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| Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] | |
| | Auteur | Message |
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Fergus d'Hautval
Humain
Nombre de messages : 138 Âge : 35 Date d'inscription : 11/09/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Dim 13 Sep 2009 - 0:50 | |
| Nom/Prénom : Anciennement Eskevar Helderion devenu Fergus de Hautval. On le surnomme le Bâtard de Hautval, Bois-de-Cerf ou encore Eskevar le Bon. Âge : 20 ans Sexe : Masculin Race : Humain
Particularité : des quintes de toux et crachements de sang. Fergus est atteint d'un mal dont il ignore l'origine mais qui le mine périodiquement.
Alignement : Neutre bon Métier : Chevalier, baron de Hautval et seigneur d’Helderion Classe d'arme : Corps à corps / A distance.
Description physique : Yeux : Des yeux bleus pétillant d'une malice mêlée d'une certaine candeur. Le regard vif et curieux de l'artiste à la recherche de sa muse, le regard de la jeunesse à la découverte d'un monde...
Cheveux : Des cheveux blonds coulant le long de ses joues en boucles indomptées.
Silhouette : Grand, carré, de longs cheveux blonds, et le plus souvent une barbe de trois jours, mal rasée. Fergus est un beau jeune homme au teint typique des montagnes de Hautval, une silhouette tout en finesse et légèreté qu'accentue sa taille légèrement au dessus de la moyenne, sa rapidité de mouvement et sa démarche rapide lui donne un air de vivacité. Il possède un beau et fin visage à l'œil moqueur et parfois colérique qu'encadrent des boucles d'or, un nez droit, des lèvres pleines à l'arc tendu et à la teinte charnelle. Un visage de soupirant qui provoque l'admiration de la gent féminine et la jalousie de ses compagnons. Il est bel homme, Fergus. Il le sait et en joue souvent, pour courir la gueuse bien que pour le moment cela ne se soit limité qu'à des bécotages. Ses nombreux et intenses entrainements au combat ont fait de lui un homme svelte et musclé, au port droit et altier. Il est rasé de près la plupart du temps, pour conserver la grâce des lignes de sa mâchoire et l'on prétend chez les petites gens, que les seigneurs de cette maison ont du sang elfique dans leurs veines.
Description mentale : De prime abord froid et réservé, sa taciturnité est mise à mal par les relations cordiales qu'il entretient avec ses vassaux. Plutôt travailleur, pas avare sur la dépense physique et grand débrouillard, de quelques soupçons quand à la nature de ses trafics plus ou moins officieux. Opiniâtre et entêté, parfois rigide, il est exigent envers ses sujets mais tache de conserver un calme prospère au sein de ses terres, tout en tolérant quelques arrangements avec les marchands. Profondément cynique, le but lui importe plus que le moyen. D'un naturel optimiste, il recueille plus souvent les confidences qu'il ne les prodigue. Respectueux envers son suzerains et cordial avec les hommes et femmes qui ont gagnés sa confiance, il est froid, rancunier et volontiers odieux avec ceux qui l'ont trahi ou déçu.
Dans le jeu du pouvoir, il est préférable d’inspirer la crainte ou l'attendrissement plutôt que l'envie et l'agressivité, surtout quand vous êtes l'heureux propriétaire d'un vert pâturage, plus vert que celui du voisin. Et que ce voisin est plus fort que vous. Malgré son jeune âge, il a vite compris en reprenant les terres de son père qu’il devrait jouer de son apparence pour survivre, de préférence en paix.
C'est pourquoi, comme beaucoup de nobles, Fergus s’intéresse de prêt à la politique. Ainsi paré des plus précieuses soies du royaume, des plus riches bijoux, chefs-d’œuvre d'orfèvrerie qu'il fait parvenir des quatre coins de Diantra grâce à l'immense fortune dont il a hérité, le damoiseau a acquis au fil des années un besoin immense d'exhiber sa puissance et sa richesse au travers de soirées mondaines et des bals qu'il donne en son château. C'est lors de ces soirées mondaines, entouré d'aristocrates tous plus imbus et courtisans les uns que les autres, que Fergus, le regard et l'oreille aux aguets, au moindre mouvement, à la moindre parole futile échangée, apparait éblouissant au milieu de ses convives mais à l'affut de tous les renseignements qui pourront faire plier ses adversaires ou servir ses dessins.
Toutefois du fol et insouciant esprit qu'est la jeunesse, il a sut conserver le goût du savoir et des arts, il se comporte en mécène avec les ménestrels et troubadours et dispense logis et couvert aux grands penseurs de Miradelphia, qu'il admet volontiers à sa table. Ses avis dans ces matières sont souvent avisés et écoutés. Et lorsque d'aventure, son œil s’éclaire devant le sourire charmant d’une jouvencelle, ou face à un coucher de soleil aux teintes idylliques, il devient tout autre. Le jeune politicien se métamorphose en un témoin avisé, en un barde à l’âme lyrique et à la rime inventive.
Qualité : Vous l'aurez compris, Fergus est un jeune homme insouciant qui n'a pu encore goûter aux surprises innombrables que nous offre la vie, surtout lorsque nous avons vingt ans. C'est donc un ami agréable, prompt à rire et sa soif de connaissance est grande. Il apprécie les arts dans toutes leurs formes, est de bonne volonté et fait montre pour son âge d'un rare sang froid.
Défaut : Il est un jeune héritier sur les épaules duquel reposent la vie et la prospérité de nombreuses familles, riches ou pauvres. Il doit lutter dans un monde impitoyable tout en essayant de découvrir la vie, c'est pourquoi il réagit parfois plus selon son cœur que son sa raison. Lorsqu'il n'est pas calculateur, il est donc rancunier, très rancunier. Pointilleux sur son honneur comme pas deux. C'est un noble. Charmeur, lorsqu’il s’en donne la peine. Lorsque la personne est intéressante à ses yeux. Sinon, il vous dévisagera vaguement, distraitement, et tournera les talons. Et vous le trouverez hautain et vaniteux.
Idéaux : En dépit de son jeune âge et suite à sa conduite pendant la guerre civile, le jeune baron de Hautval traîne déjà dans le royaume une certaine réputation de droiture. Il est connu pour son sens rigoureux de la justice, sa piété et une grande rigidité morale, ce qui s'explique en partie par le poids des charges qui pesèrent sur lui très tôt et de l'image et des efforts qu'il doit donner afin d'être respecté. Il prête une certaine importance à ses devoirs en tant que chevalier. Bien que sa fidélité soit placée envers son suzerain direct, le duc d'Erac et non le roi, elle va en réalité tout d'abord à sa maison et aux membres de son clan.
