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 [bal]L'invitation des dames

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Lucrèce d'Uberwald
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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeMer 25 Aoû 2010 - 16:50

Nous sommes le second soir. Ce soir les dames sont à l'honneur et les hommes ne peuvent refuser les invitations des dames. Bien entendu certains seront plus demandés que d'autres mais cela est la règle du jeu car après tout,il y a des hommes bien plus charismatique que d'autres et qui attirent les femmes comme des abeilles.
Ce soir, l'identité des convives est connu. Plus de masques, plus de faux semblants. Les idylles de la veille n'ont plus lieu d'être et tout le monde doit reprendre sa place s'il ne veut pas déshonorer son nom et sa terre.

Les musiciens jouaient comme la veille. Douce mélodie envoûtante et captivante. Le Clair Obscur nous faisait toujours le divertissement. Une merveilleuse soirée qui s'annonçait en perspective. Tout n'était rire, tout n'était que frivolité.
Les dames et demoiselles rivalisaient en beauté ce soir là. Les seigneurs se demandaient déjà laquelle ils auront les faveurs. Car se voir rester sur le tapis montrait un certain dédain de la part des dames pour ce seigneur déserté de ce parterre de fleurs parfumées et gracieuses.

Tout comme la veille, les portes s'ouvraient sur chaque invité à la différence qu'en l'absence du masque, le chambellan annonçait l'entrée de tel seigneur et de sa dame avec tout le cérémonial et l'étiquette de la cour.
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Iseult Séraphin
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeVen 27 Aoû 2010 - 20:54

Ce matin, je m'étais promenée en compagnie de Viktor dans les jardins. Lui comme moi étions légèrement fatigués de la veille aussi la promenade fut courte. Avant de nous séparer, nous avions convenu que nous ferions notre entrée ce soir ensemble et qu'il m'attendrait en bas des marches avant de me conduire à la salle de bal. J'avais simplement acquiescé à demi somnolente.
La matinée se finit sur le lit de ma chambre à me reposer. J'étais fatiguée et le fait que je mange peu en ce moment n'aidait en rien.

Pendant mon sommeil, Nane préparait ma tenue de bal hésitant entre celle de couleur émeraude et miel pour s'accorder avec mes yeux ou la seconde améthyste, violine et zinzolin. Comme ce soir, je serai au bras de Viktor mais que j'allais devoir inviter d'autres seigneurs, la nourrice opta pour la robe aux teintes violettes. Durant mon sommeil, elle prépara tout avec une grande discrétion afin de ne point m'éveiller.
L'après midi était arrivé lentement et comme la veille, Nane avait fait monter pour moi un peu de nourriture histoire que je mange tout de même quelque chose. Une fois le repas avalé assez lentement je dois l'avouer, elle me retira la robe que je portais et qui était assez simple comme celles que je portais habituellement à Missède. Ni une ni deux, elle me plongea dans le bac d'eau encore chaude.

L'heure du bain pour ainsi dire. J'étais bien dans cette eau. Mais il fallait bien en sortir à un moment. Nane m'enroula dans une grande serviette avant de me sécher et m'enfiler une chemise gris de lin. Elle me fit assoir devant la coiffeuse et commença à démêler mes cheveux mouillés. Au bout de deux heures cela en était fini. Mes cheveux étaient remontés en un joli chignon ouvragé et quelques anglaises pendaient d'ici de là avec quelques rubans d'organza d'un violet améthyste transparent.
Elle s'attaqua alors à mon maquillage. Un peu de poudre pour me donner meilleur mine, un léger fard rosé sur le joue et la voilà qui s'attaquait à mon regard. Fermant les paupières, elle y déposa une poudre prune qu'elle estompa avec un peu de blanc argenté. Un peu de khôl et voilà mon regard de biche aussi envoutant que celui d'une enchanteresse. Les lèvres eurent droit au même traitement, un léger rose pastel, rien de plus car elle avait accentué mon regard, cela ne servait à rien de me farder comme une fille de luxure...

M'aidant à me relever, elle m'enfila des bas d'un violet très clair noués par un ruban d'un violet plus sombre, presque noir. Un jupon couleur gris de lin comme ma chemise qu'elle noua par un petit flot dans le dos puis elle me passa une jupe zinzoline sur lequel elle fit glisser une sur-jupe faite de voile violacé avant de déposer la jupe final couleur améthyste.
Vint le moment du corsage. Tout d'abord un fin corset violine qu'elle serra dans le dos afin d'affiner ma taille déjà amaigrie. Maintenant le bustier en lui même. Très joliment ouvragé de broderies tantôt plus claires tantôt plus foncées. Elle le noua également dans le dos et finit le tout par un joli flot en bas du dos qui était très bien dissimulé par la traine en watteau qui tombait le long de mon échine.

Les derniers petits détails et j'étais fin prête. Elle noua autour de cou un large ruban sombre et fit de même sur mon poignet qui n'était pas orné de mon bracelet. Point de papillon ce soir. Elle sortit un coffret de bois et dévoila mon collier. Quelle délicate attention. Nane avait fait confectionner cette robe pour qu'elle soit en accord avec mes seuls possessions mon bracelet et ce collier.
Passant derrière moi, elle accrocha le fin collier à ma gorge et revint avec un peu de parfum à la lavande. Décidément elle veillait à la chromatique de mes tenues et ce jusqu'au parfum que je portais. Un sourire pour la remercier. Elle s'agenouilla devant moi et m'enfila mes escarpins.

Sortant de la chambre, je me dirigeai vers l'escalier. En bas, on entendait déjà la musique comme une fine mélodie portée par les vents du Sud. Viktor était en bas de l'escalier et m'attendait. Qu'il était élégant ainsi vêtu, si je n'étais pas déjà amoureuse de lui, je serai tombée sous son charme une nouvelle fois. Ce qui d'ailleurs me fit mal au coeur me rappelant ma trahison.
Point de larmes pour ce soir. Descendant les marches une mains sur la rampe de l'escalier, je lui offrais un sourire aussi heureux que cela pouvait paraître, suffisamment pour qu'il l'eut cru. Me tendant son bras, je déposai le mien sur le sien. Je me tenais à sa droite,place attribuée à l'épouse ou à la fiancée.
Nous marchâmes lentement jusqu'aux grandes portes de la salle de bal qui 's'ouvrirent alors, laissant la musique enivrer nos oreilles et éblouir nos vues du même faste que la veille. Le chambellan qui se tenait droit comme un piquet annonça alors notre arrivée de sa voix grave et solennelle.


Le baron Viktor de Missède et sa fiancée, la demoiselle Agniezka !

