Rêverie d'une princesse [Open-TERMINÉ]

Le soleil était doux et beau. La température était agréable, juste parfaite. Le parfum léger des fleurs s'étaient élevé jusqu'aux fenêtres de la princesse Kamilia et elle avait senti l'appel de ce jour glorieux. Baissant les yeux vers les jardins de son balcon, elle vit qu'ils étaient vides. Avec une moue adorable, elle songea qu'il était bien dommage de laisser seul un tel endroit. D'humeur fantasque, elle imaginait le jour comme un bel amant, un paladin charismatique ou un rôdeur passionnée, qui l'appelait à son lit pour la cajoler. Kamilia ne sachant rien refuser au jour, elle se vêtit sans l'aide de personne, d'une robe blanche brodée de motif rouge et or. Elle marcha silencieusement dans le palais, ne croisant que quelques domestiques qui baissèrent la tête pour la saluer, sans réaliser qu'elle ne les voyait même pas. Voyant la lumière inondée par la porte ouverte, Kamilia y accourut et se jeta dans l'or du soleil, comme dans les bras d'un homme longtemps attendu.

La princesse marcha ensuite lentement entre les plantes, effleurant les feuilles et les pétales. Elle s'arrêtait par moment pour savourer le parfum d'une fleur. Parfois elle en cueillait une pour la glisser dans ses cheveux. Ce jour était si beau! Kamilia finit par arriver à son endroit préféré : à l'ombre sous un grand saule pleureur bordé de ses fleurs préférées, c'est-à-dire, les oeillets et les crocus. La princesse s'installa sous les branches aux longs cheveux verts de l'arbre et ressentie son écorce sous ses doigts. Kamilia soupira en s'adossant au tronc. Depuis si longtemps elle n'avait pas eu de compagnie. Elle rêvait d'amour, et c'était bien normal à son âge de vouloir avoir un homme pour elle. Cependant, plusieurs d'entre-eux ne voulaient pas l'approcher par crainte de représailles de la part du roi, que ce soit une question de rang, ou s'ils brisaient son coeur de verre.

Kamilia ferma les yeux, chantonnant tout bas une berceuse. Elle inspira à fond. Un jour, elle aussi rencontrerait le grand amour. Tout comme ses parents! Elle l'épouserait et lui donnerait des enfants. La princesse sourit en réalisant que ce genre de pensées étaient typiques des jeunes filles de son âge auxquelles elle ressemblait si peu. Elle les trouvait tellement idiotes avec leur gloussement et leur fantasme irréalisable! Elles passaient leur temps à perrorer pour une raison ou une autre et étaient toutes des demoiselles en détresse qu'un chevalier devait sauver. C'était immature et insipide! Les réflexions qu'elle-même se faisait sur l'amour était beaucoup plus mature et réaliste que celles qui fréquentaient la cours. Kamilia poussa un soupir et reprit sa berceuse où elle l'avait laissé.

Matador entra dans la cour intérieur. D'un pas ferme et décidé. Pour une fois il s'était accordé un petit moment sans penser à faire le mal. Il ne voulait que prendre unpeu de temps pour penser à son père défunt. A sa mère qui l'avait abandonné. il ne voulait pas penser aux personnes qui avaient fait cela. Il ne voulait penser qu'à cet homme et cette femme qui avaient été si peu présent dans sa vie. A cet homme et cette femme qui lui manquaient tout les jours. A cet homme et cette femme qui avait fait de lui leur chair et qui avaent disparu si rapidement.

il était entrain de penser à eux. Cela lui faisait du mal et du bien a la fois. Mais dans ce genre de moment, un rien pouvait le rendre fou furieux. ou particulièrement méchant. Ou tout au contraire, il pouvait être doux comme un agneau. dans le cas présent, il était les deux a la fois au moment où i avait vu la princesse de Diantra. Kamilia. Pour elle comme pour tout le reste de la famille royale, il eprouvait une haine hors du commun, mais dans ses sombres desseins, il devait se montrer aimable avec cette jeune fille qui pour le moment de savait rien de lui et ne soupsonnait rien.

C'est alors avec un sourire bienveillant qui lui allait très bien qu'il s'approcha de Kamilia. C'est également avec une voix affable qu'il s'adressa à elle.

Princesse, c'est une bien belle journée pour se promener dans les cours. Puis-je me joindre à vous?