Équipement : Eskevar Helderion, dont on était sans nouvelles jusqu’alors depuis la mort de son père, est revenue des contrées les plus éloignées de Diantra pour prendre possession de son héritage en tant que nouveau seigneur d’Helderion. A seulement 20 ans, il aspire déjà à redorer le blason de sa maison, faire prospérer son fief, et être un bon seigneur pour ses sujets.
Helderion est séparé du reste de Hautval par les montagnes qui bordent ses frontières. Le col principal, Russon, est verrouillé par la forteresse de Drumoak et la passe de Galashiel. La seigneurie est constituée de terres vallonnées, protégées par des montagnes abruptes et marquées par un climat rude en hiver. On y trouve de nombreux lacs et des torrents de montagne, appelés « loch » par les habitants du cru, qui portent le kilt. Les Hautes terres d'Helderion conservent leur aspect à la fois sauvage et paisible et la région possède les plus hauts sommets de Hautval et d'Erac, des vallées spectaculaires, ainsi que des lochs mystérieux aux eaux limpides et une faune très riche.
En arpentant les rives d'un lac ou en escaladant les contours d'une corniche, vous découvrirez un pays fier de ses traditions, qui a su se protéger contre les épreuves de l'histoire. C'est ici qu'éclate toute la splendeur du paysage héldirois. Lorsque les rayons du soleil percent soudain un ciel tourmenté et que le paysage s'illumine d'une beauté mystérieuse. Au centre d'un décor grandiose, les montagnes se laissent dévorer par les orages alors que sur la lande, la rumeur du vent laisse le promeneur songeur. Depuis ses collines vallonnées recouvertes de bruyère jusqu'à ses sommets enneigés, la nature héldiroise enivre...
A la guerre, Fergus porte une armure mêlant plate et mailles et un heaume duquel partent deux grands andouillers, par-dessus un gorgerin. Les bras et les jambes sont protégés par des plaques métalliques rivetées. Il porte en plus de son épée une hache de bataille, maniable à une ou deux main et prête à fendre boucliers et hauberts. Cette hache présente un fer large pour causer de plus grand dégâts. Fergus est un seigneur de Hautval, et comme ses sujets il affectionne l'arc et en possède un formé de plusieurs couches de frêne soigneusement collées, avec un profil arrondi côté archer et plat côté extérieur dont la puissance atteint les 65 livres. Il possède une chevalière que lui a léguée son père, symbole de son autorité.
Histoire :
Eskevar était né le troisième jour de la première semaine de Karfïas. Il était le second fils de Fillan Helderion et d’une courtisane de Diantra, la dame Isadora d'Olyssea, benjamine de la famille Olyssea, que le seigneur Fillan avait décider d'épouser. Comme elle refusait, Fillan, aidé d'autres membres de son clan, assiégea le château où celle-ci résidait, s'empara des terres et l'épousa de force. On la conduisit au temple où le mariage fut célébré - tandis que les serviteurs de Fillan menaçaient la dame de leurs épées et que ses sonneurs jouaient bien fort pour couvrir ses cris. Ceci provoqua la fureur de la famille Olyssea qui l'attaquèrent en justice et le contraignirent à s'exiler. Il fut condamné par contumace, déchu de ses droits civils et condamné à mort. En raison de cette déchéance, Fillan s'enfuit en Ithri'Vaan, à Thaar, pour plusieurs années. C'est durant ces quelques années qu'Eskevar résida à la Cour à Diantra, auprès de sa mère et où il fit l’apprentissage des langues, des sciences et de tout ce que requière une bonne éducation. A l’âge de neuf ans, son père et seigneur, enfin pardonné et de retour à Diantra, le fit mander auprès de lui. Et ce, dans le but d’en faire son héritier et de préparer sa succession, son premier fils étant mort.
Dans Miradelphia, et depuis l'arrivée des premiers hommes et la création de la chevalerie, les chevaliers de Diantra lors des tournois, devaient présenter leurs armes afin de s’identifier. Ils étaient assistés en cela par leurs écuyer, jeune homme chargé de tenir leur écu armorié, mais également de l’équipement du chevalier et de son cheval, et il apprenait le métier de chevalier à partir de l’âge de douze ans. Les familles nobles guident le petit peuple à travers les périodes de paix et de conflits depuis des milliers d’années. Elles tirent une grande fierté de leur irréprochable sens de l’honneur ainsi que de leur maîtrise des arts de la diplomatie et de la guerre.
Eskevar fut ainsi placé comme page dans l’une des maisons nobles d'Helderion. Il y gravit peu à peu tous les degrés de l’éducation qui visait à faire de lui un guerrier. En tant que page il apprit à s’occuper des chevaux, à servir Dame Joyeuse, la dame du château et suivant, en compagnie des autres pages, un entrainement équestre, apprenant à chasser et se frottant déjà au dur métier des armes. Malgré tout Eskevar était un personnage solitaire et atteint d’une profonde mélancolie. Il ne montrait alors que peu de goût pour les armes mais était un jeune homme studieux. Il avait appris à lire très jeune et appréciait la compagnie des hommes de savoir, ce qui lui valait de temps à autres les railleries des pages et écuyers du domaine, qui voyait en lui un rêveur. Alors que son père commençait à s’inquiéter des capacités martiales de son héritier, c'est vers l’âge de 11 ans que l’une de ses lectures semble l’avoir subitement décidé à devenir un combattant. Il se présenta un matin au maître d’arme: Diarmaid MacAonghas, pour parfaire avec assiduité sa formation dans le métier des armes.
Il montra alors de bonnes aptitudes au maniement des armes comme la plupart de ses camarades, mais se découvrit un réel talent pour l'épée et l'arc, devenant un archer plutôt habile et un bretteur de réel talent. Vers 12 ans il passa écuyer au service d'un chevalier et s’évertua dès lors à aider celui-ci aux tournois et à la guerre, ayant le privilège de lui porter son écu.
