La GUERRE d'Erac

Erac, de part son histoire récente, est un territoire incontournable de la Péninsule. Sous le règne de Trystan Ier, dit l'Aveugle, le duché a peu à peu été assimilé à une partie du domaine royal. S'il est vrai que, de part leur histoire commune, les deux terres ont très souvent été alliés, de nombreux eraciens sont tout de même attachés à l'indépendance de leur terre natale. Depuis les émeutes de Diantria et le vacillement de la royauté, le domaine ducal est de facto entre les mains de Léandre d'Erac, seigneur du Lyron, frère cadet de Charles d'Erac. Diantra regarde d'un mauvais homme ce vieil homme qui vient voler l'héritage de son jeune roi, Eliam Ier. Pour l'heure, les grands vassaux ne se sont pas exprimés, si bien que l'unité et même l'avenir du médian reste incertain.

Coupant littéralement le royaume humain en deux, elle est un passage obligé pour quiconque voyage un peu. Si la présence d'un duc d'Erac est attestée assez tôt dans l'histoire de la Péninsule, les hommes qui ont successivement porté ce titre n'ont que rarement joui d'une réelle autorité. Les grands vassaux eraciens ont souvent mis leur intérêt avant ceux du duché. La tendance a néanmoins été dans l'unification progressive, et au crépuscule du dixième cycle, Trystan possédait un territoire dévoué à sa cause. Malheureusement, la révélation de sa bâtardise — et donc de sa légitimité franchement discutable —, de la guerre civile qui suivit la disparition de la famille régnante langecine, la révélation du véritable sang d'Aetius et les émeutes de Diantra, le naturel est redevenu au galop.

Géographie

Le domaine ducal s'appuie contre les hautes falaises de la mer d'Éris, à l'ouest. Au sud, de vastes plaines voient grandir et être dressés d'impressionnantes montures de guerre, parmi les meilleurs de la Péninsule, le nord est quant à lui recouvert de forêts et se lovent, à l'ouest, contre l'une des nombreuses chaînes montagneuses du médian.

Erac

La ville d'Erac est la plus grande du duché, elle n'en est pas moins construit sur le même principe que la plupart de ses consœurs péninsulaires. Toute la ville tourne autour d'un temple dédié à Néera — et, de façon moins ostentatoire, à chacun des Cinq — aux dimensions relativement modestes et d'un château fortifié. Ses murailles sont honnêtes et classiques. La grande faiblesse de la ville est sans doute la taille improbable de ses faux bourgs. Erac a en effet régulièrement attiré des populations environnantes, la dernière « exode » en date étant les diantriais qui fuirent les événements du Voile. Au fur et à mesure de sa croissance, les eraciens ont construit des semblants de séparation qui, s'ils n'ont rien à voir avec les murailles intérieures, offrent une relative protection.

Rive

*en attente de Salam*

Le Lyron

Le Lyron est un territoire en grande partie manger par la forêt et des montagnes. Sa cité principale, Haren, et son lieu emblématique, un monastère à la gloire de Kÿria et de la magie de la terre, s'enfoncent d'ailleurs dans les flancs occidentaux des monts corbeaux. Seules véritables cités — en partie — troglodytes, elles ont une architecture qui en découlent. Grossièrement, une première partie de la ville est située à l'air libre : le marché, les casernes, la plupart des tavernes, entre autre. Les toits sont abrupts, et les rues sont parcourus de larges canaux permettant aux mages de la terre vivant à Haren de déblayer relativement rapidement. Le reste s'enfonce sous la roche.
Plusieurs cités rendent hommage au seigneur d'Haren, elles forment une sorte de ceinture de protection.

Morène et Trymoin

Situées au sud respectivement au sud et sud est d'Erac, elles sont très proches de la frontière avec Diantra et ont été fortement influencées par la couronne. Elles ont été offertes à de puissants seigneurs diantriais durant le règne de Charles, qui, en plus d'épouser la maîtresse du Roi, céda des terres à ses courtisans. Elles sont plus petites que des cités comme Erac ou Haren, mais ont joui de l'or royal et sont de véritables forteresses. Si leurs seigneurs et vassaux ont décidé de ne pas reconnaître Léandre comme étant leur duc, ils n'ont encore rien tenté pour le renverser.