Je ne m'attendais pas un pareil accueil aussi le rouge me monta aux joues alors que Viktor me conduisait dans la salle de bal. Nous devions discuter si on puisse dire cela des personnes que je devais inviter à danser afin de faire bonne figure. Bien entendu l'envoyé du duc langecin était un homme qu'il était primordial que j'invite. Le reste fut assez simple.
Mon premier cavalier pour cette soirée serait mon fiancée. Aussi m'inclinant devant lui tendant gracieusement ma main et d'un battement de paupière je lui fis comprendre que ma première serait pour lui. Un sourire aux lèvres, je savais qu'il ne refuserait pas mon invitation. Après tout ce soir, c'était les dames qui choisissaient leur cavalier le temps d'une danse ou de plusieurs...
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Ciaran de Valis
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeDim 29 Aoû 2010 - 19:12

Dire que ces frivolités ennuyaient le chevalier errant était un euphémisme. On l'aurait emmené à l'échafaud, face au bourreau, qu'il y serait allé davantage de bon cœur. Astéride savait qu'il n'aimait pas cela. Qu'il préférait infiniment s'occuper des étalons d'Erac et profiter de la vie plus douce là bas, tout en liberté. Mais s'ils avaient esquivé le mariage de Gaucelm d'Odelian, il fallait bien se montrer aux yeux du monde et ils arrivèrent à Ysari, Ciaran était présenté comme le fiancé d'Astéride d'Erac, un titre qui lui semblait bien lourd à porter, davantage qu'une armure.

Le premier soir avait vu arriver le bal masqué. Ciaran avait beaucoup dansé avec Astéride, lui rappelant avec malice que la dernière fois qu'ils avaient dansé ensemble, elle ne voyait pas ses pieds, enceinte d'Erwan. Cette fois, la jeune femme était plus agile et plus souple, ainsi que plus endurante. Néanmoins, les deux jeunes gens avaient du se séparer et dansé avec d'autres convives. Ciaran avait observé certains qui s'éclipsaient et doutait que ce soient des couples légitimes. Astéride avait reniflé de dédain. Elle appréciait aussi peu que lui cette mascarade et ils s'étaient éclipsés assez tôt.

Et voilà qu'un autre bal les attendait. Cette fois, pas de masques, mais c'était aux femmes d'inviter les hommes. Ciaran portait un pourpoint écarlate, cousu de fil d'or. Ses cheveux noirs avaient poussé depuis qu'il connaissait Astéride et ils lui tombaient maintenant sous les omoplates. Ils étaient lâchés, masquant ses oreilles pointues.

- "Sa Grâce Astéride, Dame d'Erac et son fiancé, le chevalier Ciaran de Valis."

Par tous les dieux.

Ciaran lança un regard agacé à Astéride devant ce déferlement de titres ronflants. Que n'aurait-il pas donné pour fuir de cet endroit. Néanmoins, ce n'était pas le moment, aussi entra-t-il à la suite d'Astéride, se tenant bien droit, avant d'accepter son invitation à danser.

[Suite dans le topic parallèle avec Astéride, nous rejoindrons le topic commun ensuite. Vous aurez votre chance mesdemoiselles [bal]L'invitation des dames Fresse ]
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Hans
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeMar 31 Aoû 2010 - 23:20

    Sémillant dans son écarlate cotte, Anseric se complut dans sa prestance. Son altier front n'était plus entaché d'un masque ; ses bottes étaient exemptes de toute boue. Le goupil de gueules trônait allègrement sur la poitrail de son porteur. Les homme-liges de l'Arétrian n'était pas en reste. Leurs étoffes chamarrées détonaient ; oncques ne vit pareille polychromie, sinon au sein d'un Ost populeux.
    Tenus cois et bredouillant par l'esbaudissante arrivée du Comte, gardes et laquais se baissèrent bien bas, laissant échapper maladroitement des paroles de bienvenue. Dans leur austérité toute provinciale, les preux avaient couchés d'extérieur, aussi arrivaient ils de la grand'porte, et non des chambrines. Un des hommes, qui ne nommait Aldebert, avisant l'absence de tout héraut en cet endroit de la salle, s'époumona bellement, afin d'annoncer son maître comme il seyait.
    « Sa Grandeur Anseric, cria-t-il, alors que les regards se braquaient sur eux, Comte d'Arétria, et Seigneur des terres de Rochepont ! »
    Abasourdis par une telle arrivée, ce fut l'ensemble des convives, rien de moins, qui voltèrent face à la coterie. Touts bellement ébaudis qu'ils étaient, les ladres se laissaient aller à force de vivats, et moult acclamations. D'un théâtral relevant du sacerdoce, la vingtaine de preux firent s'entrechoquer des verres que des laquais leur avait baillé ce-tantôt. Haranguant iceux-mêmes, s'en firent pourvoir de seconds, puis de troisième.
    « Qu'oncques Arétrian ne fassoit point honneur à sa belle, lança le Comte, et qu'à tous soit admis en l'entendement qu'à la damoiselle nous baisons la main, et qu'au jaloux, nous portons le glaive !
    - Por li doucereuses joys de l'amour ! », ponctua un des preux, dans son parler bien tourné.

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Viktor de Missède
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeJeu 2 Sep 2010 - 1:24

Viktor avait été véritablement vidé de ses force par le bal de la veille. Il fallait dire que celui-ci aurait put être bien plus calme. Entre une de ses crises de tremblements et le régent d'Alonna qui lui était rentré dedans et l'avait frappé. Le bal de la veille aurait put être bien plus calme et agréable. Viktor ne l'avouerait pas, mais la zone ou Hanegard avait frappé était quelque peu douloureuse.

Pourtant, il ne put refuser la promenade que voulait faire Agniezka dans les jardins d'Ysari. Enfin, façon de parler. La promenade fut d'assez courte durée puisque la jeune femme s'endormait presque debout. Ils descidèrent de la façon dont ils se retrouveraient le soir même avant que le jeune baron ne la ramène à sa chambre avant d'aller lui même s'étaller de tout son long sur son lit afin de prendre un peu de repos dont il allait avoir grand besoin.

On le réveilla assez tôt pour qu'il n'ai pas besoin de trop se presser pour arriver au bal. Après avoir avaler de quoi se caler l'estomac, Viktor entreprit de revêtir son habit.

Contrairement au vêtement de la veille qu'il avait trouvé bien trop clair et trop clinquant à son goût, celui de ce soir était en revanche tout à fait dans son style. Un habit à la mode missédienne que Viktor appréciait tout particulièrement.