Estimant sa formation achevée et le royaume un peu trop calme pour endurcir son héritier qui venait d'être adoubé chevalier, son père le fit enrôler quelques années plus tard au sein d'une compagnie de mercenaires de la cité d'Oësgard. Compagnie commandée par Paros de Mantarys. Munie d'un pécule conséquent et de quelques vêtements, il entrait ainsi chez les Puinés d'Oësgard, accompagné des conseils de son père : "Marches avec eux, manges avec eux, bats-toi dans leurs rangs, et regarde de tous tes yeux". S'occupant essentiellement de l'équipement et des montures des soldats, il partit ainsi à la découverte des nombreux peuples et cultures de Miradelphia. Sous la tutelle des soldats il y apprit la langue commune et le maniement des armes comme la pique, l'arbalète, l'arc ou l'épée pour lesquels il développait déjà des aptitudes particulières. Il vécut sa première grande Bataille dans la plaine d’Alonna, voilà maintenant deux ans, à l'âge de 18 ans. Il y retrouva son père et une partie du ban d'Helderion, accompagnant l’Ost Royal tandis que lui même avait déjà rallié la ville d'Alonna afin de participer à sa défense. C’est durant cette bataille contre les drows que son père trouva la mort, faisant d’Eskevar le nouveau sire d’Helderion.
Désormais seigneur d'Helderion, Eskevar fit route vers ses terres. Il donna rapidement son allégeance au baron et pris ses fonctions. C'est seulement quelques mois plus tard, que la Rébellion des Barons commença, plongeant le royaume tout entier dans le chaos. Bien qu'hostile aux réformes et aux idées du Roi, Eskevar refusa la nomination d'un homme de sa parenté, Audoin d'Olyssea, sur le trône de Hautval. Le jeune godelureau y avait été placé par les barons félons d'Ancenis et d'Olyssea, qui avaient volontairement tenus à l'écart Eskevar en raison de son ascendance et de sa conception hors-mariage, et ce en dépit de ses droits et de sa primeur dans la ligne de succession. Au mois de Karfïas, Eskevar, surnommé Bois-de-Cerf en raison de son emblème (un cerf bondissant) et de son casque (qui arbore lui-même des andouillers), quitte son château et se précipite vers la capitale des highlands (montagnes d'Helderion), où il convoque les chefs de clans héldirois à "une grande partie de chasse". Eskevar gagne la confiance des clans en comprenant la nécessité de traiter chaque Highlander comme un gentilhomme susceptible à qui l'allégeance envers son chef et le clan, avec son étiquette et ses préséances, importe davantage qu'une adhésion, secondaire au Roi. Il y proclame Charles de Hautval comme "leur baron légitime" et soulève le vieil étendard hautvalois sur le sommet de la colline de Haurfond, avec moins de cinq cents hommes à ses côtés. La proclamation d'Eskevar forme une alliance des clans héldirois et des hautvalois du nord, qui accourent rapidement de toutes les parties de Hautval. Les mouvements des montagnards sont connus, mais lorsque l'Ost héldirois se présente aux portes de Hautval, c'est un choc : on ne les pensaient pas aussi nombreux, plus de cinq mille, ni aussi près de la ville. Déjà un mouvement de panique gagne la frontière nord de la cité, et la populace migre rapidement vers le sud. Après un face à face tendu, le gouverneur de Hautval choisit de se rendre à Eskevar (qui c'était introduit dans le château de la garnison auparavant, la nuit, accompagné d'une dizaine de compagnons, et avait réussi à saboter la réserve de vivre de la garnison pour qu'elle ne puisse pas tenir un siège). Ce dernier persuade les anciens fidèles d'Audoin d'Olyssea de se rallier à lui sous promesse de pardon et décide de porter secours au roi, à Diantra.
C'est devant les murs de la capitale qu'il rejoint l'armée royale commandée par le Sénéchal de Sephren. L'armée hautvaloise, qui compte alors plus de dix mille hommes grâce aux ralliement successifs, offre un renfort inattendu aux troupes loyalistes et leur permettent de commencer le siège de la cité. Lorsque l'assaut est ordonné, les troupes loyalistes se préparent à attaquer la ville en quatre points différents et Eskevar reçoit du sénéchal en personne l'ordre de diriger l'assaut Nord : le plus important. Il ne s'agit en fait que d'une diversion, qui permettra néanmoins, grâce à l'intervention de soldats loyalistes sous le commandement de Johan Reihart (Maître de l'ordre de la Rose Noire), réfugiés dans les égouts lors du premier siège et qui prendront la porte à revers, de pénétrer dans la ville. C'est durant la bataille qu'Eskevar acquiert un certain renom, faisant honneur à la chevalerie en ne s'adonnant pas au massacre généralisé et en sauvant la fine fleur des gens de bien qui s'était opposés à lui, il y gagne le surnom d'"Eskevar le Bon".
De retour dans sa contré natale, les nobles de Hautval réunis le proclame Protecteur du Val et lui accorde la régence à titre officieux, puisque ni le roi ni le duc d'Erac ne l'ont nommés à ce poste. Toutefois le temps passe, et le roi comme le duc, réunis en une même personne à travers celle de Trystan Fiiram, laissent faire les choses, faisant valeur d'accord tacite. C'est lors du grand Tournoi Royal de Diantra que le destin du jeune chevalier s'emballera. Blessé dans une joute improvisée avec le chevalier d'Ivrey, avec qui il nouera une profonde amitié, Eskevar ne participe pas au tournoi, mais il insiste pour rencontrer le roi. A la suite de leur entretien, ce dernier décide de le nommer officiellement baron.
Lors des semaines qui suivent, Eskevar recrute une compagnie de mercenaires parmi les prisonniers rebelles et leur promet le pardon en échange de leur engagement. La Compagnie des Orphelins fait ensuite route vers Oësgard, où elle aide à pacifier la région et restaurer le pouvoir du Régent, Egmont de Syliana. Mais les deux hommes ne s'entendent guère, et une fois les honoraires payés, la compagnie prend le chemin du retour en direction de Hautval. Là, Eskevar entreprend une série de réformes judiciaires, économiques et militaires et prend le nom de Fergus de Hautval, à consonance montagnarde moins marquée, afin de se faire mieux accepté de ses sujets hautvalois.
Ses entreprises de réformes sont bousculés par deux événements majeurs. D'abord, le Voile, qui s'abat sur le royaume et créer des troubles importants au nord, mais ne touche que peu la baronnie, qui voit des groupes de pélerins se former pour partir à Diantra. Ensuite, la querelle entre les baronnies de Hautval et d'Ancenis, qui débute par des heurts à la frontière en raison des raids des montagnards d'Helderion. Après avoir pris des proportions importantes, avec des otages et notemment l'assassinat d'un chef de clan, le roi décidera de mettre fin à la querelle. Fergus décide de céder sa compagnie de mercenaires, les Orphelins, à Aetius d'Ivrey, comte de Scylla, son ami.
