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| [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule | |
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Sapientia
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| Sujet: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 0:28 | |
| Résumé des événements sur la Péninsule (An 2 à fin an 5, 11ème cycle) Suite à la Malenuit, cette éclipse longue de plusieurs mois qui précéda la Venue des dieux, les récoltes furent maigres, et les campagnes de la Péninsule souffrirent un an III du XIème cycle particulièrement difficile. La disette et les guerres, dans le sud comme dans le nord, furent accompagnées par leur cortège d'épidémies, d'affamés convertis en bandits, mais également de sectes vénérant la Nouvelle Lune, cet étrange satellite doré qui trône au milieu du ciel depuis le départ des dieux. La situation, instable, trouva des réponses fortes localement, et de nombreux comtes et barons redressèrent la situation en l'an IV. Cependant, si la plupart des vassaux surent réagir aux troubles qui se profilaient, les princes de la Péninsule ne furent pas tous au rendez-vous. En effet, les marquisats de Sainte-Berthilde et de Serramire s'affaiblirent, faute de chef digne de ce nom à leur tête. Les châtelains se renforcent, profitent de l'absence de leur suzerain pour s'arroger terres et privilèges, érigeant même de nouveaux châteaux forts pour affermir leur autonomie nouvelle. Le pouvoir royal lui-même est quasi inexistant : que fait donc le roi ? De nombreuses rumeurs courent sur son état, et dans les cours seigneuriales comme au sein des tavernes borgnes, les racontars font la part belle aux histoires de malédiction, d'empoisonnement et de maladie dont serait affligé Trystan Ier, que les esprits chagrins surnomment l'Absent. Au sud, si les duchesses de Langehack et de Soltariel s'affirment, c'est le temps des grandes aventures. Du badaud attiré par la promesse des deux repas par jour au puîné de noble naissance avide de gloire et de richesses, beaucoup se lancent dans les expéditions outre-mer, dans l'archipel nélénite au coeur de la mer olienne, ou dans le septentrion glacé et riche d'or nain, sous les ruines des cités du Petit-Peuple. Si le délitement de la royauté laisse le royaume aux mains des grands vassaux et de leurs intérêts personnels, un sujet est sur toutes les lèvres : l'Ithri'Vaan. En effet, depuis quelques années déjà, marchands et voyageurs ramènent de sinistres nouvelles de ce pays exotique et méconnu. Les drows, libres de leurs mouvements, terrorisent l'habitant et se bâtissent de véritable principautés sur des monceaux de cadavres. Bien que ces choses soient lointaines, les Péninsulaires discutent du sort de l'Ithri'Vaan avec intérêt. Certains ont peur que l'engeance maudite du Puy n'étendent son empire, d'autres sont outrés que l'on ne fasse rien pour venir en aide à leurs parents orientaux. La veille de fin d'ellipse, le royaume est marqué par un évènement exceptionnel et grave : A la suite d'une émeute dans la capitale, le Roi est retrouvé mort, assassiné dans la cohue. -> voir ici pour plus de détailsPAR REGION |
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 0:32 | |
| DUCHÉ DE SOLTARIEL Écrit par Inès de Soltariel
Où il est donc question des tribulations et autres desseins de la Dame. Car le Soleil ne se couche jamais : c’est le Monde, qui se couche.
Depuis maintenant trois ans, les navires soltarii remontent vers le Nord où l’ambitieux Cosimo, secondé d’hardis pendards agissant sous les couleurs de la Dame, brandit l’étendard sanguinolent de la civilisation sur les terres sauvages. Désormais, Thanor regorge de vermines soltarii et arétriannes, venues faire fortune dans « l’aventure ducale ». Si les docks de la cité naine pourraient encore laisser rêveur avec leurs grands entrepôts, leurs négociants aux bourses trop pleines, leurs cogues lourdes de marchandises et les resplendissants ruffians tout juste débarqués, les illusions s’effacent sitôt que l’on remonte le fleuve.
En amont, sur la carcasse tout juste tiède d’une cité troglodyte abandonnée par ses fondateurs, le spectacle est tout autre. Imaginez une termitière, un nid infâme, grouillant, où se côtoient, dans d’obscures galeries, le pire de ce que la nature a engendré : tel est le visage de Sardar. Fangeux de tous horizons et affranchis en quête d’oubli y côtoient une noblesse désargentée plus belliqueuse que des coupe-jarrets. La corruption est galopante, les catins à faire fuir un nain et les alcools frelatés y sont monnaie courante. Malgré la petitesse de la bourgade, l’air y est plus vicié que celui des venelles de Diantra et la populace aussi sale qu’hostile. Organisés en bandes de vilaines canailles, les crasseux terrés derrières ces murs montent des expéditions afin d’aller secouer « la panse des pyxides naines » oubliées dans les croulantes citadelles. Parfois, les plus vernis reviennent, revendant leurs biens aux gras marchands soltarii de Thanor qui propagent la rumeur et, ainsi, toujours plus de misérables viennent, volontairement ou non, rejoindre l’aventure ducale…
Parmi eux, se comptent nombre de membres de la plèbe, trop démunis pour s’offrir la traversée, qui vont jusqu’à se mettre personnellement en gage, pour une durée de quelques années. Revendus par les capitaines de navires, ces disetteux se retrouvent bien souvent propriété d’un condottiere érigeant son fortin à l’ombre de Sardar. Véritable fer de lance de l’avancée suderonne, ces roués malandrins, qui se font volontiers verts galants, n’hésitent pas à s’en prendre aux hommes des Wandre et du Landnostre, dérobant femmes et troupeaux, pour améliorer leur frugal ordinaire. Il va sans dire que les colonies soltarii connaissent pareil traitement de la part des sauvageons « afin de maintenir les grands équilibres cosmiques », expliquent les doctes aigrefins du patrice Cosimo.
Que cette riante épopée n’éclipse pas, pour autant, le joyau du Sud : Soltariel.
Désireuse de renforcer sa position vis-à-vis des ingremantiens pharétans, aussi ambitieux qu’indisciplinés, la Dame a recontacté nombre de ses anciens confrères de l’Arcanum, afin de les inviter à s’établir à la cour de Soltariel. A cet effet, elle a offert terres, positions au sein de la Compagnie du Ponant et, lorsque faire se pouvait, favorisé des unions à l’aristocratie locale. Pour toute contrepartie, la Modestissime Inès n’a réclamé que bien peu de choses : tourner le dos au service royal, au profit de celui de la duchesse.
