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 [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis]

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Francesco Terenzia
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MessageSujet: [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis]   [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis] I_icon_minitimeDim 26 Fév 2012 - 0:53


« Le Lion ne rugit plus si fort à présent hein? » Le vieil homme vêtu de noir fixait Francesco de son unique œil. « Un lion en cage ne rugit certainement plus, un lion en cage est brisé. C’est donc là que votre révolte t’a mené ? » Francesco, allongé dans sa cellule humide et puante continuait d’ignorer ce que le voisin de la cellule en face lui marmonnait déjà depuis dix jours, ou peut-être douze, ou moins … à vrai dire Francesco n’en avait pas la moindre idée du temps qu’il était resté enfermé dans cette cellule, il ne se souvenait même plus vraiment comment il était arrivé là. Seuls quelques médecins étaient venus lui rendre visite, refusant de lui adresser la parole pour l’ausculter et savoir si sa blessure à la tête n’était pas trop grave. Son mal de tête était constant mais moins fort que dans les premiers jours de son arrivée. Allongé, la douleur était moindre alors à chaque fois qu’il devait se lever pour aller récupérer ce qu’on lui apportait à manger, une espèce de bouillis jaunâtre, il ressentait de violents vertiges. « Le lion a encore pissé sur lui ! Le lion ne chasse plus à présent qu’il est en cage, le lion va mourir ». Le rire rauque de l’homme qui résonnait dans les sous bassement provoquait un écho assez fort pour renforcer au mal de tête du noble. Il était vrai qu’à présent, allongé, tiraillé par le mal de tête et la toux qui le guettait, drogué par le lait de pavot, souillé par ses propres excréments dans une vieille bure brunâtre, Francesco ne se donnait plus longtemps à vivre. Il avait bien voulu une fois protester, rappelant au geôlier qu’il croisait parfois lorsqu’il était éveillé à son arrivé, qu’il était un noble et qu’en tant que tel, on lui devait un certain respect et des conditions de détentions honorables mais tout ce qu’il recevait en échange c’étaient des insultes et des menaces de coups, coups qu’il n’aurait de toute manière pu supporter tant son état physique était mauvais. « Le lion ne rugit plus, le lion va crever ! Haha ! »

La bataille d’Arcani avait été un désastre pour lui et ses hommes, il avait reçu, par demande directe de Diogène, l’ordre de protéger la « retraite » de lui et de ses hommes jusqu’à Ydril. Francesco devait avec ses quelques hommes de sa compagnie de Tercios retenir le plus possible l’ennemi qui les entourait presque déjà totalement. Fuir était impossible, fuir c’était accepter le déshonneur suprême et le retrait de ses biens. Il n’était après tout qu’un seigneur vassal qui suivait les ordres de son suzerain, rien de plus. Il n’avait même pas eu le temps de s’installer à Terenzia que déjà il devait partir en guerre … Juché sur son cheval il ordonna à ses Segondos de se placer sur la colline où ils étaient et de rester là, jusqu’à la fin, pour Ydril et son comte. A vrai dire les hommes maudissaient tous le comte à cet instant précis, il le savait bien, s’ils restaient c’étaient parce qu’ils voyaient en Francesco le courage qui semblait alors manquer au comte …
Francesco, bannière au vent, hurlant pour encourager ses hommes qui l’un après l’autre tombés en emportant chacun plusieurs autres vies ennemies fut alors renversé de son cheval par sa droite et, en tombant, sa tête percuta violemment le sol ce qui lui fit perdre connaissance. Il imagina seulement que l’un des mercenaires avait reconnu par son armure un noble quelconque capable de lui apporter une bonne rançon et l’avait donc fait prisonnier à moitié mort.

Les jours passèrent jusqu’à ce qu’enfin le garde vint ouvrir la cellule en lui beuglant de se lever rapidement, qu’un seigneur dont il n’avait pas compris le nom voulait le voir et qu’il devait aller se faire laver. On le conduisit donc lourdement, empestant et encore dans un état de torpeur avancé jusqu’à un bac d’eau chaude où on le fit entrer, complètement nu et où une vieille femme vint frotter durement son corps avec une sorte d’éponge presque aussi noire que lui. Une fois le bain et une dernière rinçade terminés, on l’habilla comme on habit une poupée désarticulée et incapable de toute réaction et on le porta cette fois tant la force dans les jambes lui manquaient jusqu’à une salle tout en haut d’une tour d’où marche après marche il put ressentir sur son visage l’air frais, un air salé qui lui donna presque envie de sourire tant la sensation était agréable. On poussa alors une lourde porte en chêne et on l’allongea sur le lit qui parut à Francesco des plus confortable après ces jours ou ces semaines passées dans une semi-grotte humide. Il supposa qu’il ne devait pas voir le seigneur de la place tout de suite et finit par resombrer dans le sommeil, lourd et remplis de mauvais rêves.

