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| La GUERRE d'Oësgardie | |
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Aetius d'Ivrey
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| Sujet: La GUERRE d'Oësgardie Ven 20 Juil 2012 - 17:12 | |
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PARTIE 1
La Baronnie d'Oësgard
Oësgard est une baronnie dans laquelle, au premier abord, il fait bon vivre. Point de jonction entre de petits massifs montagneux et les plaines d'Atral, Oësgard est une province tantôt plate, tantôt gibbeuse. Elle est abritée au Nord par des monts trapus couronnés de sapins et de chênes vigoureux dont les cimes, dès les premiers jours de Verimios, se couvrent de neige. Plusieurs centaines de pieds en contrebas, loin des hauteurs brisées des massifs, coule avec impétuosité l'Ambrie. Le fleuve traverse la baronnie du Nord au Sud, arrosant au passage Hasseroi, Dormmel et Amblère, où il donne vie aux puissants marteaux des forges.
A l'Ouest, marquant la frontière avec le duché de Serramire, affleurent des collines touffues desquelles surgissent de multiples rivières. Leurs forêts giboyeuses sont très prisées par les nobles chasseurs, les braconniers, mais aussi par les bûcherons qui, par flottage, alimentent les plaines industrieuses de bois. Au milieu des arbres s'élèvent, à intervalles réguliers, des postes de guets : un vestige des guerres qui inféodèrent les nobles du Nord à Serramire. Toutefois, on soupçonne les barons d'Oësgard de toujours entretenir ces fortifications au fil des siècles.
Au Sud, la baronnie s'ouvre largement sur le reste du royaume. Le terrain y est plat et dégagé, seulement piqueté par quelques sylves rachitiques. Et pour cause : ce sont des terres de paysans. On y cultive le blé, l'orge,des pois. Quelques vergers prospèrent ici et là. Les coteaux les plus abrupts sont parcourus de vignes à piquette, dont le fruit sert plus aux vinaigres et autres verjus qu'aux « grands » crus (ne nous y trompons pas, la piquette d'Oësgard reste suffisante pour la biture). Enfin, de vastes pâturages assurent la subsistance d'un grand nombre de bovins et d'ovins. Il n'est pas non plus rare d'ouïr avec délice le cri de quelque cochon.
Les champs sont parcourus par d'innombrables routes de terre battue, et même par une voie pavée qui file droit vers Diantra. Sur certaines collines se dressent des villages puissamment fortifiés, dont les toits bleus et les pierres blanches sont aisément reconnaissables. Plus fréquents, de minuscules hameaux hérissés de tours et une pléthore de petits fortins verrouillent le reste des routes.
Enfin, le Nord-Est escarpé abrite Oësgard. Dressée avant tout dans un objectif militaire, la cité a su -jadis- prospérer et devenir l'un des centres névralgique de la baronnie. On y creuse la terre à la recherche de minerai et on y transforme celui-ci en acier. Le travail du fer y a aussi vu naître un embryon artistique tourné vers la ferronnerie. Sa position avantageuse sur la large Vâmme permet à la capitale locale de communiquer avec les plaines par voie fluviale, le réseau routier étant, si ce n'est anecdotique, incapable d'assurer un flux régulier de marchandises.
Nord, Ouest, Sud, Est... C'est certes bien mignon, mais ça ne nous dit pas ce qui se trouve au milieu de tout cela. Et bien, en tout premier lieu, on trouve bien sûr l'Ambrie. Ce fleuve est le poumon économique de la Baronnie. On y fait circuler des marchandises, il anime les forges, donne leur souffle si ample aux hauts-fourneaux... Bref, sans lui, il n'y aurait pas plus d'activité à Oësgard que dans le trou du cul du monde. En son amont, il rejoint l'Abbert et traverse la modeste ville de Hasseroi. Puis il suit sa route, coupe en deux Dormmel, et infléchit son cours pour retrouver la Vâmme. Au confluent des deux fleuves se trouve le fort Pisse-Dru, qui sans doute tire son nom du débit impressionnant de la rivière fraichement formée. Ainsi renforcée, l'Ambrie rejoint enfin le dernier des plus grands bourgs de la baronnie, Samble. Passée la cité, le fleuve sinue encore quelques lieux au sein des frontières d'Oësgard, puis s'échappe du royaume pour rejoindre la mer Olienne. Outre le commerce fluvial, l'agriculture et la ferronerie, les plaines sont aussi tournées vers l'extraction de minerai. Beaucoup plus rentables que celles du Nord, les mines du bassin de l'Ambrie fournissent du cuivre, du fer et de l'étain.
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La Bien Belle Armée d'Oësgard"C'est en forgeant que l'on devient forgeron !" C'est là le credo de l'armée d'Oesgard qui, en dix ans, perdit non seulement sa cohésion mais plus de la moitié de son effectif Par tradition, Oësgard est une armée formée de paysans et de bourgeois conscrits plutôt qu'un ost de chevaliers. Pourtant, les affres de quelques dix années de guerre ont eu raison de sa gloire passée et de sa savante organisation. Les compagnies urbaines autrefois unies sous les bannières du baron ne survivent à présent que pour le compte de leur ville, les communes paysannes n'hésitent plus à prendre les armes pour piller les greniers encore pleins de l'oesgardie, les lieutenants dévoués ne sont guère plus que des chefs de meutes se vendant au plus offrant. Le front inébranlable auquel pouvait être comparée l'armée du nord a cédé la place à des compagnies de brigands, des fous de guerre et quelques rares escadrons fidèles à l'ancien ordre, le plus souvent composés de jeunes hommes imberbes, aspirés dans le tourbillon frénétique des luttes intestines d'Oesgard. Des lambeaux du ban L'armée d'Oësgard était auparavant davantage basée sur une certaine ferveur patriotique et la nécessité de survivre que sur l'appât du gain et de la gloire. Elle était composée de « citoyens libres » devant un service à leur baron et à leurs pairs. Chaque mois était -et est toujours- l'occasion d'un entraînement intensif, et de nombreuses fêtes exaltent des valeurs guerrières et fraternelles. - Citation :
- Il n'y a qu'au bon sang vertueux que l'on devrait enseigner les arts de la guerre. Je le dis, et j'en veux pour preuve le destin funeste qui affligea Oësgard
Extrait de "Guerre et Labours", par Verron d'Irbandée, condottiere Estréventin Forts de leurs compétences militaires, les bourgeois savent à présent faire valoir leurs intérêts auprès de ceux qui se piquent de les mener à la bataille. Les multiples déchirements que connut l'Oesgardie menèrent en effet à leur perte toutes les tentatives du pouvoir baronnial de conserver la main-mise sur ses sujets. Trop heureux de s'affranchir de toute autorité, les nobles septentrionaux se terrent dans leurs forteresses, dont ils peuvent gagner le refuge après s'être rendus coupables de tel ou tel forfait ; et pour leur part, les compagnies d'arbalestriers urbaines ont depuis longtemps clos les portes de leurs cités, peu curieuses de s'en aller battre la campagne quand tant de périls menacent leurs pénates. Bien aises de leur encastellement, les oesgardiens sont devenus très casaniers Toutefois soucieuses de leur pérennité, les grandes villes d'oesgardie se revendiquent généralement d'un parti dominant. Oesgard et l'Uberwald sont ainsi fidèles au baron Norman, tandis que Nuhladon, Erbay, Adelagny et une frange importante des plaines du sud se rangent derrière Ithier de Veldrein le Frondeur. La cause d'Odoacre de Heinster, héritier du baron Baudoin, semble quant à elle gagner son lot de partisans dans la cité nordique de Hasseroi. Il reste à noter la plupart des terres d'Oesgardie ne connaissent pas de maître et attendent d'en trouver un dans leurs intérêts les plus impérieux, montées sur leurs ergots au cas où quelque fat s'enhardirait à les soumettre. Parmi les peuples qui leur sont encore fidèles, les despotes n'ont de cesse d'enrégimenter des hommes de plus en plus jeunes, à mesure que les plus vieux sont emportés par les combats. Il arrive ainsi que des villages entiers ne comptent en leur sein que des mères éplorées, des veuves et des vieillards. Du devenir de la troupe Oësgard n'est pas connue pour avoir lésiné en matière de guerroiement. En son temps de prospérité, le trône entretenait des compagnies nombreuses et rompues à toutes les sortes - des plus nobles aux plus