C’est qu’elle – ou les membres du conseil restreint, de l’avis des sceptiques – aspirerait à de grands projets. A cet effet, elle a également cherché à attirer des artisans nains en provenance Thanor, dans la cité aux canaux. Le Soltari Altus Aedificator n’est-il pas, lui-même, un digne représentant de ce peuple ? Volontiers mécène, la Maîtresse de la Sauge et du Laurier sait, toujours, porter un œil bienveillant aux œuvres qui la magnifient. Depuis quelques temps, on dénote une progression du nombre de barbes au sein de la populace des quartiers-ponts, les enfants du nord jouissant d’un don pour débusquer l’or, que cela soit à l’aide d’une pioche ou d’un ciseau d’orfèvre. Cette politique est, d’ailleurs, soutenue par le patriciat qui voit là des instruments pour décrocher d’importantes dignités comme celle de Pontus Primus ou pour rénover la Tour Bleue, dont l’ombre plane toujours sur la ville.
Parmi la gent nanesque, certains sont également parvenus à s’illustrer comme monnayeurs et ont créé, avec la bénédiction de la Dame, les Soltar. Ces pièces d’or pur, frappées sur la face du Soleil Blanc et sur la pile du noble profil de la duchesse, s’échangent, désormais, dans le Sud lors d’importantes transactions.
Le trône ducal se défend de chercher à s’approprier les prérogatives du roi et affirme se contenter de répondre aux besoins qui lui sont propres.
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 0:46 | |
| BARONNIE DE SYBRONDIL Ecrit par Raoul de Sentazygore
La Purge Ou comment Messer Raoul fit de la Sybrondie une si vertueuse contrée. C’est fort de sa victoire contre le félon Systoli que Raoul revînt en Sybrondie. Sur le chemin de la capitale, le peuple était si fier de sa vaillante armée que femmes et enfants jetèrent fleurs et rameaux sur le chemin de la capitale. Raoul profita de cette longue route pour rendre visite à ses vassaux, et s’assurer de leur soutien pour ses projets concernant l’avenir de son pays. C’est que le règne d’Erestor, bien que fugace, avait suffi à gangrener la baronnie d’idéaux obscènes et démocrates, et si quelques vieux philosophes et autres obscurs pédérastes y trouvaient leur compte, la noblesse restait inquiète de ces penchants oligarchiques. Ainsi familiarisé avec la position des sang-bleu de son fief, Raoul arriva à Sybrondil et la Purge commença. Les législateurs furent tous conduits devant un tribunal convoqué par le baron lui-même. Ce dernier fit même venir de nombreux témoins – certains à l’aspect plus pitoyables que d’autres – qui tous purent attester de la corruption de ces conseils qui aurait notamment comploté pour le compte du gredin Ydrilote. De ces procès jaillirent nombres de faits indiscutables telle la culpabilité de ces mauvaises gens et la vertu de seigneur de Sentazygore qui avait su déceler leur perfidie et ainsi sauver la Sybrondie de la ruine et du déshonneur. Dans le même temps, la garde investissait les anciens locaux de la Compagnie Marchande qui avait été infectés par une crasseuse organisation. Déclarant que ces gens, sous le couvert d’un apport financier au chantier de la cathédrale, avait participé à la corruption des hauts-conseillers, ils furent condamnés avec les pattes qu’ils avaient graissées. La totalité des biens trouvés sur place fut confisquée et les marchands épargnés furent conduits devant le Baron. Là encore chacun put témoigner de sa clémence lorsqu’il déclara que ces commerçants avaient souffert de manipulations et qu’il était prêt à leur offrir une seconde chance, au service de la Sybrondie. À la suite de ces évènements, on fit forte propagande dans les villes et les campagnes. Les crieurs publiques décrivaient les nombreuses qualités du souverain et accusaient la perfidie de ses opposants, qui comme des rats porteurs d’épidémies, infectaient la baronnie de leurs mauvaises mœurs. Ainsi, comme en opposition à ces viles influences, on dressa le portrait du parfait sauvatier, parangon des vertus que l’on trouvait chez le baron de Sybrondie, et chacun s’employa à lui ressembler au mieux. Cela-dit, certaines bourgades aux traditions particulières restaient hermétiques à ces belles images et leurs habitants restaient blottis dans un obscurantisme crasseux. Pire ! Certains allaient jusqu’à critiquer bon seigneur. Mais, averti par d’autres gens bien plus justes et plus fidèles, Raoul décida d’anéantir ces rumeurs malsaines et envoya l’armée apporter sa bonne parole. C’est ainsi qu’une nuit, tels les chevaliers de la fin du monde, les troupes montées de sa Seigneurie firent pogrom en différentes contrées. On fit de nombreux prisonniers, et encore plus de morts. Puis enfin on condamna la belliquosité de ces vilains qui avaient voulu résister à la loi et à l’ordre, on promit belle récompense à qui éventerait pareils complots et belle exécution à qui les soutiendrait. L’appât du gain fut une bien belle motivation pour le peuple et soudain chacun se mit épier – ou non – son voisin en vue de le dénoncer pour toucher quelques pièces. Les prisons se remplirent au point qu’il fallut parquer ces gredins en plein air, et on dit que la guillotine tombait jours et nuits. Effrayés, certains châtelains voulurent se lever contre cette escalade, mais Raoul contrôlait l’armée et pu bien vite mettre fin ces insanités politiques et autres discours profanes. Les seigneurs coupables furent ensuite accusés des mêmes actes de trahisons qu’ils avaient soutenus contre les anciens oligarques et furent condamnés à leur tour. La Baronnie connut ainsi une période de violentes répressions avant que le calme ne commence peu à peu à recouvrir le pays, et on commença à reconstruire les lieux qui avaient été souillés par la présence infectieuse de ces sombres gens, en chantant quelques odes à la gloire du Grand Epurateur du Méridion. Enfin, après trois années de dur labeur, le pays retrouvait son joli minois d’antan. Au terme d’un long et mirifique discours décrivant le chemin parcouru, Raoul annonça la fin de la Purge et l’organisation de festivités qui annonceraient au monde l’avènement de la nouvelle Sybrondie.
