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 [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)

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Louise de Fernel
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 9:27


Louise hausse un sourcil aux paroles de Dante. La pudeur ? Voir des hommes nus ? Bon, elle a déjà vu quelques-uns de ses gardes aux écuries, torse nu, cela ne l’a jamais dérangée parce qu’elle sait qu’il s’agit juste de mouvements pour enfiler des vêtements secs. Voir un homme nu par contre…Non, cela ne lui est jamais arrivé et elle sait très bien qu’elle pourra cacher son embarras mais uniquement au prix de grands efforts. Ce ne sont jamais que des étrangers. Des gens qu’elle ne reverra jamais, il y a donc moyen de donner le change.

- J’en sais trop rien, je…Mais…Mais qu’est-ce que tu fais ????!!!

Elle pâlit en voyant la couverture tomber au sol, révélant l’homme dans sa plus complète et entière nudité. Exprimer le malaise de Louise là…Elle a le temps de tout voir mais ne s’attarde pas. Elle ne peut pas, elle s’en empêche pour d’excellentes raisons qu’elle se refuse à expliquer. En son cœur, les barrières métalliques tremblent, se rappellent à son bon souvenir et elle s’y accroche, avec toute la force d’un noyé sur le point de céder aux courants qui tentent de l’emporter loin du rivage.

- Arrête ça…habille toi.

Louise serre la couverture contre elle et se mord la lèvre. Ne pas céder.

- Je suis incapable de te regarder d’un air blasé, Dante.

Ne pas céder. Ne pas céder.

- Ne me demande pas ça…Je ne peux pas.

Louise se lève et va tâter ses vêtements. Ils sont encore un peu humides, mais tant pis. Elle préfèrera sacrifier sa santé plutôt que de risquer de tomber dans un travers qu’elle pourrait regretter. Une colère lui vrille alors l’estomac. Une colère de ne pas savoir comment réagir et une frustration immense de se refuser à céder. Serrant ses habits contre elle, elle lui tourne le dos à demi, pour dire, à voix basse, une voix qui gronde :

- Tu le fais exprès…Avant-hier, tu as failli m’embrasser, tu as parlé de sentiments qui devront changer depuis que tu connais notre lien, et là…tu te dénudes complètement alors que…que…Par les Dieux, Dante, qu’est-ce que tu cherches exactement ? A me rendre folle ? A me faire du mal ? Si c’est le cas, c’est réussi.

Elle inspire profondément avant de baisser la tête.

- Je pourrai regarder n’importe quel homme sans problème. Pas toi. Je ne peux pas. Rhabille toi.

Elle n’a pas cédé. Un sentiment mêlant honte, désespoir et amertume l’envahit pourtant, alors qu’elle serre ses habits comme s’ils étaient des boucliers.
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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 11:02

Louise...

Dit il doucement, ne cherchant pas à la toucher ni à la retenir. La voix grave amène ses sonorités d'ailleurs.

Louise... regarde moi.

Il se répétra le temps qu'il faudra, le nombre de fois qu'il faudra. Patiemment, égal. Jusqu'à ce qu'elle le regarde. Les prunelles de forêt et de terre riche captent le noisette. Alors seulement reprend t'il la parole.

Ce n'est qu'un corp. Relaxe, ce n'est qu'un sac à viande, semblable à tout les autres. Je te l'ai dit que tu ne crains rien avec ma personne. Je ne le fais pas par plaisir... J'ai froid et je n'aime pas être nu. je préfère que tu sois embarassée et en colère contre moi que contre un inconnu qui profitera de ta faiblesse pour t'agresser.

Louise peut avoir l'intime conviction, en cet instant précis que non, il n'essaye pas de la séduire et que non, pour lui, il n'a réellement pas conscience de l'effet que son corp mutilé peut avoir sur les femmes. Que sa relation avec sa nudité est plus culturelle que personnelle. Alors seulement remet t'il sa chemise, trouvant en la douleur que l'étoffe cause sur ses cicatrices un réconfort certain. Après avoir remis ses pantalons, secs, il se tourne se nouveau vers la péninsulaire.

Lecon deux. Tu sais te servir d'une arme?
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 13:04


Elle l’entend l’appeler. Elle ne le regarde pas. Elle ne bouge pas.

Elle l’entend, encore et encore, elle préfère serrer ses vêtements contre elle, le cœur tordu en deux autant par la situation que par le son de sa voix. Quelle angoisse d’être aussi sensible. Quelle angoisse de rester là alors qu’il l’appelle. Elle enfouit son nez dans ses vêtements, longtemps, serrant les habits avec force comme s’ils étaient les seuls repères qu’il lui reste.

Après de longues secondes, après avoir calmé ce cœur coupé en deux, elle consent enfin à le regarder. Si elle sent qu’il ne s’agit pas d’une tentative de séduction, il verra, lui, toute la détresse dans ce regard illuminé par quelque chose de bien plus fort. De fort et de silencieux. Quelque chose qui ressemble à une colère difficilement contrôlée. Un léger tremblement agite ses épaules.

- …

Elle l’écoute à nouveau avant de se détourner alors qu’il se rhabille. Louise préfère ne rien dire. Elle se retire et rejoint Lasgalen, malgré le sol froid sous ses pieds et se rhabille là bas, enfilant les habits encore humides sur sa peau toute chaude. Un frisson désagréable la secoue mais au moins, elle n’a pas cédé. Elle a résisté. Lasgalen, lui, vient poser sa tête énorme contre ses flancs et la pousse un peu. Louise le flatte en silence de la main et enfile ensuite la chemise, qu’elle boutonne à la hâte. Toujours en silence, elle ouvre son sac, accroché à la selle, et en sort quelques pommes, qu’elle donne à son ami, puis à Melkor.

Elle revient alors auprès de son frère, toujours en gardant une distance, habillée de son pantalon humide, d’une chemise large non rentrée dans le pantalon, ses cheveux drapant ses épaules et son dos. Louise approche de la table, sans un regard pour lui, le visage totalement fermé et se saisit brusquement d’une bouteille, la débouchonne, bouteille qu’elle emmène avec elle près de l’âtre. Elle demeure silencieuse, elle vient juste s’asseoir face aux flammes, au plus près, enserrant ses jambes de ses bras, pour ensuite poser son menton sur ses genoux. Louise contemple à nouveau les flammes, sans un mot, avant de lever la bouteille et de boire, une longue gorgée de tord-boyaux local. Elle grimace en ressentant le feu liquide lui incendier l’estomac puis en reprend une seconde gorgée, avant de déposer la bouteille à ses côtés.

L’épreuve a été difficile mais il semble que les barrières disposées autour de son cœur sont efficaces. Et cela même si chaque mouvement de ce cœur lui a fait mal. Un mal de chien. C’est un peu comme ajouter du sel sur une plaie ouverte.

- …

Elle a un sourire particulièrement mauvais à sa dernière question.

- Non. Les filles ici, on leur apprend pas à se battre, on leur apprend à faire de jolies tapisseries et à porter de jolies robes. Mais je suis redoutable avec une aiguille, ça compte ?

Elle se saisit de la bouteille et boit une autre gorgée, commençant à ressentir la douce chaleur initiée par l’alcool. Il était temps.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 16:52

La détresse de Louise, qui transparait dans les prunelles, ne rencontre que l'incompréhension parfaitement feinte de Dante. Parce que oui, parfois, il aime jouer à l'épais dans le plus mince. Il ne comprends pas pourquoi, mais il comprend qu'elle est parfaitement comme toute les autres.

Alors la laisse t'il retraiter pendant qu'il se rhabille, sa chemise et son pantalon parfaitement sec, et retourne les vêtements, sans un mot. Après se place t'il tout près du feu, se recroqueville comme Louise précédemment, et offre ses chaussettes à chauffer. Regardant la rousseur des flammes, il se perd dans la contemplations de ceux ci, perdu dans ses pensées.

Elle s'approche et commence à boire comme un pilier de taverne, et il n'en n'a cure. Sa remarque acerbe, il ne répond pas. Ne faisant que se balancer imperceptiblement, la tête de côté, l'oreille tendue sur une voix qu'il est le seul à entendre.

En apparence, il est perdu dans ses pensées, mais ne vous leurrez pas cher lecteur. Il est parfaitement et totalement là et conscient.

Il murmure quelque chose, dans sa langue natale. Quasi inaudiblement, d'un ton absent.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 18:25


Il ne répond même pas. Qu’à cela ne tienne, elle reprend une gorgée de cet alcool de grain qui passe bien mieux maintenant qu’il y a cinq minutes.

Un gloussement s’échappe de sa gorge en feu. Elle vient de s’imaginer, une épée à la main, en train de faire des moulinets ridicules qui lui tordraient les poignets et dévasteraient son dos, en plus de lui donner une apparence totalement burlesque. Les femmes ne se battent pas, ici. Point. Alors cette idée de se servir d’une arme…Elle n’en a pas besoin puisqu’elle est tout le temps protégée. Alors quoi ? Pourquoi lui apprendre ? Dans l’optique tout à fait loufoque que quelqu’un surgisse un jour dans sa chambre pour la tuer ? Haha. Qui voudrait tuer Louise de Fernel ? Personne ne sait qu’elle existe, alors…

Elle entend vaguement quelque chose en provenance de Dante, tout à fait incompréhensible. Si en plus il se met à converser avec lui-même, la soirée va être longue…

- J’imagine que ça compte pas, donc.

