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 Repère ou simple halte? [Pv]

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Rhazad
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MessageSujet: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeSam 16 Jan 2010 - 9:18

Suite du rp

Le gémissement qu’avait laissé entendre la demoiselle alors que les lèvres du forgeron s’occupait de ses courbes, lui laissa sous entendre qu’elle appréciait ses caresses. Il continua donc sur sa lancer jusqu'à la porter dans l’eau tiède du ruisseau. Il avait remarqué que la demie c’était enhardit depuis la dernière fois qu’ils avaient eu une telle proximité et se dit que la prochaine fois il la laisserait peut-être prendre les devant. Le jeune homme avait eu un large sourire lorsque la semi c’était éloigner de lui pour lui faire la remarque. Il voyait bien qu’elle n’était pas du tout sérieuse et avant autant envi que lui de ne faire qu’un. Satisfaisant finalement leur envi commune, le jeune homme ne choisi pas de s’occuper de la nourriture parce que cela lui tentais, mais simplement pour ne pas succomber une nouvelle fois au charme de la jeune femme, ce qui risquait fort bien d’arriver. Sans consulter la jeune femme, il se mit à la recherche de nourriture et fut content d’avoir réussi à pêcher quelques poissons vu l’objet dont il disposait. Il tourna son regard vers la demoiselle lorsque celle-ci lui fit part de son manque d’appétit. Il commençait sérieusement à s’inquiéter et s’en allait répliquer, mais elle le devança en affirmant qu’elle allait tout de même manger. Était-ce réellement le poison drow qui la fatiguait ainsi ou bien c’était un autre mystère? Si la fatigue ne s’atténuait pas au fil des jours passés à la Dross, il ferait en sorte d’aller consulter un médecin, même si elle ne le désirait pas.

Désormais, il voulait savoir où ils en étaient et à combien de jours ils atteindraient à Dross. Le vagabond s’accroupit lentement près du feu que le demie avait préparé et s’occuper d’arranger les poissons tout en écoutant les explications de celle-ci sur la route. Le dessin sur le sol lui donnait une très bonne idée sur la marche à suivre et il fit une légèrement moue en se disant qu’il n’aurait peut-être pas dû la porter à travers la forêt ainsi, mais cela leurs avaient permis de trouver un lieu tranquille où se reposer un peu et laisser libre cours à leur envi. Seulement, il fut content d’apprendre qu’ils n’étaient qu’a deux jours à peine si elle réussissait à bien les situer. Il surprit le sourire que lui laissait la jeune femme alors qu’il acquiesçait une légère moue.


" Nous serons tranquilles, là-bas. Les gens ont suffisamment à faire pour ne pas se préoccuper de deux étrangers qui débarquent. On aura tout le temps de... réfléchir. "

Réfléchir? Le forgeron se doutais bien qu’elle ne sous entendait pas cela et eu un léger sourire qui en dit long sur ses intentions. Il aurait deux jours pour réfléchir à la façon don ils pourraient reprendre l’épisode du bain. En fait, ce n’était pas réellement difficile avec une demoiselle aux courbes aussi belles que les siennes et sans oublier qu’il aimait passionnément cette femme qui réussissait à augmenter les battements de son cœur avec un simple regard. Il se leva un moment, délaissant les poissons qui pourraient bien attendre quelques minutes, puis vint poser sa main sur celle de la demie avec un léger sourire. Il avait remarqué que se geste machinale se produisait lorsqu’elle était un peu nerveuse et essayait de la détendre du mieux qu’il le pouvait. Glissant ses mains autour de sa taille, il plongea son regard dans le sien en essayant de l’apaiser.

" Faudra pas tarder, après. "

Il eu un léger sourire en se penchant pour embrasser les lèvres de la semi. Comme il pouvait l’aimer, même lorsqu’elle lui donnait un ordre indirect. Il était bien conscient que c’était en parti sa faute s’ils n’avaient pas encore quitté cet endroit. Le forgeron hocha lentement la tête en suivant les directives de la demoiselle en se disant que c’était forcément le meilleur moyen afin de brouiller leur trace. Ne s’étant toujours pas détacher il fit une nouvelle moue lorsqu’elle lui dit qu’ils leurs devaient être séparé afin de mieux passer inaperçu. L’attirant un peu plus contre lui comme si c’était le dernier moment qu’ils pourraient passer ainsi, il l’embrassa à nouveau. En principe leur séparation ne devrait durer que deux heures au plus, alors n’y avait aucun problème de ce côté-là. Ils devraient cependant trouver un moyen de ce faire rapidement de l’argent afin de pouvoir trouver un logement qui les conviendrait pendant un moment. Il croisa le regard de la semi alors qu’elle voulait avoir son avis sur la question.

" Je ne sais pas combien de temps nous pourrons tenir sans gagner d'argent et j'avoue que là-bas j'aimerais autant éviter de voler, les gens sont trop méfiants et assez peu naïfs. Sans compter qu'il vaut mieux éviter de se faire remarquer. "

- Je vais trouver un emploi entant que forgeron. Cela ne devrait pas être très difficile, vu mes compétences.

Il ne disait pas cela pour se vanter, mais la jeune femme avait vu ce qu’il était capable de faire avec de vieille lame toute rouillée, alors c’était facile de croire que la demande allait être grande. Dans le meilleur des mondes, il pourrait chercher quelques contrats et faire payer à l’avance afin de pouvoir se loger lui et la jeune femme. Se détachant à contre cœur de la mercenaire, il entreprit de préparer le poisson et mangea sans grande appétit. Il préférait la viande à ce genre de repas, mais ne pouvait pas réellement se plaindre. C’était mieux ça que de rien avoir sous la dent. Lorsqu’il eu terminé de manger, il se dirigeant vers l’endroit où il avait laissé sa chemise, puis entreprit de la boutonner et remit son épée à sa place. Ainsi près, ils pouvaient désormais s’aventurer afin de se rendre le plus rapidement à la Dross. S’approchant du ruisseau, il attendit patiemment la demoiselle et lorsqu’elle arriva suffisamment près de lui, il la prit par la taille en l’amenant dans le ruisseau et déposant un dernier baiser sur ses lèvres avant de commencer les choses sérieuses.



Cela faisait désormais deux long jours qu’ils marchaient à travers la forêt afin se rendre au repaire des bandits. Aucun n’inconvénient n’avait ralenti leur route et ils avaient réussi à marcher assez rapidement pour arriver en vu de la Dross le matin des troisièmes jours. Pendant leur halte peu fréquente, ils avaient régler les détails tant qu’a leur séparation et au lieu convenus afin d’avoir plus de facilité à ce retrouver. Ne connaissant pas les lieux comme la mercenaire, Rhazad avait convenus qu’une auberge se situant sur la place principale devrait largement suffire. Ils n’avaient pas senti la présence de Calym derrière eux, mais préférait tout de même entrer dans la ville le plus rapidement possible. Le forgeron reste à couvert des arbres avec la demoiselle pendant un long moment, observant les mouvements des bandits. Ils seraient préférables que chacun d’eux entre au même moment qu’un petit groupe afin de passer inaperçu. Le jeune homme se tourna alors vers la mercenaire afin de plonger son regard dans le sien.

- Donc si je ne trouve pas la taverne où tu te trouve, je vais rester une dizaine de minute dans chacune d’elle, afin de m’assurer que tu puisses me voir. Toi, reste fixe.

Cela avait été dit comme un ordre, mais avait surtout été dit avec un ton se rapprochant de l’inquiétude. Il était inquiet de savoir comment cela allait se dérouler pour elle et surtout de la savoir dans cette ville où les crapules ne manquaient pas! Se radoucissant légèrement en se rappellent que la mercenaire était une habituer de ce genre de chose, il l’attrapa par les hanches avec un léger sourire. Qui leur en voudrait de passer un dernier moment ensemble. Se penchant vers doucement vers ses lèvres, il les effleura en déposa un tendre baiser, puis il se décolla doucement en plongeant son regard dans le sien. Il avait convenu que se serait elle qui irait en premier et que lui viendrais ensuite.

- Je t’aime et tu me manque déjà…, dit-il avec un petit sourire triste.

Le jeune homme n’avait pas envi de la laisser partir, mais voilà un nouveau groupe de personne qui passait sur la route. Croisant les bras sur son torse pour éviter tout tentation, il la laissa s’éloigner en sentant l’inquiétude augmenter au fil que ses pas les séparaient. Il calculait régulièrement le temps qui s’écoulait avec la descente du soleil qui se faisait dans le ciel, puis convenant que cela avait duré assez longtemps, il se mit en route afin de se greffer à un groupe qui passait. Celui-ci était composer de différente race et personne ne se préoccupa du nouveau venu. S’enfonçant lentement dans la montagne, ils arrivèrent finalement à l’endroit où ils devaient déposer leurs armes. Le forgeron retira lentement le fourreau qui pendait à son côté en le donnant au garde. Il avait prit soin de ne pas montrer la lame afin qu’elle n’attire aucune convoitise. Il prit soin de rabattre son capuchon sur sa tête afin de dissimuler le plus possible ses traits. Rare était les gens qui portaient une cicatrise sous l’œil sans y avoir perdu la vu. De plus, il ne pouvait pas savoir si Calym et Arcam avait choisi de gagner la cité comme eux.

Commençant donc à déambuler parmi les rues que comptais la cité sous terraine, le forgeron essaya de s’orienter le mieux possible afin de trouver la taverne se situant le plus près de la jeune femme. Il devait également trouver un médecin si la fatigue de la demie persistait. Pendant les jours de voyage, malgré le fait qu’elle avait essayé de lui cacher sa fatigue, le jeune homme avait réussi à percevoir quelques signes, mais ne lui en avait pas parlé. Lorsqu’il fut rendu sur la place principale, il observa un moment les enseignes sans avoir trop l’air d’un touriste à qui l’on pouvait voler sa bourse un peu trop facilement. Avisant finalement une enseigne de taverne se situant tout près, il se dirigea dans celle-ci en prenant place dans un coin plutôt éloigné. S’adossant au mur pour avoir une meilleure vue d’ensemble, il laissa courir son regard azur sur tous les visages sans trouver des traits familiers à ceux de la demoiselle. Attendant près d’une dizaine de minute, il se releva alors en se dirigeant vers une autre taverne, ce n’était pas ce qui manquais, mais elle lui avait clairement stipulé que l’enseigne comportais deux épées croiser sur une tête de bouc. Avec un léger froncement de sourcil, il préféra attendre encore un moment à l’extérieur, puis senti qu’on lui agrippait le bras pour le tirer. Commençant par résister, il tourna son regard vers la personne qui l’agrippait en découvrant la jeune femme.

- Tu aurais pu me faire signe

La remarque avait été dite avec un ton sérieux, mais fut vite briser par un léger sourire en coin qui montrait son soulagement. Peut-être que lui aussi devenait un peu trop nerveux. Sans s’éloigner de la demie, il fit jeta un rapide coup d’œil au gens qui se trouvait en ses lieux. Ceux-ci n’avaient pas l’air très commode et encore moins de bonne réputation. Certes, peut-être qu’ils avaient la réputation de voleur, d’assassin ou même de mercenaire, mais ils n’œuvraient pas façon légal.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeSam 16 Jan 2010 - 20:36

Aelene eut un petit sourire quand elle vit la tête que Rhazad fit à l'idée de devoir se séparer. Ça ne lui plaisait pas davantage, mais en même temps, ce n'était que pour une heure ou deux, ils y survivraient bien, ils avaient connu pire ! Elle grignota vaguement un peu de poisson grillé, histoire que le jeune homme n'ait rien à redire sur son manque d'appétit et sourit lorsqu'il expliqua qu'il comptait forger pour gagner de l'argent. C'était un point positif, oui, mais ça ne signifiait pas qu'il serait simple d'avoir assez pour se nourrir et se loger. Que pourrait-elle faire, elle ? Elle trouverait bien en temps voulu : elle ne rechignait pas à la tache.

La jeune femme finit par se résoudre à repartir bien qu'elle n'en ait aucune envie. Seulement, plus tôt ils s'y mettraient, plus tôt ils arriveraient à la Dross. Retroussant le bas de son pantalon et prenant ses bottes à la main, elle suivit donc le forgeron dans le ruisseau, heureuse de patauger à ses côtés.

...

Aelene était finalement plutôt contente d'elle-même en s'apercevant qu'elle les avait menés tout droit à la Dross. Bien-sûr, c'était en grande partie un coup de chance, mais c'était tout de même agréable de se dire qu'ils avaient fait vite pour trouver leur pseudo refuge. Le trajet aurait put être beaucoup plus pénible et elle n'avait vraiment pas besoin de ça pour se sentir fatiguée. Pourtant, elle n'avait rien dit au forgeron, continuant à avancer comme si de rien était. Avec un peu de chance, songeait-elle, il n'avait rien remarqué.

L'arrivée à la Dross fut donc un soulagement, d'autant que Calym n'était pas réapparu. Restait à entrer discrètement dans la ville.


" Ne donne pas ton vrai nom, si on te le demande en entrant et choisis un truc passe-partout à la place. "


Elle avait repris le ton qu'il lui connaissait bien : celui de la mercenaire qui préparait un nouveau contrat. Cette fois, c'était pour eux-même, mais elle y attachait d'autant plus d'importance. S'ils arrivaient à ne pas se faire remarquer, alors ses frères ne pourraient pas la trouver à moins d'un coup de chance.


" Donc si je ne trouve pas la taverne où tu te trouves, je vais rester une dizaine de minutes dans chacune d’elles, afin de m’assurer que tu puisses me voir. Toi, reste fixe. "

Elle hocha la tête en souriant, lui rétorquant gentiment :


" Oh mais tu vas finir plus mercenaire que moi, si tu continues comme ça ! "


C'était vrai que le voir organiser ainsi lui faisait penser à sa propre manière de faire. Pour un peu, elle aurait vu Arcam en train de s'inquiéter avant de passer à l'action. Rassurer était une de ses tâches habituelles... Elle se rapprocha donc de lui au moment où il l'attrapait par les hanches et ajouta avec assurance :


" Ça va bien se passer, ne t'en fais pas. "

Elle n'en était pas si sûre que ça, mais remotiver les troupes était une habitude bien ancrée en elle et elle s'y appliquait. Autant elle appréciait le forgeron parce qu'avec lui elle pouvait se montrer vulnérable sans crainte, autant si besoin était, elle n'allait pas hésiter à lui montrer le côté positif de la situation. Elle finit de l'embrasser et conclut :


" Je t'aime... et on se retrouve dans pas longtemps. "

Bien-sûr, tout était relatif, mais elle prit sur elle pour avoir à nouveau un air neutre et s'éloigna rapidement. La capuche de sa cape était baissée, pour ne pas paraitre vouloir se masquer à la vue de tous, mais elle avait fait en sorte de cacher ses oreilles avec ses cheveux et elle garderait les yeux baissés autant que possible. Avec un peu de chance, elle passerait sans trop de mal pour une humaine lors de son entrée, pour peu qu'elle ne rencontre le regard de personne.

Elle était tendue, peut-être un peu plus qu'à son habitude, mais, en même temps, elle avait déjà joué ce genre de jeu. Dans le groupe de voyageurs, personne ne se préoccupa d'elle si ce n'était pour vérifier qu'elle n'était pas menaçante. Aux portes de la ville, elle se débarrassa de son épée, gardant sa dague cachée sans que personne ne l'en empêche. Elle se sentait un peu moins à l'aise, comme cela, mais elle continua comme si de rien était et entreprit de retrouver le lieu de rendez-vous sans tarder.


La jeune femme se rappelait plutôt bien de la ville, elle y était passé plusieurs fois avec ses frères à l'occasion de contrats divers et variés. C'était un lieu qui avait le mérite de laisser toutes les races se côtoyer. En revanche, elle n'avait jamais songé à y élire domicile car le lieu lui paraissait trop risqué. Passer son temps sur ses gardes en sachant pertinemment que c'est une question de vie ou de mort était trop dur à gérer à la longue. Et puis, de toutes façons, les Triplés avaient été amenés à voyager au gré de leurs contrats. Elle marcha vite, jusqu'à atteindre l'auberge convenue, puis tourna alentour un petit moment pour éviter de rester plantée au même endroit trop longtemps. Puis, estimant que venait l'heure du rendez-vous, elle alla attendre le forgeron non loin de l'entrée.

Que fabriquait-il ? Aelene restait maîtresse d'elle-même mais, intérieurement, elle commençait sérieusement à s'inquiéter. Et s'il n'était pas parvenu à entrer sans encombre ? Ou s'il était entré mais qu'ensuite il ait eu un soucis quelconque ? Et s'il ne parvenait pas à retrouver le lieu de rendez-vous ? Ou si... Elle coupa court à ses questions qui menaçaient de la faire paniquer. Elle ne s'était jamais inquiétée comme ça pour ses frères, alors inutile d'en rajouter ! Et pourtant... Les nerfs à fleur de peau, elle se mordilla nerveusement la lèvre en l'attendant, ressassant des questions qui ne servaient à rien. Elle s'apprêtait à entrer l'attendre à l'intérieur quand elle le vit arriver. Elle l'attrapa sans prévenir, trop soulagée de le voir enfin.


" Tu aurais pu me faire signe "

Sans se démonter, elle lui rétorqua avec un petit sourire moqueur :


" Disons que j'aime bien les signes très clairs ! "


Eh ! Comme ça, il ne la raterait pas ! Bon, en même temps, elle avait pris le risque qu'il réagisse instinctivement et s'en prenne à elle... Elle devrait faire attention à l'avenir : ce qu'elle pouvait faire avec ses frères qu'elle côtoyait depuis des dizaines d'années avait besoin d'être rodé avec le forgeron. Elle vit le regard qu'il lança à la ronde et sourit de plus belle :


" Arrête de dévisager les gens. Ils n'ont pas de raison de s'en prendre à toi, pour le moment, alors inutile de t'inquiéter. "


Toujours une certaine assurance dans ses paroles, mais elle devait avouer qu'elle parlait aussi pour se rassurer elle-même. C'était tout un art de convaincre quelqu'un que tout irait bien quand on n'en était pas persuadé soi-même. Mais ça ne marchait pas trop mal et, même mieux, on finissait par s'auto-remonter le moral. Réfléchissant à voix haute, elle reprit :


" Nous ferions mieux de trouver une auberge : pas une trop cossue, nous n'avons pas les moyens, mais pas un coupe-gorge non plus, inutile de chercher les ennuis. Et on va aussi éviter celle que nous fréquentions avec mes frères tant qu'à faire. "

Elle doutait que quiconque l'y reconnaisse, mais ce serait sans doute le premier lieu qu'irait fouiller Calym s'il débarquait là. Et puis, il y avait un autre paramètre à prendre en ligne de compte : Rhazad voulait recommencer à forger. Y avait-il un coin dans cette ville qui permette de s'en sortir sans devoir courir à droite et à gauche ? La jeune femme rassembla ses souvenirs et finit par suggérer :

" Je crois... Qu'il y en a une près d'une forge, par là-bas. "


Elle le prit par la main - aussi bien pour être sûre qu'ils ne soient pas séparé dans la foule que pour le plaisir - et l'emmena d'un pas rapide à travers le dédale de la ville, s'arrêtant une ou deux fois pour se repérer. Les coups de marteau finirent par faire office de guide quand ils débouchèrent sur une placette où se trouvaient auberge et forge, entourées de quelques habitations. Le lieu avait l'air relativement tranquille, mais l'œil exercé de la mercenaire aperçut qu'on les observait. Forcément, dans un coin plus calme, on repérait mieux les petits nouveaux. La jeune femme jeta un coup d'œil interrogatif à Rhazad :


" Tu veux tenter ta chance ici ? "

Elle faillit lui dire qu'elle l'attendait pour qu'il aille voir lui même pour la chambre, mais se rappela tout à coup qu'ici il y avait peu de chance pour qu'on la rejette pour ses yeux rouges. L'auberge paraissait correcte, du moins pour quelques nuits, le temps de se décider que faire et gagner un peu d'argent. Si lui était prêt à essayer la forge, elle pourrait tenter sa chance pour réserver une chambre. Elle n'avait plus qu'une envie, qui la poursuivait depuis deux jours de marche : paresser un peu dans un bon lit. Bon, ici, ce ne serait pas forcément le lit le plus douillet du monde, mais ce serait toujours ça.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 6:44

Le jeune homme avait souris à la remarque de la jeune femme alors qu’elle se moquait gentiment de lui. Peut-être aurait-il exercé le même métier qu’elle s’il n’avait pas choisi forgeron? Il avait suivit l’ensemble de ses directives et était rentré sans encombre, fournissant un nom qui n’était pas le sien. Malgré son inquiétude à devoir être séparer de la demie, il ne s’en était pas trop mal sortie et alors qu’il sentait son bras agripper par une main moins large que celle d’un homme, il fut d’autant plus soulager de découvrir la mercenaire. En réalité, la remarque du jeune homme avait été prononcé sous l’effet du soulagement, alors il n’avait pas réellement cru possible qu’elle le prenne mal et fut d’autant plus content lorsqu’elle lui répondit avec un ton moqueur. Voilà, c’était un petit jeu qui se jouait à deux à ce qu’il voyait. Elle avait tout de même prit un risque à l’agripper ainsi, seulement le forgeron avait rapidement pu sentir la différence.

Il eu un vague sourire aux paroles de la demoiselle, mais ils ne pouvaient pas se permettre de tomber sur des gens sur qui ils ne pouvaient avoir confiance. Il se tourna vers la demie alors qu’il sentait sa main l’entraîner dans les rues de la Dross. Souriant, il mêla doucement ses doigts au siens avec un plaisir partager, puis observait les bâtiments qui servait d’habitation pour la plupart. Elles n’étaient en rien luxueuse, mais le jeune homme était impressionner par ce qu’ils avaient réussis à faire avec une vieille mine abandonner par les nains. C’était une mini-cité, mais sous terre. Rhazad trouvait ça simplement ingénieux, malgré que la Dross soit un repère de voleur, elle était maintenant devenue leur repère à eux. Instinctivement, à cette pensée, il serra d’avantage la main de la semi dans la sienne.

Lorsqu’ils entendirent les bruits de la forger, le jeune homme ne put que la chercher du regard avec une impatience grandissante. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas forgé dans une véritable forge et à dire vrai, cela lui manquais. Arrivant dans le coin éloigné où se trouvait la forge, il tourna son regard azur vers la jeune femme avec un léger sourire. Il était réellement heureux de pouvoir retrouver un endroit où exercer sa profession et était encore plus heureux de se trouver à ses côtés. Il avait remarqué le regard des gens sur eux, mais n’en avait que faire pour le moment. Plongeant son regard dans celui de la demie, elle pouvait finalement y lire son enthousiasme à être à ses côtés. Il surprit son regard interrogatif et eu un vague hochement de tête avant de l’attirer contre lui pour l’embrasser. Ce n’était peut-être pas très prudent, mais qui allait dénoncer un couple d’amoureux entrain de s’embrasser? Personne. Malgré tout, il eu une parcelle de prudence qui le traversa et mit doucement fin au baiser sans la quitter des yeux. Il avait pu se permettre de l’être sur le bateau, dans la forêt, mais là ils étaient entourer de personne peu fréquentable et il ne voulait pas mettre leur vie en danger. Il devrait attendre de ce trouver dans l’auberge avec la demie et ce moment se faisait beaucoup trop languissant du point de vue du forgeron. Essayant de se concentrer sur ce qu’ils avaient à faire, le jeune homme réfléchit pendant un moment.

- Pendant que tu réserve la chambre, j’irai essayer de me faire une place dans cette forge, ainsi je ne serai pas loin de toi et tu pourras venir pour qu’on puisse…réfléchir?

Un demi-sourire flottait sur ses lèvres en se remémorant les paroles de la mercenaire alors qu’ils se trouvaient dans la forêt. De plus, il savait exactement ce qui allait arriver si elle venait dans la forge pendant qu’il travaillait. Leurs corps allaient certainement devenir plus chauds que le métal en fusion qu’il manipulait. Un petit rire s’échappa de ses lèvres à cette constatation. Croisant les bras sur son torse en observant la forge, il tourna son regard vers la demoiselle un peu soucieux.

- Tu crois qu’on fait bien de chercher un emploi?

Il était méfiant envers les gens qu’ils croisaient et avait toujours une peur froide dans le dos qui le poursuivait depuis que Calym lui avait fait une promesse de mort. Il ne souhaitait en rien mourir de sa main et comptais bien vivre le reste de sa vie avec la jeune femme. Il soupira lentement en se disant qu’il ferais mieux de se détendre avant de faire exploser ses dernières réserve de confiance. Il tourna sont regard vers la jeune femme alors que celle-ci s’éloignait afin de se rendre dans l’auberge. Avec un léger hochement de tête, il se décida finalement à avancer vers la forge où on pouvait sentir une chaleur intense s’en dégager. Essayant de trouver l’homme de main qui s’y trouvait, il fini par le trouver, occuper à tremper une lame dans un sceau d’eau. Toussotant légèrement pour attirer son attention, celui-ci leva les yeux vers l’imposant forgeron qui se trouvait devant lui.

- Eh bien? Que désirez-vous? Une lame, une armure, des crochets, des fers à cheval?

- En réalité, j’aimerais que vous m’engagiez comme forgeron. Je sais faire tout ce que vous savez faire.

L’homme à la chevelure grisonnante commença par le dévisager, puis l’examina de la tête au pied. Il avait une carrure de forgeron, mais qui lui disait qu’il disait la vérité? Réfléchissant quelques minutes, il tapa une lame de façon un peu négligé et la présenta au forgeron pour lui demander ce qu’il en pensait. N’importe quel abruti aurait pu voir que la finissions était négliger et que la garde n’était pas sécuritaire pour un duelliste. Le vagabond l’empoigna un moment, puis eu un léger sourire un dévisageant son futur employeur.

- Vous ne comptiez quand même pas vendre une arme pareille? Votre commerce risque de faire faillite avant même d’avoir prospérer.

- Bien. Viens me rejoindre demain, dans l’après-midi. Je veux te mettre à l’épreuve pendant quelques jours avant de juger que tu es apte à travailler ici.

Le jeune homme sourit en serrant la main du vieil homme, puis se dirigea vers l’auberge à grande enjamber. Il avait hâte de pouvoir annoncer à la jeune femme qu’il avait réussie à dénicher un emploi. Ainsi il pourrait facilement pouvoir payer des vivres et de quoi se loger pendant un moment. Il savait que les armes allaient prospérer un jour où l’autre avec la guerre qui se faisait sentir. Entrant dans l’auberge, il regarda les quelques clients qui ne semblèrent pas se préoccuper de sa présence, puis demanda à l’aubergiste la chambre qu’il avait attribué à la mercenaire. D’abord méfiant, il indiqua le numéro de la chambre au jeune homme qui le dévisageait avec un air froid et impassible. Mieux valait ne pas paraître trop chaleureux devant les autres, car ils pourraient profiter de l’un de ses moments de faiblesse et l’attaquer. Du moins, c’était le scénario qui lui trottais dans la tête depuis le moment qu’ils se trouvaient dans ses sous terrains. Gravissant les marches, il prit soin de vérifier plusieurs fois le numéro de la chambre en cognant à trois reprises pour prévenir la demoiselle que c’était lui et pas un voleur. Ils avaient convenus une sorte de code afin de s’assurer de ne pas se faire berner par quelconque personne. Entrant dans la pièce, il referma la porte derrière lui en prenant soin de la verrouiller, puis retira sa cape en délaissant sa dague sur une chaise posé dans le coin. Son regard azur se posa sur la demie avec un large sourire. Ils avaient tous deux envi de dormir, mais avait dû régler quelques détails avant. Désormais, ils pouvaient s’accorder une pause bien méritée.

Retirant ses bottes avec nonchalance, il s’approcha lentement du lit en regardant la demoiselle. Celle-ci se trouvait allonger sur le lit qui semblait terriblement vieux, mais elle paraissait extrêmement bien. Finissant par retirer sa chemise pour l’y rejoindre, Rhazad se glissa à ses côtés en passant doucement un bras autour de sa taille pour la sentir contre lui. Depuis maintenant plusieurs semaines qu’il rêvait de pouvoir recommencer cela et voila que c’était possible. Approchant lentement ses lèvres du creux de la demie, il y souffla lentement avec un léger sourire au coin des lèvres.