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 0:57 | |
| DUCHÉ DE LANGEHACK Ecrit par Jeanne de Sephren Depuis l’an 1 de cette ère, Jeanne de Sephren, fraîche rosière d’à peine 17 ans lors de son couronnement, régnait sur le duché langecin d’une main de fer dans un gant de velours. Car de doigté pour Langehack, il n’était pas question de manquer ! Nobles et bourgeois, corporations et marchands requéraient moult attentions et égards. Lustrer dans le sens du poil quelques farouches opposants à la montée sur le trône d’une jeune demoiselle prit de nombreux mois. Puis, lorsque la toile fut établie et solidement accrochée avec divers traités. – On dénombrera un habile accord avec Olyssea, deux comptoirs ouverts à Ysari et à Thaar -, la base fut assainie de quelques branches mortes ou pacifistes timides par le biais de la terrible affaire dite des « Chocolats ». L’affaire des chocolats Dans la vie d’une jeune rosière, plusieurs événements jugulaient une certaine avancée dans son mode de pensées. Le premier baiser, le mariage, la première fois, le premier enfant. Rien de tout cela n’arriva à Jeanne. En accédant au pouvoir, elle avait déjà perdu ses premières illusions, appris à composer avec les plus retors et exigeants. Toujours, elle s’était acquittée au mieux de son « devoir » et avait surmonté, la tête haute, les écueils. Il en fut un qui fit voleter les derniers éclats de son innocence : L’affaire des « Chocolats ». An 2, mi-Karfïas, alors que la querelle entre les Albino et Del Lughi semblait s’apaiser, une série de morts suspects décima les rangs de la noblesse libertine. Une fête donnée dans une villa de la plaine de Brevise tourna au cauchemar : Sur les quinze nobles – de basse noblesse - présents, aucun ne survécut. Si ce genre de petit « incident » était monnaie courante, le nombre surprit et fit gorge chaude pendant plusieurs semaines. La période de deuil terminée, sans doute, serait-on passé à autres choses si le même type de situation ne s’était pas reproduit d’une manière analogue au sein même du palais. Bien que Nilda de Lancrais et Jeanne n’éprouvaient pas d’affection particulière l’une envers l’autre, il était normal pour la cour ducale de célébrer le quarantième anniversaire de la châtelaine libertine. On chanta, on dansa, on but plus que de raison. Chose étonnante, la délicate Jeanne s’autorisa, pour une fois, à participer aux jeux de carte et aux mises dans un des petits salons en compagnie de la faction la plus libérée de sa cour, après le banquet. La duchesse misait sur différentes parties de cartes et remportait coup sur coup. Evidemment, en sa présence, rien ne tournait aux orgies plus coutumières et on préférait se délecter de quelques bons mots et plaisirs de la table doucereux. La première à tomber fut une gironde parvenue. Suivi bientôt de plusieurs autres. Très vite des ordres furent donnés pour mander les guérisseurs ducaux et les prêtres de Néera du Grand Temple local. Hélas, l’hécatombe frappa le cœur même du duché. Non, Jeanne ne compta pas au nombre des victimes, mais échappa de peu à la mort. Et ce fut le déclic. Remise sur pied grâce aux soins efficaces, plus pieuse que jamais, elle ne fut pas loin de traquer elle-même le responsable de cette série d’assassinat. Et lorsqu’il fut trouver, un fou qui se mourait d’amour pour la jeune rosière et désirait de tout son être la débarrasser de ce qu’il pensait – à juste titre – qu’elle abhorrait, le châtiment infligé eut tôt fait de faire trembler ceux qui s’opposerait à la Duchesse. « L’aigle de Sang » Dans le dos du coupable, on tailla un aigle. Avec le fil d’une lame, le bourreau sépara les côtes du supplicié de son échine pour lui arracher les poumons par l’ouverture, comme les ailes de l’oiseau de proie. Reconstruction des Armées Langecines Suite à l’événement, la duchesse manda scribes et juristes afin de ressortir les vieilles archives, les lois et traités militaires de ses aïeux. La raison ? Elle ne croyait plus pouvoir gouverner uniquement par sagesse et bonté. La violence était partout. Elle se devait de la juguler avec plus de vigueur et restaurer le lustre d’antan, les vraies raisons qui avaient hissées la double Lignée des Sephren et Langehack jusqu’aux plus hautes instances du Royaume. Bercée par les contes et légendes du pays, elle brandit bientôt haut les qualités du sang coulant dans ses veines, celui d’Arren de Sephren, marquis, héro et libérateur des Invasions Pharétanes. Puis, avec le Roi Absent, plus personne dans la cour langecine ne croyait à une aide hypothétique de ses armées en cas de conflits sur les terres de l’Aigle Sable. Les instances militaires furent rassemblées et ils piétinèrent alors la farce étrennée sous le règne de feu Esidenir – une bêtise sur les armées, une injure crachée à la face de la noblesse – pour en revenir à des bases saines et efficaces. En piochant dans les caisses de tous les nobles décédés, droits habilement récoltés par quelques alliances habiles et analyses des arbres généalogiques qui pointaient tous la jeune Jeanne comme héritière légitime (il est bien connu que toutes les grandes lignées ont donné naissance aux plus petites), on doubla le budget alloué à la défense du territoire et à la sauvegarde des intérêts ducaux. Pour augmenter le nombre des soldats de métiers, une grande campagne de recrutement fut lancée. Galvanisé par la vraie montée sur le trône de la Duchesse, les jeunes hommes du peuple, désœuvrés à cause des conséquences du Voile, trouvèrent vite refuge dans une carrière militaire dont le blason redoré gagnait de plus en plus les faveurs des langecins. Ils subirent de ce milieu d’an 2 jusqu’à la fin de l’an 5, un entrainement des plus rigoureux parfois guidés par quelques vétérans des armées du nord qu’on avait appâté à grand frais en leur assurant une retraite plus confortable sur les terres suderonnes plus clémentes. De plus, les miliciens les plus aptes furent sélectionnés et intégrés à ce « programme d’entrainement ». Pour continuer les réformes, la duchesse rencontra individuellement les maîtres des différentes corporations de mercenaires du duché. De plus en plus nombreuses, faute aux distensions entre les différents nobles et bourgeois d’influence, elles disposaient de plus en plus de pouvoir au sein de la vie citadine. Chaque grande cité avait plus ou moins sa guilde locale ou une filiale de la corporation « Le Trait » - la plus puissante des Guildes de mercenaires langecins -. Après d’âpres négociations, quelques concessions de part et d’autre, un accord fut signé. Celui-ci stipulait qu’à présent la couronne langecine disposait d’un troisième ban composés de pires soudards du pays – oui contrairement à la croyance, les langecins ne font pas toujours dans la dentelle et privilégient souvent le poignard, le poison ou même l’épée pour régler un différend, mais ils préfèrent payer pour l’exécution de leurs basses œuvres plutôt que de se salir les mains -. Contre une rétribution généreuse et quelques cadeaux fiscaux, la taille des armées fut encore augmentée. Méticuleuse, la duchesse ne négligea pas pour autant la magie et la science. Avec l’aide de son Conseiller, Recteur du Collège et ancien de l’Arcanum, Crispin Delray, elle recensa les mages susceptibles de l’aider. En échange, le Collège leur offrait la possibilité d’étudier ses archives et de peaufiner leur connaissance. Certes, elle rassembla plus de mages spécialisés dans les sorts de soutiens