Cosme d'Amias [Prince de Thaar]

Nom/Prénom : Palior Cosimo
Âge : 16 ans
Sexe : masculin
Race : demi-drow

Particularité : Cosimo se fait toujours accompagné d'un animal de compagnie, un petit singe à la fourrure noir et au visage argenté, portant le nom de l'un de ses conseillers, cadeau du régent d'Ydril, Adhémar de Systolie, et qui se tient perché sur son épaule.

Alignement : neutre
Métier : Prince de Thaar
Classe d'arme : Corps à corps / Magie

Équipement :
La cité de Thaar s'est érigée avec le consentement des drows. Sous la bannière des sombres, en retrait et dans l'ombre, les humains exploités ont bâtit la grande ville fortifiée à la sueur de leurs fronts. Elle est devenue avec le temps la principale ville de la confédération des Châtellenies, sous l'hégémonie des drow et son activité portuaire favorise le commerce avec la péninsule humaine. La cité possède un grand port, construit dans un site naturel aux eaux profondes, dans la Baie des Murmures. Sa réputation de port accueillant, alliée à la diversité de ses marchés -capables de traiter à peu près toutes les cargaisons- y attirent de nombreux marchands venus de toutes les régions de Miradelphia.
Le territoire de Thaar est divisé en plusieurs petites châtellenies dont chacune est sous la tutelle de la cité portuaire. Bien que bénéficiant d'une relative indépendance, la cité de Thaar c'est érigée avec le consentement des drows, qui garde un œil sur les affaires de la cité au moyen d'une petite garnison sombre entretenue entres ses murs et chargée de rappelée aux habitants et au prince à qui ils doivent leur toute aussi relative liberté.
En l'absence d'une menace extérieure susceptible d'unir les principales cités; Naelis, Sol'Dorn et Thaar ou d'un chef véritablement charismatique, l'Ithri'Vaan est très fragmentée. Une foule de petites châtellenies indépendantes se sont constitués autour des trois grandes cités. Elles sont presque constamment en guerre ; les unes contre les autres.

Description physique :
Cosimo est né avec un œil d'un bleu sombre et l'autre d'un vert brillant, mais les chanteurs disent que cette anomalie ne fait qu'accentuer encore sa beauté, qui est la plus grande de son temps : c'est un jeune garçon svelte et élégant, fin à la taille et au port altier. Il a les cheveux noir de jais, avec une mèche argent, qu'il porte très longs et savamment tressés selon des rites et des codes ancestraux propres aux habitants de Thaar. Il a le visage en forme de cœur, des lèvres plantureuses. Une petite fossette vient fendre son menton et ses yeux différents sont étrangement larges et espiègles. On y peut lire sa soif d’apprentissage et de curiosité, tout comme son ambition.
N’ayant pas encore passé son stade adulte, il a encore les traits fins de l’enfance dessinés sur son visage. Il ressemble peu à ses frères ou aux autres membres de la famille princière malgré qu’il ait un petit air de ceux-ci. Sa musculature peu développée s’améliore grâce à ses entraînements dessinant petit à petit un corps fin et athlétique. Des drows, Cosimo n'a pour le moment hériter qu'une paire d'oreilles effilées et d'un reflet rougeâtre dans ses yeux lorsqu'il déchaine sa colère. Sa peau n'est d'ailleurs pas aussi pâle que celle des demis en général.
En général, Cosimo se tient bien droit, digne, le menton relevé, sans pour autant afficher un air supérieur. Il passe simplement pour quelqu’un de fier, sachant ce qu’il fait et doit faire. Son masque est en permanence déposé sur son visage. Un sourire aimable, un regard intelligent, le rire facile. Très charismatique, le jeune prince est beau et élégant, il a l’air avenant, et on n’hésite pas à l’approcher ou à lui parler car de manière général, il inspire la sympathie.

Cosimo porte la marque princière : une barre violette qui barre sa lèvre inférieure et qui rappel quel est son rang.

Description mentale :
Bien que très jeune, le prince Cosimo est un personnage plutôt complexe. Il faut tout d'abord préciser qu’il possède deux visages. Il a sa personnalité, la véritable, celle construite par les ans, et ce qu’il aime appeler son masque, la personnalité qu’il affiche en public, que lui-même a fabriqué. Le terme « public » est un terme assez large puisqu'il se restreint ici à la Cour de Thaar, les marchands et diplomates étrangers, le prince ne s'abaisse pas à parler à la gueuserie.
Lorsqu'il adopte une attitude princière, Cosimo est un homme droit, juste, agréable et sympathique, qui aime s’amuser. Il sait se faire aimé et faire croire qu’il aime. Lorsqu’il est masqué, le premier fils de Livio ne peut paraître que aimable, avenant, et sincère, qui que soit son interlocuteur.
Cependant, derrière ce masque, le véritable Cosimo est tout autre. C’est une personne pour qui rien ne compte excepter lui-même et ses desseins. Rien ne peut l’empêcher d’atteindre son objectif, même pas le fait de tuer une personne, en dernier recours. Il a la folie des grandeurs, héritée de sa mère Olath et sait la dissimuler. De son père, homme soucieux, perdu dans son monde et froid comme la glace, il a apprit l’autorité et se vit confier la sagesse et le savoir ; de sa mère, Olath, il prit goût pour la lecture et les arts et l’on dit qu’il versa dans la pratique de la magie noire. Elle l’investit aussi de sa volonté de réussir à tout prix, et d’une soif prononcée de gloire et de grandeur.