Dernière édition par Fergus d'Hautval le Mar 3 Mai 2011 - 10:18, édité 12 fois |
| | | Ashenie De Sephren
Ancien
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Lun 14 Sep 2009 - 16:21 | |
| Bonjour et Bienvenue.
Le projet que tu proposes est intéressant, et, conformément aux règles, demande une validation administrative.
Au vu du scénario politique auquel tu souhaites prendre part, et en attendant les réponses, je t'invite à étoffer légèrement tes descriptions, avant de passer au détail. Si tu as besoin d'aide, je suis disposée à t'aider personnellement.
En attendant, bon courage! Et bravo pour ton initiative... |
| | | Fergus d'Hautval
Humain
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| | | | Ashenie De Sephren
Ancien
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Jeu 17 Sep 2009 - 6:52 | |
| Bonjour. Plusieurs points de détails de ta fiche éveillent ma curiosité:
Alignement Neutre Bon: Qu'est ce qui explique qu'un seigneur ne fasse pas parti de la confrérie de la lumière? C'est un cas envisageable auquel tu as besoin de détailler une raison plausible.
Description morale: Où se situe la loyauté politique d'Eskevar? Est-il imbu de lui même, replié, ou en quête de pouvoir en matière de politique et de gérance de ses terres? Y'a t-il des valeurs auquel il est attaché, en tant que Chevalier?
Tu fais référence à des vassaux. Étant donné la taille relativement faible de ton fief, tu implique les chevaliers, où tu as encore une sous-noblesse à ton service qui dirige des parcelles de tes propres terres?
Ton histoire est assez concise, j'ai en revanche un problème vis a vis de ton statut de Chevalier. Il me semble bien que ça passe par un adoubement et une cérémonie de fidélité au seigneur en question. Je te renvoie aux détails de la chevalerie. Il faudrait que ça puisse apparaître.
Ton histoire fait référence à d'autres nobles, non-joueurs je suppose. Il faudrait que tu détailles dans quel contexte ils sont, particulièrement sir Denys Cafferen, héritier de Fawnton... Afin de savoir par exemple ce qu'est exactement Fawnton. Une terre, un nom, un titre?
La bataille des plaines d'Olenna: Pourrais tu détailler les raisons de cette bataille, ainsi que le cadre global, et la date (environ le nombre d'année/mois depuis qu'elle a eu lieu)?
Et c'est tout pour l'instant! Je m'excuse des détails assez pointilleux que je te demande... en espérant que ca puisse te motiver davantage. Bon courage, et si tu as besoin d'aide, n'hésite pas a en demander. |
| | | Ashenie De Sephren
Ancien
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Dim 20 Sep 2009 - 14:57 | |
| J'ai essayé d'attendre un avis de Charles de Hautval, mais il n'a pas l'air disponible. Voilà ce que j'ai relevé: Il n'y a pas de Dates a proprement dit, les estimations se font par rapport a l'époque actuelle. Revoir l'orthographe des noms (Ancenis par exemple) Tu dis avoir 125 887 âmes sous ta couronne. Or, Hautval en compte 462 426... Donc il a un peu plus d'un quart. Prends conscience de ce que tu représentes pour Hautval, donc de ta puissance. J'attendais une réponse de la part de Charles. Moi, ca ne me pose pas de problème... Le vin aux vertus aphrodisiaques de Hautval, il faudrait nuancer, je pense. Peut être y'a t-il des petites rumeurs au sein de ton fief qui le stipulent, mais il me semble que le vin de Hautval n'est pas réputé pour ça. Il faut demander les autorisations aux seigneurs (Erac-Diantra-Hautval-Olyssea-Ancenis) Tu y as pensé? Je suis pas sûre de ça, c'est en discution. Ca ne me pose théoriquement pas de problèmes que tu aies une élite d'achérie.. mais j'attend de savoir précisément. Au pire, je demanderais de nuancer. - Citation :
- C'est pourquoi le rôle des archers dans la seigneurie d'Helderion est reconnu et ceux-ci sont bien payés. Acquérant une réputation d'excellence même dans la baronnie d'Hautval, déjà réputée pour les siens.
C'est tout pour l'instant... C'est mineur. Sachant que je reviendrais dessus plus tard. Voilà, désolée pour l'attente. |
| | | Fergus d'Hautval
Humain
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Dim 20 Sep 2009 - 21:18 | |
| - La date de fondation de la seigneurie c'est seulement pour le BG, j'en ai mis une au hasard. Histoire qu'elle commence quelque part. :) - Pour la populaton la taille de départ était de 186 habitants, puis on m'a dit que les chiffres avaient changés, donc j'ai essayer de garder la même proportion à partir du nouveau chiffre et du fait que c'est la seconde ville en terme d'importance dans la baronnie. Donc j'ai compté un peu plus d'un quart pour Helderion, un peu moins d'un quart pour Caruw et presque la moitié de la population total pour Hautval elle même. - Le vin aux vertus aphrodisiaques de Hautval c'était pour renforcer le coté excellent du millésime. C'était juste pour rire, je ne pensais pas à de vraix pouvoirs aphrodisiaques. ^^ - Alors j'ai envoyer un MP avec la présentation aux seigneurs d'Erac (le roi), Ancenis, Hautval (l'ancien et le nouveau baron) et Olyssea il y a plus de neuf jours... J'ai eu des réponces de Hautval (le nouveau baron seulement), Ancenis et Olyssea qui n'ont vus tous les trois aucuns problèmes. Sa fait plus d'une semaine et toujours pas de réponces des autres alors bon, j'aimerai bien commencé à rp un jour... - Pour les archers là aussi, c'était pour le coté BG. Montrer l'importance et la considération des archers dans cette partie du royaume. Je voyais des archers aussi compétents que les longbows, mobilisable le temps de campagnes. Mais si faut nuancer pas de problème. |
| | | Ashenie De Sephren
Ancien
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| | | | Fergus d'Hautval
Humain
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Dim 20 Sep 2009 - 22:22 | |
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| | | Ashenie De Sephren
Ancien
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Lun 21 Sep 2009 - 7:21 | |
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| | | Drystan
Ancien
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Jeu 10 Juin 2010 - 21:56 | |
| Voila Eskevar... Donc modifications en couleurs, et tu préviendras dès que ça sera fini :) |
| | | Fergus d'Hautval
Humain
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Jeu 22 Juil 2010 - 15:59 | |
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| | | Hans
Ancien
Nombre de messages : 1666 Âge : 33 Date d'inscription : 20/03/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Dim 17 Avr 2011 - 1:17 | |
| Déplacé dans le présentoir pour mise à jour - Spoiler:
Nom/Prénom : Anciennement Eskevar Helderion devenu Fergus de Hautval. On le surnomme le Bâtard de Hautval, Bois-de-Cerf ou encore Eskevar le Bon. Âge : 20 ans Sexe : Masculin Race : Humain
Particularité : des quintes de toux et crachements de sang. Fergus est atteint d'un mal dont il ignore l'origine mais qui le mine périodiquement.