- J’ai réussi à avoir l’emploi de forgeron, donc je pourrai subvenir à nos besoins le temps que tu déniche quelques choses.

Il s’était bien douter qu’elle n’allait pas rester là sans rien faire, alors que lui allait rapporter de l’argent. Fermant lentement les yeux, il déposa plusieurs baisers sur sa joue, puis un long sur ses lèvres avant de s’installer pour se reposer auprès de la femme qu’elle aimait. Il mêlant ses doigts avec les siens en s’endormant, le sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeLun 18 Jan 2010 - 19:49

Rhazad avait l’air tellement content de se retrouver devant une forge qu’Aelene en conclut qu’il allait directement avoir envie d’aller y faire un tour. A moins que ce ne soit parce qu’ils étaient ensemble… Elle lui rendit son sourire et l’embrassa doucement, contente de ne pas avoir vraiment à se soucier des gens qui les entouraient. Bien-sûr, elle restait sur le qui-vive, vu l’environnement, mais en même temps, elle se comportait un peu toujours de la sorte dès qu’elle voyait du monde. Elle savait qu’elle n’était la bienvenue ni chez les drows, ni chez les humains, alors c’était devenu une habitude de se méfier. ici, c'était plutôt bien au final.

" Pendant que tu réserves la chambre, j’irai essayer de me faire une place dans cette forge, ainsi je ne serai pas loin de toi et tu pourras venir pour qu’on puisse… réfléchir ? "

La jeune femme s’empourpra légèrement en reconnaissant l’expression qu’elle avait utilisée quelques jours plus tôt. Hum… S’ils commençaient comme cela… Elle secoua tête, comme si elle était atterrée par tant de désinvolture, mais ne put s’empêcher de sourire.

" On verra… Je ne voudrais pas que tu perdes ta place à cause de moi. "


Son sourire s’effaça lorsqu’il parut soudain soucieux. Qu’y avait-il ? Un ennui auquel elle n’aurait pas songé ? Ils en avaient assez comme cela ! Mais non, rien de bien dramatique, et la question qu’il posa fit hocher la tête à Aelene alors qu’elle lâchait un petit rire en répondant tout bas :


" Nous n’avons pas le choix. Il nous faut de l’argent et si tu préférais l’option du vol, sache que ça implique de bien connaître le milieu. Je ne tiens pas à me frotter aux bandits locaux les plus influents parce que j’aurais joué sur leur terrain de chasse. "

Si elle avait commencé en riant, elle parlait très sérieusement sur la fin. Il était hors de question qu’ils aillent risquer leur vie pour voler trois sous. Ils étaient peut-être dans un repaire de bandits, mais c’était justement une raison de plus pour respecter les « lois » établies. Parce qu’une fois pris, ceux qui s’occuperaient de leur cas n’auraient sans doute pas beaucoup de scrupules.

" Je vais vois si l’auberge peut me trouver quelque chose à faire, ou s’ils savent où je pourrai me rendre et je m’occupe de la chambre. "

Lui déposant un petit baiser sur les lèvres, elle s’éloigna rapidement pour se rendre dans l’établissement. Il était tel qu’elle l’espérait : ni trop riche, ni trop pauvre, un juste milieu qui devrait concilier leur bourse et leur tranquillité. Les clients semblaient s’occuper de leurs affaires, mais l’habitude fit tout de même remarquer à la jeune femme que certains n’avaient sans doute pas la conscience tranquille et que tous étaient sur leurs gardes. Cela dit, dans cette ville, ça n’avait rien de vraiment étonnant. Elle eut le plaisir de pouvoir demander une chambre sans qu’on l’envoie promener pour ses origines et enchaina en demandant où elle pourrait trouver un travail. D’un simple haussement d’épaule, l’aubergiste lui fit comprendre qu’il ne comptait pas l’aider.


" Pas ici en tous cas. "


Bon, d’accord. Sans se démonter, Aelene remercia rapidement et prit la clef de la chambre pour aller voir à quoi elle ressemblait. La pièce n’était pas très grande, comportant un grand lit plus tout neuf, une chaise et une table où se trouvaient une cuvette et un broc d’eau vides. La fenêtre donnait sur la rue et la jeune femme vérifia que le volet fermait correctement et ne pouvait être ouvert de l’extérieur. Enfin, pour le moment, elle l’ouvrit pour faire entrer un peu d’air frais, même si le lieu ne sentait pas vraiment le renfermé. Pour le prix demandé, ils étaient plutôt bien lotis, conclut-elle avec satisfaction.

Dans un tel lieu, il n’y avait évidemment pas de service de chambre et elle alla remplir elle-même la cuvette avant de revenir pour se laver en paix. Il faudrait qu’ils se trouvent des vêtements pour cesser de ressembler à des vagabonds… ça n’allait pas être évident vu le peu d’argent qu’il leur restait. Après s’être lavée, et avoir démêlé ses cheveux elle décida de s’allonger pour attendre Rhazad. Ses yeux se fermaient tous seuls, malgré l’heure peu avancée de la journée. Il devait être aux alentours de midi, à présent, mais elle avait plus envie de se préoccuper du lit que d’un quelconque repas. Se glissant dans les draps, elle ne tarda pas à se sentir envahie par le sommeil. Elle s’assoupissait juste au moment où Rhazad frappa à la porte. Ce fut à cet instant qu’elle sursauta et se rendit compte avec consternation qu’elle avait oublié de verrouiller derrière elle. Où avait-elle donc la tête en ce moment ? Au moins, elle reconnut le code avec soulagement et accueillit le forgeron en souriant, l’air pas très réveillé.


" Hum… Alors ? "


Se blottissant avec bonheur dans ses bras elle se dit que vraiment, c’était un moment idéal.

" J’ai réussi à avoir l’emploi de forgeron, donc je pourrai subvenir à nos besoins le temps que tu déniches quelque chose. "

Aelene hocha vaguement la tête, visiblement ravie quoique à moitié endormie :


" Humhum… Bien… Rien trouvé ici pour moi, en tous cas. "


Et pas envie d’y réfléchir pour le moment. Les paupières lourdes, elle s’endormit presque aussitôt dans les bras du jeune homme après lui avoir rendu son baiser. Elle se sentait bien… A tel point qu’elle dormit toute l’après-midi et enchaina même sur la nuit, sans pouvoir dire si Rhazad, lui, s’était levé entre-temps. En tous cas, complètement épuisée, elle avait un sommeil de plomb qui ne s’estompa qu’au petit matin. Là, elle se réveilla alors que le forgeron dormait encore et que le soleil n’était pas encore levé.


Les yeux fixés au plafond, serrée contre le jeune homme, elle fit enfin le point sur le déroulement des derniers jours. Elle avait quitté ses frères. Les dieux seuls savaient s’ils se reverraient un jour. Elle avait passé tellement de temps après leur séparation à rêver les revoir ! Elle s’était démenée pour retrouver leur trace, elle n’avait pas voulu croire à la possibilité de leur mort et elle avait eu raison. Elle avait pas mal voyagé pour tenter de saisir le moindre indice pouvant l’aider. Elle avait refusé de renoncer, même quand il n’y avait plus rien eu sur quoi s’appuyer pour poursuivre. Il était juste inconcevable de vivre sans eux. Ils étaient toujours restés liés, en particulier dans les épreuves qu’ils avaient surmontées. L’union fait la force. Ils n’avaient jamais dérogé à la règle. Des caractères distincts voir terriblement opposés et pourtant ils étaient toujours restés soudés. Toujours. Et finalement… Elle s’aperçut qu’elle pleurait à nouveau. Sans bruit : elle n’était pas du tout habituée à cela. Elle ne s’était même pas rendue compte que les larmes lui coulaient sur les joues, au début. Seulement… prendre vraiment conscience de ce qu’elle avait fait lui revenait comme un coup de poignard en plein cœur. Elle les avait abandonnés, trahis : Calym avait raison. Bien-sûr, ce n’était pas pour rien, mais ça ne changeait rien aux faits : elle les avait trahis. Le visage enfoui contre le torse de Rhazad, elle continua à pleurer un moment, puis finit par se rendormir sans s’en rendre compte et sans même parvenir à sécher ses larmes.

Lorsqu’elle se réveilla, un peu plus tard, le soleil se levait à peine et, si elle avait peut-être réveillé le forgeron un instant plus tôt, il dormait à nouveau. Ne voulant pas ressasser à nouveau ses idées noires, Aelene se leva et, déposant un baiser léger sur les lèvres du jeune homme, elle murmura un « je reviens vite» au cas où il l’entendrait avant de quitter la pièce. Elle comptait leur trouver un petit déjeuner mais cherchait surtout à ne pas se remettre à pleurer devant Rhazad. Elle ne voulait pas qu’il puisse penser qu’elle regrettait sa décision : ce n’était pas le cas. Avoir dormi plus d’une nuit l’avait remise d’aplomb et, si ce n’était mentalement, elle se sentait beaucoup mieux physiquement.


La salle commune était vide, mais l’aubergiste était déjà levé et aidait sa femme à préparer les petits-déjeuners. Elle en réserva deux et s’apprêtait à sortir respirer un peu d’air frais quand un nouveau venu fit son entrée, la figeant sur place alors qu’elle pensait le reconnaître malgré les années qui s’étaient écoulées.



Aelene ne revint pas « vite », comme elle l’avait annoncé et, quand Rhazad se décida à aller voir ce qu’elle devenait, il la trouva en train de discuter à une table avec un jeune homme. Un drow, visiblement, vu qu’il en avait toutes les caractéristiques, de la peau sombre aux cheveux de neige en passant par le corps sculpté. Ses yeux rouges ne quittaient pas Aelene avec laquelle il semblait tenir une conversation amicale. La jeune femme faisait montre de son habituelle réserve mais avait tout de même l’air d’être plus détendue qu’avec un parfait étranger. Elle n’avait pas vu arriver Rhazad et c’est seulement quand elle l’aperçut qu’elle parut se rendre compte que, peut-être, il était temps de « revenir vite ». Elle salua donc le drow, hocha la tête comme pour confirmer un accord et se dirigea vers Rhazad, le sourire aux lèvres, tandis que son interlocuteur quittait la taverne.


" Je viens de décrocher un contrat ! "

Elle avait l’air toute contente et enchaina à voix basse de façon à ce que seul lui l’entende :

" C’est officiellement une place de serveuse dans la taverne principale, "aux sensations nouvelles". En fait, il s’agit de recueillir des informations. Il y a beaucoup de gens importants qui y logent. Je serai bien payée, en plus du salaire d’une simple serveuse, évidemment. "
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMar 19 Jan 2010 - 7:56

Il avait eu un vague sourire en voyant que la jeune femme s’empourprait suite à ses propres paroles. Il ne voulait y avoir homme plus heureux pour le moment. Le forgeron se trouvait en compagnie de la femme qu’il aimait, il allait avoir un travail dans le domaine qui l’intéressait. Quoi demander de mieux? Peut-être un peu d’argent, mais cela viendrais avec le temps. Ils n’avaient qu’a prendre leur temps, désormais qu’ils pouvaient réellement le prendre. Certes, il n’oubliait pas la menace qui les poursuivait, mais comme les gens de la Dross ne connaissaient pas leur véritable identité, pour le moment, tout allait pour le mieux. Il était donc aller voir le maître forgeron avec une certaine appréhension, mais en était ressorti avec d’autant plus d’enthousiasme. Il c’était dépêcher avec une certaine hâte de regagner l’auberge, ne désirant pas réellement tarder dans les rues de cette ville. L’aubergiste avait l’air méfiant avec tout le monde et les clients aussi semblaient être méfiants. Sans leur prêter plus d’attendre, il avait monté les marches pour aller rejoindre celle qu’il aimait, estimant qu’ils avaient été séparés pendant un peu trop longtemps. Certes, quelques minutes n’étaient rien comparer aux jours, mais pour le forgeron, il essayait de rester le moins possible à l’écart de celle-ci.

Se glissant donc à ses côtés, il eu un vague sourire en voyant qu’elle était à peine réveiller. Le parfum de la demie contre sa peau lui donnait de léger frisson, mais ce dit que le mieux était de l’informer sur son futur emploi et d’ensuite prendre du repos. Lui faisant donc part de ce qu’il en était, le sourire du jeune homme ne s’effaça nullement en entendant que la mercenaire n’avait pas réussi à dénicher un emploi. Pour le moment ce n’était pas grave et il était bien trop heureux pour ce soucier de quoi que ce soit. Il s’endormit rapidement sans se réveiller, puis continua de dormir pendant une grande partie de la journée, sans se réveiller. Les jours de voyages forcer l’avait vidé de toute énergie. Se réveillant peu après la demoiselle, il senti quelque chose d’humide contre son torse. Essayant de demeurer calme, il regarda le visage de la demoiselle en constatant que ses joues étaient marquées par des larmes séchées. Il regarda son visage assoupit, puis la serrant d’avantage contre, comme pour lui montrer qu’il serait là, malgré les difficultés. Il n’aimait pas la voir pleurer de la sorte et encore moins parce qu’elle l’avait choisi lui, au lieu de ses frères. Il se rendormi donc, l’air un peu songeur, puis sentant vaguement les lèvres de la mercenaire contre les siennes, il entendit vaguement ses paroles, retombant immédiatement dans le monde des rêves.

Lorsqu’il se réveilla enfin, il fit rapidement le tour de la pièce pour voir si la demoiselle était revenue, mais celle-ci semblait être toujours absente. Elle lui avait pourtant dit qu’elle revenait rapidement, alors pourquoi n’était-elle toujours pas là? Touchant la place libre auprès de lui, il constata que celle-ci était froide. Se levant donc, il prit soin de prendre un bain, puis s’habilla rapidement afin de trouver la demoiselle. Il était inquiet et ne voulait pas la savoir en d’autres lieux que l’auberge. Il choisi donc de descendre vers la salle commune avec un peu de difficulté. Il n’était pas totalement réveiller, donc lorsqu’il descendit la dernière marche, il posa son regard sur le drow qui était attablé avec une demoiselle vraiment…Fronçant les sourcils, le forgeron discerna finalement clairement les traits de la semi. Croisant les bras sur son torse, il remarqua que la mercenaire semblait beaucoup plus détendue avec cet homme qu’avec des inconnus. Ils se connaissaient donc? Son regard azur se promenait d’un interlocuteur à l’autre, essayant de déchiffrer le langage non verbal qui en ressortait.

Appuyer contre le mur, il attendit que sa compagne remarque d’elle-même sa présence et lorsque cela fut fait, il regarda le drow s’éloigner. Celui-ci avait des traits parfaits, une musculature se découpant comme s’il avait été taillé dans le marbre. Grognant légèrement, il retourna son attention sur la demoiselle avec un léger sourire. Il sentait son cœur battre à tout rompre, mais pourquoi donc? Il n’avait pas tendance à être jaloux, mais le fait qu’il avait l’air d’être un ami de longue date de la jeune femme, le perturbais légèrement. De plus, le fait qu’elle lui avait dit qu’elle n’allait pas tarder à revenir et qu’il la trouvait avec ce drow, l’incommodait légèrement. Il se reprit avant que la mercenaire puisse voir quoique ce soit paraître sur les traits du forgeron.

" Je viens de décrocher un contrat ! "

Croisant finalement le regarde de la demie, il eu un large sourire à cette annonce. Ainsi, ils seraient les deux avec un emploi, donc ils pourraient amasser de l’argent beaucoup plus rapidement que s’il n’avait été que lui. Il écouta avec attention les paroles de la jeune femme, puis sourit d’avantage en entendant la somme qu’elle allait gagner. Ce n’était pas réellement l’appât du gain qui l’intéressait, mais plutôt le fait de commencer une nouvelle vie auprès de la femme qu’il aimait. Il avait quelques questions à lui poser et comme certains clients commençaient à entrer et venir dans la salle commune afin de prendre un déjeuner, il préféra attendre de lui demander à l’intérieur de la chambre. L’aubergiste avait préparé deux plats de nourriture pour eux pendant que la jeune femme était en pleine conversation avec son employeur. Déposant les assiettes sur le comptoir, l’aubergiste les fixa un moment afin de les avertir que le repas était prêt. Se dirigeant vers les plateaux, le jeune homme les prit en mains en se dirigeant vers l’escalier. Se tournant vers la jeune femme, il lui fit vaguement signe de monter avec lui. Il n’avait pas une réelle confiance envers les clients, donc il préférait monter.

Rendu dans la chambre, il verrouilla la porte derrière lui en prenant soin de déposer les plateaux de sorte à ce que la demie puisse commencer à manger. Le jeune homme pour sa part avait un appétit terrible. Il essaya de manger à un rythme assez lent pour permettre à son estomac de digérer, puis laissa son regard courir sur la silhouette de la jeune femme.

-Donc, si je comprends bien. Tu vas travailler comme serveuse pendant le jour afin de pouvoir récolter des informations et les rapporter au drow de tout à l’heure?

Il voulait savoir la demoiselle en sécurité pendant qu’il serait à la forge, alors pouvait-il réellement faire confiance à ce drow qui semblait être une ancienne connaissance à la demie? Sans se démonter, il prit un moment pour manger et laisser à la jeune femme le temps de lui répondre, écoutant chacune de ses paroles. Lorsque le repas fut terminer, il délaissa son plateau en vérifiant que l’heure n’était pas trop avancer, puis souriant en constatant qui lui restais encore plusieurs heures avant le début de sa formation, il planta son regard azur dans les yeux flamboyant de la semi. S’approchant lentement d’elle avec un léger sourire aux lèvres, il posa ses mains de chaque côté de sa personne sans quitter son regard. Ses lèvres se rapprochaient dangereusement des siennes pour finalement venir les effleurer, toujours avec le même sourire. Maintenant qu’ils étaient tous deux bien reposés, ils pourraient reprendre l’épisode de la forêt si l’envi lui prenant de continuer. Effleurant ses lèvres donc, il y déposa un tendre baiser en glissant lentement une main sur les reins de la demoiselle. Sans crier gare, il la souleva pour la coucher sur le lit, puis vint se placer au dessus d’elle, faisant une prison de son corps. Si l’envi lui prenant de vouloir quitter la prison, la jeune femme devrait se faire convaincante auprès du jeune homme. Il pencha lentement sa bouche vers le creux de l’oreille pointu de la demoiselle, en laissant son souffle chaud lui caresser la peau.

- Pour le moment, je suis votre seul et unique contrat, chère dame. Acceptez-vous mon offre ou bien la refusez-vous?

Il l’avait vouvoyé comme un vouvoies une personne que l’on désirait employer, mais pour lui ce n’était que formalité, puisque le voici qu’il venait à caresser la cuisse de la jeune femme en laissant ses lèvres courir le long de sa mâchoire. Ses caresses se faisait douce sous les doigts musclés du jeune homme et celles-ci devenait de plus en plus oser afin de tenter la mercenaire. Ses lèvres vinrent finalement rejoindre les siennes en les embrassant d’abord tendrement, puis de plus en plus passionnément au fil des secondes qui s’écoulaient. L’ambiance était des plus parfaite, alors quoi demander de mieux? Il l'aimait d'une façon tendre, mais surtout des plus passionné et personne ne pouvait en douter, surtout pas elle.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMar 19 Jan 2010 - 21:05

Rhazad avait l’air aussi ravi qu’Aelene à l’idée qu’elle ait pu décrocher un contrat. La jeune femme était d’autant plus contente que le travail lui plaisait, c’était tout de même mieux que simple serveuse ou autre activité pas bien passionnante rapportant en plus peu d’argent. A voix toujours basse, elle précisa :

« Je t’en dirai plus en haut, il vaut mieux éviter d’en parler à tord et à travers. »

Il avait l’air d’avoir compris avant même qu’elle ne le lui dise et, après avoir pris les plateaux des petits déjeuners, ils remontèrent dans la chambre. Pour sa part, Aelene n’avait toujours pas très faim, malgré le peu qu’elle mangeait dernièrement. Elle se força malgré tout à avaler un peu de nourriture avant de repousser le plateau dont l’odeur l’incommodait. C’était pourtant un petit déjeuner classique, rien à reprocher si ce n’était la qualité banale. Elle hocha la tête à la question de Rhazad et expliqua, contente d’avoir une bonne raison pour faire autre chose que manger :


« De jour, parfois de nuit, s’il y a un client à suivre en particulier. Ce drow… je le connais, du temps où je vivais au Puy. Il s’appelle Naerth. Hum… Je dois lui faire des comptes-rendus sur les clients visés, oui. Lui renvoie ça à son propre employeur. Il me rend un service en agissant de la sorte, vu qu’il pourrait presque se passer de moi. Disons que je lui simplifie le travail en étant au sein même de l’établissement, mais qu’il n’était pas obligé non plus de m’engager. »


Elle aimait autant être claire : il valait mieux savoir de qui on était redevable, au cas où cette personne s’en souviendrait un jour et exige quelque chose en retour. Mais il fallait savoir tenter sa chance quand on en avait l’occasion, autrement, on finissait vite par tourner en rond. Et puis, ce n’était pas comme si elle ne connaissait pas le drow.

« Mais j’ai accepté, d’une part parce qu’on a quand même besoin d’un peu d’argent rapidement, d’autre part parce que… elle hésita un instant avant de poursuivre, je lui fais confiance. Enfin, confiance à la mode drow si tu vois ce que je veux dire. »

Non, il ne devait pas voir, il fallait avoir vécu dans le milieu pour se faire une idée. Mais bon, c’était déjà ça de dit, elle ne pouvait pas trop préciser sans entrer dans les détails. Elle reprit rapidement :


« Je ne risque pas grand-chose, normalement, ça devrait être relativement facile, j’ai déjà fait ce genre de contrat. Habituellement, c’est plutôt Arcam qui fait le lien, il a le contact facile, mais je m’en sors bien aussi. »


Elle avait bien vu qu’il avait l’air inquiet et préférait le rassurer de suite. Évidemment, ce n’était pas complètement sans risque, mais, si elle gardait sa couverture, il n’y avait aucune raison pour qu’on s’en prenne à elle. Jouer la comédie comme serveuse n’était en soi pas bien dur. Elle avait donné un bon exemple de ses capacités avec le personnage de Josh. Une comédie de plus, ce ne serait pas bien difficile.

Le regard qu’il lui lança un instant plus tard et donnant un bon aperçu de ses intentions, l’incita à préciser quelque chose, mais ses lèvres effleurant les siennes la coupèrent dans son élan. C’était trop enivrant pour qu’elle résiste… Elle ne put pas non plus refuser son baiser et se retrouva allongée une seconde après sans même résister alors que son cœur commençait à s’accélérer. Sauf qu’elle avait encore quelque chose à dire.

« Pour le moment, je suis votre seul et unique contrat, chère dame. Acceptez-vous mon offre ou bien la refusez-vous ? »

La jeune femme se mit à rire malgré elle, secouant la tête pour essayer de l’arrêter alors qu’elle n’en avait visiblement pas la moindre envie. Difficile d’avoir l’air cohérent avec ses mains qui se glissait sur son corps, la mettant dans tous ses états. Elle ne pouvait pas lui en vouloir de ne pas avoir saisi le message vu qu’elle avait fermé les yeux, savourant ses caresses. Elle frissonna, ouvrit la bouche pour dire quelque chose et se ravisa alors qu’il l’embrassait à nouveau lui donnant irrésistiblement envie d’aller plus loin.

Sauf qu’elle ne pouvait pas maintenant, il allait falloir qu’elle l’arrête tout de suite avant qu’ils n’y arrivent plus, ni l’un ni l’autre. Mettant fin au baiser, elle le repoussa doucement, mais fermement et roula aussitôt sur le côté pour s'asseoir et atténuer un peu cette proximité qui l’empêchait de réfléchir. L’air désolé – au moins autant pour elle que pour lui – elle expliqua en se levant, avec l’impression d’avoir la tête dans les nuages :

« Je… j’ai dit que je t’en parlais rapidement, mais… mais je dois y aller, maintenant. Il faut que je voie ma tenue de travail, les horaires et le mode de fonctionnement de l’établissement auprès du patron et que je voie avec Naerth qui je file. »


Elle avait parlé vite, comme pour se convaincre elle-même. Elle aurait préféré s’occuper autrement, comme le prouva le soupir qu’elle laissa échapper, mais elle n’avait pas trop le choix. Elle avait la chance d’avoir déniché un bon travail, alors il n’y avait plus qu’à assumer. Secouant la tête pour se remettre les idées en place après les gestes entreprenants de Rhazad, elle enfila sa cape pour se préparer à sortir, histoire de ne pas succomber et changer d’avis. Se ravisant soudain, elle se retourna pour demander :


« Tu… m’accompagnes ? »


Elle lui lança un coup d’œil hésitant, ne sachant pas trop comment il prendrait le fait qu’elle le plante là sans trop lui laisser le choix.

Il accepta, finalement, ce qui redonna le sourire à la jeune femme. L’auberge « aux sensations nouvelles » n’était qu’à une dizaine de minutes à pied et, dès qu’ils arrivèrent devant l’établissement, Aelene comprit que le forgeron n’allait peut-être pas apprécier l’endroit, mais elle ne lui laissa pas le temps de protester. Pour sa part, elle était habituée à ce genre de lieu. Vérifiant que sa dague était bien dissimulée sous son ample chemise, elle entra d’un pas assuré dans l’établissement. Un coup d’œil circulaire lui apprit que le travail ne serait finalement pas de tout repos, mais, encore une fois, ce n’était pas comme si elle découvrait ce genre de situation. Elle se dirigea directement vers celui qui tenait le comptoir et demanda simplement :


« Il parait que vous cherchez une serveuse ? »


C’était la façon de faire convenue avec Naerth, il devrait la rejoindre plus tard. L’homme prit le temps de la détailler d’une façon qui ne lui plut pas du tout. Si elle devait le fréquenter au jour le jour, elle lui ferait ravaler un peu ses regards déplacés, dès qu’elle aurait le travail. Il lui fit signe de la tête de passer dans l’arrière cuisine, ce qu’elle fit sans discuter en lui lançant un regard glacial. Avant de disparaitre, elle lança tout de même un petit coup d’œil en arrière, cherchant à voir Rhazad. Elle n’avait pas pensé à savoir s’il l’attendrait ou pas, elle n’avait d’ailleurs pas oublié qu’il était attendu quelques heures plus tard.

Elle ressortit une demi-heure plus tard, par une autre porte intérieure. Elle avait eu droit à une petite visite des lieux, des explications sur ce qu’elle devait faire et surtout, un changement de tenue radical. Oubliée la chemise et le pantalon noirs, elle avait à présent la robe caractéristique des lieux, une jolie couleur rouge qui tranchait avec ses longs cheveux noirs, avec un décolleté et une ceinture fine, qui, tout en restant corrects, mettaient en valeur les formes de la jeune femme. La seule note qu’elle avait gardé pouvant indiquer si on le savait, qu’elle n’était pas habituée à se vêtir de la sorte, c’était la dague qu’elle avait cachée sous sa robe. Hors de question de rester désarmée, même si elle devait en avoir l’air. Sous son bras, elle portait, pliés, ses anciens vêtements et une seconde robe qui lui permettrait de se changer. Ignorant les regards des clients sur elle, elle chercha des yeux Rhazad, en premier lieu, au cas où il serait resté et Naerth, ensuite, pour savoir s’il la rejoindrait sur place. Elle aurait bien aimé voir l’un et l’autre avant de commencer à travailler réellement.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMer 20 Jan 2010 - 16:55

Le jeune homme avait constaté de lui-même que la demoiselle ne semblait pas avoir un grand appétit, donc il avait préférer lui poser quelques questions afin de mieux connaître l’emploi dans lequel elle avait été employé. Le forgeron s’inquiétait pour le manque d’appétie de la demoiselle, mais ne lui fit aucune remarqué afin de ne pas amener une chicane entre eux. Se concentrant sur les paroles de celle-ci, il les écoutant d’autant plus attentivement lorsqu’elle aborda le sujet du drow. Il ne faisait pas particulièrement confiance à son employeur, mais si cela pouvait permettre à la demie d’obtenir un emploi qui lui plait un temps soit peu et comme elle semblait lui faire confiance, il n’avait aucune raison de douter de sa personne. Rare était les gens en qui elle avait confiance et si elle lui accordait sa confiance, peu importe comment celle-ci était considérer, il pouvait avoir la conscience tranquille. De plus, il savait qu’elle n’allait pas se laisser berner comme une idiote, alors raison de plus pour ne pas s’inquiété. Il avait eu une légère moue lorsqu’elle avait dit qu’elle devrait parfois travailler la nuit. Le forgeron allait les trouvés particulièrement longue ses nuits d’absence! Il eu un léger sourire lorsqu’elle lui fit comprendre que la confiance qu’elle éprouvait envers son employeur était comme ceux de sa race.