Héhéhé! Les choses se mettaient place petit à petit dans la tête de Matador. il fallait bien qu'il se face des alliés dans la famille royale tout de même. Histoire de ne pas être renvoyé trop facilement. Il fallait également qu'il apprenne a connaître la princesse de Diantra,qu'il avait encore très peu cotoyé.

La réfléxion est une bien noble occupation, princesse et c'est un plaisir de vous voir la pratiquer de la sorte.

Il se montrait aimable et sourirant. Empreint d'une douceur qu'il ne montrait que très rarement. Il ne voulait pas que les gens le trouve trop gentil et il n'avait pas envie d'être gentil avec cette famille. Cependant il regardait la princesse avec gentillesse et douceur. il ne voulait pas qu'elle le voit comme la reine le voyait.

Il est fort dommage que nous ne nous soyons pas rencontré plus tôt, Princesse. Entant que conseiller du Roi je me dois de vous connaître, et j'avous que c'est un plaisir. On ne vous vois pas souvent à la cours, si cela n'est pas trop indiscret, puis-je savoir où vous êtes?

Kamilia sourit à cette question. Elle s'agenouilla en face de lui pour pouvoir mieux discuter. Elle frappa légèrement dans ses mains avant d'expliquer qu'elle passait beaucoup de temps à s'entraîner et à lire sur tout ce qui se trouvait dans la bibliothèque. Avec un demi-sourire, elle rajouta que le reste du temps, elle le passait à discuter avec les soldats de Diantra.

- Je crois que ma mère ne vous aime pas beaucoup, mais je ne comprends pas pourquoi. Vous êtes quelqu'un de bien je crois. M'enfin, il y a des gens comme ça avec qui nous ne pourrons jamais nous entendre.

Kam inclina légèrement la tête sur le côté, son regard toujours aussi rêveur. Elle se leva ensuite et soupira. Elle sentait encore les bras du jour, comme ceux d'un amant autour d'elle, et cela exacerbait ses sens. Tant qu'elle avait besoin de bouger, sinon elle ferait des folies.

- Venez, nous allons nous promener un peu. Il ne faut pas se cacher du soleil.

Kamilia fit quelque chose d'assez inabituelle. La princesse lui tendit la main pour l'aider à se relever. Sa main était douce comme la soie, mais avait une poigne solide. Elle sortie de sous les feuilles du saule pleureur. Ses cheveux se mirent à briller comme un trésor sous les rayons du soleil. La brise s'engouffra dans sa chevelure. Elle lissa sa robe blanche et rouge fin d'en chasser les brins d'herbes. Quand Matador fut à son côté, elle lui sourit.

- Vous vouliez m'entretenir sur un sujet en particulier, ou vous aviez tout simplement l'intention de laisser la conversation guider nos mots?

Kamilia le regardait droit dans les yeux, avec le petit air effronté d'un animal sauvage ce qui donnait envie à plus d'eux de dompter cette princesse pleine de vigueur et de courage.

C'était dans la poche. non seulement elle contredisait sa mère quand à se qu'elle pensait de matador, mais en plus elle lui avait donné la main pour l'aider à se relever. Un des membres de la famille royale était dans sa poche. Mais quelque choses de bizard se passait en Matador comme un dilemme... Mais il est encore trop tot pour en parler clairement.

Princesse, Votre mère la Reine est une femme de grande envergure (Quelle torture de prononcer ces mots!) et vous devez l'écouter. Mais il n'en reste pas moins important que vous aillez votre propre avis sur les choses ne pensez vous pas? Le fait que vous me portiez plus dans votre estime que votre mère me toche sincèrement.

Les choses allaient bien pour matador. Enfin son plan se mettait en place et l'engrenage était lançé. il allait pouvoir mettre ses plan a execution.

Princesse, je pense que nous puvons laisser nos mots agir par eux même et ne pas penser aux choses de la cours durant un moment n'est-ce pas?

Il marqua un temps reprit avec son sourire aimable sur le visage.

Vous lisez à la bibliotèque? Puis-je pousser l'audace jusqu'à vous demander dans quelle direction vont vos préférences en matière de lecture?