Histoire :
En ce temps-là, le ciel était si bas qu’aucun homme n’osait se dresser de toute sa taille. Cependant, il y avait la vie, il y avait des désirs et des fêtes. Et si l’on attendait jamais le meilleur en ce monde, on espérait chaque jour échapper au pire.
La région toute entière appartenait alors à un même seigneur. Il était l’héritier d’une longue lignée de princes, une lignée vieille de près de trois cents ans.
Ce n’était pas, loin s’en faut, l’un des personnages les plus puissants d’Ithri’Vaan. Entre le Puy d’Elda, la plaine et la mer, il y avait des dizaines de domaines presque aussi puissants que le sien, des princes et des tyrans qui régnaient sur autant de châtellenies. Il possédait seulement Thaar et une douzaine de domaines autour. Au dessus de lui et ses pairs, il y avait le Conseil, et au dessus des Meneurs, les Obock Senger de Yutar du Puy et plus haut encore, beaucoup plus haut, au voisinage des dieux, il y avait le Valuk d’I’Renor Che’el : le roi de la cité sombre. Mais les gens de Thaar ne regardaient pas si haut. Pour eux, « leur » prince était déjà un personnage considérable.
Ils étaient si nombreux, chaque matin, à prendre le chemin de sa chambre pour attendre son réveil, se pressant dans la grande salle qui mène aux appartements de son altesse pour avoir seulement le privilège d'assister, de loin bien souvent, au lever du Prince. Lorsque celui-ci paraissait, ils l’accueillaient par cent formules de vœux, à voix haute à voix basse, cacophonie qui accompagnait chacun de ses pas.
En rentrant chez eux, plus tard dans la journée, ces courtisans, nobles et marchands de renom ou de quelque fortune, disaient à leurs épouses : « ce matin, j’ai vu la main du prince. » Non pas : « J’ai baisé la main… » Cela, on le faisait, certes, et en public, mais on avait pudeur à le dire. Non plus : « J’ai vu le prince » - parole prétentieuse, comme s’il s’agissait d’une rencontre entre deux personnages de rang égal ! Non, « J’ai vu la main du prince », telle était l’expression consacrée.
Aucune autre main n’avait autant d’importance. La main des dieux et celle du Roi des sombres ne prodiguaient que les calamités globales ; c’est la main du prince qui répandait les malheurs quotidiens. Et aussi, parfois, des miettes de bonheur.
Dans le parler d’Ithri’Vaan, le même mot désignait parfois la main et la gifle. Que de seigneurs en avaient fait un symbole de puissance et un instrument de gouvernement. Quand ils devisaient entre eux, loin des oreilles de leurs sujets, un adage revenait dans leur bouche : « Il faut qu’un gueux ait toujours une gifle près de la nuque » ; voulant dire qu’on doit constamment le faire vivre dans la crainte, l’épaule basse. Souvent, d’ailleurs, « gifle » n’était qu’un raccourci pour dire « fers », « fouet », « corvées »…
Aucun seigneur n’était sanctionné pour avoir malmené ses sujets ; si, quelques rares fois, des autorités supérieures lui en tenaient rigueur, c’est qu’elles étaient résolues à le perdre pour de tout autres raisons, et qu’elles cherchaient le moindre prétexte pour l’accabler. On était depuis des siècles sous le règne de l’arbitraire, et si jamais il y avait eu jadis un âge d’équité, plus personne n’en avait gardé le souvenir.
Lorsqu’on avait la chance d’avoir un maître moins avide, moins cruel que les autres, on s’estimait privilégié, et on remerciait les dieux d’avoir montré tant de sollicitude, comme si on les jugeait incapables de faire mieux.
C’était le cas de Thaar ; Je me souviens d’avoir été surpris, et plus d’une fois indigné, par la manière affectueuse dont certains courtisans évoquaient ce prince et son règne. Il est vrai, disaient-ils, qu’il donnait volontiers sa main à baiser, et que, de temps à autre, il assenait à l’un de ses nobles une gifle sonore, mais ce n’était jamais une vexation gratuite ; comme c’était lui qui rendait justice en son domaine, et que tous les différends – entres frères, entres voisins, entre mari et femme – se réglaient devant lui, le prince avait l’habitude d’écouter les plaignants, ensuite quelques témoins, avant de proposer un arrangement ; les parties étaient alors sommées de s’y conformer, et de se réconcilier séance tenante par les embrassades coutumières ; si quelqu’un s’entêtait, la gifle princière intervenait en argument ultime.
Ce prince se nommait Cosimo. Cosimo Palior, de la maison de Circo le Second. Si vous êtes de Thaar ou d’Ithri’Vaan, vous connaissez forcément son nom.
Il était né au Palais des Plaisirs par une journée d’été claire et clémente, et il était LE Noble de Sang par excellence. Sa famille gouvernait depuis des temps immémoriaux et sous la tutelle des drows, leur suprématie n’avait jamais été remise en question …
Son père se nommait Violantino, deuxième du nom, et les dieux seuls savent quel sentiment d’égarement l’avait poussé à s'unir avec la dame sombre Olath Drathir, servante d’Isten à Thaar. Une drow de basse extraction au Puy, investie d'une volonté de réussir à tout prix, et d’une soif prononcée de gloire et de grandeur. Certains proclament que c’est sa beauté qui poussa le seigneur de Thaar à s'unir avec Olath. Mais d’autres, parmi les plus proches conseillers du prince, murmurent que c’est par magie que la sombre s’empara du cœur de Violantino, et que les drows avaient planifié cela depuis longtemps pour affermir encore un peu plus leur emprise sur la cité. Quoi de mieux qu'un héritier en partie issu de leur race, élevé et façonné par l'une des leurs pour d'avantage contrôler Thaar ? De toute évidence, elle était assoiffée de pouvoir, mais Violantino n’entendait pas les protestations de ses sujets, qu’il congédiait dès qu’ils faisaient mine de se plaindre. En vérité, Olath pensait ainsi s'attirer les bonnes grâces du Triumvir en renforçant le pouvoir des drows sur Thaar, et bien qu'elle s'attira leur souverain mépris pour s'être unie avec un simple... humain, ils y trouvèrent une certaine utilité.