Une première chemise de toile beige à manches longues était recouverte de plusieurs autres chemises. La première était d'un blanc éclatant, à manches coute et large qui descendait jusqu'en dessous du genou. La seconde, écarlate sans manche celle-ci, qui ne descendait gère plus bas que la première et dont les bords étaient brodé de fils d'or représentant des salamandres. Enfin, la dernière partie était une verste noir corbeau à manches un peu plus courte et un peu plus large que la chemise blanche les contours de la veste étaient également brodés d'or et sur certains bords apparaissait de complexes motifs rouges.

Un simple pantalon noir et une paire de botte luisante de la même couleur venait compléter la tenue du jeune baron.

Un dernier regard à sa tenue et hop. Viktor fila en bas de l'escalier où il avait prévu de retrouver sa jolie et silencieuse promise. Il n'eut pas bien longtemps à attendre. Agniezka ne tarda pas à le retrouver. Éblouissante dans sa tenue. Certes, vous me direz que Viktor aurait trouvé Agniezka éblouissante quoi qu'il arrive. Il n'empêche que la jeune femme était tout à fait magnifique.

Les inquiétudes que Viktor avait eu ces derniers temps concernant la jeune femme étaient biens lointaines. Elle allait bien. Le sourire qu'elle lui adressa était suffisamment convainquant pour qu'il puisse y croire. Il se contenta de lui tendre son bras, comme il se devait de le faire. Elle y posa sa main et ils entrèrent dans la salle de bal.

Le chambellan, aussi droit que s'il avait un balais dans le fondement, annonça leur arrivée.


Le baron Viktor de Missède et sa fiancée, la demoiselle Agniezka !

Du coin de l'œil, il la vit rougir un peu. Eh bien oui, elle était sa fiancée. La future baronne de Missède. Pas n'importe qui en somme. Et puis, c'était une présentation officielle à la cour. À présent, on savait qui elle était et on savait se qu'elle deviendrait très prochainement. Le bal n'était qu'une occasion. Viktor avait, pour tout avouer, donner des consignes à Missède avant de partir. Les couturiers devaient commencer à travailler sur la robe de mariée d'Agniezka en se servant des mesures faites pour ses tenues au bal.

Doucement, ils se dirigeaient vers les autres convives.

Agniezka, d'une douce révérence invita son fiancé à se joindre à elle pour le bal. Avec un sourire, Viktor accepta l'invitation, s'inclinant légèrement à son tour devant la jeune femme.

Doucement, comme s'il s'était agit d'une poupée de porcelaine, il l'amena à la piste de danse ou les premiers danseurs commençaient déjà à se mettre en place. Puis, la musique commença et les danseurs se mirent à tournoyer. Une fois de plus, Agniezka montrait qu'elle était bien meilleure danseuse que lui. Il se sentait un peu gauche.

Il allait falloir qu'en suite, il lui parle de ceux qu'elle devrait inviter et de ceux dont elle devrait se tenir à l'écart afin de garder son rang de future baronne. Bien entendu, le baron d'Ysari et l'homme qui régentait le duché au nom de Kazil étaient en bonne position parmi ceux qu'elle devrait inviter.
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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 15:27

J'avais eu une sérieuse discussion très tôt dans la matinée avec mon époux concernant le bal de ce soir. Nous étions tombés d'accord sur un point non négligeable que ce soit pour lui ou pour moi. On devrait jouer la comédie toute la soirée et lors du bal du lendemain afin de n'éveiller aucun soupçons sur nos problèmes conjugaux.
Durant toute l'après midi, et même de la matinée, je n'étais parue aux yeux de nos convives restant cloitrée dans mes appartements. D'ailleurs, je n'avais même pas pris la peine de me vêtir, conservant sur moi ma chemise de nuit de soie blanche et cette robe de chambre à la teinte pastelle.

Durant la journée, j'étais restée patiemment et gentiment assise sur la terrasse à observer ces petits jardins privés qui étaient miens. Puis ce fut bientôt l'heure... Me levant, je pris place devant la coiffeuse et commença à brosser ma longue chevelure blonde. Les servantes me trouvèrent ainsi, brosse en main.
Laissant là mes cheveux parfaitement peignés, je me laissai alors faire par mes femmes de chambre. L'heure du bain et plouf... me voilà plongée dans cette eau chaude dans laquelle Camille avait eu l'idée de versée de l'essence de fleur d'oranger. Ce fut un moment calme, où elles me laissèrent toutes en profitant pour s'atteler à d'autres taches comme celle de préparer mes vêtements pour ce soir.

Je sortis du bain et une domestique m'enroula dans un long drap de bain pour me sécher avant qu'une violente douleur se fasse sentir dans mon bas ventre. Elle se dissipa assez rapidement et regardant la jeune femme, je lui intimai l'ordre de ne rien rapporter de ce fait à quiconque sous peine de représailles de ma part. Elle obéit et garda cela secret par crainte et par peur de ce qui pourrait bien lui arriver si elle en touchait mot.
De retour dans la chambre, Odeline car c'est comme cela qu'elle se prénommait, gardait les yeux bas preuve de son obéissance et de sa crainte. Camille remarqua de suite le comportement peu habituel de la jeune fille qui d'habitude était si pipelette.

Prenant place à nouveaux devant la coiffeuse après qu'on m'ait enfilée une nouvelle chemise blanche, on s'attela à ma coiffure. Elles commencèrent alors à me coiffer, relevant ma blonde chevelure en un chignon travaillé et sophistiqué. Puis on passe à l'habillement. Une fois prête, jetant un dernier coup d'oeil à l'ensemble, je détachai mes cheveux et leur stipulai que je les voulais libres et point attachés. On me mit simplement quelques pinces dans les cheveux pour les retenir puis je sortis de la chambre. Ce soir, Camille irait à nouveau faire son rapport à mon époux mais bien entendu après avoir cuisiné Odeline sur ce qui s'était passé dans la salle de bains.
Sortant donc de la chambre, je rejoignis alors Harnyll à notre lieu de rendez vous. Il avait repris les vêtements dont il affectionnait tant la teinte. Pas même une révérence ni même un sourire à son égard que je posais mon bras sur le sien et dans le silence nous nous rendîmes devant les portes de la grande salle qui s'ouvrirent. Le chambellan de sa vive voix nous annonça.


Le baron d'Ysari, Harnyll de Hetalia et son épouse, la Vicomtesse Lucrèce Théodora d'Adamantine!

Avançant alors sous le regard des convives un semblant de sourire sur mes lèvres pour montrer que j'étais heureuse au bras de mon époux, les plus fins observateurs comprirent que cela était simulé... Avançant alors lentement, nous nous séparâmes après quelques paroles échangées sans même une danse car je ne désirai pas lui offrir ma première danse et encore moins l'inviter à danser.