Elle hausse les épaules, détournant son regard de son frère pour le glisser vers les flammes. Allez, avec un peu de chance, si elle boit encore un peu, elle va finir par s’endormir devant le feu et ne plus penser à rien. Ça a bien marché les autres fois, après tout. Les meilleurs sommeils depuis des ennéades ont été ceux-là. Lourds. Profonds. Sans rêves. Plein d’alcool dans le sang.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 20:32

Il y a un coup d'oeil, bref et acéré la prunelle verte blanche qui la toise en coin, embrasée par les flammes, mise en relief par le côté saccagé de son visage.

Qu'est ce qui ne compte pas?... Tu sais, Louise, nous étions mieux quand tu ne savais pas qui j'étais. Il n'y avait pas de murs. Et j'ai beau essayer d'agir en frère, le fait est que je ne sais strictement pas comment m'y prendre. Encore heureux que j'ai été adopté, ca aurait été fichtrement plus complexe . Je veux t'apprendre à t'aider à briser les barrières que tu exècre tant, te libérer de cette éducation qui t'étouffe... mais tu te rajoute des limitations sans cesse... Je ne suis pas à l'aise avec tout ces jeux, ces faux semblants et cette remise perpétuelle en question. Je vis. Point barre... C'est simple pour moi. Tu m'envoie des signaux contradictoires et je n'y comprend rien. Pour toi, pour nous deux, tout tient en une question simple... Donne moi ça.

Dit il en lui prenant la bouteille avec autorité, pour s'en enfiler une bonne rasade.

Que veux tu que je sois pour toi? Un ami? Plus? Moins? Rien? Présent ou absent? Un frère? Un amoureux? Dis moi franchement ce que tu veux comme limitation et je m'y tiendrai. Mais, comme on dit, tu ne pourras pas empêcher mon coeur de t'aimer. Je te le demande une fois, je ne le referai pas. Dis moi juste quelles chaînes tu veux nous mettre.


Puis, il siffle en une longue descente, le reste de la bouteille. Il commence à avoir de l'entrainement, avec Nehril. Et tout les tord boyaux se ressemblent.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 21:06


- C’était mieux avant oui…Quand je pouvais parler à Claude de tout et de rien, parce que je n’étais pas certaine de le revoir un jour. Un homme charmant et qui m’a écoutée sans me juger, qui a essayé de m’aider et qui a été mon confident secret pendant de longues ennéades…Un homme auquel j’ai rêvé souvent. C’est plus facile de parler à ses rêves…Parce que les rêves, ils répondent toujours de loin en loin. On ne sait pas s’ils sont réels, s’ils l’ont été ou s’ils le seront. Claude…c’était l’homme inaccessible que j’ai adoré pour toutes ces raisons.

Louise lui laisse la bouteille et observe Dante. A nouveau les barrières semblent trembler, si fort cette fois.

- Quand je l’ai vu sur son cheval à l’entrée du château, j’ai été tellement heureuse. Si heureuse de le revoir, chez moi, à Fernel. Je pouvais à nouveau lui parler de tout, lui confier des choses, même les plus importantes, sauf peut-être la plus difficile de toutes. Les sentiments que j’ai pour lui. J’ai failli le faire pourtant mais…

La châtelaine ferme les yeux et détourne la tête. Une barrière vient de céder, son cœur a eu un raté, elle l’a senti, mais au moins c’est dit.

- …Mais Claude est devenu Dante. Mon confident secret est devenu mon frère. Alors…Je n’ai rien dit. Je me suis tue. Parce que tout cela ne se dit pas, entre un frère et une sœur. Et honnêtement…j’aimerais tellement, parfois, que tu redeviennes Claude. Que tu ne sois pas mon frère, pour cette unique raison…Malheureusement, le destin en a décidé autrement. Et on ne peut pas lutter contre ça.

Une deuxième barrière s’effondre, elle serre ses jambes plus fort entre ses bras, cachant son visage dans ses genoux.

- Alors je ne veux pas de limitation, ni de chaînes. Et si ton cœur m’aime, alors…ll saura que le mien souffre de ne pouvoir obtenir ce qu’il désire. Voilà pourquoi j’essaye de garder une distance, de rester loin, de ne pas céder…mais j’ai échoué. Tu sais tout maintenant.

Elle ne dit rien pendant de longues secondes, elle se contente de glisser sa main sur son visage afin de rapidement essuyer ses paupières, discrètement, avant d’ajouter :

- Alors, je serai ce que tu veux que je sois, et je m’en accommoderai. Tout ce que je souhaite, c’est que tu ne disparaisses pas de ma vie…
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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 21:30

...

Est la réponse de Dante tandis qu'il se lève, pour aller chercher la seconde bouteille. Revenant, il dépose la couverture sur les épaules de la jeune fille, pour se rasseoir à côté d'elle, épaule à épaule. Puis il passe son bras et enserre Louise, ressentant la coupure des boucles brunes.

-Tu ne veux pas de limitations ni de chaînes. Et moi non plus. Si c'est notre filiation qui te gêne, sache qu'il n'y a jamais eu de papiers officialisant ma situation auprès de père parce qu'officiellement, je n'existe même pas. Arrête de te poser milles questions et vis. Par et pour toi-même. Prends ce qui passe et mord dedans à pleines dents. Je vais voyager aussi. Je ne m'empêcherai jamais de le faire, tant que je pourrai. Ne te prive pas d'expériences parce que ton éducation a fait de toi un joli petit mouton. Vivre dans sa bergerie sans en sortir, n'est pas vivre. .

Il marque une pause, réfléchissant bien. Un hurlement lupin, lugubre, se fait entendre dehors, suivit par plusieurs autres.

Il est temps de penser en loup, ma Tendre Louise. Si tu veux quelque chose et que tu as pesé les conséquences en ton âme et conscience, prend le! Et si ca te met dans l'embarras, je ne serai pas bien loin pour effacer tes bourdes. N'oublie juste pas que même les loups ont des tanières et ils en prennent soin.

Il a une autre pause, considérant l'aveu de la jeune Péninsulaire.

Je veux juste que tu sois toi.


Dernière édition par Dante Corvac le Ven 7 Aoû 2020 - 23:03, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeVen 7 Aoû 2020 - 22:16


Il ne répond rien de suite, il se lève et s’éloigne…Louise se mord déjà la lèvre de regret mais il est de retour et dépose une couverture sur ses épaules avant de prendre place à ses côtés cette fois, son épaule touchant la sienne. Lorsqu’il passera son bras pour l’enserrer, elle en aura un frisson qu’elle ne parviendra pas à dissimuler. Et elle l’écoute. Encore et encore. Ses paroles trouvent un écho en elle, elle qui a tout fait pour ne pas céder. Elle a tout essayé, sans y parvenir. Elle se maudit de sa faiblesse tout autant qu’elle se réjouit de ce contact, intensifié par la prise d’alcool, par cette douce chaleur qui lui vrille l’estomac. Alors elle s’appuie sur lui, timidement, en disant :

- Vivre pour moi…Sans personne pour juger ou désapprouver…

Elle passe son bras libre pour enserrer Dante à son tour, savourant ce plaisir là avec un sourire aux lèvres.

- C’est quelque chose que je ne fais pratiquement jamais. Parce qu’il y a toujours des yeux braqués sur moi ou des oreilles prêtes à tout écouter…Ici…Il n’y a personne…

Le hurlement de loup agite les chevaux, Louise siffle doucement pour les apaiser, ce qui fonctionne sur Lasgalen mais moins sur Melkor qui renâcle nerveusement.

- Il n’y a personne pour me dire ce que je peux faire ou ne pas faire.

La douceur de ce moment là…Elle regarde juste les flammes, appuyée contre lui, ne sentant même plus l’humidité de ses vêtements. Tout va bien. Tout va même très bien. Le monde ne se compose plus que de ce petit gîte poussiéreux et de ce qu’il héberge. C’est tout. Même les hurlements des loups et les plaintes du vent soufflant en tempête ne lui font rien. Elle est apaisée.

Elle se redresse un peu pour se tourner vers lui et le regarde, observant ce visage si particulier et si attrayant à la fois, avec un sourire timide.

Personne ne saura.

Personne ne saura jamais rien de cette main si petite posée sur cette joue couleur de miel, ni de ce baiser qu’elle lui donne, rapide, léger, comme un souffle, comme s’il ne s’était finalement rien produit du tout. Sa main, par contre, reste là où elle est.

- Je suis moi.

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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeSam 8 Aoû 2020 - 2:41

Il y a toujours cet infime spasme quand elle pose son bras autour de lui, à peine perceptible sous la chemise. Comme si le grand corp se préparait au contact, voudrait s'y soustraire, mais que la volonté de son propriétaire le tenait en place. Elle sourit, et le coin de la grande bouche s'ourle lui aussi, de ce léger sourire qui lui donne un air de matou ayant bu tout le lait et mangé le canari.

Elle se redresse et se tourne vers lui. En réponse, les prunelles marron et vert blanc se posent sur elle. Ainsi éclairé, il a l'air d'un animal sauvage, féroce et indompté. Sous la main, la peau frémit. Dante se prépare au contact, les prunelles mi closes, la fixant avec acuité. La regardant s'approcher avec toujours ce léger putain de sourire qu'est le sien.

La main sur sa joue le brûle, aussi petite soit t'elle, la douleur du contact lui rappelle que ce n'est pas Cécilie. Il ne bouge pas, la laisse venir à lui, frêle agnelle blanche et pure qu'ils vont se faire un plaisir de corrompre. D'arracher à l'emprise du vieux et de souiller de ses idées impies d'Estreventin pour faire crever cet enfoiré de chagrin... Ou d'une attaque... Ou d'apoplexie...

Le léger baiser, comme un souffle, est comme une grossière toile de lin sur ses lèvres. Mais il faut jouer ... Ne pas oublier son but... Le faire souffrir...