« Francesco ! Francesco ! Tu es vivant ! Tu es là ! Francesco ! » Une voix douce et familière le réveilla, puis il sentit des bras autour de son corps et sur son visage, de longs cheveux blonds et un parfum qu’il connaissait. C’était sa sœur Cynn qui se tournait vers lui, tout sourire et qui ne cessait de répéter « Francesco » et d’autres mots qu’il avait du mal à comprendre, il croyait d’abord rêver mais non, c’était bien vrai, il sentait cette chaleur, cette douceur contre son cœur, il n’était plus seul.
« Francesco ! Francesco ! » lui répétait-elle doucement dans son oreille. « Tu es vivant Francesco ! Vivant ! Je leur avais dit de te libérer mais ils ne voulaient pas ! Ils avaient peur ! » Il réussit finalement à demander : « Mais où suis-je ? Que m’est-il arrivé ? » Elle le dévisagea. « Tu es à Terenzia, de nouveau libre, tu as été assommé et … peu importe, te voilà ici, avec moi, oh mon frère si tu savais comme j’ai eu peur ! Je me suis battu pour que l’on te sorte de là, mais ils ne voulaient pas, ils disaient que tu étais un félon, puis les autres seigneurs qui avaient suivi Diogène se sont rendus et tu as été gracié, ils discutent sur le fait que tu puisses ou non encore prétendre à Terenzia, certains disent que tu n’es qu’un traitre d’autres que tu as fidèlement suivi ton suzerain. Mais peu importe pour le moment tu es là ! On nous a conseillé de partir pour le moment, de retourner là d’où venait notre père, dans le nord, dans les terres froides mais je ne veux pas partir, je ne veux pas leur laisser ce qui est à nous ! C’est ici chez nous ! Dis leur que nous avons mérité l’administration de cette ville, que le lion rugira encore ! » Les mots résonnaient dans sa tête et la fatigue le reprenait, son mal de tête aussi, il embrassa sa sœur sur la joue et retomba dans un sommeil profond.

Il resta de nombreux jours alité avant que son état ne lui permette finalement de se déplacer plus ou moins librement. Dans les faits il était constamment entouré de « gardes » qui étaient censés garantir sa sécurité ou l’espionner, il ne savait pas trop, sans doute les deux. On lui fit de nombreuses fois entendre qu’il devait pour le moment quitter Terenzia jusqu’à ce que les évènements à Ydril se soient calmés, mais il ne pouvait laisser vacant sa place et après y avoir beaucoup réfléchit, il proposa à sa sœur de rester ici avec l’aide d’hommes de confiances qu’il avait encore et de gérer la cité en son nom pendant qu’il irait dans le nord retrouver ses racines, peut-être même prétendre à ce qui pouvait lui revenir de droit. Après tout nul n’était dupe, deux jeunes gens blonds aux traits si fins et aux yeux si bleus n’étaient pas dans la presqu’ile depuis de nombreuses générations. C’était une famille de marins avant tout, qui avaient voyagé, acquis leur noblesse et s’étaient élevés, son père s’était de nombreuses fois battus ici pour garantir sa légitimité, lui aussi devrait se battre il le savait. On lui apprit également que le Roi Trystan était mort … ce qui était loin d’annoncer une quelconque stabilité. On lui rapporta également que la baronne de Haut-Val souhaitait le rencontrer, il vit là l’opportunité parfaite de retourner dans le nord et de tenter de revendiquer une quelconque terre libre, s’il en restait encore ou du moins de se faire des alliés pour qu’en cas de conflits il ne se retrouve plus dans la situation bloquée qu’il était et qui le forçait à suivre un fou …

