Aivân Pajari [Vagabonde][Validée]

Nom/Prénom :Aivân Pajari
Âge :22 ans
Sexe :Femme
Race :Humaine
Particularité :A apprit à manier l'épée.

Alignement :Bon
Métier :Demoiselle errante à la recherche d'un employeur?
Classe d'arme : Corps à corps

Équipement :Une épée courte, un peu usée par le temps, une vielle cotte de maille en loque ayant appartenu à son père sous un gilet de cuir bouilli, une bourse de plus en plus plate ainsi qu'une paire de botte usée jusqu'à la semelle, voilà tout ce que Aivân a pu garder de son défunt père!

Description physique :
Aivân est une jeune fille assez sauvage. Son apparence n'est que le reflet de cette personnalité méfiante, et le surnom de "chat sauvage" semble tout à fait approprié. Cette jeune femme ne mesure pas plus d'un mètre soixante-dix, mais sa carrure musclée pour une simple femme la rend tout de suite plus intimidante, sans pour autant être dépourvue de grâce féminine, loin de là. Car ses muscles ne sont pas trop apparents, une forme peut-être un peu plus prononcée de-ci, de-là, ses abdominaux solides, sans doute. Sa poigne est puissante et ferme pour tenir son épée, comme on le lui a apprit dans son petit village perdu au fin fond de nulle part. Sinon, pour revenir à un aspect plus basique, la demoiselle a de courts cheveux châtins, retenus par un lien de cuir sur son front, sur une peau hâlée par le soleil et le travail en extérieur. Ses yeux sont d'un vert turquoise qui tranche violemment avec son teint. Son corps est relativement bien proportionné, et de toute façon, ce n'est pas comme si elle attachait une quelconque importance à sa beauté physique.

Depuis son départ de son village natal, à la frontière de Serramire pour être plus précis, la donzelle se promène en tunique de vieux tissu brun, sur une cotte de maille partant en lambeaux, vu qu'elle n'a vraiment pas de quoi s'en payer une nouvelle avec le pauvre pécule qu'a pu lui léguer son père. Elle arbore aussi des braies éliminées, rentrées dans des bottes grossièrement fermées sur sa cheville fine et le bas de ses mollets. Egalement, des mitaines passablement éliminés de coton bleu nuit protègent ses mains des cals et autres menus soucis d'une vie de voyage sans le sou.

Description mentale :
Bon, c'est sans doute assez prévisible, mais vous vous doutez bien qu'Aivân n'est pas une petite princesse maniérée de la cour, loin de là. Certaines personnes auraient même plutôt tendance à l'assimiler à un homme ou une bête sauvage. Car on est très loin de la demoiselle délicate ou timide dont le père cherche à protéger la dot et la vertu. Ceci, cette demoiselle s'en occupe très bien elle même. Elevée dans un cadre relativement "pittoresque" diront nous, composé d'anciens truants exilés reconvertis en "paisibles" fermiers ou artisants, sa mentalités fut fortement influencée par ces êtres un peu en marge de la société pour avoir suivi une éthique qui leur était propre. Ainsi, elle n'hésite pas à jurer comme le pire des meneurs de mûles ou lancer une bonne bagarre comme un véritable ivrogne passablement fait. Néanmoins, au-delà de ces quelques travers répréhensibles, la jeune fille a su se bâtir une véritable éthique de vie, basée sur le combat à l'épée, décidément une excellente source de morale et de réflexion. Aivân ne frappera jamais un homme à terre ou par derrière de sa lame, mais avec le poing, pour s'assurer qu'il ne la frappera pas ensuite. Aivân ne démarrera pas un combat sans motif valable tel qu'une provocation quant à ses capacités ou son sexe, ou encore une menace à l'encontre de plus faible qu'elle. En gros, il s'agit d'une jeune femme un peu atypique, mais guère méchante, tant qu'on ne la taquinait pas trop...

Aivân a aussi une certaine affinité avec les animaux, qu'elle chérit, davantage qu'avec les humains, dont elle se méfie comme de la peste. Avoir pu observer les pires travers de l'homme au cours de son enfance avait suffit à lui faire comprendre que, non, le monde n'était pas tout rose, et que les pires criminels n'étaient pas forcément les drows... D'où sa réputation de chat sauvage.