Tu es toi... J'en suis ravi. Enchanté de te rencontrer Louise de Fernel, Louve... Louve de Fernel.


Dit il d'un ton de basse, elle peut sentir la vibration des paroles traverser le torse de Dante pour rentrer en sa personne.  L'expression de l'homme ne fléchit pas, au contraire, elle s'adoucit même. Les prunelles foncissent sensiblement tandis que la grande main remonte et emprisonne la petite dans sa grande main d'artiste de la mort. Sans être aussi calleuse que les guerriers de Fernel, Louise peut être certaine qu'il sait manier ses armes. En miroir, il vient lui prendre le menton, qu'il soulève de nouveau avant de les attaquer avec un baiser plus soutenu.

Il pourrait ajouter d'autres choses, mais non. Ca serait le moment de lui dire qu'il n'aime pas la baise, qu'il n'aime pas être touché. Mais ca ne rendrait pas le Vieux complètement dingue et imprudent. Parce qu'il va finir par le savoir, le deviner. Louise ne sait pas trop mentir. En tout cas, pas encore. Et on s'entend que le plaisir qu'il a à la façonner, en poussant ses penchants en sachant le résultat que ca va donner, vaut bien ce sacrifice.

Avec un léger soupir qu'on pourrait interpréter de désir, l'Estreventin prend la frêle femme dans ses bras. Elle peut peut-être sentir une infime raideur dans ses gestes. Néanmoins, avec la force de l'habitude, il se contrôle bien. En gentleman, et ne me demandez pas comment il y arrive, il finit le dos appuyé au mur, la Dame de Fernel confortablement logée dans son giron, en train d'entamer la deuxième bouteille, qu'il lui passe ensuite.

Pour engourdir ses sens à lui et lui permettre d'y arriver sans carnage. Peu importe ce qu'elle décide et quelles barrières Louise décidera de traverser cette nuit, il fait preuve de son professionnalisme à toute épreuve, donnant de sa personne pour le succès de sa mission.  

Et dehors hurlent les loups, fidèles gardiens. Meilleure protection que Zhak'Bar n'a pas pu lui fournir cette nuit. Melkor renâcle encore nerveusement, il le voit bouger d'ailleur, jetant un oeil d'obsidienne aux humains à l'intérieur, semblant se calmer en les voyants détendus. En lui, son dieu de Destruction ronronne sa bénédiction.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeSam 8 Aoû 2020 - 9:47


Louve de Fernel…

Elle aime. Elle aime vraiment beaucoup ce petit surnom qu’il lui donne, il pourra voir qu’il a touché juste en prononçant de telles paroles.

Louise esquisse un sourire tout à fait timide, en songeant à sa propre audace. Elle a fait quelque chose pour elle. Elle a agi en fonction de ce qu’elle désire et non en fonction de ce qu’on lui a appris. Et le sentiment est intense. Un savoureux mélange de joie et de fierté se lit dans son regard noisette accroché aux iris dépareillés de Dante. Alors, c’est donc cela vivre ?, pense-t-elle tandis que la grande main vient se poser sur la sienne, immense. C’est donc cela, prendre sans regret ?

Lorsqu’il vient de lui-même l’embrasser, le cœur de Louise a un nouveau raté et elle savoure ce moment-là, un moment hors du temps, une parenthèse enchantée perdue au milieu d’une tempête de neige et des hurlements de loups. Les paupières closes, elle se laisse emporter, enfin, par ce courant qui a si souvent tenté de l’arracher à la berge de raison à laquelle elle s’est accrochée si longtemps. Elle n’a aucune expérience, elle ne sait pas vraiment quoi faire ni quoi dire mais elle sait une chose : c’est délicieux.

Dante se déplace, d’une manière dont elle ne s’explique pas, vers le mur contre lequel il prend appui, la prenant dans ses bras avec un soupir. Louise, elle, est installée sur lui, la tête posée sur son épaule, les yeux remplis d’un ravissement touchant, ses petits doigts jouant tranquillement avec la chemise de l’assassin.

Elle cesse pourtant ses mouvements pour prendre la bouteille qu’il lui tend et en boit une longue gorgée à son tour avant de la lui rendre, en murmurant :

- Merci de m’avoir montré cela…J’ignorais à quel point cela pouvait être si…doux.

Dehors, le vent souffle désormais en tempête terrible, une tempête qui couvre presque les hurlements des prédateurs là dehors. Des bruits qui l’indiffèrent totalement, bien à l’abri et au chaud, tout à la découverte de l’autre, un autre qu’elle regarde de son point de vue privilégié, avec un sourire timide. Une douce chaleur, propagée par l’alcool et certainement par toute cette situation nouvelle, se répand en son corps.

- Merci de m’avoir montré comment prendre…sans regret.

Se redressant un peu sur son giron, elle observe cet homme là avec une fascination qu’elle ne cherche même pas à dissimuler. D’un geste, elle replace une mèche de cheveux rebelles balayant le front de Dante et glisse à nouveau sa main sur sa joue, pensive :

- Ne me juge pas trop pathétique, tu veux bien…Tout ceci est nouveau, je brûlais de connaître cela, un échange libre et parfaitement consenti. Quelque chose de simple et de doux. Quelque chose d’unique. Je me sens bien…Tellement bien…

Elle s’approche à nouveau et vient chercher ses lèvres, bien plus passionnément que la première fois. Elle chasse de ses pensées le regard atrocement sévère de son père pour le reléguer aux oubliettes, le temps d’une nuit. Il n’en saura rien. Jamais. Elle mentira s’il le faut, mais il ne saura rien. Louise est heureuse et personne ne viendra lui prendre ce bonheur-là. Et surtout pas son père…

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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeSam 8 Aoû 2020 - 17:05

Ce n'est pas Cécilie, hurle son épiderme et ses tripes. Hurlement englouti dans une autre généreuse rasade d'alcool que Dante s'enfile, engourdissant la douleur que ce contact lui cause. IL va y arriver, pour la mission, il va y arriver. Ce n'est ni la première, ni la dernière fois qu'il agit de la sorte et à chaque fois c'est atroce. Il pense a Shyn'Tae, il sait qu'il peut y arriver... il le faut. Pour la mission.

Dante lui refile la bouteille, espérant qu'elle tombe dans un coma éthylique, comme ca il pourra simuler tout de A à Z... Mais elle semble loin de vouloir picoler jusqu'à en oublier son nom cette fois. Putain.

La petite main se pose sur sa joue, qui garde son spasme usuel au contact. Et elle lui parle Louise, d'échange libre et parfaitement consenti. De simplicité et de douceur... Pauvre petite chose... Tiens bon, la Destruction d'Elazar vaut bien un trempage de biscuit. ne sachant strictement pas de quoi elle parle.

La main se pose, tranquillement, enserrant celle de Louise. Une main à la force contenue, mesurée, qui a le potentiel d'une violence latente. il ne veut pas, mais il le doit. Il endure avec stoïcisme le baiser passionné, l'alcool lui permettant de rendre le tout supportable à défaut d'agréable. Lui donnant la force de répondre à ce baiser. Tièdement, certes, mais elle ne peut pas trop avoir de point de comparaison non? De toute façon qui dit que lui n'est pas un exemple de passion en ce moment? Cécilie et Shyn'Tae, probablement.

Les deux femelles lui manquent, même si il se laisserait couper en petit morceaux plutôt que de l'avouer. Mais bon, il fait avec ce qu'il a ... L'homme porte la petite main à ses lèvres et en mordille la paume offerte.

Je ne te juge pas... Et pour tout te dire, ca m'indiffère autant que les premières braies du bon Roi Bohémon. Si tu veux me faire plaisir, ne te rabaisse plus. C'est interdit.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeSam 8 Aoû 2020 - 19:52


La chaleur qui règne dans cette pièce…A moins que ce ne soit l’alcool ? Ou son propre corps à elle qui semble irradier de chaleur depuis quelques minutes ? Elle ne le sait pas et très honnêtement elle s’en fiche totalement. L’alcool de grain passe désormais comme de l’eau de source, une eau qui réchauffe les entrailles et son cœur. La jeune femme trouve un plaisir intense à être là, si près de lui, chose qui lui semblait tout à fait improbable et impossible il y a encore quelques ennéades de cela.

Elle l’observe vaguement grignoter la paume de sa main puis trouve qu’il boit beaucoup, bien plus qu’elle, tant et si bien que la bouteille se vide presque. Elle la lui prend des mains et la termine en murmurant :

- Est-ce qu’il y en a d’autres ? Je ne sais pas ce que c’est mais c’est très bon.

Elle dépose la bouteille vide au sol, contre le mur, et se rapproche de lui, avec un immense sourire de satisfaction.

- Je ne me rabaisse pas tu sais…C’est juste que tout cela, c’est…inédit. Alors je ne suis pas certaine de faire les choses comme elle doit être faites, c’est tout. J’imagine que tu as bien plus d’expérience que moi en ce domaine.

Elle inspire et expire longuement, avant d’ajouter :

- Ça ne m’est jamais arrivé, de me retrouver assise sur les jambes d’un homme et de l’embrasser…mais j’aime beaucoup.

Louise cherche la main de Dante et y noue ses doigts, impérieuse dans cette volonté d’être avec lui, et se blottit comme un chat contre son torse, heureuse.

- Si j’avais su cela plus tôt, si on m’avait permis d’expérimenter toutes ces choses quand j’en ai eu l’envie, les choses seraient sans doute moins compliquées, moins…effrayantes qu’elles ne le sont maintenant. J’ai l’impression d’être empotée. Et je n’aime pas trop cette impression là…

Elle se redresse alors et le regarde, les yeux pétillants de malice :

- Quand je t’ai rencontré, je t’ai d’abord trouvé étrange. Puis tu as parlé. Et là…

Ses doigts se posent sur la gorge de Dante, caressant tendrement la peau de sous laquelle nait cette voix qui est sans doute sa plus grande faiblesse.