Il avait rapidement délaissé son assiette pour s’approcher d’avantage de la demie jusqu'à se retrouver au dessus de son frère, l’embrassant tendrement. Elle n’avait démontré aucune résistance, il en avait donc conclut qu’elle serait toute à lui pour les prochaines heures de la journée, mais cette constations fut de courte durée alors qu’il lui demandait si elle acceptait où refusais son offre. La mercenaire l’avait répondu à son baiser avec autant d’envi, mais la voici qui le repoussait doucement, comme si elle voulait lui faire part de quelques choses. Peut-être n’avait-il pas compris le message qu’elle essayait de lui passer quelques instants plutôt et qu’il avait enchaîné trop vite dans ses idées. Il allait l’embrasser lorsque celle-ci roula lentement sur le côté afin d’échapper à cette proximité qu’ils venaient à peine d’entamer. Lentement, il se laissa tomber sur le lit avec un léger sourire afin de rassurer la semi. Il ne voulait pas qu’elle se sente coupable de quoi que ce soit. Ils avaient mieux à faire que de ce prélassé dans un lit plus ou moins douillet, même s’il aimait particulièrement les moments où ils pouvaient se retrouver ensemble, l’un près de l’autre. De plus, l’air désolé qu’elle adopte lui montrait bien que l’idée de cesser ses petits jeux ne lui plaisait en rien. Le forgeron fronça légèrement les sourcils alors qu’elle lui annonçait qu’elle devait se rendre immédiatement au travail afin de pouvoir commencer. Il se rappela lors que lui aussi devait s’y rendre, mais pas avant plusieurs heures, alors comment passer le temps?


« Tu… m’accompagnes ? »

Relevant les yeux vers elle, il eu un large sourire en se levant d’un bond. Bien sûr qu’il voulait l’accompagner! Il n’avait rien d’autre à faire, puis cela lui permettrait de voir l’endroit où elle allait travailler, même si cela ne risquait pas de l’enchanté. Il déposa sa lourde cape sur ses épaules en prenant soin de verrouiller la porte derrière lui, puis prenant la main de la demoiselle, ils s’aventurèrent dans les tréfonds de la cité. Arrivant finalement à l’endroit désirer, le jeune homme eu un léger regard envers la demoiselle en voyant l’auberge en question. Celle-ci n’avait pas l’air d’une simple auberge. Cette idée se confirma lorsqu’ils entrèrent dans l’endroit. Il aurait bien voulu protester, mais la demoiselle ne lui avait guère laissé le temps. L’endroit ne lui plaisait pas particulièrement, mais comme il avait un peu de temps devant lui, il pourrait prendre le temps d’attendre que la demoiselle revienne. Prenant place dans un coin plutôt éloigné, il posa son regard sur l’aubergiste qui était entrain de détailler la mercenaire du regard. Pour la peine, il se serait presque lever pour dire sa façon de penser à l’aubergiste, mais voilà qu’il entrainait la demie vers l’arrière de l’établissement. Prenant son mal en patiente, Rhazad croisa les bras sur son torse en prenant soin de maintenir le capuchon de sa cape rabattu afin que personne ne puisse le reconnaître.

Le forgeron attendit patiamment pendant plusieurs minutes, puis pendant un quart d’heure. Le temps lui paraissait extrêmement long et ennuyeux, surtout qu’il était inquiet. La demoiselle ne revenait pas et les regards indiscret de l’homme l’avait largement refroidit. La voyant finalement ressortir d’une autre porte, il resta bouche bée pendant un long moment. Voilà que la jeune femme arborait une robe mettant en valeur ses courbes soigneusement découpées, le changement de tenue était radical, c’était peu dire. Le regard des clients le laissa indifférent pendant un moment, il savait que la jeune femme pouvait être objet à convoitise, mais il savait également que jamais elle ne se laisserait toucher par un autre homme que lui. La place c’était un peu rempli depuis la demi-heure qui avait suivit son absence, alors il se leva en venant délicatement effleurer la taille de la demoiselle pour lui signaler sa présence. Il aurait bien eu envi de la prendre dans ses bras et de l’embrasser, mais se doutais qu’elle ne pouvait pas clairement démontrer une relation devant les clients. Il se mit doucement à l’écart des oreilles indiscrètes attendant qu’elle vienne le rejoindre. Lorsqu’elle vint le rejoindre, il plongea son regard dans le sien avec un léger sourire.


- J’aimerais beaucoup que lors de notre contrat, tu porte cette tenue.

Il avait murmuré ses quelques mots à l’intention de la demoiselle et il avait la ferme intention de poursuivre ce qu’ils avaient entreprit quelques minutes plus tôt. Reprenant finalement son sérieux, ses doigts effleuraient toujours la taille de la mercenaire. Il avait quelques détails encore à lui faire part et voulait les régler au plus vite. Ses yeux avaient fait plusieurs fois le tour de l’endroit afin de s’assurer que le drow ne se trouvait pas encore en ses lieux.

- J’aimerais que tu sois prudente. Ce lieu ne pas m’a l’air complètement…prudent. Et si tu veux que je vienne te récupérer à la fin de la journée, je peux venir si tu n’as pas un…client.

Aussi bien parler vaguement, comme sa, si quelqu’un surprenait leur conversation, ils ne risquaient pas de se douter qu’il parlait d’une filature ou quoi que ce soit qui y soit lier. Il savait que la demoiselle faisait toujours preuve de prudence, mais cela ne l’empêchait pas de s’inquiété pour elle. Alors qu’il s’apprêtait à continuer sur sa lancer, un homme à la peau sombre et à la stature imposante vint se placer auprès du couple afin de pouvoir entreprendre une discussion. Il reconnu immédiatement les traits fin de Naerth, l’employeur de la jeune femme. Essayant de ne démontrer en rien sa jalousie envers lui, le forgeron le gratifia d’un léger sourire reconnaissant pour ce qu’il avait fait auprès d’Aelene. Sachant que son rendez-vous avec le maître forgeron n’allait pas tarder à venir, il déposa un léger baiser sur les lèvres de la demie en lui murmurant un petit « Je t’aime », avant de se diriger vers la porte. Il n’aimait pas particulièrement la laisser seule dans un tel endroit, mais s’ils voulaient rapporter un peu plus d’argent pour pouvoir se payer des repas et des vêtements, ainsi qu’un logis, ils devraient faire des compromis, même si ceux-ci ne les enchantaient guère. Il jeta un dernier coup d’œil en arrière, puis s’engagea dans les ruelles de la Dross.

Il se rendit directement à la forger où le forgeron avait déjà commencé sa journée. Entrant dans la forge, il regarda un moment le travail qui s’empilait dans un coin, puis décida que le jeune homme allait devoir retravailler une armure prévu pour le surlendemain. Profitant du travail pour oublier le fait que la femme qu’il aimait se trouvait entouré d’homme peu fréquentable et qu’il risquait de mourir à tout instant s’il tombait sur Calym. Le travail lui avait fait un grand bien, puis lorsque sa journée c’était achever, une bonne partie de l’armure avait été remise à neuf. Se dirigeant vers l’auberge « aux sensations nouvelles », il entra en se mettant légèrement à l’écart, puis attendit patiemment que la demoiselle ait finie sa journée. Il était couvert de sueur et l’ambiance de l’endroit ne lui permettait en rien d’avoir plus froid.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMer 20 Jan 2010 - 20:47

Aelene fut heureuse de voir que Rhazad était encore là quand elle sortit dans la salle principale. Elle le suivit rapidement dans un coin un peu reculé afin d'être tranquille deux minutes.

" J’aimerais beaucoup que lors de notre contrat, tu portes cette tenue. "


Souriant, elle trouva tout de même le moyen de rougir un peu. Porter une robe ne lui était pas tellement habituel, elle avait l'impression d'être plus vulnérable, moins libre de ses mouvements et savait qu'attraper sa dague en cas de soucis serait plus compliqué. Néanmoins, si cela plaisait à Rhazad, elle n'allait pas se plaindre... Elle passa également ses bras autour de sa taille estimant que, même si on les surprenait, ce ne serait pas un drame. Hocha la tête lorsqu'il lui demanda d'être prudente, elle répondit avec un petit sourire amusé :


" Ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais. Je commencerai à travailler peu après tierce, au lever du soleil ; j'ai une pause pour manger en milieu de journée et je termine le soir, à la vêprée. Je devrais donc être tranquille en soirée. "


Fronça les sourcils, elle prit à son tour un air inquiet :

" Toi aussi, sois prudent. Ce n'est pas parce qu'une forge parait paisible qu'ici, c'est le cas. Fais attention à toi, Rhazad. "

Elle aurait préféré qu'ils puissent passer tout leur temps ensemble, mais il ne fallait pas trop en demander, ils avaient déjà eu beaucoup de chance. Et puis, peut-être qu'elle pourrait passer certaines pauses déjeuner à faire un tour du côté de la forge ? L'arrivée de Naerth la tira de ses pensées et la fit se détacher du forgeron à regret. La tête que faisait le drow en regardant l'humain équivalait à "tiens, un intrus, va-t-en toi !" Cependant, il ne dit rien et laissa le forgeron quitter les lieux sans un mot. Puis ils entamèrent une conversation en drow, à voix basse.

Aelene eut de quoi faire tout au long de la journée. Prendre les commandes, porter les plateaux et faire comprendre d'un regard glacial aux clients qu'elle n'était pas à vendre, était une tache à plein temps. Au final, elle était plutôt satisfaite et, quand vint l'heure de terminer son travail, elle alla réclamer sa paye du jour qu'on lui remit sans histoire. Ce n'était pas grand chose, mais recevoir son argent au jour le jour allait lui permettre de pouvoir garder la chambre. Si Rhazad avait fait de même de son côté, leur situation pécuniaire serait moins difficile.


Récupérant sa cape, elle la jeta sur ses épaules et s'approcha de la table de Rhazad, le sourire aux lèvres, quoique franchement fatiguée de sa journée :


" Que puis-je faire pour vous, messire ? "

Elle l'avait reconnu, évidemment et l'avait vu quasiment dès qu'il était entré, vu que c'était son travail de repérer l'arrivée des clients pour leur proposer la carte. Contente de le retrouver et soulagée à l'idée de retrouver leur petite chambre tranquille sous peu, elle n'entendit pas qu'on s'approchait d'elle.


" Aelene. " murmura une voix froide derrière son dos.

Naerth. Inutile de se retourner pour le reconnaitre. Rhazad put voir que son sourire s'effaça aussi vite, son visage reprenant l'expression neutre qu'elle prenait quand il s'agissait de quiconque d'autre que lui ou ses frères. Elle retint un soupir de lassitude et demanda :


" Nin ? "

La drow acquiesça, ayant l'air vaguement désolé, mais sans plus :


" Siyo, taudl. "


Il s'approcha suffisamment de son oreille pour murmurer quelques mots et elle l'écouta, finissant par hocher la tête.

" Jugare. "


Bon, elle avait envie de rentrer, à présent. Si elle continuait comme ça, elle allait finir par avoir un nouveau vertige et s'était hors de question de montrer ça à quiconque, pas même à Rhazad. Quoiqu'il devait suffisamment la connaître pour voir qu'elle avait besoin de repos, même si elle aurait refusé de le reconnaître sous la torture. Elle finit par hausser les épaules, navrée.


" Yallt... naubol, taudl."


Le drow sourit gentiment - enfin, aussi gentiment qu'un prédateur peut sourire à sa proie, de l'air de dire que ça n'avait pas d'importance et faisant un petit signe de tête à Rhazad pour le saluer, il ajouta à leur l'attention :

" Bonne soirée à vous deux ! En tous cas, je suis content de te revoir, Aely ! Peut-être qu'on pourra passer un peu de temps ensemble, je vous ferai visiter la ville, hein ?! "

La question s'adressait aussi bien au forgeron qu'à la jeune femme, mais, bizarrement, elle n'eut pas l'impression qu'il incluait Rhazad dans la proposition. Lui rendant tout de même son sourire, elle le laissa s'en aller, vu qu'il n'attendait pas réellement de réponse. Elle se retourna alors vers le jeune homme, ennuyée qu'il ait à nouveau eu droit à une conversation en drow. Elle supposait que ça devait être frustrant de ne rien comprendre et ce fut pour cette raison qu'elle proposa :

" Hum... J'imagine que t'apprendre le drow serait pas trop mal, ça pourrait t'être utile non ? "

il avait déjà donné cette idée, elle s'en souvenait. Dans un tel monde, c'était le genre de connaissance qui pouvait sauver la vie... ou la faire perdre, les sombres n'aimant pas tellement qu'on connaissent leurs secrets. Mais le forgeron pouvait très bien apprendre sans le crier sur les toits.


Bon, ils n'avaient plus rien à faire ici et elle l'entraina vers l'extérieur. La nuit tombait - du moins autant qu'elle puisse tomber sous terre - et l'air frais lui fit le plus grand bien après l'atmosphère lourde de l'auberge. Glissant un bras autour de la taille de Rhazad, elle entreprit d'avancer sans se presser. Ici, le système d'arrivée de lumière du jour renvoyait peu la clarté de la lune, mais quelques torches étaient allumées à intervalles réguliers pour palier à l'absence de lumière. Les rues n'étaient peut-être pas spécialement sûres, mais, à la nuit tombée, elle ne l'étaient de toutes manières nulle part. Aelene avait courut toute la journée pour satisfaire des clients exigeants, elle avait envie de prendre son temps pour rejoindre leur chambre. Pour une fois, elle avait même faim, même si elle se demandait si elle ne risquait pas de s'endormir avant d'avoir avalé quoi que ce soit. Il n'était pourtant pas si tard, la nuit venait à peine de tomber !


" Alors cette après-midi à la forge ? " demanda-t-elle avec curiosité.

Elle était plutôt contente du travail qu'elle avait décroché, même si pour l'instant ce n'était pas passionnant, alors elle espérait que Rhazad puisse, lui aussi, apprécier ce qu'il faisait de ses journées.


Dernière édition par Les Triplés le Sam 23 Jan 2010 - 16:37, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 7:07

Le forgeron avait vaguement hoché la tête u mise en garde de la mercenaire. Il savait ce que pouvait être la cité, il s’inquiétait d’avantage pour elle que pour lui. Il avait bien retenus les heures de travail et les heures libres de la demoiselle, ainsi ils pourraient en profiter pour ce voir. Seulement l’arriver du drow avait coupé cours à leur étreinte et le regard que celui-ci lança sur lui ne le laissa pas indifférent. Toute la journée, il y avait repensé, puis avait finalement décidé de lui donner sa chance, puisqu’après tout la jeune femme lui faisait confiance.

Il avait donc terminé sa journée avec soulagement et c’était immédiatement diriger vers l’auberge où travaillais la demoiselle. Il pouvait voir les regards des clients sur sa silhouette, mais réussi tout de même à se contenir pour ne pas éclater de colère. Ce n’était pas chose évidente, surtout vu l’endroit où se posait leur regard. Essayant de se concentrer sur autre chose que les clients, il attendit patiamment que la jeune femme finisse de travailler pour qu’ils puissent gagner leur lit douillet. Mine de rien, le travail de forgeron était très demandant physiquement, ainsi il devait se reposer une bonne partie de la journée pour ne pas avoir les muscles endoloris après plusieurs jours de travail. Le jeune homme releva les yeux vers la silhouette élancé de la mercenaire, alors que celle-ci approchait avec un sourire aux lèvres. Il avait remarqué que ses traits étaient tirer dû à la fatigue des heures de travail qu’elle venait d’effectuer.

" Que puis-je faire pour vous, messire ? "

La voilà qui était parvenus à hauteur du forgeron. Acquiesçant un sourire à ses mots, celui-ci n’eut guère le temps de se lever, que voici son employeur qui glissait derrière elle afin de lui faire part de quelques choses. Le jeune homme fronça légèrement les sourcils sans quitter la silhouette du drow. Il n’avait aucune confiance en lui. Le vagabond retient un léger sourire un voyant l’air complètement neutre de la jeune femme reprendre le dessus, puis attendit patiemment que la conversation prenne fin. Il détestait ne pas comprendre un piètre mot d’une conversation, surtout lorsque celle-ci concernait la demoiselle. Il serra doucement la mâchoire en voyant le drow approcher sa bouche de l’oreille de la demie. Combien de temps aurait-il encore à l’endurer? Certes, ce n’était que le premier jour de celle-ci et il voulait déjà qu’il quitte cet emploi? Ce n’était en rien raisonnable vu leur maigre finance, puis surtout si le seul motif valable était sa jalousie. Reprenant sur lui, il se leva en croisant le regard de la jeune femme. Il n’avait plus aucune envi de demeurer en ses lieux, particulièrement lorsque les clients ne cessaient de poser leur regard sur la fine silhouette de sa compagne. De plus le forgeron voyait clairement que cette conversation la lassait plus que ne l’enchantais. Elle avait besoin de repos, alors il aimerait que le drow abrège son discours afin qu’ils puissent retourner dans leur lit peu confortable, mais agréable. Il avisa finalement le regard de celui-ci sur sa personne.

" Bonne soirée à vous deux ! En tous cas, je suis content de te revoir, Aely ! Peut-être qu'on pourra passer un peu de temps ensemble, je vous ferai visiter la ville, hein ?! "

Le forgeron resta impassible devant la proposition de celui-ci. Il voyait clairement que cette proposition ne semblait pas l’inclure, ce qui lui fit légèrement serrer les poings. Soupirant légèrement en voyant que le sombre quittais l’auberge, il se concentra d’avantage sur la demoiselle. Il était heureux de pouvoir se retrouver enfin à ses côtés, mais le petit surnom que le drow lui avait donné, avait fini par l’énerver. Celle-ci paraissait légèrement ennuyer par le fait qu’il n’ait encore rien compris. Elle lui proposa alors de lui enseigner la langue qui avait été la sienne depuis le tout début. Souriant, il glissa lentement un bras autour de sa taille en penchant sa tête vers celle de la demoiselle, de sorte à ce que ses lèvres viennent doucement effleurer son oreille.

- Si tu es ma professeur, je ne risque pas d’être concentrer sur la langue en sois.

Malgré la taquinerie, il était heureux qu’elle veuille lui apprendre le langage des sombes. Cela lui permettrais de mieux comprendre leur conversation, puis Naerth choisissait de parler en drow devant Rhazad, il devait avoir une raison spécifique. Sans ce faire prier, il glissa hors de ses lieux de débauche avec un certain plaisir. L’endroit ne lui plaisait pas et l’air frais du soir lui faisait le plus grand bien. Avec ce qu’ils avaient pu amasser pendant la journée, ils auraient la possibilité de bientôt changer de logement ou bien de s’offrir de nouveau vêtement. Le chemise du forgeron n’était pas en très bon était, vu les lambeaux qui y pendait par endroit. Le forgeron posa lentement son regard azur sur le visage de la mercenaire, alors que celle-ci entourait sa taille à l’aide de son bras. Nullement presser de rentrer, il entoura les épaules de la demoiselle avec un léger sourire. Rhazad aimait bien pouvoir profiter de son temps avec la jeune femme, alors nulle raison de se presser.

" Alors cette après-midi à la forge ? "

- Disons que le travail me manquait. Le maître forgeron semble satisfait de mon travail, ainsi il m’a avancé une première paye.

Son bras c’était légèrement resserrer autour des épaules de la demie, l’air fier du travail qu’il avait accompli. Seulement, plusieurs choses lui trottaient dans la tête, puis il préférait les aborder le plus rapidement avec elle.

- Comment c’est passer la tienne…Aely?

Le dernier mot avait été prononcé avec un léger froncement de sourcil. Son regard se concentrait désormais sur la route, afin de ne pas avoir l’air en colère. Cela pouvait sembler excessif comme réation, mais il ne lui faisait aucunement confiance, puis le fait qu’il ait donné un surnom à la mercenaire lui faisait tout de même un léger pincement au cœur. Il attendit patiemment sa réponse, ce demandant comment elle allait prendre le fait qu’il soit jaloux du sombre. Alors que la noirceur commençait à prendre d’avantage de place dans la cité, ils arrivèrent en vue de la petite auberge d’où filtrait une agréable odeur de viande. Retirant son bras des épaules de la demoiselle, il glissa lentement ses doigts entres les siens en serrant sa main dans la sienne, puis pénétra dans l’auberge en prenant soin de demander à l’aubergiste de faire parvenir deux plats à leur chambre. Celui-ci regarda le couple d’amoureux pendant un moment, alors que ceux-ci grimpaient les marches afin de gagner leur chambre. Comme c’était le forgeron qui possédait la clé, il déverrouilla la porte, il se tourna vers la jeune femme en glissant un bras sous des genoux et l’un derrière son dos pour la soulever dans ses bras. Il l’aimait passionnément et on pouvait facilement le voir dans son regard azur. Pénétrant dans la pièce, il referma la porte derrière lui en posant la demie dans le lit douillet.

- Tu ne peu même pas imaginer à quel point tu m’as manqué aujourd’hui. Déposant un léger baiser sur le bout des lèvres de la demoiselle, il planta son regard dans le sien en murmurant; Je t’aime, ma déesse.

Le forgeron resta un moment à la regarder dans les yeux, puis cédant finalement à l’envi qu’il avait eu quelques heures plutôt, il vint effleurer les lèvres de la jeune femme, pour ensuite l’embrasser tendrement, puis passionnément. Si la guerre devait être déclarée entre lui et le sombre afin de garder la demoiselle, il allait y laisser sa vie s’il le faudrait. Personne ne pouvait l’aimer comme lui l’aimait.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeSam 23 Jan 2010 - 18:22

Aelene secoua la tête doucement en laissant échapper un petit rire lorsque le forgeron déclara qu'il aurait du mal à se concentrer sur son cours si c'était elle qui le lui donnait. Hum... elle doutait que ce soit plus productif si Naerth était le professeur ! Elle n'avait pas manqué voir les réactions de Rhazad à la façon de se comporter du drow. Elle-même connaissait bien le sombre, mais c'était difficile de jongler avec le comportement de l'un et de l'autre. Avec Calym, c'était différent, parce qu'elle pouvait facilement anticiper la plupart de ses réactions. Naerth restait incontrôlable. Comme n'importe quel autre drow, il l'inquiétait, même si elle lui accordait une certaine forme de confiance.

Se nichant contre le forgeron, elle avait décidé de remettre le soucis à plus tard et préféra s'enquérir de sa journée à la forge. Qu'il soit à la fois heureux de son travail et qu'il puisse ramener sa première paye était en soi parfait. Elle pouvait en dire autant de son côté alors tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde. Sauf que Rhazad fit une remarque accompagnée de son diminutif. Inutile d'être un génie pour comprendre qu'il avait du mal à contenir sa jalousie. Si elle remarqua le regard devenu fixe, lui dut sentir qu'elle était soudain un peu tendue. N'aimant pas les non-dits, elle leva les yeux vers lui en essayant de capter son regard et répondit de façon un peu défensive :


" Ça s'est bien passé. Pour l'instant, je prends mes marques. "

Elle avait l'air de ne pas trop savoir comment réagir. Avec n'importe qui d'autre, elle aurait eu une réplique cinglante, mais elle avait compris que le jeune homme se sentait juste blessé par ce qui s'était passé. Aussi, elle ajouta simplement :


" Aely est un diminutif que certaines personnes utilisaient lorsque j'étais petite. "


Elle baissa les yeux, revoyant sa vie au Puy. Naerth en avait fait partie... Ça lui avait fait un effet étrange de s'entendre à nouveau appelée ainsi. Ce n'était pas un surnom utilisé avec ses frères et, à leur départ du Puy, elle ne l'avait plus entendu. Quand Naerth l'avait prononcé il avait inévitablement fait ressurgir quantité de souvenirs. Elle décida de s'en tenir là, estimant que si Rhazad voulait des précisions, il les lui demanderait. Après tout, ils connaissaient peu de chose de la vie passée de l'un et de l'autre. Aelene se disait que, dans son cas, ce n'était peut-être pas plus mal. Quand elle voyait la réaction du forgeron à un simple diminutif, elle se demandait ce qu'il dirait si elle lui en disait plus.

Ils finirent par arriver à l'auberge et, après avoir commandé un repas, montèrent à leur chambre. Rhazad avait l'air décidé à continuer de la porter dès qu'il en avait l'occasion et elle lui murmura d'un air faussement contrarié :


" Décidément, tu veux vraiment que je m'occupe de ton cas, hein ? "


Aelene était de bonne humeur mais elle perdit un instant son sourire au mot de "déesse". Son prénom, "Aelene", était une référence à la déesse de la vie, mais à la déesse drow. Faire le lien lui avait paru incongru, un temps, comme si dire cela à un humain était déplacé. Elle ne savait pas si le forgeron avait dit cela par hasard ou s'il avait fait le lien, d'ailleurs... Finalement, ça n'avait peut-être aucune importance. La façon dont il la couvait du regard suffit à la faire cesser de s'inquiéter.

Elle l'embrassa donc tendrement avant de reprendre, espiègle :


" Peut-être que si je menaçais de ne plus t'embrasser tant que tu ne parles pas couramment drow, tu retiendrais mieux tes leçons ? "

Elle le regardait d'un air taquin, mais avait quand même passé ses bras autour de son cou, ne souhaitant pas qu'il s'éloigne.

" Attention, la leçon du jour... Une phrase à la vérité peu usitée chez les sombres, mais elle me plait bien malgré tout... "

Elle le regarda tendrement avant de l'embrasser du bout des lèvres en murmurant :

" Usstan che dos. "


Elle avait fait durer un peu le baiser, puis, éloignant légèrement ses lèvres des siennes, elle demanda, d'un air amusé :

" Suis-je assez explicite ? "

On frappa à la porte ce qui la fit sursauter avant de soupirer d'agacement. Les repas, forcément, mais elle vérifia tout de même la présence de sa dague avant d'ouvrir. Pas pratique, cette robe... Récupérant le plateau qui contenait deux repas, elle passa sur la remarque de l'aubergiste rappelant que le service de chambre n'était pas compris et qu'à l'avenir s'ils voulaient manger, ils n'auraient qu'à se bouger eux-même. Le coup d'œil qu'elle lui lança tout de même, qui donnait l'impression à son interlocuteur qu'il ne valait même pas la peine qu'on lui réponde, le fit battre en retraite. C'était le genre de regard drôlement efficace sur la plupart des gens et bien pratique à l'occasion.