Le voyage fut assez long et mouvementé jusqu’à Haut Val, l’océan était plus agité qu’à l’habitude même pour cette période hivernale. Les au revoir avec sa sœur furent difficiles mais il lui promit de lui écrire quotidiennement, ce qu’elle devait elle aussi faire pour lui rendre compte de ses choix et de ce qu’y arrivait dans la presque ile et dans le cité. Son arrivé dans la cité fut toutefois des plus sobres, lui-même ne s’était paré que de son armure et d’une bannière au lion accompagné par une petite suite de quelques dizaines d’hommes et de femmes. Blanche devait l’attendre pensa-t-il alors qu’il franchissait pour la première fois les hautes portes de Haut-Val. Il réalisa soudain que le blason de Haut-Val était également un lion … « Deux lions dans une même ville, et voici que le jeune lion abattu arrive pendant que le vieux, sûr de lui, se tient en sa place forte. A nous deux maintenant ! »





Dernière édition par Francesco di Terenzia le Ven 13 Avr 2012 - 22:17, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis]   [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis] I_icon_minitimeJeu 8 Mar 2012 - 18:11

    L’hiver est éternel. Inlassablement, il recouvre, dès son retour d’un manteau blanc les contrées de Hautval. Les saisons s’étalent et défilent sans que rien ne les ébranlent. Froid et chaud valsent et s’alternent malgré les remous qui secouent l’univers de Miradelphia. Le temps ne se plie pas aux humains mais ces derniers s’inclinent d’une révérence face à lui. Blanche fixait le paysage de Hauval à travers la fenêtre. Elle se prêtait à ses pensées philosophiques. Sans réfléchir, les billes épousaient les courbes urbaines, embrassant pensivement l’étale du marchand, s’agrippant par après à la gouttière pour mieux s’amouracher de la vitre d’une maison et guetter la vie à l’intérieur, sans succès. Les saphirs remontèrent encore, trainant ses éclats cérulés le long des toits où un matou faisait la cours à sa belle. Le nez se colla d’autant plus au vitrail, entrainé par cette vision animale. En cet instant, elle aurait aimé être cette petite chatte, léchant avec désinvolture sa patte tandis que son prince lui tournait autours. Les paupières battirent et elle lâcha un soupire. Tant de tracas lui occupaient la tête ce qui ne facilitait pas sa grossesse. La Baronne se refroidissait à mesure que les jours et semaines défilaient, se renfermant toujours plus sur elle-même sans toutefois le montrer à sa cours. Cependant, ce changement ne passait pas inaperçu pour ses gens intimes. Ses conseillers commençaient à s’inquiéter, tout comme son intendant. Les nourrices et ses deux favorites l’avaient tout autant remarqué.

    Les trois frappes successives à sa porte ne l’arrachèrent pas de ses songeries. Perdue dans les méandres de sa psyché, elle ne remarqua pas qu’on finit par entrer au sein de ses appartements sans demander son avis. Cécilia savait pertinemment que la Baronne se trouvait au sein de ses quartiers et ce manque de réponse l’inquiéta surtout qu’elle s’y prit par trois fois à marteler le bois. Un soupir de soulagement fut relâché tandis qu’elle pria Néera.

      « Madame ! MaDame ! Je vous prie d’excuser mon manque de politesse. Ma… ? »


    Blanche ne réagissait pas si bien que la Nourrice dut élever le ton malgré elle.

      « MADAME ! »


    Aussi brusque fut la sensation, Blanche fut arrachée à son monde. Les paupières battirent tandis qu’elle tourna sa frimousse dans la direction de Cécilia et ses deux filles. Astrée était portée par sa nourrice tandis qu’Alcyne se tenait à côté de sa nounou. Elles fixèrent leur mère avec une certaine incompréhension. Blanche leur offrit un sourire qui les rassura aussitôt. L’ainée courut comme elle put jusqu’à sa mère « Maman Maman ! ». La Dame des Glaces accueillit sa fille parmi ses jupes, glissant une main dans sa chevelure et lui offrant un baiser sur le front. Astrée s’agita dans les bras de Cécilia, tendant les bras et jouant des mains en direction de sa mère. La nourrice confia sa cadette à la Comtesse qui prodigua le même traitement à Astrée.

      « MaDame… Vous… Allez bien ? »


    Blanche leva ses saphirs vers la nourrice et acquiesça d’un hochement de tête. Elle les baissa ensuite vers Alcyne qui avait le front quelque peu chaud. Les sourcils se froncèrent, la petite avait pris froid ces derniers jours et toussait de temps à autre.

      « Alcyne est un peu chaude… J’espère que la fièvre ne l’a pas gagné. »


    Confuse, Cécilia fixa l’ainée avec une certaine détresse, comment avait-elle pu passer à côté de cela ? Il y’a à peine une heure, elle allait très bien. Elle se rapprocha et sentit le front de l’enfant qui ne désirait pas quitter les jupons de sa mère.