ou de protection que de mages offensifs, mais cela convenait parfaitement à ce qu’elle souhaitait. Il fut vite reconnu que les mages du Collège formaient un contingent particulier que la duchesse pouvait quérir en cas de besoin, avec un statut spécial du fait du financement du Collège par le pouvoir ducal. Autour d’elle, la duchesse réunit les cendres de la Rose Blanche pour en faire jaillir un ordre d’élite nouveau. Au nom fleuri d’antan fut préféré un plus rigoureux et martial « Les Aigles de Sang » (en rappel des événements) parfois surnommé « Le Carré ». Dédié à la protection de la duchesse, les chevaliers, presque tous originaires d’Amderran – fief historique et refuge des Sephren – ou de Tall, respectent un code de l’honneur particulièrement strict. Seuls les plus fervents croyants – respectueux des Cinq et surtout des quatre importants à Langehack (Néera, Tyra, Mogar et Arcam) – furent choisis avec minutie. Leur Capitaine est Ashal d’Amderran, frère du châtelain d’Amderran. La création de cet ordre, la confiance accordée à la lignée d’Amderran et le retour aux valeurs défendus par ceux-ci gagna définitivement le cœur de la région à la cause de la Rosière. Revêtus d’armures complètes veinées d’or sur une gambinaison longue et noir, ils sont armés d’une lance et d’un pavois frappé de l’aigle d’or, ainsi qu’une épée. Ils sont l’Elite militaire et les petits garçons rêvent de rejoindre leur rang. Traités et Alliance Fière de son amitié fleurissante avec la Baronne Clélia d’Olyssea, Jeanne passa du temps avec celle-ci. Suite à son rôle de « témoin » à l’union de la jeune femme, puis de marraine de son premier enfant, la relation entre les deux jeunes femmes fut scellée d’une alliance politique et commerciale. Le port d’Azalie vit bientôt les premiers navires de la Louve chargés de nourriture arriver. Evidemment, on échangea alors des biens langecins en échanges. Pour facilité les tractations, on ouvrit mutuellement des comptoirs au sein d’Azalie et Sharas. Malgré le décès malheureux du Baron Harnyll d’Ysari, le traité signé fut respecté et bientôt les navires circulèrent entre Léliande et le port ysarien. Le Traité commercial avec Ancenis continua d’être respecté. Bien que la distance fut prise avec Erac, à cause du mécontentement grandissant avec la politique du Roi Absent, les marchandises circulaient toujours entre les fiefs royaux et Langehack. On profita des ouvertures scylléennes sur Ydril pour reprendre le commerce avec le Port tentaculaire. Malgré tout, les corporations marchandes qui se frottaient déjà les mains grâce à ses nouvelles ouvertures commerciales se frottèrent plus ou moins avec brio à la Cité Libre de Thaar. En tout les cas, suite au relâchement des forces drow sur la ville, on tenta d’instaurer une ligne commerciale plus régulière entre Azalie et l’Ithri’Vaan. Financement et Travaux Afin de financer les changements dans la politique langecine, le faste outrancier et excédentaire fut passablement épuré. Les objets en or inutile – on compta quelques chaises percées en or massif dans l’inventaire des biens – furent fondus et réinjectés dans l’achat du matériel nécessaire à l’armée ainsi que son financement sur le plus long terme. Dans le même but, on freina les fêtes quasi journalières pour garder un banquet hebdomadaire – au grand dam des libertins qui durent utiliser leur propre fond pour maintenir la décadence tant aimée de leur partie fine dans leur demeure particulière – Malgré tout, la rosière sut ménager leur goût pour l’art en organisant plus régulièrement des soirées restreintes pour jouir des dons d’un barde ou d’artistes de renom. Ces petites soirées en comité privé devinrent régulièrement la « fête » à laquelle être invité si on voulait gagner l’oreille de la duchesse. Pire encore, les nobles goûtaient à présent réellement aux touches d’or placées avec goût pour rappeler la puissance du territoire. Ainsi, bien qu’une cour du nord s’insurgerait encore contre le luxe à profusion et le nommerait « abrutissant », la cour se mâtina d’une austérité bienvenue en ces temps troubles et difficiles. Grâce à ses mesures et au pécule des décédés lors de l’Affaire des Chocolats – qui arrangeait bien la rosière d’une certaine manière – le Grand Trésorier Langecin put enfin tenir une comptabilité décente, un vrai suivi des dépenses et des budgets carrés. La cour ne dilapidait plus – enfin beaucoup moins – pour son plaisir au détriment de ses obligations envers le peuple. En résumé... Suite à l’Affaire des Chocolats manquant de la faire succomber, la duchesse s’occupa les affaires ducales d’une main de fer. En ressortant les vieux traités et faisant vibrer la fibre patriotique ducal, elle redora lentement mais sûrement le blason de l’armée langecine. Ainsi, elle put augmenter les troupes des soldats de métiers. Elle signa de nombreux traités avec les corporations de la place pour créer un troisième ban particulier à Langehack et assurer les nouveaux traités commerciaux.
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 1:03 | |
| COMTÉ DE SCYLLA Ecrit par Aetius d’Ivrey Guerre et disettes n’épargnèrent pas Scylla. Dans les cités libres de la côte de sel, des centaines de paysans affamés ou fuyant la guerre rejoignent faubourgs et ruelles de Pharembourg, la Vesne et Laréor. Si certains retournèrent dans leurs pénates, beaucoup restèrent dans ces fourmilières à l’intense activité portuaire. En effet, Pharembourg, stimulée par les nombreux privilèges commerciaux qu’elle a reçus d’Ydril ainsi que les accords dans les pays du nord, tels Odélian, a vu sa populace comme ses chantiers navals s’accroître.
Tourné vers la mer olienne et son commerce, le riche patriciat scylléen s’est même vu octroyé de nombreux droits politiques par le comte en échange de leur soutien, notamment dans l’archipel nelenite. Ce dernier, en effet, a décidé de faire renaître un simulacre de république. L’assemblée de Questure, familièrement appelée la Questure, dont la chambre est installée dans le palais de l’Arsenal, dispose de nombreuses prérogatives, notamment sur la levée des subsides et aides. Présidée par plusieurs questeurs, elle devient, peu à peu, le cœur de l’oligarchie qui règne sur le littoral et les possessions scylléennes, ainsi qu’un carrefour des affaires, les Conciliaires étant souvent membres des riches familles marchandes de la côte de Sel.
Cette réforme, principalement orchestrée par l’habile Hubert, éminence grise du comte de Scylla, n’est pas venue seule. En effet, le conseiller, devant les besoins d’administration des domaines de son maître, a centralisé les diverses écoles qui jalonnaient la cité, créant ainsi l’Université de Pharembourg. Fondée officiellement pour répondre aux questions soulevées par la Venue (l’apparition des dieux pendant la Malenuit), l’Université permet à Hubert de justifier par un galimatias abscons et savants, un mélange scabreux de règles juridiques, l’esclavage qui a lieu sur Nelen (la thèse principale étant que l’archipel n’étant pas terre souveraine de la couronne, la règle royale ne s’y applique pas). Elle forme également un personnel nécessaire à la gestion des terres et des affaires d’Aetius d’Ivrey. Continuité de ces réformes, une enquête fiscale s’étendit sur les différents fiefs du comte ainsi que la formation de la Viguerie. Prévôtés et sénéchaussées furent supprimées au profit des viguiers, lesquels réunissent nombre de leurs compétences et pouvoirs.