- …Je n’ai pas pu résister. Je t’ai fait parler, chanter, juste pour le plaisir de t’entendre. C’est mal, mais…Tant pis.

Elle a même un rire en l’observant :

- Quand tu me parles à voix basse, c’est comme si des courants étranges traversaient ma peau, depuis mes orteils jusqu’à ma tête. Je crois que je pourrais t’écouter parler pendant des heures…
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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeSam 8 Aoû 2020 - 21:39

Chaque geste, chaque action a un unique but qui le guide... On ne le répétra pas, ceci a déjà été assez dit. Sous les doigts fins qui parcourent sa gorge, la peau se rétracte par réflexe, la mâchoire de Dante se contractant infimement.

Oui, et bien, si on veut que ca finisse, va falloir être un peu plus coopératif que ca.
Faut pas l'effaroucher non plus, sinon ca aura servi à rien.
Allez, je prends une part sur ma gueule... T'a assez souffert.
Divine Kiel, Tu Es, Je Suis, et je t'offre ma douleur.

Cette prière muette fait bien rire la Bête... Sortons un peu du tumulte intérieur, ce qui se passe a déjà été décrit dans les précédents textes. Mais évoquer Kiel et lui offrir la douleur, avec l'alcool et la collaboration de son alter-ego mental, le calme un peu. Ca fait parti de ces trucs qu'il n'aime pas faire mais qu'il doit faire. Tant qu'il ne perd pas l'objectif de vue, ca devrait aller.

Dante soupire de nouveau, prenant Louise par les hanches et la soulevant, la faisant pivoter pour l'asseoir à cheval par dessus ses cuisses. Les grandes mains s'activent, caressant du bout des doigts les vêtements, remontant lentement le long des bras, le long du cou fin où palpite une jugulaire puissante qu'il ne veut pas regarder. Les prunelles de l'homme, légèrement embrumées par l'alcool, sont par contre parfaitement lucides malgré tout. Il prend le menu visage en coupe et l'admire longuement sans parler.

Ce toucher est étrange, Étrangement retenu... Le léger sourire de matou alors reviens tandis que leur deux haleines se mélangent. Un grondement traverse la poitrine.

Alors qu'est ce que tu veux m'entendre chuchoter Ma Louve... Comment tu es belle et fine? Volontaire et curieuse? Que tu es une tête de mule? Comment tu montes bien? Comment j'espère et que je redoute que je te montre le plaisir tel que je le concois? Je vis au jour le jour, je ne sais jamais où je serai le lendemain, ou le jour d'après...Côté expérience, de mon côté d'océan, on s'attarde peu à cela. Et je ne suis pas un tendre... Est ce que ma fougue te plaira ou t'effarouchera?  Regrettera tu Louise?

Murmure t'il, tout près, un léger grondement sous jacent dans sa voix rauque d'avoir été jadis si brisée. Les mains descendent du cou, pour se perdre dans les boucle brunes qui lui coupe l'épiderme. Il pense un moment empoigner la crinière, mais il préfère plutôt laisser glisser les soies coupantes entre ses doigts. L'amenant à lui, l'homme se met à l'embrasser avec un peu plus d'ardeur que précédemment, mais néanmoins avec une retenue certaine. Les caresses du bout des doigts de la main droite glissent sur la chemise  de la femme, pour aller souligner avec une assurance tranquille dépourvue de délicatesse mais sans brutalité, en un toucher qui lui est propre. Comme s'il se retenait de la toucher plus avant et qu'il se retenait d'enlever ces grands doigts de là. Le pouce passe sur la pointe du sein, par dessus le vêtement.

Je ne veux pas te faire faire ce que tu ne veux pas faire. Ca me bloque un peu en fait

La main gauche viens s'approprier la croupe qu'il rapproche de lui, avec autorité. La main quitte le sein et plaque la femme sur son torse parcouru d'un énorme spasme. Il est raide, limite dur dans son étreinte, mais aussi incroyablement retenu et solide. Il l'embrasse de nouveau, plus franchement cette fois, un baiser à l'image de tout le reste. Avant de plonger le visage dans les boucles brunes, tout près de l'oreille de la femme.

Tu peux changer d'idée quand tu veux, Louise, mais j'aimerais bien te faire profiter pleinement de cette occasion unique.  Sans chaînes aucune. Ni conséquences autres qu'un beau souvenir...
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeSam 8 Aoû 2020 - 23:04

Son rire s’arrête net alors qu’il se saisit de ses hanches pour l’asseoir à califourchon sur ses cuisses. Louise se tait, les yeux grands ouverts par la surprise, suivant ses gestes jusqu’à ce qu’il prenne son visage en coupe et qu’il la regarde si longtemps. Il lui est impossible de se détacher de ses iris dépareillées. Elle les observe tout en l’écoutant, le cœur battant à tout rompre. C’est si soudain…Elle n’a rien vu venir, dans cette inexpérience crasse qui lui colle à la peau. Et de nouveau cet ineffable frisson qui lui parcourt l’échine alors qu’il lui parle de cette façon, basse, grave, d’une voix qui la traverse de part en part. Une voix qui l’affaiblit tellement… Elle en est parfaitement consciente et pourtant…

- Je préfère avoir des remords que des regrets.

C’est ce qu’elle répond à son murmure rauque, avant de répondre à son baiser, libérant toute la fougue qu’elle contenait jusqu’alors. Les deux mains de la châtelaine viennent se poser sur les épaules de Dante, avant que l’une d’entre elles ne glisse sur sa nuque pour le garder au plus près. S’il a encore un peu de retenue à cet instant-là, Louise, elle, n’en a plus du tout et prend, ainsi qu’il le lui a conseillé un peu plus tôt dans la soirée. Un immense sourire se dessine sous le baiser, jusqu’à ce qu’elle sente sa main effleurer son sein. Elle inspire brusquement, à ce contact nouveau, et surtout à l’effet qu’il produit en elle. Une rougeur s’affiche sur ses joues et elle n’est pas due à la chaleur.

- Tu parles trop…

Alors qu’il la plaque contre lui d’autorité, le baiser qu’ils échangent est bien plus passionné que tous les autres et Louise en a le souffle presque coupé. Cela va si vite, c’est si intense, si ardent, cette sensation là, cette chaleur qui irradie en son ventre bien plus intensément que ne le ferait l’alcool…Elle est prise de vertiges, de délicieux vertiges qui la font demeurer contre lui alors même qu’il murmure des paroles heureuses à son oreille.

Comment refuser cela…Elle vit probablement l’un des meilleurs moments de sa vie. Il est absolument hors de question que tout s’arrête maintenant ! Elle se penche à son tour, atteignant sans mal son oreille et murmure, d’une voix douce et pourtant vrillée par le désir intense qu’il a fait naître en elle :

- Alors montre moi.

Se redressant, elle vient à son tour chercher les lèvres de Dante pour un baiser scellant l’accord. Elle rompt le baiser et ajoute, posant son front contre le sien, le souffle court :

- Montre-moi.

Elle ne veut plus reculer, plus maintenant. Les barrières qu’elle avait tenté de dresser autour de ses sentiments se sont toutes effondrées, ridicules tas de poussières autour d’un cœur flamboyant et palpitant avec force. A son tour, les mains de Louise partent à la découverte de ce grand corps maintes fois observé mais jamais touché de cette façon. Elles caressent ses épaules, ses bras puis se déposent sur son torse, tandis que ses yeux luisent d’une joie incommensurable. Louise est en train d’expérimenter le désir. Et son désir est ardent, impérieux, immédiat. Ce sont des sensations nouvelles qu’elle ne maîtrise pas encore mais qui lui font comprendre qu’elle avait été bien sotte de croire que ses fichues barrières auraient pu faire le poids face à la violence et à la brutalité de ce même désir qu’elle sent poindre au creux de ses reins.

Louise est chamboulée mais pas encore assez pourtant pour faire n’importe quoi. Elle le caresse en douceur, apportant toute son inexpérience dans ces gestes là tout autant que son envie de bien faire et que pour lui aussi cela soit aussi intense que ça l’est pour elle.

- …

Louise, Louve de Fernel, ôte ses mains du torse de Dante et défait le lien qui retient le col de sa chemise, ouvrant le vêtement jusqu’à la naissance de ses seins.
S’il lui fallait une certitude supplémentaire, elle vient de la lui donner.
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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Aoû 2020 - 3:15

Le grondement dans la poitrine de Dante s'accentue. Les deux mains montent à la rencontre des pans de col ouvert de la chemise, redescendent le long de l'ouverture avant d'hésiter. Il aime le bruit du tissus déchiré. Et il ne veut pas associer ce bruit avec la Châtelaine. Aussi ne fait il qu'écarter les pans du tissus jusqu'à ce qu'il proteste dans un bruit satisfaisant, avant d'inonder le tout de baisers, faisant bien quelques sucons au passage.

Si tu es certaine de toi...


Dit il, descendant un peu plus bas, sucotant la pointe d'un sein par dessus le tissus. On passera sur ce qu'il ressent, ca deviendrait redondant. D'un coup de rein, Dante inverse les positions, coinçant Louise entre le mur et son corp. Son corp d'homme du feu, amenant avec son corp la chaleur de son pays, tout en l'inondant de baisers, sur le visage et la poitrine, en évitant soigneusement le cou et la jugulaire. Ca serait tentant d'y planter les crocs.