Aelene déposa le plateau sur le lit et verrouilla la porte. Puis, venant s'installer en tailleur à côté du repas, elle le regarda de l'air de se demander ce qu'elle allait bien pouvoir en faire. Elle avait faim, bien-sûr, elle mangeait à peine depuis un bon moment, mais, en même temps, l'odeur du plateau lui soulevait le cœur et menaçait de lui couper l'appétit. De la viande, des légumes, tout ce qu'il y avait de plus banal, mais elle allait encore se forcer à manger. Surtout pour éviter les remarques et les vertiges, comme à chaque fois. Pour les réflexions, ça allait : Rhazad, espérait-elle, n'avait rien remarqué à ses accès de faiblesse et ce ne serait sûrement pas elle qui lui en ferait part. Par contre, pour ce qui était des vertiges, elle commençait à s'en inquiéter. Non seulement elle n'aimait pas se sentir mal en travaillant à la taverne, elle ne pouvait pas se le permettre, mais, en plus, elle avait pensé que les effets du poison dureraient moins longtemps. Sauf que les jours passaient et elle se sentaient toujours fatiguée. Elle se rassura encore une fois en se disant qu'après tout, le voyage avait été riche en émotions et qu'il fallait bien un peu de temps pour récupérer.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeSam 6 Fév 2010 - 21:18

Le jeune homme avait facilement pu détecter le changement de comportement de la demoiselle, alors que celui-ci utilisais son diminutif. Elle semblait tendue par sa remarque et même qu’elle paraissait un peu sur la défensive, tandis qu’elle répondait à sa question. Malgré tout, le jeune homme fut content d’apprendre que la jeune femme avait passé une bonne journée. Certes, elle ne travaillait pas dans l’endroit le plus fréquentable, mais le fait qu’ils travaillent tout les deux leurs permettraient de se loger pendant leur séjour à la Dross. Le forgeron n’eut aucune réaction lorsque la demie lui expliqua l’origine de son diminutif. En réalité, il était entrain de réfléchir au meilleur moyen d’apprendre à connaître d’avantage la demoiselle. Il avait convenus qu’au lieu de continuer ce qu’ils avaient entreprit plutôt ce matin-là, ils pourraient en apprendre un peu plus sur la vie passé de l’autre, ainsi cela éviterais les réactions comme celle de Rhazad. Seulement, alors qu’il avait arrêté son choix sur cette idée, il ne put s’empêcher de soulever la mercenaire dans ses bras avant d’entrer dans leur chambre. Les questions pourraient attendre à plus tard, non?

Alors que ses lèvres embrassaient tendrement celles de la demie, il eu un vague sourire en entendant les paroles de celle-ci. C’était vrai que si la jeune femme le menaçait de cesser de l’embrasser, il prendrait lui-même les devant pour commencer à apprendre à parler couramment le drow, comme si c’était sa langue maternelle. Prenant un air sérieux, il plongea son regard dans le sien en murmurant;


- Je retiendrais peut-être mieux mes leçons, mais tu te punirais toi-même

L’air qu’il avait adopté, céda rapidement en laissant paraître un sourire espiègle. L’effet de passer ses bras autour de son cou eu pour effet de faire rapprocher d’avantage le forgeron de la silhouette de la demie. Ses yeux scrutaient ceux de la jeune femme, alors que celle-ci avait décidé d’entamer la leçon du jour. Le jeune homme prête une attention particulière à la suite de mots qu’elle prononcerait. Seulement, voilà qu’elle brisa toute concentration en l’embrassant. Répondant à son baiser, il souriait toujours tandis que la demie prononçait une phrase drow. En premier lieu, il ne comprit pas exactement le sens de la phrase. Se rappelant alors qu’elle avait fait durer le baiser un peu plus longtemps, un petit sourire éclaira le visage du jeune homme. Il posa doucement ses larges mains sur les reins de la jeune femme, ceux-ci paraissait délicat avec le fin tissu que portais sa compagne.

" Suis-je assez explicite ? "

Tandis qu’il ouvrait la bouche pour lui répondre, quelqu’un vint frapper à leur porte, ce qui eu pour effet de le faire grogner légèrement. Le jeune homme c’était relever pour retirer sa chemise en ce disant qu’il ferait mieux t’en trouver rapidement une nouvelle, car celle-ci n’allait pas faire long feu. Il tourna son regard vers l’aubergiste en entendant sa remarque, puis eu un léger sourire en voyant son expression changer suite au regard de la demoiselle. Il retourna sur le lit en attirant l’un des plateaux vers lui avec une légère grimace. Malgré tout, il prit une grande quantité de sa nourriture, puisque l’effort physique qu’il avait fait à la forge l’avait vidé en parti de sa force. Le regard azur du forgeron c’était poser sur la demoiselle, alors qu’elle se forçait à manger. Était-ce prudent de la laisser aller ainsi ou bien devrait-il l’amener indirectement chez le médecin? Lorsqu’il eu terminé son repas, il déposa lentement son plateau sur la table qui se trouvait près du lit, puis se tournant vers la demoiselle il prit son plateau en main pour venir le déposer sur ses jambes avec un large sourire. Ainsi, elle n’aurait pas le choix de venir près de lui. Il attendit patiemment qu’elle vienne se placer près de lui, puis lorsqu’elle fut installée près de lui, il prit un morceau de viande et le portant à sa bouche. Si elle refusait de manger, lui la ferais manger, même s’il la savait très orgueilleuse. Alors qu’il la faisant manger, il réfléchissait aux questions qui lui trottais dans la tête, puis choisit finalement une question parmi celles-ci. Il planta son regard dans celui de la jeune femme et resta muet pendant un long moment. Il ne voulait pas la brusquer, mais ils avaient besoin d’en apprendre l’un sur l’autre.

- J’ai pensé à quelques choses tout à l’heure à la forge. J’aimerais en savoir d’avantage sur ton passé…Si tu le veux bien sûr. Toi aussi tu pourras me poser les questions que tu désire.

Le jeune homme aurait bien aimé continuer ce qu’ils avaient commencé, mais il voulait aussi en savoir d’avantage sur l’histoire de la femme qui partageait désormais sa vie. Avec douceur, il caressait le bras de la demie grâce au bras avec lequel il avait entouré les épaules de celle-ci. Ses yeux étaient toujours posés dans ceux de la jeune femme, comme s’il y cherchait une quelconque réponse silencieuse.

- Je commence donc. Quel était exactement le métier de ton père? Je ne connais pas très bien la hiérarchie drow, alors tu es peut-être une princesse et je l’ignorerais.

Il n’était pas brusquant dans ses paroles et ne cherchait pas avoir une réponse dans l’immédiat. La nuit se faisais plutôt jeune à l’extérieur, ce qui leurs donneraient amplement le temps de se poser les questions qui demeurait sans réponse dans leur esprit. Il prit le temps d’écouter la réponse de la jeune femme sans l’interrompre, beaucoup trop absorber par ses dires. En fait, il était toujours absorber par les dires de la demoiselle, puis à un moment clés de l’histoire, il ne pouvait plus se retenir, il pencha doucement sa tête vers la sienne en effleurant ses lèvres contre celle de la demie. Il fit durer le manège un petit moment avant de venir déposer ses lèvres contre les siennes pour l’embrasser le plus tendrement possible. Sans cesser de l’embrasser, il vint doucement poser une main sur sa cuisse en remontant doucement la robe de celle-ci pour permettre à ses mains de caresser la peau chaude de la mercenaire. C’était extrêmement dur d’avoir une conversation dans ses conditions, puis se reprenant finalement en main, il mit fin au baiser afin de lui permettre de terminer ses explications. Ses yeux la couvait toujours du regard, mais voulait qu’elle termine ses explications avant de complètement céder à ses envies.

Lorsqu’elle eut finalement terminé ses explications, le forgeron se tourna vers elle en glissant sa main contre sa taille. Il avait encore une foule de questions, mais savaient que la brusquer n’allait pas lui fournir plus de réponse. Optant pour une question plutôt simple, il murmura doucement;


- Dit moi, que signifie exactement ton nom?

Le fait est, que lorsque Rhazad avait surnommé Aelene « déesse », il ne savait pas exactement que son nom signifiait cela. Il lui souriant toujours tandis qu’il venait se placer au dessus d’elle pour l’embrasser tendrement. Il ne pouvait désormais pus résister à l’envie qui l’avait habité tout la journée et même pendant les jours de voyages jusqu'à la Dross. Commençant d’abord par effleurer ses lèvres pour mêler son souffle chaud au sien, il captura les lèvres de celle-ci avec une envi non dissimulé. Fermant les yeux pour mieux savourer la douceur de ses lèvres, il l’embrassa avec passion avant de murmurer entre deux baisers;

- Et la dernière question, comporte sur un plan un peu plus essentiel…

Laissant sa phrase en suspend, il glissa le bout de ses doigts sur ses cuisses avec un large sourire. Il se pencha d’avantage pour venir chuchoter dans le creux de l’oreille de la demoiselle;

- Pourquoi m’avoir choisi, moi, comme compagnon, si tu avais facilement pu décrocher un drow puissant?

La question ne se voulait pas blessante, il était l’homme le plus heureux du monde avec elle, mais il ne savait toujours pas exactement ce qu’elle lui trouvait contrairement au sombre qui était puissant, rapide et très raisonnable. Ses yeux azur c’était plonger sans ceux de la demoiselle, comme si les éléments s’affrontait. Collant doucement son torse contre la poitrine de la jeune femme, il approcha de nouveau ses lèvres vers les siennes, mais attendit sa réponse avant de recommencer ses caresses.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 18:02

Calym marchait, porté par une colère sourde. Son frère le suivait en silence, conscient qu’aucun mot ne pourrait le raisonner. Si Calym ne l’avait pas tué pour l’avoir trahi, c’était pour l’unique raison qu’il savait qu’autrement, il aurait fini par massacrer Aelene à la suite du forgeron. Les demis n’étaient pas stupides : ils savaient comment l’un et l’autre fonctionnait. Arcam avait agi au mieux, compte tenu des circonstances, mais Calym ne digérait pas la situation pour autant. Alors ils avançaient à travers la forêt, à grandes enjambées, sur un rythme soutenu imposé par Calym.


~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


" Je retiendrais peut-être mieux mes leçons, mais tu te punirais toi-même. "

Aelene se recula en riant, l'air moqueur :


" Oh oh ! Voyez-vous ça ! En voilà un présomptueux ! "

Elle enchaina néanmoins sur la "leçon" du jour, se disant qu'elle allait vite oublier ce qu'elle essayait de lui apprendre si l'embrasser continuait à lui faire autant d'effet. Seulement, aller à la porte la calma un peu et l'idée de manger, encore plus. Elle picorait à peine dans son assiette lorsque Rhazad décida sans doute qu'elle exagérait et entreprit... de la faire manger ! D'abord interloquée, la jeune femme fronça les sourcils, appréciant peu qu'il ait repéré son petit manège et quelque peu vexée qu'il sous entende qu'il la forcerait à manger comme une gamine. L'air un peu buté, elle récupéra donc le plateau sans ménagement et avala rapidement quelques bouchées pour en finir. Si elle continuait comme ça, elle allait vomir, mais, en même temps, il avait froissé sa fierté. M'enfin quoi ! Tout allait TRÈS BIEN !

Son air vexé s'atténua néanmoins un peu quand elle s'aperçut qu'il l'observait et elle ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, mi-énervée, mi-attendrie. Oui, tout de même, ça avait beau l'agacer, c'était bien la première fois qu'on se préoccupait comme ça d'elle. D'une certaine façon, si l'idée la contrariait parce qu'elle n'avait pas l'habitude qu'on lui impose quoi que ce soit, il était aussi agréable de se dire que quelqu'un au moins dans ce monde s'inquiétait assez pour elle pour ne pas la laisser dépérir sans rien faire.

Mettant le plateau de côté sans plus s'en préoccuper, elle lui jeta un regard interrogateur, sentant qu'il allait dire quelque chose.


" J’ai pensé à quelque chose tout à l’heure à la forge. J’aimerais en savoir davantage sur ton passé… Si tu le veux bien sûr. Toi aussi tu pourras me poser les questions que tu désires. "

Fronçant à nouveau les sourcils, Aelene se tendit légèrement. Qu'est-ce qu'il voulait savoir au juste ? Elle n'était pas sûre de vouloir en parler, parce qu'elle savait très bien comment étaient perçues les mœurs des drows par les humains. Elle lui en avait déjà dit un peu, mais ce n'était vraiment pas grand chose... Et s'il finissait pas la voir comme un monstre parce qu'elle parlait comme d'une évidence de ce qui paraissait des horreurs pour les humains ? Elle finit tout de même par se rassurer un peu, car il avait passé un bras autour de ses épaules et que ce simple contact l'apaisait. En effet, pourquoi aurait-il tout-à-coup l'idée de la voir différemment ? Il fallait qu'elle ait un peu plus confiance en lui, ou plutôt en elle.

Elle hocha donc la tête légèrement, lui jetant un regard un peu incertain. Presque craintif, d'une certaine façon, car elle se demandait vraiment ce qu'il voulait savoir. Si c'était vis-à-vis de Naerth...


" Je commence donc. Quel était exactement le métier de ton père ? Je ne connais pas très bien la hiérarchie drow, alors tu es peut-être une princesse et je l’ignorerais. "

Aelene eut un petit sourire à cette idée, se détendant un peu. Une princesse, rien que ça ! Ce n'était pas très compliqué de répondre et surtout, elle ne voyait pas ce qu'il pourrait voir de mal là-dedans. Ce n'était pas comme si son père avait été marchand d'esclave humain... même s'ils avaient bien eu des esclaves. Sauf que la question ne portait pas là-dessus, elle n'avait pas besoin d'y faire allusion.

" Pas une princesse, non. Mon père était un petit noble, en fait. Un seigneur, si tu préfères. "

Oh, ça n'avait rien à voir avec une histoire de princesse ! Mais effectivement, elle ne venait pas de la populace, mais de la noblesse. Est-ce que cela faisait une différence pour lui ? Pas pour elle, en tous cas. Elle avait suffisamment vécu dans tous les milieux pour ne pas se sentir davantage mal à l'aise au milieu d'un bal noble qu'au fin fond d'une taverne miteuse.


" Il n'avait pas de titre, mais il avait assez d’argent pour s’imposer et surtout nous imposer nous, ses bâtards, ce qui n'est pas rien. Mes frères et moi... "

Elle s'aperçut du petit manège de Rhazad et suspendit ses paroles, jouant aussi à faire durer le suspens alors que leurs lèvres s'effleuraient. Son cœur commença à s'accélérer lorsqu'il remonta doucement sa robe pour venir caresser sa cuisse. Cette façon de poser des questions lui allait très bien... Ce fut lui qui mit fin au baiser le premier et elle eut une moue un peu déçue. Bon... la suite de sa réponse, donc... Elle se remit un peu les idées en place et reprit finalement en promenant distraitement ses doigts le long de son bras :

" Mes frères et moi, donc... avons eu une éducation en conséquence, aussi bien intellectuelle que physique. A sa mort, nous avons perdu sa protection et nous avons été obligés de partir. Calym aurait voulu reprendre sa suite, mais ce n'était pas réaliste. "

Elle soupira légèrement, d'un air désabusé. Non, ils avaient fait leur temps là-bas et avaient bien fait de partir. Rhazad glissa une main contre sa taille mais elle se douta qu'il avait encore quelques questions, ce qui ne tarda pas.

" Dis moi, que signifie exactement ton nom ? "


Voilà le genre de question qui mettait la jeune femme mal à l'aise, même si elle n'était pas sûre de la raison. Détournant le regard, elle expliqua néanmoins doucement :

" Aelene est dérivé du nom d'Elene, notre déesse de la vie. J'imagine que toi, tu dirais Néera... "

Elle lui jeta un bref coup d'œil, se demandant comment il allait réagir. Les dieux sombres n'étaient pas réputés chez les humains pour leur bonté. Être née sous le signe de l'un d'entre eux ne devait pas être perçu très positivement. D'autant qu'on disait qu'il valait ne pas attirer l'attention des divinités. Elle se hâta d'ajouter, comme pour s'expliquer :


" Ilharn... elle s'aperçut que le forgeron n'allait pas comprendre à qui elle faisait référence et reprit aussitôt, c'est ainsi que nous appelions notre père, ça veut dire "père" justement. Ilharn, donc, m'a dit que lorsque nous étions nés il avait voulu nous placer sous la protection de nos dieux. Calym hurlait dès sa naissance, il a eu droit à Calymentar, le dieu de la guerre ; Arcam dormait et il lui a attribué Arcamenel, le dieu de l'amour... Il m'a raconté que moi je m'étais contentée de le dévisager... Il n'a jamais su comment se comporter avec moi. "

Elle retrouva le sourire lorsqu'il se rapprocha d'elle, lui montrant qu'il ne prenait pas mal ce qu'elle lui avouait. Elle l'embrassa à son tour, se détendant à nouveau et se sentant pleinement heureuse. Elle avait tort de se poser autant de problème... Elle l'enlaçait tendrement lorsqu'il glissa dans un murmure, la faisant se figer :

" Et la dernière question, porte sur un plan un peu plus essentiel… "


La dernière fois qu'il avait posé ce genre de question dans une situation semblable, il lui avait parlé d'avoir un enfant ! Se reculant légèrement pour le dévisager d'un air un peu anxieux, elle essaya de se concentrer sur ce qu'il allait dire plutôt que sur ses doigts qui couraient le long de sa cuisse. Difficile de rester lucide quand son corps réagissait malgré elle... Le forgeron essayait-il de lui faire perdre la raison ?

" Pourquoi m’avoir choisi, moi, comme compagnon, si tu avais facilement pu décrocher un drow puissant ? "

Le regardant avec de grands yeux surpris, la jeune femme ne sut tout d'abord quoi répondre, tant l'idée lui paraissait incongrue. "Décrocher un drow puissant" ? Elle finit par laisser échapper un petit rire désabusé :

" Tu plaisantes ? "


Elle le dévisageait, complètement interloquée, comme s’il venait de déclarer qu’il pouvait voler ou que le ciel était vert. Apparemment, supposa-t-elle, il n'avait rien compris de ce qu'elle lui avait expliqué sur le bateau et jusque là... Elle secoua la tête, reprenant patiemment, comme on apprendrait à un petit enfant qu'il ne faut pas courir sans regarder devant soi. Il n'y avait pas trace d'émotion dans sa voix, mais elle faisait l'effort de se contenir et, la connaissant, Rhazad devait s'en rendre compte. Dire ces mots résumant sa situation était loin d'être agréable, il n'y avait bien que pour lui qu'elle s'y résignait :


" Je suis une bâtarde, je souille la race, ni plus ni moins, aux yeux des sombres ! Pour eux je suis une erreur de la nature qui ne devrait pas avoir le droit d’exister ! "


Oui, elle détestait vraiment cette idée qui lui laissait toujours une boule dans la gorge. Mais il fallait bien le reconnaitre, elle n'avait pas trop le choix. Et puis, c'était important qu'il comprenne. Elle pensait pourtant avoir était claire auparavant. Enfin, peut-être pas, vu qu'il la troublait tellement qu'elle en perdait totalement le fil de ses pensées... Elle haussa les épaules légèrement, reprenant sans comprendre :


" Qu’est-ce qui peut bien te faire penser que j’aurais pu avoir le choix ? Il n’y a pas un seul drow, sur Mira, qui… "

Elle s’arrêta brusquement, frappée soudain par ce qui avait pu induire une telle question et le regarda avec de grands yeux :

" Oh… "


Se sentant sur un terrain glissant, elle baissa les yeux en murmurant avec hésitation :

" Tu veux parler de Naerth ? "


Bien-sûr qu'il s'agissait de ça ! Elle se maudit intérieurement de réagir comme une enfant prise en faute. En temps normal, elle aurait sans doute répondu de façon plus réfléchie, sauf que là, le forgeron la troublait tellement, qu'elle ne savait plus où elle en était. Naerth, bien-sûr. Déjà l'histoire du diminutif et maintenant... Qu'est-ce qu'elle était sensée répondre ? Que pouvait-il bien comprendre à la mentalité drow ?

" Lui… c’est vrai qu’il ne nous a jamais rejeté. Je ne sais pas pourquoi… Il faisait les quatre-cent coups avec Calym, il ne persécutait pas Arcam et…
elle détourna à nouveau le regard, un peu gênée, je crois qu’il m’aimait bien d’une certaine manière. "

Puis se rendant compte de ce qu'elle était en train de dire et de ce que risquait d'en conclure Rhazad, elle planta à nouveau son regard dans le sien et asséna avec aplomb :

" Mais que j'ai le choix ou non et que Naerth soit un ami ou pas ne change rien du tout au fait que c'est toi que j'aime. Pourquoi je t'ai choisi toi ? Parce que tu es le seul qui me rend heureuse, voilà tout. "

Elle avait mis de la force dans ses paroles, comme pour le mettre au défi d'oser dire le contraire. C'était vrai. Ses rapports avec le drow étaient peut-être plus compliqués que ça, mais c'était tout de même la vérité. Lui souriant à nouveau tendrement, elle glissa un doigt doucement le long de son torse comme pour redessiner le contour de ses muscles et ajouta :


" Je dois avouer que ton choix à toi, me parait bien plus étrange... Tu pourrais avoir une vie tranquille et, au lieu de ça, tu me choisis moi… J’ai l’impression que tu ne te rends toujours pas compte des ennuis que je t’attire. "


Et cela la rendait triste. Elle n’aurait voulu le quitter à aucun prix, mais elle ne supportait pas de faire son malheur. Or, un humain avec une demi ne pouvait pas vivre en paix, c’était évident.


" Tu m’as dit que tu avais quitté ton village, il y a quelques années… Tu as finalement abandonné l’idée de te réinstaller ? Je veux dire que, toi, tu pourrais très bien te créer une petite vie tranquille en faisant le métier que tu aimes, avec une femme humaine qui saurait prendre soin de toi... te donner de beaux enfants et qui saurait s'en occuper convenablement. "


Au lieu d’une demi qui le forçait malgré elle à risquer sa vie en courant la campagne... Elle baissa les yeux, son sourire s'étant envolé à l'évocation des enfants. Un sujet qui la perturbait un peu trop car elle savait à présent que Rhazad y pensait et qu'elle ne voyait toujours pas comment y songer elle-même. C'était trop... trop étrange comme idée.



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Quand il s’était réveillé, il avait aussitôt compris et demandé par où le couple de fuyards était parti. Devant la soi-disant ignorance de son frère, Calym avait rapidement opté pour ce qui lui semblait le plus probable : la Dross. Il savait que la jeune femme voudrait se cacher et qu’elle craindrait qu’il la piste à travers bois. Or, elle ne pouvait se rendre en territoire drow avec un humain et il se doutait qu’elle préférerait éviter une ville humaine. Il en était convaincu, il la connaissait si bien : c’était presque trop facile. Et puis, il avait un contact là-bas : il la retrouverait vite.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMar 9 Fév 2010 - 21:20

Le jeune homme avait eu un léger sourire amuser en voyant le regard énervée de la demoiselle. Il savait parfaitement qu’elle n’était pas habituée à ce genre de traitement avec ses frères, mais le forgeron était souvent du genre à s’inquiéter surtout lorsqu’il s’agissait de la jeune femme. Il ne voulait pas qu’elle perde ses forces parce qu’elle ne se nourrissait pas assez. Il dû tout de même retenir un petit sourire d’amusement lorsqu’elle lui enleva le plateau afin de pouvoir se nourrir elle-même. Se disant qu’il avait retenu la leçon, il avait choisi d’aborder immédiatement l’idée des questions. Rhazad avait senti la demie se tendre un peu à ses côtés, essayant de la rassurer en glissant un bras autour de ses épaules, il posa finalement ses premières questions. Par cette question il désirait simplement savoir de quel milieu social elle provenait. Elle lui répondit donc en toute franchisse, laissa le loisir au jeune homme d’imaginer ce que pouvait être la vie de noble dans les contrés drow. En réalité, il ne préférait pas y penser, sachant que ses esclaves humains y finissaient la plupart du temps.

Alors qu’il faisait sont petit manège et c’était interrompu, le jeune homme avait surpris le regard déçu de la jeune femme. Cela lui tira un léger sourire amuser. Serait-elle devenue aussi dépendant que lui à ses lèvres? Malgré la tristesse des dires de la demoiselle, il était content de pouvoir avoir une meilleure idée de son passer. Seulement, il se jura qu’à l’ avenir, il attendrait que sa sois elle qui parle d’elle-même et non une séance de questions imposées comme il était entrain de faire. Il osa tout de même prononcer une autre question, ce qui semblait plutôt la mettre mal à l’aise. Était-ce parce que les origines de sont nom était complètement lier au sombre. En fait, il n’était plus à la surprise près, donc qu’il en soit ainsi ne l’étonna pas énormément. Il avait perçus le regard de la mercenaire, alors qu’elle lui expliquait l’origine de son nom, il l’encouragea à continuer en déposant un fin baiser sur le bout de ses lèvres, prouvant que cela ne le dérangeait guère. En réalité, il trouvait que son père avait bien choisi le nom, puisqu’elle était désormais rendue sa vie. Un sourire amuser parut néanmoins sur ses lèvres alors qu’elle lui disait que la première fois qu’elle avait vu son père, elle l’avait dévisagé. Il n’était pas vraiment étonner que Calym ait hérité du nom du dieu de la guerre, connaissant désormais son caractère.

Il était pleinement heureux lorsqu’il était venus se placer au dessus d’elle, mais une question lui trottais toujours dans la tête et lui faisait légèrement mal au cœur. Cette fois-ci la question ne concernait pas l’idée d’avoir un enfant ou pas, même que cette idée était bien loin dans ses préoccupations du moment. Il craignait un peu sa réponse, mais il devait absolument savoir à propos du sombre. L’idée commençait sérieusement à l’inquiété. Il avait adopté un air peu confiant, mais restais tout de même près d’elle, soutenant le regard surpris de celle-ci.

" Tu plaisantes ? "

Hoche négativement la tête sans la quitter des yeux, il attendait toujours une réponse à la question. Au début, il avait l’intention de laisser tomber cette question en voyant l’air interloquée de la jeune femme, mais se dit qu’il n’aurait forcément pas le courage de reposer cette question plus tard. Surtout lorsqu’il savait qu’elle retournait travailler le lendemain avec le drow. Voyant que la demoiselle essayait de se contenir, il se dit que ce qu’elle allait lui apprendre n’allait pas être facile et il la regarda d’un air patient afin qu’elle puisse parler sans avoir l’impression d’un quelconque jugement.

" Je suis une bâtarde, je souille la race, ni plus ni moins, aux yeux des sombres ! Pour eux je suis une erreur de la nature qui ne devrait pas avoir le droit d’exister ! "

Le forgeron connaissait déjà tout cela, mais était complètement contre l’idée qu’elle se considère comme étant une bâtarde. Elle était tout pour lui. Il laissa filtrer un léger soupir entre ses lèvres, se rendant compte qu’il avait à nouveau fait ressurgir de vieux souvenir pénible pour la demoiselle. Il se demandait si elle allait réaliser la nature de sa question.

"Il n’y a pas un seul drow, sur Mira, qui… "

C’est alors qu’elle sembla comprendre exactement la nature de la question posé par le forgeron. En réalité, c’était comme une peur sourde qui lui étreignait un peu le cœur. Il avait peur que le drow lui prenne sa place auprès de la demie. De plus, le fait qu’elle évite discrètement son regard le troubla d’avantage. Avait-il déjà eu quelque chose entre eux, quelque chose impossible à briser. Prenant une grande respiration pour se donner du courage, il acquiesça de la tête à sa question.

" Je crois qu’il m’aimait bien d’une certaine manière. "

- À la façon drow…, murmura t-il sans pouvoir réellement se contenir.

L’aveu de la jeune femme l’avait un peu déstabilisé, lui retira aussitôt le sourire qui avait flotté sur ses lèvres quelques instant plutôt. Son cœur avait manqué un battement, voyant qu’elle était plutôt gênée de cet amour qu’il lui portait. Comment devait-il réagir à présent, il ne savait pas exactement. Il avait adopté un air plutôt détaché alors que ses yeux se plantaient de nouveau dans ceux de la demoiselle.

