Une nouvelle vie

Sujet: Une nouvelle vie Mer 19 Jan 2011 - 16:01

Il était déjà tard. Le soleil avait quitté la péninsule jusqu’au lendemain. Cette nuit la fut la dernière. On lui avait dit de descendre le sud. Par de la les landes, un nouveau monde s’y trouvait. Mais la nuit était trop risquée. Elle retourna sur ses pas et s’enferma. Durant la nuit, elle assembla les quelques herbes dans sa besaces, puis les fioles

Regardant le soleil se lever, elle se disait qu’il lui restait peu de temps. Les bateaux mettaient la voile après l’aube. Maelis se rendit dans la petite ville marchande de la péninsule, tout près de sa maison perdue. Elle n’était pas assez jolie pour que l’on la remarque, elle s’installa donc contre des boites de bois et attendit que l’on amarre.

Maelis connaissait bien le train de vie des marchands. Celui qu’elle avait pris remontait la cote. Mais elle était trop fatiguée pour s’en rendre compte. Blottit contre le bateau, elle S’endormit, tenant sa sacoche près d’elle.

Le long des voiles, le vent soufflait emportant les marins loin de la cote d’Ydril. Le soleil tomba et les marins sortirent a grand tonneau, l’alcool. Leur était à la fête. Les activités reprenaient enfin. Le voile avait été long et avait retardé quelques rapports et échanges commerciaux.
Déjà on entendait quelques voix s’élever à grande poussée.

Refrain:

Du rhum des femmes et d'la bière non de dieu
Un accordéon pour valser tant qu'on veut
Du rhum des femmes c'est ça qui rend heureux
Que l'diable nous emporte on a pas trouvé mieux
Oh oh oh oh oh on a rien trouvé de mieux

Hello captaine fait briller tes galons
Et reste bien au chaud quand on gèle sur le pont
Nous c'est not' peine qui nous coule sur le front
Alors tient bien les rennes tu connais la chanson

Ca fait une paye qu'on a pas touché terre
Et même une paye qu'on s'tape des gonzesses en poster
Tant pis pour celle qui s'pointera la première
J'lui démonte la passerelle, la cale, la dunette arrière

Tout est gravé quelque part sur ma peau
Tellement qu'en ai les bras comme des romans photo
Blessure de guerre cul de bouteille coup d'couteau
Tant qu'il y aura des comptoirs on aura des héros

Trois milles du cap c'est les foies c'est les glandes
Quand t'as l'coeur qui dérape et les tripes qui fermentent
J'essaie d'penser aux claques aux filles qui s'impatientent
Pas au bateau qui craque entre deux déferlantes

Maelis se réveilla, alors même que la fête se terminait. Elle pouvait donc recueillir les derniers plats non touché et se faire des réserves. Jouant les animaux nocturnes, elle se fit les provisions possibles. Elle craignait pouvoir se faire surprendre, mais les hommes de l’équipage avaient assez picolé et encore, elle savait pertinemment que son ventre réclamait de la nourriture.

Lorsque l’aube apparut, elle retrouva sa cachette jusqu’à la nuit où elle sortait. Chaque nuit, elle entendait des chansons plus absurdes l’une que l’autre. Ne parlions que d’alcool, de femmes et de la mer? Maelis le croyait bien.

Rarement, elle avait entendu autant d’absurdité. Étrangement, elle se disait que le fait d’avoir vécu recluse, un bon moment de sa vie, l’avait fait ignorante du monde extérieur. Mais elle avait un tempérament bien fou de pouvoir faire ce qu’elle faisait. Elle vivait un peu l’extrême de sa vie. Elle savait que tout changerait maintenant. Elle était seule, avec une bonne âme qui veillait sur elle.

Par contre, elle avait compris une chose en grandissant. Il fallait être maitre de sa vie, sinon tout semblait si fade. Elle n’aurait jamais abandonné celle qui l’avait recueilli. Elle savait qu’elle n’était pas comme les autres. Elle était différente, peut-être humaine, mais il y avait une moitié d’elle qui ne l’était pas, mais elle le savait

. Mais l’identité drow était presque inexistante pour elle. Sauf peut-être les oreilles et cette peau de couleur crème. Sa mère adoptive le savait mais avait préféré. Maelis n’avait jamais su que sa mère avait été violée. Et pourtant, elle savait une chose. Comme si son inconscient avait laissé des traces d’un homme sombre. Elle avait eu des démêlés de cauchemars terribles.