      « Je… Je vais faire appeler le médecin de suite ! »


      « Je veux voir Hélène ! Va la chercher. »


    La gouvernante s’inclina respectueusement face à la Régente. Blanche lui fit comprendre qu’elle garderait ses filles le temps qu’Hélène arrive. Lentement, elle se redressa, Astrée dans les bras et Alycne agrippée à ses jupons et les emmena jusqu’à la couche. Elle déposa les deux petites sur les fourrures avec peine dû à son ventre proéminent.

      « Mesdemoiselles, j’ai ouï dire qu’on faisait des siennes. Sachez que je ne suis pas contente de ce comportement, écoutez Cécilia et Hélène… Et toi Astrée, ne suis jamais ta sœur dans ses bêtises ! Est-clair Mesdemoiselles !? »


    Les deux fillettes acquiescèrent et l’on toqua une nouvelle fois à la porte. L’intendant se tenait dans l’embrassure et patientait. Blanche se redressa en se gardant bien de soupirer. Une main sur son ventre, elle fit signe à ses filles de ne pas bouger. Elle se tourna vers Clément.

      « Que venez-vous m’annoncer ? »


    L’Intendant entra au sein de sa chambre et s’inclina bien bas en se dressant par après.

      « MaDame, la Baronne, je viens vous informer que Ser Di Terenzia a atteint les portes de Hautval. J’ai déjà fait préparer sa chambre. »


      « Oh… Bien. Je suis prête à le recevoir. Vous pouvez disposer. »


    Clément fit une nouvelle révérence tandis qu’il s’éclipsait sans autre forme de procès. Il croisa les deux nourrices qui revenaient aussitôt.

      « Madame… »
    Firent-elles en chœur.

      « J’ai à faire, faites examiner Alcyne et surveillez Astrée, je ne désire pas qu’elle soit contaminée aussi. »


    Blanche se tourna à nouveau vers ses filles et les enlaça pour les embrasser par deux fois, tour à tour.

      « Soyez sage. Votre père viendra peut-être nous rendre visite, bientôt. »


    Sur ces mots, elle se redressa et confia sa progéniture à leurs nourrices respectives. Blanche prit la direction de la salle du trône, s’enveloppant de ses fourrures pour la garder bien au chaud. Les deux lions se rencontreraient bientôt….Bien qu’elle lui offre peut-être la chouette d’argent en ce jour. Les pas la menèrent jusqu'à son trône dans lequel elle s'y laissa choir confortablement. Elle ne croisa pas ses gambettes, chose peu aisée en raison de sa grossesse. Elle attendit qu'on lui amène le Seigneur Di Terenzia. Une fois, les portes de son Chateau gagné, il y serait escorté par quatre de ses gardes.
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MessageSujet: Re: [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis]   [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis] I_icon_minitimeSam 17 Mar 2012 - 22:38

Francesco fut étonné d’apprendre qu’à peine arrivé il se devait de rejoindre la comtesse dans sa grande salle où elle l’attendait déjà. Même s’il avait eu vent de l’impatience naturelle de cette dernière, il avait espérait qu’elle lui laissa au moins le temps de se changer et de se restaurer après un si long et si éprouvant voyage, il s’imagina alors que le motif de la requête était plus sérieux qu’il ne l’avait pensé. Une escorte de soldats invitèrent le jeune lion à les suivre, on lui fit également clairement comprendre que sa propre suite se devait de rester sur la grande place de Hautval, hommes d’armes compris, jusqu’à ce que la baronne ait donné ses ordres. Le cortège du donc s’entasser autour d’une fontaine de marbre blanc qui se dressait victorieuse au centre d’une grande place carrée où les marchands venaient de temps à autre à l’occasion des foires vendre leurs biens importés des quatre coins du monde. Francesco ordonna à son premier capitaine de baisser les étendards pour le moment et de rester vigilants avant qu’une horde de nobliaux Terériziens ne vinrent se jeter sur lui pour lui demander ce qu’il se passait, question à laquelle pas même lui n’avait de réponse.