" Mais que j'ai le choix ou non et que Naerth soit un ami ou pas ne change rien du tout au fait que c'est toi que j'aime. Pourquoi je t'ai choisi toi ? Parce que tu es le seul qui me rend heureuse, voilà tout. "

Le jeune homme avait détourné le regard au moment où elle avait prononcé le nom du drow, mais il fut tout de même rassurer en entendant la suite. C’était vrai que la peur de la perdre était grande, mais le bonheur qu’il éprouvait à ses côtés n’égalait en rien. Il s’en voulait terriblement d’avoir douté ou même d’avoir pu penser que les rapports entre le sombre et la jeune femme pouvait redevenir les mêmes qu’auparavant. Il savait également qu’il était le premier à lui avoir fait ainsi l’amour, du moins c’était ce qu’il croyait. Sentent les doigts de la demie sur son torse, il eu un léger frison, mais sans plus. Il n’avait pas réellement la tête à cela. Il avait beau ne pas vouloir céder au doute qui s’instaurait désormais dans son esprit, mais le sombre le préoccupait. Serrant doucement la mâchoire avec une détermination nouvelle, il s’asseyant dans le lit sans quitter la jeune femme des yeux, afin d’écouter ce qu’elle avait à lui dire. Son regard soutenait celui de la mercenaire, puis il ouvrit la bouche pour lui faire savoir qu’il n’avait aucunement envi d’une vie tranquille et posséder une terre qu’il ne cultiverait même pas lui-même. Seulement, il ravala ses paroles, voyant clairement qu’elle avait autre chose à rajouter.

" Tu m’as dit que tu avais quitté ton village, il y a quelques années… Tu as finalement abandonné l’idée de te réinstaller ? Je veux dire que, toi, tu pourrais très bien te créer une petite vie tranquille en faisant le métier que tu aimes, avec une femme humaine qui saurait prendre soin de toi... te donner de beaux enfants et qui saurait s'en occuper convenablement. "

C’était donc sa qui l’inquiétait réellement. Elle avait peur qu’il préfère une vie tranquille à celle qu’il était entrain de vivre présentement à ses côtés. Avec douceur, il vint se placer contre la tête de lit en appuyant son dos contre celle-ci, puis avec la force de ses bras, il vint soulever la demie afin de venir l’asseoir entre ses jambes. Ils devaient réussir à discuter en adulte et non laisser libre cours à une colère sourde, comme il avait faillit le faire. Avec tendresses ses mains vinrent se poser autour de la taille de la demoiselle, l’attirant un peu plus contre son torse. Il devait lui expliquer certaine chose et devait encore en savoir plusieurs, mais la plus importante pour le moment était de préserver son couple. Cherchant ses mots pendant un moment, il entreprit donc de faire savoir exactement sa façon de penser à la demie.

- Je n’ai pas réellement eu le choix de quitter mon village, il a été ravagé. Et c’est vrai que j’avais dans l’intention de ma réinstaller dans la capitale humaine afin de pouvoir continuer à forger, mais tout sa, c’était avant de te rencontrer. Désormais, je me fiche de vivre une vie tranquille sur une terre que je n’exploiterais même pas.

Ses mains avaient légèrement refermé leur étreinte autour d’elle pour lui faire comprendre ce qu’il essayait de lui dire. Approchant doucement ses lèvres de son oreilles, il chuchota après un temps;


- Je ne veux pas qu’une autre femme que toi prenne soin de moi, compris? Et si la question des enfants te préoccupe toujours autant, laisse sa de côté, je ne suis en rien presser et ce n’est pas une obligation dans ma vie.

Il espérait que suite à ses paroles, elle n’allait plus douter de son choix tant qu’a la suivre peu importe où elle irait. Fronçant légèrement les sourcils, le jeune homme prit une grande inspiration avant de murmurer;

- Serais tu réellement capable de me savoir avec une autre?

La question n’avait pas pour but de la piquée, simplement de savoir. Ses mains caressaient toujours ses reins du bout des doigts avec un regard absent. Il réfléchissait toujours à une question inévitable. Essayant de se donner du courage et se disant que la réponse ne pouvait pas réellement être sur l’affirmative, il chuchotant sur un ton peu assurer;

- Est-ce…qu’il t’a…Naerth…déjà...toucher..?

Il avait baisé le regard, sachant que si la réponse était à l’affirmative, il ne répondrait probablement plus de ses actes. Il attendait patiemment la réponse, en espérant que la demoiselle n’allait pas se mettre en colère pour cette question un peu indiscrète. Ses mains c’était légèrement crisper sur l’étoffe que constituais sa robe, contenant avec peine les battements de son cœur qui cognait contre ses tempes. Il essaya néanmoins de se dire que si c’était le cas, que désormais cétait bel et bien terminer et qu’elle l’aimait lui et non le sombre.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMer 10 Fév 2010 - 9:37

Lorsqu'elle reconnu que Naerth devait bien l'aimer, la réplique de Rhazad fit grimacer la jeune femme. Oui, à la façon drow, vu que c'était un sombre ! Mais l'humain savait-il ce que ça signifiait ? Elle estima avec agacement qu'il jetait juste ces mots, porté par la jalousie... Aelene fronça les sourcils un instant mais préféra poursuivre pour ne pas polémiquer. Seulement, si elle continuait à se montrer hésitante, il allait forcément en conclure elle ne savait quoi et elle se força à nouveau à le regarder en face pour poursuivre avec conviction. Cette fois, ce fut lui qui la fuit du regard et elle eut un pincement au cœur. Qu'est-ce qu'elle avait encore dit ? Elle ne comprenait pas les réactions du forgeron : un drow connaissait bien la jalousie, mais il ne réglait pas le soucis en prenant dans ses bras celle qu'il aimait - ou plutôt qu'il désirait. Elle n'arrivait pas à savoir où Rhazad voulait en venir ni ce qui lui passait par la tête. Sa façon de réagir lui paraissait totalement illogique.

Elle le regarda s'asseoir en le dévisageant, cherchant visiblement à comprendre ce qu'il ne disait pas. Elle finit par poser elle-même quelques questions, dans l'espoir de poursuivre la discussion et de savoir ce qui se passait. Elle n'était pas habituée à ça. Elle ne parlait que peu avec ses frères, tant ils savaient ce qu'ils ressentaient et pensaient sans avoir besoin de l'exprimer à haute voix. Avant, elle était enfermée dans sa petite bulle et les quelques conversations qu'elle avait eu avaient été soit avec son père et c'était surtout lui qui parlait, soit avec Naerth mais c'était extrêmement rare.


Quand Rhazad l'attira contre lui, elle retrouva un petit sourire, quoiqu'un peu indécis et accepta de rester à ses côtés. Pourtant, elle sentait qu'il était en colère. Ses actes ne coïncidaient pas avec cela et elle ne savait pas comment réagir. Il lui rappela que son village avait été détruit et elle hocha la tête. Oui, elle se souvenait que c'était ce qui l'avait forcé à partir. Elle n'arrivait pas à se détendre, ayant l'impression d'être en terrain inconnu où une erreur de sa part gâcherait tout. Lorsqu'il lui dit que la question des enfants ne devait pas la préoccuper, elle acquiesça sans rien dire. Que pouvait-elle ajouter, de toute façon ?


" Serais-tu réellement capable de me savoir avec une autre ? "


Elle se retourna brusquement pour le voir en face. La lueur qui brilla fugitivement dans ses yeux pouvait faire peur tant il rappelait celui d'une drow. Visiblement, ça n'avait pas intérêt à se produire et son côté sombre pouvait très bien reprendre le dessus par instant. Ce fut néanmoins très bref et laissa place à une expression plus blessée qu'autre chose. Pourquoi lui demandait-il cela ? Elle n'arrivait pas bien à faire le lien. S'il l'abandonnait... Rien que cette idée la rendait malade. Elle secoua la tête le regardant comme s'il allait disparaitre :

" Non. "

C'était honnête. Elle aurait pu se dire qu'après tout, elle l'aimait assez pour ne vouloir que son bonheur et que s'il était heureux avec une autre elle l'accepterait, pour lui... mais c'aurait été mentir. Jamais elle n'aurait pu supporter cela et sa première réaction, laissait penser que son instinct reprendrait vite le dessus en de telles circonstances. Ce serait sans doute plus fort qu'elle. Elle ne pouvait pas envisager qu'il la laisse pour une autre, même si paradoxalement, ça lui aurait semblé normal qu'il choisisse une vie plus "normale". Disons que s'il faisait tout à coup ce choix, elle ne serait pas surprise, mais profondément déçue et meurtrie. sa réaction ne serait sans doute pas très positive, même si elle ne cernait pas ce que ça impliquerait.


Elle ne développa pas, Rhazad semblant prêt à demander autre chose.


" Est-ce…qu’il t’a…Naerth…déjà...touchée..? "


Aelene se détacha de lui brusquement, le regardant en fronçant les sourcils. La réponse fusa aussitôt, avec force :

" Mais bien-sûr que non ! "

Mais enfin, qu'essayait-il de savoir au juste ? Elle n'arrivait pas à comprendre ! Elle préféra l'exprimer tout haut, se disant qu'ainsi ils arriveraient peut-être enfin à saisir ce que l'un et l'autre voulait dire...

" Mais enfin, où veux-tu en venir ? "

Elle était en colère et avait haussé le ton. Repoussant ses bras, elle se leva et fit quelques pas, essayant de mettre des mots sur ce qui lui passait par la tête.

" Je n'y comprends rien, Rhazad ! Quel est le problème ? Je ne comprends pas tes réactions ! "


De fait, si la colère menaçait de l'emporter, elle avait aussi l'air complètement perdue. C'était un appel à l'aide pour décoder une situation inextricable de son point de vue. Elle poursuivit néanmoins nerveusement, ne lui laissant pas trop le temps de répondre :


" Je t'ai dit que naerth était un ami... un ami qui date d'il y a plus de trente ans... Je... "


Comment lui faire saisir ce qu'il en était sans qu'il s'imagine n'importe quoi ? Respirant un grand coup pour se calmer, elle alla s'agenouiller sur le lit pour lui expliquer de façon un peu plus posée :

" Bon, imagine que tu aies un grenier. Dedans, il y a des rats. Alors tu fais en sorte de t'en débarrasser, comme n'importe qui le ferait. Parce qu'ils vont souiller ta récolte. C'est logique. "


Elle espérait qu'il la laisserait finir et elle poursuivit rapidement, le regard sombre :

" Les demis sont considérés comme ça au Puy : de la vermine gênante dont il faut se débarrasser. Ilharn nous a protégé puis Calym s'en est chargé. Tu peux voir mon frère comme un monstre mais sans lui je ne serais sans doute plus de ce monde. Il avait la force nécessaire, la hargne qu'il fallait, pour faire notre place à tous les trois. Être triplés nous a aidé aussi, sans ça, ça n'aurait pas marché. Il fallait qu'on soit soudés, pas le choix. "

Elle fit une courte pause, histoire de s'assurer qu'il saisissait bien.

" Mais si on ne cherchait pas trop à se débarrasser de nous, ça ne veut pas dire qu'on nous acceptait pour autant. Il y avait Ilharn, notre nourrice quand nous étions bébés, notre précepteur... et Naerth. Lui il n'a pas fait de différence. C'était vraiment un ami - à la façon drow, si tu veux, ce qui veut dire qu'il aurait aussi bien pu le poignarder dans le dos sans scurupule s'il avait eu une bonne raison de le faire... Un ami de Calym, donc, et il nous a souvent permis d'éviter des ennuis avec les autres. Tu imagines ce que c'est de pouvoir enfin être reconnu comme un être pensant et pas comme un nuisible juste bon à être détruit ? "


La colère ressortait, par ses mots. Elle se releva, rejeta ses cheveux en arrière et croisa les bras, comme en défi. Qu'il ose lui dire le contraire, alors qu'il n'avait rien vécu de tout cela ! Elle haussa à nouveau le ton pour ajouter :

" Ça ne veut pas dire qu'il m'a touchée, juste que parfois nous avions quelqu'un a qui parler. De toute façon ni mes frères ni moi ne l'aurions laissé faire. J'avais...
elle fit un rapide calcul dans sa tête, j'avais l'équivalent d'un peu plus de dix ans humains ! Je ne sais pas ce qui lui passait par la tête, mais il m'a toujours laissé tranquille, c'est tout ce que je voyais ! "

Elle décroisa ses bras et serra les poings. L'air furieux, elle ajouta :


" Alors tu peux te rassurer, tu es le seul que j'ai laissé m'approcher, je pensais que tu l'avais compris depuis longtemps ! Tu croyais quoi ? Que je te jouais la comédie en attendant de retrouver Naerth ? "

Elle criait, à la fin. On ne contrariait pas une drow sans en subir les conséquence, Rhazad allait le découvrir à ses dépends si la jeune femme ne faisait pas l'effort de faire reprendre le dessus à son côté humain. Sauf qu'elle se sentait blessée par les questions qu'il lui avait posées et elle poursuivit en se laissant emporter :


" Et puis d'abord, tu vas peut-être me dire que je suis la première que tu prends dans tes bras ? "

Elle tremblait de fureur, mais se rendit compte à ce moment que c'était peut-être mal venu : si son village avait été rasé, elle ne savait pas qui il avait été forcé de laisser pour mort derrière lui. Seulement, elle était bien trop en colère et hors d'elle pour s'excuser et de toute façon il était un peu tard. Une drow ne reconnait pas ses torts... Il l'avait bien cherché, estimait son côté sombre sans pitié. En cet instant, elle ne faisait pas ressurgir ses meilleurs traits de caractère et on pouvait voir à quel point elle avait appris à se maitriser le reste du temps. Si elle lui avait laissé le loisir de découvrir ce qui se cachait derrière son apparence froideur, il pouvait aussi voir qu'un calme glacial n'était pas forcément sa seule réaction quand elle se sentait agressée.

Sauf qu'elle l'aimait trop pour lui faire du mal et l'idée qu'elle ait pu dire une bêtise restait présent à son esprit, ne pouvant être effacé par la colère qui l'avait envahie. Elle n'osa pas voir sa réaction, se détourna et posa une main sur la poignée de la porte dans l'idée de sortir pour se calmer. Elle savait que ce mettre dans un tel état de fureur était dangereux. Ça ne lui arrivait que très rarement et elle craignait que ça se termine mal. En plus, là, son emportement était attisé par le sentiment que Rhazad s'amusait à remuer le couteau dans la plaie et ses propres paroles avaient sans doute été inspirées par cela. Elle s'en rendait compte avec horreur et préférait couper court avant de faire ou dire quelque chose d'irréparable.

Sauf qu'au moment où elle voulu ouvrir la porte, sa vision se brouilla et elle reconnu avec angoisse un nouveau vertige. S'agrippant à la poignée elle s'appuya contre la porte et respira à fond en se forçant à garder les yeux ouverts. Elle se sentait mal, aussi bien physiquement que moralement. La fureur céda la place à une boule dans la gorge et elle posa le front contre le battant avec la soudaine envie de pleurer. Elle ne se reconnaissait plus, à passer ainsi d'un extrême à l'autre. En temps normal, elle aurait peut-être haussé la ton, mais sans doute pas pour se mettre hors d'elle de la sorte. Et puis, surtout, elle n'aurait pas fini les larmes aux yeux ! Elle était habituée à se maîtriser bien mieux que ça ! L'idée de ne plus être maîtresse d'elle-même la paniquait.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeVen 12 Fév 2010 - 3:09

Le jeune homme pouvait voir les intentions de la demoiselle lorsqu’elle plantait ainsi son regard dans le sien, elle ne voulait plus qu’il doute même si elle se montrait un peu hésitante dans ses propos. Le fait qu’il l’aille prit dans ses bras pouvait paraître complètement incongru, mais il avait besoin de la sentir près d’elle, car il n’était pas certain de pouvoir résister à l’envi d’aller faire la peau à ce sombre qui tournait autour de sa compagne. Il fut content malgré tout de décrocher un petit sourire à la jeune femme, mais la discussion n’était pas terminée pour autant. Seulement, il ne s’était pas attendit à une réaction aussi violente de la mercenaire alors qu’il lui demandait si elle l’imaginerait avec une autre. La réponse était claire juste à la lueur qui brillait dans ses yeux, mais elle se sentit tout de même obliger de spécifier qu’elle ne voudrait pas. Cela le rassura, car jamais il n’aurait voulu la quittée pour aller prendre femme dans une capitale humaine, surtout qu’elles étaient tous banale à ses yeux. Il avait remarqué que l’expression farouche de la demie, c’était rapidement transformer en expression blessée. Soupirant intérieurement, il se maudit de lui avoir posé cette question, mais il devait savoir une dernière chose, ensuite il la laisserait tranquille pour le restant de sa vie. Jamais il n’aurait l’intention de disparaître et encore moins de la quitter. Cette séparation le ferait beaucoup trop souffrir pour qu’il puisse la supporter.

La question c’était échapper de ses lèvres sans qu’il puisse la retenir. Il s’en voulut aussitôt après l’avoir prononcer, sachant que cela allait blesser encore plus profondément la jeune femme. La réaction de la demoiselle se fit plutôt violente à cette question. Plongeant son regard dans le sien, on pouvait désormais réellement penser que les deux éléments s’affrontaient. Tout le corps du jeune homme c’était tendu, comme si une violente tempête allait éclater. Il savait que la discussion était allée beaucoup trop loin. La réponse de la demie le rassura qu’à moitié étant donner qu’elle était désormais dans une colère noire.

" Mais enfin, où veux-tu en venir ? "

Pour lui, cette question semblait évidente, mais peut-être n’était-elle pas habituer de voir quelqu’un l’aimer autant et de craindre de la perdre comme lui avait peur de la perdre. La voila qu’elle le repoussait afin de pouvoir marcher dans la pièce. Lui aussi c’était redresse, mais pas assez rapidement qu’une autre remarque fusa.

" Je n'y comprends rien, Rhazad ! Quel est le problème ? Je ne comprends pas tes réactions ! "

Il avait ouvrit la bouche pour répliquer, mais ne trouva rien à n’en redire. Il ne se comprenait pas lui-même de réagir aussi violemment à la présence du sombre. De plus, même s’il aurait voulut glisser une réponse, elle ne lui laissait pas beaucoup de temps, poursuivant sur sa lancer. Le forgeron avait saisi maintenant que le drow n’était qu’un ami, il c’était juste emporter dans son élan de jalousie, ce qui avait mené à la chicane qui était entrain d’avoir lieu. Seulement, il ne pouvait pas lui dire, puisqu’elle enchaînait beaucoup trop rapidement dans ses réflexions. Son regard azur était toujours poser sur la silhouette de la demoiselle alors que celle-ci s’approchait afin de lui expliquer la situation. C’était vrai qu’il avait besoin d’un peu plus d’explication, ne connaissant pas exactement ce qu’il en était. Le vagabond avait posé son regard dans celui de la demoiselle et l’écoutais avec attention alors qu’elle lui exposait l’idée des rats. Le jeune homme failli ouvrir la bouche pour se révolter alors que la mercenaire lui expliquait que les demies étaient considérer de cette façon au puy. Il la laissa s’expliquer en sachant que lui racontait tout sa devait faire ressurgir quantité de souvenir pour la demie. Le jeune homme hocha doucement la tête lorsqu’elle fit une pause, lui assurant que pour le moment, il comprenait bien ce qu’elle essayait de lui faire comprendre, attendant la suite avec impatience.

Alors qu’elle continuait de lui expliquer, le jeune homme ne pu s’empêcher d’avoir une éclaire de colère passagère dans le regard à la mention du précepteur. La suite de l’explication lui fit reconsidérer son point de vue auprès du sombre. Certes, il n’allait pas commencer à lui faire confiance pour autant, mais il devait lui être reconnaissant de ne pas avoir traité la demie avec indifférence comme le reste de sa race. Le regard du jeune homme continuais de suivre la jeune femme du regard alors qu’elle le mettait au défit de son regard. Cette posture aurait presque pu le faire sourire, mais vu les circonstances, il préféra rester sérieux. Le ton montait encore une fois, laissant à Rhazad présager d’une autre monté de colère de la mercenaire. Il savait parfaitement que Calym n’aurais jamais laissé un homme, humain ou drow, toucher sa sœur. Le forgeron c’était relever, se plaçant devant la demoiselle pour essayer de la calmer, mais la voici qui semblait vouloir continuer sur sa lancer.

" Alors tu peux te rassurer, tu es le seul que j'ai laissé m'approcher, je pensais que tu l'avais compris depuis longtemps ! Tu croyais quoi ? Que je te jouais la comédie en attendant de retrouver Naerth ? "

-Non..! Bien sûr que non, je n’ai jamais cru sa !

C’était la première fois qu’il parlait depuis qu’il avait osé poser sa question et la première fois qu’il haussait la voix en se présence. Le forgeron savait désormais que malgré le fait que la demoiselle avait un côté beaucoup plus humain avec lui, il ne devait pas oublier qu’elle avait aussi du sang drow dans les veines. Il aurait réellement préférer éviter, mais cette situation semblait avoir été poussé à ses limites, si bien que la jeune femme l’accusait presque d’avoir eu une autre femme dans sa vie. C’était vrai qu’il avait été fiancé dans son village qui avait été anéanti, mais jamais il ne l’avait touché puisque la valeur fondamentale de ce village ne voulait pas de relation avant le mariage. Seulement, sa, la demie l’ignorais et elle ignorait surtout que l’amour qu’il avait pu éprouver pour sa fiancé n’était rien comparer à ce qu’il éprouvait désormais pour elle. La remarque lui fit tout de même l’effet d’un coup de poing, ne lui laissant pas le temps de répliquer, la voici qui se dirigeait vers la porte. Le jeune homme avait fait quelques pas dans l’idée de la retenir, alors qu’il cru que tout était perdu lorsqu’elle posa sa main sur la poignée, il reconnu l’un de ses vertiges. Il commençait sérieusement à s’inquiété de soudaine pousser de faiblesse, croyant qu’elle ferait mieux d’aller consulter un médecin le plus rapidement possible.

Avec douceur, il glissa doucement ses mains autour de sa taille afin de l’attirer contre lui, mais sans trop la brusquer, sachant qu’elle pourrait le pousser avec facilité vu la fureur qui l’avait animé quelques minutes plutôt. Il voulait la rassurer, lui dire que tout ses paroles m’avaient pas eu pour but de la blesser, mais il ne savait pas exactement comment les prononcer. Choisissant finalement les mots exact en espérant que ce soit les mots justes, il la fit doucement pivoter vers lui afin de caresser son visage du bout des doigts, comme si c’était la première fois qu’il la touchait de la sorte, puis plongeant son regard dans le sien, il chuchota lentement;


- Je suis sincèrement navré d’avoir prononcé de telles paroles et d’avoir osé poser ses questions…

Le jeune homme continuait de la regarder dans les yeux, alors qu’il cherchait les mots exact pour réussir à lui faire comprendre le sentiment qui l’avait habité quelques minutes plutôt. Il semblait tout aussi perdu qu'elle face à cette situation. La prenant doucement dans ses bras afin de la rassurer, il huma l’odeur de ses cheveux avec un léger sourire, content d’être de nouveau après d’elle. Seulement, il préféra la soulever dans ses bras pour la porter jusqu’au lit afin de ne pas provoquer un nouveau vertige, puis lorsqu’ils furent installés, il lui donna un grand verre d’eau afin qu’elle puisse se rafraichir. L’eau lui ferait peut-être passer le vertige, du moins il l’espérait. De plus, il ne voulait pas lui imposer d’aller chez le médecin, pas après la chicane qui venait d’avoir lieux. Plongeant son regard dans celui de la demoiselle, il réfléchit un moment à ses mots afin de ne plus la blesser.

- Je sais que ma réaction était beaucoup trop violente et illogique. J’ai été poussé par la jalousie et jamais plus je ne poserai se genre de questions. Je m’en veux terriblement Aelene, tu ne peu simplement pas imaginer.
Puis descendant le ton de voix d’un cran, il ajouta; J’ai toujours la crainte au plus profond de mon âme que tu préfère un sombre à un humain dans mon genre.

Il avait baissa la tête à ses paroles, incapable de soutenir son regard plus longtemps. Certaine personne se demanderais pourquoi avoir provoqué une telle chicane qui risquais de la faire partir, alors qu’il avait cette crainte de la quitté. En réalité, il ne le savait pas lui-même et il comprendrait que la demoiselle lui en veuille pendant un moment. Se rappelant alors la leçon qu’ils avaient entamé quelques instants plutôt, il essaya de se remémorer les paroles de celle-ci avec un grand effort de concentration. Il fronça doucement les sourcils en relevant les yeux vers la jeune femme, puis s’approchant d’elle avec un demi sourire, il murmura près de son visage;

- Usstan che dos

Il ne savait pas si la prononciation était exacte, mais le but était de réussir à décrocher un petit sourire à la mercenaire. C’était dure de rétablir l’ambiance qu’il y avait lorsqu’ils étaient entré, mais avec un certain effort de volonté, ils pourraient réussir ou bien c’était beaucoup trop tard pour ce soir. Il portant doucement ses mains au visage de la demie, en le caressant tendrement, puis après un moment à le caresser ainsi, il vint déposer un tendre baiser sur ses lèvres afin de la rassurer d’avantage. Il en faisait peut-être trop, mais sa, c’était à elle de lui faire savoir.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 11:14

Aelene sursauta lorsque le forgeron vint l'attirer doucement contre lui. Elle n'eut pas le réflexe de le repousser parce qu'elle ne s'attendait tout simplement pas à ce qu'il réagisse de la sorte. Pour elle, si elle avait réagi violemment, ça ne pouvait qu'engendrer encore plus de violence et c'était ce qui l'avait poussée à partir. Elle ne le fuyait pas, mais c'était une façon d'éviter que le conflit ne puisse se poursuivre en empirant. A aucun moment elle ne s'était dit qu'il pourrait ne pas hausser le ton à son tour et renchérir. Elle s'était véritablement attendue au pire.

Aussi, elle ne le repoussa pas, se contentant de le dévisager avec un air au moins aussi perdu que le sien. Lorsqu'il s'excusa, elle le regardait avec de grands yeux sans pouvoir les détacher des siens. Il était... navré ? La jeune femme tombait des nues ! A défaut d'une crise de colère, elle s'attendait au moins à ce qu'il lui en veuille. Selon sa vision des choses, ça ne pouvait que mal se terminer. La réaction de Rhazad semblait tellement plus simple pour calmer la situation ! En même temps, cela paraissait très surprenant à Aelene : s'excuser n'était pas vraiment dans ses habitudes. Reconnaitre ses torts était plutôt hors de question en ce qui la concernait. Pas tant qu'elle était bornée, mais elle avait toujours vu ça comme un aveu de faiblesse, ce qu'elle ne pouvait pas se permettre.Ce n'était pas simple, loin de là, mais dans le milieu d'où elle venait, ça marchait. Une fois qu'on avait pris position, il fallait tenir coute que coute... Et si on avait affaire à plus fort que soi, il fallait s'arranger pour éviter la confrontation : ça ne serait venu à l'idée de personne d'essayer de s'en tirer avec des excuses ! Il aurait fallu être suicidaire !

Mais elle n'était pas au Puy, elle ne se trouvait pas non plus entourée de mercenaires sans foi ni loi, aussi, la réaction du forgeron, doublée à la fatigue qu'elle ressentait acheva de l'apaiser et... elle le serra spontanément dans ses bras pour y chercher du réconfort. Elle s'en voulait d'avoir crié, de s'être emportée. Elle ne se souvenait pas à quand remontait la dernière fois qu'elle avait fait une telle crise... Seulement, là, la question lui tenait tellement à cœur ! Penser qu'il puisse ne pas lui faire confiance l'avait mise hors d'elle.


Elle ne dit rien lorsqu'il la porta jusqu'au lit et lui donna un verre d'eau. Elle se sentait gênée : il voyait bien qu'elle n'était pas en grande forme et elle se douta qu'il se forçait à ne rien dire. Le reconnaitre aurait été un soulagement, mais, en même temps, elle ne pouvait s'y résoudre. Toujours cette crainte qu'on puisse exploiter ses faiblesses. Ça faisait soixante seize ans qu'elle s'efforçait de présenter une image sans faille parce qu'elle savait qu'autrement on l'écraserait sans pitié. On ne changeait pas comme ça, même si elle avait compris que Rhazad était loin d'être comme ça. Elle but son verre d'eau et reprit quelques couleurs, alors qu'elle méditait sur ce qu'elle pouvait lui dire.