Ce nouveau type d’administration ne se cantonna pas à Scylla. Ses possessions outre-mer furent également astreintes à ce régime, si bien que l’on retrouve viguiers et hauts-viguiers sous les latitudes du vicomté de Systolie ou encore sous l’autorité de l’Exarche Sublime, gouverneur des îles de Nelen. Laquelle, depuis quelques années, est devenue une véritable province.
En effet, ce carrefour maritime ne tarda pas à attirer nombre d’hommes libres, mais surtout, une majorité d’esclaves, venus tant des campagnes d’Ydril que des cités estréventines. Ainsi, des centaines d’arpents des forêts noires de Nelen furent essartés pour laisser place à des milliers d'eclaves ydrilotes, scylléens, sybronds et zurthans. L’afflux fut si grand, que Port-Sanglant échangea son nom pour Port-Cinglant, à cause, disent les plaisantins, du choc sec du fouet qui cingle de jour comme de nuit. Mais ce ne sont pas que les ports et les fermes qui s’activaient. En effet, au cœur des volcans nelenites, des centaines d'esclaves meurent à petit feu dans les mines de diamants, ou encore dans les travaux de force nécessaires à l’érection des trois forteresses censées défendre l’archipel nelenite. Les îles grouillent d’esclaves, de marchands, mais également de solides garnisons comtales. La règle scylléenne est appliquée avec dureté, et on n’a guère de mal à voir les escadres du grype d’or aborder une nef thaarie ou une galée ayocime.
Si l’archipel est si bien gardé, c’est que l’exploitation des mines de diamants, plus que tout, rapporte au comte de solides ressources financières. D’ailleurs, il n’hésita pas à attirer plusieurs centaines de nains en mettant à leur disposition une terre et de nombreuses libertés fiscales. Ces artisans, soldats et autres traîne-savate forment à présent une communauté sur (et sous) les flancs de l’éperon rocheux obombrant Pharembourg, si bien qu’on les a nommé les nains de Balme. L’afflux de diamants bruts amena de nombreux tailleurs et diamantaires de l’ancien royaume du nord, ainsi que divers artisans et engingneurs.
Fort de ses nouvelles richesses, tant dues à ses possessions qu’à la guerre d’Ydril, le comte Aetius décida de rendre grâce aux dieux. Après les guerres d’Ydril et de Nelen, il racheta les terres où Néera était supposément descendue et y fonda le monastère de Nostredame-de-la-Bien-Venue. De même, il récompensa les fidèles de Mogar en offrant plusieurs domaines aux temples mogarites de Scylla dans le vicomté de Marcalm, et racheta également les ruines de l’Amphithéâtre de Diantra, où il fondit le Temple rond. La réfection de l’arène colossale avait pour but tant d’offrir un lieu de prière digne des Mogarites au sein de la cité royale que de divertir la populace au moyen de combats entre monstres ou entre guerriers, tant des serviteurs du dieu aveugle que profanes.
Enfin, trop à l’étroit entre Bordefente, le château hanté de Pharembourg, et le manoir seigneurial de Hautval, le comte décida d’investir la Ferté-Gaillarde, une forteresse se trouvant sur les terres du monastère de Nostredame-de-la-Bien-Venue. Aetius l’investit, la rénova, en étendit les ailes et réfectionna les défenses. Il la renomma même, à son image pourrait-on dire : le château d’Edelis. Non loin de Diantra, de Hautval, de Scylla et de Nostredame, la bâtisse se veut être symbole du prestige du prince du sang.
Au niveau militaire, peu de choses changèrent. Le comte, cependant, usa de ses engingneurs nains et prolongea la tradition de la maison de Pharembourg. Il perfectionna de nombreuses armes balistaires et demanda de nombreuses machines d’un genre nouveau, les couillards, une arme de dissuasion rappelant à ses ‘fidèles’ que son autorité ne s’arrêterait pas aux murs de leurs bastions.
Enfin, si les possessions outre-mer apportent des revenus considérables au jeune comte, elles le vident également de ses forces. En effet, de nombreux reîtres vivent en garnison dans les archipels de Nelen, remplissant les comptoirs et les forteresses de la côte, voire les galées qui mouillent dans les eaux nelenites. Cherchant à pallier ce manque d’hommes, Aetius stipendia le brave Sigmund aux Pieds d’Airain, lequel, attiré par la vie douçâtre des suderons, se laissa retenir. Ainsi, les agrestes cavaliers du Landnostre et les chevaliers de la compagnie des Orphelins se mêlèrent au sein de l’Ordre du Baudrier d’Argent, ordre de chevalerie cherchant à renforcer, encore une fois, le prestige du comte, mais également à disposer d’un corps d’armée capable. Les chevaliers, portant un baudrier blanc en guise de distinction, disposent de nombreux avantages, et beaucoup, s’ils n’atteignent pas tous la charge profitable des Vigueries, disposent de châteaux comtaux, qu’ils gardent au nom de leur seigneur.
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 1:12 | |
| BARONNIE DE MISSÈDE Ecrit par Viktor de Missède
L'enclave d'IsgaardPrologue Après son mariage avec Kathleen de la Roseraie, la flotte de Missède se voit pourvue d'un véritable navire de commerce et d'un équipage parfaitement compétent et habitué à naviguer sur l'olienne. Ce navire peut parfaitement être accueilli dans le port de Chiard, mais il concrétise une idée depuis longtemps ancrée dans l'esprit du jeune homme : établir une route maritime dans le golfe. En effet, les ports de cette partie de la mer Olienne sont majoritairement des villages de pêcheurs. Il y a un véritable intérêt à la création de cette route maritime. En effet, Missède n'est pas une terre auto-suffisante pour se qui est de la nourriture. Elle se voit donc dans l'obligation d'importer de la nourriture des territoires situées dans le nord tel qu'Etherna ou Odélian. Mais s'ils passent par la terre, les marchandises doivent traversé les terres d'Ancenis de d'Olyssea. Les marchands d'Odélian et de Missède sont donc forcés d'augmenter le prix des denrées afin de conserver leurs marges tout en s’acquittant des taxes en Olyssea ainsi qu'en Ancenis. La formation d'une route maritime permettrait aux marchands de baisser leurs coûts tout en conservant leurs marges. De plus, cela vaut également pour d'autres matériaux et matières premières issus des territoires du nord comme les bijoux d'or issus d'Alonna ainsi que du fer importé des montagnes d'Oesgard. Chapitre I Les travaux commencent à Chirad par un léger agrandissement du port ainsi que par la construction de quelques navires plus disposé à naviguer dans la mer Olienne que les simples embarcations de pèches qui forment la majorité des navires de la côte de Missède. L'argent provenant en partie (fait ironique d'ailleurs) des réparations versées par le comte Anseric de la Rochepont après le jugement royal rendu sur l'affaire du Lac Afayel. Pour le reste, l'argent nécessitant ce développement proviens du trésor de Missède. Chapitre II Le temps s'écoule et les échanges sont fructueux dans le golfe entre Missède et le nord. Fructueux, mais pas assez pour le jeune baron qui décide de se lancer dans une seconde opération. Viktor prend alors la tête quatre cents hommes dont cinquante Gardes de la Bibliothèque et débarque en Anduram dans une région située à la frontière d'Etherna et faisant partit de l'Anduram. L'armée de Missède s'empare rapidement de la région située entre les deux bras du fleuve Sirilya. Isgaard fût bâti et devint le centre de la nouvelle châtellenie de Missède. Les soldats Missédiens participent au développement de la petite région et essentiellement à la construction de routes reliant la ville à Etherna ainsi que la fortification d'Isgaard afin de lutter contre d'éventuels pillards. Chapitre III Après le retour de Viktor à Missède, la présence militaire diminue légèrement. Un officier de la Garde de la Bibliothèque est nommé à la direction du nouveau fief. Une milice Isgardienne aux ordres de Missède commence à être mise en place. Afin de se prémunir au maximum contre les raids de pilleurs d'Andarum, la politique de Viktor est d'inféoder les plus importantes bandes armées de la région. En échange de leur soumission à Missède, les bandits reçoivent de petit lopins dans la nouvelle châtellenie ainsi que des part des profits produits par le comptoir qui deviens non seulement une nouvelle ligne entre Missède et les terres du nord, mais également en direction de Langehack.