ignominieuses - de guerre que connaît l'humanité. Les évènements que l'on sait ainsi que la désertion des coffres baronniaux par un peuple entier de pistoles et d'écus a pourtant jeté cette force impressionnante sur les routes, où elle du composer avec la misère et la mort. Le destin de tout un chacun s'en est vu passer entre les mains des divers lieutenants d'Oesgard. Ainsi, une frangé d'idéalistes s'est tournée vers certains des maîtres auto-proclamés de la région, tandis qu'une majorité intéressée a choisi de verser dans le banditisme et le mercenariat. Bien que qualifiés de traîtres et de déserteurs par les différents despotes septentrionaux, ces hommes courent les routes de la péninsule en tout insouciance où ils rapinent à volonté, ou bien se trouvent quelque tyran fortuné à servir. Tel le pus dégoulinant de l'abcès crevé, monstres des bois et écorcheurs s'écoulent des plaies de la conflagration Il est certain que la misère suivant la guerre civile n'est pas inconnue à cette dispersion des forces vives d'Oesgard, mais il est aussi probable que force hommes d'armes de ces contrées n'ont plus d'amour que la guerre, de famille que la soldatesque et de passion que le massacre. Ces fous de guerre se trouvent être très prisés pour leur bravoure frisant la témérité et à la fois très redoutés pour ces mêmes qualités. De l'ordre Quel que fut leur sort, les compagnies oesgardiennes ont su conserver leur organisation passée, dont l'efficience n'est plus à démontrer. Une force 'infanterie, qu'elle soit bourgeoiseou de campagne, et quel que soit son effectif, est toujours organisé comme suit : Il est doté d'une tête pensante : un Capitaine et sa garde, souvent une dizaine d'hommes, un colonel qui fait office de second, un Trésorier et ses aides, un fourrier, un Prévot qui donne la justice, un chapelain tutélaire, un chirurgien et un maître de musique. Il est divisé en compagnies de trente à cent-cinquante hommes, quelques unes de tireurs et les autres de piquiers et de hallebardiers. Chaque compagnie est placée sous l'un tutelle d'un capitaine et de son page, d'un sergent, et selon les coups du sort d'une enseigne, de quelques musiciens, d'un fourrier, d'un chapelain qui fait l'office des cinq divinités et d'un barbier. Intégrés à celles-ci, des petits sergents commandent de petits groupes de six, sept ou huit hommes. La cavalerie, quand elle sert sous une bannière identifiable, est partitionnée en escadrons de deux compagnies chacun. Les escadrons se partagent entre les gendarmes -la cavalerie lourde- et les chevau-légers. Ces-derniers sont des lanciers légèrement équipés et capables de remplir à peu près les mêmes missions que les gendarmes, à la différence près qu'une arbalète s'ajoute à leur arsenal. Courant les campagnes, de forts partis de cavaliers renégats sèment la terreur Nombre de ces escadrons ont renoncé au service régulier. Bien plus mobiles que la plupart des détrousseurs du pays, ils n’hésitent pas s'enfoncer profondément dans les terres les plus garnies de drilles de la Péninsule pour satisfaire leurs bas et hideux instincts.
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PARTIE 3 CULTURE
Des faits à noter sur les gens du baron
Augmenté d'un répertoire vestimentaire et d'extraits d'un "Livre fort excellent de cuisine"
Des Fondements de la si Particulière Culture d'Oësgard
C'est un fait, la population de la baronnie est connue pour son austérité et son acrimonie. Peu nombreux sont les voyageurs à avoir pu vanter les mérites de l'hospitalité locale, ou même leur propension à entretenir d'agréables et cristallines conversations. Leur parler est plutôt laconique, leur porte fermée et leur œil torve. En somme, à moins de parler le patois local, il est peu aisé de trouver le gîte et le couvert sans se trouver muni d'une bourse bien remplie. Cette tendance tend toutefois à s'amenuiser à mesure que l'on s'éloigne des villes, dans ces hameaux où, peu ou prou, l'étranger est l'un des seuls divertissements.
Une autre chose remarquable, c'est cette imbrication inaltérable des institutions de la guerre et de la vie quotidienne. Là-bas, plus que par de simples bourg-mestres ou grands anciens, les villages sont dirigées par des Grands Mestres de la Sergenterie. Ce sont souvent d'anciens soldats qui aiment à mener la gueusaille d'une main d'acier -bel et bon acier d'Oësgard, évidemment- gantée, non de velours, mais d'acier même ! Aussi le peuple de la baronnie est-il rompu à la discipline dès le berceau, et mené à la badine durant toutes les étapes qui font de sa vie une vie. Le plus célèbre de ces despotes sergents est indéniablement Lucien Zollerm qui, dit-on, fit tant de soucis à ses paysans qu'ils eurent un jour envie de se révolter ; sachant cela Lucien fit donner du cor d'Oësgard et la rébellion fut rassemblée en dix minutes sur la place de Haurse-Porc -le domaine de Zollerm- où on distribua de véhéments coups de pieds au cul aux séditieux. C'est ainsi que, selon la légende, la révolte de Haurse-Porc fut matée.
Plus prosaïquement, on peut dire que la pique ou l'arbalète passe dans les mains du roturier aussi fréquemment que la croupe d'une manante. Les années sont ponctuées par des fêtes martiales bien souvent suivies de beuveries mémorables ; certaines officielles et d'autres non, tout dépendant de l'affection que peut porter un Grand Mestre de la Sergenterie aux rassemblements. Non nous contenterons donc d'une énumération relativement exhaustive des réjouissances ordonnées par le baron et les dieux :
La grande Volée : c'est un rassemblement pour le moins arrosé courant sur les premières semaines de Verimios. On s'y retrouve pour disputer des concours de tir, dans lesquels les gens de trait peuvent s'illustrer à loisir. Traditionnellement, on voue l'orgie afférente au dieu Néera (afin de la remercier comme il se doit d'avoir guidé les traits des vainqueurs)
La Hérissonade : plus tard dans l'année, le peuple se rassemble en de vastes équipes, lesquelles peuvent parfois rassembler des villages entiers. Ensuite, l'on s'affronte plusieurs jours sous l'œil paterne d'Othar, munis de piques dépourvues de fers et de toute la ardeur que nous insuffle le dieu guerrier. La coutume veut que les perdants servent les gagnants durant les festivités qui suivent. La coutume veut aussi que l'un des perdants écrase un tonnelet sur la tête de l'un des « maîtres », le courageux esclave aura alors l'honneur d'être en première ligne l'année suivante.
La Grosse Ordalie : A la fin de l'été, un Panahos, s'organisent, ou plutôt s'improvisent, dans les bourgades de grandes mêlées. La matinée est consacrée à la bataille, dont le dernier homme debout sera sacré paladin, et l'après-midi à fêter dignement le paladin. Pour l'occasion celui-ci est couronné d'Ystries, de charmantes fleurs ayant la particularité de dégager une odeur nauséabonde une fois cueillies. Toutefois, et malgré la bonne humeur qu'exhalent ces fêtes populaires, on se doute qu'elles ne sont pas organisés vainement et innocemment. Il faut aller chercher leur origine deux siècles plus tôt, alors que la baron de l'époque voyait son ost glorieux et sa famille périr sous les incursions de Drows peu scrupuleux. L'événement fut un coup dur pour la baronnie et nombre de feudataires ne s'en remirent jamais, les autres, pour leur part devaient trouver un moyen de regonfler les rangs de leurs armées. L'idée brillante vint de Titien de Heinster, un seigneur qu'on connaissait pour accorder à son peuple une estime par trop exagérée. Il proposa de rompre la paysannerie à l'art de la guerre, afin qu'elle ne se contente pas de crever lors des combats. Moult fois décrié, il n'en persévéra pas moins et s'écria un jour « Si ces gueux ne peuvent pas tenir une pique dans le bon sens, alors vous pourrez me faire pendre ». Sa déclaration, aussi inconsciente que peu spectaculaire, ne l'envoya cependant pas sur le gibet : ses paysans surent à peu près tenir une pique et éviter une nouvelle défaite totale aux Heinster. L'affaire fit grand bruit et grand scandale, considérée comme une insulte à la valeur de la chevalerie, mais la pratique « d'entraînements »festifs se répandit peu à peu dans la baronnie, jusqu'à atteindre l'hégémonie qu'on lui connaît aujourd'hui.