Lorsque le jeune homme reprit la parole pour s'excuser de sa réaction violente, Aelene le regarda à nouveau comme s'il proférait une énormité : il avait posé une question et il s'estimait violent ? Mais enfin, un drow aurait aussi bien pu la tuer dans une situation pareille ! Bien-sûr, ce qu'il avait insinué l'avait mise hors d'elle, mais elle s'estimait entièrement responsable de ce qui s'était passé. De là à le reconnaitre... La situation la mettait mal à l'aise, du coup, et elle baissa les yeux en se mordant la lèvre. Elle avait l'impression de le faire souffrir et elle s'en voulait terriblement. Et lui qui craignait qu'elle lui préfère un sombre !


Ils devaient avoir l'air fin, tous les deux, à baisser la tête comme des enfants pris en faute ! Il fut le premier à relever les yeux vers elle et elle s'accrocha à son regard azur en se demandant ce qu'il allait ajouter.

" Usstan che dos "

Aelene le regarda bouche bée, son cœur faisant un bond. Il ne cessait de la surprendre ! Elle lui prit la main alors qu'il lui caressait le visage et mêla ses doigts aux siens. Lorsqu'il l'embrassa, ce fut la goutte d'eau qui fit déborder le vase : elle se jeta dans ses bras et le serra avec émotion, ne sachant plus quoi dire. Elle murmura néanmoins, parlant spontanément drow avant de traduire dans la foulée :

" Uns'aa ichl. ... Moi aussi. "


Elle resta ainsi quelques minutes, blottie contre lui, à essayer de mettre des mots sur ce qu'elle voulait lui dire, profitant de sa chaleur rassurante. Quand elle finit par se reculer un peu, elle se mit à triturer nerveusement le rebord des draps du lit. S'excuser n'était pas facile. Pas facile du tout. Pourtant, elle savait qu'elle pouvait lui faire confiance, qu'il n'en profiterait pas pour la mettre plus bas que terre.

" Tu... "


Sa voix n'était qu'un murmure, elle continua néanmoins en fixant le lit :


" Je ne t'en veux pas... C'est moi... "

Bon, il n'obtiendrait pas tellement mieux, mais c'était déjà une avancée énorme dans la mentalité de la jeune femme. Elle avait encore deux choses à dire, la deuxième, plus simple, parce qu'elle voulait vraiment l'exprimer. D'ailleurs, elle le regarda à nouveau en face et lui prit les mains pour le sentir près d'elle. On aurait toujours dit qu'elle craignait qu'il ne disparaisse pour une raison ou une autre.


" Je ne veux pas d'un drow, parce qu'ils me terrifient. Je m'y suis peut-être habituée avec le temps et j'ai peut-être l'air de ne pas y attacher d'importance, mais jamais je ne pourrais vivre heureuse avec l'un d'entre eux. Naerth est un peu différent, mais ça ne change rien au fait que jamais je ne pourrai lui accorder une confiance aveugle comme je le fais avec toi. "

Elle fit une petite pause et continua avec sincérité :

" Mais ce n'est pas qu'une question de race. Je ne voudrais pas non plus d'un autre humain ou de je ne sais quoi, Rhazad, aussi gentil puisse-t-il être. C'est toi que j'aime, personne d'autre, et que tu sois humain ou drow n'y change rien. Je me moque de savoir s'il y a plus rapide ou plus fort, car pour moi tu es parfait. "


Elle lui sourit tendrement avant de penser à la dernière chose qu'elle voulait aborder avec lui. Elle avait dit lui donner une confiance aveugle... si c'était réellement le cas, elle pouvait alors se montrer honnête. Sauf que ce n'était pas facile, ça allait contre tous ses principes.

" Je... "

Elle se remit à fuir son regard et jouer avec le bord du drap nerveusement avant d'avouer d'une petite voix :

" Je crois que je ne me sens pas très très bien en ce moment. "


Elle n'était pas sûre d'avoir bien fait de le reconnaitre. Elle n'avait pas la moindre idée de la façon dont il réagirait et de toute façon elle ne voyait pas ce qu'il pourrait y faire. Mais en même temps, lui dire ce qui la tracassait depuis des jours lui enlevait un poids énorme. Pour le coup, même s'il ne mesurait sans doute pas bien à quel point c'était une marque de confiance, elle avait fait tomber une nouvelle barrière. Elle ajouta finalement à la limite de l'audible :

" Je ne comprends pas pourquoi je me sens encore fatiguée... "


Le poison ne pouvait pas agir aussi longtemps ou alors son état se serait aggravé beaucoup plus rapidement. Mais là, elle n'arrivait pas comprendre ce que ça pouvait être. Elle n'avait jamais été malade et supposait que son sang drow la protégeait des maladies. Alors quoi ? Elle releva un regard effrayé vers Rhazad en quête de réconfort.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeDim 14 Fév 2010 - 19:39

Le forgeron fut heureux de constater que la demoiselle ne le repoussait pas, mais qu’au contraire, elle venait se réfugier dans ses bras! Au début, il croyait qu’elle allait le repousser après son sursaut, mais c’était tout à fait le contraire. Content qu’elle vienne se réfugier dans ses bras, il la serra tendrement contre afin de lui faire comprendre qu’il était là. Il espérait qu’en faisant cela, elle allait mieux comprendre sa réaction. C’était vrai que les drow avait tendance à régler leurs conflits en élevant la voix ou même avec les poings, mais le forgeron ne désirait pas lever le ton après celle qu’il aimait et utiliser la force contre elle. C’était contraire à ses valeurs, jamais il ne pourrait envisager une tel chose, sauf s’il était dans une colère énorme et qu’il ne puisse pas se contrôler, ce qui ne risque pas d’arriver. Lorsqu’il s’excusa, il ne fut pas surpris de ne pas entendre la demie d’excuser à son tour. Ses origines drow l’en empêchait, mais le forgeron sentait qu’au plus profond d’elle, elle était contente que les choses n’aie pas tourné encore plus mal.

L’ayant transporté jusqu’au lit pour éviter qu’elle ne tombe de fatigue, il lui avait donné un peu d’eau en espérant que cela puisse l’aider un minimum. Il fut légèrement surpris de voir la jeune femme gênée par le fait qu’il ai tout découvert sur ses états de fatigue. Si elle savait depuis quand il était au courant! Seulement, il préféra se taire sur le sujet, ainsi sa éviterais une autre chicane qui pourrait leur être fatale, du moins pour cette soirée. Le forgeron eu un léger sourire en voyant l’expression de la demoiselle alors qu’il commençait à s’excuser. C’était vrai que sa réaction n’avait rien eu a voir avec la sienne et peut-être encore moins que celle des drows, mais pour lui sa l’avait été, car poser une telle question pouvait la mettre dans le doute et il ne voulait pas qu’elle doute du fait qu’il lui faisait entièrement confiance.

Le jeune homme eu un léger sourire en voyant l’expression bouche bée de la jeune femme. C’était vrai qu’elle ne l’avait prononcé qu’une seule fois, mais il avait prêté une attention particulière à la signification de ses paroles. Il n’était pas complètement sûr de l’avoir bien prononcer, mais la demoiselle semblait avoir saisi l’ensemble des mots. Se penchant ensuite pour l’embrasser, afin de sceller ses paroles, il fut prit par surprise au moment où elle s’élançait dans ses bras. Le forgeron n’était pas habitué de la voir se laisser aller ainsi et fut content lorsqu’elle se blottit dans ses bras. Il était bien lorsqu’elle était près de lui, pour rien au monde il ne voudrait recommencer une dispute comme celle de tout à l’heure. La serrant d’avantage dans ses bras le temps qu’elle réfléchisse à ce qu’elle désirait lui dire, il vient même déposer un léger baiser sur le haut de sa tête. Lorsqu’elle lui dit qu’elle aussi l’aimait, il eu un large sourire en sentant son cœur accélérer légèrement.

- Comme c’est parti, je connais déjà deux expressions,
murmura t-il avec un large sourire aux lèvres.

Le jeune homme senti que la demie voulait reprendre la parole, la laissant s’éloigner un peu de lui, il vit que ses mains jouaient nerveusement avec les draps du lit. Le forgeron avait posé son regard sur celui de la demoiselle, en attendant patiemment qu’elle continue sur son lancer. Il ne voulait pas la brusquer ni l’inciter à parler si elle n’en avait pas envi.

" Je ne t'en veux pas... C'est moi... "

Il avait d’abord froncé les sourcils à ses paroles, pour ensuite adopter un air complètement surpris et sans mots. C’était la première fois qu’il entendait la jeune femme avouer qu’elle avait pu avoir tord dans une quelconque situation et plus, elle s’excusait à lui! Il fut content de sentir le regard de la demoiselle dans le sien et d’avantage lorsqu’il senti les doigts fin de la demie prendre les siens. Se rapprochant doucement d’elle afin d’être encore plus près, il attendit qu’elle daigne continuer ce qu’elle avait commencé. Son regard azur se faisait toujours aussi tendre lorsqu’ils étaient posés dans le regard de la mercenaire.

D’abord il ne comprenait pas pourquoi elle revenait sur le sujet des drow, puis ensuite il s’assit qu’elle tentait de répondre à la question qu’il lui avait posé avant que tout cela ne tourne en chicane. Il fut légèrement surprit d’apprendre que la race qui l’avait élevé la terrifiait en réalité. Le large sourire avait éclairé les traits du forgeron alors qu’elle lui fit clairement comprendre qu’elle avait une énorme confiance en lui. Jamais auparavant il n’avait désiré la confiance de qui que ce soit, mais celle de la jeune femme lui allait droit au cœur. Il s’en voulait d’avantage d’avoir oser posé la question sur Naerth. Son passé avec lui ne le regardais pas, de plus, il ne voulait pas réellement savoir si elle avait déjà eu des rapprochements avec lui. Il était tout de même rassurer d’avoir appris qu’il n’en était rien et qu’il avait été le seul à la toucher ainsi.

" Mais ce n'est pas qu'une question de race. Je ne voudrais pas non plus d'un autre humain ou de je ne sais quoi, Rhazad, aussi gentil puisse-t-il être. C'est toi que j'aime, personne d'autre, et que tu sois humain ou drow n'y change rien. Je me moque de savoir s'il y a plus rapide ou plus fort, car pour moi tu es parfait. "

Le jeune homme avait senti son cœur s’accélérer contre son torse, puis sans pouvoir s’en empêcher, il c’était pencher auprès d’elle afin de déposer un tendre baiser sur ses lèvres. S’il s’aurait écouter, il l’aurait de nouveau prise dans ses bras afin de pouvoir la serrer contre lui, mais il voyant dans ses yeux qu’elle avait autre chose à lui dire, si bien, il se recula de nouveau en plongeant son regard dans le sien. Lui aussi avait quelques choses à lui dire, mais il devrait attendre qu’elle ait complètement vidé le fond de sa pensée avant de pouvoir se lancer. Pour lui, plus rien n’existait lorsqu’il venait poser son regard dans le sien, aucun son, aucune sensation autre que les siennes contre son corps n’était importante pour lui. Lorsqu’elle commença, elle semblait un peu nerveuse sur ce qu’elle allait lui avouer. Ne la forçant pas à parler immédiatement, il attendit sans la quitter des yeux.

" Je crois que je ne me sens pas très très bien en ce moment. "

Il pouvait voir que cet aveu ne lui était pas avouer de bon cœur, mais fut tout de même heureux qu’elle lui en parle finalement. Il n’avait pas voulut lui signaler qu’il le savait depuis un moment déjà, de peur d’envenimer les choses, mais voilà qu’elle abordait elle-même le sujet. Elle avait franchit un énorme cape en lui avouant ses soucis de santé, puis prenant doucement ses mains pour la rassurer, il souriait malgré la situation. Il ne souriait pas parce qu’elle était malade, mais plutôt parce qu’il était heureux d’avoir fait un nouveau pas dans leur relation. Seulement, il dût prêter d’avantage d’attention à la suite de ses paroles, puisqu’elles étaient à peine audibles.

" Je ne comprends pas pourquoi je me sens encore fatiguée... "

Le vagabond avait remarqué le jour précédant où elle avait dormi près de quinze heures en ligne. Croisant son regard, le jeune homme ouvrit doucement ses jambes, en l’attirant contre son torse afin de lui donner un minimum de réconfort. Devait-il lui proposer l’alternative du médecin immédiatement ou attendre encore un peu? En fait les états de fatigue de la demie commençait sérieusement à l’inquiété. Posant délicatement ses larges mains sur les hanches de la demoiselle, il vint poser son regard dans le sien avec une légère envi difficile à cacher. Il sentait les courbes de la semi sous ses mains et cela l’enivrait complètement, mais vu son état de fatigue, il était préférable de ne pas trop la fatiguée. Préférant en rester là pour le moment, il effleura doucement les lèvres de la mercenaire en déposant un long baiser sur ses lèvres. Il devrait forcément s’arrêter avant d’aller plus loin, mais la douceur de celles-ci était tellement agréable! Avant de quitter ses lèvres, il déposa plusieurs baisers contre celles-ci, puis se rendit finalement compte que la nuit se faisait plutôt pressentir, autant à l’extérieur, qu’a l’intérieur du corps du jeune homme.

Avec un léger soupir, il se laissa tomber sur le lit, entrainant la demoiselle avec lui. Dans un éclat de rire, il l’attirant doucement contre son torse afin de la sentir près de lui. Plus jamais il ne voulait se chicaner de la sorte avec elle. Il avait bien cru un moment qu’elle allait le planter là pour la nuit et ne revenir que quelques jours plus tard! Caressant doucement les reins et les hanches de la jeune femme, il vint poser un doux baiser sur sa joue en chuchotant légèrement;

- Si tu te sens suffisamment prête, nous pourrions aller voir un médecin. Tu n’es pas obliger d’accepter, ce n’est qu’une simple proposition, mon amour.

Il avait prononcé ses paroles avec douceur afin de la rassurer. Il ne voulait pas qu’elle croit qu’il allait utiliser ses faiblesses pour quoi que ce soit et il avait bien spécifié qu’il attendrait qu’elle soit prête. Si elle se souvenait de l’épisode du bateau, elle pouvait savoir que lorsqu’il disait cela, c’était sincère, puisque jamais il ne l’avais obligé à quoi que ce soit avec lui. Le jeune homme avait tout de même une petite idée sur ce qu'elle avait. Les symptômes étaient semblable aux femmes qui tombaient enceinte dans son village, jadis. Il pouvait se tromper, mais en générale les états de fatigue et parfois le manque d'appétie était lier à ce genre de chose. Alors que le mouvement de ses mains commençait à devenir de plus en plus lent, il s’endormit finalement en serrant la demoiselle dans ses bras, comme pour s’assurer qu’elle y resterait pour le restant de ses jours.

Le lendemain, lorsqu’il se réveilla finalement, il senti toujours l’étoffe de la jeune femme dans ses bras, puis relevant doucement la tête, il eu un léger sourire en la voyant endormie contre lui. Il ferma un moment les yeux afin de mieux savourer le moment qui se présentait à lui. Soulevant doucement la demoiselle, il la déposa sur le lit en déposant une fine couverture sur elle afin qu’elle puisse continuer à dormir le temps qu’il fasse sa toilette. Prenant son temps afin de réfléchir à ce qu’ils allaient faire, il termina sa toilette quelques minutes plus tard en enfilant une nouvelle pair de pantalon qu’il avait réussi a dénicher la veille. La prochaine étape serait une chemise descente. Revenant vers le lit, il prit place près de la jeune endormie, puis caressa doucement son visage du bout des doigts. Il devrait pouvoir demander une permission pour la journée afin d’accompagner la demie chez le médecin, si elle désirait y aller.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMar 16 Fév 2010 - 19:25

Rhazad fut surpris lorsqu'Aelene s'excusa, et il y avait de quoi. Céder quoi que ce soit était une grande première. Au mieux, elle avait appris à faire des compromis tacites avec ses frères. En aucun cas, elle n'avait pour habitude de laisser entendre qu'elle avait pu avoir tort. Même sans oser le regarder, elle avait attendu sa réaction avec anxiété et elle se détendit en comprenant qu'il ne comptait pas la repousser. Elle continua donc à parler, lui rendant un sourire apaisé, quoiqu'un peu timide lorsqu'elle lui dit qu'elle n'aimait que lui. Comment arrivait-il à la mettre ainsi dans tous ses états ? Timide... Avait-on jamais pu lui attribuer ce qualificatif ? C'était bien la première fois qu'elle se préoccupait autant de ce qu'un autre pouvait penser d'elle, également la première fois qu'elle ne voulait pas blesser quelqu'un de quelque manière que ce soit. Son baiser lui fit chaud au cœur et ce fut peut-être ce qui l'encouragea à poursuivre et la décida finalement à parler.

La réaction de Rhazad quand elle lui appris qu'elle se sentait mal lui fit légèrement froncer les sourcils, songeuse. Il n'avait pas vraiment l'air surpris, ni tout à fait inquiet. Elle pouvait en déduire deux choses. La première : il le savait déjà, auquel cas elle devait se montrer plus prudente. Pas vis-à-vis de lui, étant donné qu'elle le lui avait déjà avoué, mais par rapport aux autres personnes qu'elle côtoyait et dont elle se méfiait. Si elle devenait trop facilement lisible, elle s'en mordrait les doigts, l'expérience l'avait prouvé. La seconde, il était inquiet mais il n'estimait pas cela bien grave ou alors il avait son idée sur la question, mais alors là, elle ne voyait vraiment pas ce qui pouvait lui passer par la tête ! Il ne lui avait jamais dit avoir des connaissances en poison ou même en médecine ! Même elle semblait s'en sortir mieux quand il s'agissait de recoudre une plaie.

Elle se serra contre lui sans hésiter, la tête pleine de questions à ce propos, questions qu'elle oublia assez vite lorsqu'il l'embrassa. Retrouvant le sourire, elle se laissa aller contre lui et s'allongea à ses côtés avec plaisir. Elle avait posé la tête sur son torse et l'enlaçait quand il lui demanda si elle souhaitait voir en médecin. Aelene soupira, pas vraiment agacée, mais fatiguée : quelle drôle d'idée !

" Hum... Non... charlatans... "

Ce n'était qu'un murmure, la jeune femme sombrant malgré elle dans le sommeil. Elle avait l'impression de passer ses journées à dormir, dernièrement. L'envie de passer son temps à somnoler dans un lit douillet - avec Rhazad, évidemment ! - ne la quittait plus...

...

Elle se réveilla en pleine nuit, songeant à nouveau à ses frères. Ils allaient revenir, elle en était certaine. Ils allaient la retrouver ! Les retrouver ! Dans le noir, la situation prenait des proportions catastrophiques et elle resta blottie contre le forgeron, la gorge nouée. Que ferait-elle quand elle serait de nouveau confrontée à sa fratrie ? Bizarrement, si la journée elle s'inquiétait pour son état de santé, la nuit, elle pensait à l'abandon de ses frères. Et si elle groupait les deux problèmes... Si elle n'était même pas en état d'empêcher Calym de s'en prendre à Rhazad ? Les larmes lui vinrent à nouveau, sans qu'elle puisse s'en empêcher et, comme la nuit précédente, elle finit par se rendormir, des images cauchemardesques plein la tête.

...

Au petit matin, lorsque Rhazad commença à s'agiter, la jeune femme sommeillait toujours et, elle qui aurait bondit quelques mois plus tôt en sentant du mouvement, continua à dormir à poings fermés. Elle n'ouvrit les yeux que lorsqu'il se mit à lui caresser le visage, faisant naitre un sourire ravi sur ses lèvres. Les tourments de la nuit passée ne semblaient plus la préoccuper et elle passa ses bras autour de son cou, l'attirant contre elle pour l'embrasser. Aller travailler ne la tentait pas du tout, mais... ils n'avaient pas vraiment le choix. En même temps, il ne faisait pas encore jour et ils n'étaient pas à la minute près, aussi, elle garda le jeune homme emprisonné dans ses bras et l'entraina à ses côtés pour mieux l'embrasser. Il n'y avait plus trace de la colère de la veille et la jeune femme avait l'air d'excellente humeur. Faisant rouler le forgeron sur le lit, elle s'allongea au-dessus de lui en riant et, après avoir pris à nouveau le temps de l'embrasser en lui souhaitant le bonjour, elle s'exclama d'un ton taquin :

" Dis donc toi, je peux savoir pourquoi tu n'as pas paru surpris hier quand je t'ai dit que je ne me sentais pas bien ? "

Bizarrment, c'était la question qui lui revenait au réveil. Il faut dire qu'elle était intriguée et particulièrement curieuse quand elle s'y mettait. Avec une moue faussement vexée, elle ajouta :

" Je suis donc si transparente pour toi ? "


En fait, en y réfléchissant, ça ne l'ennuyait pas du tout : c'était plutôt rassurant de savoir qu'il était capable de la comprendre sans qu'elle ait besoin de dire quoi que ce soit et qu'il n'attendrait pas de la voir dépérir pour s'apercevoir que quelque chose clochait. Ce qui des mois plus tôt l'aurait fortement mécontentée lui paraissait au contraire être un vrai bonheur.

Ne le lâchant pas, elle déposa un petit baiser sur ses lèvres et reprit en se souvenant de la réaction qu'il avait eu la veille :

" Qu'est-ce qui te passe par la tête ? "

Elle avait l'impression qu'il pensait à quelque chose sans vouloir le lui dire et elle aurait bien aimé savoir quoi. La situation - des questions entrecoupées de baisers - faisait un peu penser à celle de la veille, sauf que là elle ne voyait vraiment pas pourquoi ça dégénérerait en dispute, elle n'en avait aucune envie et ne comptait pas demander quoi que ce soit de désagréable ou gênant. En revanche, elle se souvenait de la façon dont Rhazad la déconcentrait la veille et se mit en devoir d'en faire autant pour obtenir quelques réponses. Son côté drow un peu vicieux qui prenait le dessus ? Promenant ses doigts fins le long de son visage, de son cou puis de son torse, elle continua :

" Hein, monsieur le cachottier ? Je suis sûre que tu penses à plein de choses... "


Secouant la tête, elle ajouta un peu plus sérieusement, même si vu leur proximité, elle avait tendance à oublier un peu où elle voulait en venir :

" Pour ma part, je n'irai pas voir de médecin, de guérisseur, ou quoi que ce soit dans ce goût là. Les trois-quarts sont des charlatans qui te donnent n'importe quoi à boire où pratiquent la saignée à tout va ! Merci bien ! Et puis même en admettant qu'il soit compétent, ce n'est vraiment pas le lieu pour aller crier haut et fort qu'on est malade ! "


Le ton était sans appel : elle n'avait jamais consulté de médecin et ce ne serait pas aujourd'hui que ça changerait. L'idée lui paraissait tout simplement absurde. Jouant avec une mèche de cheveux du jeune homme, elle conclut :

" Franchement, il y a beaucoup plus de chances pour que ça aggrave nos soucis que pour que ça nous les simplifie. "

Puis avec un sourire enjôleur, elle demanda à nouveau :

" A moins que tu n'aies pensé à je ne sais quoi qui te permette de t'inquiéter pour moi mais... sans plus ? "

C'était ce qu'elle avait ressentit et, commençant à le connaitre, elle était vraiment intriguée. Avec n'importe qui d'autre, et peut-être même avec ses frères, elle n'aurait rien demandé, parce que poser des questions revient à reconnaitre qu'on manque de réponse, mais avec lui...
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeJeu 18 Fév 2010 - 4:59

Le forgeron avait laissé filtrer un sourire sur ses lèvres en voyant l’expression timide de la demoiselle. C’était la première fois qu’il la voyait ainsi, certes, il l’avait déjà vu rougir, mais jamais il ne l’avait être timide de la sorte, ce qui le rassura d’avantage. Il avait posé un baiser sur les lèvres de la demoiselle afin de finir de la rassurer lui aussi. Le fait que le jeune homme n’a eu aucune réaction suite à l’aveu de la demoiselle, n’était pas parce qu’il ne s’inquiétait pas, c’était plutôt qu’il croyait savoir ce qu’elle avait, mais n’en était pas certain. S’il voulait être sûr de ses suppositions, il devrait peut-être demander à quelqu’un en qui il pouvait avoir confiance, mais c’était dur à trouver vus l’endroit où ils avaient élus domicile. Pour le moment, il ne croyait pas qu’il y avait raison de s’inquiété au point d’aller voir un médecin en urgence, c’était pour cela qu’il avait simplement proposé à la mercenaire et n’avait pas imposé d’y aller. De plus, il ne voulait pas revenir à la chicane, puisque les choses semblaient s’être améliorées. Il avait souris lorsqu’elle lui avait dit que tout les médecins étaient des charlatans, de toute façon, il n’avait pas la force de commencer un débat avec elle, puisqu’il sombrait déjà dans le monde des songes. Il n’avait pas eu conscience de l’éveil de la demoiselle pendant la nuit, trop bien auprès de celle qu’il aimait. Seulement, au petit matin, alors qu’il c’était réveiller et avait vu son visage, il avait pu voir les traces légère de larmes séchées.

Préférant ne pas lui poser de questions sur ce qui la tracassais, il était revenus s’allonger à ses côtés, légèrement surpris de voir qu’elle ne s’était pas réveillée pendant qu’il c’était agité. Peut-être était-elle suffisamment détendue pour rester endormie près de lui ou bien elle avait encore besoin de sommeil et ne se rendait pas compte qu’il s’activait déjà. Il décida donc de se rallonger à ses côtés afin de caresser son visage, puis souris à son tour en voyant le sourire de la demoiselle. Son sourire s’élargie en voyant que la jeune femme l’attirant à elle pour l’embrasser, lui rendant son baiser avec tendresse. Ce n’était pas comme s’ils étaient en retard pour aller au travail, même que le soleil n’était pas encore lever dans la ville de la Dross. Ce genre de réveil matinal lui faisait le plus grand plaisir, sans résister, il laissa la mercenaire le garder près d’elle en posant doucement une main sur ses reins pour les caresser. Plongeant son regard dans celui de la demie, il fit lentement glisser sa main vers sa cuisse avec un léger sourire, seulement il voyait bien qu’elle mourrait d’envi de lui posé une question.

Le forgeron haussa légèrement les sourcils à sa question, mais la laissa tout de même enchaîner en voyant l’expression de celle-ci, puis éclate légèrement de rire à sa question suivante. Elle n’était pas réellement transparente, simplement qu’il l’avait vu plusieurs foi s’appuyer contre un arbre ou un objet quelconque afin de ne pas tomber. De plus, il avait clairement vu le manque d’appétit qu’elle avait depuis qu’ils avaient quitté ses frères et ce n’était pas quelques choses de courant chez les drows, du moins le croyait-il. Il eu à peine le temps d’hocher négativement la tête qu’elle l’embrassait de nouveau, souriant, il lui rendit son baiser en l’attirant un peu plus contre lui. Il voulait la sentir près de lui et n’allait pas la lâcher de si tôt.


" Qu'est-ce qui te passe par la tête ? "

Le jeune homme commençait à réfléchit alors que la demoiselle continuait de déposer de fin baiser sur ses lèvres. Maintenant, il pouvait avoir un aperçu de la situation inverse lorsqu’il s’amusait à la cajoler en même temps de lui poser certaines questions. Choisissant de profiter de ses baisers, il mit ses réflexion à plus tard en posant ses mains sur ses hanches pour lui faire comprendre que pour le moment, il avait simplement envi de sentir ses lèvres contres les siennes. Un léger frison lui échappa en sentant les doigts fins de la mercenaire se promener contre sa peau. Le forgeron n’avait aucune objection contre cette façon de poser les questions, puisque c’était là même méthode qu’il utilisait. De plus, il était heureux que ce soit la jeune femme qui prenne les devant cette fois-ci. Essayant tout de même de répondre à sa question, il mit fin au baiser afin de réussir à réfléchir plus sérieusement. Prenant un air pensif malgré leur proximité, il sourie néanmoins à la phrase suivante de la mercenaire. Lui? Cachottier?

- Je ne suis pas cachottier et la seule à qui je pense, c’est toi.