Alors qu’un éclair déchirait le ciel, Maelis sursauta. Elle avait toujours eu peur de ce phénomène. Les vagues jaillissaient de tous les cotés. Arrosant le plancher. Comme si le marin qui lavait les planches du bateau, après une soirée bien arrosée, avait échappé son sceau.

Les vagues arrosèrent la jeune fille, qui posa sa main sur sa bouche. Elle s’était recroquevillée dans un coin espérant que la tempête passe. Une des caisses qui la cachait s’effondra au sol et elle tira sur le pan de sa robe. Elle était bloquée. Elle devait sortir de là. Tirant contre sa robe, elle déchira le pan et elle regardait les vagues et les marins affolés. Les dieux avaient décidée de ne pas mener les marins à bon port.

Un éclair frappa la voile qui prit littéralement en feu. Maelis regarda le carnage, alors que les vagues meurtrières frappaient les bords du bateau. La jeune femme soupira de peur. Elle ne voulait pas mourir, elle voulait découvrir d’autres frontières.

Le bateau percuta les rochers et Maelis fut projeté à l’eau. Ne sachant pas nager, elle attrapa une planche de bois et l’agrippa. Parfois les vagues l’amenait très loin du bateau. En une nuit, elle laissa son corps voguer jusqu'à une plage inconnue.

Les ecchymoses et les écorchures se présentaient sur son corps.

Lorsqu’elle se réveilla le lendemain, elle sentit sa tête exploser. En se relevant, elle sentit ses muscles prendre la moindre parcelle d’énergie. Elle avait terriblement mal. Soulevant son corps malgré elle, elle se leva sur ses deux pieds. Elle avait du dormir une partie de la matinée. Elle connaissait les stades du soleil. Elle marcha plusieurs heures sans savoir ou elle était vraiment. Son dernier souvenir remontait à la tempête. Elle n’était pas sur la cote d’ydril.

En voulant demander son chemin, car, elle avait bien comprit. Bizarrement, les rues étaient désertes. Voulant demander son chemin, elle s’approcha dans une ruelle. Sa cuisse dont, un morceau de bois y était incrusté lui rappelait sa douleur.
Pardonnez-moi.

Où suis-je ?

Personne ne répondit à sa propre question. Elle devait prendre place assise quelques minutes. Sa blessure lui faisait mal. En marchant, ell avait lu, qu'elle était désormais à Méca. Elle avait entendu ce nom, mais elle ne se souvenait pas de la raison. Pourtant, elle avait que sa nourrice en avait parlé.

La douleur était insoutenable. Elle avait perdu beaucoup d,énergie et de sang Elle s'effondra dans un coin à l'ombre. Elle était incapble de remuer le moindre membre. Sa vision brouillée, elle ne savait pas ou`elle se trouvait. La musique cassante, les cris et la porte qui s'ouvrait, fermait, lui donnait un indice valable, qu'elle devait partir.

Prenant la peine de se relever, ell tomba dans son coin isolé. Elle ne pouvait pas rester la comme une démunis, dans son coin sombre. Elle pariait avec elle meme que l,édifice était une taverne.

Sujet: Re: Une nouvelle vie Lun 24 Jan 2011 - 12:22

Azrayen était en train de courir.

Eh oui. Il y a des vois il faut bien savoir fuir. Surtout quant on viens de tuer un capitaine devant une bonne vingtaine de ses marins pas follement gringalet et qu'ils vous ont repéré. Dans ce genre de situation, il faut appliquer la règle n°1 de la survie à Zombieland. Avoir un bon carido et courir vite.

Et pour courir vite, Azrayen courait vite. Si bien qu'en entrant dans la ruelle, il n'avais même pas eu le temps de voir cette forme qui était allongée en travers. Et là, c'est le drame. Forcément, quant on fonce droit devant sans prendre le temps de regarder où on met les pieds, on fini toujours par se prendre les pieds dans quelque chose. Y a pas 36 solutions non plus.