Cela dit, et bien conscient que tout cela ne ferait pas une armée, Titien eut l'astuce d'ajouter au calendrier de son peuple des périodes de service. Au début de chaque mois, les hommes de dix-sept à quarante-cinq ans peuvent être convoqués. Ils ne le sont jamais tous à la fois, mais les textes veulent que chacun ait fait son service de quelques semaines à la fin de l'année. Le premier départ au service est reconnu comme le passage de l'enfance à l'âge d'homme ; généralement, cette intronisation dans le monde « adulte » est l'occasion de grandes fêtes précédant les départs au service. Ceux pour lesquels tout cela est déjà connu en profitent tout de même pour se rassembler, boire (à la santé du baron, bien sûr) et s'amuser. Ces bacchanales mensuelles sont connues sous le nom de « Passages ».
Place au jeu et à l'amusement
La biture n'est pas la seule manière de se divertir, bien qu'elle reste la plus essentielle. Il existe en effet de nombreux jeux plus ou moins réglementés, et plus ou moins populaires. Certains sont communs à tout le royaume tandis que d'autres sont de purs produits de l'esprit Oësgardien.
Le « Six face » est l'un d'eux. Il se joue -comme son nom l'indique- avec un simple dé. Rien de bien extraordinaire jusque là, si ce n'est que ce jeu ne possède aucune règle établie. Chaque génération en modifie les fondements et chaque individu y ajoute sa touche personnelle, tant et si bien que chaque maison à sa vision propre du Six Face. Hubert Fasque-Pourroin, chroniqueur aviné du baron, nous décrit une partie de cette façon Citation:
« Au premier jet de dé déjà, la dispute commença. Le premier joueur affirmant qu'il était gagnant, et l'autre qu'il fallait à nouveau tirer les dés. Il fut décidé que le sort ferait son office, et qu'un troisième lancer de dé déciderait de qui avait raison. Les choses se corsèrent à nouveau quand l'un dit à l'autre que le un valait plus que le six, et que par conséquent il faudrait appliquer son règlement. C'est un troisième homme qui mit les deux joueurs d'accord, en déclarant que si ni l'un ni l'autre ne savait jouer au Six Face, il leur en apprendrait les fondamentaux. Finalement, le tout termina en bisbille arrosée, et tous trois furent évacués du tripot où prenait place cette scène »
On dit d'ailleurs que le Six Face est un jeu dont les parties ne se terminent jamais, au vu de ce fatras improbable de règles différentes qui empêche tout vainqueur d'être désigné. Seules quelques rares fédérations bourgeoises parviennent à organiser de véritables parties.
Bien loin des dés, les cartes sont aussi très répandues. Loisir de bien nantis, les cartes mettent aux prises jusqu'à six adversaires selon le jeu auquel on joue. Il existe de nombreuses autres variantes, mais, dans l'ensemble, le calme des salons a permis d'établir des conventions respectées de tous. Il faut aussi dire que les cartiers de Hasseroi -les plus réputés- sont très portés sur l'édition d'opuscules édictant les véritables principes du jeu de cartes. Le plus connu de ces divertissements et le TonTon (qui n'a absolument rien à voir avec un quelconque lien de parenté, d'ailleurs, on le prononce plutôt Tonne-Tonne, et oui c'est ridicule, et non personne ne sait d'où ça vient). Ses règles sont ainsi introduites dans le « Règlement relatif aux jeux de cartes » Citation:
Le TonTon exige grand calcul et prévoyance de la part de ses joueurs. Ses plus grands pratiquants feront preuve de déduction, d'intelligence et de bonne fortune, les trois étant les plus grandes qualités du gentilhomme.
Règlement relatif aux jeux de cartes, 3ème édition par Komsberg & fils, cartier et imprimeur
On peut aussi évoquer la joute à cinq, qui se substitue avantageusement à la joute classique. Il s'agit donc, pour les preux, d'agir de concert afin de l'emporter sur l'équipe adverse. Comme indiqué dans "joute à cinq" les équipes sont composées de cinq chevaliers. Les épreuves se font "à la hussarde", sans lice ni règlement particulier autre que celui-ci : éviter de tuer ou d'amputer son adversaire. A la lance ou à l'épée, à pied ou à cheval, tout est permis dans que la mort n'est pas donnée. Le cas échéant, le meurtrier est simplement disqualifié et peut-être exilé si la mort a "été donnée lâchement ou préméditée". Certaines équipes, souvent des fratries, sont extrêmement réputées. C'est le cas des Neuschwanstein qui jamais n'ont démonté. Moins talentueux mais tout aussi efficaces, les Bouillonay sont également craints dans les tournois. Pour ceux-là, la gloire et la fortune (sans compter les faveurs des dames) sont assurées.
Le vêtement en Oësgard et ses alentours
"Ces gens-là n'aiment pas les surprises, même quand ils s'habillent" Hubert Fasque-Pourroin, chroniqueur aviné
Oësgard n'est pas un endroit réputé pour sa mode et ses innovations en matière de frusques. Toutefois, l'on peut affirmer avec certitude qu'il existe un véritable « vêtement Oësgardien » qui se porte de Hasseroi à Amblère, de Dormmel à Oësgard. Rien de follement raffiné non plus, seulement un bon goût local.
Les hommes d'argent, les bourgeois, petits propriétaires et artisans réputés, sont connus pour leurs pourpoints colorés aux larges crevées, laissant alors apparaître des chemises immaculées et bouffantes. On affectionne particulièrement le bleu, le rouge, le noir et le blanc, les deux derniers étant un contrepoids de sobriété aux extravagances des deux premiers. Les coupes se veulent simples, dénuées de broderies et de dentelles compliquées. Il arrive cependant que les plus riches calamistrent leurs manches, pour bien montrer leur aisance... Les têtes sont couvertes de toques vomissant des écharpes plus ou moins colorés. Les jambes reçoivent peu de soins : on les couvre de pantalons sans fantaisie, ou bien de bas bicolores et de haut-de-chausses étroit. Parfois, de vastes houppelandes viennent couvrir le costume. Les femmes, elles, affectionnent les robes relativement moulantes. Blanches ou bleues, plus rarement teintes de couleurs vives. Les ceintures se réduisent souvent à de simples étoffes étroites et brodées, et elles se portent hautes. Les coiffes sont peu en vogue, on leur préfères les cheveux libérés et simplement arrangés. Les pèlerines sont aussi de mise, de brocards ourlés de fourrures, elles sont la plupart du temps brochées des armoiries familiales. Cette mode qui touche les populations laborieuses mieux nanties que les autres concerne aussi la noblesse locale, qui alors ne se distingue que par quelques touches d'or ou d'argent. Le cuivre est aussi considéré comme tout à fait élégant, et est ainsi le troisième métal affirmant la noblesse.
Les gens du petit peuple se contentent de larges chemises et de pourpoints très simples, de braies ou parfois de chausses. Les vêtements sont surtout teintés de bleu ou gardés au naturel. Les citadins complètent souvent cette tenue de chasubles et de chapeaux. Les femmes s'efforcent d'imiter les dames, bien que leurs tenues restent bien moins élégantes que leurs modèles.
A la bouffe
Les armes de Edouardin Salzheim, maître queux personnel du baron, véritable symbole de l'art culinaire Oësgardien
Nous ne nous attarderons pas sur le menu quotidien de la gueusaille, car il est tout simplement semblables en tous points avec celui de la gueusaille d'ailleurs. Non ! C'est bel est bien de la haute cuisine d'Oësgard que nous parlerons, celle qui alimente les lipidiques agapes organisées par le baron, celle qui sait accommoder peu avec beaucoup. Agrémenté d'extrait du "Livre fort Excellent de Cuisine* "d'Edouardin Salzheim, ce petit guide de la bonne bouffe vous guidera pas à pas sur les chemins de la satiété à la façon d'Oësgard...