En réalité, le jeune homme ne voulait pas parler temps et aussi longtemps qu’elle aurait quelques choses à dire, préférant qu’elle ait terminé avant de lui dire le fond de sa pensée. Levant doucement la tête vers celle de la demoiselle, il vint capturer ses lèvres entre les siennes afin de l’embrasser tendrement. Personne n’avait stipulé que dans l’interrogatoire, seule la personne qui posait les questions avait le droit de déconcentrer l’autre. Prenant quand même un moment pour l’embrasser, il plongea doucement ses yeux dans les siens afin de connaître la suite de son résonnement. Le jeune homme sourit lorsqu’elle eu terminé de lui expliquer les raisons du pourquoi elle ne voulait pas aller voir un médecin. Se redressant doucement sur les coudes, il la regardant dans les yeux en murmurant;

- Je ne t’ai jamais obligé d’aller voir un médecin, mon amour. Et si tu considère vraiment ses gens comme des charlatans et bien nous resterons ici.

Cette remarque n’avait pas pour but d’envenimer les choses, il voulait simplement la rassurer sur le fait que jamais il ne l’obligerait à aller voir l’un de ses médecins. Lorsque le forgeron crut que tout les questions de la demoiselle avait été exposé, il se redressa doucement en la faisant basculer sur le lit pour venir se placer au dessus d’elle avec un petit sourire en coin, signe qu’il avait une idée pour la suite de la matinée. Glissant lentement une main sur la cuisse de la demoiselle, il remonta celle-ci vers l’intérieur de sa cuisse, mais sans plus et vint déposer plusieurs baisers contre les lèvres de celle-ci. L’idée qu’il c’était fait la veille était peut-être fausse, mais comme la mercenaire espérait des réponses, il laissa lentement sa bouche courir vers l’oreille de celle-ci en chuchotant;

- Tu crois qu’une femme portant un enfant…peut faire ce genre de chose?

Si elle ne comprenait pas le sous-entendu à ses paroles, le jeune homme pouvait être beaucoup plus explicite. Il ne voulait pas l’inquiété avec ce genre de chose, surtout lorsqu’elle lui avait dit qu’elle ne saurait que faire d’un bébé. Préférant couper cours à la discussion, le forgeron effleura lentement les lèvres de celle-ci afin d’y déposer plusieurs baiser, plus passionner les uns que les autres. Sa main continuait de remonter dangereusement, vers l’intérieur de ses cuisses.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeJeu 18 Fév 2010 - 18:14

A une lointaine époque, Aelene aurait sûrement mal pris l'éclat de rire du forgeron lorsqu'elle lui demanda si elle était transparente, mais, à présent, elle ne savait que trop bien qu'il n'était en rien méprisant à son égard. N'empêche, elle se rendait compte à présent qu'elle devait lui faire tellement confiance qu'elle ne s'apercevait même plus à quel point elle agissait spontanément avec lui. Ne pas passer son temps à jouer un rôle lui paraissait bizarre, mais tellement plus agréable ! Elle était suffisamment elle-même pour agir comme elle le voulait, naturellement, et ça lui faisait un bien fou !

Bon, il s'agissait de se concentrer un minimum sur ce qu'elle souhaitait demander et d'éviter de trop penser aux mains du jeune homme qui se promenaient sur son corps, lui amenant de douces sensations. Oh, elle savait bien qu'il ne pensait pas à une autre ! Ou alors, il cachait bien son jeu... Enfin, Aelene n'était pas du genre à être jalouse pour un rien. Si un jour il décidait de s'occuper d'une autre, elle réagirait sans doute très violemment, mais en attendant, elle n'allait pas se torturer l'esprit sans aucune raison. Il la couvait suffisamment du regard quand il la voyait pour qu'elle ne s'inquiète pas trop de ses sentiments. Elle ne comprenait pas comment il pouvait aimer une femme comme elle, mais elle ne doutait pas de ce qu'il ressentait.

Rhazad finit par assurer qu'il ne la forcerait pas à aller voir un médecin et la jeune femme lui jeta un regard soulagé. Bon, au moins, ce ne serait pas un sujet de dispute et, surtout, ils n'iraient pas bêtement risquer leur vie pour ne rien obtenir du tout. Lorsqu'il se redressa pour inverser les rôles et se positionner au-dessus d'elle, elle eut une moue de reproche, ne pouvant s'empêcher de rire :


" Rohhh, mais tu triches ! "

Bah oui, quoi ! C'était elle qui devait poser ses questions et le déconcentrer, pas lui qui devait lui faire perdre la tête ! Elle frissonna, lorsque sa main remonta le long de sa cuisse, repoussant peu à peu sa robe. Pourtant, elle fit l'effort de poser une dernière question, espérant tout de même un semblant de réponse avant de se s'abandonner à ses caresses.


" Tu crois qu’une femme portant un enfant… peut faire ce genre de chose ? "


Elle lui jeta un petit coup d'œil surpris, se demandant pourquoi il lui répondait ça. Imaginant une femme portant un enfant, mais dans ses bras, elle ne voyait vraiment pas ce que ça venait faire dans l'histoire. Pour un peu, elle n'aurait pas donné suite, étant donné qu'elle ne comprenait pas ce qu'il cherchait à lui dire et que ses mains continuaient leurs caresses, la faisant frissonner de plaisir.

Aelene avait fermé les yeux pour l'embrasser de nouveau lorsque deux neurones qui avaient dû rester allumés par hasard se connectèrent enfin et qu'elle comprit qu'il parlait de grossesse. Suite logique... Il la pensait enceinte ? Rouvrant les yeux et le dévisageant, stupéfaite, elle ouvrit la bouche comme si elle manquait d'air.


" Tu... tu... tu... "

La panique montait, doucement mais sûrement. Ouvrant et fermant la bouche sans réussir à prononcer un autre mot cohérent, Aelene repoussa le forgeron maladroitement pour parvenir à s'asseoir. Si elle avait eu l'air angoissée à l'idée d'avoir un enfant la première fois qu'il lui en avait parlé, ce n'était rien à côté de la terreur qui se lisait à présent sur son visage.

Si elle n'arrivait toujours pas à aligner trois mots cohérents, elle dévisageait Rhazad avec de grands yeux affolés et son cerveau paniqué tournait à toute allure : elle avait des nausées, des vertiges, d'accord, mais ça aurait pu ne rien vouloir dire... que savait-elle d'autre des signes d'une grossesse ? Faisant un effort pour tenter de se remémorer les détails d'un sujet qu'elle n'avait jamais pensé pouvoir la concerner, elle se rappela l'indice primordial : un retard dans son cycle. Depuis quand... Elle se mordit la lèvre, se rendant compte que depuis la traversée en bateau, sa vie avait été tellement chamboulée qu'elle n'y avait pas pris garde. Bien-sûr qu'elle était enceinte ! Et elle aurait dû s'en douter bien plus tôt !

La jeune femme hocha donc la tête en tremblant légèrement, tentant d'acquiescer à la supposition de Rhazad. Il devait se demander pourquoi elle réagissait de la sorte. Déjà, la situation était étrange : combien d'hommes annonçaient une telle nouvelle à leur femme ? En état de choc, Aelene ne pensait pas à ça, mais plutôt au fait qu'elle allait devoir gérer un accouchement et, surtout, un enfant ! Un enfant ! Comme elle l'avait dit quelques semaines plus tôt, qu'allaient-ils faire d'un bébé ?

" Mais... mais... "


Ça ne voulait toujours pas sortir. Respirant un grand coup pour tenter de se calmer, elle se rendit compte que si elle continuait comme ça, elle allait partir en courant - réellement - ou bien éclater encore en sanglots - les sautes d'humeur typiques d'une grossesse, merci bien ! - et ne plus pouvoir s'arrêter. Hors de question qu'elle se laisse aller dans un moment pareil et elle se força à se recomposer un masque neutre. Ça n'avait rien de facile, mais, quelques secondes plus tard, elle regardait Rhazad relativement calmement.

" Tu as raison. Je suis enceinte. "


Le ton était neutre, d'un calme presque effrayant. Sauf qu'elle n'arrivait pas à le regarder en face, trop concentrée sur l'effort qu'elle faisait pour se maîtriser. Elle ne pouvait pas craquer comme ça. Pas maintenant. Qu'allait-il penser ? Lui ne voyait visiblement pas ça comme un drame. Elle non plus, ce n'était pas ça, le problème. Le problème, c'était que cette idée la terrifiait. Elle n'avait jamais songé que ça pourrait lui arriver un jour et là, tout à coup... Elle sentit que son masque se fendillait, l'émotion la submergeant à nouveau.


" Rhazad... "

Le ton était presque désespéré. Elle avait peur, terriblement peur. De ce qui se passait, de ce qui allait se passer. N'y tenant plus, elle se jeta dans ses bras - à croire que c'était la soirée pour ça ! - et l'enlaça dans une étreinte qui menaçait de l'étouffer. Si un peu plus tôt, elle y avait mit de l'énergie, là, elle y mettait toute sa force, ne se contrôlant plus du tout.

" Ne me laisse pas toute seule. "

Elle s'étonna presque elle-même, quand elle lui demanda cela. Elle ne craignait pas qu'il l'abandonne. Certains hommes fuyaient devant la "menace" d'un enfant à prendre en charge, mais l'idée venait de Rhazad et elle lui faisait entièrement confiance. Non, la supplique ne voulait pas dire qu'elle craignait qu'il s'en aille, mais qu'elle avait besoin qu'il la rassure. Ça n'aurait tenu qu'à elle, elle aurait fui à l'autre bout du monde tant elle se sentait paniquée. Le forgeron lui servait d'ancre et elle n'allait pas le lâcher, au sens propre comme au figuré, avant qu'il ne soit parvenu à la convaincre qu'il n'y avait pas de quoi partir se cacher derrière l'horizon.


" Je ne veux pas mourir. " ajouta-elle dans un murmure désespéré.

Pas comme sa mère qui n'avait pas survécu à l'accouchement. Les drows étaient solides, mais elle ne l'était qu'à moitié et elle craignait de reproduire le même schéma sans rien y pouvoir. En fait, habituée à tout contrôler dans sa vie, ce bouleversement inattendu ne pouvait que la perturber. Légèrement tremblante, elle continua à le serrer dans ses bras en essayant de gérer les images qui lui venaient en tête, de bébés drows et d'accouchement catastrophes.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeLun 22 Fév 2010 - 14:17

Le forgeron fut content de voir le regard soulagé de la demoiselle alors qu’il lui avait proposé d’aller voir un médecin. Le jeune homme savait à peu près pourquoi elle manquait d’appétit et pourquoi elle avait toujours envi de dormir, mais le fait étant, il devait avoir confirmation de la demoiselle avant d’en être persuadé. Lorsqu’il choisi d’inverser les rôles, son rire se mêla à celui de la jeune femme avec un large sourire. Il aimait bien pouvoir la déconcentrer ou même la déstabiliser avec ses caresses alors qu’ils abordaient des sujets sérieux. De plus, il savait que cette fois c’était la mercenaire qui voulait avoir des réponses à ses questions, mais qui à dit que la répondant ne pouvait pas déstabiliser l’interrogateur? Le jeune homme se força donc à lui donner une réponse avant d’aller un peu plus loin dans ses caresses. Seulement, cette réponse semblait d’abord avoir surpris la demoiselle, pour ensuite la déstabiliser complètement alors qu’elle semblait avoir compris où il voulait en venir avec cette remarque à demi subtil. D’abord, il cru qu’il avait fait quelques choses de déplacer lorsqu’elle l’avait dévisagé, mais compris qu’elle aussitôt qu’elle avait fait le lien sa remarque et son état de santé.

Il aurait voulu la rassurer, mais le voici qui se sentait repousser par la jeune femme pour qu’elle puisse se remettre en position assise. Le jeune homme le regarda droit dans les yeux en essayant de comprendre sa réaction. C’était vrai qu’elle n’avait pas dans ses plans d’avoir un enfant à élever et qu’il n’avait peut-être pas utilisé le meilleur moyen pour le lui annoncer, mais il était trop tard pour penser à ce genre de détail. Se rapprochant doucement d’elle, il lui prit la main pour la serrer dans la sienne sans savoir quoi lui dire afin de la rassurer. Cette fois, le problème était tout autre. Il se rapprocha d’avantage en glissant une main sur la joue de la demoiselle afin de lui procurer un minimum de réconfort, sachant que pour l’instant, les mots n’allaient pas y changer grand-chose. Il était conscient que la plupart des temps, c’était l’inverse de la situation, donc c’était les femmes qui annonçaient ce genre de nouvelle aux hommes, mais cette fois il semblait avoir fait le lien beaucoup plus rapidement que la demie.

Alors que ses doigts caressaient toujours le visage de la demoiselle, il croisa le regard presque calme de celle-ci. Ça aurait pu en choquer plus d’un que de voir sa femme rester aussi calme après une telle nouvelle ou montrer une telle indifférence après quelques temps, mais Rhazad comprenait le fonctionnement de la jeune femme et savait qu’elle agissait ainsi afin de réussir à contrôler une partie de la situation. Il afficha un léger sourire amuser sans pour autant oser la taquiner. Elle devait toujours être en état de choque sous ce masque de neutralité. Alors qu’elle confirmait ses dires, il sentit son cœur accélérer à cette nouvelle, rempli d’une joie qu’il se devait de dissimuler afin de soutenir Aelene, voyant qu’elle n’osait pas croiser son regard. Le jeune homme voyait clairement que le masque n’allait pas tenir, se rapprochant à nouveau de celle-ci, il caressa lentement son dos afin de lui montrer qu’il était là, mais il ne pouvait jamais prévoir comment elle allait réagir, puisque hier elle avait élevé le ton, pour ensuite devenir entreprenante envers lui et terminer en larme lorsqu’il lui avait annoncé la grande nouvelle.

Il la prit volontiers dans ses bras lorsqu’il sentit que le calme qu’elle avait réussi a aborder cédait à sous l’influence de l’émotion. Lentement, il prit son visage entre ses mains pour planter son regard dans le sien afin de lui donner un point d’ancrage suffisamment réel pour ne pas qu’elle cède complètement à son envi de fuir. Le fait qu’elle l’étreinte aussi fort prouvait au jeune homme qu’elle avait une peur bleu de la situation qui se présentais désormais à elle. Cette fois, ce n’était pas un quelconque contrat de mercenaire ou il s’agissait simplement de mettre un plan en ébauche et de l’exécuter. Cette fois, c’était un contrat à vie auquel ils ne pourraient se défaire qu’au jour de leur mort. C’était peut-être cela qui l’effrayait en réalité. Il glissa lentement ses mains sur la taille de la demoiselle en l’attirant un peu plus contre lui, puis laissa ses yeux parcourir les siens en essayant de la rassurer du mieux qu’il le pouvait. Seulement, la remarque qu’elle lui lança le laissa légèrement surpris, mais comprit qu’elle disais uniquement cela sous le coup de la peur. Il déposa un tendre baiser sur ses lèvres avant de murmure comme pour lui seul;

- Jamais je ne te laisserai, Aelene. Je suis ici et j’y suis pour y rester.

Ses paroles avaient étés prononcer lentement afin que la jeune femme puisse s’accrocher au son de sa voix pour la rassurer. Il essayait par tous les moyens de faire en sorte que la situation ne lui paraisse pas comme étant une montagne, mais il sentait également la peur qu’elle éprouvait de mourir en couche comme sa mère. Le forgeron avait peur lui aussi, mais pas pour les mêmes raisons. Lorsqu’il avait compris qu’elle était enceinte, sa première pensée avait été pour Calym, le frère de sa compagne. Il avait toutes les impulsions d’un drow et savait que celui-ci pensait exactement comme sa sœur, ce qui signifiait que ce n’était qu’une question de temps avant qu’ils ne le retrouve. Que leurs feraient-ils? Le jeune homme craignait d’avantage pour la vie de son enfant que pour la sienne. Il savait que sans lui, Aelene allait réussir à s’en sortir, mais si l’enfant tombait entre les mains de son frère, il ne préférait pas imaginer quel genre de supplice celui-ci oserais lui infliger. De plus, il savait que le mercenaire avait juré de le tuer, ce pourrait-il qu’il ose s’en prendre à son enfant uniquement parce que sa sœur l’avait conçu avec un humain?

Il mit ses soucis de côté, préférant rassurer la demoiselle qui continuait de trembler entre ses bras. Lentement, il vient prendre son visage entre ses mains pour faire en sorte qu’elle le regarde dans les yeux. Lorsqu’il réussi finalement à plonger son regard dans le sien, il continua de caresser tendrement son visage sans pouvoir parler. C’était comme s’il essayait de lui transmettre tout son amour par ce regard. Lentement, il pencha sa tête vers la sienne en effleurant les lèvres tremblante de la jeune femme, puis il vint déposer plusieurs baisers sur ses lèvres comme si cela pouvait la rassurer d’avantage. Plissant légèrement les sourcils, il sourit et vint porter ses lèvres jusqu’au creux de la demoiselle en chuchotant;

- Tu n’a pas répondu à ma question cependant, les femmes enceintes peuvent-elles faire ce genre de chose?

Suite à ses paroles, il la renversa de nouveau sur le lit en venant se placer au dessus d’elle avec un léger sourire. Il ne voulait pas que la nouvelle puisse la perturber jusqu’au point qu’ils ne puissent plus rien faire, sinon le forgeron comprendrait finalement le calvaire d’un homme à devoir attendre patiemment que les choses se tasse. Il vint déposer plusieurs baiser sur ses lèvres en reprenant sa position d’il y a plusieurs minutes. Remontant lentement sa main sur la cuisse de la jeune femme, il plongea ses yeux dans les siens sans pouvoir s’en décrocher. Il ne savait pas exactement ce qui lui prenait, mais son cœur battait la chamade depuis déjà un moment, trop content par la nouvelle qu’ils avaient tout les deux constaté. Avec douceur, il prit les doigts fin de la demie entre sa main, puis vint la déposer sur son torse, au niveau de son cœur pour qu’elle puisse comprendre d’elle-même ce qu’il était incapable de lui faire savoir. L’émotion était beaucoup trop grande et beaucoup trop intense à la fois. Ce genre de geste aurait du faire resurgir l’épisode de la réserve sur le navire. Il avait plusieurs fois essayé de lui faire comprendre les choses ainsi pour ne pas l’apeurer et risquer qu’elle ne le plante là parce qu’il c’était montrer trop entreprenant.

Seulement, il restait encore les détails de la journée à régler. Peut-être que la demoiselle préfèrerait rester dans l’auberge afin de pouvoir complètement se calmer et reprendre un peu de force afin que personne ne remarque ses excès de fatigue. Lentement, il se coucha au côté de la demie en l’attirant contre lui, puis avec le bout de ses doigts il caressa le dos de celle-ci. Ses yeux regardaient le plafond sans vraiment le voir. Tournant sa tête vers celui-ci de la mercenaire, il déposa un baiser passionner sur ses lèvres en continuant de réfléchir.

- Dit moi, tu préfèrerais un garçon ou bien une fille?

Le forgeron avait posé la question innocemment, lui il s’en fichait éperdument que ce soit une fille ou bien un garçon, l’important c’était que c’était leurs enfant à eux. Son regard était toujours poser sur la silhouette de la jeune femme, n’attendant pas réellement une réponse à cette question, sachant qu’il était encore peut-être trop tôt pour cela.

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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeMar 23 Fév 2010 - 10:40

Aelene finit par se calmer un peu, mais il lui était difficile de ne pas laisser quantité de questions se bousculer dans sa tête. Pourquoi le jeune homme, lui, avait-il l'air de ne pas s'inquiéter ? Elle le laissa l'allonger à nouveau mais elle avait encore du mal à s'apaiser, malgré les gestes doux et les mots rassurants de Rhazad. Quant à répondre à sa question... qu'en savait-elle ? Elle fit un geste d'ignorance, l'air un peu perdu et se serra contre lui, ne cherchant pas trop à réfléchir. Lorsqu'il lui prit la main, elle eut un léger sourire quoiqu'indécis, en sentant comme son cœur battait.

" Tu... es content, hein ? "
c'était plus une constatation teintée d'une pointe de perplexité qu'une question.

Elle se reprit ne voulant pas qu'il se méprenne sur ce qu'elle ressentait et expliqua maladroitement :


" Moi aussi... enfin, je crois... c'est... une naissance, c'est fabuleux... "

C'était rare chez les drows et, contrairement à ce que les humains devaient s'imaginer, étant donné qu'ils voyaient les sombres comme des monstres, les femmes enceintes et les petits étaient bien traités. Il fallait bien perpétuer la race. Mais justement, Aelene avait dit ces mots comme si ça en concernait une autre, avec un sous entendu de "grand bien vous fasse, mais très peu pour moi". Elle n'arrivait pas à se projeter, c'était beaucoup trop... effrayant. Malgré sa volonté de ne pas attrister le forgeron, elle venait de dire que le principe en lui même était bien... mais pas pour elle.

Elle avait du mal à réagir aux gestes de Rhazad, se laissant faire, mais l'esprit totalement ailleurs. Aussi, sa question la prit de cours la faisant se raidir légèrement. Fille ou garçon ?


" On n'aura pas le choix. "

C'était idiot, comme réponse, vraiment l'affirmation dénuée de sentiment. Mais en toute logique, pourquoi demander, vu que ça leur serait imposé ? Aelene se laissa pourtant à nouveau aller un petit peu quand elle reprit, un peu inquiète :

" Les humains préfèrent des garçons, hein ? "

Enfin, du moins, c'était ce qu'elle avait cru comprendre. Les garçons perpétuaient le nom, étaient une fierté... Chez les drows, elle n'avait jamais remarqué cela, mais, en même temps, elle avait toujours été dans un milieu d'hommes et avait manqué de point de comparaison. Et si c'était une fille et que le forgeron le prenait mal ? Elle se corrigea mentalement : que pourrait-elle y faire, de toute façon ? Soupirant, elle posa sa tête contre son épaule et garda le silence un moment, les yeux dans le vague.


" Je ne connais pas ton nom. "

Suite logique de sa réflexion précédente, même si Rhazad ne voyait peut-être pas le lien. D'ailleurs, elle ne le lui avait jamais dit le sien non plus, pour autant qu'elle s'en souvienne.


Blottie contre le forgeron, la jeune femme se sentait à nouveau sur le point de s'effondrer en réfléchissant à tout ce qu'une grossesse impliquait. Puis elle se donna une claque mentalement : il fallait qu'elle arrête de se comporter comme une idiote sans cervelle. Ils allaient avoir un enfant et Rhazad ne voyait visiblement que le bon côté des choses. Soit ! Mais elle n'allait sûrement pas se contenter d'attendre que le bébé leur tombe du ciel pour s'inquiéter de leur avenir à tous les trois. Elle avait toujours pris sa vie en main - et celle des autres au passage s'il le fallait - elle n'allait pas faire autrement maintenant. Le forgeron voyait uniquement la bonne nouvelle ? Tant mieux pour lui, mais elle, elle allait lui ouvrir un peu les yeux !

Dans ses bras, Rhazad put sentir que la jeune femme était plus tendue et, même si elle resta blottie contre lui, elle avait à nouveau un maintien qu'il pouvait reconnaitre facilement : c'était sa façon de se comporter dans son métier. Un contrat à long terme venait de lui tomber sur la tête, elle allait s'en occuper sérieusement comme elle savait si bien le faire. La comparaison pouvait choquer, mais c'était la seule façon qu'elle avait trouvé pour ne pas finir en larmes ou au contraire se fermer totalement en ignorant une situation qui la paniquait.

Sa voix devint plus ferme, plus froide aussi, et elle fixait obstinément le plafond lorsqu'elle reprit :


" Il faut qu'on se fixe quelque part. On n'élève pas un enfant dans une chambre d'auberge, ni dans une ville de bandits, à moins qu'on ne veuille qu'il finisse de la même façon. Et il est hors de question d'un accouchement sur les routes, il faudra être installé bien avant. Il faudra aussi choisir un endroit plus sûr que celui-ci, ne serait-ce que par rapport à Calym. Ça implique d'avoir assez d'argent pour s'installer, assez d'argent aussi pour payer ce qu'il faut pour subvenir aux besoins de l'enfant. "

Elle n'avait pas dit "nous" et encore moins "je" une seule fois. Elle aurait aussi bien pu parler d'un couple d'inconnu qui serait venu leur demander de servir de garde du corps. Continuant impitoyablement sur sa lancée, elle poursuivit, d'une voix toujours dénuée de sentiment :

" Il faudra brouiller les traces et trouver un coin où les gens ne chassent pas les demis et les bâtards à coups de fourche et, plus difficile encore, où ils acceptent de les voir s'installer. "


Elle serra les dents, fronçant les sourcils à cette idée. Non, ça ne serait pas facile et elle se demandait même si ce serait faisable. Elle n'avait pas la moindre envie de revivre le rejet des humains, alors qu'ici elle aurait pu vivre au moins un temps en paix. Cela lui aurait fait le plus grand bien de pouvoir profiter un peu, au milieu de ces gens qui se moquaient de la couleur de ses yeux... Bien-sûr, les citoyens de la Dross étaient des gens peu recommandables, mais au moins ils ne faisaient aucune remarque quand ils apercevaient ses oreilles effilées. Moins de deux jours qu'ils étaient en ville et il fallait déjà abandonner ! Ravalant sa colère mêlée de désespoir à cette idée, elle continua à parler, comme si elle planifiait le contrat méticuleusement en refusant de se laisser aller à la mélancolie :

" La solution serait peut-être plus une grande ville comme Diantra ou Ydril, mais les prix sont chers et ça ramène probablement à auberge qui me parait risquée, à moins de vouloir une taudis décrépit. Il faut aussi continuer à assurer une rentrée d'argent et ça implique la proximité d'une forge ayant une place disponible et qui ne prendra pas un nouveau forgeron comme un rival. "


Ils avaient eu de la chance une fois, elle doutait qu'ils en aient une seconde. Et elle, dans tout ça ? Elle ne se voyait pas jouer les mercenaires avec un ventre rond. Elle se troubla à cette idée et fronça les sourcils en s'efforçant de ne pas se remettre dans tous ses états à nouveau. S'asseyant, elle affirma finalement avec détermination :


" Il faut qu'on aille travailler, maintenant plus que jamais. Je demanderai à Naerth s'il connait un herboriste de confiance pour avoir quelque chose contre les nausées. "

Si elle n'en avait plus, elle espérait pouvoir recommencer à s'alimenter correctement et donc éviter les vertiges.

" On accumule un peu d'argent et on trouve un endroit où il est possible d'élever un petit sans trop de risque. "

Elle se passa une main pensive sur le ventre, n'ayant visiblement toujours pas assimilé ce qui se passait. Elle prenait des décisions, mais comme si c'était pour d'autres et ça se ressentait dans sa façon d'appréhender la situation. Pour un peu, ça donnait l'impression qu'elle allait sortir un tarif à appliquer à ses services ! Mais c'était une façon de faire rassurante au possible. Elle savait gérer ce genre de chose, alors elle faisait rentrer ce qui se passait dans le moule d'un contrat.


Elle n'avait pas vraiment laissé à Rhazad le loisir de dire ce qu'il en pensait. Une partie d'elle-même se disait que s'il voulait voir la vie en rose, tant mieux pour lui, mais qu'elle, elle n'irait pas à l'aveuglette ! Elle ne s'était même pas posé la question de savoir si elle était contente de cette nouvelle. La peur prenait bien assez de place comme ça et pour ne pas y succomber, restait l'action et malheureusement, ça laissait peu de temps pour se demander si elle préférait une fille ou un garçon. Pour l'instant, c'était "le bébé" et plutôt "le bébé d'une autre" qu'autre chose. Ou alors elle allait partir en courant très loin d'ici.