Sachez ce soir de ne point mettre l'une de vos cavalières dans votre lit, je vous en serai grée.

A peine eus je fais quelques pas qu'une demoiselle aussi jeune que je l'étais s'avança vers le baron esquissant une révérence. Ce visage ne me disait rien car je ne l'avais croisé lors du mariage de mon cousin. Néanmoins, elle était ravissante dans sa robe aux teintes violacées avec ses cheveux bruns, je devais bien admettre cela.
A la recherche de mon premier cavalier, je ne sus me décider à qui offrir ma prime invitation. Ils y avaient tant de cavaliers potentiels. Mon regard se porta alors sur un homme dont la silhouette était reconnaissable entre toutes: mon gras cousin, le Comte d'Odélian. Avançant à son encontre, je fis une exquise révérence devant sa rondouillerie.


Mon cher cousin, me ferez vous l'honneur de bien vouloir m'accorder cette danse?

Après la robe de la veille des plus voyantes dans un rouge et un noir des plus pétillant, ce soir là, j'arborai une toute autre ramure. Une robe en velours d'un bleu nuit profond brodée de fines volutes blanches qui ressortaient à merveille du au contraste de couleur. La robe était d'une élégance exemplaire. Sur mon cou, un simple ruban de soie blanche venait à orner ma gorge. Mes cheveux étaient ramenés vers l'arrière par des petites pinces en forme de fleur laissant mes longs cheveux blonds cascader dans mon dos.
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Iseult Séraphin
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeVen 3 Sep 2010 - 20:29

Ma première danse fut pour mon fiancé, Viktor, baron de Missède. Nous dansions comme lors de nos entrainements. C'est à dire qu'il avait toujours pour ainsi dire cette même aisance pour la danse. Mais cela ne faisait rien car l'espace d'un temps, d'une seconde alors que je plongeai mon regard dans le sien, j'étais heureuse en oubliant même mon infamie.
La musique s'arrêta alors pour passer à la suivante. Pendant ce laps de temps, Viktor m'expliqua les hommes qu'il serait bon que j'invite. Le baron d'Ysari, notre hôte et le régent de Langehack, notre suzerain pour ainsi dire était deux hommes qu'on ne pouvait négliger en cette soirée. En ce qui concerne les personnes à se méfier, il n'émit pas vraiment de jugement sur les hommes présent, peut être hormis sur l'époux de dame Jena dont j'avais la connaissance la veille.

Il y avait un brouhaha indicible déjà qui régnait dans la salle. On venait d'annoncer le baron et son épouse, aussi après une légère révérence envers Viktor j'allais inviter notre hôte, le baron d'Ysari, Harnyll de Hetalia. Me trouvant devant cet homme, je fis une gracieuse révérence pour l'inviter à danser. Espérons qu'il comprenne car cela me me'étais mal à l'aise d'inviter un autre homme aussi, mes joues s'empourprèrent légèrement d'un joli hâle rosé.
Heureusement il comprit et nous rejoignâmes la piste de danse. La musique était lente et offrait donc une parfaite symphonie à nos oreilles. Le pas leste, les paumes de mains jointes, un pas en avant, un pas en arrière, nos regards se croissant, mes joues gardant cette teinte rosée. Le baron était une homme galant et charmant car il me fit de nombreux compliments qui me firent rougir les uns les autres. Il avoua trouver cela adorable d'autant plus que je ne répondais rien ne le pouvant... Ne lui ayant fait aucune réponse favorable à ses douces paroles, Harnyll resta courtois et ne fit aucune avance.

La musique allait en crescendo pour se finir. Nos mains se séparèrent et avant de faire de même, je lui fis une nouvelle révèrence pour le remercier de ses gallantes attentions en baissant un regard un peu gênée. Nous nous séparâmes donc sur cette note. Je sortis ensuite un instant sur la terrase afin de prendre un peu l'air. Viktor dansait la danse suivante avec une femme d'âge mur. Point de craintes à avoir sur le fait qu'elle lui fasse des avances...
Les danses s'enchainèrent et les cavaliers aussi. Je tentais toujours d'inviter l'un de mes partenaires de la veille mais malheureusement, il était toujours trop tard. Je savais que c'était lui par sa taille impossante. Près de deux mètres de haut, il était donc assez reconnaible dans l'assistance nombreuse.

J'ai perdu le compte des danses que je pus offrir ce soir là. La nuit était déjà fort avancée quand je le vis sur la terrasse surplombant les jardins à dicuter avec d'autres personnes. Il se tenait là debout dans le clair de lune. M'avançant lentement, le bruit des mes pas se firent entendre ce qui cessa momentanement leur discussion. Faisant alors une gracieuse et divine révèrence en regardant cet homme d'âge mûr comparé au mien, j'attendis une reponse de sa part quant à mon invitation.
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Eulalie Tranchepie
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeSam 4 Sep 2010 - 16:45

Le seigle matois s'avança d'un pas léger vers la salle de bal. Sa mise n'avait rien d'extravagant. Elle n'avait pas eu recours à plus de parures qu'à l'accoutumée. Non que les costumiers, faiseurs de robes et de fanfreluches diverses ne furent artistes en leur domaine à Merval, mais Eulalie avait conservé des résidus d'âme paysanne qui freinaient ses vellélités de chatoyance vestimentaire. Sa coiffure, de même, pour être soigneusement peignée et lissée, n'arborait pas de ces étranges formes qui ornent à l'occasion les chefs des dames les plus en vues de la cour.

La baronne n'avait pas jugé souhaitable de se rendre à la mascarade (au sens propre comme au figuré), de la veille, faisant ainsi montre d'une arrogance corrosive, et d'un dédain qui fut noté par les plus scrupuleux. néanmoins, devant faire face à ses obligations mondaines les plus basses, Eulalie s'était tout de même rendu au raout de la soirée. Il y avait loin de Merval à ysari, et il y avait encore tant à faire sur ses terres qu'elle avait hésité jusqu'à l'ultime instant.

Les concertistes n'étaient pas des virtuoses mais savaient l'art du rondeau et de la gigue, et la baronne ne put que leur en savoir gré. Elle avait la mine songeuse et aussi peu disposée à la réjouissance que possible. Aussi peu que d'ordinaire en fait.

Une fois son orgueil satisfait par l'énonciation courtoise de ses titres par ce qui devait être le chambellan du coin, elle toisa discrètement chacun des convives avant de poser séant sur une chaise, au coin de la pièce, entre un morceau de jarret de porc à l'estragon et un tonnelet de bière d'abbaye.