Donne moi une minute, je dois me préparer.


La voix baisse d'un ton, gentiment grondante. Se relevant, la laissant au sol, privée de sa chaleur à lui, il a toujours son sourire de matou à la gueule, les prunelles d'un vert vif et d'ambre.

Je te boufferais toute crue dit il en olyian, d'un ton doux aux accent exotiques avant de corriger en Péninsulaire. Tu es superbe...

Se détournant, il arrache sa lanière de cuir qui tient ses cheveux en catogan, avant de les tresser rapidement à la Thaari. Il a besoin de se brider, aussi les attache t'ils très serrés. Ensuite fouille t'il dans sa sacoche de cuisse, à la recherche d'une petite fiole qu'il a chopé dans une fête. Et il la trouve, une fiole en bois, protégeant une fiole en verre délicate. L'aphrodisiaque du gamin. Il sait parfaitement que ca ne lèvera pas tout seul. Et il n'a pas vingt ans à attendre non plus. La moitié de la dose suffira.

Si tu te demande ce que je fais, je m'arrange pour te laisser juste un beau souvenir, cette merveille m'empêchera de te faire un gamin.

Mensonge? Parfaitement. Et il n'a pas honte de le dire, en narration en tout cas. Ce qu'il ne faut pas faire pour le succès de la mission. Et pour que ca fasse effet plus vite, il se shoote carrément une dose dans la narine droite, puis dans la gauche pour faire bonne mesure. Ca ne devrait plus être long. Avec une grande inspiration, cloisonnant ses sentiments et émotions, l'estreventin enlève sa chemise noire de nouveau et la dépose sur la chaise. Prends les couvertures et les étale au sol, juste à côté du mur. Pour ce qu'il veut faire, il lui faudra être appuyé.

Toutes pareilles. Les femmes sont toutes pareilles... Sauf deux.

Je suis prêt...

D'un geste brusque, il prend Louise de nouveau dans ses bras. L'inondant de sa chaleur quasi surnaturelle, la noyant dans son regard dichotomique, labourant la peau de ses doigts de sa façon particulière. La chemise proteste alors qu'il semble impatient. Enfouissant alors son visage dans les boucles brunes, il éloigne soudainement sa bouche de la jugulaire qu'il était en train d'embrasser, combattant l'envie d'y planter les crocs. De son point de vue d'ailleurs, elle peut peut-être remarquer cicatrice blanchie par les années, quasi invisible. celle d'une petite morsure délicate au milieu de tout le reste.

Dante la repose au sol, la caressant comme elle désire sûrement être caressée, parce qu'elle est pareille comme toute les autres. Les grands doigts sensibles parcourent l'épiderme par dessus la chemise et les pantalons, cherchant les endroits qui la feront le plus frémir.

Tu veux te déshabiller pour moi?

Demande t'il d'un ton plus grave, roulant et grondant, joueur... Il sent la chaleur de la potion commencer à se répandre dans son corp, et ce dernier y réagir, apportant la virilité sans désirer par Louise. Et si elle craignait celle de Geoffroy, la sienne n'a rien à y envier. L'éclat de ses yeux, dans lesquels les flammes jouent, lui donne une expression unique.


On y va à ton rythme... Nous ne sommes pas en urgence.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Aoû 2020 - 8:00


La vue de cette chemise ouverte semble lui plaire. Du moins c’est ce qu’elle se dit quand elle entend et ressent ce grondement issu de son torse. Dante a le visage dans sa poitrine, parsemant des baisers ici et là, suçotant la peau de façon si soutenue qu’elle sait qu’elle en gardera des traces. Son souffle accéléré soulève sa poitrine, elle ne peut s’empêcher de poser une main douce et délicate sur sa nuque, pour le garder au plus près. La sensation est délicieuse, et que dire alors de ce baiser donné sur la pointe d’un sein encore voilé mais plus totalement invisible à cause de ce plaisir qu’elle ressent ? La chemise a protesté mais le tissu est toujours en place. Pour combien de temps encore…

Coincée entre ce grand corps brûlant et le mur glacé, Louise aimerait beaucoup pouvoir lui rendre ce qu’il lui donne, l’embrasser à son tour, caresser sa peau, partager. Il ne lui en laisse cependant pas le temps, comme s’il était emporté, lui aussi, par un désir fou et totalement incontrôlable. Lorsqu’il s’éloigne pour faire les dieux seuls savent quoi plus loin, un léger soupir de frustration se fait entendre. Louise essaye de se calmer et de reprendre son souffle, profitant de cet interlude, assise au sol. La tête appuyée sur le mur, les yeux mi-clos, elle ne suit que très distraitement ses faits et gestes, notant la coiffure, esquissant un sourire en le voyant effectuer des gestes qu’elle est elle-même incapable de reproduire sur sa propre chevelure.

Elle le verra ensuite fouiller cette petite besace à la recherche de quelque chose. Il en sort une fiole, il explique, et elle rougit jusqu’aux yeux. Un enfant…Oui évidemment…L’idée de devoir reprendre cette affreuse potion préparée par son père lui retourne d’avance l’estomac. Quant à l’idée de devenir mère…Elle n’est pas prête pour cela. Ce serait une catastrophe innommable pour elle, pour Fernel. Sans parler de la réaction de son père. En y songeant, elle se dit qu’il serait bien capable de tuer Dante. Ou de les tuer tous les deux. Donc elle approuve, d’un geste léger de la tête.

- Le souvenir est déjà beau, tu sais…

Elle est parfaitement sincère. Un sourire magnifique éclaire son visage alors qu’il ôte sa chemise, ce qui lui permet, une fois de plus, de le contempler. Il porte sa vie sur lui. Une vie tumultueuse et dangereuse, une vie difficile qui ne l’a pas empêché de rester un homme charmant et attentionné, un peu rustre parfois mais toujours gentil avec elle. Louise l’observe alors qu’il dispose les couvertures au sol, avec un rougissement timide. Sait-il ? A-t-il compris qu’elle n’a jamais connu l’homme ? Et pourtant, elle se sent en totale confiance avec lui. Y compris lorsqu’il la prendra dans ses bras, de cette façon si brusque qui lui correspond si bien. Dans ses bras, elle laisse le parfum de cette peau de miel martyrisée emplir ses sens. Elle a un profond soupir de bien être alors qu’il a dépose au sol, noyée sous les caresses qu’il lui procure. Une fois de plus, elle voudrait lui rendre ce qu’il lui donne…et l’occasion se présente, lorsqu’il lui demande de se déshabiller.

- A mon rythme…

Elle ne le quitte pas des yeux alors qu’elle défait un à un les liens et attaches qui maintiennent sa nudité à l’abri. D’un geste souple de ses épaules, le tissu tombe au sol dans un doux bruit d’étoffe froissée, révélant une partie du corps de la châtelaine. Un corps à l’exact opposé de celui de Dante. Là où le miel domine chez lui, la blancheur du lait règne en maîtresse absolue sur ce corps de jeune femme. Là où il y a chez Dante des cicatrices, des scarifications, d’autres choses encore, la peau de Louise se distingue par sa finesse, sa douceur et son satiné, mis en valeur par la lueur vacillante des flammes. Des muscles fins, des bras ronds, des épaules gracieuses, une taille fine et une poitrine charmante s’affichent devant lui. Le rose de ses joues tranche avec la pâleur de son teint du Nord tandis qu’elle approche de lui, désireuse à son tour de lui rendre ce qu’il lui a donné.

- Laisse moi te regarder.

Et regarder, pour Louise, signifie utiliser ses mains.

Après avoir défait la petite attache qui retient son pantalon en place, elle ne l’abaisse pas, elle se contente de l’approcher tout près, encore plus près, assez près pour, à genoux, passer ses doigts sur toutes ces marques qui ourlent sa peau, sans cesser de sourire une seule seconde. Elle se contraint à une respiration régulière, passant un index délicat et léger sur toutes les aspérités, songeant avec résignation à toute la souffrance que cela avait du générer en lui. De quoi rendre n’importe qui complètement fou. Elle observe tout cela sans porter le moindre jugement, respectueuse et digne, avant de relever les yeux vers lui.

- Tu es superbe, toi aussi.

Louise s’approche alors et vient chercher ses lèvres, une pure merveille de tendresse non feinte. Elle rompt le baiser, l’observe à nouveau, dans un petit silence complice puis revient chercher ses lèvres avec force cette fois. A genoux devant lui, toute petite et délicate femme, son corps presque dénudé collé au torse de Dante, elle noue ses bras autour de son cou, afin de l’embrasser encore, et encore et encore, goutant un plaisir infini à se trouver là, contre lui, en cette nuit de tempête.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Aoû 2020 - 16:53

Immobile, les yeux mi clos, grondant sporadiquement, il regarde directement le volet devant lui quand elle le touche, envoyant des décharges dans son corp, décharges engourdies par l'alcool ingurgité.  Elle interprète ses grondements comme ceux que la passion causent. Ca fait son affaire, comme ca il n'a pas à se restreindre trop à ce niveau. De toute façon, c'est plus fort que lui.

Evasant les narines, Dante inspire brusquement, cherchant une effluve particulière, une effluve de violette et de muscade... Il y trouve la menthe, le muguet et la carmine. Un rugissement de frustration s'échappe de la poitrine de l'homme. Une grande main s'empare des lourdes boucles brunes et ramène Louise à son niveau.

N'oublie pas Notre mission...


Les lèvres de l'homme s'abattent sur celles de son amante tandis qu'il la guide de nouveau sur les couvertures, la tenant toujours par la crinière, l'amenant avec une force contenue, avec autorité et fermeté, sans brutalité même si elle peut sentir ses muscles trembler brièvement d'efforts, sur la couverture au sol. Son autre main s'active toujours, du bout des doigts, à caresser la peau dénudée, la faisant frissonner de plus belle.