Il faut d'abord savoir que les plats sont gras, lourds et souvent très gluants. En bouche, manger à la table de Salzheim revient à mastiquer des semelles détrempées, bouillies et abondamment saucées. Bien que cela puisse paraître assez peu appétissant, le goût en reste tout à fait honorable, voire délicieux selon les plus fins gourmets du royaume. Quoi qu'il en soit, Edouardin préconise la chose tel quel : « plus y a de gras, plus c'est bon »
Citation:
Chaudun de porc Faites cuire dans de l’eau. Puis mettez en morceaux. Faites frire dans de la graisse de lard, du gingembre, du poivre long et du safran du pain grillé. Faites trempez dans du bouillon de bœuf, car son bouillon sent la fiente, ou dans du lait de vache si on veut. Faites passer par l’étamine. Prenez du verjus égrené cuit dans l’eau. Mettez les grains dans votre potée au moment de servir. Faites filer des jaunes d’œufs dedans. Faites bouillir.
Extrait du "Livre Fort Excellent de Cuisine", chapitre II, les grosses potées
D'une manière plus générale, la nourriture épaisse qui tient au ventre est une mode persistante, et même gênante pour ceux qui ne s'y plient pas. En effet, manger léger revient à avouer une maladie honteuse ou à révéler quelque connivence avec les elfes. Dans le premier cas, cela vous vaudra seulement quelques railleries, et dans le second l'on vous taillera les oreilles en pointe. Ou , à tout le moins, vous menacera-t-on de le faire. Bien que peu charitable, la démarche en dit long sur l'emprise d'Edouardin sur la cuisine nordique...
Citation:
Onglet de sanglier. Mettez dans de l’eau bouillante. Retirez aussitôt. Faites rôtir à la broche. Faites mariner dans de la sauce d’épices, c’est-à-dire du gingembre, de la cannelle, des clous de girofle, de la maniguette, du pain grillé, mouillé avec du vin ou du verjus et du vinaigre. Faites-en un coulis. Faites mariner. Puis quand il sera cuit, découpez en morceaux. Faites bouillir dans la sauce. Que ce soit clair et noir.
Extrait du "Livre Fort Excellent de Cuisine", chapitre IV, Rôtir en chantant
Il y a de cela quelques années, Edouardin fut traversé par un fulgurant éclair de génie : ayant remarqué que ses plats n'avaient l'air que de vagues monceaux huileux, il eut l'idée de les arranger de façon à les rendre beaux. A présent, toute sa cuisine se veut être agréable à l'œil ; tendance dans laquelle n'ont pas tardé à tomber la plupart des autres cuisiniers de la baronnie. Pour ce faire, la méthode la plus courante et de "plumeter la viande qui ne l'est pas". On transforme ainsi les porcs entiers en oiseaux fantastiques et les grosses pièces sont frangées de délicats plumages. Les oiseaux se trouvent parfois affublés de têtes d'animaux pour le moins improbable et de fourrures trop épaisses pour eux. De multiples épices viennent colorer ces monstruosités (l'Ystrie broyée, par exemple, produit une couleur d'un jaune vivace). Il n'est pas rare d'entendre les étrangers médire à propos de ce nouvel art de table, qualifiant ces venaisons surnaturelles de "chimères intolérables" ; l'on dit même que certains moines de Nebelheim, révoltés par cette infraction grave aux lois naturelles, auraient engagé une grève de la faim, se nourrissant alors seulement de leur bière... Citation:
Haricotde mouton. Tout cru. Faites-le frire dans de la graisse de lard découpé en petits morceaux, avec des oignons émincés Délayez avec du bouillon de bœuf, du verjus, du persil, de l’hysope et de la sauge. Faites bouillir tout ensemble avec un fine poudre d’épices.
Extrait du "Livre Fort Excellent de Cuisine", chapitre II, les grosses potées
La boisson
La bière
La baronnie d'Oësgard fournit bien quelques vins, mais leur qualité est si risible qu'on leur préfère la bière. Qui plus est, on ne parle pas de n'importe quelle bière : celle d'Oësgard est l'un des plus réputées du royaume. Son brassage est une tradition ancestrale, perpétuée à travers les siècles par les nombreuses fratries de moines peuplant la région. Reclus dans leurs abbayes, ils n'ont de cesse de rechercher La boisson ultime, celle qui ravira les papilles et brouillera l'intelligence par sa sapidité.
Les fûts en provenance de Haurse-Porc, Andelheim ou Nebelheim sont les plus prisés ; ensuite viennent une multitude de brasseurs se partageant une production plus ou moins frelatée qui va parfois jusqu'à être qualifiée de "pisse chaude". Leur succès vient principalement de leur surprenante teneur éthylique, car n'est ce pas Hubert Fasque-Pourroin qui, surpris en train de boire une horreur sans nom, déclara "Boah, tant que ça monte à la tête, je suis pas bien exigeant" ?
En bref, la bière à sa place à tous les festins, et même dans les salons mondains où d'habitude on lui préfère des litrons distingués. C'est la boisson emblématique d'Oësgard, celle qui unit les sphères les plus hautes aux plus basses et qui, qui que l'on soit et d'où qu'on vienne, affirme son hégémonie les repas venus...
PARTIE 4 TERRAIN
Le Petit Routier d'Oësgard
ou De l'art de se repérer dans une baronnie
Présentation succincte
La baronnie d'Oësgard est celle des forteresses sombres et des superstitions tenaces. Constamment menacés et constamment aux aguets, ses gens ont bâti au fil des générations un véritable réseau de forteresses inexpugnable. Succession de donjons à l'architecture monolithique et de murailles cyclopéenne, la baronnie mérite bien son titre d'avant poste du royaume humain. Plus que cela, c'est un organisme qui se suffit à lui-même : ses forges sont réputées et leurs forgerons se targuent de « faire du fer plus fort que fer » et des armes « à faire rougir un nain » ; ses armées sont aguerries et ses gens prompts à égorger n'importe quel étranger suspect.
Entre les panaches fuligineux des hauts-fourneaux, les champs et les châteaux croissent des forêts touffues et noires. Leurs arbres hauts se jettent à l'assaut de collines agonisantes et lacérées par une incalculable multitude de ruisseaux, torrents et autres rivières. Tandis que coulent ces eaux il s'agite une faune variée sur tout le territoire. On dit les bois habités de kerkands deux fois trop grands et munis de griffes d'airain, les entrailles des Monts d'Or sont aussi reputées pour fourmiller de raggoths mangeurs d'hommes, bien qu'aucun témoignage récent et fiable ne vienne confirmer la présence ni des uns ni des autres. Toujours est-il qu'il ne fait pas bon d'être amateur de balades bucoliques quand on vit par là-bas. Les plaines, elles, sont épargnées par la crainte populaire : les rares parcelles laissées en friche sont seulement parcourues par des galioth et des laiyadäs placides, trop pour éveiller l'imagination.
Une nature champêtre et accueillante
Uberwald : ce bois est peut-être le plus connu d'Oësgard. Il inflige son immensité à une grande partie de la façade ouest du territoire, doublant ainsi la frontière naturelle des Monts d'Or. Succession interminable d'arbres séculaires et de bosquets luxuriants, l'Uberwald inspire crainte et respect au peuple. Quant aux nobles, il est pour eux une occasion inestimable de prouver leur valeur en y allant chasser : cela fait trois siècles que Hubert d'Uberwald a mis au défi le reste du monde de débusquer le monstre du bois, une sorte d'humanoïde décrépi qui parlerait « plutôt comme fa ». Personne n'a encore découvert quelque monstre que ce soit, mais le défi d'Hubert attire encore et toujours une noblesse en quête de gloire. En attendant, sangliers et ours sont bien suffisants pour les rodomontades. D'une manière autrement plus vulgaire, il est important de mentionner la présence de la « Grosse Ferme des Bois » en Uberwald. En effet, cette forêt est l'une des plus grandes pourvoyeuses de la baronnie en bois et en charbon.