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 1:16 | |
| COMTÉ D'ARÉTRIA Ecrit par Anseric de la Rochepont Quoi y'en a avoir fait Hans durant tout ce temps Après avoir estourbi du missédois, dompté la Malenuit, tenu en respect le Roy, et moult cent autre faits d'armes on ne peu plus rutilants, Anseric (ou le bon Hans, comme on disait après quelques pintes), fut confronté à son plus mortel ennemi : l'ennui. Cette lassitude lui venait de son être le plus profond, comme si la force censée le mouvoir, occupée ailleurs pour quelque raison triviale, l'avait délaissé. On l'apercevait ainsi, durant la plus profonde action, être soudainement frappée d'apathie, d'immobilisme. Ces absences des plus nombreuses agaçaient ses pairs. Le boueux terreau Arétrian n'était pas en reste ; lui qui attendait depuis si longtemps que son seigneur s'en occupât resta une fois de plus sur sa faim. Ce vieux Hans ne dut son salut face à cette ennemi impitoyable qu'à l’intervention de ses proches, et de ses moins proches - des emmerdeurs, eux. Il fut tiré se sa torpeur, avide de nouvelles aventures, ses dents repoussant cent fois plus grandes qu'elles l'avait autrefois été. Son appétit vorace s’appesantit tout d'abord sur le mal d'amour ; derechef, il s'enfila une douzaine de putains. Mais sa soif pourtant étanchée avait laissé un arrière goût âcre, et il en convint qu'il ne cherchait pas uniquement le plaisir de la chair, et se résolut de retrouver quelqu'un pour combler le manque qu'avait laissé dame son épouse. Laissant parler sa sensibilité de béotien et son intérêt de reître, il jeta son dévolu sur ce que la nature avait créé pour lui être le plus appréciable. Quelques temps plus tard, il se retrouvait en train de passer la bague au doigt de la baronne d'Olysséa - et quelques heures après, il la... vous avez très bien compris. Si Anseric avait été frappé de lassitude, son domaine, lui, n'en avait eut cure. Sous l'impulsion des marchands suderons, moult gran fuisson de voyages épiques avaient été initiés à destination de la nanie, et l'on murmurait dans les tavernes que le pays là bas regorgeait de richesses et de dangers. On voyait, dans le port de Lün, défiler sans cesse les navires Soltarii, qui emportaient avec eux des bagnards, et revenaient les bras chargés de métaux précieux... Il n'en fallait pas moins de cela pour décider nombre d'arétrians de tenter "l'aventure nanique". On profita également du savoir des suderons, qui étaient rompus à l'art de naviguer ; bientôt, les antiques kogges arétriannes s'effilèrent, et, à la faveur de nouveaux gouvernails, devinrent plus maniables, tandis que leurs capitaines apprenaient à lire les cieux pour s'orienter, délaissant la très vieille pierre de soleil du grand père. Les seigneurs d'Arétria ne furent pas en reste, Hans moins que les autres ; à cette effervescence se superposa une taxe portuaire, qui enrichit bien vite les féodaux, permettant à ceux-ci d'armer leurs flottes à la manière de l'époque.
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 1:20 | |
| BARONNIE D'OLYSSEA Ecrit par Clélia d’Olyssea Suite à l’affaire de la Bête, Olyssea a du faire face à une vague de panique. Devant les mesures de couvre-feu et le climat d’angoisse et de méfiance installé dans la région, la capture de la Bête a eu l’effet d’un véritable soulagement pour toute une population éplorée. Se remettant doucement de ses nouvelles blessures, la populace instaura même, sous l’effet d’une liesse stimulée par les discours rassurants et vainqueurs de la baronne, la première fête en l’honneur de cette dernière – une fête devenue tradition, où chaque année l’on se remémore cette victoire, plus ou moins romancée et écrasante, lors de chants, de danses et de reconstituions théâtrales improvisées-. Ce furent là les premiers pas positifs pour la réputation de la Louve.
Dans cette ambiance relativement apaisée, le mariage à la fois inattendu mais également bruyant de la nouvelle dirigeante d’Olyssea avec le comte d’Arétria, Anseric de la Rochepont, fit beaucoup parler et fut, sans conteste, un des évènements les plus célébrés de toute la région. Une date qui marqua entre autres le rapprochement de ces contrées, mais également l’amitié toute naturelle qui s’était dessinée entre deux femmes de pouvoir, Jeanne de Sephren, duchesse de Langehack, et Clélia d’Olyssea. Egalement marraine de l’enfant qui naquit de cette union – un petit garçon prénommé Yvain, maintenant âgé de cinq ans -, la noble suderonne et la Louve signèrent quelques accords commerciaux et amicaux, leur assurant une prospérité nourricière pour l’une et économique pour l’autre. Dans le même temps, Olyssea et Scylla se lient aussi par un accord maritime visant à unifier les ports de la mer Olienne.
Tout récemment, la fameuse ville de Sharas fut agitée par l’arrivée en grandes pompes - c’était le moins que l’on puisse dire - de la Maîtresse du Laurier et de la Sauge, Inès de Soltariel. Il se murmura que la Louve était particulièrement enchantée et impatiente de cette visite, mais que pendant plusieurs semaines, tout le domaine baronnial vécut dans une atmosphère d’intransigeance absolue pour rendre le séjour du Soleil Blanc absolument irréprochable. Les retombées de cette visite promirent une bonne entente entre les deux dames.