S'asseyant au sol, il la relâche enfin... pour mieux la prendre par les hanche et la replacer sur lui, au dessus de sa virilité turgescente, tranquillement, il balance le bassin emprisonné de la jeune fille de l'avant vers l'arrière, frottant son intimité contre la sienne, intimités qui ne sont séparés que par les tissus de leurs chausses respectives.

Le désir de la détruire, la frustration de ne pouvoir le faire pour le moment... Cette épreuve consacrée, dédiée à Kiel, maitresse de la Souffrance... Le plaisir anticipé d'imaginer Elazar quand il l'apprendra, font briller ses prunelles de milles étoiles, fait soulever la bouche de l'estreventin qui s'avance pour mordiller, puis mordre légèrement l'aréole d'un sein offert. Sans la faire saigner, une légère marque restera.  

Excuse moi, je n'ai pas pu m'en empêcher. Ils sont si beaux... tu te sens bien? Je suis trop rapide?


Gronde la voix grave, d'une façon presque animale tandis qu'il ne la quitte pas des yeux.


Dernière édition par Dante Corvac le Lun 10 Aoû 2020 - 21:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Aoû 2020 - 18:30


Louise ignorait totalement qu’une caresse aussi douce et aussi respectueuse pouvait provoquer une si terrible et immédiate réaction. Terrible parce qu’elle est soudaine et totalement surprenante. L’immense main de Dante fourrage sa chevelure pour s’en saisir avec force, l’immobilisant sans brutalité mais avec une autorité telle qu’elle ne dit rien. Elle le regarde, incrédule avant qu’il ne s’abatte sur ses lèvres, dans un baiser étrange qui ressemble plus à un apaisement et à une fuite en avant qu’à un réel échange. Curieux…Quoiqu’il en soit, cela ne dure qu’un instant. Un instant déjà oublié parce que dans un enchaînement de déplacements souples, la revoilà à califourchon sur lui.

Les mouvements initiés par son compagnon lui font prendre consciente de deux choses.

La première est que ce qu’elle ressent là, sous les fines barrières de tissu, est absolument énorme. Ses craintes, évoquées avec son père, lui reviennent, la replongeant dans un mutisme apeuré. Le plus honnêtement et le plus candidement du monde, Louise se demande par quelle magie un tel outillage pourra s’emboiter dans le sien sans douleur. Son esprit pratico-pratique reprend quelques secondes le dessus, avant qu’une secousse, une onde de plaisir jamais ressenti extirpe un grognement rauque de sa gorge.

Ce qui l’amène en ligne droite vers la seconde : elle est désormais totalement incapable de s’arrêter. Un sourire heureux flotte sur ses lèvres, tandis qu’elle prend le visage de Dante entre ses mains, pour le regarder tandis qu’il bouge de cette façon unique. A une seconde secousse, elle lâche son visage, pose ses mains sur ses épaules et ferme les yeux.

La douleur les lui fera rouvrir.

- …. !!!!!!!!

Elle pose une main sur son sein meurtri, incrédule, avant de lui lancer un regard peiné.

Vient-il de la mordre ? Ha ? Sont-ce réellement des choses que font les gens quand ils font l’amour ? Et son explication…elle n’a aucun sens. Louise trouve les bouleaux très beaux, il ne lui viendrait jamais à l’idée de mordre dedans à cause de cela. Elle fronce alors les sourcils, passe une main sur la nuque de Dante et serre, pas très fort – c’est Louise, elle ne fera jamais le poids face à lui, soyons d’accord – mais assez tout de même pour qu’il comprenne que non, cela ne se fait pas et qu’elle désapprouve.

- Ne refais jamais ça.

Un autre sourire flotte à nouveau sur ses lèvres, un sourire mi-figue mi-raisin, tandis que de sa petite main agrippée à la nuque de son compagnon, elle l’attire à elle pour un baiser parfaitement indécent cette fois.

Un peu comme si cette brutalité soudaine avait éveillé quelque chose. Allez savoir quoi. Quoi qu’il en soit, elle répond, lorsqu’elle rompt elle-même le baiser, d’une voix rauque et étrange, comme si c’était quelqu’un d’autre qui parlait à sa place, d’une voix qu’elle-même n’a jamais entendue:

- Trop rapide…Non…Mais je me sens bien oui, quand tu n’essayes pas de me manger.

Un vaste sourire moqueur s’affiche sur le visage de Louise qui noue ses bras autour du cou de Dante.

- Prends garde…Je pourrais décider de te manger aussi….

Avant de déposer un baiser dans son cou.

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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeDim 9 Aoû 2020 - 22:22

La petite main sur sa nuque lui fait l'effet d'une morsure de chiot édenté. Les prunelles dépareillées pétillent de malice tandis qu'il pense qu'il pourrait lui briser le cou sans sourciller.

La main de Dante trouve sa place en miroir sur la gorge gracile de la belle qui se frotte de façon de plus en plus obscène sur son vît. Au moins, la morsure l'a distraite de la crainte qu'il commençait à sentir poindre. La voix rauque de désir de la Péninsulaire lui fait dresser l'oreille et amène de nouveau ce sourire de matou. Quand il dit qu'elle est pareille aux autres.


- Trop rapide…Non…Mais je me sens bien oui, quand tu n’essayes pas de me manger.

Un léger ricanement de Dante se fait entendre quand il reprend possession des hanches afin de réamorcer le mouvement précédent de la femme. Tournant la tête de côté, dévoilant partiellement son cou, il la toise de travers, de son oeil vert... Il entame alors un unique et lent mouvement de bassin, leurs corps se seraient emboîtés naturellement s'il n'y avait eu ces boucliers de tissus.

N'oublies pas ta mission...


- Prends garde…Je pourrais décider de te manger aussi….

Et Louise noue de nouveau ses bras autour de lui, posant ses avant-bras sur ses épaules. Ondulant indécemment des hanches avec un naturel à faire pâlir la meilleure des putains de Thaar. Elle aime ca la salope. C'est indubitable. Dante sent l'entrejambe de sa partenaire se réchauffer sous le frottement qu'elle semble apprécier... Aussi les grandes mains quittent t'elles leur niches, pour la changer de position, la remettant debout, lui toujours confortablement assis, les jambes étendues entre celles de la petite femme...

Essaye de me manger si tu l'ose. Dit il en allant titiller le bas ventre du bout des doigts, caressant la peau pâle tout en finissant de délacer les braies de Louise... et de commencer à descendre le dit vêtement. En jouant, en subissant les minuscules pseudo morsures de la femme, son amant bataille avec les jambes graciles plus ou moins coopératives pour terminer de le lui enlever. Louise est maintenant debout, à cheval au dessus de ses grandes guibolles et lui encore assis, sa brune toison odorante offerte à ses yeux. Tu me chatouille Louise... Dit Dante, amusé par la tentative de diversion. Les prunelles dépareillées remontent, il la regarde par dessous, avant de commencer à s'activer, s'occupant de ce qu'il a carrément devant le visage.

Avec la technique apprise chez les putains, l'homme Embrase le ventre plat, embrassant, léchant et  mordillant un peu l'épiderme tendre, sans lui faire de mal, enfouissant sa main dans la fourrure soyeuse de son pubis,  les extremités des grands doigts explorant. allant jouer avec le doux coquillage jamais ouvert de la châtelaine, juste à l'entrée de sa caverne inexplorée, laissant l'humidité se manifester peu à peu. L'homme n'est ni doux, ni brutal. Juste lui.

Tu m'arrête quand tu veux...  sois à l'aise...

Gronde t'il, avant d'aller titiller sa perle de sa langue et de sa bouche. Elle...

Non, n'y penses même pas. Concentre toi sur ta mission.

L'Estreventin est attentif et s'arrêtera bientôt, quand les soupirs et les gémissements se feront plus appuyés... Il n'a pas fini de la corrompre. La laissant comme cela, debout et pantelante... Dante s'appuye alors sur le mur, le menton luisant de la liqueur du désir de la femme...

Veux tu continuer Louve? Je te laisse le contrôle.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Aoû 2020 - 6:33


Le naturel d’une attitude dédiée au plaisir peut-il être laid ? Non. Parce qu’elle est naturellement ainsi, justement, que la nature fait toujours bien les choses et que cela ne fait pas d’elle une putain. La nuance est qu’elle l’ignorait, jusqu’à cette nuit. Certaines femmes portent cela en elles, avec candeur et simplicité, comme si c’était une face de leur personnalité à part entière. Comme un cerisier porte des cerises. Personne ne se demande pourquoi un cerisier porte ses fruits. Il en va désormais de même pour Louise. Elle ne se pose aucune question quant à son attitude, elle agit tout simplement avec instinct, laissant les incertitudes et les doutes de côté pour se concentrer sur ce qu’elle ressent. Et sur ce plaisir qu’elle découvre, en même temps que tout le reste. Certains diront qu’elle est juste une femme comme les autres qui apprend enfin la vie, d’autres mauvaises langues diront encore que la pomme ne tombe jamais bien loin de l’arbre qui l’a façonnée, mais…il y a ici bien plus que cela.

Il y a l’interdit bravé. Parce que Dante est son frère.  Peu importe qu’il n’y ait aucun lien du sang entre eux, c’est un fait. Il est son frère, élevé par un père qu’elle apprend encore à connaître. Un père qui désapprouve totalement ce rapprochement au point de lui avoir fait du mal, pour rien. Désormais, s’il l’apprend, Elazar aura une excellente raison de se mettre en colère. Et vous savez quoi ? Louise s’en contrefiche. Elle aime son père de tout son cœur mais elle protègera farouchement ce souvenir qu’ils sont en train de créer à deux, dans le clair-obscur d’un gîte poussiéreux et cerné par une meute de loups affamés.