Alignement : Neutre bon Métier : Chevalier, baron de Hautval et seigneur d’Helderion Classe d'arme : Corps à corps / A distance.
Description physique : Yeux : Des yeux bleus pétillant d'une malice mêlée d'une certaine candeur. Le regard vif et curieux de l'artiste à la recherche de sa muse, le regard de la jeunesse à la découverte d'un monde...
Cheveux : Des cheveux blonds coulant le long de ses joues en boucles indomptées.
Silhouette : Grand, carré, de longs cheveux blonds, et le plus souvent une barbe de trois jours, mal rasée. Fergus est un beau jeune homme au teint typique des montagnes de Hautval, une silhouette tout en finesse et légèreté qu'accentue sa taille légèrement au dessus de la moyenne, sa rapidité de mouvement et sa démarche rapide lui donne un air de vivacité. Il possède un beau et fin visage à l'œil moqueur et parfois colérique qu'encadrent des boucles d'or, un nez droit, des lèvres pleines à l'arc tendu et à la teinte charnelle. Un visage de soupirant qui provoque l'admiration de la gent féminine et la jalousie de ses compagnons. Il est bel homme, Fergus. Il le sait et en joue souvent, pour courir la gueuse bien que pour le moment cela ne se soit limité qu'à des bécotages. Ses nombreux et intenses entrainements au combat ont fait de lui un homme svelte et musclé, au port droit et altier. Il est rasé de près la plupart du temps, pour conserver la grâce des lignes de sa mâchoire et l'on prétend chez les petites gens, que les seigneurs de cette maison ont du sang elfique dans leurs veines.
Description mentale : De prime abord froid et réservé, sa taciturnité est mise à mal par les relations cordiales qu'il entretient avec ses vassaux. Plutôt travailleur, pas avare sur la dépense physique et grand débrouillard, de quelques soupçons quand à la nature de ses trafics plus ou moins officieux. Opiniâtre et entêté, parfois rigide, il est exigent envers ses sujets mais tache de conserver un calme prospère au sein de ses terres, tout en tolérant quelques arrangements avec les marchands. Profondément cynique, le but lui importe plus que le moyen. D'un naturel optimiste, il recueille plus souvent les confidences qu'il ne les prodigue. Respectueux envers son suzerains et cordial avec les hommes et femmes qui ont gagnés sa confiance, il est froid, rancunier et volontiers odieux avec ceux qui l'ont trahi ou déçu.
Dans le jeu du pouvoir, il est préférable d’inspirer la crainte ou l'attendrissement plutôt que l'envie et l'agressivité, surtout quand vous êtes l'heureux propriétaire d'un vert pâturage, plus vert que celui du voisin. Et que ce voisin est plus fort que vous. Malgré son jeune âge, il a vite compris en reprenant les terres de son père qu’il devrait jouer de son apparence pour survivre, de préférence en paix.
C'est pourquoi, comme beaucoup de nobles, Fergus s’intéresse de prêt à la politique. Ainsi paré des plus précieuses soies du royaume, des plus riches bijoux, chefs-d’œuvre d'orfèvrerie qu'il fait parvenir des quatre coins de Diantra grâce à l'immense fortune dont il a hérité, le damoiseau a acquis au fil des années un besoin immense d'exhiber sa puissance et sa richesse au travers de soirées mondaines et des bals qu'il donne en son château. C'est lors de ces soirées mondaines, entouré d'aristocrates tous plus imbus et courtisans les uns que les autres, que Fergus, le regard et l'oreille aux aguets, au moindre mouvement, à la moindre parole futile échangée, apparait éblouissant au milieu de ses convives mais à l'affut de tous les renseignements qui pourront faire plier ses adversaires ou servir ses dessins.
Toutefois du fol et insouciant esprit qu'est la jeunesse, il a sut conserver le goût du savoir et des arts, il se comporte en mécène avec les ménestrels et troubadours et dispense logis et couvert aux grands penseurs de Miradelphia, qu'il admet volontiers à sa table. Ses avis dans ces matières sont souvent avisés et écoutés. Et lorsque d'aventure, son œil s’éclaire devant le sourire charmant d’une jouvencelle, ou face à un coucher de soleil aux teintes idylliques, il devient tout autre. Le jeune politicien se métamorphose en un témoin avisé, en un barde à l’âme lyrique et à la rime inventive.
Qualité : Vous l'aurez compris, Fergus est un jeune homme insouciant qui n'a pu encore goûter aux surprises innombrables que nous offre la vie, surtout lorsque nous avons vingt ans. C'est donc un ami agréable, prompt à rire et sa soif de connaissance est grande. Il apprécie les arts dans toutes leurs formes, est de bonne volonté et fait montre pour son âge d'un rare sang froid.
Défaut : Il est un jeune héritier sur les épaules duquel reposent la vie et la prospérité de nombreuses familles, riches ou pauvres. Il doit lutter dans un monde impitoyable tout en essayant de découvrir la vie, c'est pourquoi il réagit parfois plus selon son cœur que son sa raison. Lorsqu'il n'est pas calculateur, il est donc rancunier, très rancunier. Pointilleux sur son honneur comme pas deux. C'est un noble. Charmeur, lorsqu’il s’en donne la peine. Lorsque la personne est intéressante à ses yeux. Sinon, il vous dévisagera vaguement, distraitement, et tournera les talons. Et vous le trouverez hautain et vaniteux.
Idéaux : En dépit de son jeune âge et suite à sa conduite pendant la guerre civile, le jeune baron de Hautval traîne déjà dans le royaume une certaine réputation de droiture. Il est connu pour son sens rigoureux de la justice, sa piété et une grande rigidité morale, ce qui s'explique en partie par le poids des charges qui pesèrent sur lui très tôt et de l'image et des efforts qu'il doit donner afin d'être respecté. Il prête une certaine importance à ses devoirs en tant que chevalier. Bien que sa fidélité soit placée envers son suzerain direct, le duc d'Erac et non le roi, elle va en réalité tout d'abord à sa maison et aux membres de son clan.