C’est au cœur de cet écheveau de pouvoirs et de courtisans que naquit Cosimo, le fils de Violantino et d'Olath. Là ou toute rencontre s'assujettissait à des codes et des préséances. Et où chacun cherchait à augmenter ses prérogatives en veillant à ce qu'aucun
autre ne s'élève au-dessus des siennes, on s'épiait et se jalousait. De sa toute petite enfance, Cosimo gardait le souvenir de tissus chatoyants, d’or et de joyaux étincelants, vivant toujours dans l’opulence. Rares étaient les Nobles à avoir connu autant de richesses que lui. Afin qu’il soit à même d’endosser la noble destinée que charriaient ses veines, et dans l’esprit de l’éducation qu’avait lui-même reçut son géniteur, ses parents le confièrent aux soins de précepteurs qui prirent en charge son éducation. Ainsi, dès son âge le plus tendre, Cosimo fut endoctriné de principes rigoureux, qui l’ancrèrent dans les mœurs de sa condition. Ses dispositions pour la magie se révélèrent très tôt, alors que Cosimo n’était âgé que de huit ans, et c'est sa mère qui prit personnellement en main son éducation de jeune sorcier, l'initiant aux sombres arcanes de son peuple.
Docile et révérencieux, il exauçait les moindres désirs de ses précepteurs, se conformait aux moindres attentes portées à son égard. Apprentissage des codes sociaux, initiation aux différentes facettes de l’art tel que le chant ou la danse... Cosimo se livrait à chaque discipline avec zèle et persévérance. Ainsi cherchait-il éperdument à recueillir l’estime de ses parents, principalement de son père, qui se montrait peu affable en matière de compliment comme d’amour paternel.

À l’aube de sa seizième année, Cosimo avait tout d’un jeune homme de haute extraction. Sa stature altière, son maintien impérieux, ses traits d’esprit et son érudition, tout en lui avait été façonné d’une main de maître. Le précieux héritier était fin prêt à prendre la relève et après la mort de son père, dans le naufrage de sa galère, la Cavalière de l'orage, en vue des côtes de Thaar, il réaffirma aussitôt son allégeance au Puy d'Elda avant de monter sur le trône, secondés de ses conseillers, frères et sœurs, tous issus de secondes unions.

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Comment trouves-tu le forum ? : Toujours aussi beau !
Comment as-tu connu le forum ? : Nouveau DC d'Eskevar Helderion
Crédit avatar et signature (lien vers l'image d'origine et nom de l'artiste dans la mesure du possible) : "Opal Child" d'Olivier Ponsonnet (Merci l'Illu !)