Et il y a cette volonté de prendre tout ce que son éducation, ses parents, la société et les traditions lui ont toujours refusé. Cette volonté de vivre, intensément, ardemment, sans que personne ne soit là pour lui rappeler ses devoirs. Ou son unique but en tant que femme : devenir un ventre au service de la Péninsule. Ce même ventre qui ondule lascivement sur Dante prend sa revanche. Une revanche totale et éclatante qui jette aux orties toute une vie de préceptes surannés, de doctes leçons de morale quant à la tenue d’une noble demoiselle, de principes dictés par de vieux barbons aigris plus désireux de maintenir leurs femmes dans l’ignorance et la soumission que de les sublimer.

Ces principes ne sont pas pour Louise. Ils ne sont PAS Louise. Si elle a jamais été certaine de quelque chose, c’est bien de cela. Elle le comprend maintenant, alors que Dante la redresse d’un geste, comme si elle n’était rien. Elle le comprend alors qu’il défait les derniers liens qui retiennent ses pantalons et qu’il fait glisser le vêtement au sol, sans qu’elle ne proteste le moins du monde. Et elle ne dit rien. La situation est inédite, troublante, toute aussi troublante que le regard qu’elle lui jette alors qu’il embrasse son ventre, sa petite main posée sur les cheveux tressés de son compagnon. Et toujours elle ne dit rien.

Un spasme accueillera cette main posée sur son intimité, une main qui se fait plus aventureuse, arrachant des frémissements ardents parce qu’occupée à caresser des chairs secrètes, douces et déjà soumises à l’implacable mécanique humaine éveillée par un désir puissant. Une brillance humide sur les doigts de Dante lui feront comprendre que tous ses mouvements ont atteint leur but. Sa langue et sa bouche ne feront qu’en recueillir la confirmation, une liqueur qui se perd dans sa barbe d’un jour. Et sur ses cheveux…la petite main se fait plus pressante, plus appuyée, alors que la chatelaine découvre avec bonheur toute la douceur de cette caresse-là. Les paroles de son frère la font sourire, entre deux soupirs. Comme si elle avait envie que cela cesse…

Et pourtant il cessera de lui-même ces caresses là, l’abandonnant à son sort, debout, le souffle court et le corps en feu. Intolérable. Le regard qu’elle lui lance là vaut bien toutes les menaces du monde, un regard souligné d’un lumineux sourire de défi.

- J’aime ce nom.

Avec un naturel totalement saisissant, toute pudeur envolée, Louise passe du côté droit de son compagnon nonchalamment appuyé contre le mur, avant de s’agenouiller sur cette couverture disposée au sol. Ses doigts se posent sur son menton, recueillant l’expression de son désir avec un fin sourire narquois.

- As-tu déjà vu une louve traquer sa proie, Dante ?

Son regard glisse vers les liens qui maintiennent son pantalon en place, ses mains délaissent tranquillement le visage de son compagnon pour défaire à son tour le tissu qui entrave encore cette virilité dont elle devine parfaitement les contours sous l’étoffe.

- Elle attend. Elle observe. Elle se tait. Cachée sous le vent, elle guette le meilleur moment.

D’un geste souple et totalement directif, elle fait glisser ce pantalon jusqu’à ses chevilles, pour ensuite l’en libérer. L’étoffe finira en une masse informe, rejoignant la chemise de Louise, quelque part là bas. La châtelaine a alors un sourire face à ces chaussettes magenta, sans un regard pour le reste.

- Elle peut attendre longtemps, comme cela, quand elle est seule.

Le plus naturellement du monde, elle ôte une chaussette, puis la seconde, petits vêtements qui s’en vont rejoindre les autres, abandonnés. C’est alors que Louise l’observe en entier, dans sa totale et parfaite nudité. Le tableau qui s’affiche devant elle, elle ne pourra jamais l’oublier. Il est ancré dans sa mémoire au même titre que cette chanson chantée pour elle dans une taverne de la route de Serramire. Elle se rapproche alors, toujours à genoux, passant une main douce sur la peau, depuis la pointe de ses orteils, en passant par son mollet, sa cuisse et même cette virilité turgescente qui se dresse fièrement sous son nez.

La question qu’elle se pose depuis cette rencontre ignoble dans les cellules de Fernel lui revient en force mais déjà elle se détourne de cela et continue la progression de cette caresse, sa main revenant se poser sur le menton de Dante.

- Quand elle est certaine d’obtenir ce qu’elle veut, elle sort de sa cachette, à pas mesurés, l’œil rivé sur ce qu’elle désire, avant de fondre sur ce qu’elle convoite…

Louise reprendra la place qu’elle occupait, assise sur les cuisses de Dante, cette virilité à présent lovée contre la sienne. Elle a un regard lourd de sens pour son amant, il y a de la peur, un désir immense, un bonheur intense. Sa main vient se perdre sur la nuque de Dante, l’attirant à elle, pour qu’il se redresse un peu et murmure ensuite à son oreille, une larme s’échappant de ses paupières mi-closes :

- Et de le prendre.

D’un lent mouvement des hanches, se guidant uniquement à l’instinct, elle laisse le pieu de chair envahir son corps, lui faisant franchir une résistance naturelle qui lui appartiendra à jamais. Blottie contre lui, Louise étouffe un cri dans son épaule, une main posée sur le mur, tandis qu’elle laisse son corps s’habituer à cette présence, le souffle court, le cœur pulsant à un rythme effrayant.

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Dante Corvac
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Aoû 2020 - 17:26

Ne lui demande t'elle pas son avis? Non, Louise prend son consentement pour acquis. Le grondement spasmodique continue de monter de sa gorge. Les prunelles de l'homme ne la quitte pas des yeux. En ce moment, il la hait. Il se hait aussi... De faire ça pour détruire quelqu'un qu'ils haissent encore plus. Immobile, les grands doigts blanchissent en serrant la couverture sous lui pendant qu'elle lui enlève ses pantalons, puis les chaussettes.

Le regard fiévreux suit la caresse atroce qui lui fait se recroqueviller les orteils, sursauter le mollet, avant qu'il ne reprenne le contrôle de lui-même. Il la suit du regard, la petite Louise, qui viens de nouveau réclamer une place sur ses genoux, sa main en étau sur son menton.

N'oublie pas la mission... Ce n'est qu'un moment à passer.

Il a un masque, un masque de confiance, d'empathie et de sérénité et de désir, cachant parfaitement sa haine et son dégoût. C'est normal, il a été formé à cela. Ce n'est qu'un corp. Quelques bains avec du savon et une brosse à récurer et ca va aller.

Quand elle se décide, s'empalant sur son vît, les grandes mains viennent saisir sa taille fine, la bloquant dans son mouvement, à peine entrée... Elle ne lui a rien demandé. Le visage martyrisé par les boucles brunes, Dante ne la laisse pas se redresser ni s'éloigner. Il sait que si elle voit son visage avant qu'il ne reprenne le dessus, ca va mal se terminer. L'odeur du sang de sa virginité perdue lui parvient aux narines. L'émotion le fait respirer erratiquement.

N'oublie pas la mission... Détruire Elazar Redinem en corrompant sa fille... Il faut qu'elle aime ça... Trop ça...

Il la guide tranquillement, lentement jusqu'à ce qu'il se sente effleurer le fond de sa caverne, empêchant la jeune fille de se blesser elle même. Sa liqueur naturelle jumelée au sang de son hymen perdu servant comme le meilleur des lubrifiants. Sa voix tiens plus du grondement qu'autre chose, mais est néammoins parfaitement audible. Si elle le lui demande, il dira que c'est la manifestation de son bonheur et de son désir... Ce qui est parfaitement plausible.

Doucement... Louise... Bouge doucement pour t'habituer, je le sais, je ne suis pas petit. Je te laisse aller à ton rythme...

Et comme il a appris en espionnant, sur ordre d'Elazar, les putains qui enseignaient aux novices, il transpose ce savoir théorique sur son amante imposée.  Il la guide, une main sur la hanche, l'autre recommencant à caresser le sein mordu peu de temps auparavant. Dante se met en mouvement, en miroir... Il la fait rouler du bassin, onduler, danser sur lui, lui en elle, en une succession de mouvements qui doivent lui être délicieux à l'entendre. Tandis qu'il cherche simplement à comment rendre le tout moins désagréable pour lui. Il supporte l'ignominie d'être touché. Occupant sa bouche à embrasser chaque once de peau à sa portée pour ne pas qu'il la mange au sens propre.

Au fil de ses vas et vient, il la sent se détendre tandis que le flot annonciateur de la jouissance rend le tout de plus en plus humide. Et elle le touche, partout. L'oeil brillant, le visage concentré, le sourire de matou plaqué au visage. Sans la quitter des yeux, il laisse la jeune femme maitresse de son premier orgasme, . Il l'embrasse encore, aussi passionné qu'elle. Pour accélérer la manoeuvre, il se met lui aussi à donner des coups de reins.
.

Continuant la danse jusqu'à ce qu'il la sente se dissoudre autour de son organe en longs spasmes de plaisir, il l'a dominée. Mais il n'en n'a pas terminé avec elle.Dante lui accorde juste une pause.


Dernière édition par Dante Corvac le Lun 10 Aoû 2020 - 21:35, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeLun 10 Aoû 2020 - 18:44


Doucement, dit-il d’une voix grondante.