Équipement : Eskevar Helderion, dont on était sans nouvelles jusqu’alors depuis la mort de son père, est revenue des contrées les plus éloignées de Diantra pour prendre possession de son héritage en tant que nouveau seigneur d’Helderion. A seulement 20 ans, il aspire déjà à redorer le blason de sa maison, faire prospérer son fief, et être un bon seigneur pour ses sujets.
Helderion est séparé du reste de Hautval par les montagnes qui bordent ses frontières. Le col principal, Russon, est verrouillé par la forteresse de Drumoak et la passe de Galashiel. La seigneurie est constituée de terres vallonnées, protégées par des montagnes abruptes et marquées par un climat rude en hiver. On y trouve de nombreux lacs et des torrents de montagne, appelés « loch » par les habitants du cru, qui portent le kilt. Les Hautes terres d'Helderion conservent leur aspect à la fois sauvage et paisible et la région possède les plus hauts sommets de Hautval et d'Erac, des vallées spectaculaires, ainsi que des lochs mystérieux aux eaux limpides et une faune très riche.
En arpentant les rives d'un lac ou en escaladant les contours d'une corniche, vous découvrirez un pays fier de ses traditions, qui a su se protéger contre les épreuves de l'histoire. C'est ici qu'éclate toute la splendeur du paysage héldirois. Lorsque les rayons du soleil percent soudain un ciel tourmenté et que le paysage s'illumine d'une beauté mystérieuse. Au centre d'un décor grandiose, les montagnes se laissent dévorer par les orages alors que sur la lande, la rumeur du vent laisse le promeneur songeur. Depuis ses collines vallonnées recouvertes de bruyère jusqu'à ses sommets enneigés, la nature héldiroise enivre...
A la guerre, Fergus porte une armure mêlant plate et mailles et un heaume duquel partent deux grands andouillers, par-dessus un gorgerin. Les bras et les jambes sont protégés par des plaques métalliques rivetées. Il porte en plus de son épée une hache de bataille, maniable à une ou deux main et prête à fendre boucliers et hauberts. Cette hache présente un fer large pour causer de plus grand dégâts. Fergus est un seigneur de Hautval, et comme ses sujets il affectionne l'arc et en possède un formé de plusieurs couches de frêne soigneusement collées, avec un profil arrondi côté archer et plat côté extérieur dont la puissance atteint les 65 livres. Il possède une chevalière que lui a léguée son père, symbole de son autorité.
Histoire :
En ce temps-là, le ciel était si bas qu’aucun homme n’osait se dresser de toute sa taille. Cependant, il y avait la vie, il y avait des désirs et des fêtes. Et si l’on attendait jamais le meilleur en ce monde, on espérait chaque jour échapper au pire.
La région toute entière appartenait alors à un même seigneur. Il était l’héritier d’une longue lignée de chefs, une lignée vieille de près de sept cents ans. Ce n’était pas, loin s’en faut, l’un des personnages les plus puissants de Diantra. Entre Ydril et Serramire, la plaine et la mer, il y avait des dizaines de domaines presque aussi puissants que le sien, des comtes et des barons qui régnaient sur autant de châtellenies. Il possédait seulement Helderion. Au dessus de lui et ses pairs, il y avait le baron, et au dessus du baron, les comtes et ducs de Hautval et d'Erac et plus haut encore, beaucoup plus haut, en sa capitale, il y avait le Roi. Mais les gens d'Helderion ne regardaient pas si haut. Pour eux, « leur chef » était déjà un personnage considérable. Ils étaient si nombreux, de tous les clans, chaque matin, à prendre le chemin du château pour attendre son réveil, se pressant dans la grande place qui mène au château. Lorsqu’il paraissait, ils l’accueillaient par cent formules de vœux, à voix haute à voix basse, cacophonie qui accompagnait chacun de ses pas. En rentrant chez eux, plus tard dans la journée, ces hommes disaient à leurs épouses : « ce matin, j’ai vu la main du chef. » Non pas : « J’ai baisé la main… » Cela, on le faisait, certes, et en public, mais on avait pudeur à le dire. Non plus : « J’ai vu le chef» - parole prétentieuse, comme s’il s’agissait d’une rencontre entre deux personnages de rang égal ! Non, « J’ai vu la main du chef », telle était l’expression consacrée. Aucune autre main n’avait autant d’importance. La main des dieux et celle du duc ne prodiguaient que les calamités globales ; c’est la main du chef qui répandait les malheurs quotidiens. Et aussi, parfois, des miettes de bonheur. Dans le parler d’Helderion, le même mot désignait parfois la main et la gifle. Que de chefs de clan en avaient fait un symbole de puissance et un instrument de gouvernement. Quand ils devisaient entre eux, loin des oreilles de leurs sujets, un adage revenait dans leur bouche : « Il faut qu’un gueux ait toujours une gifle près de la nuque » ; voulant dire qu’on doit constamment le faire vivre dans la crainte, l’épaule basse. Souvent, d’ailleurs, « gifle » n’était qu’un raccourci pour dire « fers », « fouet », « corvées »… Aucun seigneur n’était sanctionné pour avoir malmené ses sujets ; si, quelques rares fois, des autorités supérieures lui en tenaient rigueur, c’est qu’elles étaient résolues à le perdre pour de tout autres raisons, et qu’elles cherchaient le moindre prétexte pour l’accabler. On était depuis des siècles sous le règne de l’arbitraire, et si jamais il y avait eu jadis un âge d’équité, plus personne n’en avait gardé le souvenir. Lorsqu’on avait la chance d’avoir un maître moins avide, moins cruel que les autres, on s’estimait privilégié, et on remerciait les dieux d’avoir montré tant de sollicitude, comme si on les jugeait incapables de faire mieux. C’était le cas d'Helderion ; Je me souviens d’avoir été surpris, et plus d’une fois indigné, par la manière affectueuse dont certains villageois évoquaient ce chef et son règne. Il est vrai, disaient-ils, qu’il donnait volontiers sa main à baiser, et que, de temps à autre, il assenait à l’un de ses sujets une gifle sonore, mais ce n’était jamais une vexation gratuite ; comme c’était lui qui rendait justice en son domaine, et que tous les différends – entres frères, entres voisins, entre mari et femme – se réglaient devant lui, le chef avait l’habitude d’écouter les plaignants, ensuite quelques témoins, avant de proposer un arrangement ; les parties étaient alors sommées de s’y conformer, et de se réconcilier séance tenante par les embrassades coutumières ; si quelqu’un s’entêtait, la gifle du chef intervenait en argument ultime.