Se dirigeant vers la porte, elle conclut d'un air neutre :


" Je vais travailler. "


Pour Rhazad, ça pouvait donner l'impression qu'elle était redevenue comme lorsqu'il l'avait rencontrée : elle faisait ce qu'elle devait faire, un point, c'était tout. Elle avait fini par le planter là, après avoir réagi à l'annonce de l'arrivée de leur enfant comme à celle d'un contrat de plus. Elle n'avait pas pris le temps de se changer, se laver ou se coiffer, encore moins de déjeuner... Partant prestement comme si elle avait le Diable aux trousses, elle ne s'en rendit compte qu'une fois à la taverne où elle entreprit de rajuster un peu sa tenue avant de se présenter aux clients d'un air on ne peut plus neutre. Une autre journée commençait et elle allait se concentrer sur son travail, c'était comme ça.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeVen 26 Fév 2010 - 1:38

Le jeune homme avait voulu apaiser la situation en essayant de remettre les choses comme elles étaient avant qu’il lui annonce la nouvelle, mais il voyait clairement que la demoiselle n’avait pas la tête à sa. S’il était content? Lui posait-elle la question sérieusement où c’était simplement pour essayer de mettre des paroles sur ce qu’il ressentait? Le forgeron n’avait pas quitté la demoiselle des yeux alors qu’elle lui disait qu’elle croyait être aussi contente que lui, seulement le ton sur lequel cela avait été dit, le laissa légèrement perplexe. Il ne la quitta pas des yeux alors qu’un sentiment inexplicable s’installais en lui. Il savait que la jeune femme n’avait pas désiré enfanté, même dans un avenir lointain et voilà que la situation lui tombait dessus! Une fois de plus, il l’avait tenté à ses caresse, mais le fait qu’elle se laisse faire, complètement absente d’esprit, refroidit les ardeurs de celui-ci et il décida finalement se coucher à ses côtés afin de la prendre dans ses bras.

À la remarque de la demoiselle, il eu un léger froncement de sortir ne sachant que répondre. D’une part, la réponse le rassurait un peu, prouvant qu’elle n’avait pas l’intention de mettre un terme à sa grossesse, mais la remarque le choquait un peu en même temps puisqu’il aurait bien aimé savoir ce qu’elle aurait aimé. Le jeune homme tourna son regard vers le regard de la jeune femme en entendant la remarque sur la préférence des humains. Il eu un léger haussement d’épaule sans la quitter des yeux, ne sachant que répondre, mais se força tout de même à trouver une réponse qui pourrait la satisfaire.

- En réalité, il n’y a pas vraiment de différence. Certes, la noblesse préfère souvent des hommes afin de pouvoir perpétuer la ligné, mais personnellement, j’aimerai notre enfant qu’il soit garçon ou fille.

Il avait essayé de la rassurer du mieux qu’il le pouvait, essayant de répondre à ses questions silencieuse ou bien à ses inquiétudes. Ses bras se refermèrent sur la silhouette de la jeune femme alors que celle-ci appuyait sa tête contre son épaule. Il était bien et heureux, mais ne savait pas exactement comment réagir aux réactions de la demoiselle.

" Je ne connais pas ton nom. "

Il fut d’abord surprit par sa question, ne sachant pas exactement pourquoi elle lui demandait son nom, mais peut-être cela avait-il rapport au nom qu’elle voudrait donner à l’enfant. Le fait étant, c’est qu’il ne se souvenait plus de son nom depuis la tragédie. C’était comme si sa mémoire avait trié les événements par ordre d’importance et avait supprimé les moins importants. Seulement, il se souvenait exactement de la scène qui c’était dérouler devant ses yeux alors qu’il voyait sa fiancé violer et tuer sous ses yeux. Retournant finalement dans le moment présent, le jeune homme posa son regard sur la jeune femme en murmurant;

- Je ne me souviens pas de mon nom…

Il avait dit cette remarque avec une sorte de détachement absent, mais il s’était rapidement reprit afin de ne pas inquiété la demoiselle. Seulement, celle-ci semblait beaucoup plus préoccuper par ce qu’ils allaient faire désormais qu’ils savaient qu’elle était enceinte. Ses mains caressaient distraitement son dos alors qu’il sentait que le corps de la demie c’était à nouveau tendu. Malgré le fait qu’elle soit blottit contre lui, le jeune homme pouvait sentir l’attitude de la demoiselle changer pour reprendre l’aspect de mercenaire qui lui était familier lorsqu’elle devait gérer une quelconque situation. Le jeune homme ne fut pas choquer encore une fois de la sentir ainsi, il savait que l’air adopter lui permettais de mieux gérer la nouvelle qu’elle venait d’apprendre. Il écouta attentivement les consignes de la demoiselle en hochant parfois la tête afin de lui montrer qu’il était d’accord avec ses propos. C’était vrai qu’élever un enfant dans une cité de bandit était loin d’être la meilleure des idées s’ils voulaient qu’il devienne une personne honnête. Au tout début, il n’avait pas voulut penser à ce genre de détail, voulant profiter de la nouvelle, mais il se rendait compte maintenant que s’ils ne prévoyaient pas rapidement les choses, ils allaient être dans de beau draps avec l’accouchement et le mercenaire qui risquait de débarquer à tout moment.

Le forgeron essayait d’analyser les différentes villes qu’il avait pu voir lors de ses vagabondages. Il ne voulait pas élever son enfant dans un endroit où les gens n’accepteraient même pas les origines de sa mère et encore moins devoir dépenser tout leur économie dans leur logement. De plus, trouver un endroit où les forgerons étaient acceptés avec un simplement claquement de doigt était plutôt rare. Malgré la discutions qu’il avait eu la veille, le jeune homme n’avait pu retenir une légère grimace au nom du sombre. Il n’avait pas eu le temps de placer un seul mot pendant la conversation, voyant que la demoiselle se dirigeait vers la porte, il ouvrit la porte afin de pouvoir prononcer quelconque paroles, mais celle-ci ne lui laissa pas le temps, le plantant là dans un silence à peine troubler par le bruit de sa respiration. Délaissant la peine qui l’envahit, il reprit sur lui en adoptant un air neutre et se dirigea vers la forge afin de pouvoir dépenser la quantité d’énergie qui lui faisait maintenant défaut. Le soleil n’était même pas encore lever, que des bruits de martèlement pouvais se fait entendre par les quelques passants.

Lorsque l’homme qui tenait la forge vit que le jeune homme frappait le métal sans ménagement, il laissa le temps à Rhazad de terminer son ouvrage et décida d’entreprendre une discutions avec son nouvel employer. Se plaçant devant le jeune homme, il croisa le regard de celui-ci qui ne semblait pas avoir sentit sa présence quelques minutes plus tôt.

- Écoute moi bien, si tu continu de frapper le métal ainsi, ton travail ne vaudras rien et je me verrais forcer de te renvoyer.

C’était simplement à cette instant que le jeune homme ce rendit compte qu’il avait essayé de transférer ses problèmes dans le travail et que c’était peut-être une erreur. Il devait plutôt réfléchir au moyen qu’ils prendraient pour trouver un endroit où s’installer et comment ils allaient pouvoir avoir un revenu sachant que la jeune femme ne pouvait pas s’absenter trop longtemps de l’endroit. Relevant les yeux vers le vieil homme, Rhazad fronça légèrement les sourcils en engageant à son tour la conversation;

- Dites moi, vous ne connaîtriez pas un endroit où les gens acceptent toutes races et où elles ne risquent pas d’être chassée?

- Hum…Il existe bien un tel endroit, seulement cet endroit est enseveli sous la neige. Il y a néanmoins une partie ce situant vers l’intérieur des terres où il serait possible d’y vivre en harmonie, dit-il d’un air pensif.

Le jeune homme le remercia et se remis au travail sans demander d’avantage d’information. C’était une possibilité qui leur était offerte, mais peut-être que la demoiselle préférait un endroit beaucoup plus peupler et où elle pourrait exercer son métier. Rhazad avait entendu parler de cette île lors de sa jeunesse, mais les fragments de souvenir étaient beaucoup trop flou pour qu’il puisse se souvenir de quoi que ce soit. Il finit sa journée de travail en prenant l’argent que le maître forgeron lui avait laissé et c’était immédiatement diriger vers la chambre de l’auberge où lui et la jeune femme logeait. Les gens commençaient à les remarquer de plus en plus malgré le fait qu’ils essayaient d’être discret, choisissant que le lieu devenait moins sur, le forgeron monta rapidement en prenant les effets de la mercenaire ainsi que son sac à lui et paya l’aubergiste avant de se diriger vers le travail de la demoiselle. Rendu là, il resta hors de l’établissement et attendit patiemment qu’elle termine sa journée de travaille. Il continuait de réfléchir à la meilleure des solutions pour tout les trois. S’ils ne quittaient pas la ville rapidement, ils allaient forcément tomber nez à nez avec le mercenaire et celui-ci ne tarderait pas de faire la peau du forgeron en apprenant qu’il avait mit sa sœur enceinte. L’île du sanctuaire était une possibilité, mais il y’avait aussi la possibilité de s’exclure sur une autre île, comme celle de Nelen. Relevant les yeux lorsqu’il entendit la porte s’ouvrir, il prit la main de la demie dans la sienne en l’attirant contre lui sans lui laisser la possibilité de faire un pas plus loin. Plongeant ses yeux dans les siens, si elle n’avait toujours pas remarqué les sacs qui étaient posé à ses pieds, elle n’allait tarder à comprendre pourquoi ils étaient la.

- J’ai cru bon de changer d’auberge, si Calym revient dans les environs, il n’aura qu’à demander s’ils ont vus un humain et une demie. Et comme vous êtes liés par le sang, ils risquent d’avoir le même fonctionnement que toi.

Il avait réussi à penser à beaucoup de choses lors de la journée dont celle-ci. Déposant un baiser sur les lèvres de la jeune femme, il serra doucement sa main dans la sienne sans la quitter des yeux.

- Est-ce que tu as réussi à trouver une herboriste capable de stopper t’es nausée?

S’il avait l’air neutre dans ses propos, la jeune femme pouvait clairement voir dans ses yeux qu’il était inquiet de ses nausées et du fait qu’elle ne s’alimentait presque plus. Il avait aussi un mauvais pressentiment concernant les jours à venir, cela n’avait pas uniquement un lien avec la grossesse de la demie. Prenant les sacs sur le sol, il les déposa sur ses épaules en reprenant la main de la mercenaire, commençant à arpenter les rues afin de trouver une nouvelle auberge dans leur moyen.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeVen 26 Fév 2010 - 15:26

" Veuillez déposer vos armes. "

Le demi eut un mouvement d'impatience, peu enclin à abandonner son épée. Encore heureux, il avait caché sa dague... Arcam lui posant une main apaisante sur le bras, Calym consentit enfin à faire ce que lui demandait le garde posté à l'entrée de la Dross. Il valait mieux ne pas faire d'histoire.

" Qu'est ce qu'elle ferait dans un coin pareil ? demanda Arcam lorsqu'ils eurent enfin pu passer et pénétrèrent dans la ville. Ce n'est pas un lieu pour qui souhaite vivre en paix ! "

Il n'aimait pas cet endroit, le trouvant beaucoup trop malsain à son goût. Calym, lui, s'y déplaçait comme un poisson dans l'eau. Ou comme un requin, plutôt.


" Pour qui souhaite se cacher, en revanche... " rétorqua-t-il d'un air mauvais en accélérant le pas.

Elle n'aurait pas reprit l'auberge qu'ils connaissaient, elle était suffisamment intelligente pour brouiller ses traces. L'ennui, constata le demi en contenant sa haine, c'était qu'il y avait quantité d'endroit où elle pouvait se cacher avec son abruti d'humain.

~~~

Rhazad affirma ne pas avoir de préférence quant au sexe de l'enfant et la jeune femme eut un vague hochement de tête, soulagée. Lorsqu'il avoua ne pas se souvenir de son nom elle fut surprise, mais elle était tellement perturbée par la nouvelle de sa grossesse qu'elle ne réagit pas davantage, si ce ne fut pour murmurer "Oh..." un peu gêné. Elle avait bien sentit un certain malaise, mais n'était pas en état de chercher à comprendre. Un autre jour, peut-être. Dans sa tête, le mot "bébé" continuait à tourner follement, menaçant lui faire perdre la raison. Elle devait se ressaisir.

Elle se ressaisit. Tant et si bien qu'elle adopta un comportement bien différent et se mura dans une logique implacable où les sentiments furent rapidement éradiqués. Organiser. Il fallait qu'elle organise. Elle se retrouva plantée à la taverne, seule, et émergea de sa confusion seulement à ce moment. Prenant conscience qu'elle devait se rendre un peu plus présentable, elle essaya de se calmer à nouveau. Un bébé... Elle n'arrivait pas à assimiler. Se passant de l'eau glacée sur le visage, elle se rendit compte qu'elle allait avoir du mal à rester concentrée pour travailler. Dehors, le soleil se levait à peine, mais la salle commune abritait déjà quelques clients. Elle salua le tavernier d'un air absent et s'efforça de retrouver une expression neutre.

Toute la journée, elle tourna et retourna la situation dans sa tête, prêtant à peine attention aux clients qui râlaient lorsqu'elle ne leur servait pas ce qu'ils avaient demandé, tant elle était distraite. Un bébé...

Lorsque, le soir, Aelene sortit de la taverne, elle ne s'aperçut pas de suite de la présence de Rhazad. Dans l'état d'égarement où elle se trouvait, ses frères auraient aussi bien put s'attabler devant elle, elle aurait mis un bon moment à les remarquer. L'air absent, dans un premier temps, elle sursauta violemment, quant il la toucha et sa main chercha sans la trouver la dague qu'elle portait habituellement à la ceinture. Puis elle le reconnut et son air traqué disparut aussitôt, alors qu'elle se détendait, poussant un soupir de soulagement.


" J’ai cru bon de changer d’auberge, si Calym revient dans les environs, il n’aura qu’à demander s’ils ont vus un humain et une demie. Et comme vous êtes liés par le sang, ils risquent d’avoir le même fonctionnement que toi. "


Jetant un coup d'œil nerveux alentour, elle hocha la tête, mal à l'aise. Pas par ce qui risquait de leur arriver, mais parce que son comportement du matin même lui revenait en mémoire. Elle était partie sans rien dire, ou presque et ne lui avait même pas laissé le temps de réagir... Du coup, ne sachant comment il avait pu prendre sa réaction, elle détourna les yeux. En même temps... Il venait de prendre les choses en main et cela la rassurait au plus haut point. S'il prenait la mesure de leur situation, la jeune femme se sentait déjà beaucoup moins perdue, et donc, moins sur la défensive. En tous cas, elle était surprise de ne pas le voir en colère. Parce que de son point de vue, il y aurait eu de quoi l'être.

Sauf qu'il ne semblait pas l'être. Inquiet, oui, mais pas fâché. La jeune femme accueillant son baiser avec plaisir, il parvint à lui tirer un sourire léger, quoiqu'épanoui. Il avait une façon de réagir qui la surprenait toujours, mais ne lui déplaisait en rien.


" Est-ce que tu as réussi à trouver une herboriste capable de stopper tes nausées ? "

Elle secoua la tête et lui emboîta le pas.


" Non, je n'en ai pas eu le temps et je n'ai pas vu... je ne l'ai pas vu aujourd'hui pour qu'il me dise s'il connaissait quelqu'un de confiance. "


Elle savait que le forgeron n'aimait pas entendre parler du drow, alors elle avait préféré ne pas le nommer. Elle estimait avoir été suffisamment désagréable comme cela le matin même. Gardant sa main dans la sienne, elle continua à marcher en se laissant guider. Les yeux fixés devant elle, elle essayait de mettre des mots sur ce qu'elle ressentait. Si Rhazad prenait les choses en main, elle pouvait elle-même se relâcher de ce côté là. Mais alors, elle laissait à nouveau libre cours à son angoisse... Elle gardait un silence tendu, mais elle savait qu'il faudrait tôt ou tard qu'elle dise quelque chose. Parce qu'elle fonctionnait comme ça et que, si elle se taisait, elle se renfermerait dans sa carapace et qu'il n'en sortirait rien de bon.

Un bébé... Elle imagina, avec une certaine perplexité, un petit bout de chou braillant.
Leur petit bout de chou braillant... Comment s'occupait-on de ces petites choses là ? Jetant un coup d'œil inquiet à Rhazad, elle ouvrit la bouche pour poser la question...

" Comment va-t-on l'appeler ? "

... et se surprit elle-même en en posant une autre. Finalement... elle y avait mis la journée, mais elle avait fini par assimiler l'idée. Avec un petit sourire incertain, elle finit même par ajouter, répondant enfin à sa question.


" Et, fille ou garçon... je n'ai pas de préférence. Ce qui compte, c'est que ce soit notre enfant. "

Et comme elle disait ces mots, son visage s'éclaira. Elle avait l'impression qu'un énorme poids venait de s'envoler de ses épaules. Ils allaient avoir un bébé, elle l'acceptait et, même si quelque part, elle avait toujours peur de ce qu'il adviendrait, une partie d'elle-même arrivait enfin à s'en réjouir.

Son sourire s'effaça lorsqu'une ombre surgit devant eux, leur barrant la route. Le drow leva aussitôt les mains en signe de paix pour éviter tout malentendu : c'était Naerth, mais un Naerth à l'œil violacé et à la tempe ensanglantée. Aelene le dévisagea avec inquiétude :

" Qu'est-ce que... ? "


Il la coupa d'un geste, leur faisant signe de se dissimuler dans un recoin, il s'y plaça lui-même, attendant surtout qu'Aelene soit à portée d'oreille, même s'il prit la peine de s'exprimer en humain.


" Ton frère n'aime pas trop qu'on se fiche de lui... Je vous ai couvert... j'vous ai jamais vu... Il a pas apprécié. "

Le drow était tendu et il ne cessait de jeter des coups d'œil derrière lui, même s'il gardait l'arrogante assurance de ceux de sa race. Sa main était dissimulée sous sa cape, mais l'œil exercé d'Aelene devina une dague prête à l'emploi.

" J'ai mis du temps à m'en débarrasser. "


L'estomac noué, elle supposa que c'était sans doute la raison pour laquelle elle ne l'avait pas vu de la journée. S'en débarrasser... Non, il ne l'aurait pas tué, même pour elle... si ? Il surprit son incertitude et secoua la tête en ricanant :

" Mis à part quelques bleus pour chacun d'entre eux et une colère noire, ils vont bien. "

Puis, baissant d'un ton et avec plus de sérieux, il expliqua :


" J'ai une planque à vous proposer, le temps de les mettre sur une fausse piste. Ils connaissent trop de monde ici et... "


" ...il va faire surveiller les sorties de la ville. "
compléta Aelene en blêmissant.

" Elle n'est pas très loin, mais c'est sûr. "


S'ils lui faisaient confiance, évidemment. La jeune femme jeta un coup d'œil à Rhazad, se disant qu'il devait déjà avoir eu sa dose de Naerth. Pourtant, avaient-ils bien le choix ? Elle ne savait pas trop. Le drow ne leur donnerait qu'une chance, elle sentait déjà qu'il répugnait à devoir se charger du forgeron s'il voulait lui apporter son aide, à elle.
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MessageSujet: Re: Repère ou simple halte? [Pv]   Repère ou simple halte? [Pv] I_icon_minitimeLun 1 Mar 2010 - 6:30

Le jeune homme avait pu voir l’expression surprise de la demoiselle suite au fait qu’il ne se souvenait plus de son nom, mais il avait préférer ne pas s’attarder sur le sujet. Il aurait bien aimé pouvoir continuer de discuter avec la demie avant qu’elle ne parte travailler, mais celle-ci l’avait planté là, sans qu’il n’aille vraiment le choix. De plus, la journée ce faisait plutôt jeune, donc il ne savait pas quoi faire d’autre que de se présenté au travail afin de continuer à travailler les armes de la veille. Cette activité lui avait permis de se remettre les idées en place et de penser beaucoup plus sérieusement à leur avenir. C’était bien de se réjouir d’une telle nouvelle, mais ils étaient sans domicile fixe et ils avaient un frère fou furieux à leur poursuite, bonjour la sérénité pour élever un enfant! En effet, de plus l’idée qu’il y est une île où toutes les races étaient admît, le rassurait d’avantage, le remettant d’aplomb après la soirée et la matinée qu’il avait passé avec la jeune femme. C’était la première fois qu’ils s’étaient autant chicaner sur quelque chose, l’idée de recommencer ne lui plaisait aucunement, préférant rester en bon terme avec sa compagne.

Faisant le détour jusqu'à la chambre pour récupérer leur effet, il c’était immédiatement diriger vers la taverne où elle travaillait afin de lui faire part de ce qu’il avait prévu. Un mauvais pressentiment commençait à ce faire sentir, ne le rassurant aucunement. Le forgeron avait pu constater de lui-même que la demie ne l’avait pas remarqué, préférant prendre les choses en mains, il lui avait prit la main en l’attirant vers lui. Il avait eu un léger sourire en la sentant sursauter, mais ne fit aucune remarque, préférant se remettre dans la perspective qu’ils pourraient être taqués à tout moment. L’air mal a l’aise de la jeune femme prouvait une fois de plus au forgeron qu’elle s’en voulait d’avoir réagit de la sorte, si bien qu’il l’avait embrassé afin de la rassurer, pour lui prouver qu’il ne lui en tenait pas rigueur. Prendre les choses en main lui permettais de mieux savoir ce qu’elle pouvait ressentir, puis l’aider dans la situation présente lui procurait une sorte d’apaisement.

Alors qu’il lui demandant si elle avait réussi à dénicher un herboriste de talent, il entendit que la jeune femme se reprenait sur les propos du sombre, voyant clairement que Rhazad ne sautait pas de joie à l’idée qu’elle puisse se trouver près de lui. Tandis qu’il progressait à travers la cité des malfaiteurs, il avait doucement serré sa main sur celle de la mercenaire afin de lui faire comprendre qu’il était là pour y rester.

" Comment va-t-on l'appeler ? "

S’arrêtant net après ses paroles, le forgeron tourna son regard azur vers la jeune femme, encore incertain de ce qu’il venait d’entendre. Le matin même, elle semblait terrifiée à l’idée de savoir le sexe de l’enfant et maintenant elle lui demandait un nom? Souriant tout de même à la question, il se remit en marche avec un air pensif. Il n’avait pas prit le temps de réfléchir au nom qu’ils allaient donner a l’enfant, beaucoup trop préoccuper à arranger les choses avec la mercenaire et surtout de savoir où ils pourraient bien s’établir sans risquer d’être retrouver par son frère.

" Et, fille ou garçon... je n'ai pas de préférence. Ce qui compte, c'est que ce soit notre enfant. "

- Je suis d’accord avec toi

Même si la réponse lui était donnée une journée de travail plus tard, il était ravi de connaître l’opinion de la demoiselle sur cette idée. Se penchant, il déposa un baiser sur ses lèvres, tout aussi heureux qu’elle, mais voilà que le drow sortait d’un coin sombre pour leur faire face. Le forgeron serra intensément la mâchoire face au drow, ne s’inquiétant guère de sa situation. Il suivit à contre cœur les instructions du sombre, mais serrait toujours la main de la demie dans la sienne. Il parut néanmoins intéresser lorsque leur interlocuteur parla du frère de la jeune femme. Le jeune homme savait bien que celui-ci n’allait pas tarder à comprendre où ils se trouvaient et encore moins à savoir qui aller voir pour avoir des informations à leur sujet. Tout compte fait, le pressentiment qu’il avait eu pendant la journée s’avérait être vrai. Malgré le fait qu’il n’aimait pas particulièrement le sombre, il aurait presque espérer que celui-ci mettent fin à la vie de Calym afin de pouvoir trouver un endroit tranquille sans être obliger de penser à l’idée d’être poursuivit.

" J'ai une planque à vous proposer, le temps de les mettre sur une fausse piste. Ils connaissent trop de monde ici et... "

Se raidissant à la simple idée de devoir le suivre, Rhazad jeta un bref coup d’œil à la jeune femme, espérant qu’elle sentirait sa méfiance. Malgré la discutions qu’ils avaient eu la veille, il ne pouvait s’empêcher d’être jaloux de celui qui avait jadis été un ami pour elle. Est-ce que la seule et unique possibilité de quitter cette ville était de suivre cet abruti de sombre? Il se demandait néanmoins comment Calym pourrait bloqués les entrer de la ville. Il dût ce rendre à l’évidence, en près de soixante quinze ans d’existante, les triplés avaient du ce faire bon nombre de contact dans les villes et la Dross ne devait pas y faire exception. Naerth n’était pas le seul à répugner à l’idée de devoir aider le forgeron, celui-ci n’était pas plus enclin à ce faire aider par cet homme. Continuant de serrer la mâchoire, il se dit que l’idée serait d’avantage risquée s’ils ne lui faisaient pas confiance. Malgré sa jalousie envers lui, il devait admettre que c’était la meilleure des idées afin que le bébé et Aelene sois en lieu sur.

Hochant vaguement la tête, il planta ses yeux dans ceux du sombre, essayant de lui faire comprendre un certain message. Son regard signifiait « Je te suis uniquement parce que elle te fait confiance ». Le sombre préserva un air neutre, mais on pouvait clairement voir que l’idée de s’occuper du forgeron en plus l’incommodait grandement. Continuant de jeter des regards furtif de tout côté, il s’aventura finalement dans les rues, prenant soin de passer par les passages un peu plus sombre de la cité. Il jetait de fréquent regard en arrière pour vérifier que la demie le suivait, le forgeron pour sa part, il pouvait bien aller voir ailleurs que sa ne le dérangerais pas plus. Rhazad tant qu’a lui, suivait la cadence des deux autres avec un rythme soutenu, maudissant le jour où ils étaient entré en contact avec cet homme. Il pourrait lui être reconnaissant, mais lorsque ce jour arriverait, il allait être très vieux et beaucoup plus sage, ce qui ne risquait pas d’arriver dans les prochains jours.

La progression à travers la cité c’était bien dérouler, certaines personnes se retournaient sur leur passage, mais n’en faisais jamais grand cas. Lorsqu’ils arrivèrent finalement dans un coin un peu plus reculer de la ville, le sombre les fit entrer dans un vieux bâtiment qui semblait être sur le point de s’effondrer. Le sombre fit rapidement le tour de l’endroit afin de s’assurer que personne ne s’y trouvait et revint dans la place pièce en posant son regard sur la demie.

- Vous pouvez restez ici pendant un temps, mais l’endroit seras découvert à un moment ou un autre, donc prenez garde.

Cette remarque s’adressait d’avantage à la jeune femme qu’au forgeron. La mâchoire crisper comme jamais, il attendit que le sombre ai franchit la porte et que plusieurs minutes ce soient écouler avant de laisser libre cours à sa colère.

- Pour qui il se prend celui-là?! Il croit pouvoir me mépriser ainsi uniquement parce que je suis un humain!?

Prenant de grande inspiration afin de calmer la rage qui était sur le point d’évoluer à un autre stade, il arpenta la pièce afin de finir de se calmer, puis lorsque cela fut fait, il se tourna vers la jeune femme. C’était la première fois qu’il s’énervait réellement devant elle et le voir ainsi ne devait pas lui faire le plus grand bien. Détournant le regard honteux, il ressemblait vaguement à un enfant prit en faute ainsi. Le forgeron reprit un peu plus d’aplomb en se disant que ce n’était pas le temps de se mettre en colère pour un rien et choisi que c’était le temps d’élaborer leur fuite de la cité. S’approchant des sacs qu’il avait prit soin de transporter, il prit la dague de la mercenaire et s’approcha d’elle en lui donnant.

- Je crois que c’était ce que tu cherchais tout à l’heure…

Plongeant son regard dans le sien, il enlaça tendrement la taille de la demoiselle, comme pour s’assurer que la situation n’allait pas être permanente. Il ne voulait pas être dépendant de Naerth trop longtemps et encore moins être obliger de fuir afin d’échapper au griffe de Calym. Penchant légèrement la tête vers la sienne, il effleura ses lèvres avant d’y déposer un baiser passionner. Il était bien lorsqu’il était près d’elle et ne pensait à rien d’autre. Tout ce qu’il désirait, sais réussir à vivre une vie paisible avec celle qu’il aimait et l’enfant qu’ils auraient. Le reste lui importait peu.

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