Louise ne comptait pas se presser. Surtout après une douleur pareille. Une douleur pulsant au même rythme que son cœur. Il lui faudra de longs instants avant que celle-ci disparaisse. La main toujours posée sur le mur, le souffle court, les lourdes boucles ruisselant de chaque côté de ses épaules, elle se laisse peu à peu envahir par cette présence masculine, jusqu’à la garde. Lentement. Très lentement. Le souffle considérablement raccourci de la châtelaine s’apaise un peu dans sa course folle, elle se donne le temps de prendre la mesure de ce qui palpite désormais entre ses reins avant de se redresser un peu et de le regarder, comme la première fois qu’elle l’a vu.

Un premier mouvement, accompagné de sa main posée sur sa taille, lui arrache un soupir tandis qu’elle ferme les yeux. Les sensations sont indescriptibles. Tout comme ce qu’elle perçoit là, en cette minute précieuse.

Un second mouvement, puis un troisième, une succession de déhanchements sulfureux, lui arrachent bientôt des gémissements qu’elle essaye de contrôler, de son mieux. C’est que, voyez-vous, comme il l’a si modestement souligné, il n’est pas petit. Et gérer cela en plus du reste, c’est bien trop pour une femme si inexpérimentée. Alors, elle vient chercher ses lèvres, pour étouffer ces sons rauques qui explosent depuis sa gorge.

Dante donne alors l’impulsion, les gestes, apportant son propre rythme, durant de longues minutes, à une danse tout à fait scandaleuse et pourtant si intense entre deux êtres qu’absolument tout oppose et qu’un seul homme réunit, un homme adoré et honni à la fois.

La révélation de ce plaisir immense, de tout ce qui parcourt son corps avec l’intensité de la découverte et de la nouveauté, transfigure totalement Louise. Elle est d’une beauté à couper le souffle, quand elle laisse sa nature profonde prendre le dessus. La châtelaine gagne en assurance, de seconde en seconde, accélérant elle-même le rythme lorsqu’une vague étrange et fabuleuse traverse ses reins pour irradier dans tout son corps.

Puis une seconde.

Une troisième, plus intense que les autres, qui la fait crier désormais, sur les lèvres de son amant jusqu’à ce qu’enfin la délivrance arrive, libérant Louise d’une pression terrible, dans un cri de jouissance qui s’étouffera sur l’épaule de Dante.

Tremblante, secouée par des spasmes de bonheur, elle ne bouge plus, cherchant à récupérer son souffle, posant sa joue sur l’épaule de son frère, tout en l’enlaçant avec une tendresse incroyable. Les yeux mi-clos, elle observe les flammes douces de l’âtre, les yeux encore remplis d’étoiles, le cœur battant à tout rompre, le front en sueur. Un sourire radieux s’affiche sur son visage rougi par le plaisir.

Louise donnera en silence un fragile et délicat baiser sur la gorge de Dante.

Tout est dit, dans cette petite attention.
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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Aoû 2020 - 21:23

Grondant toujours, l'amant l'acceuille  La grande main se pose et enlace la jeune fille, se nichant dans le cou, les doigts posés sur la gorge pour surveiller le pouls cardiaque de la nouvelle femme faite. Toujours en elle, l'érection induite par la potion ne faiblissant pas. Il ne la laisse pas se calmer tout à fait. Sachant que, de toute facon, elle reviendrait d'ici la fin de la nuit. Et Dante a bien l'intention qu'une fois l'outillage rangé qu'il ne ressorte plus, il ne reste qu'une solution, l'épuiser pour qu'elle ne revienne pas, Parce qu'une fois dessaoulé...

Donc, il n'en a pas fini avec elle. Un léger soupir pouvant passer pour alangui traverse ses narines.

Tranquillement, Dante se remet à jouer du bassin, la tenant tout contre lui, juste pour lui faire croire à son désir intact. Contemplant les flammes, il la tient pour ne pas que Louise bouge. Il attend que les premiers gémissements traversent de nouveau la gorge fine avant de la faire basculer sur le dos.

Viens ici toi...


Se retirant d'elle, le grand homme se penche et prend la châtelaine dans ses bras. Louise peut se demander si il la lancerait dans le lit miteux... Mais non. Il la dépose sur la table, l'étend, avant d'aller chercher une nouvelle bouteille d'alcool. La débouchant avec ses dents, Dante en prend une gorgée la gardant dans sa bouche, le temps d'embrasser Louise pour faire passer le tord boyau dans sa gorge ;a elle. En laissant couler un mince filet sur et entre les seins, l'homme se met à lécher le tout langoureusement, descendant pour aller lécher le nombril offert. Avec la même expres​sion(qui porrait passer pour sexy) que précédemment, il la regarde de haut en bas et sur le travers.

Je veux te faire découvrir plein de choses. Dit il, prenant les pieds et la tirant brusquement vers lui, son membre s'immiscant en la femme en un geste ferme et volontaire. Et non, il ne lui demande pas la permission avant. Elle ne le lui a pas demandé, elle. Si Louise essaye de se redresser, une grande main la plaque sur le bois, avant qu'un mamelon dressé ne se retrouve légèrement pincé entre deux doigts.

Ne bouge pas et savoure... Gronde t'il. La maintenant sur le meuble, en roi et maître de son deuxième orgasme. Il est un peu plus grand que la table, les fesses de la chatelaine se retrouvent donc soulevées légèrement sous chaque coup de butoir. Le plateau rustique, rude mais solide, supportant sans mal la vigueur de l'assaut de l'estreventin. Dante n'est pas doux cependant Louise peut apprécier toute la retenue dont il fait preuve, toujours attentif à la sonorité de ses soupirs et gémissements, pour qu'elle ne souffre pas.

Lâchant la poitrine de la femme, il prend les jambes fines et les pose sur son torse, ouvrant grand l'accès tout en la protégeant de blessures éventuelles.

N'oublie pas la mission...

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MessageSujet: Re: [Fernel] - La folle chevauchée (Louise)   [Fernel] - La folle chevauchée (Louise) - Page 2 I_icon_minitimeMar 11 Aoû 2020 - 22:45


Elle pensait que c’était terminé. Qu’ils allaient peut-être parler à cœur ouvert et se lover l’un contre l’autre, elle parlant de son ressenti, et lui…elle ne sait pas bien de quoi. Les yeux mi-clos, elle sourit lorsqu’elle sent ces grands doigts se poser sur sa nuque. Un soupir de bien être s’échappe même de sa gorge mais…Un mouvement léger, un second, induit par Dante…Louise se mord la lèvre, tout sourire.

- Encore ?

Oui.

Encore.

Elle se redresse contre lui, maintenue par cette main immense, tant et si bien qu’elle n’a aucune marge de manœuvre. Il semble décidé à prendre le contrôle cette fois et Louise finit par en soupirer de plaisir. Finalement, c’est bien mieux que de se blottir l’un contre l’autre, non ?

Subitement renversée en arrière, Dante s’écarte d’elle pour ensuite la prendre dans ses bras, comme une princesse. Les joues roses, la nouvelle femme qu’elle est se blottit contre lui, ravie avant de sentir sous elle la froide surface de la table à laquelle ils avaient mangé. Les paupières de Louise papillonnent de surprise, une nouvelle fois. La table ? Mais…

Une fois de plus, elle n’a pas vraiment le temps de prononcer une parole qu’il revient, une bouteille à la main, une bouteille qu’il débouche à l’aide de ses dents avant d’en boire une gorgée et de venir l’embrasser, glissant l’alcool fort en sa gorge à elle. A ce moment précis, Louise ne sait plus très bien comment elle s’appelle ni même comment elle est arrivée dans ce refuge. Elle sait juste que ce qu’il fait est terriblement excitant. Avalant l’alcool qui drape sa conscience d’un doux voile de plaisir, elle sourit d’un air parfaitement lubrique en le voyant passer sa langue sur elle pour en recueillir l’alcool répandu sur son corps.

- Mais n’est-ce que ce que tu fais dep… ?.... !!!!

Louise voudrait se redresser au moins sur un avant-bras mais il l’en empêche, plaquant sa main sur elle de manière à ce qu’elle ne bouge pas. Impossible de lutter et même si elle le pouvait, elle ne le ferait pas. Parce que comme il vient de le gronder, elle savoure. Elle a l’impression d’être une toute petite poupée de chiffon face à lui, une petite poupée dont il fait ce qu’il veut. Il la prend à nouveau, dans de grands mouvements pourtant plein de retenue.

Elle ne peut s’accrocher à rien et les gémissements se font à nouveau intenses et rauques. Il n’y a aucune souffrance, rien de plus qu’un plaisir intense qui lui brûle les reins. Ses yeux noisette ne cessent de l’observer lui, du moins jusqu’à ce qu’il ramène ses jambes contre son torse. La tête de Louise bascule vers l’arrière, dans un cri de joie intense qui finit par alerter Lasgalen. L’animal se met à renâcler. Melkor, lui, a la tête glissée dans le grand trou de la porte qui les sépare des humains et observe la scène depuis le début, comme s’il était en train de juger les performances de son nouveau maître.

- Dante…

Les mains crispées sur rien, les jambes soudain raidies par un spasme tout à fait incontrôlable, Louise ferme les yeux, souriant d’un air totalement béat, le souffle saccadé, le cœur soumis à rude épreuve. Tout autant que son corps d’ailleurs. Elle ne les rouvrira que quelques secondes plus tard, luisant d’un désir fou, des yeux accrochés aux siens, magnifiques.

- Encore…

Oui.

Encore.

Quand on  vous dit que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre…
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[Fernel] - La folle chevauchée (Louise)
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