Eskevar était né le troisième jour de la première semaine de Karfïas. Il était le second fils de Fillan Helderion et d’une courtisane de Diantra, la dame Isadora d'Olyssea, benjamine de la famille Olyssea, que le seigneur Fillan avait décider d'épouser. Comme elle refusait, Fillan, aidé d'autres membres de son clan, assiégea le château où celle-ci résidait, s'empara des terres et l'épousa de force. On la conduisit au temple où le mariage fut célébré - tandis que les serviteurs de Fillan menaçaient la dame de leurs épées et que ses sonneurs jouaient bien fort pour couvrir ses cris. Ceci provoqua la fureur de la famille Olyssea qui l'attaquèrent en justice et le contraignirent à s'exiler. Il fut condamné par contumace, déchu de ses droits civils et condamné à mort. En raison de cette déchéance, Fillan s'enfuit en Ithri'Vaan, à Thaar, pour plusieurs années. C'est durant ces quelques années qu'Eskevar résida à la Cour à Diantra, auprès de sa mère et où il fit l’apprentissage des langues, des sciences et de tout ce que requière une bonne éducation. A l’âge de neuf ans, son père et seigneur, enfin pardonné et de retour à Diantra, le fit mander auprès de lui. Et ce, dans le but d’en faire son héritier et de préparer sa succession, son premier fils étant mort.
Dans Miradelphia, et depuis l'arrivée des premiers hommes et la création de la chevalerie, les chevaliers de Diantra lors des tournois, devaient présenter leurs armes afin de s’identifier. Ils étaient assistés en cela par leurs écuyer, jeune homme chargé de tenir leur écu armorié, mais également de l’équipement du chevalier et de son cheval, et il apprenait le métier de chevalier à partir de l’âge de douze ans. Les familles nobles guident le petit peuple à travers les périodes de paix et de conflits depuis des milliers d’années. Elles tirent une grande fierté de leur irréprochable sens de l’honneur ainsi que de leur maîtrise des arts de la diplomatie et de la guerre.
Eskevar fut ainsi placé comme page dans l’une des maisons nobles d'Helderion. Il y gravit peu à peu tous les degrés de l’éducation qui visait à faire de lui un guerrier. En tant que page il apprit à s’occuper des chevaux, à servir Dame Joyeuse, la dame du château et suivant, en compagnie des autres pages, un entrainement équestre, apprenant à chasser et se frottant déjà au dur métier des armes. Malgré tout Eskevar était un personnage solitaire et atteint d’une profonde mélancolie. Il ne montrait alors que peu de goût pour les armes mais était un jeune homme studieux. Il avait appris à lire très jeune et appréciait la compagnie des hommes de savoir, ce qui lui valait de temps à autres les railleries des pages et écuyers du domaine, qui voyait en lui un rêveur. Alors que son père commençait à s’inquiéter des capacités martiales de son héritier, c'est vers l’âge de 11 ans que l’une de ses lectures semble l’avoir subitement décidé à devenir un combattant. Il se présenta un matin au maître d’arme: Diarmaid MacAonghas, pour parfaire avec assiduité sa formation dans le métier des armes.
Il montra alors de bonnes aptitudes au maniement des armes comme la plupart de ses camarades, mais se découvrit un réel talent pour l'épée et l'arc, devenant un archer plutôt habile et un bretteur de réel talent. Vers 12 ans il passa écuyer au service d'un chevalier et s’évertua dès lors à aider celui-ci aux tournois et à la guerre, ayant le privilège de lui porter son écu.
Estimant sa formation achevée et le royaume un peu trop calme pour endurcir son héritier qui venait d'être adoubé chevalier, son père le fit enrôler quelques années plus tard au sein d'une compagnie de mercenaires de la cité d'Oësgard. Compagnie commandée par Paros de Mantarys. Munie d'un pécule conséquent et de quelques vêtements, il entrait ainsi chez les Puinés d'Oësgard, accompagné des conseils de son père : "Marches avec eux, manges avec eux, bats-toi dans leurs rangs, et regarde de tous tes yeux". S'occupant essentiellement de l'équipement et des montures des soldats, il partit ainsi à la découverte des nombreux peuples et cultures de Miradelphia. Sous la tutelle des soldats il y apprit la langue commune et le maniement des armes comme la pique, l'arbalète, l'arc ou l'épée pour lesquels il développait déjà des aptitudes particulières. Il vécut sa première grande Bataille dans la plaine d’Alonna, voilà maintenant deux ans, à l'âge de 18 ans. Il y retrouva son père et une partie du ban d'Helderion, accompagnant l’Ost Royal tandis que lui même avait déjà rallié la ville d'Alonna afin de participer à sa défense. C’est durant cette bataille contre les drows que son père trouva la mort, faisant d’Eskevar le nouveau sire d’Helderion.
Eskevar s’éveilla, couvert de contusions, le dos et les épaules meurtris... Il ne sentait plus ses membres, et son torse n’était plus qu’une immense douleur. Il tenta de pousser un cri, mais ne put rien articuler. Il voulut bouger la tête, mais son cou ne lui obéissait pas. Cherchant alors à saisir son épée, il ne put remuer le bras. " En ai-je seulement encore un ? " Il regarda autour de lui et parvint à se relever au prix douloureux efforts, puis à ramassé son écu et Crucifère, son épée, et partit en quête des siens. Josias, son écuyer ? Était-il encore en vie ? Ce n’était pas son cheval, dont il apercevait la carcasse, qui allait l’aider à le retrouver. L’animal s’était vidé de ses entrailles. Au-dessus de son ventre bourdonnaient autant de mouches qu’une nuit comptait d’étoiles. Il irait donc à pied. Mais vers où ? Et vers qui ?
Où qu’il regardât, il ne voyait que des cadavres, de chevaux, de chevaliers, d’archers, d’arbalétriers, de piquiers et de paysans, dans leur tenue de lin grossier, venus mourir ici pour gagner trois sous. Leurs tuniques dépareillées, sales, souillés de poussière et de sang, se confondaient avec la terre, qu’ils recouvraient d’un sinistre linceul. Eskevar était incapable de dire où finissait le cadavre qu’il avait sous les yeux, et où commençait celui dont il apercevait, un peu plus loin, un morceau de jambe. On aurait dit un seul mort, immense amas de chairs pourrissantes étalé sur une bonne demi-lieue. Restait à s’orienter. Reconnaissait-il les lieux ? Quelle était cette prairie, où poussaient quelques rares brins d’herbes, secs et drus, et où s’échelonnaient de maigres buissons, brûlés par le soleil ?