Azrayen eu donc droit à un magnifique vol plané qui se termina parmi la crasse et les immondices de ce minuscule cloaque. Sans vraiment prendre le temps de réfléchir, il resta plaqué au sol et roula sur le côté, se dissimulant autant que possible.

Les hommes du capitaine qu'il venait d'assassiner continuèrent leur course dans la rue principale sans sembler s'apercevoir de la présence de ce petit boyau annexe. Le mercenaire quant à lui resta un moment avant de faire le moindre mouvement. Juste au cas ou un de ces gorilles ait l'idée de revenir en arrière et de regarder dans la ruelle. On ne savait jamais. Mieux valait être prudent.

Finalement, après se qui parut être un moment assez long, le mercenaire fini par se remettre debout et jeta un coup d'oeil à se qui l'avait fait tomber. C'était une fille. Une jeune femme qui était allongé en travers du boyau.

Bon sang, qu'est-ce qu'elle pouvait bien foutre là? Oh et puis, au fond, cela n'avait pas de réelle importance. On pouvait même s'en moquer totalement à vrai dire.

Par pur curiosité, le demi la poussa un peu du pied. Voir si elle était encore consciente ou non.

Si elle était morte, ça servait à rien de s'enquiquiner plus que ça. Si elle était inconsciente aussi d'ailleurs. Dans le cas contraire... ben il improviserait.

Sujet: Re: Une nouvelle vie Lun 24 Jan 2011 - 19:48

Maelis souffrait intérieurement de sa blessure.

Elle n’avait pas refermée sa blessure, comme elle le savait le faire. Elle avait oublié même de retirer le bois qui s’y était glissé.

Conséquences, elle perdait son sang et ses sens étaient un peu perdus. Rajouter à la recette, qu’elle se retrouvait dans une ville nommée Méca. Ce nom lui disait vaguement quelques choses, mais elle était loin de ses forêts d’Ydril.

Lors de premier accrochage, Maelis retint de gémir sa douleur. Quel imbécile ne l’avait pas vu. Elle ne pouvait pas reprendre ses forces, elle était trop faible. Lorsqu’elle sentit quelqu’un la pousser

Par pur instinct, elle attrapa la cheville de l’homme s’il en était un. Elle ne définissait pas les traits du visage. Elle essayait de voir quelques signes distinctifs, mais sa vision ne lui laissait pas le temps. Elle cache ses oreilles instinctivement et regarda la personne qui se tenait devant elle.

S’il … vous … plait.

La douleur était si vive, qu’elle ne comprenait pas pourquoi elle arrivait à rester éveiller.

Aidez … moi.

Elle pouvait passer pour n’importe qui. Une prostitué ou n’importe quoi qui trainaient dans les rues.

S’il … vous … plait. Ne.. me laissez pas.

Sujet: Re: Une nouvelle vie Jeu 27 Jan 2011 - 9:49

Pour être tout à fait honnête, Azrayen ne savait pas se qu'il devait espérer. Qu'elle bouge ou au contraire, qu'elle ne bouge pas. D'un côté, celui lui éviterait à coup sur pas mal de soucis si elle se avait décidé de se faire tuer avant qu'il n'ai à intervenir. D'un autre côté, se serait un peu triste de voir une fille qui fini ses jours dans un amat de déchets.

D'un autre côté, si elle se mettait à bouger, elle était vivante. Et là, il aurait quelques problèmes tout à fait différent.

Et là bien entendu, les Cinq riaient encore du demi-drow parce que la morte était plutôt mourante que morte. Eh zut.

Qu'est-ce qu'il allait faire maintenant?

« S’il … vous … plait. »

Oh non. Voilà qu'elle se mettait à le supplier. Pfffffff. Non mais vraiment. Pourquoi est-ce que tout ces gens le suppliaient sans arrêt? C'était plus que lassant à la fin. Rooooh mais zut. Qu'on le laisse un peu réfléchir. Ça pressait pas forcément à la minute.

« Aidez … moi. »

Bon, commençons par le début. D'un léger coup, il dégagea sa cheville de l'éteinte de la jeune femme étendue dans la rue.

