles devenir le fleuron des cités maritimes du Nord, comme elle le fut autrefois.
Mais pour ce faire, il est évident qu'il va nous falloir renégocier les modalités d'échange avec la Nanie, qui a coupé les ponts depuis trop longtemps pour ne pas s'en inquiéter. J'ai différents éléments de réponse à apporter à cette mystérieuse et sans aucun doute délibérée indifférence, et il nous plairait d'en discuter directement avec vous de toute urgence. Aussi, sachez qu'à l'heure où vous recevez cette lettre, mes projets sont d'ores et déjà mis sur papier, et j'espère avoir le plaisir d'en discuter avec vous dès la fin de -voir pendant ? L'événement crucial que nous vivrons bientôt.
Je vous prie d'agréer mes salutations distinguées,
Judith d'Hardancour
P.S : S'il vous est possible d'apprêter une caraque, nous pourrons envoyer une délégation en Nanie dès nos discussions achevées. |
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