Andelwald : comme l'indique son nom, ce vaste massif forestier se trouve au sud d'Andelheim -célèbre pour ses nombreuses brasseries- et poursuit avec brio l'œuvre d'Uberwald : sceller la frontière d'un écran luxuriant de végétation. Cependant, il se différencie de ce-dernier par l'étonnante absence de contes le concernant. Andelwald n'est, aux yeux des Oësgardiens, qu'un bois avec des arbres dedans et rien de plus. La forêt d'Andelwald étant circonscrite au Nord par la Gilève et transpercée au sud par l'Uft, les exploitants de cette forêt peuvent rapidement acheminer leur production vers les plaines ; c'est ainsi que l'Andelwald affreusement normal seconde -en termes de production- avantageusement son voisin du sud, pour sa part affreusement fabuleux.
Les Monts d'Or : les Monts d'Or sont les vestiges d'une montagne qui -dit-on- frôlait les nuages à son apogée. Si tel a été le cas un jour, ce ne l'est plus depuis que les hommes habitent la région. Les monts sont connus pour être particulièrement modestes et faire le dos rond, assujettis qu'ils sont par les intempéries et les forêts foisonnantes qui les couvre. Tout cela sans compter le poids des anciennes tours d'Oësgard : un réseau dense d'avant-poste qui, par le passé, permit de repousser les multiples assauts de Serramire. Ils cédèrent bien un jour, mais leur masse écrasante surmonte encore les cimes des collines d'Or escarpées.
Les Hortles : bien que se parant de neige facilement, les Hortles sont bien plus déchirés qu'ils ne sont élevés. Massif montagneux humble qui se dresse au Nord du Royaume, Les Hortles sont connus pour les légendes sombres qui les entourent : on dit que des hommes sauvages et hostiles à toute forme de civilisation y rôdent, enlevant nuitamment les populations ayant élu domicile en périphérie de leur territoire. Si la croyance populaire exagère quelque peu la chose, il n'en reste pas moins qu'une véritable petite nation vivote sur les flancs des montagnes, refusant plus ou moins pacifiquement les influences du grand royaume humain.
Les plaines et les terres cultivées : parcourues par les principaux fleuves de la baronnie, ce sont les plaines qui font l'essentiel de la baronnie. Totalement ouvertes au suds, elles se font de plus en plus bocageuses à mesure que l'on remonte vers le Nord. Cependant, il ne faut pas croire que ces vastes étendues soient faciles à parcourir pour un ennemi, même déterminé : des villages fortifiés verrouillent les routes et font le quotidien des voyageurs. Il faut y ajouter des fortins scellant les vallées les plus enclavées, et d'innombrable tours plus ou moins anciennes. Quand un espace est laissé en friche, il présente une surface tapissée d'herbes hautes et mouchetée de quelques arbustes ; le tout est souvent parcouru par des troupeaux -rarement sauvages- placides et nombreux.
Mais Oësgard est avant tout une baronnie de villes, dont l'histoire a été forgée par des citadins avides d'indépendance et épris de liberté. Toujours fidèles à l'ancien ordre, les villes ont tout de même su s'arroger bien des pouvoirs et bien de l'importance au cours du temps. De fait, il est normal de leur consacrer les passages qui suivent.
Oësgard Nous avons affaire là à la capitale baronniale, la cité d'où est menée d'une main de fer la charmante contrée d'Oësgard. C'est une ville populeuse et industrielle, qui doit sa puissance à la volonté des ancêtres d'en faire une puissante, mais aussi à l'opiniâtreté de ses dirigeants qui toujours la sauvegardèrent des engeances septentrionales. De par son histoire plus que violente, nous dirons dégoulinante d'hémoglobine afin de satisfaire les esprits scientifiques, elle est bâtie sur un plan strict et pratique : les quartiers correspondent à plusieurs niveaux de défense, les murailles sont puissantes, la citadelle baronniale (demeure des barons depuis moult générations) est la clé de voûte des fortifications. Ci-dessus, nous fournirons une description brève mais consistante des aspects notables d'Oësgard.
La Citadelle : Vaste et gothique. Voilà les mots qui pourraient le mieux correspondre à la citadelle d'Oësgard. Bâti sur la rive Ouest de la Vâmme, ce vaste ensemble fortifié aux allures de cathédrale empoigne excellemment le fleuve. Ce-dernier étant ce qu'il est, rien ni personne dépourvu de déité ne pourra jamais passer le fleuve à cet endroit. Outre les considérations militaires, il est à noter que la citadelle est une merveille d'architecture : rares sont les poètes à ne s'être jamais perdus dans les cimes calamistrées de la demeure baroniale -on tolère même que les artistes de Langehack tirent la substance de leur art de ces faîtes inaccessibles-, rares sont les invités à n'avoir jamais été subjugués par l'étourdissante beauté des cariatides de la cour, elles qui toujours tentent de séduire les télamons soutenant la masse de la citadelle. Dans les couloirs, des concaténations sans fin de zoophores attirent les égarés dans les entrailles du monde, perdent les plus fermes et aliènent les plus faibles. Ces interminables corridors mènent à des salles hautes et sombres dans lesquelles sont vainement entretenus de grands feux qui n'épargnent ni la sombreur ni le froid aux châtelains.
L'Hôtel de Ville : Le cœur politique d'Oësgard. C'est là que résident le bourgmestre de la ville, le bailli d'Oësgard et toutes sortes d'autres fonctionnaires scrupuleux. L'hôtel de ville en lui-même s'impose avec grâce à la Grand-Place, et est une fort belle bâtisse. Tout de pierre blanche, il prend la forme de deux ailes exactement symétriques rejointes par un beffroi haut et beau. Sa façade abondamment ajourée est richement ornée, sculptée jusque dans ses plus infimes détails, donnant des airs de robe de Langehack à l'Hôtel de Ville ; des airs de robes, certes, mais qui ne ternissent en rien la gravité de l'édifice. Cette vaste merveille fait face à la Halle Baroniale.
La Halle aux Pains : Trônant fièrement en face de l'Hôtel de Ville, la Halle est une vaste construction de pierre dans laquelle on distribuait -à l'origine- du pain. Petit à petit, la Maison est devenue une halle où se vendent toutes sortes de denrées, mais à conservé son nom original. Foncièrement, la Halle est un vaste édifice au gothique flamboyant et ajouré par de multiples colonnades. On y rentre aussi facilement que dans un champ et on en ressort de même, sans même forcément se rendre compte que l'on passe d'un environnement intérieur à l'extérieur : les murs sont si abondamment percés qu'il fait, dans la Halle, aussi jour qu'à l'extérieur. Sur un angle du bâtiment se dresse un beffroi plus menu que son congénère et érigé dans un but uniquement décoratif.
Bir Maark : S'il y a bien une place commerciale en Oësgard, c'est la Bir Maark. Il s'agit d'une place semblable à toute autre place, à ce détail qu'il s'y agglutinent la plupart des sièges de corporations de la baronnie. Et tout particulièrement les sièges de grandes brasseries, ces commerçants qui ont su flairer le potentiel pécunier des fraters et de leur boisson. Cela dit, on trouve aussi le siège des Armuriers d'Oësgard, la grande Ambassade des Cartiers de Hasseroi, et diverses autres maisons de la même importance. Afin de signifier leur richesse, les diverses ligues ont toujours rivalisé d'ingéniosité pour la grandeur de leur façade, produisant ainsi un ensemble baroque et chevelu. Une succession de pierres torturées, percées, étirées et ajourées dans leurs moindres recoins ; l'exubérance côtoie aussi le dépouillement, les sobres ensembles bien ajustés et bien taillés, ni plus ni moins.
Hasseroi
Hasseroi est une ville vivante et fraîche, première à profiter du flux impétueux de l'Ambrie. Quoique plus petite que Dormmel ou même Oësgard, elle sut prospérer et devenir une capitale renommée du jeu et de l'amusement. Les tripots de quartier d'Embek-la-basse et d'Embek-la-haute sont réputés pour offrir paris audacieux et filles entreprenantes, tandis que le cynodrome Frédéric le Noble et les Cartiers de Hasseroi se partagent le reste de cette renommée. Tant de réceptacles prompts à accueillir une réjouissance rarement atteinte en Oësgard n'est pas sans créer certains tumultes. La Sorgne est des plus actives en cette ville, les lupanars cachent souvent des activités peu encouragées par les autorités, et mieux ne vaut pas être un étranger quand on traverse le ville.