C’était la prairie d’Alonna. La veille à l’aube, Eskevar s’y tenait, nerveux, figé sur sa selle telle une statue de marbre, alors que les roturiers s'affairaient autour de lui. Une légère bruine avait commencé à tomber, humidifiant l'atmosphère et transformant la chaleur en une agréable fraicheur d’été. A cet instant, le jeune chevalier se demandait ce qu'il faisait à cet endroit, tout était flou et indistinct, du trajet qu'il avait accompli depuis son adoubement à des lieux de sa terre natale de Hautval jusqu'à cette prairie située si loin de tout. L'exaltation du combat approchant avait cédé la place à un vide pur et simple dans son esprit et le jeune homme n'avait à présent qu'un vague souvenir de la manière dont il s'était engagé dans ce combat. La seule chose qu’il savait, c’est que la victoire avait eu un prix lourd. Une larme coula, amère, le long de sa joue.
Désormais seigneur d'Helderion, Eskevar fit route vers ses terres. Il donna rapidement son allégeance au baron et pris ses fonctions. C'est seulement quelques mois plus tard, que la Rébellion des Barons commença, plongeant le royaume tout entier dans le chaos. Bien qu'hostile aux réformes et aux idées du Roi, Eskevar refusa la nomination d'un homme de sa parenté, Audoin d'Olyssea, sur le trône de Hautval. Le jeune godelureau y avait été placé par les barons félons d'Ancenis et d'Olyssea, qui avaient volontairement tenus à l'écart Eskevar en raison de son ascendance et de sa conception hors-mariage, et ce en dépit de ses droits et de sa primeur dans la ligne de succession. Au mois de Karfïas, Eskevar, surnommé Bois-de-Cerf en raison de son emblème (un cerf bondissant) et de son casque (qui arbore lui-même des andouillers), quitte son château et se précipite vers la capitale des highlands (montagnes d'Helderion), où il convoque les chefs de clans héldirois à "une grande partie de chasse". Eskevar gagne la confiance des clans en comprenant la nécessité de traiter chaque Highlander comme un gentilhomme susceptible à qui l'allégeance envers son chef et le clan, avec son étiquette et ses préséances, importe davantage qu'une adhésion, secondaire au Roi. Il y proclame Charles de Hautval comme "leur baron légitime" et soulève le vieil étendard hautvalois sur le sommet de la colline de Haurfond, avec moins de cinq cents hommes à ses côtés. La proclamation d'Eskevar forme une alliance des clans héldirois et des hautvalois du nord, qui accourent rapidement de toutes les parties de Hautval. Les mouvements des montagnards sont connus, mais lorsque l'Ost héldirois se présente aux portes de Hautval, c'est un choc : on ne les pensaient pas aussi nombreux, plus de cinq mille, ni aussi près de la ville. Déjà un mouvement de panique gagne la frontière nord de la cité, et la populace migre rapidement vers le sud. Après un face à face tendu, le gouverneur de Hautval choisit de se rendre à Eskevar (qui c'était introduit dans le château de la garnison auparavant, la nuit, accompagné d'une dizaine de compagnons, et avait réussi à saboter la réserve de vivre de la garnison pour qu'elle ne puisse pas tenir un siège). Ce dernier persuade les anciens fidèles d'Audoin d'Olyssea de se rallier à lui sous promesse de pardon et décide de porter secours au roi, à Diantra.
C'est devant les murs de la capitale qu'il rejoint l'armée royale commandée par le Sénéchal de Sephren. L'armée hautvaloise, qui compte alors plus de dix mille hommes grâce aux ralliement successifs, offre un renfort inattendu aux troupes loyalistes et leur permettent de commencer le siège de la cité. Lorsque l'assaut est ordonné, les troupes loyalistes se préparent à attaquer la ville en quatre points différents et Eskevar reçoit du sénéchal en personne l'ordre de diriger l'assaut Nord : le plus important. Il ne s'agit en fait que d'une diversion, qui permettra néanmoins, grâce à l'intervention de soldats loyalistes sous le commandement de Johan Reihart (Maître de l'ordre de la Rose Noire), réfugiés dans les égouts lors du premier siège et qui prendront la porte à revers, de pénétrer dans la ville. C'est durant la bataille qu'Eskevar acquiert un certain renom, faisant honneur à la chevalerie en ne s'adonnant pas au massacre généralisé et en sauvant la fine fleur des gens de bien qui s'était opposés à lui, il y gagne le surnom d'"Eskevar le Bon".
De retour dans sa contré natale, les nobles de Hautval réunis le proclame Protecteur du Val et lui accorde la régence à titre officieux, puisque ni le roi ni le duc d'Erac ne l'ont nommés à ce poste. Toutefois le temps passe, et le roi comme le duc, réunis en une même personne à travers celle de Trystan Fiiram, laissent faire les choses, faisant valeur d'accord tacite. C'est lors du grand Tournoi Royal de Diantra que le destin du jeune chevalier s'emballera. Blessé dans une joute improvisée avec le chevalier d'Ivrey, avec qui il nouera une profonde amitié, Eskevar ne participe pas au tournoi, mais il insiste pour rencontrer le roi. A la suite de leur entretien, ce dernier décide de le nommer officiellement baron.
Lors des semaines qui suivent, Eskevar recrute une compagnie de mercenaires parmi les prisonniers rebelles et leur promet le pardon en échange de leur engagement. La Compagnie Stygienne fait ensuite route vers Oësgard, où elle aide à pacifier la région et restaurer le pouvoir du Régent, Egmont de Syliana. Mais les deux hommes ne s'entendent guère, et une fois les honoraires payés, la compagnie prend le chemin du retour en direction de Hautval. Là, Eskevar entreprend une série de réformes judiciaires, économiques et militaires et prend le nom de Fergus de Hautval, à consonance montagnarde moins marquée, afin de se faire mieux accepté de ses sujets hautvalois.
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Ancien
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Mar 26 Avr 2011 - 13:52 | |
| Ça en est où, de ces màj, Fergus ? ^^ |
| | | Le Vaisseau de la Voilée
Ancien
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] Lun 11 Juil 2011 - 21:05 | |
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| Sujet: Re: Fergus de Hautval [Baron de Hautval][Validé] | |
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