De manière générale, on peut dire qu'elle n'a pas froid aux yeux. Sa ténacité s'apprente parfois à de l'obstination alliénée, puisqu'elle se refuse à abandonner tant que tout espoir n'a pas été effacé, fut-il presque nul. De même, elle ne respecte guère que ceux qui ont s'en montrer digne à ses yeux, ce qui risque de la mener à plusieurs conflits avec ses supérieurs. On peut la penser tête brûlée, mais cela serait exagérer un trait de caractère. Elle est simplement fonceuse, et la stratégie à ses yeux peut avoir des allures de langue étrangère. Enfin, jamais Aivân ne laissera une personne du petit peuple se faire écraser par un seigneur, quel qu'il fut, si la raison n'en était pas valable. Elle méprise dans leur globalité ces noble qui se croient tout permis, mais encore plus ceux qui ploient sans oser leur dires leur quatre vérités. Mais elle a grandit ainsi et cette manière de penser lui semble parfaitement naturelle.

Histoire :
Aivân est née dans le petit village de Tiercoven, plus communément nommé par ses habitants "Trousse-manants", ce qui est relativement explicite. Cet endroit est entièrement peuplé de la pire racaille que le royaume humain n'a pas daigné pendre ou exécuter de manière plus imaginative au cours du dernier siècle, et peut-être même d'encore avant. On trouve de tout dans ce petit village sale aux maisons branlantes: du voleur récidiviste avec ses deux moignons parvenu à s'évader au grand héritier... déshérité et déshonnoré.

Médart Pajari était l'un de ces pauvres manants pris dans les affres de la vie, si ce n'est qu'il avait eu l'honneur de servir dans l'armée royale. Mais suite à un affrontement violent dans une taverne où il fut grièvement blessé et amputé du pied gauche, on le congédia gentiment en lui demandant de retourner d'où il venait. Si encore il n'avait pas eu tant de dettes après avoir joué aux dés... Sachant de toute manière qu'il ne serait le bienvenu nulle part coursé par ses détracteurs et autres ripoux, notamment ses anciens camarades dans la garde, il prit la poudre d'escampette droit vers la frontière Sud de Serramire, réputée dangereuse car plus proche du territoire drow, et surtout, en pleine forêt. Pendant quelques années, il erra ainsi le long de la limite du royaume, avant de tomber sur Tiercoven, où on l'accueillit à bras ouvert. A l'époque, ce n'était guère plus qu'un rassemblement de huttes misérables, une sorte de mort lente pour ces membres du petit peuple en quête de salut loin des guerres de pouvoir. Il travailla dur pour former les hommes, puis bientôt des femmes face au manque de bras, aux rudiments du combat, car il leur fallait régulièrement se défendre face aux pillards qui traversaient la région, sans compter les drow. Combien de fois les sombres avaient-ils rasé cet endroit et emmené des dizaines d'esclaves à leur suite? Nul ne le savait vraiment.

C'est dans ce contexte pour le moins bancal qu'arriva un beau jour une jeune femme pour le moins désorientée. Il ne lui aurait fallut que quelques instants de plus pour se faire impotoyablement violer et détrousser, si Médart n'était pas tombé sous son charme comme le pauvre fou qu'il était. Il lui offrit le gîte et le couvert, enfin le maigre confort dont il disposait. La jeune femme se nommait Aélie de Cardis, héritière d'une vieille famille noble aujourd'hui évincée depuis près de cent ans. Pour avoir forniqué avec un petit palfrenier fort galant, son père l'avait répudiée et chassée avec pour seul vêtement une robe de servante. Elle ne devait sa survie qu'à sa proximité de Tiercoven.

Aélie s'installa donc au village, contrainte d'abandonner ses habitudes de petite fille choyée (elle n'avait que seize ans) pour s'adapter à la rude loi de la survie et du braconnage, ainsi qu'à cette toute nouvelle liberté. Ici, personne ne lui reprocherait de se lier intimement avec un inconnu, pas plus que cet inconnu ne serait poursuivit s'il venait à l'assassiner ensuite. Faute de mieux, elle choisit donc de se lier avec Médart et l'épousa de manière fort simple (en fait, il leur suffit de forniquer joyeusement).

Deux ans plus tard naquit la petite Aivân, boule d'énergie ambulante et quatrième naissance du village qui commençait lentement à bâtir les ébauches d'une société plus civilisée. Faute d'aller à l'école, les enseignements de son père à l'épée lui servirent d'éducation. En effet, sa mère avait contracté une étrange infection peu après sa naissance, sans doute à cause de son affaiblissement physique. Alors que sa fille avait cinq ans, la jeune femme ne pouvait plus quitter le lit, prise de fièvre et de crises de délire très régulièrement. On finit par la qualifier de folle et elle mourrut un an plus tard, persuadée d'être la nouvelle reine du monde.