Kamilia rit doucement. Ce rire était mélodieux, comme sa voix. Ses yeux se mirent à briller de mille feux. Elle était pétillante de vie! La princesse alla se mettre devant lui et marcha de reculons. Elle énuméra en pointant un doigt pour chaque élément différent comme si elle les comptait :

- Mes lectures vous intéressent sire Matador? C'est bien cela n'est-ce pas? Matador, hum? Eh bien... Il y a l'histoire, les légendes, les livres sacrés, la géographie, la philosophie, la magie, la biologie. Mais j'aime aussi ceux qui parlent de sentiments. Des histoires déchirantes. J'ai eu la chance d'avoir une vie heureuse, ce qui ne me permet pas vraiment de comprendre les gens qui ont souffert. Mais je m'efforce de me mettre dans la peau de ces personnages.

Elle s'arrêta et baissa les yeux un moment, un pauvre sourire sur ses lèvres pâles. Elle se souvint de l'avortement... alors qu'elle avait quatorze ans, mais chassa ce sombre souvenir.

- Vous devez trouver ça un peu... ridicule et typiquement féminin. J'imagine que même si je sais me battre comme un homme, cela ne m'enlève rien du fait que... et bien je suis une femme.

Elle haussa une épaule avec une moue adorable. Au fond, elle n'en faisait qu'à sa tête. La princesse le regarda droit dans les yeux. Soudainement elle fronça les sourcils qui pourrait être pris comme un mouvement de suspicion et de doute. Mais il n'en était rien. Elle avait un drôle de pressentiment. Elle n'arrivait pas à comprendre ce que c'était et subitement son regard s'éclaira une fraction de seconde avant qu'elle ne trébrucha sur une pierre, attérissant lourdement sur le dos. Elle eût le souffle coupé pendant un moment puis leva des yeux piteux vers le conseiller avant d'éclater de rire. Elle rayonnait de bonheur.

- Je suis d'une telle maladresse parfois! Vous voulez bien m'aider à me relever, s'il vous plaît?

La princesse lui tendit la main avec un sourire.

Une femme? Mais elle n'était encore qu'une jeune fille. Le simple fait d'être princesse la rendait femme avant l'heure et cela était pour le mieux dans l'esprit de Matador. Effectivement, il n'aurait pas pu compter sur une enfant pour plaider sa cause auprès du Roi. Et cette demoiselle, cette princesse semblait suffisement intelligente pour y parvenir.

Princesse, ne pensez pas que votre statut de femme vous rend risible. Heureusement qu'elle des femmes pour calmer les ardeur de nous, pauvre hommes assoiffé de sang et de vengeance. (^^)

C'était se qu'on appelle brosser dans le sens du poil. Matador se montrait sous son meilleur jour avec cette jeune femme qui semblait à même de l'aider, a son insus, dans sa tâche. Matador devait bien connaître cette jeune femme avant de pouvoir même imaginer s'en servir. Mais le dilemme en lui se posait de plus en plus. Il se faisait de plus en plus claire et bientot il serait rongé par la question la plus embarassante.

Soudain la princesse se mit en face de lui et le regarda droit dans les yeux avec un regard quelque peu provocateur. Et lui parla. Mais elle n'eu pas vraiement le temps de parler car elle trébucha et tomba de tout son long sur le dos. Cela lui coupe visiblement le souffle. Matador fit alors une chose qu'il n'avait jmais faite pour un membre de la famille royale. Instanctivement il se baissa pour l'aider a se relever. Elle le lui demand et il il saisit sa main pour l'aider a se redresser. Puis à se lever. Sa main était douce et chaude mais empreinte d'une force étonnante.

Princesse, une femme de votre rang devrait faire plus attention à elle ne penser vous pas.

Il sourit.

Faut-il que j'affecte sur ordre de votre père un garde pour vous surveiller.

Il éclata de rire et reprit.

Excusez mon effrontrie Princesse. J'éspère que vous ne sentez ofencer par cette malheureuse boutade?

-Ah! s'exclama-t-elle sur un ton offusquer que son grand sourire démentait. Alors c'est mon père qui vous envoie pour me surveiller, hum? Alors je ne vous adresse plus la parole, conseiller Matador!

La princesse lui lança un regard taquin brillant de malice et croisa les bras avant de s'éloigner doucement. Malgré ses dix-sept ans et sa maturité, Kamilia demeurait une joueuse invétérée. Elle se retourna vivement pour lui lancer :

- Et je sais très bien ce qu'une princesse doit faire : j'en suis une depuis bien avant ma naissance. Et puis! Je sais très bien m'occuper de moi-même.

