May'Inil "Llaunim" Baenrahel - Prêtresse d'Isten et Marchande

Nom/Prénom : May'Inil «Llaunim» Baenrahel
Âge : 468 ans
Sexe : Féminin
Race : Drow
Particularité : Une apparence singulière pour une drow, notamment ses yeux dont les reflets sont semblables à de fine lamelles rubis.

Alignement : Chaotique Neutre
Métier : Prêtresse d'Isten, Maître marchande
Classe d'arme : Magie

Équipement :
May'Inil ne porte pas d'armes sur elle, répugnant à l'action directe. Néanmoins, de par son statut de prêtresse, elle porte constamment un fouet au manche finement ouvragé symbole de son rang et de son autorité. Ni dague ni couteau caché pour se défendre, elle fait confiance aux pouvoirs de sa déesse et -surtout- à ceux qu'elle paye assez cher pour qu'ils assurent sa sécurité.
Les vêtements qu'elle arbore sont toujours raffinés, extrêmement riche et le plus souvent colorée. Jaune, blanc, violet, rouge sont ainsi les couleurs qu'elle arbore le plus souvent dans ses étoffes. Comme la plupart des disciples d'Isten, elle affectionne les tenues mettant en valeur sa féminité et il est rare de la voir entièrement couverte. Elle affectionne particulièrement les gemmes en tout genre, et porte de nombreux bijoux aux éclats multiples et variés dont certains sont de véritables œuvres d'art.
Sa tenue de prêtresse est plus neutre, se composant d'un corset de cuir noir fermé par une pièce de tissu mauve et une chaînette en argent. Deux cuissardes de cuir recouvertes de runes en sur-couture galbent ses jambes, idem pour ses bras recouverts de long gants de cuir. Enfin, deux pièces de tissu mauve, décorés de runes argentés, descendent de son bassin pour venir effleurer le sol et cacher ce qui doit être cacher, manquant s'envoler à chaque pas.

Description physique :
Si, aux yeux de l'humain lambda, May'Inil ressemble à toute les autres drows, à savoir élancée, la peau sombre et les cheveux blancs, un observateur attentif pourra remarquer quelques menues détails qui la distingue de la majorité de sa race.
May'Inil est en effet plutôt petite. Ne dépassant pas le mètre soixante-dix, elle semble bien frêle en comparaison d'autre drows plus gâtées par la nature.
De plus, elle possède une silhouette plus fine que ses consœurs, très peu musclée. Sa poitrine, bien que non dépourvue de charme pour le regard masculin, semble bien petite face aux monts de chair arborée par d'autres. De même ses hanches ne sont pas aussi épanouies que le voudrait les critères de beauté drow. Toutefois, la ''platitude'' de ses formes est très relative et elles sont bien plus épanouies que celle d'une elfe ou que de bon nombre d'humaines, et la sensualité qui l'habite, bien réelle, vient de sa manière de se mouvoir, de parler, de danser, de faire l'amour, chacun de ses mouvements dénote telle une ode à la féminité.
Sa peau, également, semble bien peu foncée, plutôt chocolat que véritablement noir. Cette légère teinte exotique tend à la rendre plus désirable encore. Sa chevelure d'une douceur rare, qui lui tombe au creux des reins et cascade sur ses épaules, a très légèrement blondie depuis son arrivée en Ithri'Vaan voilà près de quatre siècles, parant son visage d'un éclat discret qui rehausse les traits distingué de son visage.
Son visage, puisque nous en parlons présente les traits fins caractéristiques de sa race, mais dénote également un port altier et noble qui s'orne d'une pointe de désir. Et au milieu de cela deux perles ambrées aux éclats de rubis forment un regard séducteur, dangereux, et tout à fait spécifique de sa propriétaire, dont les aiguilles rubis semblent s'allonger ou s'apaiser suivant son humeur.