Médart poursuivit donc l'éducation rustique de sa petite fille, laquelle ne fut pas véritablement affectée par la mort de cette mère qui ne le reconnaissait de toute façon plus. Elle grandit vite et se renforça à la même allure, luttant dans la boue comme un vrai garçon face à ceux qui lui cherchaient des noises. Il n'y avait pas de véritables liens de complicité entre les habitants, on ne formait donc pas de grandes amitiés solides, et très souvent des conflits éclataient. De plus, la vie rude ne permettait pas que l'on s'apitoient les uns sur les autres, la mort planait trop souvent autour du village. De nombreux enfants ne dépassaient pas les premier mois, et rares étaient ceux qui passaient le cap des dix ans. Par chance, Aivân résista aux affres du temps et de la maladie, quoique passant bien proche de la mort au cours d'une épidémie virulente.

Finalement, Médart mourru à son tour, âgé de cinquante-trois ans, au cours d'une nuit relativement froide. Sa fille l'enterra sans plus de sentiments qu'ils n'avaient enterrés sa mère des années plus tôt. Elle fit ensuite ses bagages, ou plutôt se prépara un baluchon de vivres, un pierre à aiguiser et un manteau troué, ainsi que la bourse de la famille et quitta le village sans un regard en arrière. Son but: rejoindre le royaume humain afin d'entrer dans une armée régulière et faire usage de son seul talent à défaut de vivre en vagabonde...

PS: je ne sais pas si le personnage convient, étant donné que j'ai aussi créé un lieu un peu sur un coup de tête sans demander à personne... Mais dites-le!
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Alors…

Viens à cette lecture deux questionnements…

D’abord, pour le lieu, je ne pense pas qu’en soit, ça soit gênant, ce peut-être de toute manière qu’une image, cette idée que la racaille de la pire espèce s’y rassemble, enfin, en tout cas, pas toute… Sinon, ça serait dur de voir cette communauté évoluée, et on aurait eu tôt fait de s’en débarrasser… Bref !
Mon souci surtout, c’est en termes de géographie.
A la lecture de ton histoire, je n’arrive pas à placer correctement ton village… Tu parles du Sud de Serramire, de la frontière du royaume, et d’une zone fortement touchée régulièrement par des petites incursions et attaques drows … Si je résume ce que j’ai relevé.
Donc, pour savoir… Tu parles de Serramire en territoire (ce qui exclurait les territoires vassaux), ou en duché (ce qui inclut les baronnies et comté) ?
Dans le premier cas, le souci c’est que tu n’es pas à la frontière du territoire humain, et les drows auraient plus tendance à taper Oësgard, Alonna et Odélian, qui se trouvent en première ligne, que Serramire.
Dans le second cas, le souci c’est que c’est Odelian, et que ce territoire est en pleine, à la lisière de la Forêt, d’après son BG, donc ça exclut les forêts dont tu parles en disant là où il va.

Autrement… Pour le métier, je ne comprends pas…
Tu parles de demoiselle errante cherchant un employeur, et à la fin de ton récit, tu parles de vouloir entrer dans une armée régulière… D’ailleurs, au vue du physique, elle a très peu de chance de réussir, mais après, ça c’est son problème…
Mon souci là-dessus, c’est que je vois mal mettre cela… Donc soit tu ne mets rien pour l’heure, et tu t’arrangeras avec les administrateurs au moment du changement… Soit tu mets vagabonde, provisoirement… C’est dans l’état actuel les seules possibilités viable que j’vois.

Pour els questions géographiques, je suis un peu en peine de répondre, puisque j\'ai énormément de mal à retrouver une carte claire... La dernière que j\'ai vue était un peu floue, de mon point de vue, je vais essayer de la retrouver et de tirer ça au clair...

Quant à l\'emploi, pour le moment, elle n\'est en effet qu\'une vagabonde, avec, dans son ignorance, l\'objectif de faire partie d\'une armée, comme son père, son seul modèle respectable...

...Voilà..

J\'éditerais ds que j\'aurais mit la main sur la carte...

EDIT: Donc, effectivement, j\'ai eu un petit soucis de lecture de carte... (moi et mon orientation...)

Spoiler:

Spoiler:

Elle ne manque pas de clarté, d'après moi... Juste que tu dois considérer Odélian à la lisière de Aduram...

Si tu as des questions, n'hésite pas... J'peux t'y aider :)

Carte proposée, donc, mais j'aimerais tout de même mettre fin à l'un de mes doutes: c'est bien de la forêt dans ce coin-là?

Dans ce coin là, oui, c'est de la forêt... Ensuite, au vue de la population dont tu parles, de la petite taille de cette communauté, j'vois pas ce qui serait dérangeant à le placer là...

Donc je valide, tu connais le chemin :)

Code:

[Métier & Classe] : Vagabonde

[Âge & Sexe] : 22 ans & Féminin

[Classe d'arme] : Corps à corps

[Alignement] : Bon