La Château-de-l'Isle : L'édifice était à la fois un péage incontournable pour qui voulait traverser le fleuve, et une prison dont peu s'échappaient sans qu'on ne le leur permette : la bâtisse aux allures de forteresse s'épanouissait au milieu du fleuve, sur un ilot. Trempant dans l'Ambrie et suffoquant en permanence dans une brume fétide, la Cachematte-de-l'Isle (Château-de-l'Isle, dans les milieux huppés) , était un lieu qui assurément n'inspirait que malheur et tristesse. En même temps, aucun argument ne venait contredire ce ressenti : des murs suintants et hauts, et lisses ; des fenêtres aussi minuscules que le permettait l'imagination, elles étaient même affublées de multiples barreaux ; et une garde farouche. Le seul accès qu'on avait pour ce terrible châtelet était un pont, fort large au demeurant, mais seul. Il s'y croisaient fréquemment plusieurs chariots et dizaines de commerçants, vagabonds et autres citadins. La seule chose qu'ils voyaient alors des prisons, en passant sur l'île, était une cour exiguë sur laquelle ne débouchait qu'une seule porte et quelques meurtrières.
Oësgardie : Un tiers des troupes hors de la férule des prétendants à la baronnie. Un petit tiers pour Norman, un petit tiers pour Ithier et quelques centaines d'arbalétriers hasseroyaux pour Odacre. Pour la répartition des partisans, je vais suivre la proposition du bg d'Odoacre : le sud, notamment ouest, est profondément Ithiérien (il s'agit du coeur de ses terres et châteaux), le milieu (Überwald et Oësgard ville-campagne, ainsi que la seigneurie de Nebelheim) est normanien, tandis qu'au nord, notamment à Andelwald, la situation est plus compliquée. Pendant les quatre ans d'ellipses : les partisans d'Ithier comme de Norman jouèrent à la balle, enchaînant les razzias suivies de contre-razzias. Quelques sièges et autres coups de main, aucune véritable bataille rangée ; de toute façon, ils n'en ont plus vraiment les moyens - les terres ravagées, ça rapportent moins qu'on le croit. Evénement marquant pendant cette ellipse, la maigre noblesse d'Andelwald tenta de réprimer la montée en puissances des milices paysannes. Ces dernières, sans défense face aux brigands comme aux seigneurs, finirent par fonder, sous l'oeil bienveillant du Temple de Néera, des milices jurées, lesquelles ne tardèrent pas à ronger sur les droits des seigneurs. La répression, qui avait rassemblé beaucoup de nobles craignant - est-ce si étonnant quand la menace d'une remise en question des ordres pointait les bouts de son museau ? -, échoua. Et depuis, Andelwald est contrôlée par une oligarchie de notables villageois réunie dans ce qu'on appelle depuis les franches-sergenteries. GEOPOLITIQUEVert : "Neutres". Il s'agit des autres factions, souvent apolitiques. Il y a notamment les villes Dormmel et d'Amblère ainsi que leur plat-pays. Les Sergenteries, plus politisés, sont peu enclins à traiter avec la noblesse. Aatenach est constituée d'une campagne recouverte de châteaux forts, dirigés par une multitude de chevaliers fieffés et de seigneurs peu enclins à rentrer de nouveau dans les luttes intestines du pays. Rouge : Les Normaniens. Ce sont les terres tenues par Norman ou ses partisans. Blanc : les Ithiériens. Ce sont les terres tenues par Ithier ou ses partisans. Bleu : Les légitimistes. Ce sont les terres tenues par Odoacre de Heïnster, ou plutôt le bourg d'Hasseroi et son plat-pays. _____________ Voilà le premier message. Je rajouterai une partie sur les armées de chacun. Je vous demanderai également la vision que vous avez de votre situation, de vos suggestions, etc. La querelle d'Oësgardie commencera au mois de Verimios (le mois succédant à Barkios). |
| | | Odoacre
Humain
Nombre de messages : 10 Âge : 42 Date d'inscription : 22/06/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 30 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Sam 21 Juil 2012 - 10:47 | |
| Odoacre s'est installé dans un coquet hôtel de Hasseroy, aux frais de la Corporation des Cartiers dont il a le soutien. Ses amitiés avec diverses guildes d'artisans et fraternités de bourgeois lui assurent le contrôle des milices urbaines et l'amour de la ville haute et de la ville basse. Odoacre et sa garde dévouée |
| | | Arne Agning
Humain
Nombre de messages : 52 Âge : 47 Date d'inscription : 25/06/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 30 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Sam 21 Juil 2012 - 23:08 | |
| Je ne sais pas si les mercenaires doivent poster dans cette partie, si ce n'est pas le cas alors désolé de l'avoir fait.
Pour ma compagnie, nous sommes actuellement à Oësgard en attente de passer un accord avec Norman (pour l'instant) |
| | | Aetius d'Ivrey
Ancien
Nombre de messages : 1466 Âge : 34 Date d'inscription : 07/02/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : La vingtaine (25+) Taille : Niveau Magique : Arcaniste.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 22 Juil 2012 - 18:32 | |
| Vu ta situation, oui c'mieux que tu postes ici. J'attends les autres Oësgardiens. Les actions "secrètes" me seront envoyées via MP. |
| | | Norman le Terrible
Humain
Nombre de messages : 249 Âge : 124 Date d'inscription : 28/11/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 22 Juil 2012 - 20:37 | |
| D'accord, je te tiendrais au courant via Mp si j'en entreprends. |
| | | Sapientia
Admin
Nombre de messages : 1011 Âge : 33 Date d'inscription : 10/02/2010
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Lun 23 Juil 2012 - 18:46 | |
| Verimios a commencé. Jusqu'au 31 juillet, nous jouerons les dix huit premiers jours (deux semaines) de Verimios. Chaque rp, chaque action entreprise devra être accompagnée d'un MP avec le jour/la durée précis et les précisions utiles. |
| | | Hans
Ancien
Nombre de messages : 1666 Âge : 33 Date d'inscription : 19/03/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Mar 14 Aoû 2012 - 15:15 | |
| Aetius ayant quitté le staff, nous avons décidé d'un commun accord que je m'occuperai de la gestion de cette guerre ; vous pouvez envoyer vos actions dans ma boite à MP, désormais! |
| | | Hans
Ancien
Nombre de messages : 1666 Âge : 33 Date d'inscription : 19/03/2010
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| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 23 Sep 2012 - 13:12 | |
| Petite note à l'adresse des joueurs ayant posté récemment dans le cadre de cette GUERRE : il est important de dater ses rps, afin d'éviter tout malentendu. |
| | | L'Edhel
Elfe
Nombre de messages : 304 Âge : 29 Date d'inscription : 04/03/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 512 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 23 Sep 2012 - 15:48 | |
| Je me base sur quelle date ? Du 1er au 4 ? |
| | | Hans
Ancien
Nombre de messages : 1666 Âge : 33 Date d'inscription : 19/03/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 23 Sep 2012 - 16:16 | |
| Les provocations de Norman vis à vis d'Ithier ont pris lieu le 7e jour de la 3e ennéade de Vermios, et l'action de Vil Trogne le 7ème jour de la 4ème ennéade.