Le gala manquait singulièrement de nains. Pas les rêches créatures du septentrion qui s'échinent à creuser des galeries et à arborer non sans un air de rodomont coquin leur disgrâcieux manteau de lard sous un poil abondant. Non, ces créatures ne méritaient que le gibet. Des nains humains, à la grande tête rigolarde et inquétante, qui courent comme des déments entre les convives et effectuent mille cabrioles qui diffusent autour d'eux une jovialité goguenarde. foin de nain ici. Non, de grandes figures poudrées et maquillées.

l'austère baronne reconnut pourtant au coeur de cet amas de faces, une mine qu'elle avait déjà cotoyé. Las d'être seule sur sa chaise à ruminer, elle osa s'approcha de cet être dont l'orgueil suintait se tous ses traits, par sa mise et par son parler. Elle vint se poster non loin de lui attendit patiemment qu'elle le remarque. Craignant la honte de ne pas être considérée par le maître de Rochepont, elle préférait voir si le preux la reconnaitrait. alors qu'il semblait engoncé au coeur d'une féroce logorhée, il se retourna, et son attention se porta sur le seigle qui se tenait non loin, un verre de vin à la main. Elle le fixa de ses yeux étranges et s'avança, puisqu'il était de son devoir d'engager la conversation.

Ces futiles vétilles lui déplaisaient et étaient contraires à tous les codes de morale, mais enfin, elle sentait que cet homme là pourrait se révéler un camarade, au delà de toute raison. Son instinct lui dictait qu'elle ne serait guère à l'aise en compagnie des autres seigneurs qui peuplaient cette salle de festin.

Elle inclina la tête en signe de respect et s'avança, un sourire rogue se dessinant sur ses lèvres.


"Je crois que nous sommes condamnés à nous rencontrer au cours de pareilles cérémonies, sire de la Rochepont." Fit elle, d'une voix qui trahissait le peu de gout qu'elle prenait à se pavaner en public. Elle leva un peu les yeux et marqua une pause en observant un couple qui venait de se former. Elle eut un petit rire aigre. Elle savait les pressions qui s'exerçaient sur elle pour qu'elle trouve un mari. Elle n'avait cure de ces formalités inhérentes à la noblesse, et elle se sentait épiée alors qu'elle adressait la parole à un noble de l'autre sexe.

"Mais était-il nécessaire que vous ameutiez tous les soudards de votre palais? n'ont ils donc pas suffisamment de quoi faire bombance en leur patrie pour qu'ils viennent sauter sur les mets suderons comme des vautours? Ou peut être que brûle en eux quelque désir de cogner quelque nobles cons".

Le mépris avec lequel elle déversait son fiel était atténué par son fin sourire. Le fier seigle se voulait acide et capable de méchant humour, mais elle ne doutait point que son vis à vis comprendrait qu'il n'y avait point matière à s'offusquer d'une petite bravade. Elle était visiblement mal à l'aise, et cela se distinguait malgré les artifices de la jeune femmes pour le cacher.
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Gaucelm d'Odelian
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 18:17

Après la sensation qu'avait fait le couple d'Odélian lors de son apparition pendant le premier bal. Il fallait faire au moins aussi bien en cette deuxième journée. Cette fois-ci, ils étaient arrivés au bon moment, juste celui où il y avait suffisamment d'invités arrivés pour ne pas passer pour des piques assiettes et pour que ceci se retournent lors de leur entrée. D'un regard, il donna le signal à Fulbert qui se lança dans la présentation du couple comtal.

Faites place! A Sa Glorieuse Grasseté, Sa Riante Bedonnerie, Son Adipeuse Grandeur, Chevalier de la Justice, Gaucelm d'Odélian et son épouse, le Rossignol de Caerlyn, Dame Elanore !

Quelle classe, quelle éclatante annonce! Fièrement, le Gras s'avança au bras de sa jeune et séduisante épouse, hochant la tête devant ceux qui s'inclinaient devant lui. Il portait une tunique au couleur d'Odélian, gueule et argent, et s'était coiffé d'une toque élégante, le tout élégamment brodé par des tisserands du Langecin. Elanore était étincelante, comme à son habitude, le choix de ses toilettes était toujours pertinent et ravissant. Les hôtes entrèrent peu de temps après le couple du Nord.

Le baron d'Ysari, Harnyll de Hetalia et son épouse, la Vicomtesse Lucrèce Théodora d'Adamantine!

Le Gras se tourna pour voir entrer ses cousins, les trouvant légèrement crispé l'un et l'autre. Leur visage semblaient tout à fait cordiaux, mais leur démarche était un peu saccadée et forcée. Les amoureux se seraient-ils querellé de nouveau? Lucrèce susurra quelques mots doux au creu de l'oreille de son époux puis s'avança vers lui, un petit sourire au coin des lèvres et lança, après une révérence élégante.

Mon cher cousin, me ferez vous l'honneur de bien vouloir m'accorder cette danse?

Le Gras gloussa de plaisir. Elle était si délicieusement naïve, que chacun de ses actions faisaient sourire Sa Grassouillerie. Il fit une révérence à son tour, amusé et répondit.

Avec plaisir, ma cousine.

Il se tourna alors vers Elanore, lui souriant, chafouin et ajouta.

Si vous vous voulez bien m'excuser, ma mie. Me voilà déjà victime de mon succès.

Il gloussa une nouvelle fois, ironisant cette phrase comme il ne l'avait jamais vraiment fait avant. Il plia le bras, attendant que Lucrèce s'en saisisse et les cousins, si différents en tout point, s'avancèrent vers le centre de la salle de bal. L'ouverture du bal avec la maîtresse des lieux, voilà l'occasion de démontrer sa classe et son élégance de danseur.
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Arnhild Níðhöggr
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 21:12

Horrifiée et inquiète, voilà dans quel état d'esprit se trouvait Arnhild alors qu'elle se rendait à la salle du bal. Comment avait elle pu en arriver là, la nuit délicieuse qui s'était promise à elle hier soir était devenue un vrai cauchemar au lever du soleil. Cela ne pouvait pas être pire.
Désormais, la rencontre avec Lucrèce était une appréhension pour elle et elle n'aimait pas que ses pas ne la rapproche de la salle de bal, mais elle y était obligée.
Harnyll de Hetalia était un ennemi pour elle, c'était pour aider Lucrèce, qui recevait de mauvais traitements de la part de son mari qu'elle l'avait aidée, quitte à endosser une identité fictive qui lui apportait plus de mauvaise publicité qu'autre chose.
Et voilà, alors qu'elle allait enfin retrouver Lucrèce, qu'elle venait de passer la nuit avec celui qui était la dernière personne avec qui elle aurait voulue s'offrir. C'était une vraie catastrophe et cette annonce pouvait faire l'effet d'une bombe sur l'esprit de la jeune vicomtesse.
Arnhild était donc en proie à ses appréhensions. L'appréhension de risquer de probablement tomber enceinte de son ennemi mais aussi celui de décevoir voir de trahir Lucrèce à cause de ses erreurs d'hier soir. Oui elle se maudissait sur le coup d'être tombée dans le piège d'Arcamenel.