Les gens d'armes guidèrent Francesco dans les méandres de la ville, remontant une grande rue centrale qui scindait les quartiers d’habitations et d’artisans en deux avant de lui faire emprunter quelques petites ruelles sombres et étroites jusqu'à arriver devant une autre grande place où des vagues d'oriflammes aux couleurs du Lion dorés sur fond écarlate flottées et se balançaient au gré des vents frais du nord. Francesco ne put s’empêcher de baisser son regard sur sa poitrine où un petit écusson de son propre blason au Lion blanc se tenait au niveau du cœur et, en relevant la tête, vit se dresser haut et fier le puissant donjon de Hautval qui semblait s'élançait toujours plus haut et presque se perdre dans les brumes matinales. La porte de l'enceinte du donjon passée ils continuèrent en traversant une petite cour où une masse de gens en arme le fixèrent aussi bien depuis les murs que des tours ou des fenêtres. Enfin arrivé dans le donjon proprement dit, on le déposa dans une petite pièce où siégeait une grande table vieillie avec quelques fauteuils en cuir noir aussi âgés et Francesco, dans un soupir d'agacement, s'assit en guise de réponse à la demande d'un capitaine des gardes de rester attendre là, seul et dans le noir. Quelques minutes s'étaient écoulées quand le même capitaine et trois autres nouveaux gardes arrivèrent, l'invitant cette fois plus officiellement à le suivre jusqu'à leur dame protectrice.

Ce que les Hautvaliens appelaient "la grande salle" ressemblait pourtant à une salle du trône. Non pas d'un petit seigneur châtelain mais bien d'un grand seigneur et Prince du royaume. Les hauts murs de pierres blanches légèrement grisées par le temps et noircies par les bougies se fondaient avec merveille avec les hautes colonnades de marbres blancs montées sur des pieds de marbre noir. Il sembla alors à Francesco que le marbre devait se trouver en abondance dans la région tant il était utilisé au cœur même de la ville. Alors qu'il avançait dans la salle qui lui sembla soudainement d'une longueur interminable, des dizaines de pairs d'yeux curieux le fixé tantôt murmurants, tantôt ricanant, tantôt menaçants ... Francesco se contenta de paraître le plus hautain et glorieux que possible dans cette jungle hostile ce qu'il parvint à faire tant bien que mal, du moins en eut-il l'impression. Sa traversée s'acheva à quelques mètres du trône où la baronne Blanche d'Ancenis siégeait déjà impérieuse lorsqu'un héraut clama à l'assemblée l'identité du jeune noble. A l'évocation de son nom l'assistance s'agita d'une force nouvelle et il perçut les mots de "félon" et de "rébellion" ainsi qu'un nom ... "Diogéne". Faisant fit de ce qu'il entendait, il s'inclina.

"Dame protectrice de Hautval, Ma Dame la baronne de Hautval, c'est un honneur ô combien grand et glorieux pour moi de vous rencontrer ici alors que vous me faites l'insigne délicatesse de me recevoir en votre domaine. Mais si vous me le permettez noble baronne, j'aimerai savoir la raison de ma venue. Et plus de ... d'intimité ma dame ne ferait qu'accélérer les choses je le crois sincèrement. Si c'est d'une armée dont vous avez besoin, je crains que mes forces ne soient pas au meilleure de leur forme mais si c'est un allié qu'il vous faut, soyez assuré que ma loyauté est sans faille."
Il se tourna vers l'assistance.
"Et celle ci m'a déjà par le passé comme chacun le sait, mené au bord de ma propre destruction, mais que voulez vous, il est par l'honneur d'un homme indispensable d'observer son serment quand son seigneur l'exige."
Sa tête pivota de nouveau vers la baronne.
"Même si certains serments sont moins officiels que d'autres."

Francesco esquissa un sourire et s'inclina de nouveau. S'il était venu jusqu'ici, c'était aussi pour porter ses propres demandes et ses propres ambitions car il savait qu'il avait besoin de soutiens forts et si pareils soutiens pouvaient l'aider en contre partie de politesses et de compliments alors il se devait de jouer au mieux cette partie. Il restait à savoir qui avait les meilleures cartes en main et qui saurait cacher au plus longtemps son jeu.
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MessageSujet: Re: [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis]   [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis] I_icon_minitimeSam 24 Mar 2012 - 13:23