Un malheur familial vint pourtant ternir ces dernières années de consolidation et de sérénité pour la baronnie, puisqu'en l'an 5 du nouveau cycle, Antonella d'Olyssea, mère de la baronne, mourut des suites d'une sévère forme de pneumonie. Les funérailles et autres cérémonies mortuaires en l'honneur de la défunte furent exécutées dans une intimité des plus surprenantes, et la dirigeante imposa une période de deuil respectueusement suivie.
Dernière édition par Sapientia le Ven 27 Juil 2012 - 19:41, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 1:24 | |
| COMTÉ D'ODÉLIAN – BARONNIE D'ETHERNA Ecrit par Gregoire d’Odélian Parlons peu mais parlons bien. Ceci est une chronique d’Archibald Bondì, conseiller et jurisconsulte à la Cour du Comte Grégoire d’Odélian. Ce rapport fait état des principaux événements et apports (institutionnels et financiers) qui eurent lieu pendant les années 3 à 5 du 11ème cycle.
Etant un conseiller du Comte, ce rapport pourrait paraitre aux yeux de certains comme déviant à l’objectivité des faits tels que ceux-ci se sont déroulés, mais ils seront cependant dictés et écris avec l’impartialité dont un juriste doit faire preuve ; avec une exactitude et une justesse pour les faits tels qu’ils se sont produits.
Ainsi, après la mort du Comte Gaucelm dit le gras d’Odélian, son frère cadet lui succéda sur le trône. Pour le décrire sommairement (car ce rapport n’a pas à s’entacher de considérations telles, qu’en l’espèce, la description de la personne de notre suzerain). Grégoire d’Odélian ne possédait pas la subtilité politique de son frère ainé mais il sut, dès son assise sur le trône, qu’il était apte à reprendre et continuer la charge que son frère et prédécesseur avait laissé. Ainsi, après une cérémonie de l’hommage conclue avec un certain succès (la plupart des notables l’ayant effectué mise à part quelques châtelains dont on ignore encore la présence en ce monde ; le voile et l’hiver ayant pris leur lot de vies) la succession se déroula sans trouble majeur. On ne pourra cependant taire la sédition qui eu lieu à Etherna un an après le départ du seigneur Grégoire qui officiait là-bas en tant que régent. La ville, dans l’attente d’un nouvel administrateur, opta pour élire un conseil constitué de notables, marchand et ecclésiastes des cultes dominants de la ville. Ce conseil fit fleurir la ville mais les gains et la prospérité dû au commerce donna des envies d’émancipation et la nouvelle officielle tomba rapidement : Etherna veut son indépendance.
Face au refus prévisible de cette requête jugée outrancière, l’insurrection se mis en place et la ville fut placée en état de siège. A cette révolte, le comte Grégoire eu ses mots : " Ils sont toujours près à mordre la main qui les nourrit ".
A la tête d’une troupe de trois milles soldats, le comte descendit sur la félonne qui ne put que se rendre encore une fois devant Grégoire qui avait déjà maté dans le passé l’impétueuse Etherna. Mais Grégoire d’Odélian fut bon et ne massacra pas la ville ni sa populace. Il fit pendre les responsables (on en profita pour éliminer –en secret ou par des procès pour complicité dans la révolte-les derniers nobles contestataires à la prise de pouvoir de Grégoire) et empêcha que la ville ne soit mise à sac (Les derniers lâches contestataires qui réussirent à s’exiler dans le sud parlèrent quand même d’un butin de guerre conséquent pour «dérangement de ost comtale » et on put dénombrer selon les estimations entre 400 à 800 morts lors de la prise de la ville. Le poète Cutbert Rohan décrit dans une ode narrant la prise de la ville comment les révolutionnaires furent pendus aux arbres entourant la ville et où comment les branches ployaient sous le poids des insurgés). A l’issue de cette insurrection avortée, le comte offrit des terres de nouveaux disponibles à quelques châtelains odélians et récompensa les Etherniens qui étaient restés fidèles en leur offrant quelques fiefs sur les terres odéliannes. Ce mixage avait pour but d’aplanir les tensions entre les deux villes. Néanmoins, la prise de la ville sans violence -plus que nécessaire- transforma l’image de Grégoire "poigne de fer " en celle d’un homme magnanime, on lui donna même le nom de Grégoire "gants de velours" ou même de Grégoire dit le Clément (entendons nous sur le fait que ces surnoms n’ont cours qu’à Etherna et dans la région d’Odélian. De plus si pour certains, ces surnoms sont employés avec franchise devant la bonté dont le comte a fait preuve face à ses chiens Etherniens, la plupart des gens l’utilisant le font avec amertume et sarcasme face à la cruauté de ce seigneur). Cette image fut renforcée par les projets et chantiers mis branle dans les années suivantes.
Le comte repris les travaux de voiries initiés par son frère afin que l’axe Odélian-Etherna (voire des routes annexes à travers le pays) améliorent le commerce maritime et surtout l’exportation des produits du Nord à la côte Sudéronne. Dans cette entreprise, un partenariat vis le jour entre Odélian et la région Scylléenne. En effet un accord fut formé afin qu’en échange de denrées (tel que le lait et blé) de la région Odélianne, Scylla s’engage à faire profiter la ville d’Etherna d’une flotte navale digne de ce nom. Ainsi, en plus de bénéficier des bateaux tout droit sortis des chantiers navals scylliciens, le port subit d’énormes travaux afin que la zone commerciale et l’armada y soit développées. A la fin des travaux, Seram était devenu un port d’importance, principal exportateur des spécialités nordiques. Mais cette institution maritime fut menacée par l’ambition d’un seigneur du médian essayant de grappiller la Propriété de sa grandeur le comte.
En effet, alors que le chantier maritime était mené bon train afin de finaliser les travaux dans les meilleurs délais (une expédition pour la région de Scylla étant déjà programmée), le comte décida d’étendre les limites de son territoire, envoyant par la mer une expédition qui se devait de repérer puis de revendiquer le droit sur le triangle qui selon les cartographes bordait le territoire dont l’autre limite s’arrêtait à l’orée de la forêt d’Aduram. Quelque ne fut pas la surprise des éclaireurs lorsque ces derniers découvrirent une enclave Missédoise en pleine expansion sur cet ilot jouxtant les terres du comté. On rapporta que le comte, en entendant la nouvelle, serait rentré dans une colère noire et aurait roué de coups le premier qui lui tombait sous la main. Comment ce seigneur médian osait prendre un territoire aussi proche du comté et sans avoir demander audience au maitre des lieux. Cette audace, cet outrage, cette insulte lancée à la figure du comte Grégoire d’Odélian rendit les relations exécrables entre les deux territoires. Une fois que le triangle fut débarrassé de la vermine qui s’y cachait par les troupes de Missede, Odélian arriva. On informa les responsables et le seigneur Viktor de Missède que cette implantation dans le Nord était considérée comme un affront et que cette politique expansionniste était vue comme une menace (voire comme une déclaration de guerre.)