Je suppose que le siège de Nulhadon se place après ces deux actions, soit dans la 5ème ennéade, et que ton premier assassinat se situe avant celui-ci. |
| | | Norman le Terrible
Humain
Nombre de messages : 249 Âge : 124 Date d'inscription : 28/11/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 23 Sep 2012 - 18:56 | |
| Effectivement le siège a lieu 6jours après l'attaque de Vil Trogne |
| | | L'Edhel
Elfe
Nombre de messages : 304 Âge : 29 Date d'inscription : 04/03/2012
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| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 23 Sep 2012 - 18:57 | |
| Je serais donc à la citadelle du 1 au 4, cela convient ? |
| | | Norman le Terrible
Humain
Nombre de messages : 249 Âge : 124 Date d'inscription : 28/11/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Sam 6 Oct 2012 - 15:15 | |
| Récapitulatif : Verimios :• Première ennéade : Odoacre fait program de toute canaille en Hasseroi • Deuxième ennéade : Ateanach se lie à Odoacre • Fin de deuxième ennéade : Rassemblement des troupes de Norman à Essenburg • Troisième ennéade : Massacre de Courboeuf par les troupes de Norman, et barricademment de l’Ithier et ses partisans dans leur forteresse • Fin de troisième ennéade : Alliance entre Norman & Hanegard • Début quatrième ennéade : Alliance entre Norman & Vil-Trogne, début du réapprovisionnement par Alonna des troupes de Norman. • Quatrième ennéade : Mort de la baronne Lucrèce, officiellement par un agent d'Odoacre. • Début de la cinquième ennéade : Siège de Nulhadon par l’armée du baron Norman. Vil Trogne place des hommes en garnison chez le colosse, et Hanegard envoya quelques centaines d’hommes à Nulhadon pour assister Norman.
|
| | | Hanegard Kastelord
Ancien
Nombre de messages : 2168 Date d'inscription : 22/10/2009
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 49 ans Taille : 1m90 Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 7 Oct 2012 - 10:24 | |
| D'ailleurs ce serait bien de l'avancer cet event, parce que là on est toujours bloqué irp dans la 5ème ennéade de Verimios alors que le forum est passé à Karfias depuis déjà plus d'un mois irl |
| | | Jérôme de Clairssac
Humain
Nombre de messages : 1159 Âge : 47 Date d'inscription : 10/01/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 39 Taille : Niveau Magique : Apprenti.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Dim 7 Oct 2012 - 18:02 | |
| (petit clin d’œil) à sainte Berhilde c'est en Barkios pas de panique |
| | | Kiran
Nain
Nombre de messages : 730 Âge : 31 Date d'inscription : 19/08/2011
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 151 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Lun 8 Oct 2012 - 8:28 | |
| C'est bien de faire des résumé comme ça. =) Et si on les poste ICI c'est encore mieux |
| | | Norman le Terrible
Humain
Nombre de messages : 249 Âge : 124 Date d'inscription : 28/11/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Jeu 11 Oct 2012 - 13:00 | |
| Bonjour, est ce qu'un membre du staff pourrait débloquer cette guerre ? Ou bien est ce que je peux la conclure moi même en Rp ? |
| | | Hans
Ancien
Nombre de messages : 1666 Âge : 33 Date d'inscription : 19/03/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 44 ans Taille : Niveau Magique : Eveillé / Néophyte.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Sam 27 Oct 2012 - 20:52 | |
| Information supplétive : les effectifs des armées au début de la guerre. Garnison/Compagnie | soldats de métier | miliciens | Oësgard | 800 | 1400 | Hasseroi | 500 | 900 | Dormmel | 500 | 800 | Amblère | 500 | 700 | Nebelheim | 150 | 600 | Essenburg | 100 | 400 | Krahof | 50 | 200 | Nulhadon | 150 | 600 | Erbay | 50 | 200 | Adelagny | 100 | 450 | Haurse-Porc | 50 | 300 | Andelheim | 150 | 500 | Aatenach | 100 | 350 | Les Compaings de la Picquerie | 300 | 0 | Les Rapaces | 250 | 0 |
|
| | | Entité
Modérateur
Nombre de messages : 1686 Âge : 824 Date d'inscription : 14/01/2008
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Eternel. Taille : Infinie. Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Mar 6 Nov 2012 - 23:55 | |
| Résultat des batailles pour la semaine 5: - Siège de Nulhadon :
Attaquants : | Norman | Arne | Défenseurs : | Nulhadon | Soldats | 1300, 1550 | 250, 0 | Soldats | 150, 600 | Pertes | 350, 450 | 80, 0 | Pertes | 100, 600 | Reste | 950, 1100 | 170, 0 | Reste | 50, 0 |
- Embuscade à Nulhadon/Adelagny :
Attaquants : | Gerheilm d'Adelagny | Défenseurs : | Arcam Stakr(PNJ) | Soldats | 100, 0 | Soldats | 80, 140 | Pertes | 60, 0 | Pertes | 0, 20 | Reste | 40, 0 | Reste | 80, 120 |
- Coup de main à Nebelheim :
Attaquants : | Guymart d'Augmar (PNJ) | Défenseurs : | Nebelheim | Hermance de Poudevignes (PNJ) | Soldats | 50, 100 | Soldats | 0, 100 | 50, 0 | Pertes | 40, 100 | Pertes | 0, 100 | 50, 0 | Reste | 10, 0 | Reste | 0, 20 | 0, 0 |
- Coup de main à Essenburg :
Attaquants : | Charles d'Audenehem (PNJ) | Défenseurs : | Essenburg | Soldats | 100, 0 | Soldats | 0, 0 | Pertes | 0, 0 | Pertes | 0, 0 | Reste | 100, 0 | Reste | 0, 0 |
- Coup de main à Oësgard :
Attaquants : | Vil-Trogne | Défenseurs : | Oësgard | Soldats | 300, 250 | Soldats | 50, 300 | Pertes | 50, 100 | Pertes | 50, 250 | Reste | 250, 150 | Reste | 0, 50 |
La médaille d'or de la guerre est décernée à Norman Information supplétive : les effectives au sortir de la semaine 5 Garnison/Osts/Compagnie | soldats de métier | miliciens | Ost de Norman | 750 | 500 | Ost de Hagen de Mizar | 200 | 600 | Ost de Vil-Trogne | 250 | 250 | Ost d'Arcam Stakr | 80 | 120 | Ost de Jorgmund d'Erbay | 50 | 0 | Ost de Guymart d'Aumart (PNJ) | 150 | 0 | Oësgard | 0 | 0 | Hasseroi | 500 | 900 | Dormmel | 500 | 800 | Amblère | 150 | 350 | Nebelheim | 0 | 20 | Essenburg | 0 | 0 | Krahof | 0 | 150 | Nulhadon | 50 | 0 | Erbay | 0 | 200 | Adelagny | 40 | 450 | Haurse-Porc | 50 | 300 | Andelheim | 150 | 500 | Aatenach | 100 | 350 | Les Compaings de la Picquerie | 300 | 0 | Les Rapaces | 170 | 0 |
_________________ Ombre fugace Maître de ton destin -Crédits de l'avatar: ETERNAL RETURN - Art of pierre / Alain D. Site de l'artiste: http://www.3mmi.org/v9/ |
| | | Norman le Terrible
Humain
Nombre de messages : 249 Âge : 124 Date d'inscription : 28/11/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Sam 12 Jan 2013 - 21:04 | |
| Résumé des derniers évènements : Depuis la disparition du dernier régent, Oësgard se retrouvait sans dirigeant. Le pouvoir des seigneurs se renforça en l’absence de pouvoir central, l’armée se décentralisa et chaque grand seigneur disposait de ses vassaux et des hommes sur ses terres comme bon lui sembler. En la 3ème année du 11ème cycle, au mois de Favrius, se tint un conseil extraordinaire des nobles d’Oësgard où devait se décider du devenir de la Baronnie. Une guerre d’influence s’était déjà mise en place bien avant, et les prétendants sérieux au trône étaient le seigneur de Nebelheim, Norman d’Uberwald, et le seigneur de Nulhadon, Lufinère de Veldrein. Au terme de ce conseil, Norman appuyé par ses alliés et vassaux devint Baron et Lufinère tué. Deux ans après, la baronnie n’est pas pour autant calmer. Le seigneur de Moüne se soulève contre Norman, qui établi le siège de son château, qui dure trois mois. Siège qui se solde par la défaite du dit seigneur, sa pendaison, et celle de ses vassaux qui se sont pourtant rendu, du à l’excitation du moment sans doute. Ce fût la goute qui fit déborder le vase. La contestation monta d’un cran et les différents seigneurs prirent position. Ithier de Veldrein, fils de Lufinère décida de venger son père et réclamé son du : la baronnie. Durant près de deux ans, Oësgard se scinda en deux, les Itheriens et les Normaniens, des razzias et contre-razzias eurent lieu mais rien de bien décisif. En Verimios de la 7ème année, un nouveau prétendant arriva. Odoacre de Heinster, fils de Baudoin. Il installa ses quartiers à Hasseroi. En Andelheïm, un soulèvement populaire eut lieu par les franches-sergenteries, les nobles durent quitter la ville et des malheureux furent exécutés. Au deuxième jour de la première ennéade de Verimios en l’an 7, Andelwald se lia avec Odoacre. A la deuxième ennéade Odoacre essai de séduire le bourg d’Aetenach à sa cause.