Elle garderait donc secret la nuit qu'elle venait de passer, il ne fallait pas que cela s'ébruite. Personne ne devait savoir que le « Taureau du Sud » venait de passer la nuit avec une simple mercenaire, une femme qui s'avérait être également le « Libertin d'Adamantine », le pire ennemi du Baron. Autant creuser un trou et se jeter dedans afin d'éviter la tempête qui s'annonçait.
Mais, étrangement, Harnyll avait réagit mieux qu'espéré, préférant fuir la chambre sans montre d'animosité à l'égard de la jeune femme. Après coup, cela avait surprit Arnhild, normalement le Baron aurait du se jeter sur elle pour croiser le fer, tenter de la tuer s'il avait su qui elle était vraiment.
Etait il possible qu'il ne sache pas qu'elle était le fameux chevalier mystérieux qui avait manqué de le tuer voici quelques mois ? C'était une chance inédite et inespérée.
Mais la peur ne quitta pas le ventre de la mercenaire alors qu'elle arrivait enfin au seuil de la porte de bal.
Un rapide coup d'oeil lui indiqua la présence de Lucrèce et de Harnyll dans la salle, ses deux objectifs étaient désormais à portée de main. Elle détourna vite le regard du Baron, un vive malaise se formant en elle lorsqu'elle posait les yeux dessus et préféra observer Lucrèce qui dansait au bras de Gaucelm d'Odélian. Tout semblait calme pour le moment ..


« Dame Arnhild d'Adamantine, fille de Sieur Armand Sigor d'Adamantine. Cousine éloignée de Dame la Vicomtesse Lucrèce Théodora d'Adamantine. »

L'annonce du Chamberlan chargé de présenter les convives résonna comme un coup de fouet aux oreilles de la mercenaire qui avait l'esprit ailleurs pour un court instant. Ce dur retour à la réalité lui rappela qu'elle s'était présentée comme une cousine éloignée de Lucrèce, portant le même nom de famille.
Par Níðhöggr ne pouvait il pas être plus discret ? Elle sentit aussitôt le poids des regards se tourner vers elle. Mais, par chance, Harnyll et Lucrèce ne semblaient pas avoir entendus, occupés à danser ou à chercher une cavalière de danse.
Vêtue de sa robe habituelle, la Nisétienne sentie le regard de ses prétendants de la veille qui découvraient son visage. Il ne fallut pas longtemps pour que des invitations silencieuses ne se firent à son attention pour qu'elle leur demande de danser avec eux. Mais Arnhild n'avait absolument plus le coeur à jouer le jeu de la séduction, totalement dégoutée de l'issue de sa nuit.
Elle attendit que la danse se termine, discutant avec d'autres nobles et parvenant à donner un visage plus souriant et complaisant, juste pour les circonstances. Beaucoup de nobles souhaitaient découvrir cette cousine éloignée de la vicomtesse, ne savant pas qu'il ait pu exister une autre femme portant le nom d'Adamantine.
Mais, la danse se terminant, la Nisétienne rompit les discussions et s'approcha doucement de Lucrèce, tentant de sourire chaleureusement pour l'occasion.


« Bonjour à vous Dame Lucrèce .. cela fait un temps que nous ne nous sommes plus rencontrées .. »
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Lucrèce d'Uberwald
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 22:17

Je venais d'inviter mon gras cousin à danser avec moi pour ma prime danse de la soirée. S'inclinant respectueusement devant moi, il répondit favorablement à ma demande. Se tournant alors vers sa jeune épousée, il s'excusa au près d'elle puis me tendit son bras sur lequel je posais alors ma main. Bien entendu, je n'omis pas de saluer Elanore, son épouse et par conséquence ma cousine par alliance. La jeune enfant prendrait certainement plaisirs à inviter mon époux dans la soirée. Après tout, lors de notre discution d'avant son mariage, elle m'avait avoué le trouver mieux bâti que le gras comte.
Mais reprenons... Gaucelm et moi même avancions vers le centre de la piste de danse. La musique commença alors que les nouveaux couples se formaient pour cette nouvelle danse. Le seigneur d'Odélian est malgré sa bonhommie un fin danseur. Certes ce n'était guère le cavalier idéal mais au moins je serai débarassée de cette corvée pour la soirée car cela aurait été perçu comme un affront de ne point avoir été invité par son hôtesse, cousine de surcroit.


Comment va votre jeune épouse ?

Pendant cette danse qui me parut être une éternité, j'échangeai quelques banalités avec mon partenaire. Puis arriva le moment où la musique se finit. Quel soulagement, dois je admettre. Faisant une révérence à la fin, avant de nous séparer et quiter la piste de danse pour partir à la recherche d'un cavalier plus en muscles dirons nous, je fus stoppée par une femme dont la tenue était celle de la veille.
Je fus surprise de voir que cette jeune femme n'était personne d'autre que Arnhild, la mercenaire que mon époux avait engagé fut il un temps de cela et qui avait été mon bras armé lors des tournois, celui d'Arcani et celui de Diantra.


Bonsoir à vous Arnhild ! Cela est exacte... Cela remonte à ce printemps...