Description mentale :
May'Inil est une séductrice impitoyable. Elle sait comment se faire désirer, et par là-même se faire obéir. Elle use et abuse de ses atouts, aussi bien physique que magiques, pour imposer sa domination sur ceux qui l'entourent. Par soif de pouvoir mais également par amusement, elle prend plaisir à soumettre les autres, à les faire exécuter ses moindres caprices. Elle-même est, paradoxalement ou non, rétive à l'autorité sous toutes ses formes. Si elle n'osera que rarement bafouer les ordres d'un supérieur direct, mais elle aime se jouer des consignes pour arriver à ses propres fins. Même le divin prend parfois pour elle la tournure d'un jeu.
Elle est pourtant d'une foi sincère et sert sa déesse, mais à sa manière. Elle tend à considérer qu'en tant que représentante d'Isten, tout ce qui la sert elle sert aussi la déesse, et elle n'hésite pas à détourner ses pouvoirs de prêtresses à des fins purement personnelles. A côté de cela elle œuvre souvent avec désintéressement à la gloire d'Isten, bien qu'en tant que doeben elle est acquise une vision un peu plus large que les prêtres du Puy,. Elle tend d'ailleurs à se rapprocher du culte d'Arcam, essayant autant que possible d'entretenir des rapports courtois avec ses représentants et entrevoyant les possibilités qu'offrirait le rapprochement de leur deux croyances, même si son cœur va encore à Isten.
Avare, gourmande et coquette, May'Inil courre après le pouvoir, l'argent et un peu tout ce qui brille. Elle porte un intérêt particulier aux gemmes de toutes sortes qu'elle apprécie aussi bien en bijou qu'en collection et dont les reflets colorés ont toujours sus la charmer plus que n'importe quel homme -ou femme. Elle possède un certain orgueil qui la pousse à toujours se montrer exigeante. Elle ne veut que les meilleurs plats, les meilleurs vêtements, les plus beaux bijoux, les plus obéissants serviteurs... Une certaine démesure dans ses attentes semble la caractériser, mais quoi de plus normale pour une fidèle de la déesse de l'Envie ?
Par contre, à la différence des drows du Puy, elle ne se montre pas hautaine ou supérieure dans ses rapports avec les autres, et en particulier les autres races. Pureté du sang sont des mots inconnus pour elle et elle n'est hostile ni envers les humains ni envers les hybrides de toutes sortes. Un léger ressentis par rapport aux elfes sylvains, mais qu'elle peut mettre de côté si tant est qu'elle en est besoin.
Cela en fait une interlocutrice agréable, cultivée et raffinée. Mais il faut se méfier, car ses discours admiratifs et souvent mielleux peuvent cacher des pièges aussi sournois que dangereux. En effet, May'Inil possède bien souvent plus d'une face, et l'on dit d'elle que lorsqu'une de ses mains vous accueille, l'autre tient le couteau prêt à s'abattre.
C'est bien sur une idée totalement fausse, jamais elle ne porterait la main sur un invité. Pas directement en tout cas, elle déteste intervenir elle-même lorsqu'il ne s'agit pas de discussion ou de charme. Intermédiaires et mercenaires sont des connaissances qu'elle affectionne et, lorsqu'elle doit se résigner à intervenir en personne, elle préfère les moyens détournés.

Histoire :
La famille Baenrahel, littéralement "béni des dieux", est une ancienne famille au passé plus ou moins glorieux. Il est reconnus à ses membres un don certains pour la voie religieuse et elle a compté nombre de prêtre de tout dieu et de tout rang. May'Inil est né au Puy et les auspices consultés par la famille à sa naissance -une vieille coutume- lui ont promis une grande beauté. On dira ce qu'on voudra des diseurs de bonne aventure, parfois ils tombent juste et tant mieux puisque son nom est à l'image de cette prophétie.
Alors qu'elle n'était qu'une enfant, son père, prêtre d'Uriz et sa mère, joaillière relativement quelconque, suivirent le quatrième ost pour s'installer dans la région de Sol'Dorn. Étant l'un des premiers prêtres sur place, son père eut de suite un important rôle dans l'établissement du temple d'Uriz de la ville et parvint à en retirer une certaine aisance financière qui permit à la jeune fille de bénéficier d'une éducation complète.

Lorsque vint le temps pour elle de choisir sa voie, elle se tourna vers le culte d'Isten, relativement récent encore en ces terres. C'était un choix relativement logique puisqu'elle avait passé grande partie de son adolescence à séduire les jeunes hommes de passage et ses premiers ébats n'avaient pas attendus que son précepteur daigne aborder le sujet. Elle suivit l'éducation de prêtresse pendant plusieurs années, durant lesquelles son père mourut dans des circonstances nébuleuses.
Heureusement pour la famille, somme toute peu affecté par le deuil -les rapports avec le patriarche s'étaient tendus au cours des dernières années et l'on a jamais précisément déterminé si celui-ci avait été assassiné par un prêtre trop arrogant ou par sa propre femme, en mal d'autonomie-, les affaires de la mère de May'Inil s'étaient considérablement développé avec l'implantation à Sol'Dorn. Artisane désormais réputée elle arrivait à vendre ses créations parfois loin vers l'ouest -enfin, à Thaar quoi- en profitant du mélange des cultures drow et humaines pour les goûts en matière d'art.