Le vent souffla bruquement dans ses cheveux dont les mèches s'emmêlèrent gracieusement. Elle les chassa derrière son épaule et demeura immobile, observant le conseiller. Elle trouvait étrange de connaître si peu un conseiller pourtant si utile à son père. Kamilia s'approcha de nouveau de Matador et soupira :

- J'aimerais tout de même savoir en quoi mes lectures vous intéressent? À moins que ce soit mon père qui désir régir ce que je lis...?

Kamilia savait bien que son père n'avait que faire de ses lectures. Il l'avait toujours encourager à se renseigner le plus possible sur tous les sujets, car un jour elle aiderait sûrement sa soeur à régner... et disons qu'Elwënne n'était pas très portée sur la lecture. Subitement une idée éclaira son jeune esprit et elle lança tout bonnement :

- Vous savez vous servir d'une épée?

Certes.

il avait dit cela en la regardant avec un sourire impressionné. Il ne s'attendait pas à cela de la part d'une si jeune demoiselle. Il ne s'attendait pas à devoir se méfier d'elle. un petit jeu commençait entre eux deux. Matador avait été avertit de l'arrivée d'un Oracle. De L'Oracle du roi. Sans doute cet homme les avait ils prévenu que quelque choses se tramait dans le château, mais il n'avait pas pu leur dire de qui il s'agissait. Un petit jeu commençait donc entre Matador et Kamilia. Elle semblait tenter de savoir s'il avait des chances d'être la menace. Et lui tentait de savoir si elle vait de réelle raisons de le soupsonner.

Certes, la parole peut se révéler être une arme puissante Princesse. Avec les mots, ont parrfois faire bien plus de mal qu'avec une arme. Dans un discourt, on bien plus démolir un homme que durant toutes une guerre. la parole est une arme dangereuse quand on ne sait pas s'en servir, mais quand on la maîtrise, c'est sans nul doute la meilleure arme qui soit.

Il avait parlé d'une voix savante.

Je parle, je parle, mais je ne connais certes rien au cet art qu'est la parole Princesse, et je vous prie de bien vouloir m'en excuser.

Ils marchait les deux au bord d'un petit canal, qui traversait la cours de toute sa longueur. Il y avait de jolies fleurs et les arbres étaient magnifique. Soudain, La princesse posa une question qui laissa Matador sans voix. Elle lui demandait s'il avait de la famille. Après un silence, dont il profita pour réfléchir a toute vitesse, il se décida. Il prolongea un peu le silence, le temps de faire monter les larmes a ses yeux, et dit d'une voix que l'émotion rendait à peine audible.

Il est, sauf votre respect Princesse, des sujets qu'il vaut mieux laisser au passé. Laissez cela où cela est, s'il vous plait.

Il avait maintenant de gros ( fausses) larmes qui coulait le long de son nez crochu. Puis il ajouta.

Vous les trouverez dans un autre monde Princesse... Un monde que je ne vous conceille pour rien au monde...

Les larmes coulaient de plus en plsu grosse sur son visage. Ah quel comédien ce Matador!^^

Kamilia réprima la folle envie de l'accuser. Il ne fallait surtout
pas précipité les choses. S'il était réellement honnête, il serait
sain. Sinon, il se contredirait où se trahirait un jour. La jeune fille
fut cependant émut par ses larmes. Elle prit délicatement son menton
entre ses doigts fins. La princesse avait des yeux clairs, mais doux
comme la caresse du vent. Elle les plongea dans les siens avec un petit
sourire navré. Elle essuya ses larmes avec son pouce en murmurant :

- Allons, allons. Il ne faut pas verser de larmes. Je n'ai jamais été douée pour consoler les gens. Venez...

Elle prit sa main doucement et l'entraîna à travers un bosquet de
fleurs. Elle tourna derrière les haies. Il n'y avait que très peu de
place entre le mur du palais et les haies. Kamilia s'arrêta après un
moment et relâcha sa main. Elle s'agenouilla. Il y avait une pierre et
des fleurs qui étaient plantées autour comme si elles avaient jaillis
de nulle part. Kamilia eût aussitôt des larmes qui montèrent à ses
yeux. Elle tourna lentement son visage vers le conseiller. Elle sourit
faiblement avant de dire :

- C'est une petite tombe que j'ai fait en mémoire de cet enfant qui aurait trois ans cette année.