La proposition fut on ne peut plus claire, on laissait les missédois s’installer seulement sous les conditions des Odélians (sous peine d’un massacre du comptoir par les osts comtaux). Une bastide fut donc créée à la pointe Nord du triangle et baptisée l’Etau, cette ville comprenant environ deux milles habitants dont trois cents étaient miliciens et une garde de cent chevaliers. Cette ville placée à la pointe serait en charge des lourdes chaines (reliée par des tours, une de chaque côté du rivage et l’une étant pourvue d’une baliste. Le chantier allait bon train mais deux tours restaient à finir) contrôlant l’accès des navires marchands au bras de la Syrilia et surtout de percevoir la taxe pour le droit de passage. Puisque le missédois voulait faire court-circuiter la route marchande du Nord qui passait par Odélian, la taxe à l’aller comme au retour était salée. Un fortin et une écluse furent aussi misent en place à l’entrée de l’Ohin afin d’éviter quelques ennuis de contrebande ou de resquillage. De plus la côte se vit renforcer par quelques fortins tout aussi pour leur aspect militaire que pour éviter une fuite économique du territoire.
Entre-temps, les relations avec Scylla grandirent et une alliance militaire alla jusqu’à être conclue, le seigneur Aetius d’Ivrey scella avec le comte Grégoire une alliance militaire, devant défendre les intérêts commerciaux qu’ils avaient mis en jeu, mais aussi la sécurité de leurs nations. Un mariage (certains dirent, d’intérêts) fut célébré à Odélian unissant le comte Grégoire et Madeleyne de Hauval, sœur de Blanche de Hautval, épouse du comte de Scylla.
Cette nouvelle alliance, aussi bien militaire mais surtout commerciale, fit renaitre des doctrines et usages qui redonnèrent naissance au droit ancien olien. En partenariat étroit avec la faculté de droit Ethernienne, celle-ci put traduire et redonner cours à ce droit commercial, en grande partie maritime et qui avait cours il y a de cela plusieurs générations. La remise à jour de ce droit permis à la faculté de prendre de l’essor et de s’agrandir, pesant maintenant d’un poids certain dans le monde des juristes miradelphien.
N’ayant pas le verbe facile malgré ce que vous pourrez penser, vous qui me lirez, je n’ai de conclusion poétique à formuler pour conclure cette chronique. Ceci n’est qu’un bilan résumant le travail du Comte Grégoire pendant les quatre premières années de son règne et si je me laissais aller à une réflexion personnelle je pourrais conclure qu’en tant que humble conseillé, son travail fut remarquable. |
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 1:27 | |
| BARONNIE D’OËSGARD Bien que les tensions étaient grandes lors de la prise de pouvoir des plus brutales de Norman, peu s'étaient dressés contre lui. Cependant, lorsque l'un des châtelains oësgardiens se souleva contre ce nouveau baron, remettant en cause son autorité et son droit sur Oësgard, la guerre fit rage, et après trois mois de siège, la forteresse de ce petit seigneur tomba. Le traitement infligé au seigneur, la pendaison, mort qui bafoue le droit ultime de la noblesse à mourir la tête tranchée, fit monter les protestations d'un cran, mais ce fut l'assassinat des vassaux du rebelle, qui pourtant s'étaient rendus, qui réveilla les braises de la fronde et la fierté du reste des seigneurs d'Oësgard.
On commença à conspirer et lorsque le baron imposa des travaux aux hommes libres, les châtelains profitèrent du mécontentement des bourgeois et des paysans pour se rebeller contre Norman. La crainte qu'il inspirait avait été dépassée par la haine que ses décrets avaient fait naître et croître. A la tête de cette fronde, Ithier de Vieldrain, fils du précédent seigneur de Nulhadon, rejoint par les villes et les châtelains. |
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| Sujet: Re: [Ellipse : An 2 - 6] Evénements dans le Royaume Humain de la Péninsule Mar 10 Jan 2012 - 1:29 | |
| BARONNIE D’ALONNA Ecrit par Hanegard Kastelord Les années qui suivirent la naissance de Dastan furent assez agitées pour la baronnie d’Alonna.
Des saisons froides et peu prolifiques sur le plan agricole entrainèrent de grandes difficultés d’approvisionnements. La faim poussa les brigands à concentrer leurs efforts sur les convois de grains et autres denrées qui approvisionnaient les villes, et pendant un temps on put craindre que la famine ne s’étende tout le long de la frontière. Des pillards venus d’Ithri’Vann tentèrent également leurs chances, ajoutant au chaos ambiant. A Alonna même, la baronne Jena Kastelord du instaurer un système de rationnement en collaboration avec le culte de Néera afin de contrer la disette qui s’installait.
La situation poussa le baron à renforcer considérablement les patrouilles le long des routes et à la frontière afin de mener une lutte sans merci contre les bandes de hors-la-loi qui essaimaient. Des tribunaux itinérants furent adjoints aux patrouilles et les verdicts furent toujours le même : la mort. Partout à travers la baronnie des gibets furent dressés et garnis de cadavres. Ces méthodes brutales et expéditives portèrent néanmoins leurs fruits, et en l’an 5 du 11eme cycle les risques de famine étaient enfin jugulés, la frontière de nouveau verrouillée et les hors-la-loi réduits à quelques bandes éparses.
Parallèlement, la baronnie tenta de nouer des liens avec les autres peuples, sans cependant rencontrer de grands succès. Après de longues hésitations, les nains de Lante finirent par accepter l’installation d’un comptoir commercial permanent dans l’Enclave, mais les elfes se repliaient sur eux-mêmes et ne considéraient plus les humains qu’avec une méfiance hostile. Un émissaire fut bien envoyé à Alëandir rencontrer le roi Dyarque et lui apporter une proposition de coopération économique renforcée, mais les troubles qui agitaient le peuple elfique empêchèrent l‘aboutissement des discussions.
Au sein du royaume, le baron maintenait férocement son indépendance et refusait avec obstination de plier le genou devant le marquis de Serramire, aidé en cela par la fragilité politique qui secouait sa grande voisine. Suite à une visite du couple Kastelord, un traité de coopération commerciale fut signé entre Alonna et Missède afin de permettre des échanges économiques depuis le comptoir d’Isgaard nouvellement créé et la forteresse de Kreskan, essentiellement via du transport maritime sur la Sirilya. Ce traité permit à Alonna de s’ouvrir un peu plus les marchés du Médian.
Quoi qu’il en soit, en l’an 6, la dynastie des Kastelord semblait être désormais fermement installée et le peuple d’Alonna se prenait à croire de nouveau en l’avenir. |
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