    La Splendeur Obsidienne se devait d’accueillir ses inviter comme il se doit. Elle possédait quelques éclaireurs qui pouvait récupérer vite l’information et acheminer cette dernière jusqu’aux oreilles de la Baronne. De plus, la Grande Route, ou Route des Merveilles, la route marchande, était jonchée de petites garnisons qui circulaient tout le long afin de garantir la sécurité des caravanes. De fait, les renseignements se relayaient sans attendre. L’un de ses gardes personnels accompagnés de quelques soldats de métier avaient fait route jusqu’au cortège du Petit noble. Il l’avait invité et conduit jusqu’à la cours du Château où les hommes de Francesco devaient attendre. Seul le Châtelain fut introduit dans les couloirs de la Demeure de la Dame. Ô grand jamais, elle ne laisserait ses convives sur la Grande Place. Petit détail : Hautval était une cité très animée. Le passage y était fréquent. C’était jour de marché. Les citoyens criaient et faisaient leur vente. Quelques saltimbanques divertissaient un public de tout âge, espérant quelques piécettes.

    Au sein de la Grande Salle, Blanche d’Ancenis patientait. Les doigts tapotaient inlassablement le cuir recouvrant l’accoudoir de son trône. Elle fixait ses gens qui discutaient pour la plupart des rumeurs et autres nouvelles des contrées voisines et même lointaines. L’un de ses conseillers vint la trouver pour s’enquérir de la position de ses troupes à Diantra. Elle avait déjà mentionné ce problème en vue de la guerre Eracienne. Elle ne désirait y participer et préférait être neutre. De plus, Serramire bougeait de plus en plus, laissant une houle de partisans désireux de récupérer le siège du Marquisat ce qui créaient quelques massacres par ci par là et menaçait les frontières… Ou pas. D’une mine indifférente, elle acquiesçait aux paroles du légiste jusqu’à ce que le héraut n’annonce la présence du Petit noble. Les yeux de la cours se levèrent vers Francesco et les chuchotements incessants reprirent de plus belle. D’un geste de la main évasif, elle éconduit le Conseiller qui s’inclina et s’éclipsa. Les billes cérulées dansaient d’une troupe de noble à l’autre jusqu’à ce qu’elle fasse entendre sa voix forte et puissante.

      « Silence… J’ai l’impression d’entendre les jacassements de la Cours de Langehack. »


    Les sourcils froncés, elle fixa les nobles de sa cours qui firent silence et digéraient mal le fait d’être comparés à Langehack et ne désiraient pas à ressembler à ces derniers… Blanche se garda bien d’évoquer Soltariel, qui était selon elle du même acabit mais par respect pour son convive, elle n’en dit rien. D’un geste de son minois, Blanche lui confia qu’il pouvait commencer sa « présentation ». Elle écouta attentive sans le couper une seule fois. Une fois qu’il eut terminé, elle reprit.

      « Certes… Vous êtes, Ser Francesco di Terenzia, la bienvenue au sein des terres de Hautval, puissiez-vous apprécier la douceur et le paysage de ma Baronnie. »


    Elle marqua une pause en se redressant au sein de son siège.

      « Le moment n’est pas aux affaires, je désirais juste vous saluer. Vous et vos gens seront logés et nourris. Votre voyage fut long et difficile surtout en cet Hiver bien que le Printemps ne saurait tarder. Allez donc vous reposer et vous rafraichir. L’intendant vous indiquera votre appartement, vous pouvez disposer. »


    Sur ses mots, un homme d’âge mûr, beaucoup plus vieux que Francesco, se présenta et s’inclina face à lui. Il se redressa et l’invita à le suivre. Les gens du Ser Di Terenzia et lui-même furent naturellement installé. Blanche et lui se rêveront sans doute pour le Dîner.
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MessageSujet: Re: [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis]   [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis] I_icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 17:30

Le vieil homme conduisit Francesco jusqu'à sa chambre, elle était logée dans les murs l'une des nombreuses tours qui encerclaient le donjon principal. Il fit demander une grande bassine d'eau chaude, de quoi se frotter et, qu'une fois ses affaires arrivées, qu'on les lui fasse monter au plus vite. Les volets ouverts, il se dirigea vers le petit balcon de sa chambre d'où il pouvait voir la cour intérieure et celle, à sa droite, devant les portes du Donjon où commençait déjà à se presser son escorte que l'on menait de son coté. Francesco n'avait pas fait venir de nombreux chevaliers, une vingtaine l'accompagnait et il les chargea de la garde de sa chambre. Il n'y avait pas de réel risque lui semblait-il mais par habitude, il préférait avoir sa propre petite garde pour le protéger plutôt que de se remettre entièrement à la bonté de la comtesse. Comtesse qui avait, par son allure et un certain charisme assez important pour une femme laissé penser à Francesco que ce ne serait pas aussi simple qu'il ne le pensait de la convaincre à rejoindre sa cause dans le sud. Il profita des nombreux serviteurs à sa disposition pour également demander dès lors des feuilles et de quoi écrire, il devait envoyer nouvelles et instructions à sa sœur au plus vite. Il espérait que tout se passait bien de son coté, mais à priori aucune mauvaise nouvelle ne lui était parvenue.