Matador devait savoir de quoi elle parlait puisqu'il était au
courant de tout dans le château. Elle caressa tendrement la pierre du
bout des doigts en songeant :

*Mon pauvre petit poussin... maman est là.*

Malgré les années, et malgré que cet enfant n'ait vécu que trois mois
dans son ventre, elle s'était horriblement attachée à lui et quand on
l'avait avorté de force, elle avait été inconsolable pendant un an puis
le chagrin s'était endormi peu à peu dans son coeur.

DAns la poche... Pour le moment. Les quelques larmes qu'avait versé Matador semblaient avoir convicues Kamilia. Elle prit son menton entre ses main et tenta tant bien que mal de le réconforter. Comme le disait si bien, il ne savait pas y faire. Mais Matador n'en avait que faire. Il n'avait nul besoin d'eêtre réconforté.

Princesse. J'aprécie déjà le simple fait que vous tentiez de me réconforter.

Puis. elle le prit par la main pour l'entrainer derière la haies de la coures... Là, il ne savait pas très bien se qui allait se passer. Et, bien qu'il n'en montre rien, il s'inquièta un peu. Mais cela restait quelques choses qui ne se voyait pas sur son visage et il la suivait sans poser de questions.

Soudain elle s'arrêta devant une petite plaque de pière blanche. Et lui dit qu'il s'agissait là de la petite tombe de l'enfant dont elle avait avorté quelques année plus tot. Il ne savait pas très bien pourquoi elle lui montrait cela mais il pensa qu'il vallait mieux ne pas trop poser de questions.

Il ésita quelques secondes et posa sa main sur l'épaule de la jeune princesse.

Princesse. la vie est parfois cruelle avec certaine personnes. Il semblerai qu'elle ne nous ai pas épargné vous et moi.

Il Marqua une pose et ajouta.

Mais il ne tient qu'à nous de tout faire pour lui montrer que sa cruauté ne nous à pas pour autant détruit.

Puis, il regarda autour de lui. Il n'aimait pas ête seule avec une personne de la famille royale. Bien que cette jeune fille semble légèrement différente de son père, il ne voulait pas . De plus, imaginé les réactions si on découvrait le conceiller du roi seul avec la princesse dérière une hais???

Princesse, je pense qu'il vaudrai mieux que nous partions. Je doute que votre père aime nous voir de la sorte...

Kamilia se releva tranquillement. Elle se tourna lentement vers le conseiller. Son regard triste l'interrogeait. La princesse ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle la referma en baissant son visage. Elle joignit les mains devant elle et haussa les épaules.

- Partagez son chagrin soulage parfois, dit-elle tout bas. Mais puisque vous semblez avoir honte d'être en ma compagnie et que vous craignez que quelqu'un décide de venir là où personne ne va d'habitude...

La jeune fille avança et dut se mettre de profil entre la haie et le conseiller pour passer, mais lorsqu'elle fut vis à vis de lui, son regard se leva lentement vers celui de Matador. Elle ne bougea plus, son souffle se mêlant à celui de Matador. Son corps se pressait délicatement au sien. Kamilia approcha lentement la bouche de son cou et y posa un baiser. Sa langue glissa sur sa peau jusqu'à son lobe d'oreille droite. Elle murmura :

- Vous me haïssez?

Son corps jeune et ferme se pressa davantage au sien, le coinçant entre elle et le mur. L'une de ses mains caressa sa joue gauche puis glissa lentement sur son torse. Elle passa sur son ventre. Le but à atteindre était maintenant clair. L'endroit où sa main s'arrêterait n'était plus un secret si on avait un minimum de jugeotte. Son souffle chaud caressait le cou du conseiller.

Kamilia sentie le niveau de désir grimper à un rythme fulgurant en lui, mais aussi en elle. Il semblait embarrassé et cela plaisait bien à la jeune fille qui aimait sentir le malaise qu'elle provoquait. Il effleura l'un de ses seins. Elle poussa un soupir les yeux brillant de volupté. Puis le charme se rompu soudainement quand il ouvrit la bouche pour parler. Elle le regarda, battant des cils pour se reprendre. Puis l'orage couvrit son regard. Il la repoussait? La princesse serra les poings si fort que ses jointures craquèrent. Elle était menaçante ainsi, sur le poids d'exploser et de déverser toute son venin sur lui, mais elle n'en fit rien. Tremblante de rage, elle lui jeta un regard qui aurait heurté la sensibilité de plus d'un.