Moi qui avant avait une certaine affection pour la jeune femme et qui lui accordait ma confiance, cela ne fus pas le cas, ce soir là. Ce que j'amais auparavant n'était plus que dégout à mes yeux maintenant. Et cela put se vérifier par le ton de ma voix quand je la saluai. Car au lieu d'être heureuse de la voir et agréablement surprise, je fus plutôt froide et légèrement dédaigneuse à son égard.
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeDim 5 Sep 2010 - 23:14

    Le gentilhomme enfoui en cœur du buffle se sentit blessé ; s'il gratifiait allégrement ses pairs de noms d'oiseaux, Anseric ne goutait guère qu'on s'épanchât à son endroit en billevesées. Plus que le trait lui même, qui était somme toute grossier, l'Alcide dépréciait qu'on vinsse ainsi, pour une obscure raison, railler ouvertement sa coterie. Son ego d'homme fait ne pouvait tolérer qu'une femme - ni que quiconque, d'ailleurs ! - veuille l'abaisser aux yeux de la cour.
    Bien qu'il ne souhaitât pas blesser sa vipérine détractrice, l'homme se fendit d'une pique, qui resterait dans les archives, et dont on pourrait se remémorer, les années après, en tant que preuve de son bon goût proverbial.
    « Ah, la méchante dame que voila », assénat-il, comme s'il rendait justice.
    Oncques n'alléguera à l'homme son manque de répondant, à la parfin ! Après avoir bellement rabroué le seigle matois, ce fut un Anseric imbu de lui même qui vint se dresser face à la lune. Cette dernière était belle, le vin était bon, l'homme était fier ; on en eut peint une toile.
    Adonc parut une jeune dame, fort belle au demeurant, aux yeux de l'Arétrian ; d'un regard, il fut admis en l'entendement d'icelui que c'était là femme à chérir. À la taille frêle, aux doigts fins et à la peau blanche, il était dur d'imaginer que de son ventre sortirait un jour un homme. C'était cette gent là qu'Anseric affectionnait tant ; à leur côté, il parlait avec ses muscles. Chacun de ses mouvements s'appliquaient à être un d'une brutalité, qui mesurait savamment.
    Se peinturlurant la figure d'un sourire plein de bonhommie, l'Arétrian se retourna prestement ; son verre quitta sa main pour s'envoler vers les douves, et le brave posait ses lèvres sur les doigts de la belle, au moment où un "plof" se laissait entendre au loin. Se saisissant de la dame avec le soupçon de force qu'il faut, afin qu'elle se sentit étreinte, et avec la décence seyant à son sang, Anseric mena sa mie dans dans le grand-hôtel. Il s'ensuivit une valse, dont laquelle les poètes s'évertuent encore à dépeindre la beauté ; les convives en avaient cessé de dansé, touts ébaudis qu'ils étaient. D'aucuns, mauvais, alléguaient à l'Alcide quelque magie, sans quoi il "chérait incessamment, par sa trop rude complexion". Sibyllins, ces mêmes gratifièrent de vivats l'émérite danseur, une fois que la musique ne se fit plus, et que l'homme n'était point tombé.
    Exalté qu'il était par les moultes acclamations qu'on lui prodiguait, l'Arétrian ne souhaitait nullement se départir d'une si admirable cavalière. D'un sourire qu'il jugea complice, l'homme en fit une approbation écrite, et derechef, il entrainait sa partenaire au rythme des luthistes.
    Assurément mu par le méchant démon de la jalousie, un coquin, non content de bien mauvais traits d'esprits, qu'il suintait à ses comparses, fut pris d'une fâcheuse envie. Le ladre, sans plus tarder, darda vers le couple de derviches un pied bien malévolant. Quel ne fut l'émoi de l'assistance, quand, dans une lenteur tenait du mystique, la frêle jeune femme chu à même le sol marmoréen. Sa parure de crystal, et ses bracelets de pierreries éclatèrent tout à un coup, comme si tout ce qui avait touché ce parangon de beauté ne saurait souffrir plus du contact d'autre, et préférait se détruire que de côtoyer l'impureté.
    Alors que, dans un émoi le plus total, les gens accouraient pour entourer la dame d'attentions, le huttin se dressa ; son ire était palpable. Saisissant au collet le fautif, Anseric le souleva bellement au sol, d'une seule de ses formidables pattes, tandis que de l'autre, il lui admonestait gaillardement plusieurs soufflets. Les convives s'en étaient écartés prestement, de leur qu'un de leur visage ne vinsse aussi se faire défigurer. Une fois sa besogne achevée, l'Alcide jeta le pendard à bas.
    « Mescheant damelot, coquebert de vislaine sujession, s'écria-t-il, la colère donnant à sa langue l'accent des campagnes arétriannes. Soyliez féliciteu que ne vos éstrillât poin céans »
    Vivement molesté, et la figure toute baignée de sang, le reître ne put que répandre une flaque de pisse, alors qu'on attendit qu'il répondisse. L'homme était pris d'un effroi sans pareil, et on raconte qu'après cet événement, à la seule évocation d'Arétria, le sang s'épancherait à grands bouillons de son nez.
    Bien qu'il soit plus porté à châtier les malandrins qu'à sauver les demoiselles, Anseric se hâta de reprendre empire sur lui-même. Sa cavalière devait certes avoir reçu assistance, encore devait il aller présenter ses excuses, pour l'avoir ainsi si brusquement lâchée, au premier croc-en-jambe venu. Son malaise fut grand, quand il vit qu'à défaut d'une dame, il ne restait que des fragments épars de parure. Bien décidé à les lui rendre, et à lui en payer d'autres selon son bon vouloir, le géant écarta vivement les jambes qui trainaient là, et s'empressa d'en remettre les fragments sans son aumônière, avec une telle délicatesse, qu'on en aurait dit qu'il plaçait là la prémolaire d'une sainte dans un reliquaire.
    Sa cavalière était éclipsée ; il en connaissait le nom. Demain se rendrait il à sa porte, afin de s'épancher en repentances.
    Alors qu'il se démenait pour émerger des danseurs, l'homme entr'aperçu la dame qui l'avait mis en colère auparavant ; celle qu'on surnommait le seigle. Avisant l'isolement dans lequel elle demeurait, l'homme, encore empreint d'un esprit revanchard, se prit de lui adresser un trait d'esprit.
    « Jalousez vous, ma mie, que l'on ne s'occupât que trop des vétilles de la court Ysaroise et non point de la votre, commença l'Arétrian, d'une phrase aussi subtile que la femme était entourée. Mais sachez que je puis me joindre à icelle, autant que je puis me soustraire aisément aux frivolités de nos hôtes. »
    Faisant directement référence aux rumeurs de coucherie dont on affublait la baronnie d'Ysari, l'homme, gouape, espérait le seigle ne fasse moindre attention à la pique, et d'autant plus à la réconciliation.


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Iseult Séraphin
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 0:16

Je m'étais avancée vers le géant arétrian, une gracieuse révérence qu'il comprit être une inviation et le voilà qui jetait son verre dans le tréfond des douves avant de déposer un baiser sur mes doigts fins. Puis avec une douce force, une main de fer dans un gant de velours en somme, nous rentrâmes à l'intérieur du château afin de danser sur cet air délicat.
La danse fut un parfait ravisement pour les yeux des convives dont on attira l'attention par notre grâce. Il est vrai que l'on formait un couple des plus atypiques sur bien des points. L'âge pour commencer, on pouvait imaginer aisément que je fus âgée de la moitiée de son âge environ. Puis par la différence de taille, une douce poupée de porcelaine d'à peine 1m60 dans les bras d'un colosse de 2m10.