May'Inil devint finalement prêtresse à part entière et commença son travail au service du Divin. Pendant un certain temps elle ne put s'occuper des affaires de sa famille, qui laissé aux soins de sa mère fleurissaient. Toujours joailliers réputés, ils commençaient à devenir des commerçant d'art et d'autres objets de luxe entre l'Ithri'Vaan et Sol'Dorn et entre Sol'Dorn et le Puy. Un commerce certes peu importants mais très rentables qui permit d'acquérir main d’œuvre et possessions terrestres plus élevés.
Ajoutez à cela que, près d'un siècle et demi plus tard, May'Inil était quasiment la principale prêtresse du temple d'Isten -le fait est qu'elle l'était, mais pas reconnue ainsi par ses pairs à l'époque-, et l'on comprend que l'influence des deux femmes aient pus permettre un développement économique certain.

C'est à peu près à ce moment que May'Inil recommença à s'intéresser aux affaires familiales, profitant de sa nouvelle influence pour se mêler de ce dont on aurait préférée la tenir éloignée. Sa mère en effet ne voulait guère de concurrence et les tensions ne tardèrent pas. Mais il fallait reconnaître à May'Inil qu'elle réussissait souvent à obtenir les choses là où les autres n'y arrivaient pas. Son secret ? Un sens aigu de la tromperie, qui la faisait employer autant d'hommes de main crapuleux que d'honnêtes convoyeurs. Ce qu'elle n'arrivait à négocier elle le faisait voler et elle était plutôt du genre à créer un deuxième bouche à la concurrence plutôt qu'à baisser ses prix pour récupérer la clientèle.
Au bout de quelques dizaines d'années ainsi, les tensions entre mère et fille étaient devenus insupportables et commençaient à gâcher les ressources de la maison. Là où l'une ordonnait quelque chose, l'autre faisait le contraire. Si l'autre voulait vendre tel objet à un quidam, l'une allait le refourguer à bas prix au premier venus... May'Inil ayant entre temps réussit à s'imposer comme principale prêtresse d'Isten, elle décida de régler le problème définitivement.

Une nuit, une assassine comme l'on en trouvait facilement dans ces terres en proie à la plus vile concurrence, s'introduisit dans les quartiers de sa mère et mit définitivement fin à ses jours. Bien sur, tous connaissaient l'identité du commanditaire, mais elle n'avait pas été prise sur le fait, disposait désormais d'une somme d'argent non négligeable et du soutien d'un culte, certes mineur mais culte quand même.
Aussi, bien qu'une partie des employés quittèrent son service, elle parvint assez facilement à mettre la main mise sur les affaires qu'elle avait cogérée pendant longtemps. Sous son influence, les échanges reprirent de plus belles, et le côté occulte de sa maison se développa en proportion. Contrebande et autres trafics, pot-de-vin, vol, parfois assassinat, rien n'était trop pour s'assurer du marché. Surtout que, profitant du désarroi ds dernières années, certains avaient essayés de faire concurrence et il convenait de reprendre la tête.

A côté de cela, May'Inil devait assumer ses devoirs de prêtresse et rencontrait quelques menus soucis avec le culte d'Arcam. Elle qui avait toujours vécus à Sol'Dorn avait côtoyé plus que sa part d'humains et d'hybrides, et plutôt ouverte elle avait assimilé certaines grandes lignes de leur culture. Lors de son service en tant que Novice du temple, elle avait pus approfondir ses connaissances en matière de théologie et, bien que certaines prêtresse y soient réfractaires, ne put s'empêcher de noter de troublantes ressemblances entre Isten et Arcam. Plutôt sensible aux caractères de ce dieu, elle entrevit rapidement ce qu'ils auraient à gagner à collaborer entre eux, ou tout au moins à ne pas se comporter en rival comme le font certains représentants extrémistes des deux cultes.
Qui plus est, l'effondrement récent du quatrième ost a suscité certains changements dans la société de Sol'Dorn et l'indépendance toujours plus prononcé vis-à-vis du Puy est source de petites tensions politiques dont il faut néanmoins tenir compte.

May'Inil est donc prise entre plusieurs feux, d'un côté ses allégeances de prêtresse et les conflits de religion qui couvent entre drows et autres races, de l'autre côté les affaires commerciales et criminelles -n'ayons pas peur des mots- de sa famille requièrent une certaine attention. Et tout ça dans un climat politique instable et nouveau.

HRP

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Tu commences à connaître le chemin ! Rebienvenue !

Pour les sorts d'Isten, va falloir patienter un peu comme tu le sais ! Je vous tiens au courant le plus rapidement possible ! Si tu as des doutes/idées, hésite pas à me mp !

Comme l'on en a un peu discuté sur la cb, la magie d'Arcam sera basé sur l'illusion (bardique plus ou moins) et l'ombre. A la limite, il serait intéressant de bosser toi, Akor et moi là-dessus une fois. Akor étant le HP, il sera plus "en charge" que toi sur le sujet donc, discutez-en et soumettez moi un truc ou alors on se fait une petite réunion skype-msn quand vous aurez le temps !