« S’il … vous … plait. Ne.. me laissez pas. »

Se serait pas mal si elle pouvait s'arrêter de geindre un moment. Se serait même vachement mieux. Non mais sans blague. Il ne mouvait même plus s'écouter penser. Étant donné son état de faiblesse, Azrayen réduisit le problème assez facilement en lui enfonçant un morceau de tissus à la propreté assez douteuse dans la bouche.

Bon. Maintenant qu'il n'entendait plus que de très légers gémissements étouffé par le bâillon improvisé, il allait pouvoir réfléchir assez vite à la situation.

Finalement, il s'éloigna de la jeune femme et repartit vers la rue. Tout ça ne le concernait pas et pour être honnête, qu'elle vive ou qu'elle crève, il n'en avait rien à faire.

* * *

*Tu es sans doute le pire ahurit que Miradelphia ait jamais porté.*

Maugréant, Azrayen entra dans une taverne quelconque en portant comme un sac de linge sale sur son épaule la fille de la ruelle.

Pourquoi il était allé la rechercher? Bonne question. Il n'en avait toujours rien à fiche qu'elle vive ou qu'elle se fasse tuer. Alors pourquoi il s'était donné tout ce mal? Cela serait sans doute à jamais une erreur. Oui voilà. Une erreur. Encore un truc débile qu'il avait fait.

Comme le fait d'avoir gardé Eléonor ou d'avoir aidé cette demi elfe à quitter Méca.

Le demi jeta quelques pièces à l'aubergiste et alla dans une des chambres, s'attirant quelques commentaires sur le joli paquet qu'il transportait et que d'autres aimeraient bien essayer aussi.

Bon. Une fois à l'intérieur, il la jeta plus ou moins sans ménagement sur le lit. Tant qu'il y était, il allait la soigner. Bon, il fallait commencer par cet éclat de bois qu'elle avait dans la jambe. Ni d'une ni de deux, Azayen l'arracha proprement.

Le reste fut assez rapide et une fois les blessures propres, le demi la souleva et la déposa dans un coin avant de prendre la couchette qui servait de lit.

Sujet: Re: Une nouvelle vie Ven 28 Jan 2011 - 21:46

Maelis regardait l’homme, mais sa vision était trop floue, pour distinguer ses traits particuliers. Définitivement, l’emprise dont il se détacha fit mourir l’espoir de survivre. Jamais elle n’avait demandé de l’aide, mais sa malchance n’était du qu’a un naufrage. Elle avait cette plaie qui existait depuis une bonne journée.

Elle s’étouffa à moitié lorsqu’il lui improvisa un bâillon plus que désagréable. Elle savait que par cette action, elle allait rester la. Elle n’avait pas d’argent pour payer ou recevoir des soins. En le voyant quitter, elle soupira et ne chercha pas à le faire changer d’avis. Elle retira avec peine le faux bâillon et ferma les yeux.

Ce n’est que quelques minutes plus qu’elle sentit des la hisser sur une épaule. Elle ne broncha pas car elle avait reconnu l’homme. Elle n’identifia pas la place ou il la largua et encore moins la nature de la pièce.

Lorsqu’il retira le morceau de bois dans sa cuisse, elle cria de douleur, mais fut rapidement bâillonné de la main. Des larmes coulaient sur ses joues d’adolescentes, mais elle souffrait tant. Même ses plaies nettoyées, elle souffrait affreusement.

Elle n’était qu’un fardeau et tout ce qu’elle arriva a murmurer lorsqu’il la déposa dans un coin fut un soupir :

Merci.

Ses yeux se fermèrent et la jeune femme s’endormit et cauchemarda de son malheur de bateau. Elle se revoyait prendre la caisse de bois sur la tête.

Après de longue heure, elle sentit son corps se détendre, elle se réveilla et osa s’approcher dans un temps de son sauveur. Mais sa vision n’était pas rétablie, elle boitait et cherchait bien où elle pouvait bien être.