Il avait fait d'étranges rêves les nuits sur le navire et à présent dans cette tour. Il voyait sa cité en proie une nouvelle fois à la guerre, mais il ne savait pas si c'était une victoire une bien une défaite qui l'attendait. Nul feu ne détruisait la ville mais des troupes s'amassaient et à l'horizon, des navires accostaient par dizaines pour conduire hommes et matériels dans leurs soutes. Son voyage à Hautval lui sembla alors plus nécessaire que ce qu'il n'avait pensé jusqu'alors. Les tambours de la guerre semblaient déjà résonner de nouveau après cette petite accalmie où la cité s'était renforcée fébrilement au début puis avec force accrue par la suite. Il avait réussi à capter une parti du commerce qui se dirigeait autrefois directement sur Ydril pour le faire dévier à Terenzia, chose dont il était assez fier. Cela avait permis de renflouer les caisses . Cet enrichissement soudain avait permis de voir au sein de la cité une poussée soudaine des guildes de marchands et la montée en puissance de familles de banquiers jusqu'alors secondaires dans la péninsule. Malgré tout ça Francesco savait que sa cité restait avant tout un port et un carrefour commercial assez secondaire et n'avait pas encore la puissance de concurrencer Ydril toute proche. La guerre directe d'une cité à l'autre était impossible depuis que la Péninsule avait été unifiée sous le règne d'un lointain Roi conquérant mais les rivalités existaient toujours belle et bien entre chaque cité. Francesco espérait à travers une alliance avec le nord, fut-elle commerciale, faire pencher la balancer de son coté et accroitre le prestige et la puissance de sa cité même si elle serait toujours officiellement vassale d'Ydril et de son comte. Les évènements récents laissaient tout de fois entendre un certain ressenti de la part du peuple vis à vis du nouveau comte. Nul doute qu'ils n'aimaient pas le précédent, Diogéne, mais au moins avait il une certaine légitimité, celui ci, Altiom d'Ydril, avait aux yeux de beaucoup été placé par la duchesse de Soltariel, celle la même qui avait ravagé le pays lors du passage de ses troupes barbares.

Les pas de Francesco le portèrent, avec quelques hauts nobles de sa propre petite cour, jusqu'à la grande salle de réception qui avait pour l'occasion était décorée aux couleurs des deux lions. Nulle doute que la baronne savait recevoir, Francesco dû le lui concéder, à peine entrer que déjà la musique résonnait, de nombreux jongleurs et autres acrobates semblaient faire le bonheur des plus jeunes enfants. Une odeur de viande rôtie flottait dans l'air et on les invita à venir s'assoir déguster le diner avec les autres convives. On avait placer Francesco à la droite de la baronne qui n'était visiblement pas encore arrivée. Comme promis elle avait laissé à tous et surtout à Francesco, le temps de se reposer, de s'installer et de profiter à leur gré des lieux puis elle avait annoncé en signe de première approche, plus ou moins officielle, d'un grand repas festif où Francesco et les siens étaient conviés. C'était donc l'occasion pour lui de lui faire part de ses premières demandes et attentes en jouant de subtilité et de délicatesse. Chose que maîtrisait ô combien mieux sa sœur plus habituée à ce genre de réceptions qu'elle aimait elle même à organiser. Penser à sa sœur le ramena subitement à sa cité et il réalisa qu'il n'avait pas envoyé de lettre durant la matinée, ni n'en avait reçu. Il prit une gorgée d'un vin rouge fort, même s'il était coupé avec presque autant d'eau, et tenta de revenir au moment présent, de retrouver tous ses esprits.
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Blanche d'Ancenis
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MessageSujet: Re: [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis]   [Hautval] Les Chants Marin [PV : Blanche d'Ancenis] I_icon_minitimeLun 23 Avr 2012 - 14:48