La musique cessa quand cette danse fut finie, le comte était fort bon danseur et sa compagnie était plaisante quoique je me sentais bien fragile à ses côtés comme si la moindre chose pouvait me briser. Un doux sourire à mon cavalier et nous revoilà partie sur la piste de danse. La musique reprenait alors.
Sans comprendre ce qui se passait je chus avec une certaine violence au sol. Mon bracelet se cassa sous le choc de l'impacte avec le sol. On vint alors m'aider sur le champ. Les danseurs à proximité avaient cessé leur danse pour me porter assistance.

Pendant ce temps, le comte s'occupa du vil jaloux qui fut à l'origine de ma chute. Le faquin avait eu tord de nous attaquer aussi bassement car il en payait le prix et en public. L'arétrian lui fit pour ainsi dire regretter amèrement sa vilainie en le soufflotant au point que l'homme de peur ne se fasse sur lui même.
Parallèlement, on m'avait aidée à me relever et on s'enquérissait de savoir si tout allait bien pour moi. J'étais entourée par une foule qui me faisait un peu peur, je dois l'avouer. Puis soudain dans l'assistance, un visage connu se fit voir. Je palis en le voyant.

Reculant, je me heurtai en écrassant involontairement le pied d'une dame qui sur ce fait poussa un petit cri de douleur. Mon expression et mon visage ne manquèrent pas de se faire questionner les nobles m'entourant car on pouvait y lire frayeur et peur comme si je venais de voir un fantôme. Ce n'était point un spectre mais un homme dont j'avais fait la connaissance, il y a peu et dont je vis le ruban jaune encore accroché à son poignet. Il l'avait conservé, certainement comme un trophée de cette nuit là.
Je pris alors la fuite suite à cette vision et les gens se dissipèrent. On tenta bien de me retenir mais les paroles furent vaines. J'abandonnai sur le sol au milieu de la piste mon bracelet cassé. Le comte se retrouva alors sans cavalière sans savoir avec exactitude si au demeurant elle allait bien. Seul les vestiges du bracelet renfermant un terrible secret restait comme preuve de ce facheux incident.

J'avais quitté la salle de bal pour retourner à mes appartements. La vision de cet homme avait fait ressortir de terribles douleurs que je tentais de faire taire. La culpabilité fut alors bien trop grande. Ce poids sur mes épaules qui hantait mon esprit ne pouvait plus durer. Une fois, remise de mes émotions, j'avouerai à mon fiancé que je n'avais revu de la soirée ma trahison et mon infamie.
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Arnhild Níðhöggr
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeLun 6 Sep 2010 - 18:33

Arnhild était plutôt contente de parler enfin à Lucrèce, parvenant à oublier un instant la nuit qu'elle avait vécue. La Vicomtesse semblait bien se porter, comme la vraie noble qu'elle était. Après tout les bals d'Ysari avaient été organisés par elle-même et, pour le moment, tout se passait bien de manière "officielle".
Mais la réaction de Lucrèce ne fut pas celle attendue par la Nisétienne. Au lieu d'un accueil plutôt ravi elle avait répondue par un ton froid et dédaigneux, ce qui eu le don de surprendre Arnhild. Avec le choc du réveil, voir Lucrèce agir comme si elle était une parfaite étrangère lui fit un second choc et elle se demanda ce qui avait bien pu se passer.
Lucrèce essayait elle en cachette de lui signifier de revenir plus tard et plus discrètement ? Pourtant Harnyll était au courant de sa présence et rien ne justifiait le fait de rester discret. Ou alors le comportement de la vicomtesse avait du changer suite aux événements du tournoi où elle avait été enfermée de force par son mari. Le fait de ne plus apercevoir la mercenaire avait du faire naitre du ressentiment pourtant, les renseignements que Arnhild avait glanés au cours des derniers mois ne laissait aucunement présager un tel changement.


Je suis heureuse de voir que vous vous portez bien. Je me suis fait du soucis pour votre personne depuis le Tournoi Royal de Chevalerie, je n'ai pu vous approcher ni prendre de nouvelles de vous, ma présence étant proscrite à cause de votre époux jusqu'à ce jour.
Je suis donc venue aux bals d'Ysari afin de voir comment vous vous portiez, votre situation s'est semble t'il améliorée depuis ce fameux printemps.


Afin de libérer la piste de danse, les deux femmes se dirigèrent vers les tables de buffet afin de converser plus commodément. Arnhild était toujours intriguée par le ton de la voix de Lucrèce mais espérait qu'il y aurait du changement si les deux femmes étaient dans une conversation plus intime et un peu à l'écart des oreilles indiscrètes.
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Elanore d'Odelian
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MessageSujet: Re: [bal]L'invitation des dames   [bal]L'invitation des dames I_icon_minitimeMar 7 Sep 2010 - 18:51

Le premier bal s'était merveilleusement bien passé pour mon époux et moi-même et je m'étais étourdie de danse avant que Gaucelm ne donne le signal du départ. J'étais jeune, je pouvais danser toute la nuit, j'oubliais que mon époux n'avait pas forcément mon endurance ou mon goût de la fête. J'avais dansé avec nombre de gentils hommes qui ne m'avaient pas toujours reconnu. Ce jeu de masques était très amusant, je devais le reconnaître.

J'avais dormi très tard dans la matinée, me levant aux environs de midi pour me sustenter avant de faire une nouvelle sieste pour être fraîche et pimpante le soir, pour le second bal. Mes servantes m'aidèrent à prendre un bain, à me parfumer, à m'habiller, à me coiffer, et c'est vêtue d'une robe dorée étincelante, et les cheveux bouclés, relevés sur le côté de ma tête et sertis de fils d'or et de perles que je fis mon apparition au bras de mon époux ce deuxième soir, à une heure raisonnable cette fois.

- "Faites place! A Sa Glorieuse Grasseté, Sa Riante Bedonnerie, Son Adipeuse Grandeur, Chevalier de la Justice, Gaucelm d'Odélian et son épouse, le Rossignol de Caerlyn, Dame Elanore !"

Je grimaçai intérieurement à l'annonce faite. Gaucelm semblait aimer souligner son embonpoint à tout bout de champ, il en jouait même. Mais il ne resta guère longtemps avec moi, se faisant inviter par sa jeune cousine Lucrèce. Je souris quand il se dit victime de son succès et je me mis à scruter la piste de danse, avant de me décider à me lancer et à inviter un gentilhomme quelconque pour la prochaine danse.

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