Pendant ce temps, dans le Sud, Adelagny et Erbay se sont rangés du côté de Nulhadon dirigé par Ithier. A la troisième ennéade, une patrouille menée par Norman massacre le hameau de Courboeuf qui marque le début des hostilités, après cela Ithier se barricade derrière ses murs. Après un échange de missives entre le baron d’Alonna et Norman, une alliance est signée en fin de troisième ennéade entre le colosse d’Uberwald et Hanegard Kastelord. En début de quatrième ennéade, Norman se rend en Amblère pour signer une alliance avec Goar de Falkenbourg, connu sous le nom de Vil-Trogne, un accord fut trouver : Vil-Trogne fourni des garnisons aux castels du baron et ce dernier envoie des hommes l’aider dans sa besogne. Pendant ce temps, Alonna fourni en approvisionnement les troupes de Norman. Vers le milieu de cette même ennéade, la Baronne est assassiné, officiellement par un agent d’Odoacre. En début de la cinquième ennéade, l’ost de Norman assiège Nulhadon puis donne l’assaut. Entre temps, le seigneur d’Erbay fuit, et le seigneur d’Adelagny attaque les réapprovisionnements, il est arrêté par les soldats d’Alonna. Hagen prend des hommes avec lui et ouvre les portes d'Erbay, Adelagny ouvre ses portes à Norman. Nulhadon fini par tomber, Ithier est retrouvé mort sur le champ de batailles. Alors que l’heure est à la joie, on apprend que Vil-Trogne, sans honneur, trahi sa parole donné et prends les places fortes de Nebelheïm, Essenburg et Oësgard-la-capitale. A Nebelheïm toutefois, le guet arrive à reprendre la ville et repousse les Amblerons. Essenbourg laissé sans garnison est prise. A Oësgard-la-ville, le guet essai de reprendre la ville et après une nuit sanglante Vil-Trogne en est vainqueur. Suite à cela, il est décidé qu’Alonna fournirait 750 hommes qui sont distribués sur les différentes forteresses. Dormmel change de seigneur, et son héritier Fenricks de Courreau se joint à la cause normanienne. L’armée se divise alors en trois, Arne et ses mercenaires iraient reprendre Essenbourg et seront rejoint par la suite par Balthazar de Winstor.
A Hausse-Porc, Hildouin le Long nouveau seigneur échange des missives avec Norman où il est décidé d’une alliance. Mais nouvelle trahison, Hildouin prend en embuscade Balthazar (le RP se joue encore, l’issu n’est pas encore décidé). Fenricks prend la route d’Oësgard, établi un siège et empoisonne la rivière, il est rejoint rapidement par Arne qui triompha d’Essenbourg (RP en cours). A Amblère, Norman prend d’assaut la citadelle après que la ville soit tombée. (RP en cours) Il nomme un régent au bourg et après avoir célébré sa victoire, prend la route d’Oësgard pour rejoindre Fenricks et Arne.
- Spoiler:
En bref : Fenricks et Arne à Oësgard face à Vil-Trogne. Norman et Hagen à Amblère face à un PNJ. Balthazar face à Hildouin en embuscade.
Les chiffres à Amblère : Camp de Norman : 2050 Camp de Trogne : 500
Les chiffres de l’embuscade : Camp de Hildouin : 450 Camp de Balthazar : 400
Les chiffres d’Oësgard : Camp de Fenricks & Arne : 1370 + rescapé de l’embuscade Camp de Trogne : 500
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| | | Hildouin le Long
Humain
Nombre de messages : 19 Âge : 41 Date d'inscription : 27/10/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Jeu 24 Jan 2013 - 18:21 | |
| Bonsoir, je viens de survoler le dernier post (surtout les parties me concernant). Je ne sais pas si c'est un résumé rp du camp de Norman ou un résumé objectif, mais dans le doute : Hildouin n'a jamais trahi Norman ; ce dernier ne l'a jamais engagé. Ensuite, les effectifs donnés pour l'embuscade de Vosvenargue sont faux.
Merci d'avance, n'hésitez pas à me contacter. Le joueur d'Hildouin. |
| | | Norman le Terrible
Humain
Nombre de messages : 249 Âge : 124 Date d'inscription : 28/11/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Jeu 24 Jan 2013 - 19:02 | |
| Pour les chiffres c'est ce que javais retenu, communique les à Gli sils ont été validé par Hans. Le résumé se veut objectif mais la trahison est vu du point de vue de Norm |
| | | Glinaina
Les Pommes Légendaires Salées Nombre de messages : 2952 Âge : 32 Date d'inscription : 08/09/2010 Personnage:.: MANUSCRIT :.: Âge : 136 ans.Taille : 1m68Niveau Magique : Non-Initié. | Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Jeu 24 Jan 2013 - 20:48 | |
| Tiens, qu'on en parle des effectifs !
Voilà le problème : Balthazar dispose de 400 hommes à lui, à ce que je sais, et d'après Norman 250 Alonniens en plus (jusqu'à une certaine ville)... Là-dessus il n'y a pas de problème, sauf que cette ville est parait-il dépassée ! Donc normalement Balth se retrouve avec 400 hommes.
Mystère et boulle de gomme, qu'on m'aide donc à éclaircir ces chiffres !!! (Bref, qu'en est-il réellement ?) |
| | | Norman le Terrible
Humain
Nombre de messages : 249 Âge : 124 Date d'inscription : 28/11/2010
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : 34 ans Taille : Niveau Magique : Non-Initié
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Jeu 24 Jan 2013 - 20:54 | |
| Si c'est dépassé 400 hommes. |
| | | Hildouin le Long
Humain
Nombre de messages : 19 Âge : 41 Date d'inscription : 27/10/2012
Personnage :.: MANUSCRIT :.: Âge : Taille : Niveau Magique : Non-Initié.
| Sujet: Re: La GUERRE d'Oësgardie Jeu 24 Jan 2013 - 23:59 | |
| Bonsoir, je suis marri si je me trompe, mais tout me portait à croire que les troupes s'élevaient à 750 soldats. En effet, Alonna et Norman ont conclu un traité prévoyant que 750 soldats alonniens se répartiraient dans les trois villes de Nulhadon, Adelagny et Erbay, ce qui coïncide au chiffre exact de soldats oësgardiens en garnison dans ces trois villes. La relève alonnienne avait donc pour but de libérer ces garnisons et leur permettre d'aller renforcer les armées normaniennes assaillant Oësgard ainsi qu'Amblère.
Le fait que j'apprenne, une fois l'embuscade bien amorcée et tournant plutôt en ma faveur, que les soldats oësgardiens, au lieu de rejoindre le front, restent en garnison avec les Alonniens (Adélagny, la dernière ville sur leur passage, disposant d'environ 500 hommes, plus les 250 Alonniens venant se rajouter en renfort, n'envoyant aucun soldat en renfort à Norman m'avait semblé suspect) m'avait paru non moins suspect.
J'ai pensé, donc, que Norman avait quelque réticences à les envoyer au carnage (chose que je peux comprendre, les joueurs ont tendance à courber les décisions de leurs persos en prenant en compte des choses que celui-ci ne connait pas, ici : le fait que ces soldats allaient tomber dans un traquenard), mais comme je ne peux m'appuyer sur aucun chiffre avalisé par un MJ (peut-être as-tu envoyé un MP à Hans sur les effectifs envoyés en renfort à Essenburg et dans d'autres "coins chauds", Norman, je l'ignore mais le souhaiterais), je ne peux qu'espérer que ce genre d'incertitudes ne se représentent plus.
Soit, les armées de Balathazar s'élèvent à 400 Oësgardiens et 250 Alonniens et, alors qu'elles étaient en direction d'Adélagny, tombent dans une embuscade tendue par Hildouin en chemin. |
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