- Pas la peine de gaspiller votre salive en vaines justifications. Aucune de vos excuses n'est plausibles à mes yeux.

Et ses yeux vert pâle était chargés d'un orage qui éclaterait bientôt. Kamilia pressa davantage son corps contre le sien, elle saisit son visage d'une main. L'audace se lisait sur ses traits. Elle l'embrassa avec fougue, défaisant son pantalon d'une main agile et effleurant sa virilité à de nombreuse reprises pour le décourager de lui résister. Elle prit l'une de ses mains et la posa sur son sein. Sa bouche semblait souder à la sienne tandis que l'ardeur se faisait grandissante dans son baiser.

Kamilia sentie sa main se presser entre ses jambes. Il se laissait enfin guider par le désir. Il caressait son corps avec délice. Il était un peu malhabile, mais elle aimait quand même. La princesse entoura son cou de ses bras lâchant ainsi sa masculinité. Elle l'entraîna sur le sol et l'y coucha. En un rien de temps, il était en elle. Kamilia poussa un soupir langoureux en le sentant s'enfoncer dans ses entrailles. Elle commença à mouvoir son bassin sensuellement, mais rapidement afin de satisfaire son côté animal. Elle gémit doucement puis se pencha vers l'avant, n'arrêtant pas ses mouvements violent. Elle posa ses lèvres sur le sien puis approcha la bouche de son oreille pour suçotter son lobe. Elle s'interrompit pour soupirer langoureusement à son oreille.

- Oh oui, gémit-elle à son oreille.

Kamilia était comme une créature sauvage, indomptable et suave. La jeune fille releva la tête et plongea son regard enfiévrée dans le sien.

Kamilia gémissait langoureusement près de son oreille quand il la bouscula et se retrouva au-dessus d'elle. Surprise, elle le sentit s'enfoncer sauvagement et brutalement en elle. Ç'en était même un peu douloureux, mais elle s'en accommodait tout de même. Jamais aucun homme n'avait osé la prendre avec autant de force. Sans doute était-il particulièrement en manque et heureux de pouvoir s'enfouir de nouveau entre les cuisses d'une femme.

La princesse gémit doucement puis l'orgasme fut soudain et surprenant. Elle dût étouffer son cri de plaisir tandis qu,elle le sentait se déverse en elle. Kamilia prit son visage entre ses mains et plongea son regard apaisé dans le sien.

- Ce n'était pas si compliqué, vous voyez.

La jeune fille le repoussa doucement. Elle reprit sa robe et la remit rapidement avant de se refaire une beauté. Elle se tourna vers le conseiller. Elle avait l'air tout a fait normal, comme si rien ne s'était passé. Elle s'approcha lentement de lui et le gifla.

- Lorsque vous m'avez baiser, très cher, vous n'avez plus veiller à vos barrières.

Elle lui donna un coup de poing qui aurait sonné le plus solide des soldats.

- Matador, vous êtes accusé de complot contre la famille royale.

Elle le saisit par la gorge et serra. Sa poigne était d'une force étonnante. Elle posa un baiser violent sur ses lèvres.

- Vous ne croyiez tout de même pas si bien vous en tirez bon, mon amour?

Elle le nargait en plus, mais c'était plus sous l'effet de la colère. Kamilia l'aurait tuer de ses mains si elle avait pu.

L'expression de Kamilia passa par toutes les couleurs, et ses mimiques se transformèrent peu à peu. Elle le cloua au mur par la gorge et approcha son visage à deux centimètres du sien. Elle souffla :

- J'avais donc raison, et ma mère avait raison. Espèce de petite vermine.

Elle releva son genoux à un rythme fulgurant. Le coup était puissant et le frappa tout juste dans toute sa masculité. Elle était si furieuse qu'elle l'assoma d'un coup de coude très bien placée. Quand Matador tomba au sol, elle se calma et se mit à pleurer nerveusement. Elle se pencha et le ramassa. La jeune fille le traîna jusqu'au château et entra avec son fardeau. Des gardes accoururent pour l'aider et la suivirent jusqu'à la salle de torture au sous-sol. Kamilia fit installer Matador et appeler son père.