Se levant, elle fit un pas perdant l’équilibre et amenant avec elle une table de chevet qui tomba sur le sol avec fracas. Avec ce vacarme, elle allait regretter le réveil de son soigneur. Elle ramena sa mèche de cheveux derrière son oreille, laissant par ce fait même la devinette de sa race, tandis qu’elle essayait de remettre la table en ordre

En voyant, son dégât l’homme qui l’avait soigné c’était retourné vers elle et la regardait. Pendant quelques minutes, elle ne bougea pas. Sa vision était un peu mieux, elle percevait un peu les yeux de son soigneur, mais il devait être d’une humeur maussade.

Je suis désolée, je n’ai pas voulu faire de bruit, je …

En réalité, elle n’avait que voulu se lever car la position. Elle savait qu’elle devait faire attention, mais elle avait mal et elle n’avait pas remarqué que sa vision avait gardé un peu de floue. Elle aurait du attendre, mais elle ne voulait pas partir comme une voleuse. Elle était aussi trop faible.

Azrayen s'était endormis. Enfin, autant endormis qu'il se le permettait lorsqu'il séjournait dans ce genre d'établissement. Il ne dormais jamais que d'un oeil de toute façon. Dans sa branche, c'était une précaution qu'on apprenait bien vite à prendre. Dans le cas contraire, on n'avait rarement le temps de regretter de ne pas avoir prit cette habitude.

Le manche d'une dague dans sa main, guettant plus le moindre grincement de planché à l'extérieur qu'il n'était vraiment en train de dormir. C'était ainsi qu'Azrayen prenait du repos. Enfin, façon de parler. Dans tout les cas, il restait recroquevillé sur lui même et tournant obstinément le dos à la jeune femme allongée par terre dans un coin.

Cette pauvre quiche l'avait remercié quant il l'avait posé par terre avant de prendre le maigre lit pour lui. Non mais franchement. Il fallait être totalement crétin pour faire un truc pareil. Il la collait par terre et elle, elle ne trouvait rien de mieux à faire que de lui dire ''merci''. Non mais sans blague. C'était quant même n'importe quoi. Il y a des fois ou il valait mieux être sourd que d'entendre des trucs pareil. Ça ressemblait à rien et puis, c'était dégoutant toute cette gratitude et tout ça donc il avait vraiment l'impression que c'était comme un genre de substance poisseuse et visqueuse qui dégoulinait partout.

Beurk. C'était tout à fait répugnant.

Un bruit de fracas le fit se retourner d'un coup. Cet espèce de gourde avait fait tomber la table de chevet en voulant se mettre debout. En plus elle n'était pas foutue de tenir sur ses deux jambes. Génial. Peut-être qu'il aurait vraiment mieux fait de la laisser dans la ruelle. Si elle continuait sur sa lancée, elle allait réussir à se tuer en tombant dans les escaliers quant elle voudrait sortir de l'auberge. Non mais vraiment, n'importe quoi.

Doucement, il la regarda ramener ses cheveux derrière une de ses oreilles, révélant leurs légères pointes. Tien...une autre abomination de la nature. Ou peut-être une de ces demi elfe. Comme Isaëlle.

Quoi qu'il en soit, Azrayen n'aimait pas être dérangé pendant qu'il se reposait et cela le mettait toujours en rogne et d'une humeur massacrante. D'un autre côté, il était toujours en rogne et d'une humeur massacrante alors on ne pouvait jamais vraiment voir la différence entre quant on l'avait dérangé et quant il était dans son état naturel. Si se n'est qu'il était plus en rogne et encore moins aimable que d'habitude dans le premier cas.

« Je suis désolée, je n’ai pas voulu faire de bruit, je … »

Et en plus elle commençait à s'excuser. Super on allait avoir tout vu.

[HRP]

Étant donné l'humeur détestable d'Azrayen, il appartient désormais de faire un jet sur la ''table des répliques'' afin de déterminer à quel degré notre demi drow favori enverra balader la jeune femme qu'il a en face de lui.

*lance les dés*

hum... ah... 05.

Désolé mademoiselle.

[HRP]

« Allez vous coucher et reposez vous. Ça vous empêchera de dire plus d'anneries et d'imbécilité que se que j'ai déjà entendu. »

Le demi se retourna sur son lit, présentant ostensiblement son dos à la jeune femme.

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