    La Baronne s'était retirée dans ses appartements après la retraite du petit noble étant venu lui rendre visite. Il fallait savoir qu'en Hautval, la noblesse n'était pas vraiment une noblesse de cours mais avant tout une noblesse d'armes. De fait les préoccupations tels que leurs vêtements et autres rumeurs étaient pour eux secondaires. Au sein la baronnie, on prettait guère attention aux railleries, sans pour autant les oublier complètement. Ils étaient méfiants des "on dit" et attedaient avant tout les faits qui révélaient les natures. Bref. Francesco fut donc installé dans ses nouveaux appartements. Quelques serviteurs furent mis à sa disposition si il le désirait bien que Blanche se doutait qu'il préférait de loin ses gens ayant l'habitude de le servir et le satisfaire mais les domestiques hautvalois étaient là au cas ou.

    Le banquet du soir fut organisé sans trop de cérémonie ni de frioritures. Elle n'était pas dans l'excès, elle n'avait strictement rien à prouver à quique ce soit et tous sortaient de cette longue éclipse qui avait malmené les récoltes. Pour autant, elle honorait tout de même son invité. Des plats typiques étaient disposés sur la table, principalement du gibier en sauce ou roti. Le vin coulait lui en abondance, Hautval ne serait pas Hautval sans son célèbre vin rassasiant toute la Péninsule et bien au delà encore. Il était le meilleur et possédait une certaine variété de saveurs qu'on ne trouvait pas autre part qu'en ces terres là. Des olives importées d'Ancenis accompagnaient les plats. En guise de dessert, ils pouvaient savourer les différents fromages autant du lait de brebis que de vaches des monts Corbeaux et Orelderion ou encore les tartes et gâteaux du chef pâtissier.

    Une petite troupe de barde de trois personnes se contentait de bercer le banquet en musique, le doux son d'une lyre caressait l'oreille tandis qu'un petit tambourin agrémentée de clochettes la suportait. Deux jongleurs tout au plus amusaient la gallerie. Comme dit précidement la noblesse hautvaloise préférait de loin l'alcool et leur réputation était fondée. Elle n'avait rien d'un cours raffinée comme celle de Soltariel ou encore de Langehack. Ici, ils étaient dans le médian, non loin du nord. L'on préférait les armes, l'on préférait les prouesses guerrière, l'on préférait le vin, l'on préférait les histoires guerrières, l'on préférait les joutes.

    Blanche accueillit son invité d'un signe de sa main. Il siégeait à sa droite et son plus proche conseiller : Nohan, lui arborait sa gauche. Quant au commandant de sa garde personnelle, la Garde d'Obsidienne en raison de leur armure si sombre comme la pierre, il siégeait non loin, toujours veillant sur sa précieuse Maitresse. Son époux n'était naturellement pas présent, voir toujours absent. Cela faisait deux longs, peut-être même trois longs mois qu'elle ne l'avait revu. Il avait mené à bien la répression d'une soi disante rébellion et les éléments tragiques qui suivirent, l'occupèrent en Diantra ou il devint Régent. Blanche ne fut étrangement pas conviée à cette cérémonie alors qu'elle était sa femme, son épouse. Aetius ne prenait en aucun cas soin de sa tendre, uniquement la nuit lorsqu'il pouvait enfin la trousser comme il se doit mais c'était avant tout pour satisfaire ses besoins que par quelconque sentiment. Il ne l'aimait pas, ne l'avait jamais aimé. Elle avait la nette impression d'être un objet ni plus ni moins afin de mener ses plans à bien et ce sentiment désagréable d'être utilisé la dérangeait fortement.

      " Hautval vous plait-il ? "


    Elle maqua une pause en le considérant de ses yeux d'un bleu profondément sombre mais attirant.

      " Mon époux ne peut vous accueillir, étant donné qu'il est occupé à Diantra."


    Elle se retint d'ajouter quelque chose comme : fourrer ses maitresses prend de longs mois ou encore engrosser toutes les donzelles diantraises est une mission divine de longue haleine. Blanche glissa une main sur son ventre arrondi qu'elle caressa délicatement. Francesco n'avait pas encore eu l'occasion de voir ses deux filles confiées à ses nourrices.

      " Mais je suis certaine qu'il aurait aimé converser avec vous. Une question me vint à l'esprit, j'aurai aimé savoir ce que vous pensiez de ... Cet Altiom d'Ydril, l'Archonte d'Ydril. "


    Elle lui offrit un sourire tandis que déjà deux domestiques venaient lui servir une coupe pleine de vin et remplir abondamment son assiette de victuailles.
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